un seul être prend le train et tout s’égare.
je m’égare… gare à moi.

L’assassin anglais, déguisé en ninja(‘rdin), tourne son regard acéré vers moi et me chuchotte, dans un demi sourire: « pas besoin d’arme blanche pour faire ça; quand je tue, c’est à mains nues..  » Puis, sans émettre un seul son supplémentaire, sans cesser de me fixer des yeux, trés délicatement, il retira ses gants… héhéhé…

le sens de la vie...
Dimanche soir
Tourgueniev c’est :
artistico-potache,
plutôt culturel ?
D’ autres avis :
cyniquo-littéraire
ou cyniconeko.
Je ne sais pas…

Old par igor le 01 Déc 2002

Toc toc toc

– Qui est ce ?
– Nadine, la fille de l’ancienne locataire, puis je reprendre ma chambre ?
– Ma fille, entre voyons, cela faisait si longtemps que je ne t’avais pas vue !

Devant la jeune femme ébahie la porte s’ouvrit, dévoilant un homme dans la force de l’âge à l’embonpoint proéminant, outrageusement fardé et portant une robe à fleurs de sa vieille mère depuis si longtemps décedée. Il lui sourit de toutes ses dents nicotinées et la prit avec force dans ses bras, déplacant avec lui des senteurs fortes, musquées.

– Tu devrais avoir honte de m’avoir ainsi oubliée ! Mais tu es belle, et tu es là… montre moi comment t’as maigri ! Rahlala c’est pas possible, voilà ce que c’est que d’aller à la ville ! Et ton mari, toujours aussi bête ! Oh, excuse moi, c’est vrai, j’ai promis de pas en parler comme ça ! Allez, viens dans le salon !
– Mais mons…
– Monsieur Druand ? Parti, envolé, parait que c’était un voleur…
– Mais qui êtes…
– Plus tard les questions, prend un biscuit, je sais que tu les a toujours aimés, ceux dans la boite en fer, avec les chérubins dessinés dessus.
– Euh oui, c’est vrai, mais comment savez vous cela ?
– Ma fille ! Comment j’aurais pu oublier ce que tu aimes, toi la chair de ma chair, toi que j’ai élevée dans les larmes et la joie !

Perplexe, Nadine attendit la suite des événements, préferant ne pas vexer cet être potentiellement dangereux

A suivre

Old par Rodia le 11 Déc 2002

I’m doctor Baccus

Baccus, as the Baccus that drowned more humans than Neptune.

Do you know about him ?

But I used to be an alcoholic

Baccus was drowning thanks to Baccus…

Old par JR le 15 Déc 2002

excellents présages pour une journée qui commence mal

premier présage : oublie les humiliations qu’on t’a fait subir, tout cela n’a aucune importance

second présage : tes décisions sont les bonnes, celui qui sera prudent sera le perdant

des effluves étranges m’entourent et mes reves ont le gout de tes baisers

again

Old par M. Fox le 23 Déc 2002

mais qu’est-ce que vous lui trouvez, à la fin ?!!

il me fait rire !

Old par M. Fox le 27 Déc 2002

Cse perte Part. ach. conduite nve ou occ. paiement comptant.
s’adresser au journal qui transmettra.

Old par -- Zan le 02 Déc 2002

fatique -maladie – manque de discernement
énervement – atteinte des sens de la perception – détournement du réel
énervement – brûlures d’estomac -agressivité latente

et moi, je m’endors sur un nénuphar dérivant sur la Carte du Tendre


Our vision :
e-terroir.com, société spécialisée dans la fourniture de services à haute valeur ajoutée aux collectivités agricoles, met à votre service sa maîtrise de l’ensemble des compétences en Nouvelles Technologies afin de maximaliser le taux de retour de vos agriculteurs sur votre dispositif Internet.
Quelques une de nos réalisations :


et moi aussi j’embrasse ta famille …

Old par JR le 07 Déc 2002


il fait si beau ce matin
mais toute cette agitation
la foule s’écarte pour laisser
évacuer les victimes
moi
je reste au sol
on ne me ramasse pas
je suis le terroriste
je serai emmené le dernier
s’il reste de la place
mon bras est à un paté de maison d’ici
ma jambe est sur le toit du batiment
ruiné
je pleure,
de peine pour mes victimes,
et pour moi,
et de douleur, aussi
un peu…
le ciel est bleu
il fait beau
la vie est belle

Old par igor le 22 Déc 2002

Pour VIKING, sud d’UTSIRE et FORTIES vent de secteur Sud-Est force 6 à 8. Mer forte à très forte. Pluie.
Pour la zone nord d’UTSIRE, vents de secteur Sud-Est force 3 à 5, fraichissant 5 à 7 l’après-midi. Mer agitée. Averses.
CROMARTY , vents secteur Est 5 à 6, virant Sud-Est 6 à 7 l’après-midi. Mer agitée à forte. Pluie.
Pour FORTH et TYNE vents variable dépresionnaire de force 3 à 5, s’orientant secteur Sud 4 à 5 l’après-midi. Mer agitée. Pluie ou averses.
Pour DOGGER vents Sud à Sud-Est dominant 4 à 5, passagèrement 6. Mer agitée à forte. Pluie ou averses.
Pour la zone FISHER Sud-Est de force 5 à 7 passagèrement 8. Mer agitée à forte. Pluie.
Pour GERMAN vents secteur Sud-Est force 5 à 6, mollissant 4 à 5 en fin de nuit. Mer agitée. Pluie.
Enfin pour HUMBER et TAMISE vents secteur Sud-Ouest 4 à 5, revenant secteur Sud 3 à 4 demain matin. Mer agitée, devenant peu agitée la nuit.

Ah ben oui patatra !
Fallait s’y attendre mademoiselle,
quand on allume les mecs à s’en prendre plein la gueule.
Moi je vous l’avais bien dit.
Bah…

Ernesto « Che » Guevara

Old par igor le 06 Déc 2002

Il ne me reste qu’à devenir lesbienne zoophile.
Solune viens là.

A Pau, il y a aussi des artistes
Les nouvelles divinités protectrices de la ville de Pau

Acheter la Buche
Poser les cadeaux sous le sapin
Embrasser ma chère et tendre épouse
Regarder les enfants s’émerveiller devant leurs joujoux

Subir les chiards hurleurs cassant leurs jouets en plastique hors de prix, la haine au coin des lèvres
Sentir l’haleine fétide de mon haineuse femme, l’embrasser avec dégout, pour la forme
Nettoyer ces saloperies d’aiguilles de pin qui rentrent dans les pieds
Vomir la buche, qui se mélange bien mal avec le pastis

Old par Rodia le 24 Déc 2002

L’autre jour je me suis éveillé après un rêve de toi.
Qu’ils sont doux ces matins où tu m’accompagnes. Trop rares ils se font. Tu vieillis, moi aussi. Déjà nos corps s’épuisent, nos chairs s’affaissent. J’aimais tant ton cul rebondi et tes petits seins. Je ne les ai caressés qu’en rêve et déjà ils disparaissent.
Reste près de moi.

Je parcours le champ après l’ultime bataille:
A perte de vue, s’étalent tripes et boyaux, têtes humaines arrachées par le feu des canons et la vindicte populaire… quel gachis (parmentier)
haaaaaaaaaaaaaaa, ça ira… peut être…

en ce dimanche éternel,
le colonel m’a demandé
si dans mon nom
y’avait deux g.

Old par M. Fox le 13 Déc 2002

je t’offrirai tous mes dons,

oui,
petit frère,
je t’apprendrai la magie,

les quelques tours que je connais
ils sont à toi,

mon masque d’or,
je te l’offrirai

et lorsqu’on parlera des frères sorciers
on pourra dire
le plus brave est le dernier,

je t’aime tellement,
tu me manques.

Old par M. Fox le 10 Déc 2002

je mange assise sur le coin de mon lit
il fait noir dans la chambre
je mange mais des grains de riz s’échappent de ma bouche; aveugle je loupe ma bouche et la cuillère s’effondre sous mes yeux
il fait noir dans la chambre, il y a des rais de lumière qui entrent par les persiennes, i don’t want u
je mange et je sens ma joue qui dégouline, je sens mon oeil se déshabiller, que va-t-il voir de plus? j’ai peur qu’il tombe
il fait noir dans la chambre mais la lumière de la télé se projette sur le lit. On voit des images noires, l’atmosphère est bleutée, mon visage tombe comme un masque mou, je suis vêtue d’un jupon de dentelle blanche, il ya du sang [rouge] entre mes jambes, i don’t want u, u, u, je ne vois rien, aveugle je suis seule assise au coin du lit du riz [blanc] et du sang mélangés sur mes jambes, il y a cette lumière bleue autour de moi comme une aura et les rais de lumière qui hachent la pénombre [noir] i don’t care i wish u die mon visage est tombé sur mes jambes. Il me regarde, je me regarde, je ne vois plus sur mon crâne humain [rouge et blanc] que des yeux, larges billes brillantes [blanc et noir] every second i think of you je ne suis plus assise sur le coin du lit, je ne suis plus du tout, je ne peux plus rien être

mes ongles se pressent contre tes paumes
mes doigts suivent les lignes de ton dos
mes levres s’attardent sur les courbes de tes hanches
je détache les fines lanières qui te tiennent encore
tu soupires d’aise ou
n’est ce que l’abandon à la rigidité
post mortem

Old par igor le 15 Déc 2002

Etre un clown, le clou du spectacle, riant à gorge déployée, la mâchoire béante, les dents étincelantes sous les lumières aveuglantes. Se tordre d’hilarité, se rouler par terre en grimaçant, se perdre pour oublier et faire oublier la réalité de l’âme humaine et de la vie là dehors, hors du grand chapiteau. Ne plus penser aux charniers, à l’odeur du napalm, à celle acide des corps en décomposition, ne plus penser aux hurlements des enfants. Etre là, clown triste à jamais seul sous le regard de la sinistre assemblée, cadavres disloqués, aux visages toujours ricanants disposés chaotiquement sur les gradins où la mort les avait saisit sans complaisance ni pitié, n’épargnant que le clown, le laissant seul, seul avec le vide et la folie, poursuivant son numéro à jamais, comme un exorcisme jeté à la face de dieux vengeurs et injustes. Etre un clown, le clou du spectacle, riant à gorge déployée, la mâchoire béante, les dents étincelantes sous les lumières aveuglantes…
Jeremiah Karnellian (1915-1945)

Old par igor le 04 Déc 2002

Jeff, chante encore pour moi,

s’il te plait.

Old par M. Fox le 04 Déc 2002

les lumières baissent lentement
et la ville berce ses amants,

une douce chaleur émane des tunnels souterrains,
les fauves sont partis se coucher
et désormais se lèvent
les oiseaux de nuit
dont les parades survoltées
brouillent le jeu des trottoirs
et dont les cris perçent les solitudes
sur les boulevards.

la louve chante pour ses enfants,

mes amis des autres mondes me sourient,

les ordinateurs sont en panne,
pour le bonheur de tous

je caresse les platanes,
leurs courbes
et leurs cicatrices
sont autant de poèmes
dédiés au temps qui passe,

j’aime la ville en hiver,
je crois,
j’aime ce moment
où scintillent les miroirs
et les êtres d’argent.

Old par M. Fox le 17 Déc 2002

infirmière en grève
et pendant que ces pauvres nabots attendent leur Citrate de Bétaïne,
Mâdâme s’envoie en l’air avec le premier trader qui passe!

le citron, c’est un peu : aciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiid !

mon ame est en fete :

elle chante enfin de sa voix véritable.

Old par M. Fox le 23 Déc 2002


le récitant : It’s over. One more year of alibi-art. La lutte continue. Enjoy !

Old par igor le 03 Déc 2002

Old par -- Zan le 27 Déc 2002

Le magicien ou le gigolo ? Une nouvelle problématique tourgueniste…

encore n’importe quoi

à une vitesse infinie

j’ai révé que j’étais heureux,
ca m’a reveillé
en sursaut
plein de frissons

j’aimerais qu’on me dise
au moins une fois

pourquoi tout tourne aussi vite

et pourquoi l’univers
c’est n’importe quoi.

Old par M. Fox le 13 Déc 2002


Double coup de feu dans la rue morgue: on a tué le professeur et son épouse cette nuit alors qu’ils tentaient de s’enfuir de leur Palace, emportant avec eux toute leur fortune, c’est a dire un kilo de rutabaga du mexique en poudre. Lors de l’annonce de la nouvelle au casino d’Atlantic city, toute la communauté (dont ils étaient membres fondateurs et honoris causa) était en émoi, stupéfaite d’apprendre que les époux Rhys possédaient une telle fortune déshydratée en rutabaga. Après tout, n’avaient ils pas ouvert officiellement une souscription publique à la Banque du Sang de Puertorico, un mois seulement avant leur assassinat?… nos envoyés spéciaux menent l’enquête …

Pour la nouvelle année attention à qui vous embrassez

Old par -- Zan le 26 Déc 2002

aventures préliminaires:
un nouveau pantalon – une énorme tache de vin rouge – sel,sel,sel – eau – savon
une jupe rouge – tache de vin rouge – sel – eau – savon – resel
ce matin au pressing:
ne JAMAIS mettre de sel sur une tache de vin,
seulement de l’eau, et le plus vite possible du vin blanc
explication:
le sel sur le vin rouge, c’est seulement pour les nappes blanches.
Le sel est un fixateur de couleurs, utilisé par les mêmes pressings d’ailleurs pour leurs teintures.

Mais qui est Charleston Parva ?
Old par igor le 30 Déc 2002

La nuit tombait doucement sur l’île, une chanson emplissait l’air du soir, deux voix de femme, un piano…
L’immense hôtel semblait désert, abandonné. Quelques lézards, seuls occupant de la piscine vidée et des tables renversées. Toujours cette chanson dans l’air, entêtante et triste. Sur la terrasse qui dominait le Patio, Igor regardait la mer, à côtés de lui, Oneko, son chat, dormait paresseusement. En contrebas, près du bar, Orad jouait du piano et chantait, accompagnée par Gwendoline, qui se tenait derrière elle, les mains passées autour de son cou. Derrière elles le professeur Fox, allongé sur un transat, semblait dormir. Igor huma l’air, tentant d’y retrouver le fort parfum de vanille qu’il n’aurait pas du pouvoir trouver ici, mais qui semblait imprégner toutes les chambres de l’hôtel fantôme. Oneko se redressa doucement, s’étira et entreprit de se lécher nonchalamment le bout des pattes.
En bas, le professeur Fox dormait maintenant profondément, et les ronflements sonores du petit indien montait doucement vers la lune. Les filles toujours enlacées avaient rejoint la suite qu’ils s’étaient choisie au dernier étage. Nicolaï remontait maintenant le sentier menant à hôtel, portant quelques gros poissons; il semblait avoir arrêté ses toxines habituelles, et commençait à retrouver figure humaine: on pouvait même lui trouver un début de bronzage. Bien sûr il refusait toujours de dormir dans hôtel, et occupait un bungalow sur la colline à l’est de la piscine, mais Nicolaï restait Nicolaï…
La nuit était douce, Igor regardait toujours la mer, dans sa poche la présence du petit pistolet à aiguille le réconfortait, maintenant tout pouvait aller très vite…
La première explosion vint vers deux heures, d’abord une lueur aveuglante, terrible, puis le champignon qui s’élève lentement, le fracas n’arrivant que quelques minutes après.
Nicolaï fut, bien sûr, le premier à sortir, il portait des lunettes protectrices de sa conception, elles semblaient terriblement complexes à Igor, lui ne portait que de classiques Ray-Ban.
Les filles arrivèrent, main dans la main, Orad pleurait un peu, Gwendoline, restait terriblement calme: « trop loin. » Dit-elle doucement, dans un souffle.
Le professeur lui ne se réveilla qu’à la troisième explosion, quand l’onde de choc fit basculer son transat. Un juron plus tard, il rejoignait les autres sur la terrasse.
Igor pris la main de sa sœur et l’embrassa doucement; sa bouche sentait la vanille…
Oneko s’étira de nouveau et s’endormit; Sur la colline, Nicolaï pleurait doucement.
Une chaude brise venant de la mer soufflait maintenant sur l’hôtel.

Old par igor le 02 Déc 2002


un jeudi
ça pèse
pas lourd
un jeudi
juste un jour
dans ta vie
pas plus dur
pas plus long
qu’un aut’ jour
après ce n’est
qu’une question
de perception
de deformation
de l’espace et
du temps
en fonction
des evenements
si ça crasse
ça s’allonge
si ça passe
c’est trop court
un jeudi
et
tu n’es pas là

Old par igor le 05 Déc 2002

Old par M. Fox le 03 Déc 2002

ce soir la nuit est triste et il regarde par les fenêtres des voisins en pensant à lui.
il y a encore son odeur dans les draps mais il ne viendra plus. il n’attend rien, il n’a pas envie de pleurer,
mais il sait que c’est à cause de lui qui est parti. il ne le reconnaît même plus dans le miroir.

les chats sont comme les hommes, mais ils savent reconnaitre lorsqu’on les aime, eux !

Old par M. Fox le 18 Déc 2002

À la Saint Sylvestre, nique le webmestre !

(abstrait, absurde, allégorique, chimérique, fabriqué, fabuleux, fantaisiste, fantasmagorique,
fantastique, fantomatique, faux, feint, fictif, idéal, illusoire, imaginaire, impossible, inexistant,
inventé, irréel, légendaire, mensonger, mythique, onirique, prétendu, rêvé, romancé, romanesque,
supposé, théorique, utopique, visionnaire)

Old par -- Zan le 05 Déc 2002

« Que cette chanson je l’ai écrite pour mon pote Rachid, qu’est mort, dans un troquet pourri à Bastille, ébouillanté par son chocolat … »

Il dit qu’il ne connait pas la liberté,

qu’il aimerait bien la rencontrer
et la serrer fort,
là,
contre lui.

Old par M. Fox le 05 Déc 2002

Hé !
Vous ne me connaissez pas,
mais
vous n’aimeriez pas que je vous touche,
vous n’aimeriez pas que je vous frotte,
ça serait triste
et idiot
et
pas inoubliable

et pourquoi pas ?

Old par igor le 16 Déc 2002

réveillon 2003 : chat + whisky-coke + dvd
(utiliser le medium comme support pour un journal intim’impartial)

Old par igor le 24 Déc 2002

Les tablettes de chocolat succèdent aux crises d’angoisse,

les unes et les autres s’accumulant dangereusement dans la corbeille à papier de mon bureau.

Old par M. Fox le 17 Déc 2002

– regardez bien les cellules,
elles sont fluorescentes !

– ouais, en attendant il est 19h30
et on est à 8 dans le noir
et dans un placard,
vous trouvez ca normal ?

Old par M. Fox le 05 Déc 2002

Faster Faster La fête bat son plein. Le gratin international s’y est donné rendez-vous avant l’ouverture de pourparlers de paix. La fin de la troisième guerre mondiale est proche. Miss Brunner batifole dans les jardins avec le major Nye. Monseigneur Beesley s’adonne à des plaisirs érotico-gastronomiques avec une ex-nonne. Mrs. Cornelius tente de séduire le professeur Hira. L’orchestre vient d’entamer un air de Jimmy Hendrix sur un rythme de fox-trot, quand, soudain, par une porte dérobée, surgit Jerry Cornelius qu’on croyait mort. Tel J.C. s’apprêtant à chasser les marchants du temple, il se dresse menaçant devant l’aréopage étonné, entouré des musiciens qui viennent de troquer leurs instruments contre des mitraillettes.
Old par igor le 27 Déc 2002


Everytime I 
blink my eyes 
my hair color 
changes. 

Weird, huh?

It’s got to be 
magic, coz if you 
believe in yourself
then you never know  
what’s gonna 
happen… 

Old par -- Zan le 04 Déc 2002

Soyez-en convaincus…
La vie vaut d’être vécue…

Old par Gu. le 23 Déc 2002

Le petit mécanisme dans ma tête a du mal à se mettre en route.
En lisant certaines phrases, quand même, il tremble (on se doute que derrière elles se cache quelque chose, une résonnance de savoir et, pour moi, une queue de réflexion):
La violence du corps n’arrive jusqu’à la page écrite qu’à travers l’absence, par l’intermédiaire des documents que l’historien a pu voir sur la plage d’où s’est retirée la présence qui les y a laissés, et par un murmure qui fait entendre, mais de loin, l’immensité inconnue qui séduit et menace le savoir.
M. de Certeau

ignore moi simplement

Old par M. Fox le 23 Déc 2002

je t’ai revu ce soir,

mon pique nique qui marche,

je pouvais humer ton odeur
imaginer ta saveur
je connaissais ta texture

je salivais mais je n’avais pas oublié :

le bus n’est pas fait pour ces choses là

Old par M. Fox le 19 Déc 2002

Just do what you gotta do
And don’t misunderstand me
You know you don’t ever have to worry about me
I’d do it again

Wondering in Wonderland (ter) : Attention ce post n’est pas sujet à élucubrations (excepté les miennes…)

Immense roue,

engrenage titanesque
lancé à toute vitesse
dans la foret de cristal

le vacarme est immense
et ma vie
un chantier.

Old par M. Fox le 09 Déc 2002

en fin de compte, moi je baise et elle elle dort dans le canapé… y a-t-il une justice en ce bas monde ?

Je croyais tenir une main mais non, rien, que des phalanges infinies, ou presque,
des kilomètres de doigts grêles comme des cordes de funambule au dessus du néant,
je croyais avoir vu des yeux mais non rien, juste des projecteurs qui fusillent mon ombre,
non, deux miradors blasés, qui ne daignent même pas me poursuivre, je croyais goûter
des lèvres mais c’était le feu de la lèpre qui dansait sur les miennes et dessinait des
étoiles éteintes, je croyais que tu m’aimais.

Old par -- Zan le 06 Déc 2002

Est-ce qu’on est encore libre quand ça se voit ?
Pour vivre libre, faut-il cacher sa liberté ?

« je n’ai jamais voulu être avec des gens comme moi
en fait si je l’ai voulu, j’ai essayé et ça n’a pas marché
c’est parce qu’on est pareil qu’on ne fait pas l’effort de s’écouter »

j’ai un petit secret et je n’arrive pas à le dire. j’ai un souci: je voudrais trois mots gais et siffler mais je ne les trouve pas.
alors tendrement mon silence

cousons entre elles des petites choses gentilles.

Non mais faut arreter Sophie on est en train de spamer Tourgueniev.
Le mec de droite parle tout seul au chat.
Nicolaï me surveille.

Bye Bye ça suffit

À quel moment vont-ils me virer de la chambre?

I'm a misandurstood bird

Si les baleines franches
Quand elles remontent à la surface
N’avaient à supporter
Des hordes de goélands
Picorant, lacérant, piétinant
La moindre parcelle qui émerge
de leur corps meurtris
Les placides cétacés
N’ayant d’autre alternative
Que de retourner vers les grands fonds,

Hé bien, elles s’envoleraient.

Old par -- Zan le 19 Déc 2002

Ils attendaient la police
en mangeant
du riz à l’oeuf
et aux dieux.

Old par M. Fox le 09 Déc 2002


Qui vole un oeuf vole un boeuf.

Il aimait contempler le ciel, lorsque le temps est aigri.

Old par M. Fox le 03 Déc 2002

where’s my love ?

Old par M. Fox le 02 Déc 2002

LA PUDEUR.
Ca vous a deja servi à quelque chose?

mes vacances en suède

Old par M. Fox le 24 Déc 2002

Deux corps vont se toucher et s’étreindre (s’éteindre?). Au dehors de moi. Et moi?

sympathie du regard tourné vers rien; j’ai mangé beaucoup de spaghettis et puis tu t’es levé précipitamment, j’ai voulu te suivre mais tu as couru dans une rue qui échappait à mon réel. J’ai regardé, j’ai regardé longtemps là où tu avais disparu, trace de ton absence. C’est mon désir.
sympathie des pâtes inachevées; tu as mangé beaucoup de spaghettis mais il en restait encore dans l’assiette
sympathie de la monotonie nocturne; j’ai mangé beaucoup de gâteau au chocolat (j’aurais préféré un cake au thé vert, mais mon pays est ainsi fait qu’on n’en fait pas), tu n’étais toujours pas revenu alors… pffff. J’ai regardé par la fenêtre. Et par la fenêtre on voit des choses dingues.
Je sais que tu reviendras parce que : Ta mélodie est dans mon oreille.

Il pleut … t’as raté le soleil.
Il va falloir en fabriquer.
Ou puiser dans les réserves.
Je me mets au boulot tout de suite.
De toutes façons les trains ne sont jamais à l’heure.
Pas à celle qu’on espère.

La modernité :
Vivre d’amour et de stretch.
Appelle moi 06 61 63 58 84

J’étais à ma toilette – j’ai entendu bruisser les hautes fougères
J’ai ralenti mes gestes.
Et puis j’ai aperçu tes côtes saillantes courir à travers les taillis.
J’ai séché longtemps au soleil.

Old par -- Zan le 26 Déc 2002

Leur organisation était sans faille
et l’objectif
jeunes filles en pleur
était en marche.

Old par M. Fox le 06 Déc 2002

ah… la slovénie ce n’est plus ce que c’était.
où sont passés les filles de tente de mon enfance ?

le bain chaud… ayé chui propre comme un lait grenadine.
ça me rappelle l’académie des neuf.

Old par JR le 15 Déc 2002

Sick or drunk ?

– Tourgueniev, notre héros
Montre-toi si t’es pas une grosse supercherie !!
Il paraît que tu te prononces avec un « é », parce que tu aurais des origines gnagnagna … Alors je vais te dire espèce d’emmerdeur : vu l’heure qu’il est ton « é » tu sais où tu peux te le carrer. Avec « ER » à la fin.
Et maintenant j’aimerais dormir.

– t’es énervé ou quoi ?!
– nan, nan c’est comme ça histoire de pas rester zen tout le temps quoi. Je casse mon image.
– ah oué ? ‘tain, t’as de ces idées des fois ! je t’admire, tu sais.
– oué, oué, ça va. Allez, bonne nuit.

allez les filles !

Je te lêche des pieds à la tête, tu es ma sucrerie favorite, laisse moi te prendre encore, s’il te plais, petit bout de reglisse …

j’aimerais que les coeurs ne soient plus désertés
que le soeurs ne soient plus esseulées

j’aime ton coeur et j’aimerais le remplir de beaucoup de mon sang
je ne te sauverai pas comme ça, je veux que ton coeur reste le tien

j’aimerais que les choeurs ne soient plus vidés
regardez au ciel, la nature est haute. imaginez-la nous regarder

j’aime ton coeur et j’aimerais le tenir au chaud dans mes mains
je ne le prendrai pas parce que j’aime ton corps dansant

j’aimerais que les trains continuent à rouler lentement et que vaches nous regardent passer
je sentirais le temps de mon voyage et de mon éloignement, à moins que ce ne soit le vôtre?

j’aime ton coeur et j’aimerais l’emporter dans des contrées formidables
je ne le ferai pas parce qu’il a besoin de toi et que j’ai besoin de toi

« Ben arrête de dire des conneries, t’as un Nokia j’ai jamais vu ça… »
Gwendoline K.

Un calin !!
Deux petits seins feraient plutôt mon affaire.
Un petit cul
ou
juste un sourire sincère
et
me blottir tout contre toi.

Old par igor le 01 Déc 2002

L’âge héroïque

Le géant Barabo, en jouant, arracha l’oreille de son frère Pamapi.


Old par -- Zan le 18 Déc 2002

Ca fait du bien non des fois?

ok pour un gnon
ok pour un beurre de cacahuète
ok pour tout
mais qu’est-ce que tu veux à la fin?

je pleure tous les jours, de tristes romans que je n’ai pas vécus

Que mes mots soient des caresses que je te hurle dans l’oreille…

contrairement au satanisme
la prostitution
est encore un délit
à Neopolis

Old par M. Fox le 13 Déc 2002

suivez-moi du doigt:
Le tour du visage c’est facile, mais sentez comme c’est doux sur les tempes et sur les lèvres. Descendez un peu sous le meton, peau vierge et blanche, caressez-la, je m’en mords les lèvres, ajoutez d’autre doigts pour que je sente l’emprise de la main sur le cou, vous pourriez m’étrangler, vous pressez un peu d’ailleurs, mais ça m’arrache des soupirs… Le doigt continue seul, il tourbillonne autour des clavicules, il aime bien cet endroit, et puis c’est le dernier stade avent d’aller valser sur les collines. D’ailleurs il y va, il commence par passer entre, et ça, les collines, ça les affole déjà. Le doigt passe dessus l’air de rien et tout s’agite, elles commencent à se soulever différemment. Des petits tours là-haut autour des tétons, tout ça ce n’est que du jeu; le doigt regarde déjà vers le nombril, mais c’est mieux de déployer la main et tout le ventre… c’est doux et moelleux, c’est toujours pur aussi, le doigt descend toujours. Ah…! L’endroit du corps où la peau est la plus douce, à l’intérieur des cuisses tout près du sexe. Et là le doigt s’attarde un peu, me donne envie, et après il ira amuser mon bouton.
Merci bien!

Je croyais tenir une binette mais non, rien, que des boulettes infinies, ou presque,
des gencives de porc de marrons glacés grêles comme des billes de barque à l’eye-liner de l’escargot sauvage,
je croyais avoir sifflé des pots de confiture mais non rien, juste des caleçons longs qui fusillent mon polype,
non, deux miradors blasés, qui ne daignent même pas me poursuivre, je croyais goûter
des bikinis mais c’était le castor épileptique de la moquette qui dansait sur les gaines de contention et dessinait des
étoiles éteintes, je croyais que tu m’aimais.

Old par M. Fox le 06 Déc 2002

Les objets, cela ne devrait pas toucher, puisque cela ne vit pas. On s’en sert, on les remet en place, on vit au milieu d’eux: ils sont utiles, rien de plus. Et moi, ils me touchent, c’est insupportable. J’ai peur d’entrer en contact avec eux tout comme s’ils étaient des bêtes vivantes.
L’autre jour, cela passait du galet dans mes mains. Oui, c’est cela, c’est bien cela: une sorte de nausée dans les mains.
Vous aussi, vous avez la nausée?

je vais aller sur la plage

écouter le bruit de l’eau
sur le sable,
me fondre
dans les bourrasques
et laisser mon esprit
s’élever dans les nuées
et disparaitre

peut être
qu’on trouvera mon corps
transis de froid
et inanimmé
face à l’Océan,
peut-être
qu’on ne le trouvera pas
et que personne
n’aura l’occasion
de contempler
mon dernier sourire
et de dire
son esprit est parti avec le vent

ne pleurez pas ma mort
car je vis en tout
ne pleurez pas ma disparition
car je suis avec vous

mon âme chante pour toujours,
l’entends tu
lorsque se forme l’écume
et que roulent les vagues ?

Old par M. Fox le 08 Déc 2002

“…v’là qu’elle nous fait « coucou les gens ! » …”

Je n’ai plus de seins…
Ni non plus de derrière…
Mais par contre je serai
Toujours ton amie sincère…

Tu veux un calin?

Old par Gu. le 01 Déc 2002

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