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I’m doctor Baccus
Baccus, as the Baccus that drowned more humans than Neptune. Do you know about him ? But I used to be an alcoholic Baccus was drowning thanks to Baccus… |
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La fête bat son plein. Le gratin international s’y est donné rendez-vous avant l’ouverture de pourparlers de paix. La fin de la troisième guerre mondiale est proche. Miss Brunner batifole dans les jardins avec le major Nye. Monseigneur Beesley s’adonne à des plaisirs érotico-gastronomiques avec une ex-nonne. Mrs. Cornelius tente de séduire le professeur Hira. L’orchestre vient d’entamer un air de Jimmy Hendrix sur un rythme de fox-trot, quand, soudain, par une porte dérobée, surgit Jerry Cornelius qu’on croyait mort. Tel J.C. s’apprêtant à chasser les marchants du temple, il se dresse menaçant devant l’aréopage étonné, entouré des musiciens qui viennent de troquer leurs instruments contre des mitraillettes. |
Etre un clown, le clou du spectacle, riant à gorge déployée, la mâchoire béante, les dents étincelantes sous les lumières aveuglantes. Se tordre d’hilarité, se rouler par terre en grimaçant, se perdre pour oublier et faire oublier la réalité de l’âme humaine et de la vie là dehors, hors du grand chapiteau. Ne plus penser aux charniers, à l’odeur du napalm, à celle acide des corps en décomposition, ne plus penser aux hurlements des enfants. Etre là, clown triste à jamais seul sous le regard de la sinistre assemblée, cadavres disloqués, aux visages toujours ricanants disposés chaotiquement sur les gradins où la mort les avait saisit sans complaisance ni pitié, n’épargnant que le clown, le laissant seul, seul avec le vide et la folie, poursuivant son numéro à jamais, comme un exorcisme jeté à la face de dieux vengeurs et injustes. Etre un clown, le clou du spectacle, riant à gorge déployée, la mâchoire béante, les dents étincelantes sous les lumières aveuglantes…
Jeremiah Karnellian (1915-1945)
Live and let die…
Léger tremblement de terre dans la région de Pau
PARIS (AP) – La terre a légèrement tremblé jeudi après-midi dans la région de Pau, a annoncé l’Observatoire des sciences de la terre de Strasbourg.
Dans un communiqué, l’observatoire précise que le séisme, qui avait une magnitude de 4,6, s’est produit à 17h59.
on roule sur l’autoroute
je ne conduis pas
pas le permis
je suis à l’arrière
il pleut
je tripote la fermeture éclair de mon jean
la musique est forte
la bouteille de vodka a roulé sous le siège conducteur
vide
on sort de l’autoroute
je ne suis plus seule à l’arrière
elle me regarde
un sourire
elle touche ma poitrine
je me laisse aller
la musique est assourdissante
on roule vite
mon jean est sous le siège conducteur
bleu
elle m’embrasse
je me relâche dans ses bras
entre ses lèvres
me glisse entre ses cuisses
chaudes
je l’aime
il pleut plus fort
le conducteur monte le son
encore
et roule plus vite
la forêt
la route est pleine de virages
je soupire
…
halètements
…
je stoppe la voiture devant la maison
à l’arrière les filles enlacées
dorment, doucement,
je ferme la porte et baisse la musique.
…
suivre le sentier de petites pierres.
ouvrir la maison, faire du feu
aérer les lits
mettre un CD
faire du thé pour la nuit
s’installer devant le feu
un bon roman
attendre
…
un souffle dans mon oreille
on est à destination
on s’étire
on se sourit
on s’embrasse
suivre le petit sentier
la maison est chaude
le thé est prêt
on se rassemble autour du feu
on se sourit
mais on ne se parle pas
encore
…
les lumières baissent lentement
et la ville berce ses amants,
une douce chaleur émane des tunnels souterrains,
les fauves sont partis se coucher
et désormais se lèvent
les oiseaux de nuit
dont les parades survoltées
brouillent le jeu des trottoirs
et dont les cris perçent les solitudes
sur les boulevards.
la louve chante pour ses enfants,
mes amis des autres mondes me sourient,
les ordinateurs sont en panne,
pour le bonheur de tous
je caresse les platanes,
leurs courbes
et leurs cicatrices
sont autant de poèmes
dédiés au temps qui passe,
j’aime la ville en hiver,
je crois,
j’aime ce moment
où scintillent les miroirs
et les êtres d’argent.
j’aimerais que les coeurs ne soient plus désertés
que le soeurs ne soient plus esseulées
j’aime ton coeur et j’aimerais le remplir de beaucoup de mon sang
je ne te sauverai pas comme ça, je veux que ton coeur reste le tien
j’aimerais que les choeurs ne soient plus vidés
regardez au ciel, la nature est haute. imaginez-la nous regarder
j’aime ton coeur et j’aimerais le tenir au chaud dans mes mains
je ne le prendrai pas parce que j’aime ton corps dansant
j’aimerais que les trains continuent à rouler lentement et que vaches nous regardent passer
je sentirais le temps de mon voyage et de mon éloignement, à moins que ce ne soit le vôtre?
j’aime ton coeur et j’aimerais l’emporter dans des contrées formidables
je ne le ferai pas parce qu’il a besoin de toi et que j’ai besoin de toi
Que faire du bonheur? Certains disent que ça ne se raconte pas, d’autres, comme Piaf, écrivent des chansons dont, si on est un suédois qui ne parle pas français par exemple, on croit qu’elles parlent de cataclysmes qui tuent irrévocablement l’être aimé… (Heureuse, heureuse….)
Moi j’erre dans l’espace où je me trouve en souriant béatement, et en racontant à qui veut l’entendre mon expérience récente du bonheur. Ou alors, je me mets dans un coin privé et je crie:
YIIIIIIIIIHAAAAAA! YOUPIIIIIIIIIII!!!!!!!!!!! OUAIAIAIAIAIS!!!!!!!!!!!!!!!! ENFIN!!!!!!!!!!!! INCROYAAAAAAAAAABLE……………………………
Je prends en secret un enfant dans mes bras et j’embrasse ses lobes d’oreille qui ressemblent à des coquillages roses
Je cours vers la cheminée et je bois un thé fumant, en regardant de mes yeux troubles en émoi, ceux que, oui, j’aime
Je prends une douche chaude et je laisse couler l’eau chaude très fort sur mes épaules en fermant les yeux, en serrant les cils
Je souris aux anges même s’ils n’existent pas, je souris à la croyance des autres
Aujourd’hui la mienne s’affermit, le bonheur c’est nous, ça peut être les autres, je ne sais pas bien en fait
(pour moi c’est avant tout le vent, les yeux dans le ciel, la mer)
en tous les cas c’est terrien, et on peut le vivre maintenant
« quand tout se débat autour de soi,
un sourire’, une caresse, un mot pourrait il refaire paraître la vie ? »
je vais aller sur la plage
écouter le bruit de l’eau
sur le sable,
me fondre
dans les bourrasques
et laisser mon esprit
s’élever dans les nuées
et disparaitre
peut être
qu’on trouvera mon corps
transis de froid
et inanimmé
face à l’Océan,
peut-être
qu’on ne le trouvera pas
et que personne
n’aura l’occasion
de contempler
mon dernier sourire
et de dire
son esprit est parti avec le vent
ne pleurez pas ma mort
car je vis en tout
ne pleurez pas ma disparition
car je suis avec vous
mon âme chante pour toujours,
l’entends tu
lorsque se forme l’écume
et que roulent les vagues ?
J’ai voulu faire l’amour avec mon xylophone,
il m’a répondu gentiment de sa voix carillonante :
j’accepterai tes caresses sans te les rendre
mais j’ai de la tendresse à revendre…
Help yourself Gü!
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Je te lêche des pieds à la tête, tu es ma sucrerie favorite, laisse moi te prendre encore, s’il te plais, petit bout de reglisse …
Our vision :
e-terroir.com, société spécialisée dans la fourniture de services à haute valeur ajoutée aux collectivités agricoles, met à votre service sa maîtrise de l’ensemble des compétences en Nouvelles Technologies afin de maximaliser le taux de retour de vos agriculteurs sur votre dispositif Internet.
Quelques une de nos réalisations :
et moi aussi j’embrasse ta famille …
Que de chemins différents…
Avec des éléments similaires…..
En tout cas des recherches proches…
Aimer et être aimé, point.
Recevoir cela et rester sans voix…
Just do what you gotta do
And don’t misunderstand me
You know you don’t ever have to worry about me
I’d do it again
todas la mañanas de mi amor se van contigo me olvidaras me olvidaras
bip bip
euh… yaourt pour remplacer les paroles de la première chanson du deuxième disque de Q and not U, groupe de euh… Los Angeles? un truc comme ça en plusieurs mots aux USA
rêve: elle parle à sa mère, elles pleurent
réveil: il fait noir dans la chambre, l’ambiance est moite, elle a encore les rêves devant les yeux
rêve: elle entend vomir à côté d’elle
réveil: il fait noir dans la chambre, l’ambiance est moite, elle a encore les rêves devant les yeux (elle a envie de vomir)
rêve: le gâteau au chocolat, qui semble se glisser juste derrière sa glotte
réveil: elle a très mal au ventre
bip bip (vous ne l’avez pas reconnue mais c’est la chanson de Bowie, in Scary monsters et celle là elle tourne bien dans la nuit, dans la tête)

Elle était frappée du complexe Pamela et ne cherchait pas l’esquive.
A quoi aurait ressemblé sa vie avec de plus gros seins ?
Sans doute elle aurait méprisé l’enjeu, elle aurait tout osé, sans crainte,
et elle aurait eu une voiture rouge.
y’a des jours comme ca,
on a envie d’chanter la chanson de Baloo,
« Il en faut peu pour être heureux »
et de sourire bétement,
oui,
y’a des jours…
réveillon 2003 : chat + whisky-coke + dvd
(utiliser le medium comme support pour un journal intim’impartial)
après de longues discussions,
il a été décidé qu’on ne ferait rien et que stratègiquement, c’était une position défendable.
Patrick Bateman m’a dit qu’il avait croisé Igor à un conseil d’administration il y a moins d’une semaine.
encore n’importe quoi
à une vitesse infinie
j’ai révé que j’étais heureux,
ca m’a reveillé
en sursaut
plein de frissons
j’aimerais qu’on me dise
au moins une fois
pourquoi tout tourne aussi vite
et pourquoi l’univers
c’est n’importe quoi.
Mes inséparables sont si déprimés
Je sens le pot-pourri
De leur solitude
Je veux qu’ils me parlent car je serai à leurs côtés
Ils le savent, ils le savent
Mon ex copine m’a appelé
Seule et désepérée
Du téléphone de la prison
Ils veulent… lui donner 7 ans
Pour avoir été triste
Mes amis sont tellement en détresse
Et debout
Au bord du précipice
Pas de rose sans épines… je ne sais comment exprimer
Ce vide insondable…
petit chaperon rouge, go home:
acte 1 : wouééééééé vive la libertééééééééé !
acte 2 : oulala, oulala, ça chatouiiiiiiiiille !
acte 3 : ben alors, ben quoi ?
réponse : c’est pour mieux te … , mon enfant .
Double coup de feu dans la rue morgue: on a tué le professeur et son épouse cette nuit alors qu’ils tentaient de s’enfuir de leur Palace, emportant avec eux toute leur fortune, c’est a dire un kilo de rutabaga du mexique en poudre. Lors de l’annonce de la nouvelle au casino d’Atlantic city, toute la communauté (dont ils étaient membres fondateurs et honoris causa) était en émoi, stupéfaite d’apprendre que les époux Rhys possédaient une telle fortune déshydratée en rutabaga. Après tout, n’avaient ils pas ouvert officiellement une souscription publique à la Banque du Sang de Puertorico, un mois seulement avant leur assassinat?… nos envoyés spéciaux menent l’enquête …
Immense roue,
engrenage titanesque
lancé à toute vitesse
dans la foret de cristal
le vacarme est immense
et ma vie
un chantier.
Réduis l’étude sans inquiétude,
seul ou accompagné de flatteurs.
Les uns se débarrassent de quelques
« quelle bonté est accompagnée de mal ? »
Les autres se débarrassent de
« quels hommes et quels endroits craindre ? »
On ne peut pas ne pas craindre
les endroits incultes, où il faut presque mendier, en effet !
De nombreux hommes sont brillants et florissants,
comme s’ils jouissaient de la plus grande écurie,
comme si l’amour montait sur scène.
Moi seul suis à l’ancre, comme en attente d’un signe,
comme le fils nouveau-né, pas encore enfant,
qui accumule et entasse, comme s’il n’avait pas d’endroit où retourner.
Tous les hommes ont des surplus,
moi seul suis comme un perdant.
Je suis un idiot, dont le cœur aussi est confus et chaotique !
L’homme commun brille et illumine,
moi seul suis un crépuscule sombre.
L’homme commun examine et observe,
moi seul m’ennuie et déprime,
calme comme la mer,
un vent fort qui ne s’arrête pas.
Tous les hommes ont un usage,
moi seul suis bête comme un village isolé.
Moi seul diffère entre les hommes,
mais ma mère est un précieux repas.
Laozi

le récitant : It’s over. One more year of alibi-art. La lutte continue. Enjoy !
Superlativité superficielle.. amour aimant.. un aimant, attiré, horreur, pas le choix ?
Arracher, quitte à se faire vomir, je me mutile, j’arrache, je déchire, le sang coule, la chair entre dans la poele..
Bacon simplifié… Anglicisme… douleur…
suivez-moi du doigt:
Le tour du visage c’est facile, mais sentez comme c’est doux sur les tempes et sur les lèvres. Descendez un peu sous le meton, peau vierge et blanche, caressez-la, je m’en mords les lèvres, ajoutez d’autre doigts pour que je sente l’emprise de la main sur le cou, vous pourriez m’étrangler, vous pressez un peu d’ailleurs, mais ça m’arrache des soupirs… Le doigt continue seul, il tourbillonne autour des clavicules, il aime bien cet endroit, et puis c’est le dernier stade avent d’aller valser sur les collines. D’ailleurs il y va, il commence par passer entre, et ça, les collines, ça les affole déjà. Le doigt passe dessus l’air de rien et tout s’agite, elles commencent à se soulever différemment. Des petits tours là-haut autour des tétons, tout ça ce n’est que du jeu; le doigt regarde déjà vers le nombril, mais c’est mieux de déployer la main et tout le ventre… c’est doux et moelleux, c’est toujours pur aussi, le doigt descend toujours. Ah…! L’endroit du corps où la peau est la plus douce, à l’intérieur des cuisses tout près du sexe. Et là le doigt s’attarde un peu, me donne envie, et après il ira amuser mon bouton.
Merci bien!
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Subject: [nettime-fr] Il neigeait sur Paris cette nuit
NOUS AVONS TRAVAILLE PLUS TARD QUE L’HEURE DU DERNIER METRO, IL FAIT FROID,
ALORS J’AI ACCOMPAGNE LA PERSONNE SOLIDAIRE JUSQU’A CLICHY. LA NUIT A PARIS
LA ROUTE EST LISSE ET LES FEUX VERTS S’ENCHAINENT COMME PAR ENCHANTEMENT.
LES GUIRLANDES LUMINEUSES SONT TRISTES QUAND LA VILLE EST FROIDE ET LES
PASSANTS SI RARES QUE S’IL EN PARAÎT UN ON LE PLAINT. AU RETOUR J’AI VU UN
HOMME ALLONGE SUR UN TROTTOIR, FACE CONTRE LE BITUME, JE ME SUIS DEMANDE
S’IL NE RECOUVRAIT PAS DE TOUT SON CORPS UNE BOUCHE DE CHALEUR, IL AVAIT LES
DEUX MAINS POSÉES SUR SA TETE AU LIEU D’UN BONNET, IL NE BOUGEAIT PLUS.
C’ETAIT DERRIERE L’HOTEL DE VILLE, RUES VIDES, PAS DE SENTINELLE. J’AI FAIT
DEMI TOUR, PENSANT AU COMMISSARIAT DE LA MAIRIE DU IVè ARRONDISSEMENT, JUSTE
APRES L’ORME DES COMPAGNONS PASSANTS DU DEVOIR. L’EGLISE DES TAULARDS,
L’ULTIME OUVERTE JOUR ET NUIT AVANT QU’ELLE NE DISPARAÎSSE SOUS LES
PROTECTIONS DU CHANTIER, QUI LA RENDRA PLUS NEUVE QU’ELLE NE FUT JAMAIS A
ÊTRE CONSTRUITE. LES FLICS SONT BIEN UN PEU PLUS LOIN QUE LA PLACE EN
REMONTANT VERS LA SEULE EGLISE BAROQUE DE LA CAPITALE, ENCORE UNE ET QUI
PORTE LE NOM DE PAUL L’INTRANSIGEANT, LE RADICAL, LE TYPE DE LA KENOSE,
CELUI DU CHRIST QUI ETAIT DEJA MORT SOUS LA LAMPE URBAINE PERCHÉE AU BOUT
DE SA TIGE INCLINANT VERS L’ENTREE DU COMMISSARIAT… TROIS FLICS JOUAIENT
LES GOSSSES ENTRE LES VOITURES ARRÊTEES DEVANT. QUAND JE SUIS DESCENDUE POUR
LEUR PARLER ET LAISSANT TOURNER LE MOTEUR DE LA VOITURE J’AI VU DES FLOCONS
DE NEIGE. LA TÊTE LEVÉE VERS LA LUMIERE AINSI REGARDE-T-ON DANS LA NUIT LES
FLOCONS RARES EPOUSER LE VENT QUI PINCE ET AUTANT SE DIRE QU’IL NE FALLAIT
PAS RECULER DE CITER CELUI QUI ALLAIT MOURRIR DE FROID SI LE SAMU SOCIAL OU
LES BLEUS TANT HONNIS N’INTERVENAIENT PAS AVANT L’AUBE, BIENTÔT NOEL FETE
TRISTE D’OU L’ON DISPARAIT PARFOIS. DEMAIN MERCREDI, PUISQUE DEJA NOUS
SOMMES MARDI DANS L’OMBRE, ON OUVRE NON LOIN DE LA LE COLLOQUE QUI TITRE EN
CHOEUR D’IRONIE D’AUTRES PRECARITES QUE LA VIE, FLUX SOUFFLE ET SI PALE
QUAND IL VIENT DE S’ETEINDRE LAISSANT SON VOILE ENCORE VISIBLE, PAR EXEMPLE
LA PENSEE CROYANT FRAYER EN ETERNITE DE VERITE. A DIX HEURES ET SANS AVOIR
DORMI NOUS AURONS SAUTE DU LIT CHAUD CELUI QUE NOUS TENONS Où DORMIR LES
YEUX CLOS ET LE VISAGE A DECOUVERT SOUS LE CIEL FRIMAS. MAISON EUROPEENNE
DE LA PHOTOGRAPHIE, RUE DE FOURCY, PARIS, METRO SAINT PAUL, PRES DE L’ILE
SAINT LOUIS.
Un calin !!Deux petits seins feraient plutôt mon affaire.Un petit cul
ou
juste un sourire sincère
et
me blottir tout contre toi.
Il m’a reprise puis rejettée…
Mon destin me croise à tous les coins de rues…
Il me harcèle…
Comment ça qui ça?
La musique m’accompagne, elle m’aime comme l’amoureux que je n’ai pas…
« Non mais attend Sophie. T’as pas des magazines porno pour Sophie? »
Le mec de droite
Non mais vous voulez pas qu’on se roule des pelles?
Nicolaï T.
Bruit de langues – Bruits de clic clac clavier
Devinez qui fait quoi?
– regardez bien les cellules,
elles sont fluorescentes !
– ouais, en attendant il est 19h30
et on est à 8 dans le noir
et dans un placard,
vous trouvez ca normal ?
L’autre jour je me suis éveillé après un rêve de toi.
Qu’ils sont doux ces matins où tu m’accompagnes. Trop rares ils se font. Tu vieillis, moi aussi. Déjà nos corps s’épuisent, nos chairs s’affaissent. J’aimais tant ton cul rebondi et tes petits seins. Je ne les ai caressés qu’en rêve et déjà ils disparaissent.
Reste près de moi.
mes yeux sont tombés dans une coupe
je les ai ramassés, trop tard!
le moment d’égarement a eu lieu.
est-ce que ça peut coûter une vie, le moment d’égarement?
(moment d’égarement:
symptôme: perte de la portée des mots
mouvement d’égarement: courir comme une folle, hystérique dans l’espace comme un ballon volé trop haut parce que trop heureux, pincé par une minuscule épine)
…
un jeudi
ça pèse
pas lourd
un jeudi
juste un jour
dans ta vie
pas plus dur
pas plus long
qu’un aut’ jour
après ce n’est
qu’une question
de perception
de deformation
de l’espace et
du temps
en fonction
des evenements
si ça crasse
ça s’allonge
si ça passe
c’est trop court
un jeudi
et
tu n’es pas là
…
Il dit qu’il ne connait pas la liberté,
qu’il aimerait bien la rencontrer
et la serrer fort,
là,
contre lui.
« Se prélasser sans se presser est la pire des malédictions pour le jeune chien fou«
Karl Marx
« A présent, la fanfare fait rage, de la plus déraisonnable manière. Je n’ai jamais rien entendu de semblable : ce n’est ni une marche, ni une danse, mais plutôt des ritournelles passées de mode et vraiment abjectes, venant du siècle passé«
Friedrich Nietzsche

Si les baleines franches
Quand elles remontent à la surface
N’avaient à supporter
Des hordes de goélands
Picorant, lacérant, piétinant
La moindre parcelle qui émerge
de leur corps meurtris
Les placides cétacés
N’ayant d’autre alternative
Que de retourner vers les grands fonds,
Hé bien, elles s’envoleraient.
Hé !
Vous ne me connaissez pas,
mais
vous aimeriez danser avec moi,
vous aimeriez coucher avec moi,
ça serait bon
et ça changerait votre vie
à jamais
…
et pourquoi pas ?
Toc toc toc
– Qui est ce ?
– Nadine, la fille de l’ancienne locataire, puis je reprendre ma chambre ?
– Ma fille, entre voyons, cela faisait si longtemps que je ne t’avais pas vue !
Devant la jeune femme ébahie la porte s’ouvrit, dévoilant un homme dans la force de l’âge à l’embonpoint proéminant, outrageusement fardé et portant une robe à fleurs de sa vieille mère depuis si longtemps décedée. Il lui sourit de toutes ses dents nicotinées et la prit avec force dans ses bras, déplacant avec lui des senteurs fortes, musquées.
– Tu devrais avoir honte de m’avoir ainsi oubliée ! Mais tu es belle, et tu es là… montre moi comment t’as maigri ! Rahlala c’est pas possible, voilà ce que c’est que d’aller à la ville ! Et ton mari, toujours aussi bête ! Oh, excuse moi, c’est vrai, j’ai promis de pas en parler comme ça ! Allez, viens dans le salon !
– Mais mons…
– Monsieur Druand ? Parti, envolé, parait que c’était un voleur…
– Mais qui êtes…
– Plus tard les questions, prend un biscuit, je sais que tu les a toujours aimés, ceux dans la boite en fer, avec les chérubins dessinés dessus.
– Euh oui, c’est vrai, mais comment savez vous cela ?
– Ma fille ! Comment j’aurais pu oublier ce que tu aimes, toi la chair de ma chair, toi que j’ai élevée dans les larmes et la joie !
Perplexe, Nadine attendit la suite des événements, préferant ne pas vexer cet être potentiellement dangereux
A suivre
Le Commando Pernod (extrait)
Weah des policiers bourrés tirent sur des immigrés
Des Bidasse biturés brûlent un handicapé
Des vieilles mémés cuitées agressent des vieux pépés
Des vigiles ivres morts frappent un clodo qui dort
Un beauf plein comme une huître viole sa fille à minuit
Un jeune complètement schlass se déchaine au nunchak
Une bergère pompette qui joue de la trompette
Et un trav’lo poivrot s’branle sur un escargot!
B.N.
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| je t’aime plus que tout au monde plus que ma vie plus que ma carte bleue plus que mon ensemble haute fidélité plus que mon bras gauche plus encore… |
… une poule sur un mur qui picore du pain dur picoti picota … |
Je croyais tenir une binette mais non, rien, que des boulettes infinies, ou presque,
des gencives de porc de marrons glacés grêles comme des billes de barque à l’eye-liner de l’escargot sauvage,
je croyais avoir sifflé des pots de confiture mais non rien, juste des caleçons longs qui fusillent mon polype,
non, deux miradors blasés, qui ne daignent même pas me poursuivre, je croyais goûter
des bikinis mais c’était le castor épileptique de la moquette qui dansait sur les gaines de contention et dessinait des
étoiles éteintes, je croyais que tu m’aimais.
Toujours à Vera Cruz. Un bruit assourdissant, des miettes de porte, un mastodonte la bave aux lèvres.
Les deux femmes en choeur :
– DRUANT !!!
– Ah ah ah oui, c’est moi, et je viens te tuer – tuer, Nadine mon amour, puisque tu es ressucitée !
– Objection, je ne suis pas morte, enfin je dis ça en passant, hein…
– Hum, euh, ma fille… en fait… comment dire… mon retour, j’ai du le monnayer…
– Quoi ? Tu as vendu mon acte de décès avant même le passage chez le légiste ?
Et en plus mon bourreau est un voleur de fausse argenterie !
– N’importe quoi… même pas vrai, c’était pas de l’imitation d’abord.
– Si si, nous avions vendu la vraie pour payer l’onchocercose du chihuahua, tu te rappelles maman ?
– *tousse* Oui ma fille, oui…
– Ah mais ça change tout alors… Madame la Reine Mère, nous avons à parler
Derrière la porte le mari écoutait
– Ainsi donc elles ne possédaient aucun bien vaisselier, quelle arnaque…
Un autre courant d’air est remonté le long de ma jambe droite et s’est arrêté au creux de mon genou, un petit tourbillon chaud et énergique. Il s’est mis à faire le tour de mon genou et à envelopper mon mollet. Dans ce temps délicieux, un autre courant s’est faufilé entre mes deux seins et s’y est niché. Ces courants chauds me donnaient des suées, et le plaisir montait en moi de façon tout à fait déraisonnable. Je sentais maintenant celui qui se profilait derrière mon oreille, et qui s’allongeait comme une langue pour atteindre mes lèvres. Oh brumes du soir! Sans vous la foule m’aurait démasquée! Je l’avoue, je laissais ma main s’égarer vers des contrées peu recommandables. Le quatrième souffle s’engouffra de façon tout à fait inattendue et fantastiquement voluptueuse entre mes cuisses. J’en sursautai, et, le dirai-je, en gémissait. Un plaisir enragé, qui me fit glapir comme une chienne!
J’ai senti son odeur dans un courant d’air. Han, je me retourne le cheveu brillant l’oeil vif, personne en cuissardes de cuir derrière moi, pas d’homme sale au regard brute. Je sors dans mon parc, je veux en avoir le coeur net; pas de chemin de cadavre pour me mener à une couche de feuilles, pas de têtes de barbares pendues aux arbres, pas de chevaux qui s’éloignent invisibles au galop.
J’ai arrêté de le chercher et mes dames de compagnie me rejoignent dans mon parc on ne peut plus normal avec des paniers remplis de fruits. Nous allons faire des tartes, des confitures, et des guirlandes pour la fête de mon père ce soir.
(abstrait, absurde, allégorique, chimérique, fabriqué, fabuleux, fantaisiste, fantasmagorique,
fantastique, fantomatique, faux, feint, fictif, idéal, illusoire, imaginaire, impossible, inexistant,
inventé, irréel, légendaire, mensonger, mythique, onirique, prétendu, rêvé, romancé, romanesque,
supposé, théorique, utopique, visionnaire)
aventures préliminaires:
un nouveau pantalon – une énorme tache de vin rouge – sel,sel,sel – eau – savon
une jupe rouge – tache de vin rouge – sel – eau – savon – resel
ce matin au pressing:
ne JAMAIS mettre de sel sur une tache de vin,
seulement de l’eau, et le plus vite possible du vin blanc
explication:
le sel sur le vin rouge, c’est seulement pour les nappes blanches.
Le sel est un fixateur de couleurs, utilisé par les mêmes pressings d’ailleurs pour leurs teintures.
Un ami m’a dit comme ça :
Je pars, je veux explorer les strates les plus profondes, persévérer au sein des couches les plus obscures et de cette souillure transcender l’objet.
Je veux retrousser mes manches, ne pas ménager ma sueur et ma peine, dynamiter les profondeurs et de cette explosion tirer une joie violente.
Et à mon retour, enfin je pourrai t’aimer, mes mains sauront caresser tes contours, je te livrerai mes entrailles.
Ne m’attends pas
Comptine courte mais inintéressante
– Qui a tué le chat ?
C’est pas moi, c’est pas moi
– Mais alors qui a tué le chat ?
C’est pas moi, c’est pas moi
– Alors si ce n’est pas toi, mangeons le chat !
changer
enlever les lambeaux de mon existence passée
raper contre les murs de béton
la chair tendre et fraiche de mes illusions
passée
laisser couler les fluides inutiles
le long des caniveaux gluants
de certitudes
se vider
des souvenirs et de la mémoire qui pèse
hachée menue impitoyablement
broyée.
t’aimer librement enfin
Mon coeur saigne. Chaque jour. A chaque pulsation. Le sang est envoyé dans les artères et il fait le tour de mon corps. Le sang empoisonné fait le tour de mon corps.
Imagine-toi mon corps nourri par la pourriture. Ma main est faible. Mon regard perverti par le mauvais sang qui y est injecté.
Ce sang-là ne se transforme pas en vin. Tu ne le boiras pas. Tu ne mangeras pas mon corps.
Chchchut… Ecoute… mon pouls, c’est ma mort qui avance.













