Dans son regard absent Et son iris absinthe Tandis que Marilou s’amuse à faire des vol Utes de sèches au menthol Entre deux bulles de comic-strip Tout en jouant avec le zip De ses Levi’s Je lis le vice Et je pense à Caroll Lewis.
Dans son regard absent Et son iris absinthe Tandis que Marilou s’évertue à faire des vol Utes de sèches au menthol Entre deux bulles de comic-strip Tout en jouant avec son zip A entrebailler ses Levi’s Dans son regard absent et son iris Absinthe dis-je je lis le vice De baby doll Et je pense à Lewis Caroll.
Dans son regard absent Et son iris absinthe Quand crachent les enceintes De la sono lançant Accord de quartes et de quintes Tandis que Marilou s’esquinte La santé s’éreinte A s’envoyer en l’air…
Lorsqu’en un songe absurde Marilou se résorbe Que son coma l’absorbe En pratiques obscures Sa pupille est absente Mais son iris absinthe Sous ses gestes se teinte D’extases sous-jacentes A son regard le vice Donne un côté salace Un peu du bleu lavasse De sa paire de Levi’s Et tandis qu’elle exhale Un soupir au menthol Ma débile mentale Perdue en son exil Physique et cérébral Joue avec le métal De son zip et l’atoll De corail apparaît Elle s’y coca-colle Un doigt qui en arrêt Au bord de la corolle Est pris près du calice Du vertige d’Alice De Lewis Caroll.
Lorsqu’en songes obscurs Marilou se résorbe Que son coma l’absorbe En des rêves absurdes Sa pupille s’absente Et son iris absinthe Subrepticement se teinte De plaisirs en attente Perdue dans son exil Physique et cérébral Un à un elle exhale Des soupirs fébriles Parfumés au menthol Ma débile mentale Fais tinter le métal De son zip et Narcisse Elle pousse le vice Dans la nuit bleue lavasse De sa paire de Levi’s Arrivée au pubis De son sexe corail Ecartant la corolle Prise au bord du calice De vertigo Alice S’enfonce jusqu’à l’os Au pays des malices De Lewis Caroll.
Pupille absente iris Absinthe baby doll Ecoute ses idoles Jimi Hendrix Elvis Presley T-Rex Alice Cooper Lou Reed les Roll Ing Stones elle en est folle Là-dessus cette Narcisse Se plonge avec délice Dans la nuit bleu pétrole De sa paire de Levi’s Elle arrive au pubis Et très cool au menthol Elle se self contrôle Son petit orifice Enfin poussant le vice Jusqu’au bord du calice D’un doigt sex-symbole S’écartant la corolle Sur fond de rock-and-roll S’égare mon Alice Au pays des malices De Lewis Caroll.
Paris est sans doute le point le plus éloigné du paradis mais c’est le seul endroit où il fait bon desespérer. (Cioran) Il y a du soleil sur Paris, le brouillard ne peux plus lutter, il se cache à l’est. Cette fois, tu n’aurais peut-être pas du partir, peut-être est-ce ça « L’Imprudence« . A l’est rien de nouveau, ici, une lame de fond fait le ménage, discrètement. Plus un nuage, le temps idéal pour aller voir les galaxies sur le mont Valérien. Les étoiles t’attendent. Dépêche-toi, on a tout le temps…
– ne plonge pas, y a pas assez d’eau! – m’en fous j’y vais quand même. – MEFIE-TOI! – pourquoi faire? – parce qu’ on ne sait jamais… – toi tu ne sais jamais… moi non plus d’ailleurs; mais c’est tant mieux; si tu savais, t’aurais plus d’envie. – je n’aie plus d’envie. – arrête de vouloir savoir – quoi encore?
Melody Nelson à les cheveux rouges et c’est leur couleur naturelle. Le vin espagnol m’a rendu extrêmement lucide et étonnament loquace…(what happens??) –> Red was the color of this blue monday. Muchas gracias Rioja! Thanks a lot Melody… Tu t’appelles comment? … (à suivre…)
Evitez d’éviter. Faites semblant de faire semblant. Arrêtez d’arrêter. Fuyez la fuite. Soyez prudents avec la prudence. Détestez détester. Abstenez-vous de vous abstenir Aimez aimer. Lachez-vous quand on vous lache. Lachez-moi quand je me lache…
Le Cargo culte ne s’est pas écrasé dans la jungle de Nouvelle Guinée. J’ai retrouvé Melody lundi soir à dans une île enchantée. – Tu t’appelles comment? – Melody. – Melody comment? -…
j’ai plongé dans ton bassin. je m’y suis noyé. me suis raccroché à ton os. massage cardiaque. même pas mort. encore loupé… chercher le creux. suivre la ligne. jusqu’à genoux.
Il pleut … t’as raté le soleil. Il va falloir en fabriquer. Ou puiser dans les réserves. Je me mets au boulot tout de suite. De toutes façons les trains ne sont jamais à l’heure. Pas à celle qu’on espère.
Bout au revoir ceci être notre dernier au revoir je détester pour sentir amour entre nous matrice mais être excédent juste entendre ceci et alors je aller vous donner davantage pour vivre pour plus que vous jamais connaître ceci être notre bout embrasser devoir I rêve et toujours voir votre visage pourquoi pouvoir non surmonter ce mur bien, peut-être être juste parce que je non connaître vous tout baiser, svp embrasser mais embrasser hors désir, bébé, et non consolation vous connaître faire ainsi fâché ’cause je connaître que dans temps je seulement faire vous cri, ceci être notre dernier au revoir vous dire ‘non, ceci pouvoir non arriver, ‘et vous précipiter téléphone pour appeler être là un voix unkind dans dos votre esprit dire peut-être vous non connaître lui tout vous non connaître lui tout, OH, vous non connaître bien, cloche dehors dans église tour carillon brûlant indice dans ce coeur le penser ainsi dur sur son doux oeil et mémoire offrir signe que être excédent… être fini.
La faute de goût du jour d’avant : l’Espace Ricard. Un endroit Tourgueniste s’il en est pour peu qu’on accorde quelque importance à l’Architecture Allemande et qui pourtant se fourvoie dans des impasses aux allures de baisse de forme. On se serait contenté de ce diaporama sans images s’il y avait eu moins de mots inutiles. Seulement voilà : Huit heures moins le quart, c’est l’heure du Ricard…. du moins c’est ce que dit la maxime. En fait non! et idem pour huit heures et quart et neuf heures moins le quart. Neuf heures moins le quart devient donc l’heure du pétard. Seulement voilà : En essayant d’aller aux toilettes pour pisser le pastis qu’on à toujours pas bu, histoire de donner un coup de pouce au destin, on est directement choqué par les effluves du parfum d’ambiance : de l’anis? non, de la mangue! Des astres! Buvons pour oublier…
Je parle d’après, d’après les langueurs d’été, d’après les larges corolles offertes, je parle d’après vous. Je parle des replis, d’une brisure tapie sur laquelle suinte ma plaie. Ce sont les épées d’Emily qui ont entaillé ma chair. Gouttes de sang sur neige. J’ai goutté cette beauté là. Stupeur. Je vous ai menti cet été là. Je ne savais pas. On respirait les mêmes parfums. Alors. Comment savoir ? Il y eu l’automne d’Anton, un glissement progressif, sous la cape des chaleurs nocturnes. Je me suis enfouie. J’ai vu venir l’enlisement sans frayeur aucune. J’ai vu venir l’étouffement sans me débattre. Voluptueuse dérive. La neige s’est mise à fondre dans les mirages des brûlantes réminiscences. J’ai vu d’étranges fantômes qui me frôlaient – j’aurais pu croire qu’ils me bousculaient – sans ciller, sans un battement de cœur : vous étiez mort au cœur de l’été, là-bas, dans la fournaise. La braise faisait rougir mes yeux qui dégoulinaient dans le miroir. Vous étiez loin déjà. Sur le bûcher – sur l’autel auriez-vous dit dans votre étrange persistance à vous croire encore vivant – je n’irai pas chercher les cendres. Maintenant, c’est l’hiver qui piétine l’agonie. Coque, carapace cruelle qui ne s’émeut pas de vos contorsions. Je ris. Indécente sous le masque. Je joue avec l’épée que vous avez lâchée. Imprudent. Innocent peut-être. Maintenant, il faut m’écouter, encore une fois et à jamais : du miroir brisé s’échappe l’alouette.
On peut pas refuser éternellement les invitations (c’est ce qu’elle me disent toutes). On peut donc logiquement s’attendre à une pluie de chiures de mouettes dans le quartier… alors, puisque t’insistes :
je savais que je vous aimais bien le soir je savais que je vous aimais bien le midi maintenant, je sais que je vous aime aussi le matin peut-être même plus… vous n’êtes pas du matin? moi non plus… ça doit être ça.