Et pourtant, il tourne…
Le Tourguenisme tourne, avance et s’élève. Plus qu’un programme politique, plus qu’un plan de carrière, plus qu’un choix de vie, le Tourguenisme est en vous, le Tourguenisme est en nous, est-ce que tu le sens, tu le sens là ? Tu le sens bien ? Le Tourguenisme est partout et en toute chose, entre le tronc de l’arbre et son écorce, entre le proton et l’électron, entre la Terre et sa Lune, entre la poire et le dessert.. entre toi et moi aussi, entre-nous soit dit ; il est au fond du couloir à droite après la cuisine, jamais entre les repas. Il est même entre le sol et ton vaisseau. Il souffle des profondeurs infernales jusqu’en extrême-amont, il souffle jusqu’au jour d’après, il souffle les bonnes réponses mais t’entends pas les chuchotements à cause de ton putain d’Ipod. L’hélicoïde tourgueniste étale ses branches nébuleuses sur des millions d’années lumières, balaie les galaxies, allume les soleils et emporte les qasars dans une immense transe cosmique mêlant énergie sombre et rayonnement stellaire éternel. Les Tourguenistes sont des derviches tourneurs sinistrogyres qui ont trop bu et chopent le hoquet. Le bonjour chez vous, la paix sur toi. Nan mais sans déconner.
Message personnel
Comme s’il suffisait d’une journée d’information pour se faire pardonner des millénaires d’indifférence et de domination, on ouvre les yeux une fois par an et l’on s’étonne encore que tu marches voilée -et pas qu’à l’autre bout du monde, et l’on s’étonne aussi que tu sois torturée, violée, battue, pour un regard, un sourire, un désir soupçonné, pour une idée, pour avoir voulu savoir, pour avoir voulu être libre … Mais on ne s’étonne plus que tu travailles, que tu élèves les enfants, que tu fasses le ménage, la lessive, les courses, à manger …
Je ne te souhaite pas vraiment de devenir notre égale, tu vaux mieux que ça.
La journée de la Femme est finie et je voulais te dire je t’aime.
Tous les jours.
Même si des fois tu me fatigues.
le récitant : agony is good.
ceci est un attentat…
On peut pas refuser éternellement les invitations (c’est ce qu’elle me disent toutes).
On peut donc logiquement s’attendre à une pluie de chiures de mouettes dans le quartier…
alors, puisque t’insistes :
et comme on dit chez mycroft:
Thanx for the add…
Nicolaï Tourgueniev : putain – mais putain quoi – j’ai rêvé de toi cette nuit – c’était rigolo – je fêtais mon anniversaire dans un étrange appartement qui n’était pas vraiment le mien, dans une ville qui n’était ni Paris, ni Lille – et à un moment donné, je m’éclipsais pour aller chercher un autre appartement, parce qu’il fallait que je déménage – et l’agence immobilière était en fait l’endroit où vivait Hélène, Fred, la mère d’Hélène et Jehanne, la petite fille, qui au départ était un chat qui vivait sous l’eau – dans une sorte de piscine – et en fait c’est une petite fille de 2 ans et quelques qui parle et qui court partout comme si elle avait 8 ans – et puis à un moment donné tu arrives pour me chercher – parce que je suis parti depuis très longtemps de mon anniversaire – et tu es habillé avec une sorte de chapeau pointu et un string en bonbons, et tu as un peu honte d’arriver comme ça chez la mère d’Hélène – et je me rends compte que moi aussi je suis à moitié à poil – et du coup on repart dans la rue pour retourner à la fête, mais au lieu de rentrer à l’appart, on commence à s’égarer dans les rues, de bar en bar – et je me souviens plus de la fin – voilà – tu t’en fous bien hein – salaud…
Nul donc un-dispensable
le récitant : my love is a flower (just beginning to bloom).
la poste, la depression de fevrier, les accents, ce soir on va pendre le DJ, one more time, Je le regretterai sans doute, de cocktails subtils en filles dociles, le micro et sa mixette, panic, etc…
Sometimes I feel so happy
Sometimes i want to be
et ainsi de suite