le cube vole le soleil et les âmes des pélerins qui chantent ses louanges,
plus féroce que le lion et plus doux qu’une femme, il sait cajoler, séduire et punir il règne, fort et serein partout où peut s’étendre son regard bleu et implacable
– des boyaux dont on fait les cordages des raquettes de tennis – des gommes dont on fait des boules dont on fait des mystères – 8 queues de rechange dont on fait un fouet (pour les jeux SM) – quelques âmes de rechange dont on fait commerce quand on est peu scrupuleux – Un moteur à réactions, des vieilles moustaches, une langue à donner aux enfants pour qu’ils rapent le fromage..
Cette petite ligne, tu t’en souviens ? Celle que tu as trouvée dans mon journal Celle qui part de la hanche et qui descend… Tu veux la lécher encore ? Elle a un goût d’encre Et ce petit caillou dans mon nombril Tu te souviens de son goût de terre ? N’oublie jamais rien…
« Comment as-tu pu, mon Dieu, Dans ma détresse, dans ma crainte et mon découragement, te détourner entièrement de moi ? Hélas ! ne connais-tu plus ton enfant? Hélas ! n’entends-tu pas la plainte De ceux qui te sont Attachés avec fidélité ? Tu étais mes délices Et tu m’es devenu cruel; Je te cherche en tous lieux, Je t’appelle, je te réclame à grands cris Mais je n’entends que ma propre plainte et ma lamentation ! Il semble que tout cela te soit indifférent. »
Jean-Sebastien Bach – Cantate BWV 21 (Récitatif T – Violon I/II, Viole, Basson et Orgue et Continuo)
Quadrophenia: n. personality split into four separate facets: advanced state of schizophrenia; twice the normal accepted medical condition; inability to control which facet is foremost at any one time. Quadrophenic: adj. extremely volatile state of mind; a condition of today.
La reine des glaces m’avait banni des terres de L’Ouest et c’est le coeur lourd que je franchis pour la dernière fois les portes d’argent dont la cruelle engeance des fées me prive à tout jamais
Vracarme Et il en vint à penser qu’il n’y avait pas de second degré, que le secret n’avait plus de prestige, la confidence, aucune classe, gesticulations vulgaires (des bruits sans significations), pas de promesses, d’extensions, humour limité jouissance minimale, méfiance — voilà comment parfois il voyait le monde, et voià que ce sale monde pouvait à tout moment se contaminer à ses rêves il comprenait très bien les déjections des modernes, leurs cynismes, et leur manque insensé de goût.
L’ivresse roucoule lorsqu’elle parle de toi, elle dit qu’elle ne sait pas dans quel sens te prendre et que ni à l’endroit, ni à l’envers elle ne fournira de carte d’embarquement en classe loisirs à ce bras qui dépasse de toi
à son insu il avait appris à tuer à blesser et torturer,
d’un oeil il surveille tout, d’une main il tient l’épée de l’autre le luth, il parle de la bourse en peignant ses ongles; ne ressent rien que quelques ondes finement décortiquées et dégustées, son rugissement ébranle la terre, ses caresses sont légères douces et fécondes
nez au vent, rayures flamboyantes il sonne l’hallali et prépare le banquet de sa victoire de Nord Iroise et Ouest Ecosse,
C’est l’histoire d’une barge, pas belle, coincée, un peu autiste. Elle veut bien qu’on se foute un peu de sa gueule. Mais arrive un moment où il faut arrêter de déconner. Et alors tout le monde crève dans d’atroces souffrances. Et puis sa maman qu’est pas contente parce qu’elle est l’incarnation du mal veut la poignarder. Mais elle la tue grâce à ses pouvoirs magiques. Et puis elle se suicide pour que plus personne l’embête. Et la copine du beau blond (qui est mort dans d’atroces souffrances) est traumatisée à vie. Moralité : j’aime bien le vert pâle.
« -excusez moi messieurs vous pourriez m’indiquer la sortie ? -HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA -he ben qu’est-ce qui vous fait rire comme ça ? –HAHAHAHA la sortie !!! HAHAHAHA ça fait des années quon la cherche nous la sortie HAHAHAHA allez viens Paulo, trop drôle ce gars HAHAHA la sortie HAHAHAHA«
On entend un beat… pow-pow, putain c’est génial, alors t’as la solution fatale? on a du temps pour le faire… ok, j’accèpte et puis on fait un deal c’est dur d’écrire sur un portable, non? En fait le problème avec abjection infame ça joue presque contre ton camps… tu vois ton texte il est déjà vraiment méchant et là on est trente ans plus tard quoi Regardes le truc, moi j’adore par contre l’idée de la lettre, et en te justifiant à aucun moment! Faut que j’aille à la Samaritaine récupérer des CD’s c’est sur mes mails et je peux pas les lire d’ici pourquoi pas l’inverse de la virtualité guerrière quoi! ou la probabilité expansive, qui se donne… c’est stylistique! Nique la pédagogie! ça fait comme les mômes, le désir, que ça dans la bouche, et pareil, pas besoin d’adjectif puisque tu vas le flinguer. Obsolette… le parti pris capitaliste et pas de majuscule à situationniste Mald Aurore aime les pieds de Rodia, C’est du bon coco, Grumpfff!!! s’épuisant dans des formes d’action synonymes à stériles La virtualité et l’alliénation, on comprend pas c’est la même chose, il fait gravement chaud et la virtualité sera réticulaire!
je viens de voir « la jetée » de Chris Marker (comme PNPLMN ?) et je repense à un vieil album des X-men où pour changer un futur ravagé par la guerre et les camps les héros décimés en 2013 envoient Kitty Pride Raspoutine vers 1980 pour modifier le passé et changer les voies offertes. déjà discutant avec Maurice G. DanteX de « Babylon Babies », les liens avec les X-men nous semblaient évidents et essentiels.
Elle vit encore dans ma tête, dans mon âme et dans mon coeur. Le sexe, ce n’est pas la fête, j’en ai bien peur. Je suis immensément stressé mais je fais bonne figure. Je passe mon temps à bosser (et à boire, c’est moins sûr).
J’ai recommencé à fumer
Toi qui que tu sois, qui que tu seras, es-tu prête à m’aimer ?
On avait depuis peu aperçu Ivan Tourgueniev dans près de 6 villes diffèrentes : Un témoin l’avait vu dans les jardins du sénat, à Paris, une femme enceinte jurait qu’elle avait croisé l’illustre grand-père sur le pont de Longdoz à Liège, un couple d’homosexuels certifiait que l’auteur russe était en extase devant le labyrinthe de la cathédrale d’Amiens le 14 Avril 2003 et que c’est son air mystique qui les avait fasciné, le premier conseiller du consulat de France à St-Petersbourg affirmait avoir identifié au musée de l’Ermitage un homme dont l’apparence semblait conforme à l’avis de recherche international lancé par le Vatican, Un couple de jeunes touristes français, Cécile et Antoine, déclarent avoir reconnu Tourgueniev à la station de Métro Bourse, à Bruxelles.
Il semble que la résurgence soit proche, il faut que nous soyons prets. Les planètes ne nous sont plus favorables et jouent désormais contre nous; mon dieu, donne-nous la force !
« Fading : Epreuve douloureuse selon laquelle l’ëtre aimé semble se retirer de tout contact, sans même que cette indifférence énigmatique soit dirigée contre le sujet amoureux ou prononcée au profit de qui que ce soit d’autre, monde ou rival. » Fragments d’un discours amoureux, Roland Barthes
Les seuls produits de l’arsenal thérapeutique actuel dont, le cas échéant, le patient Témoin de Jéhovah pourrait s’abstenir sont le sang total, les concentrés globulaires, les concentrés plaquettaires, les concentrés leucocytaires ainsi que le plasma. Toutefois, certains Témoins de Jéhovah considèrent, conformément à leur libre choix religieux, que les principes bibliques impliqués n’écartent pas l’utilisation des produits de fractionnement du plasma tels que l’albumine, les immunoglobulines, l’antithrombine et les facteurs de coagulation. De plus, de nombreux Témoins acceptent la transfusion de sang autologue (le sang de la personne elle-même) au cours de procédures telles que l’hémodilution normovolémique et la récupération per- et postopératoire du sang. Ils évitent ainsi de nombreuses maladies transmissibles par le sang, dont certaines sont potentiellement mortelles. Ainsi, à propos des Témoins de Jéhovah, le Commissaire du Gouvernement Patrick Hubert considère qu’il faut se placer sur le seul « terrain des faits et évaluer les risques en tenant compte des individus en présence ».
– allo, mon amour ? – qu’est ce que tu veux ? – heu… je sors tout juste. on se retrouve ? – ha ? – bah oui. on se donne rendez-vous ? – ça dépend, tu proposes quoi ? – qu’importe, on se retrouve et puis on verra ensemble. – non, tu fais chier. je veux que tu me proposes un truc précis. – pourquoi tu me parles comme ça ? – t’as fini de te plaindre ? bon bah salut, rappelle moi quand tu seras moins chiant. – …
les combats avaient été apres lorsque nous livrions bataille contre l’esprit du mal,
une à une, les forteresses noires étaient tombées, submergées par le sang des notres, toujours plus vaillants et plus nombreux
six années ont passé,
j’entends à nouveau résonner les tambours, les notres marchent sur les cités de lumière, la paix est terminée, l’homme régnera enfin, débarrassé du bien et du mal, notre fer tranchera leurs ailes et nos pieds fouleront leurs enseignements les plus sacrés et lorsqu’il ne restera plus rien de ces gorets,
Tout le monde devant le portrait de quelqu un pourrait se reconnaitre. « C est lui, c est moi. » Pas question de s émerveiller, de le prendre pour modèle, la peau incandescente vient déchirer ses sourires, et quand on le voit (image solarisée) on peut se dire : mais il a perdu sa forme, il a déjà cramé sa présence.
Il y a eu donc quelqu un, et je veux le retrouver. Présenter le banal, sans histoires, sans biographie, sans visage. Si tel est le projet, à quoi bon continuer ? Foi dans le personnage de quelqu un. En lui, je vois mes héros favoris dans la vie littéraire. Comme si, en faisant cet effort de le dessiner, je me me mélangeais aux créatures de nulle part.