Si belle qu’elle transforme les fauves en agneaux
Ping Pong citadin, passer entre les villes, leurs mailles, s’y perdre et s’y retrouver, sentir leur amour, leur désir et leur répulsion. Suivre ses sens, ne plus se sentir ?
Crier inutilement dans un énieme train, dormir plutôt que de faire le mauvais geste… bienvenue en gare de X ; une de plus, encore ?
Elles se ressemblent toutes et pourtant qu’elles sont particulières… ce sandwich est-il unique ou une représentation supplémentaire de l’éternel jambon dans du pain ?
Bienvenue à toi, brave Sans Domicile Fixe… Ta Gueule, pas besoin de ta concupiscence, je me débrouille avec la mienne ; elle peut déjà remplir bien des wagons à elle seule.
Ô joie, un banc solitaire, mouillé jusqu’à la couenne (à ne pas bouger, on fait du gras), dormir sans oublier, sinon ça ne serait pas drôle, et fermer la porte.
je sais pas pourquoi
mais à chaque fois
le matin en me levant
je me dis :
IGOr jE Vais Te BroYer la GueUle
Le faire c’est l’entendre aussi c’est certain!
Ainsi, l’entendre n’est pas forcément le faire…
Mais pour se faire entendre,
encore faut-il entendre le faire…
AUTOLOGIE.
(Il faudrait songer à rassembler et
classer un jour ces notes pour ne pas être
pulvérisé. Etat d’esprit du
moment ? Calme, frivole, tout reste à faire.)
Rouge
La lumière qui venait du dehors transperçait les rideaux
rouges, et diffusait cette couleur dans la chambre d’amour, sur
les draps blancs, peau mate ; je me rappelle la nuit dans le noir quand
elle m’avait avoué le désir de peindre un tableau rouge ;
nous avions donc trouvé à neuf heure du matin
l’origine de la couleur, et celle de son désir d’image.
Texto (from Perros Guirec, Bretagne)
Vive les langoustines, les coquilles st Jacques et les tourteaux !
Titre (idiot.)
Lit et ratures : un personnage nous confie qu’il passe de son bureau
à son lit et accomplit ses besognes (coits, phrases) — qu’il manque
toujours, ça va de soi.
Micro.
Il faudrait qu’à chaque instant de la journée nous
puissions vivre l’insolite, et laisser la surprise décider
de nos pas, sans commander, sans souci de régner,
amoureux de faits parfois ridicules et de situations folles
— juste se désorganiser.
Moderato
Il faut considérer ce lignes d’écriture comme
des bruits ; les associer à la fulgurance d’un doigté
de pianiste que je ne suis plus, — je me tue à vous dire que je ne suis
pas un sémioticien, et ces murmures qui s’inscrivent par accidents,
sont proches des mains de l’enfant, qui veut faire du
vacarme pour se signaler.
Chanson.
» Je me tue à te dire, qu’on ne va pas mourir. »
rewind…. facts ‘n figures from the past
Wired May 1996 – Muab Ntsia
Hype List : DVD : hype level=about to die from overexposure / expected lifetime=5 months
Wired Top 10 – Most popular winsock application : #1 Netscape Navigator 5089 downloads / … / #8 MS Internet Explorer 1567 downloads / #9 mIRC 1449 downloads
Jargon watch : GCI Joe : A hardcore CGI-programmer with all the social skills and charisma of a plastic action figure
TWIT$ : « Portofolio Value $1,755,831.25 (+75.58% overall since dec. 1994) » […] I’m trading TimeWarner for 1700 shares of Intel and using 3Com as a source of funds for 6000 shares of Adobe Systems […]
kiss my ass and call me judy ?
J’ai dit hier soir à T. que la littérature a une autorité
si forte sur moi, qu’à chaque instant de vie heureuse, il y a
une voix qui s’attriste, comme si ce bonheur m’écartait du travail.
J’ai l’ame un peu vague,
je ne me lasse pas de tes yeux bleus et de tes yeux noirs,
j’aime ton sourire coquin et réservé à la fois
ta façon de me dévisager sans trop y croire
de ne pas vouloir m’imposer ta présence
j’ai trop revé
j’ai trop tiré sur la corde et la trame est rompue
je ne peux plus aimer
comme j’ai su le faire
avant
Venant de toi, « ami » est un mot de cinq lettres
tu ne sais simplement pas nommer l’amour
je crois que pourtant tu sais ce que c’est
mais ta gorge s’assèche dès qu’il faut en parler
c’est malheureux mais c’est comme ça,
je me suis fait une raison
je n’oublie pas que tu ne m’oublies pas
c’est déjà ça
Il me fait peur
Il me fait rire
Il ne me fait plus pleurer
Il ne le fera plus jamais
Il me / se cherche
Il se / me justifie
Il m’écrit
Il m’ennuit
Il dort et il mange
Il réalise parfois
Il me touche (bien)
Il a disparu…
Je ferai des dessins salaces,
des qui vous font vomir,
explicit pictures Ladies and Sir…
En cadeau ?
Avec plaisir Ladies and Sir…
Ne plus jamais m’adresser la parole.
On verra demain.
Je crains le pire.
Je serai très-très désagréable.
Je leurs dirai à tous mon emmerdement.
Parasites, disparaissez !!!
COMPRIS ???
Tu prends à droite puis la deuxième à gauche, là t’as un petit pont métallique bleu et rouge, tu le passes et tu contournes la place sur laquelle tu vas tomber… Ensuite, tu verras c’est facile, c’est toujours la première à gauche puis la deuxième à droite pendant trois fois. Quand tu en es là, tu verras un petit marché avec une église derrière, n’y rentres surtout pas! Fais un quart de tour sur toi même dans le sens de ta montre, et je serais à la terrasse (mais seulement s’il y a du soleil!)… A tout à l’heure…
Mais je n’ai rien craché sur toi !
Et puis ce crachage là ne t’était pas destiné d’abord…
… ni aucun à personne d’ailleurs !
Mais tu es parano !
Comment ça on dirait ?
Oui certains mais ça les regarde et pas moi…
Epreuves (Extraits)
A peine réveillé, j’ouvrais le placard ;
d’abord, un sentiment de joie vécu : comme si j’atteignais
une zone claire en moi, lieu que je ne connaissais pas ; comme un rêve furtif ;
puis la grâce s’étiolait, tu n’émettais plus de lumière,
et je baissais les yeux, pour pleurer, je n’avais rien vu, rien conservé
de cette sensation à travers laquelle j’avais perçu une
vérité silencieuse, si apaisante. Alors je descendais,
furieux contre moi (je n’avais pas approfondi cette vérité
silencieuse ) furieux contre toi (tu n’étais pas ouvert complètement).
Mais comment fallait-il se comporter? Te transformer ?
Te détruire ? Hélas, aucun énoncé ne soutenait le projet.
Pas de mode d’emploi. L’impuissance me faisait pleurer, des pleurs
qui me brûlaient puisque je ne savais pas pourquoi j’étais si triste.
Souvent, recherchant des objets à aimer, j’ai subi le drame
de l’illusion, l’illusion percée après coup, pensant que
ces objets étaient des dieux alors qu’ils n’étaient qu’images.
Etait-ce une ruse de ta part lorsque la photographie dans le placard (la femme qui courait en me souriant) suintait un moment, pour ensuite redevenir neutre, brutalement ?
Comme si tu me mettais à l’épreuve pour mesurer le danger
de l’image et sa formidable attraction vers le vide.
Femme oubliée, disparue. Une cendre que ma complaisance conservait,
parce que elle était la seule trace de mon passé.
La mettre de côté, la retourner eut été douloureux,
mais je connaissais l’importance de ce sacrifice que je finirais par faire pour toi. Car que pouvais-je risquer à présent dans cette aventure ? Me couper du monde ?
Le monde n’était plus que trois ou quatre choses : le supermarché,
le bar, le ciel parfois. Autant l’avouer : le monde était rétréci ;
je ne ressentais plus aucune joie pour ce monde.
De la pure matière indifférente à mes sens !
Moche, dépressive, ennuyeuse, bête, méchante, fluctuante, indésirable.
Tue-Mouche Mag’… bientôt dans vos kiosques !
*** publicité onirique des temps modernes ***
pour venir à bout de tous vos problemes
buvez de l’alcool!
en effet, rien ne résiste à l’alcool,
(il dissout tout, hormis l’alcoolisme)
Attendre le premier coup,
Tendre toute son attention
Vers le premier son
rond de la contrebasse,
Charles Mingus à l’archet.
Pour ce MOOD INDIGO.
C’est bleu, c’est mauve, c’est beau, c’est coloré.
Comme les nuages rendus roses par le soleil
quand il peine à aller se coucher.

Ma vie est si dissolue
ces temps-ci
ça fait une semaine qu’il faut que je m’y mette
à dénouer ma copine
bon je le fais demain

« quel dommage cette faute de gout sur la fin
alors que ça aurait pu faire un beau film de despleschin. »
Fact : Les mannequins sont toutes des anorexiques.
Counterfact : ou est-ce le monde qui est boulimique ?
Pin Up électronique
![]() |
Ces petits oiseaux ne sont pas morts, tu vois. A la nuit tombée, ils se parent de leurs plus belles couleurs et ils dansent pour moi. Ils sortent de leur boîte transparente et ils s’éveillent à la vie. Ce sont des oiseaux de nuit
|
il a dormi avec cathy
mais ce n’est rien
il a dormi avec alice
mais ce n’est rien
alors je ne dors plus avec lui
mais ce n’est rien
car je n’ai plus sommeil.
Contre-texte.
Agacé par certaines expressions que des intellectuels
pratiquent, s’échangent. De l’ordre de…
…C’est une force de proposition….
Utiliser ce type de langage, comme stratégie d’évitement
du réel, forcément violent — indomptable.
Être pédant, c’est avant tout parler par peur de la Présence .
Refuge dans la soi-disante culture, couverture.
Pédant ? Adopter le code par crainte de l’informe.
ETC
j’ai un problème

je vais te chanter une chanson :
la lala lalala la lala
et te la rechanter aussi souvent que possible.
puis on va se poser, là dans le coin de la pièce et écrire nos noms
dans la buée. je vais ouvrir les yeux à ces mômes.
leur montrer la vraie vie.
mettre leurs photos dans les journaux.
un môme de plus
ou de moins.
—————————————————–
tourgueniev ce héros
—————————————————–
je peux t’écrire une petite histoire :
c’est Igor qui danse seul sur la piste éteinte.
c’est Igor qui possède plus d’une voix.
c’est Igor qui t’ignore et toi qui le veux.
enfin :
si tu veux porter un T-Shirt
« Igor je t’aime »
tu dois le fabriquer.
et encore :
oui, et c’est une bonne idée.
—————————————————–
tourgueniev ce héros
—————————————————–
Il n’y avait rien à l’intérieur de son armure,
je t’assure,
il était complétement vide,
le grand néant
ce gars
mes dents sont petites et acérées
mais je suis bien trop timide
pour te mordre
où se rejoignent ton torse et ta tete,
veux tu me présenter ton cou
s’il te plait ?
Camille
La première fois que j’ai croisée Camille, mes yeux se sont fixés sur sa silhouette entraperçue. Puis, je l’ai cherchée du regard à chaque occasion. Je l’ai dévisagée sans vergogne, rougissant de la complicité que son attitude sous-entendait.
Les cheveux courts en bataille, le regard faussement hautain, le sourire amusé, le menton résolu, elle aussi m’attendait, patiente et terriblement désirable.
Son attitude est un défi qu’elle m’adresse et qui me susurre : « Rejoins-moi ! ».
J’ai envie de me jeter sur elle, de partager un moment de tendresse, de jeux, de faire tournoyer les draps autour de nous.
Mon désir est sain et pur.
Vêtue de ses seuls dessous (C & A, soutien-gorge 15€95 et string 5€95), elle m’est fidèle sur ses six mètres carrés et restera là pour moi, en attendant d’être remplacée par une plage des Caraïbes, ventant les mérites d’une agence de voyage anonyme.
Corbac & Boris
Deux ou trois jours au vert, dans la Creuse,
dimanche après midi, Boris
nous rejoint en compagnie de son corbeau qui
s’appelle Corbac, l’oiseau s’agrippe d’épaules
en épaules, il est est nourri de wiskas
pour petits chats ; il grimpe sur la table
mais chie dessus, je le prends alors pour le déposer
sur la branche d’un noisetier, mais Corbac revient
aussi tôt vers nous, et le soir, quand Boris rentre
chez lui pour rejoindre sa femme, Corbac
me manque atrocement.
Ils font plaisir à voir ces deux là…
Dans la rue je ne vois qu’eux,
les amoureux…
Mon ami j’aime te voir comme ça…
Parfois, il vaut mieux ne pas se méler
De ce qu’on a pas bien compris…
Ca fait d’inutiles ennuis
Et des histoires qui n’ont pas lieu d’exister…

allez, encore un petit verre pour la route
tant pis si cette histoire
se noie dans le vomi.
adieu, et sans rancune!
(il n’y a rien a oublier)
Perdu clone (suite)
Si vous me croisez assurez-vous bien que c’est moi
je me suis rasé la barbiche pour qu’on ne me confonde pas avec lui
Mon arbre ne me donne pas seulement des fruits délicieux
il me prodigue aussi asile et réconfort
lorsque la mer est mauvaise
Sublime, ce second moi !
Schizo, juste comme il faut… Non, vraiment, rien à
dire, c’est de la belle ouvrage !!!
(Est-ce que la Bad girl va voir les Whites Stripes,
demain soir ?)
Certains petits mails qui font plaisir…
Dare-Dare Motus : » Jeunesse : « Qualités d’un être
ou d’une chose qui n’a pas encore perdu toutes les qualités
dont il (ou elle) est susceptible. »
En fait, ce sont juste des gens de dans 6 000 ans qui croient qu’on joue un jeu de rôle, comme nous jouons sur des thèmes médiévaux.
Qu’on y est même très forts.
Alors pour eux, les sentiments, tout ça, ça n’existe pas : tout se fait par internet, et mettre la langue, ça apporte des bactéries.
C’est pour ça, ils ne comprennent pas : on ne joue pas avec les gens.
Même les cons.
Même par internet.
Elle parle! Oh! parle encore, ange resplendissant! Car tu rayonnes dans cette nuit, au-dessus de ma tête, comme le messager ailé du ciel, quand, aux yeux bouleversés des mortels qui se rejettent en arrière pour le contempler, il devance les nuées paresseuses et vogue sur le sein des airs!
Socrate-la-Torpille dit :
ja men jeg kommer ikke inn, får bare feilmelding, må jeg bruke ms?
Socrate-la-Torpille dit :
oups excuse
Socrate-la-Torpille dit :
je me suis trompé de fenetre
V. écrit : « Le secret des secrets, c’est qu’il n’est de misérable que ton image de toi-même. Je ne voudrais pas t’emprunter ton miroir, offre-toi sept ans de malheur. »
Le goût du tabac après le dentifrice…
Le grain de sa peau, son odeur et ses mains…
Etre au volant et faire du ruban !
La rue des Rosiers à Saint-Ouen…
Les rayons du soleil sur mon visage…
Le téléphone sonne… c’était pour dire rien !
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Il semblerait que « Laputa » soit un mot indigène (des habitants de l’île volante) dont Swift interprète la sémantique de façon suivante : le mot que je traduis par « île volante » ou « flattante » se dit en cette langue Laputa ; mot dont je ne distingue pas la vraie étymologie. « Lap » est un archaïsme et signifie « haut » en vieux laputien.
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Vous me liriez l’avenir ?
IGOR A DISPARU…
Aidez-nous à retrouver Igor!
Plusieurs centaines de cas de crise de manque ont été constatées
et recensées aujourd’hui chez les lecteurs de Tourgueniev ce héros…
Si nous n’agissons pas très vite, l’épidémie risque de se propager
de façon exponentielle!
Alors faîtes vite, si vous avez des informations, nous contacter!!!
Evidement récompense!!!
Le tissu avait désormais la texture familière des matins gris-bleus,
poisseux, humide et tiède
l’odeur qui s’en dégageait était absolument irrésistible
et attendri; je me peletonnais alors contre toi,
malgré tes protestations ensommeillées,
tu ne tarderais pas à t’endormir
et moi à m’en aller
Je la croise chaque jour
entre la Place d’Italie et les Gobelins,
l’air affairée
le visage à demi-dissimulé dans ses longs cheveux bruns
elle marche d’un air décidé
sans jamais se retourner
Plus près de toi mon dieu, plus près…
Elle est partie.
Partie sans explications.
Ils ont coutume de dire: une de perdue dix de retrouvées.
Grand bien leur fasse. Non elle, ELLE me plaisait vraiment.
Le jeu de séduction a pris le pas sur la spontanéité.
J’étais mal. Mal dans ma peau. J’ai joué mon numéro: alterner
les faces sérieux/farfelu.
Impair et passe, mauvaise pioche.
Elle est partie sans explications.
Mes poivrons grillés à l’huile d’olive…
Sourire aux têtes connues dans le quartier…
Retrouver un polaroïd à soi affiché dans un bistrot…
La langue, l’oralité, la bouche, le palais…
Les feuilles pourpres et safrans à l’automne venu…
La coriandre, l’aneth, le poivre vert et le basilic…
Tomber dans les bras de Morphée en pensant à un inconnu…
































