aujourd’hui, c’est l’arbre qui a été le plus forT, pas ma main…
a one, a two, et chante
les hématomes c’est dans le dedans
tu prends un pain et c’est bleu
tu prends un pain et c’est bleu
pitinnnnnnnnnn,
les hématomes, c’est du dedans
c’est du dedans
et c’est moiiiiiiiiii le grand schtroumf
et c’est moiiiiiiiiiiiii le grand schtroumf
les hématomes,
ça se te tatoue dedans
à l’encre de prison
à l’encre de marine
à l’encre du fond et du profond,
les hématomes
pitinnnnnnnnnn
les hématomes,
ça se voit comme une blague au milieu de la figure,
tu prends un pain et c’est bleu,
ouais, c’est vrai que ça se voit bien,
merd, pitinnnnnnnnn
et c’est moiiiiiiiiii le grand schtroumf
et c’est moiiiiiiiiiiiii le grand schtroumf
c’est pas yves klein
Urgences
Les murs de mon âme se lézardent
D’étranges lumières venues du dehors
Provoquent mon reveil
Je ne sais plus qui je suis
un deuxième livre après
le guide de survie en milieu urbain,
je ne me souviens plus le titre
mais je crois
que l’auteur est un peu prétentieux
il est remarquable que l’image dogmatique ne reconnaisse que l’erreur comme mésaventure de la pensée, et réduise tout à la figure de l’erreur.
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ces bouffées d’amour
quand je murmure ton prenom
ces frissons délicieux
qui me parcourent les entrailles
quand j’évoque ton visage
ce soleil dans mon coeur
lorsque je sens ton odeur
je veux les oublier,
te les rendre
et me perdre dans le brouillard pour toujours
Faim, qui avale du vent après l’avoir soigneusement mâché
La Mort lente qui ronge
La lecture de mauvais genres
Posée sur la table en fer
Toujours insatisfaite, rongée par
Tout ce qui s’élève au soleil
Où mènes-tu, petit sentier ?
le récitant qui peut aussi se nommer Philippe Aronson : les hommes se branlent et les filles se bidouillent.
Le code de la nuit
Le Code de la nuit est un petit fascicule rédigé d’un ton un peu méprisant, visant
à édifier les règles auxquelles les « gens de la nuit » (comprendre : ceux qui s’amusent
uniquement une fois la nuit tombée) doivent se plier, sous peine d’être exclus du
Cercle. Celui-ci contient, pour la façade, un certain nombre de célébrités
(Johnny Hallyday, Régine), mais ses membres réellement actifs et influents sont tenus secrets.
Originalité du Code de la nuit : on ne peut le lire qu’en rêve. Aucun exemplaire physique
n’existe. Certains en ont rêvé la couverture, et d’autres, triés sur le volet, ont pu le parcourir en entier
et signer ainsi leur appartenance au Cercle. L’avantage est qu’ainsi, il n’existe aucune preuve matérielle
du lien entre un individu et le Cercle : aucune perquisition n’est possible. On m’a récemment montré
la première page du Code, mais je doute d’appartenir un jour ou l’autre au Cercle : je m’amuse
trop pendant la journée.
vos petites scènes — vous pouvez les jouer en bas — nous on s’en fout — du moment qu’on est bien peignés — tu me passes la savonnette ?
La fille du gouverneur ne cesse de me faire des avances
depuis qu’elle sait que je suis intertextuel
« … L’affaire du Pterodactyle :PTERO.GIF confirme ce que nous disions au sujet des crapauds enchâssés dans la pierre retrouvés VIVANTS par dizaines. »
Vous vous pensiez entourée de camarades compréhensifs et sincèrement concernés par votre sort, tout comme vous l’êtes lorsqu’il leur arrive une tuile … grossière erreur… mais rassurez-vous, vous aurez droit au
« lot de consolation »
(dormez seule , mangez seule, vivez seule, mourrez de solitude, quoi, au mieux, essayez d’apprendre à votre poisson rouge à communiquer avec vous en morse, ça occupe les longues soirées d’hiver…)
La fille dont la couture de l’entrejambe du froc s’est décousue en plein milieu de la piste, à la soirée Akufen, hier soir, c’était moi.
Bientôt la suite, avec « comment je me suis cassé un ongle en faisant la vaisselle ».
Avec T. et F. on est passé au bar Biturik.
Charmant endroit — — —
Ils ont commandé des Prozac Sunrise et des Temesta Colada.
Pour ma part j’avais opté pour un Lagoon of Xanax.
— — — — —
Ces cocktails étaient furieusement foudroyants…
Pas autant que S. qui s’amusait à perdre la boule au flipperatomik
— — — — —
Et puis c’est charmant ces bombes-lustres
Le vendredi soir il lui arrivait de passer à l’Est, sous les lampadaires grisonnants, en direction de l’Echangeur
Self-défense n°1
Quand on veut offrir une résistance à des forces hostiles, on fait quoi?
On présente son dos, et on s’arc-boute de toutes ses forces
On fonce la tête première, sans réflechir?
On sourit, on séduit, et vlan dans les dents?
Ou alors on se cache un moment, mais ce serait dommage.
On engage son double négatif,
Extrêmement méchant, cela va sans dire
Ou alors on se fait passer pour son double négatif
Et sous couvert de…
On fait ce qu’on veut
Trouble double
…
« – J’ai changé en 3 ans, tu sais. J’ai compris beaucoup de choses, je ne te tromperai plus. Je veux qu’on se marie.
– Ecoute, je t’aime beaucoup, tu es mon gros nounours mais …
– Je ne peux pas vivre sans toi…
– Je ne peux pas revenir avec toi. Tu es gentil, je t’aime beaucoup, mais je me marie bientôt.
– …
– Et je suis heureuse.
– Bon. Tant pis. C’est pas grave… »
post it :
lors de la libération, penser à décapiter toutes ces pauvres merdes, si possible après torture et éviscération pré-mortem.
Selon les chaînes de télévision américaines, citant des sources militaires, les deux fils de Saddam Hussein, Oudaï et Qoussaï, ont « très probablement » été tués lors de combats à Mossoul (nord de l’Irak).
(…)
Les spéculateurs avaient en effet affiché une présence record sur le marché pétrolier la semaine dernière, attirés par des facteurs haussiers tels que l’ouragan Claudette dans le Golfe du Mexique, la faiblesse des stocks et l’absence prolongée du pétrole irakien.
Dragon Naturally Speaking
Je vais lire un texte et cela va se passer dans mon bureau ainsi je pourrais apprendre à la machine à mieux me connaître de cette manière nous deviendront ami pour la vie. Oneko est le nom de mon chat il est noir et blanc et vraiment très gentil. Par la fenêtre je peux voir le coucher de soleil. La grosse boule de feu est rouge et orange. D’autres pas du tout aimeraient pas pourrais serait testés crever à Koweït par la tête comme se disait le chantre de parler et dont micro actuellement de quatre a même pas ce qui entrent d’affiler sur l’écran en conclusion de ce que je te raconte à la te disposais pour manquer non j’ai commencé et d’autres pas du tout aimeraient pas pourrais serait testés crever à Koweït par la tête comme se disait le chambre de parler et dont les micros actuellement de quatre a même pas ce qui entrent d’affiler sur l’écran en conclusion de ce que je te raconte à la est pas mal du tout sur grandes en phase de test qui doit prendre voir les savoirs comment je parle les Belges faciles parce que je barre brune beaucoup n’ont que comprend pas grand-chose fait créer l’apprentissage est pas touché au coin pour presque reprendre les mots est un peu pénible dans la. Même pas de ce qui disent les Belges faciles parce que je barre brune beaucoup à d’antan à leur coût réel télétexte à la base simple cuisine a félicité le loto du bon en 80 jours d’aborder les textes il apprend à Ottawa et à profondeur que tu corriges double fixe les brouilles faites des erreurs dites proposent d’autres choix jusqu’à ce qui connaît se doper les questions de casques dans mon début des censés protéger les plus instaurées dans cette texte moins mis les censées lires des textes que j’ai écrits pour eux pour en déduire bon vocabulaire courant qui pas mal ménager pas de détection tête. Ce qui connaît pas grand-chose à y d’affiler sur connaît 80 jours les fonds en 80 jours. On tient exhumer de dodo d’un pur délire je peux directement envoyer au début citron je pense Seat pour le pas deux alors réel télétexte à la base simple cuisine a félicité le lot Gautier bon en 80 jours d’aborder les textes il apprend à Ottawa a de plus de ses très très long ou un vacant Philippe Per courant de 40?000 je te peux le sol est axé 40?000 enfants sont en tout cas ce que mes bons ce fait comme ça logique de poste presque la firme petite part de zéro coin de tu peux aller jouer avec peine de ne peuvent se mettre ce mon écouteur sec a tronçonné affiliation Reilly devant un. Scientifique, chez le faire parler régresse que tu me dis au téléphone Marseille qui doit se plaît-il à est autre presque n’importe quoi sert ciller comprend rien de tout délai compris au par les négresses que tu me dis au téléphone un Marseille le vif du sujet chef de le je te balaie Édouard vendeuse dans les décéder la vie n’a cessé moi par modem droit des cadres époque modernes ou à est serait plutôt plus vite que certaines fois en fait oscillent entre la décèle de Wanadoo chez Caroline Microsoft seule si super lancent ensuite leur site émoi chez moi par exemple avec lycée super rapide le chargement le dise tête et modem fallait bassement plus fins s’était assis dans sa tout vaste marché eux pour doseur copie faramineux arrêtent la fille grâce à son si super long une station se passa son si super long de ne le déchargement sept heures pratique voici vraiment n’importe quoi pour écouter fait un peu triste de deux sociétés je chasse depuis deux semaines s’parce que qu’il apprenne qu’au je continue à lire un Caroline pour EDF ne connaît pas tous les 80, dans le me danser que le vocabulaire je rythme de se consumer de ce bon essuie-tout qui entre jamais cette quatre à clore les syndicats face à veiller une bohème Libye peut sourire aux Yvelines et vraiment discret coin plus quelques lance au démarrage assez probable mémoire mais vieillissait sans qu’il s’ankylose rend quelque 2400 kilos quelque part ton ordinateur se prénomme de surtout que le voisin Jacques Testut explique que tu vérifies que dans les options plus de Mar parle automatiquement coin était tranquille où est faible et le rappelle moi je vous démarre de la voir augmenter lorsque mal de je suis pas du tout ce qui fabrique ces séquences marais de parler que tu écris sur l’écran de poste de qualité très bonne de bon soutien des grandes au visuel et à neuf heures me banque. Gros bijoux et axa Martin aller qu’à aucun.
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Je suis sur la branche, je l’observe.
Nous écoutons des vinyles en accéléré, je la regarde.
Elle se hisse sur la pointe des pieds, esquisse un pas de danse, et tente de s’envoler.
Je l’admire.
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Ce matin, le marais autour de La Maison, je suis allongé dans l’herbe humide avec toi. Tu me souris. La vieille demeure semble pour une fois accueillante. Des bruits d’eau, je me sens renaître, enfin. Les rues en pente nous mènent à de charmants jardins où la fraicheur nous accueille et nous entoure de toute son attention et de toute son affection. Ta main dans ma main, je suis là, de nouveau vivant, mes folies et mes égarements se dissipent ne me laissant plus qu’une évidence : toi. Merci. |
on a comptabilisé les produits qui viennent des états unis
avec mon chat,
il s’est évanoui alors qu’on attaquait la 3e page de produits
quel chat étrange !
Autologie.
(Avant de déjeuner.)
Bizarre.
Pourquoi n’ai-je toujours
pas développé
les dix films noir & blanc des
dix dernières semaines
de ma vie ?
Nuit.
Malgré un demi stilnox, insomnies.
Projets démentiels.
« Chère A. je m’en vais écrire
un monologue pour ta voix, ton corps. »
Matin.
Et les obligations m’obligent à ajourner
mes travaux.
Musique.
Retrouvé un morceau d’enfance
(Concerto pour la main gauche)
que j’avais découvert chez ma
grand-mère à Saint Malo.
Nuit.
Pour surmonter le temps, je retravaille
un texte qui s’appelle épreuve.
Mot.
Obstacle,
Difficulté,
Image, voilà que ce que l’épreuve contient.
Force.
Quelque chose de trop fort bat en moi continuellement
depuis quelques semaines, dois-je me mesurer
à cette énergie qui semble émaner
de nulle part ? Faut-il l’ignorer ? Est-ce une richesse ?
Fiction.
Et le photographe à décidé de déchirer
ses images, elles neutralisent le souvenir, l’apauvrit.
Réjouissances.
Mercoledi, diner prévu avec Arnaud Claas et sa femme
Laura.
Repentirs.
Détails sordides, je me souviens
d’un montage photographique que j’avais appelé
« L’intime est ignoble. »
Radio.
Entendu la semaine derniè chez Veinstein,
l’écrivain Pons, qui se plaint aussi de l’intime,
et que l’autobiographie n’est souvent qu’une autobiographie des
humeurs, qui sont off course d’affreuses choses.
Laporte.
Solutions : la biographie. Terme dont le sens est inversé
il ne s’agit pas d’écrire la vie, mais de suivre au plus prêt
la vie de l’écriture. Vie d’homme de côté.
Détour.
Je vais déjeuner.
Sombre est la voie qui te revient de droit
Le mort, sans relache, surveille la route qui te mène à la mer
Que va dire mon psy ?
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Cette nuit un drôle de rêve, un type pas ZAZOUM du tout avec un bonnet en laine rouge me poursuit dans les couloirs souterrains d’une ancienne basilique atlantéenne en hurlant des choses à propos de ma mère et d’un bébé phoque qu’il faudrait porter comme un moufle. Moi je dis STOP au gars, lui il s’en fiche et me larde de coups de lance dans les yeux. Ca brûle salement dans le genre douleur aux yeux. Alors je pleure, mais c’est du sang… Et là, je me reveille, avec les griffes du chat bien enfoncées. Bigre !
|
— Eating red soup I wonder why
I could have loved you sometimes
I’m not a dreamer anymore
I’m just a pisstank of your blood
récit objectif du jour :
ce matin je me suis levé dans les jardins de l’Elysée,
pas de garden party, alors je bouge.
retour maison, attraper un fil de fer, ex-cintre,
le foutre au trou bien profond,
récupérer Ganesh et Mach 3, merci O.
te parler enfin…
retour à l’Elysée, toujours pas de bouffe.
je file à Belleville de mon placard pour souper.
framboise à suivre et ce soir…
ce soir, te revoir.
NOURRIR LES ANES #4
La deuxième consigne, c’est de leur donner de l’eau.
Quand j’ai écouté l’explication, tout allait bien, mais une fois sur place, quelque chose m’a échappé.
Il s’agissait en fait d’emporter deux seaux d’eau pour remplir le bac dans lequel les ânes doivent boire.
Seulement une fois arrivé dans le champ…
Consciencieusement, j’ai déversé les deux seaux dans le seau en fer.
Evidement, ça a débordé, mais j’ai fait ce qu’on m’a dit de faire…
ô mon amour !
C’est le début du livre pour toi. La chaleur m’oblige
à rester caché dans l’ombre d’une pièce ;
j’ai accroché au dessus du bureau des images
de la mer, de vieilles photographies ; pouvoir enfin s’y rendre, te retrouver et
oublier les vilaines têtes, les noyer ; avant d’écrire ce livre,
je te propose d’éliminer toutes les nuisances qui font obstacle
à notre amour ; nous penserons tous les deux à des meurtres
minutieux, au découpage concerté des vilaines têtes ; oui il nous
faut de la place ! Tu sais comme moi, l’époque se satisfait du minimal,
et bien mon amour nous ferons tomber l’une aprés l’autre ces
dérisions, casserons aussi tous les postes de TV qui menacent
nos vie blanches.
On photographie>les objets pour les chasser de son esprit. >La véritable réalité est toujours <irréaliste
Mais je n’ai rien craché sur toi !
Et puis ce crachage là ne t’était pas destiné d’abord…
… ni aucun à personne d’ailleurs !
Mais tu es parano !
Comment ça on dirait ?
Oui certains mais ça les regarde et pas moi…
Qu’est ce que je fous là ?
Qu’est ce que je fous là ?
Qu’est ce que je fous là ?
Qu’est ce que je fous là ?
Pourquoi ne suis-je pas avec toi ?
Prendre un cou pour une serviette
Consciencieusement le tordre, le serrer, le tirebouchonner
Et subitement le lâcher : il se remet droit, comme par magie !
Le propriétaire est un peu mort, certes
Mais après tout lui aussi aura bien rigolé
DRAGON N°6
PERUVIAN VIPERTOOTH (DENT-DE-VIPÈRE DU PÉROU)
C’est le plus petit de tous les dragons
connus et le plus rapide en vol.
Long d’environ cinq mètres,
le Peruvian Vipertooth a des
écailles lisses et cuivrées avec
des marques noires le long de l’échine.
Les cornes sont courtes et les
crochets particulièrement venimeux.
Le Vipertooth se nourrit de chèvres
et de vaches, mais il est si
friand de chair humaine que
la Confédération Internationale des Sorciers
a dû envoyer au dix-neuvième siècle
des équipes de chasseurs chargés d’en réduire
le nombre qui augmentait à un rythme alarmant.
(…)
vroup, vroup …
ne riez pas s’il vous plait
On peut se satisfaire de peu de chose
Moi par exemple hier soir
Je me suis retrouvé dans le métro avec un ami
Un ami vraiment impressionnant
Je le regarde toujours avec un peu d’envie
Il est si grand que parfois il se cogne au plafond
Hier c’est arrivé et ça m’a fait du bien
De le regarder saigner, là, dans la rame
Avant de descendre, je lui ai donné un petit coup de pied mesquin
J’ai visé les côtes, il n’a pas bougé
Le sol devenait de plus en plus rouge
Alors je me suis cassé pour ne pas salir mes pompes
On peut se satisfaire de peu de chose
Re-membre…
Ce midi, au soleil, sur ma persienne _ une mouche _