« Fading : Epreuve douloureuse selon laquelle l’ëtre aimé semble se retirer de tout contact, sans même que cette indifférence énigmatique soit dirigée contre le sujet amoureux ou prononcée au profit de qui que ce soit d’autre, monde ou rival. »
Fragments d’un discours amoureux, Roland Barthes

« Qu’est-ce que résister ? C’est avant tout
avoir la force de décréer ce qui existe,
décréer le réel, être plus fort que lui. »

Giorgio Agamben

Sous ce magnifique soleil, je…


Et pourtant …

Adieu poulet !

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Petites notes du 17.02.03 à la galerie Leo Scheer
en vrac dans petit carnet Moleskine noir.

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Soirée lectures & performances
Lecture-performance de Bienvenus à SeXpol par Christophe Fiat
lecture voix sèche de La Vanité des Somnambules par Chloé Delaume
lecture de L’Echec par Lucette Finas

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Une entité extra-réelle possède le corps réel de Chloé
Un exorcisme peut-il le sauver ?
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Une brûlure au Ripolin.
Fait venir une idée.
« Dans le fond, je n’aime pas les juifs » –> la femme = Gilberte
Je ne sais pas qui a dit ça, sa femme je vois.
Il veut la faire renoncer à cette idée.
Faut-il exorciser Chloé Delaume.
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Wilhelm Reich : retrouver le court métrage : Orgone.
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Faut-il libérer le corps de l’entité Chloé D. ?
Faut-il aider le corps ?
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Elle aurait du marquer les pages.
En fait on aime bien la voir tâtonner.
Elle est charmante.
Elle parle de cet homme maladroit.
Le Figaro (-> ou le Figaro, qui sait ?) : gros caractères.
Le Monde : petits caractères.
Il ménage son coeur.
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Un bébé brûlé vif par une bouteille de Butagaz
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(ici petit dessin : cheveux, lunettes, yeux de la dame qui parle de son premier livre.)
Ca c’est le psaume
n’est ce pas…
Ne perdez pas de vue…
n’est ce pas.
C’est admirable
n’est ce pas Gilberte
Relis-moi la jument verte.

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Artefacts de cette réalité : ici et
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Old par igor le 19 Fév 2003

Ma Douce Marginalité Apostrophe…
Qui ça?

Old par Gu. le 25 Mar 2003

Communication breakdown
Communication breakdown, it’s always the same …

Minuit pile

Old par igor le 17 Déc 2003

The morning
A smoke and a gun

Ambassador

Une fausse blonde sublime agonise dans les odeurs de havanes, fauteuils club, il ne faudrait pas être ailleurs, vous savez, ailleurs les verres se servent à ras bord, ici les gants crème font glisser sur comptoirs en ébène, on prendra notre temps, pour ajuster les graisses à la forme du cuir, faux mouvement, la maison garantit l’harmonie de l’ensemble, c’est extraordinaire et tellement original, c’est une si bonne surprise, ici on sait à quoi s’en tenir, la maison garantit la surprise et les fausses blondes on toujours un mouchoir avec elles, une serviette, un masque à gaz, une Mercedes Benz, la vie au ralenti, et sans fausse modestie, je vous trouve exemplaire, mon ennui proportionnel à l’épaisseur des moquettes sur lesquelles on avance, au ralenti, à vitesse conforme, une grande porte à battants rotatifs à l’entrée fait le tri, alors pourquoi ne pas se mettre en chaussettes, dans la musique de feutre on se dit qu’on est bien dans ce mince interstice entre le bronze massif et le creux des moulures, entre le pli des ventres et la famine des dames, entre la masse visible et les semelles tout cuir, made in France, madame, vous savez, fragiles comme le cours des matières premières à la bourse, des matières précieuses, ici on vient pour sentir le silence, pour voir les petits cercles humides que le dessous des verres dépose à la surface des tables, vous voyez, le verre est absolument sec, vous le remplissez, et alors de petites gouttes apparaissent et laissent une trace en forme de cercle derrière elles, donc, sous le verre, et les fausses blondes détestent ce genre de détails et les gros bonnets adorent mesurer la taille de leur cercle en fumant un havane, sans complexes, pas de frime surtout, pas de drame, par pitié, avez-vous vu comme il sait bien y faire, ce barman est splendide, les serveuses sont parfaites, si précises à leur place, canapé réservé, au comptoir du palace, la fausse blonde s’est levée de son siège en se fondant toujours dans la mollesse des murs, profitant du protocole capiton des bourgeois en lévitation autour, la fausse blonde s’est dressée comme un vulgaire courant d’air au milieu du nappage de fumée, elle a rejoint le comptoir en ébène et s’est mise à parler :
Qui m’a posée ?
Qui m’a posée là ?
Qui m’a raflée ?
Et qui paiera ?
Elle a ouvert son sac à main à double initiales dans l’assurance tranquille des salons, il était question d’une partie fine à la table d’hommes et des femmes comme elle qui était à sa droite quand le premier crâne chauve a volé en éclats, et la fausse blonde tellement sereine et à bloc que la latence entre la détonation et le moment où la panique se met à saisir les clients se dilate, main serrée sur la crosse elle écoute le murmure dans la salle, on dirait : elle cherche une cible, mais l’entre-deux ne dure pas, regardez, c’est une arme automatique qui nous menace, elle est prête à cracher, et la monnaie sort des poches, on l’aligne sur les tables, on a de quoi payer, prenez tout ce que vous voulez mais de grâce, et de fait, la blonde s’en balance, sans désordre elle arrose l’assistance, la mitraille s’enfonce dans les fauteuils qui se gorgent de poisse, et comme si tout le monde se mettait à savoir la justice, personne ne bouge, et l’intérieur du barman s’infiltre dans l’ébène du comptoir, et personne qui hurle, comme un retour à la normale, c’est la graisse des ventres qui suinte à présent par les cratères que le métal perce à mesure que les douilles frappent le sol, she makes me wanna die, mort à l’Intercontinental, on n’est plus claustrophobes, on exécute en famille, enfin, on respire, ça n’est quand même pas souvent, que la moelle retourne aux crachoirs, quand on pense aux sirènes de police un peu longues à venir pour un quartier si chic, quand on pense à l’abondance et quand on voit l’hécatombe, encore un dernier chargeur, pour quelques salves de plus, pour ajuster la tête, être sûre cette fois que mastercard ne protège plus des balles, qu’elle ne cuirasse plus les cœurs, pour le plaisir d’une pièce de viande classe affaire explosée sur moquette, et dans un cadre idyllique, une page ouverte du catalogue « atmosphère cosmopolite » des corps déchirés, que la fausse blonde enjambe pour passer derrière le bar, elle s’y sert un verre de vin de classe insolente et rejoins les fauteuils, croise les jambes et sans puis-je vous offrir un verre, mademoiselle, dos au cuir du siège, silence autour, même, piano man est en miettes et mademoiselle soupire du plaisir de sentir les odeurs de poudre remplacer celles des havanes, enfin paisible, une courtisane qui se respecte, une call-girl digne de ce nom, saura toujours avoir de temps de se refaire les ongles en attendant l’arrivée des fourgons, elle se dit à elle même.

Old par felix le 27 Fév 2003

Nous vivons sans dieux,

n’est-ce pas, Mère ?

Old par M. Fox le 03 Sep 2003

Minuit pile

Old par igor le 23 Oct 2003

je ne suis pas toi.

Old par M. Fox le 13 Jan 2003

Ce soir je vais à la plage.

On jouera au ballon prisonnier
et aux chaises musicales.

Comme dans un show TV
de samuel beckett
ou de gertrude stein…

0001010100000111010011000010…ad lib.

message d’amour en forme de rappel – Le Bonheur est l’ennemi de l’Inspiration ?

le récitant : je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps (le Bonheur est l’an vert de l’Inspiration ?).

Old par igor le 24 Juil 2003

A1-Je cherche une scie à métaux pour mon vélo…

A2-Tu veux scier ton vélo?

A1-Pfff! L’antivol a rouillé pendant l’hiver. Là c’est l’été…

A2-Ah d’accord! Ben j’en ai pas…

A1-Ben demandes autour de toi steuplais!

A2-OK, sinon je peux te préter mon vélo…

(…)
Ici la scène est coupée parce que trop violente. L’acteur 1 insulte l’acteur 2 avant de le rouer de coups…

Old par Gu. le 09 Mai 2003

cette étoile verte est celle de mon peuple,

une légende dit qu’elle est un dieu
qui a quitté le fracas des hommes
pour rejoindre le ciel,

mon peuple a aujourd’hui disparu
mais son étoile brille toujours.

Old par M. Fox le 19 Jan 2003

Slogans porteurs pour des lendemains qui chantent

ouééé !

Intermittent, retournes dans ton pays
Intermittents fainéants à plein temps
intermittents, rendez nous notre argent
échassier trouves-toi un vrai métier
faites des enfants, pas des intermittents
la grossesse a 6 mois
les femmes derrière, les hommes devant
A bas, a bas, le second degré
USA sors nous de ce mauvais pas
Bush, Bush, montre nous la voie
Monsieur Bush, priez pour nous
la parité c’est pour les dégénérés
Chirac président
Monsieur Jean-Jacques Aillagon, tenez bon, s’il vous plaît
Monsieur Raffarin vous nous faites du bien
Raffarin nous voila
Monsieur Pasqua vous m’avez donné la foi
Charles Pasqua reviens les mettre au pas
Mr Nicolas Sarkozy à la culture s’il vous plait
Subvention égal dépense d’argent
PSG fais-nous rêver
Travail, famille, télévision
Remettez le José au frais !
C’est pas les agriculteurs qui nous empêcheront de manger des hamburgers
On aime, on aime les OGM
La culture est une marchandise comme les autres
Alain Delon, rejoins-nous à Chalon , Monsieur Chirac à Aurillac,
Michel Sardou un peu partout
TF1 c’est rudement bien
ARTE c’est trop compliqué
c’est toujours sous titré
avec des films étrangers
ARTE, c’est pas bien, on n’y comprend rien
chacun pour soi, et pas les autres
on est plus, plus de droite que vous
non, non aux manifestations
La droite est adroite, la gauche est gauche
Afrique paye ta dette aux pays occidentaux
Le Bigdil c’est pas si facile
Star Academy c’est pas si mal que ça
restons divisés
les grévistes sont des gens qui ne travaillent pas
les chômeurs sont des gens qui ne travaillent pas
moins de festivals, plus de quinzaines commerciales
Plus de corsos fleuris, moins de festivals de hippies
le Puy du Fou dans toutes les villes
on veut, on veut des sons et lumières
les reconstitutions historiques nous apprennent des choses
Monsieur De Villiers, vous avez de bonnes idées
un vrai statut pour les majorettes
la culture est une marchandise comme les autres
manifestants, vous gênez les commerçants
le FMI ne fait plus crédit
Tf1 sur toutes les chaînes
Mac Donald, dans les cantines
Mickey nous fait rire, et Donald aussi
1 euro, c’est 1 euro
Selliere président
les retraités au boulot
la police protégez nous
la police pas trop loin de nous
Nous sommes tous des américains
les vrais artistes avec nous
on veut des sous, pas des crassous
Les vraies valeurs sont dans nos portefeuilles
Les bonnes actions sont dans nos portefeuilles
CAC 40 CAC 40 OUI OUI
Jean Pierre Gaillard rends-nous l’espoir
Joueur de djembé remontes dans ton cocotier
les cheveux longs c’est pas pour les garçons
les boucles d’oreille ça fait efféminé
les boucles dans le nez c’est pour les bovidés
les rastaquouères au frigidaire
les manouches à la douche
Pas d’allocs pour les dreadlocks
Ma maison mon horizon
A bas les colonnes de Buren
La batucada ne passera pas par moi
La culture ça fait mal à la tête

j’ai beaucoup de mal avec le lait…

Minuit pile

Old par igor le 03 Nov 2003

(…) et les blancs aussi

Old par Gu. le 08 Déc 2003

fine tObaccOs

Old par Gu. le 18 Nov 2003

Ma mère m’a dit
« Sais tu pourquoi le mythomane ment comme il respire?
Parce que s’il ne ment plus, il ne respire plus, voilu!!! »

Ma mère est très rigolote et très malheureuse…

Old par Gu. le 11 Mar 2003

Minuit pile

je suis ton père.

Old par igor le 08 Oct 2003

L’autre jour je discutais avec une brillante tourgueniste.

Nous parlions un peu de tout et de rien à la fois, mais avec ce talent indéfinissable qui caractérise notre esprit « irrationnel et molletonné ».

Bref : tout en feignant la désinvolture nous planions à une altitude intellectuelle proprement vertigineuse.

Et soudain je m’interrompis moi-même, comme frappé de stupeur.

La révélation se fit en une foudroyante connexion neuronale : dans « Internet » il y a « interné ».

consommation mensuelle voire hebdomadaire…

Old par Gu. le 09 Avr 2003

Allez hop, un nectar de poire pour qui s’en soucie trop:
un petit verre d’espoir …

essayer de faire de ton mieux, ce n’est pas assez.

Old par M. Fox le 13 Jan 2003

invasion du grand espace bleu
par les soucoupes volantes en tissu :
glurps.

Minuit pile

Old par igor le 25 Nov 2003

Old par Gu. le 03 Juil 2003

Maintenant on se connaît pour la vie…

Old par Gu. le 30 Avr 2003


Le skyblog c’est quoi ? C’est un journal perso (ou intime) sur Internet que tu peux remplir au jour le jour sans te prendre la tête ! T’as des coups de gueule ? Des idées ? Des kifs à faire partager mais personne t’écoute à part ton chien ! Alors crée ton skyblog ! Au jour le jour, donne tes impressions sur tes potes, la zique, la société, les marques, l’actualité, le sport, bref tout ce qui te touche et tout ce qui te révolte. ! Au jour le jour, dis ce qui te fait kiffer : tes sites préférés. Bref ! Crée ton skyblog !
Fais-toi connaître sur le net et deviens une vedette !

—————

Le prof. Geradon a un avis sur tout ça.

Old par igor le 17 Jan 2003

ouille

AINSI CRASHAIT CHAIR BOL D’AIR

in Liberation : 6 août 1873. A Flaubert qui lui adresse force compliments d’Eaux printanières (en un mot, il trouve le récit « charmant« ), Ivan Tourgueniev ravi répond que, venant de lui, cela fait vraiment plaisir, « les vieux latin avaient raison, quand ils parlaient de laudari a laudato viro ». A part ça, à Bougival (seine-et-Oise), « il fait une chaleur abominable – et, malgré les volets fermés, je suis à peu près ruisselant« .

in Immature : je dois être stupide (malré ma maitrise de philo), parce que je ne comprends pas l’intérêt de ce blog que tout le monde semble admirer : www.tourgueniev.com

Old par igor le 08 Août 2003

Zan, attention à ne pas tomber dedans quand tu vomis dans les toilettes

Old par -- Zan le 09 Juin 2003

Chacun semble utiliser le langage comme s’il allait de soi ; personne pour faire son procès ; on a l’impression qu’il est facile d’avancer, de noircir des pages, et que votre cheminement est évident à suivre. Quelle est seulement votre exigence ? Les critères de cette exigence surtout. ANSWER SVP.

Minuit pile

Old par igor le 25 Déc 2003

hey, monkey, do the strip tease please
the one you used to do
tout doux tout doux…

Je ne suis pas sûre qu’avoir des amis soit d’une très grande utilité.
Au fond.

ça n’a rien a voir, et pourtant…

« Remarque : Si vous ne trouvez pas l’option « À propos d’Internet Explorer », cela signifie sans doute que vous n’utilisez pas Internet Explorer… »

Pataques cérébral
amour-art
jouissances intercédées
politique oblique
dispositif machinal
jardins de la tête d’or
la jeune femme et moi
ciel inconnu
la femme éléphant a chié rouge
extension du doigté
le ciel est tout
le safran était dans le coup

idkwya

Old par Gu. le 11 Nov 2003

le récitant : parfois j’ai l’envie fatale d’exterminer les exhibitionnistes jusqu’à la nausée, à la hache par exemple…

Old par igor le 28 Avr 2003

« – Vous avez toujours les yeux exorbités, comme ça ?
– Heu … »

Moi si j’avais créé le tigre, je crois pas que je l’aurais fait jaune

— enfin je sais pas j’hésite

Old par -- Zan le 26 Nov 2003

REWARD

Leïla

Old par felix le 23 Mai 2003

* mentir comme une arracheuse dedans

S

Old par Gu. le 28 Mai 2003

le récitant : donner une définition du tourguenisme est une question de balistique artistique.

Old par igor le 07 Mai 2003

Le soleil transperce la maison vide
de ses poignards jaunes

sans rien rencontrer
que des poussières qui dansent


Old par -- Zan le 23 Fév 2003

matin volute

)¬≤ )/"≤ ≥/|(
8h-rosée

-0–

dragonWaker

¡-¡

10h-soleil

d’,p

souffle et lumière, eau et pierre, ciel et sérénité

quelques épices
dans un bol de lait

faire chauffer à feu doux durant cinq minutes,

introduire les cendres de belette,

servir tiède

Old par M. Fox le 24 Avr 2003

Jamais été aussi dingue d’un mec

Envie de rire

Envie de pleurer

Le diable est laché

à quoi bon tomber amoureuse ?

Old par M. Fox le 08 Sep 2003

Very jOli (…)

lili

Old par Gu. le 18 Juin 2003

le récitant : ce jour, thème imposé, le jaune, le bleu et la rénovation de maisons en bois.

Old par igor le 15 Avr 2003



Ce matin je me suis mal réveillé

avec ce rêve étrange

on chassait des peluches

à la chasse à courre

le docteur Glück sonnait son cor

et tes côtes rousses

disparaissaient de taillis en taillis



une fois rentrés au club

devises aimables

vieux célibataires

je regarde danser les flammes

au travers des ailes translucides

d’un papillon

mort sur ma manche

pendant qu’on m’ote mes bottes

Old par -- Zan le 30 Mai 2003

Je n’ai jamais oublié

nos étreintes alcoolisées

Old par M. Fox le 04 Juin 2003

R.I.P.

Old par Rodia le 30 Avr 2003

Impossible de lire les informations d’abonnement. Il vous faut peut-être des privilèges d’administrateur.

Old par M. Fox le 03 Juin 2003

Old par igor le 31 Mai 2003

Pompidou démission !

Quelle n'est pas la surprise générale d'apprendre qu'il décide brusquement de donner sa démission pour changer de cap et continuer ses études (à la fin du mois de janvier).  Ce n'est sans doute pas sur un coup de tête qu'il aura pris cette décision.  Son poids fort insuffisant y est sans doute pour beaucoup, mais sa détermination constituait un modèle pour tous.  C'est là une perte bien regrettable pour la heya.  On ne peut que lui souhaiter bonne chance, mais on peut être sûr que, quelle que soit la voie qu'il aura choisie, il saura se diriger d'une façon positive, avec persévérance.

NON A L’HIVER

Old par igor le 16 Déc 2003

« Nous avons accueilli le 21ème siècle avec un peu de déception car nous nous attendions à ce que ce basculement de siècle nous emmène directement dans nos romans de science-fiction, sans nous rendre compte que nous sommes passés en à peine dix ans à travers le miroir pour entrer directement dans le cauchemar cyberpunk. Personnellement, là où je reste un peu déçu, c’est qu’à la place de guerriers révolutionnaires utilisant les nouvelles technologies afin de bouleverser le monde, je ne vois que des gens perdus cherchant par ce moyen à atteindre leur quart d’heure de gloire. Le réseau est, comme tous les instruments de notre « évolution », devenu ni plus ni moins qu’une extension de notre pénis avec orgasme garanti sur présentation d’une Visa ou d’une Master Card. Notre monde reste à son niveau le plus pathétique. Car ce qui permet réellement de faire évoluer le monde, ce ne sont décidément pas les outils mais ceux qui s’en servent… et de ce côté là rien n’a encore changé. »

Tourgueniev, le doux géant, l’aimable barbare avec ses blancs cheveux lui tombant sur les yeux, le pli profond qui creuse son front d’une tempe à l’autre, pareil à un sillon de charrue, avec son parler enfantin nous charme, nous enguirlande, suivant l’expression russe, par ce mélange de naïveté et de finesse -la séduction de la race slave, relevée chez lui par l’originalité d’un esprit supérieur, par un savoir immense et cosmopolite.

Edmond de Goncourt – Journal

Old par igor le 18 Juin 2003

le récitant : si on se parle, c’est bien, si on se touche, je te dis pas…

Old par igor le 04 Mai 2003

Il marchait déjà depuis une tétine dans ce strapontin de bol de soupe à l’oignon jaune et les oeufs de lump de drag-queens qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour lubrifier. Il avançait vers le nord, vers cette illusion d’optique de langues de chat qui semblait pouvoir lui procurer un pesticide contre le ver solitaire et éventuellement dissimuler une entrecôte aux cèpes. Il repensait sans cesse à la barre de fer d’or abandonnée à l’herbier de la 66, à ces bâtards ignorants en route vers le Mexique et à Charlie et à ses petits saints têtant de la poire qui l’avait si bien mené en bateau. Il pestait contre le moteur à explosion entier et avant tout contre sa pétasse. Le pet-de-nonne tapait dur sur la blonde squameuse des rabots…

Old par igor le 09 Jan 2003

Ton corps fragile

et tes formes faciles

sont répétés à l’infini

à l’intérieur de la boite à rêves

Old par M. Fox le 05 Juil 2003

Performance
pour les tourguenistes irakiens

————————————————-
Faire fonctionner les usines à fond
pour produire
de trés jolis t-shirts blancs
par millions
et en munir la population civile.
Sortir à découvert,
dans l’attente des bombardements,
devant les caméras du monde entier
et parader
jusqu’aux premières explosions
en regardant le ciel avec espoir
et le sourire Britney
avec
« oops i dit it again !« 
et
« hit me baby one more time !« 
sur le torse offert aux missiles.
————————————————-
Le sang sur le blanc, ça se voit bien.

Old par igor le 19 Mar 2003


Old par Gu. le 03 Juil 2003



















Old par Gu. le 04 Juil 2003

Texte désagréable.

Je me fie au sens plutôt qu’au son. Je n’aime pas la poésie

poétisante. Où est la vraie ? Des crieurs s’identifient à ce qu’ils font.

Ennui. Plutôt, ils savent exactement ce qu’ils font. Ennui. Ils crachent

lit-on. De la bave qui se donne pour ce qu’elle est. Rien d’autre : déjection.

Je n’ai peut-être pas d’humour ; ou je comprends rien au spectacle. Mon point

de vue, je me retranche en lui. Je ne propose rien. J’aimerais vous rencontrer.

Pas pour vérifier. Je paye pour voir. Avez-vous d’autres astuces ?

Quelle est votre stratégie ? Contraintes ? Amuses-gueules entre soi ?

Ecrire en 2003 ? Comment écrire en 2003 ? Se mettre un étau sur

le sexe ? S’empêcher de jouir ? Ne pas creuser en soi l’abîme ? Certes, j’utilise

des mots poussiéreux. Je ne suis pas moderne. Je me sens proche des vieux

cons emmurés dans des chateaux. Et puis, rien que

les gueules des écrivains d’aujourd’hui, ça donne ni envie de lire, ou d’écrire.

Roger Laporte : « Je n’écrirai plus que sous la contrainte, celle

de l’amour ou de la mort. »
(Cette contrainte n’est-elle pas plus

vraie que d’écrire un roman sans la lettre E.?)

ETC

Je repense à toi.

Avec le souffle du vent, la volûte s’échappe rapidement de cette cigarette FORTUNA.

Fortune, bonheur à un moment chancellent.

Voilà ce qui nous a manqué.

Aucun regret. A chaque fois que l’été passe par ma fenêtre, je repense à toi.

Avec le sourire, point final, cri d’amour pour ce souvenir TENDRE.

Old par igor le 16 Juil 2003

M

Old par Gu. le 28 Mai 2003

Si on oublie l’énigme que reste-t-il ?

ça y est,

le présent se retire à son tour,
il va falloir prendre une grande inspiration
éviter les adieux
et
plonger dans les nuages
pour ne plus jamais revenir

Old par M. Fox le 10 Avr 2003

Le don d’ubiquité

Je trouve souvent que c’est dommage d’être là sans être à côté,

De ne pouvoir pas se vanter d’avoir le don d’ubiquité.

Devoir se contanter d’ici,

n’avoir qu’une place à garder,

quelques mètres cubes occupés,

par un seul corps jour et nuit.

Ne faire qu’un voyage à la fois,

ne pas pouvoir passer partout,

n’avoir qu’un seul amour en cour,

ou pas d’amour du tout.

Avoir l’air absent,

sans se l’expliquer,

sans pouvoir se dire:

« c’est normal, puisqu’en fait j’étais à côté »

Une fois cependant, il me semble, j’ai eu le don d’ubiquité,

Quand sur le point de te quitter,

je me suis vue partir ailleurs,

je voyais ma vie,

loin d’ici elle avait pris d’autres couleurs,

Mais le décor me faisait peur,

finalement je ne suis pas partie.

On peut trouver des alibis,

nier quelque chose qu’on a fait.

Mais pour l’instant on ne peut pas nier que l’on est là où l’on est.

C’est tout le drame,

et cependant, si je pouvais me disperser,

là où je multiplierais les chances de ne jamais m’en dépêtrer.

Old par Gu. le 22 Juil 2003

————OUVRIR AVANT EMPLOI————

Old par Gu. le 11 Mai 2003



— elle me fait de la peine

cette fille

qui vit recluse

derrière sa paroi de verre



ascète moderne

de nos emplettes



alors tous les jours je vais la voir et je lui fait la conversation…


Old par -- Zan le 06 Juil 2003

16 abscences

31 retards

2 avertissements disciplinaires

Old par Gu. le 20 Mai 2003

Dans le genre « Erreur fatale », le romantisme est une sacrée connerie.

Un peu comme une balle perdue : on ne peut pas l’esquiver, on en meurt bêtement.

L’ennui, c’est qu’on ne peut pas toujours déserter les champs de bataille.

Annonce, vends SOLEX!!! Occasion à ne pas rater (à saisir on dit normalement)…

Et pourquoi t’en veux plus de ton solex, tu nous prends pour des débiles ou quoi?
Il est pourri c’est ça?

Pas du tout, un pneu crevé c’est tout… moi je préfère me ballader à vélo… et puis pourquoi tu m’agresses là comme ça de bon matin?

T’as raison, ou plutôt t’as tord de t’en séparer…

C’est la vie!

Old par Gu. le 02 Mai 2003

#18
La voix du héros dont l’écriture est la transcription approximative.

Car personne ne saura si son timbre est grave.

Si la tessiture de sa parole conjugue les variations les plus extraordinaires.

L’écriture est le négatif de sa voix.

L'Armor toute l'année

Old par M. Fox le 22 Juin 2003

if I were

a small thing

with two wings,

I’ll go in the air

all night & day

to fly, fly, fly away

no a bird, no a fairy,

no an angel, just me,

me in lullaby

I fly fly fly

(…)
Old par Gu. le 12 Oct 2003









Old par Gu. le 18 Juin 2003

j’aime te sentir fragile,
tout contre moi,
tes cheveux longs me caressent le torse,
tes jambes délicatement lovées entre les miennes
me rappellent la douceur
de te connaître,

jolie lune,
sorbet framboise,

je t’aime

Old par M. Fox le 23 Mar 2003

le 10 mars 1780,
un jeune homme de 23 ans, en mission secrète, s’embarquait pour l’Amérique afin d’annoncer à George Washington l’arrivée de renforts français.
Avec l’Hermione, frégate de « 12 » construite à Rochefort, Gilbert Motier, marquis de La Fayette, apportait aux insurgés du nouveau continent un vent de liberté

Old par M. Fox le 05 Mai 2003

L’affaire du clone (suite)

Non seulement mon clone semble lire ces lignes, mais il lui arrive de les écrire !
En effet mon dernier post n’était pas de moi, mais c’était bien lui qui se sert de mon
code d’accès pour brouiller les pistes !!!

Old par -- Zan le 02 Mai 2003

L’édition originale du présent sité a été tirée à cent soixante-neuf exemplaires, à savoir : deux exemplaires sur papier Whatman, spécialement imprimés pour les frères Tourgueniev, neuf exemplaires sur papier de Chine, dont sept exemplaires numérotés de I à VIII et deux exemplaires hors commerce marqués A et B, vingt-trois exemplaires sur vélin de Hollande, dont vingt exemplaires numérotés de VIII à XXVII et trois exemplaires hors commerce marqués C à E ; et cent trente-six exemplaires sur vélin pur fil des papeteries Lafuma Navarre, dont cent numérotés de 1 à 100 et trente six exemplaires hors commerce numérotés de 101 à 136.

burn down the disco

hang the blessed DJ
because the music
that they
constantly play

IT SAYS NOTHING TO ME ABOUT MY LIFE

hang the blessed DJ
because the music
that they
constantly play

IT SAYS NOTHING TO ME ABOUT MY LIFE

Old par igor le 01 Avr 2003

Malgré tous mes efforts pour le dissimuler

le contre-espionnage avait découvert

mon Falsificateur

et devait dès à présent être en train de le mettre en pièce

pour tenter de me localiser et de m’éliminer

Old par M. Fox le 08 Juil 2003

« là ici »