C’est en forgeant qu’on devient forgeron

Soit, mais…

A trop peler on devient pélican
A trop lecher on devient Lech Walesa
A trop ramer on devient rat musqué

Old par -- Zan le 19 Fév 2003

Témoignages entreprises : BLM Technologies Partenaire AFP – Erwan Lauriot Prévost Airbus – Antoine Scotto, Responsable Intranet

Support de la présentation

email : e.lauriot-prevost@blm-technologies.fr
email : antoine.scotto@airbus.fr

Old par M. Fox le 07 Mar 2003

« C’est un film en camera lenta, morcelé
et fragmentaire, qui s’est écrit à la
dérive des transmutations. »
F.Y. Jeannet.


Old par M. Fox le 20 Sep 2003

ton amour est un cristal

qui illumine ma colline et ma petite maison blanche

Old par M. Fox le 10 Jan 2003

petite promenade dans Paris

je me souviens des jours heureux
et insouciants,
lorsque l’amour
était lointain,
on faisait le plus de bétises possibles
pour énerver tes parents,
on draguait ta soeur,
mais pour rire,
les heures n’étaient pas des prisons
mais des étangs où baignent
cygnes et nénuphars,

la lune veillait sur nous,
je me souviens…

Old par M. Fox le 18 Jan 2003

prout…………

Old par Gu. le 22 Mar 2003

Sgt Rock Collection

Et les marines chantaient
(Et les marines chantaient)
Et les marines chantaient
(Et les marines chantaient)
Un truc qui m’ colle encore au coeur et au corps

Old par DrT le 22 Mar 2003

elle: tu me tues…
lui: alors pourquoi tu parles encore?

monsieur gras est enthousiaste, monsieur maigre est sceptique

probabilité de viabilité : 0%

Old par -- Zan le 28 Juil 2003

Cikori (mon clavier aime pas les accents tchéques… il me fait une guerre culturelle ce saloupiaud)

Old par Rodia le 24 Jan 2003

Un de ces quatre Nous tomberons ensemble Moi j'm'en fous C'est pour Bonnie que je tremble Quelle importance Qu'ils me fassent la peau Moi Bonnie Je tremble pour Clyde Barrow « Alors voilà

Clyde a une petite amie

Elle est belle et son prénom

C’est Bonnie

A eux deux ils forment

Le gang Barrow

Leurs noms

Bonnie Parker et Clyde Barrow »

Private collection c’est toi chéri ?

Old par Gu. le 23 Oct 2003


Minuit moins cinq
, Igor
craché par  » i don’t know who yu’re » edited by Gü.
, MINUIT moins (CINQ)

Old par Gu. le 09 Nov 2003

Mr le postier, pour vos étrennes vous aurez des étrons

le chat retombe tjs sur ses pattes
la tartine retombe tjs sur le côté beurré.
Qu’est-ce qui se passe si on attache une tartine beurrée sur le dos d’un chat et qu’on le jette du haut d’un immeuble?

Histoire d’une heure facile

Le temps c’est toi,

Tu te déplaces en lui

comme un nuage dans le ciel.

et il te le rend bien

Old par M. Fox le 05 Fév 2003

Old par Gu. le 19 Juil 2003

le récitant : Oneko, en japonais, ça veut dire chatte, et sexe féminin en argot, aussi. tout s’explique…

Old par igor le 03 Mar 2003

CETTE FOIS CI,
C’EST PAS DE LA FICTION,
C’EST UN MESSAGE PERSO ET PRIVE,
ADRESSE A UNE PERSONNE EN PARTICULIER :

PASSE UNE BONNE NUIT, SABINE.

Il marchait déjà depuis une tétine dans ce strapontin de bol de soupe à l’oignon jaune et les oeufs de lump de drag-queens qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour lubrifier. Il avançait vers le nord, vers cette illusion d’optique de langues de chat qui semblait pouvoir lui procurer un pesticide contre le ver solitaire et éventuellement dissimuler une entrecôte aux cèpes. Il repensait sans cesse à la barre de fer d’or abandonnée à l’herbier de la 66, à ces bâtards ignorants en route vers le Mexique et à Charlie et à ses petits saints têtant de la poire qui l’avait si bien mené en bateau. Il pestait contre le moteur à explosion entier et avant tout contre sa pétasse. Le pet-de-nonne tapait dur sur la blonde squameuse des rabots…

Old par igor le 09 Jan 2003

Fiche d’identité :
Nationalité : Hurleuse
Activité principale : Hurler.
Description physique : grande bouche, amplitude des poumons
Maladies connues : la Hurle (maladie incurable, très grave, et contagieuse à ce qu’on m’a dit).

Hurler de joie. Hurler de rage. Hurler quand je jouis. Hurler pendant mon sommeil. Lui hurler que je l’aime, mais qu’il faut qu’il fasse la vaisselle. Hurler à la lune. Hurler dans le métro. Hurler sous coke. Hurler sur mon chien. Hurler sur mon boss. Hurler au téléphone. Hurler vers la mer, la voix portée par le vent. Hurler toute seule dans un champ. Hurler en permanence. Hurler partout et en toutes circonstances. Hurler intérieurement.

Loth, est-ce de l’air ?

Old par M. Fox le 13 Juil 2003


elle ne me regarde pas
je suis un cloporte
je suis un visage connu
je suis un camarade de classe
je suis un ami
je suis le meilleur ami
je suis le petit copain
je suis le grand amour
elle couche avec moi

Old par igor le 21 Fév 2003

Le coeur des lumières bat très fort

Si on s’en approche

elles s’éloignent

si on s’en éloigne,

elles pulsent plus fort

pour qu’on puisse les entendre,

même à distance

Les odeurs qu’elles répandent

splendides

ces petites gouttes de musique

par elles dispensées

m’emerveillent

Océan de bonheur

contemplation infinie

rêverie irisée

Harmonie

Old par M. Fox le 25 Juil 2003

Hier quelque part à Saint-Germain, j’ai croisé H.S.

Ou plutôt c’est elle qui m’a croisé.

Elle m’a demandé du feu, je l’ai reconnue en sortant mon briquet de ma poche.

– Ah c’est vous…

– Euh… oui.

– Donc vous existez vraiment.

– Ben oui… (sourire timide)

– C’est pas grave. Je n’aime pas ce que vous faites mais vous avez l’air gentille comme tout.

– Merci.

– Tenez, je vais même vous signer un autographe.

– C’est gentil. Hi hi ! (petit rire espiègle)

– Voilà…

– Merci.

– Vous… vous avez quelques minutes ? on va boire un café ?

– Je… hum… euh…

[deux minutes plus tard devant un déca]

– Vous faites plus petite qu’à la télé, mais vous êtes plus jolie.

– Vous aussi ! Alors, euh, vous vous sentez comment deux ans après le Loft ?

– Le Loft ??? Ah… Ah oui le Loft… Oui, je… eh bien en fait j’ai tourné la page. Vous savez, il faut aller de l’avant, tout ça…

– C’est complètement vrai. Moi quand je suis devenue célèbre je me suis dit : « Eh ben tant mieux ».

– Mmm… oui, je comprends.

[après ça la conversation est vraiment devenue chiante, et puis on a fini nos décas et on s’est quitté en échangeant nos numéros ;

je lui ai dit « on s’appelle et on fait l’amour », elle a eu un rire un peu crétin, du genre « ah ah il sont vraiment trop cons ces lofteurs »,

et puis j’ai pris le bus]


...seul...

Old par Nicolai le 16 Avr 2003

{ post conceptuel à retrouver ici – sorry faisait planter Blogger – shit}

Old par igor le 03 Mar 2003

Old par M. Fox le 11 Jan 2003

Grande promo chez Tourgueniev.com

Old par Rodia le 11 Avr 2003

lacamerasurlatêteduchat

now
il doit pourtant bien rester quelqu’un ici à la fin.
ah non.
non ?

Tu me baises bien, là, oui, comme je t’aime
Il n’y a que toi pour me baiser comme ça
Il n’y a qu’un toi, il n’y a qu’un moi
Il n’y a que toi pour me baiser comme ça
Il n’y a que moi pour être baisée comme ça par toi (…)

Old par Gu. le 30 Avr 2003

Un copain faisait des bulles avec son pot de colle liquide. On a parlé de bulles…

Et voilà qu’on s’est mis à se poser des questions: Est-ce que c’est vide, dans la bulle?

Et d’où vient l’oxygène qu’on respire, puisqu’on le brûle et qu’on rejette du gaz carbonique?

Old par M. Fox le 09 Avr 2003

« Dans le vieux parc solitaire et glacé,
Deux formes ont tout à l’heure
passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l’on entend
à peine leurs paroles […] » P. V.
Surdité?

jongler : scalpel lame de scie tronçoneuse pique coupe coupe rasoir tranchoir couteau scie sauteuse économe poignard hache perceuse clous pointe poinçon hameçon crochet pic à glace épée glaive casse-tête hachoir broyeur masse marteau pelle hachette verre brisé vis…

Old par igor le 18 Fév 2003

Colorions d’après Kandinsky

Old par Gu. le 21 Mai 2003


From: « Paul »
Sent: Saturday, March 08, 2003 9:48 AM
Subject: boo!!

> Testing my swanky new iBook :) Now I am a proper Mac owning « art-f*g »
> :) hehe

From: « Paul »
Sent: Saturday, March 08, 2003 10:41 AM
Subject: test

> does this work :/

From: « Paul »
Sent: Saturday, March 08, 2003 10:47 AM
Subject: test again

> now that i have a mac none of you are safe!!!! :)

From: « alex »
Sent: Saturday, March 08, 2003 6:01 PM
Subject: Re: boo!!

> There are about 600 subscribers to this list. So emailing three
> times makes about 1800 emails.
>
> That might not be the best way to test your new computer.

FINE ART

Point négatif : je perds de plus en plus la mémoire

Point positif : je commets rarement des horreurs pendant les périodes oubliées (contrairement à avant)

Old par M. Fox le 21 Juin 2003

Les trains passent, et les vaches ruminent.

je vais te percer le coeur à travers la brume des âges ; je vais regarder en bas ; je n’aurai pas le vertige ; suspendu à la corde du temps je n’aurai pas peur de regarder de toute mon âme le trou béant de mon passé ; et je continuerai de grimper

On avait depuis peu aperçu Ivan Tourgueniev dans près de 6 villes diffèrentes : Un témoin l’avait vu dans les jardins du sénat, à Paris, une femme enceinte jurait qu’elle avait croisé l’illustre grand-père sur le pont de Longdoz à Liège, un couple d’homosexuels certifiait que l’auteur russe était en extase devant le labyrinthe de la cathédrale d’Amiens le 14 Avril 2003 et que c’est son air mystique qui les avait fasciné, le premier conseiller du consulat de France à St-Petersbourg affirmait avoir identifié au musée de l’Ermitage un homme dont l’apparence semblait conforme à l’avis de recherche international lancé par le Vatican, Un couple de jeunes touristes français, Cécile et Antoine, déclarent avoir reconnu Tourgueniev à la station de Métro Bourse, à Bruxelles.

Il semble que la résurgence soit proche, il faut que nous soyons prets. Les planètes ne nous sont plus favorables et jouent désormais contre nous; mon dieu, donne-nous la force !

Old par M. Fox le 16 Avr 2003

Minuit pile

je suis casqué

Old par igor le 08 Nov 2003

Epreuves (Extraits)
A peine réveillé, j’ouvrais le placard ;
d’abord, un sentiment de joie vécu : comme si j’atteignais
une zone claire en moi, lieu que je ne connaissais pas ; comme un rêve furtif ;
puis la grâce s’étiolait, tu n’émettais plus de lumière,
et je baissais les yeux, pour pleurer, je n’avais rien vu, rien conservé
de cette sensation à travers laquelle j’avais perçu une
vérité silencieuse, si apaisante. Alors je descendais,
furieux contre moi (je n’avais pas approfondi cette vérité
silencieuse ) furieux contre toi (tu n’étais pas ouvert complètement).
Mais comment fallait-il se comporter? Te transformer ?
Te détruire ? Hélas, aucun énoncé ne soutenait le projet.
Pas de mode d’emploi. L’impuissance me faisait pleurer, des pleurs
qui me brûlaient puisque je ne savais pas pourquoi j’étais si triste.



Souvent, recherchant des objets à aimer, j’ai subi le drame
de l’illusion, l’illusion percée après coup, pensant que
ces objets étaient des dieux alors qu’ils n’étaient qu’images.
Etait-ce une ruse de ta part lorsque la photographie dans le placard (la femme qui courait en me souriant) suintait un moment, pour ensuite redevenir neutre, brutalement ?
Comme si tu me mettais à l’épreuve pour mesurer le danger
de l’image et sa formidable attraction vers le vide.
Femme oubliée, disparue. Une cendre que ma complaisance conservait,
parce que elle était la seule trace de mon passé.
La mettre de côté, la retourner eut été douloureux,
mais je connaissais l’importance de ce sacrifice que je finirais par faire pour toi. Car que pouvais-je risquer à présent dans cette aventure ? Me couper du monde ?
Le monde n’était plus que trois ou quatre choses : le supermarché,
le bar, le ciel parfois. Autant l’avouer : le monde était rétréci ;
je ne ressentais plus aucune joie pour ce monde.
De la pure matière indifférente à mes sens !

j’ai du maquillage plein mes chaussures,

des étincelles plein les oreilles

et dans ma tete

le sang qui bouillonne

fait un bruit

comme une chute d’eau près d’une fenetre

Old par M. Fox le 23 Mai 2003

P O L A R O Ï D S
O L A R O Ï D S
L A R O Ï D S
A R O Ï D S
R O Ï D S
O Ï D S
Ï D S
D S
S

Old par Gu. le 10 Avr 2003

Old par igor le 20 Juin 2003

Le reflet des autres m’intéresse également.

Old par Rodia le 16 Avr 2003

De près elle avait la peau plus granuleuse mais c’était joli aussi


Old par -- Zan le 07 Avr 2003

25 mars 2003 – 21h00 – Igor « super porte-clés » tourgueniev entre en scène.

Old par Rodia le 26 Mar 2003

ceci n'est pas une pub

Old par M. Fox le 15 Mai 2003

Si tu ne peux plus être aimé, accepte-tu d’être haï ?

Il est mort comme il a vécu : Mal rasé

Old par M. Fox le 05 Juil 2003

Old par Rodia le 24 Avr 2003

Vue de dessus.

Old par Rodia le 03 Avr 2003

En quittant cette Cité qui l’avait couvert de langues empâtées et de nuits sans sommeil, il ne pensait jamais y revenir, du moins pour y vivre… cet aimant l’attira cependant de nouveau… qui est à blamer ?

Le boulanger !

Old par Rodia le 24 Juin 2003

Comédie

Tatiana Repina est une courte pièce, si courte, qu’elle fut ignorée dans l’oeuvre de Tchekhov et n’a jamais encore été présentée sur scène. Elle est forte et vive cependant, comme le fait divers qui l’a vraisemblablement inspirée. C’est jour de noces : Pierre Sobinine se marie, selon le rite orthodoxe. Nous sommes, vous êtes conviés à ce mariage. Mais, au cours de la cérémonie, surgit le fantôme de Tatiana Repina. La maîtresse délaissée du marié s’est suicidée, quelques jours auparavant, par jalousie, »par désespoir ». Pierre voit son ancienne amante : actrice de province, elle jouait Tchekhov, Dumas, Labiche les auteurs en vogue dans la société moscovite de l’époque. La « dame en noir », par son acte insensé de dépit, devient l’exemple ; une épidémie s’en suit : les femmes de la ville se suicident par amour, et par déception. Valeri Fokine est un des chefs de file du renouveau théâtral russe. Il a présenté, en 1997,à Avignon, une savoureuse version des Ames mortes de Gogol, où le grand acteur, Igor Tourgueniev, affrontait vaillamment les avatars de ses délires. Cette année d’autres fantômes surgissent, issus d’un Tchekhov méconnu, où cohabitent, comme toujours, la farce et la tragédie. En insérant au spectacle des textes français des contemporains de l’auteur, Labiche et Dumas fils, Fokine confirme cet univers : l’inquiétante étrangeté de la vie quotidienne.

Old par igor le 17 Déc 2003

Raconter une histoire, ça peut commencer par un « il était une fois » ou par un truc plus anodin genre « il marchait déjà depuis une heure dans ce putain de désert jaune ». Forcement, ça n’implique pas les mêmes choses pour la suite. Dans le premier cas on attend un truc du genre « dans un pays très lointain », dans le deuxième cas plus un truc genre « et les fils de putes qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour attendre ». Raconter une histoire, c’est tout un tas de décisions plus ou moins importantes pour la suite, sur les mots à choisir, sur les personnages, les lieux, les actions, l’existence même de personnages, de lieux et d’actions, la pertinence de la notion temporelle et la force de l’entropie sur l’idée originelle. Raconter une histoire tendre, c’est aller contre la paranoïa, les griffures de la vie, les cicatrices et toujours rechercher cette petite ligne si douce qui glisse partant de la hanche vers le pubis. Raconter une histoire, c’est faire acte de foi, de contrition, se blottir contre une idée, la choyer. Raconter une histoire, ça peut se faire en se regardant dans les yeux, doucement. Raconter une histoire, ça peut ne pas réussir, ça peut ne mener à rien, ça peut être un échec. Raconter une histoire

Old par igor le 08 Jan 2003

C’est l’horrible bye bye !

Boom Badaboom










J’espère que David Lynch a du succès avec les femmes.

Parce que là c’est un peu ma dernière chance, quand même.

Sinon il me reste mon « pseudo idiot ». C’est un peu léger.

Et mon image de « nerd solitaire ».

Assoiffé d’open-bar et fasciné par « le porno, les jeux-vidéos et la culture postpunk ».

Il paraît que ce sont mes « paradigmes »… Je savais même pas que j’en avais.

Ce qui est sûr, c’est que ça fait pas très sexy.

C’est pas non plus très véridique – mais bon, à la limite c’est pas ça le plus important.

40 000 lecteurs, ça fait quoi ? disons 20 000 meufs ? dont 5000 qui sont vraiment jolies ?

5 000 jolies filles qui m’imaginent comme un nerd boutonneux, le genre qui mange des pizzas seul devant sa play-station.

Sympa. Merci la presse branchée…

Décidément faut vraiment que je refasse mon plan-média.

Tiens, bah j’vais commencer tout de suite.

Je lance officiellement un appel d’offre.

Jeune intello-artiste-bidule très très talentueux cherche attachée de presse.

Travail non rémunéré mais socialement hyper-valorisant.

Ambiance de travail décontractée (tutoiement autorisé, casual friday, alcool à volonté, drogues autorisées).

S’adresser à la rédaction de tourgueniev.com (je n’ai pas encore d’assistante pour s’occuper de ma messagerie).

Hé toi, je t’appelerais, l’oublie pas ! Et si tu répond pas, alors… ben… tant pis pour ta gueule…

Old par Rodia le 05 Fév 2003

des fois j’ai le hoquet:
j’ai soupiré une dernière fois et ça m’a fait un bien fou
maitenant, toute l’indifférence du monde m’indiffère parce que j’ai adhéré!
je suis indifférente à tout moi aussi
bonjour bonjour bonjour!
les murs de glace m’enrobent, je risque d’avoir froid, mais vous ne me ferez plus rougir
dents de scie, je suis dans les airs un dragon invisible entre l’amour et l’indifférence de tous et de tout
blanche neige s’est endormie dans son cercueil, je suis une princesse qui n’a pas trouvé ses nains

mieux vaudrait vomir, n’est-ce pas?

« (…)J’attrappe ta sale petite gueule de tétard albinos et je la fracasse d’une pitchenette de cyclope sur le rebord de la baignoire en or massif. Tu suffoques, tu n’as plus assez d’air dans les poumons pour râler à l’aide, tu voudrais bien que ça s’arrête d’un coup, mais… Je te prend la tête à deux mains, comme m’approchant pour te donner un baiser d’une tendresse infinie, et je t’arrache le nez d’un coup de dents sec, vif, et recrache la bidoche pitoyable sur la faïence noire et luisante de l’evier… alors tu te réveilles.(…) »

le récitant qui peut aussi se nommer Philippe Aronson : les hommes se branlent et les filles se bidouillent.

Old par igor le 14 Avr 2003

hey come on little sister
let’s go up to the moon
she said « honey i don’t care
and i want no lies ».

Let’s swim out tonight, love
It’s our turn to try
Parked beside the ocean
On our moonlight drive

so listen pretty babe
why don’t we jump in any train ?
to draw nearer to the storm
she said « i don’t like rain »

Easy, I love you
As I watch you glide
Falling through wet forests
On our moonlight drive, baby

Old par igor le 04 Mar 2003

L’amOur

c’est

dOnner

ce

que

l’On

a

pas

à

un

autre

qui

n’en

veut

pas

(…)

J.Lacan

Old par Gu. le 19 Août 2003

Je suis un petit champignon, tout mignon. Tout mignon champignon.
Un jour, merveilleux jour, je rencontrais un Sarrazin. « Êtes vous une galette? » lui, dis-je.
« Non, je suis un occupant arabe du sud de l’espagne. » dit la galette,
« Hé merde… », dis-je.
Et il me trancha la tête avec son sabre.
Comme quoi, il faut jamais se fier à une galette.
Aujourdhui, on ne peut plus critiquer Israël.
Essayons.
« Israël! Viens manger ton porridge! ».
« Ta gueule! ».
Quelle démonstration fracasante.

Old par igor le 03 Août 2003

« I’m Nessie da huge black snake from da lock; are you in a mess? »

L’homme noir

me fixe avidement

de ses yeux vert-profond

Il veut fixer pour longtemps

dans sa mémoire

le dernier souvenir d’un monde déchu

Quelques lueurs aux coins de mes yeux

et tout sera fini

délivrance

Old par M. Fox le 29 Juil 2003

ANTONIO – Oh! mais, quelle vile idole devient ce dieu! Sébastien, tu as déshonoré une noble physionomie. Dans la nature il n’y a de laideur que celle de l’ame. Nul ne peut etre appelé difforme que l’improbe. La vertu est la beauté. Quant au vice beau, ce n’est qu’un coffre vide, surchargé d’ornements par le démon!

Old par M. Fox le 23 Mai 2003

Ambassador

Une fausse blonde sublime agonise dans les odeurs de havanes, fauteuils club, il ne faudrait pas être ailleurs, vous savez, ailleurs les verres se servent à ras bord, ici les gants crème font glisser sur comptoirs en ébène, on prendra notre temps, pour ajuster les graisses à la forme du cuir, faux mouvement, la maison garantit l’harmonie de l’ensemble, c’est extraordinaire et tellement original, c’est une si bonne surprise, ici on sait à quoi s’en tenir, la maison garantit la surprise et les fausses blondes on toujours un mouchoir avec elles, une serviette, un masque à gaz, une Mercedes Benz, la vie au ralenti, et sans fausse modestie, je vous trouve exemplaire, mon ennui proportionnel à l’épaisseur des moquettes sur lesquelles on avance, au ralenti, à vitesse conforme, une grande porte à battants rotatifs à l’entrée fait le tri, alors pourquoi ne pas se mettre en chaussettes, dans la musique de feutre on se dit qu’on est bien dans ce mince interstice entre le bronze massif et le creux des moulures, entre le pli des ventres et la famine des dames, entre la masse visible et les semelles tout cuir, made in France, madame, vous savez, fragiles comme le cours des matières premières à la bourse, des matières précieuses, ici on vient pour sentir le silence, pour voir les petits cercles humides que le dessous des verres dépose à la surface des tables, vous voyez, le verre est absolument sec, vous le remplissez, et alors de petites gouttes apparaissent et laissent une trace en forme de cercle derrière elles, donc, sous le verre, et les fausses blondes détestent ce genre de détails et les gros bonnets adorent mesurer la taille de leur cercle en fumant un havane, sans complexes, pas de frime surtout, pas de drame, par pitié, avez-vous vu comme il sait bien y faire, ce barman est splendide, les serveuses sont parfaites, si précises à leur place, canapé réservé, au comptoir du palace, la fausse blonde s’est levée de son siège en se fondant toujours dans la mollesse des murs, profitant du protocole capiton des bourgeois en lévitation autour, la fausse blonde s’est dressée comme un vulgaire courant d’air au milieu du nappage de fumée, elle a rejoint le comptoir en ébène et s’est mise à parler :
Qui m’a posée ?
Qui m’a posée là ?
Qui m’a raflée ?
Et qui paiera ?
Elle a ouvert son sac à main à double initiales dans l’assurance tranquille des salons, il était question d’une partie fine à la table d’hommes et des femmes comme elle qui était à sa droite quand le premier crâne chauve a volé en éclats, et la fausse blonde tellement sereine et à bloc que la latence entre la détonation et le moment où la panique se met à saisir les clients se dilate, main serrée sur la crosse elle écoute le murmure dans la salle, on dirait : elle cherche une cible, mais l’entre-deux ne dure pas, regardez, c’est une arme automatique qui nous menace, elle est prête à cracher, et la monnaie sort des poches, on l’aligne sur les tables, on a de quoi payer, prenez tout ce que vous voulez mais de grâce, et de fait, la blonde s’en balance, sans désordre elle arrose l’assistance, la mitraille s’enfonce dans les fauteuils qui se gorgent de poisse, et comme si tout le monde se mettait à savoir la justice, personne ne bouge, et l’intérieur du barman s’infiltre dans l’ébène du comptoir, et personne qui hurle, comme un retour à la normale, c’est la graisse des ventres qui suinte à présent par les cratères que le métal perce à mesure que les douilles frappent le sol, she makes me wanna die, mort à l’Intercontinental, on n’est plus claustrophobes, on exécute en famille, enfin, on respire, ça n’est quand même pas souvent, que la moelle retourne aux crachoirs, quand on pense aux sirènes de police un peu longues à venir pour un quartier si chic, quand on pense à l’abondance et quand on voit l’hécatombe, encore un dernier chargeur, pour quelques salves de plus, pour ajuster la tête, être sûre cette fois que mastercard ne protège plus des balles, qu’elle ne cuirasse plus les cœurs, pour le plaisir d’une pièce de viande classe affaire explosée sur moquette, et dans un cadre idyllique, une page ouverte du catalogue « atmosphère cosmopolite » des corps déchirés, que la fausse blonde enjambe pour passer derrière le bar, elle s’y sert un verre de vin de classe insolente et rejoins les fauteuils, croise les jambes et sans puis-je vous offrir un verre, mademoiselle, dos au cuir du siège, silence autour, même, piano man est en miettes et mademoiselle soupire du plaisir de sentir les odeurs de poudre remplacer celles des havanes, enfin paisible, une courtisane qui se respecte, une call-girl digne de ce nom, saura toujours avoir de temps de se refaire les ongles en attendant l’arrivée des fourgons, elle se dit à elle même.

Old par felix le 27 Fév 2003

Regardez-moi et dites ce que je suis devenu
« Pourquoi perdre son temps quand on n’a plus rien à dire, quand on a cessé de croire et que les renoncements se prennent pour seul objet d’étude ? »

Old par igor le 13 Jan 2003






Old par Gu. le 12 Juin 2003

high n0 pa0ning



rolling and tonneling

Après-midi.
Suites.
Recyclés
Quand j’étudiais à Arles,
Jacques Serena (écrivain de l’écurie Minuit,)
m’a dit qu’il copiait sans vergogne des phrases entières
d’autres livres, avec la fierté absurde d’une femme qui
se vanterait de tromper son mari.
(Quoi que Louis-René des Forêts l’aie fait aussi, mais ce ne sont
que des citations involontaires.)
Après-coup.
Ce qu’il a retenu d’une lecture &agrave la surface de Nietzsche,
hier soir, entre 00h05 et 1h07 :
(Mots qu’il lui envie beaucoup :)
« Les amis de la vie. »
« Les êtres manqués. »
« Développe toutes tes facultés — cela signifie
développe l’anarchie ! Péris. »

Portrait.
Se comporte dans les livres comme dans la vie :
en espion, il attend son heure.
Programme.
Reprise d’un texte.
RDV avec A. (au soleil, malgrè le vent frais.)
Tri des images récemment faites.
Gênes :
Les soi disants cultivés
Les médiocres complaisants.
Lecture.
Valeria Piazza :
« Le journal est ainsi par essence le lieu dans
lequel l’appropriation de soi se rend chaque fois
potentielle et pourtant impossible. »

Mail
F.Y J. (écrivain exil&eacute à N.Y) :
 » Bon courage aussi pour vos cours de photo et vos différentes
activités liées à cela. C’est toujours difficile, en effet,
et cela a représenté l’une de mes principales épreuves,
de délaisser ou mettre entre parenth&egraveses la
vie quotidienne, professionnelle, pour écrire, lorsque l’impératif
survient. Il y faut bien de la persévérance.
Mon livre en cours avance cahin-caha, mais sa masse de brouillons me
contraint à ne pas renoncer. Je cite souvent cette phrase de Pavel
Filonov, que je vous ai peut-être déjà recopiée :
« Lorsqu’on éprouve de la difficulté à faire quelque chose,
il faut continuer : c’est en trouvant la solution qu’on fait vraiment qq chose de nouveau. »

Ecrit en pause longue

Clic

Parler pour soi ne va pas de soi.

Avis

Vivre est désormais inséparable de l’écriture, le

mariage est déjà consommé.

400 iso

Je regarde sur la planche de la bibliothèque les dix

films noir et blanc non développés. Pourquoi

est-ce ainsi ? 360 images de la vie cachées dans

ces boîtes. Je ne me souviens de rien.

Il doit y avoir, grosso modo :

– Des inconnu(e)s

– Des connu(e)s.

– Objets d’intérieurs.

– Fragments de nuages.

– Une épaule.

– Un pied.

– E. cachée sous les couettes pour fuir l’objectif.

– Portrait de mon père sur son canapé Louis XV (rouge).

– Autoportraits insatisfaits.

– Chute de films illisibles.

– Peut-être des images d’Italie ? (Milan ? Turin ?)

Contrariétés

Je n’écris pas (ou très peu) d’histoires. (Nouvelles ou romans.)

Dans la vie, quand une histoire amoureuse s’amorce, je flippe, je me casse

et retrouve mon chaos : repère pas pépère du tout.

ALLEZ SAVOIR POURQUOI !

Autologie.

Autoportrait en rameur.

Clac

Je m’endors sur le grand canapé

rouge, comme une Olympia déplûmée. Entendez- le

comme vous voudrez : fauché, à court d’idées.

Old par igor le 05 Juin 2003

Winner

J'ai gagné...

Old par Amok le 02 Nov 2003

ce soir

un petit short

mes mains sur toi

ce soir

un doux sourire

tes mains sur moi

Old par igor le 10 Juin 2003

« Un ecrivain qui n’est pas malade est presque automatiquement un type de second ordre »

Old par Rodia le 03 Avr 2003

mais dis moi…

° °

vA savoiR ?

R.S.T

(Réseau Social Tourgueniste)


Old par -- Zan le 15 Avr 2003



cette nuit, j’ai rêvé que je mourrais écrasé

en essayant de replier mon clic-clac

et que je me réveillais au paradis

de la déco intérieure.

Plus que quelques affaires à régler ici. Demain j’embarque et surtout j’en prends pour au moins vingt ans. La prochaine étape de ce cargo c’est dans quinze mois lumière, ensuite c’est le grand saut quantique et à l’escale suivante je ne connaîtrai probablement plus personne de ce monde.
C’est l’occasion de recommencer à zéro, non ?
Je vais ranger ma cabine.

malade …
mal_a_deux …

eT_te_Vy …
Ka_bAaL_aN
pHOn_eTHiQue_mENt …

l’un contre l’autre
dans ce jeu
d’échec(s),

toujours

Old par M. Fox le 23 Mar 2003

Monsieur K. :

Les infâmes Tourguenistes . On en est quand même à 118 plaintes pour

diffamation, attentat à la pudeur, provocation aux violences

raciales, apologie des drogues, dénigrement de marque, appel au

regroupement armé, chants séditieux, outrage au drapeau, occupation

indûe du domaine public, dégradation de mobilier urbain,

séquestration et voies de fait sur contractuelle, insultes à agent

dans l’exercice de ses fonction, coups et blessures sur huissier de

justice, bris de glace, tags sur les portes des toilettes de divers

bars et clubs, claque sur personne âgée, viol de chihuahua, etc…

Old par igor le 29 Juil 2003

A paraître…
De l’utilité sociale des extra-terrestres

Old par Gu. le 18 Mar 2003

Vais tenter d’avancer avec vous…

Old par Amok le 07 Juil 2003

« Once upon a time you dressed so fine
You threw the bums a dime in your prime, didn’t you?
People’d call, say, « Beware doll, you’re bound to fall »
You thought they were all kiddin’ you
You used to laugh about
Everybody that was hangin’ out
Now you don’t talk so loud
Now you don’t seem so proud
About having to be scrounging for your next meal.

How does it feel
How does it feel
To be without a home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?

You’ve gone to the finest school all right, Miss Lonely
But you know you only used to get juiced in it
And nobody has ever taught you how to live on the street
And now you find out you’re gonna have to get used to it
You said you’d never compromise
With the mystery tramp, but now you realize
He’s not selling any alibis
As you stare into the vacuum of his eyes
And ask him do you want to make a deal?

How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?

You never turned around to see the frowns on the jugglers and the clowns
When they all come down and did tricks for you
You never understood that it ain’t no good
You shouldn’t let other people get your kicks for you
You used to ride on the chrome horse with your diplomat
Who carried on his shoulder a Siamese cat
Ain’t it hard when you discover that
He really wasn’t where it’s at
After he took from you everything he could steal.

How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home…

Like a complete unknown
Like a rolling stone?

Je hais l’humilité, la sagesse, l’amour et tous ces synonymes de mort.
Je veux vivre.
Alors je serai censeur, cupide, vaniteux, prétentieux, calculateur, pervers, aigri
et tout ce qui peut définitivement me rendre plus humain.

Old par Rodia le 05 Mar 2003

Old par igor le 30 Mar 2003

neitherErs norErs

for Vador walks

Je suis en train de faire
Une bétise monu-(mentale)

Old par Gu. le 02 Mai 2003

« là ici »