Suis un peu décalé ces jours-ci.

Autologie, un retour.
Et vint à lui cette idée désarmante
Laquelle ?
Avalée.
« Si écrire ce n’est ni dire, ni nommer, on est mal barré »
Rire (doucement.)
Digérée
Restituée
Sauvée
Michaux : « Je n’écris pas pour construire, juste pour préserver. »
Le silence entre les mauvaises pensées du héros me fatigue.
Indigestion.
Se relire à la gueule de bois.
Et puis exposer tout cela : obscène !
Se réfugier dans les livres des autres ;
dormir dedans, faire l’amour
dans les marges.
Il faudrait qu’à partir de ces notes, on puisse déduire
un certain nombre de choses sur lui.
Ecrire à blanc comme tirer à blanc off course !
Rideau de douche rose et chauve maigre, ça me rappelle quelque chose :
De l’héliport de Cherbourg, où les secours en mer français l’ont ramené à terre, Georges Leblanc a expliqué dans une liaison avec le PC Presse de la course installé au Havre (nord-ouest) la chronologie des événements, de son avarie à la récupération par l’hélicoptère. C’est moi chérie ? |

les temps changent, avant on faisait plus dans le diamant…
allons gü… un titre de road movie…
autres suggestions reçues jusqu’à présent :
-mixed up
-dropping out
et…
-garçons perdus, cheveux gras
aïe.
Maintenant que tu es là,
Petite chose,
Je ne vais pas te lacher
Maintenant,
Petite chose,
Cache-toi et mets-toi à l’écoute de mon désir
Tu sentiras le moment…
Ici et là
Ici ou là
Je t’aime. Ton extrême maigreur fait ressortir tes hanches et leur donne presque une courbe féminine. J’aime y passer la main ou la langue. Ta pilosité d’un blond lumineux me donne encore envie de jouer avec les boucles de ta poitrine. Le soleil déclinant s’y niche d’une manière étonamment attendrissante. Je verse quelques larmes pour toi. Mes mains sur tes fesses, je te caresse doucement. J’évite de trop regarder ton visage écrasé par la hache. Seule ta bouche est miraculeusement épargnée et me laisse voir cet étrange sourire que tu m’offrais si souvent quand le plaisir venait. Bizarrement, j’envisage de m’y glisser plus tard quand elle sera ramollie. Je masse tes cuisses et tes seins. Je passe la main sous tes bourses écrabouillées et je recueille sang et sperme qui en dégouttent encore. Je porte la main à la bouche savourant les fortes saveurs que tu me laisses. Je t’aime.
– Chlorofille : … Emma, vous voulez réagir aux propos de J. Laperruque ?
– Emma R. : […]
Et parmi la nuée
De Charons ailés
Tourbillonne,
Plane
Mon Augure
Qui décrit
Je ne sais quel destin…

Ce matin je me suis mal réveillé
avec ce rêve étrange
on chassait des peluches
à la chasse à courre
le docteur Glück sonnait son cor
et tes côtes rousses
disparaissaient de taillis en taillis
—
une fois rentrés au club
devises aimables
vieux célibataires
je regarde danser les flammes
au travers des ailes translucides
d’un papillon
mort sur ma manche
pendant qu’on m’ote mes bottes
—
Je la croise chaque jour
entre la Place d’Italie et les Gobelins,
l’air affairée
le visage à demi-dissimulé dans ses longs cheveux bruns
elle marche d’un air décidé
sans jamais se retourner
Le don d’ubiquité
Je trouve souvent que c’est dommage d’être là sans être à côté,
De ne pouvoir pas se vanter d’avoir le don d’ubiquité.
Devoir se contanter d’ici,
n’avoir qu’une place à garder,
quelques mètres cubes occupés,
par un seul corps jour et nuit.
Ne faire qu’un voyage à la fois,
ne pas pouvoir passer partout,
n’avoir qu’un seul amour en cour,
ou pas d’amour du tout.
Avoir l’air absent,
sans se l’expliquer,
sans pouvoir se dire:
« c’est normal, puisqu’en fait j’étais à côté »
Une fois cependant, il me semble, j’ai eu le don d’ubiquité,
Quand sur le point de te quitter,
je me suis vue partir ailleurs,
je voyais ma vie,
loin d’ici elle avait pris d’autres couleurs,
Mais le décor me faisait peur,
finalement je ne suis pas partie.
On peut trouver des alibis,
nier quelque chose qu’on a fait.
Mais pour l’instant on ne peut pas nier que l’on est là où l’on est.
C’est tout le drame,
et cependant, si je pouvais me disperser,
là où je multiplierais les chances de ne jamais m’en dépêtrer.
little trip to Hypol for buzz l’éclair.
—————————————
Hurg…
Mal à la tête ce matin
Très bonne soirée
Merci à Chloé pour le lancement
Jolis sourires de tout côtés
Bon accueil chez Gallimard
Petit happening soufflette dans les salons
Jolis sourires de tout côtés (bis)
J’espère ne pas avoir trop agressé Dantex
Qui ressemble à un bisounours
Et pas à un vilain nazi
Lui proposer de participer à Tourgueniev ?
Bien bu et l’éclair pète sur les photos
Tout à coup descente du métro
Séparation d’avec les « aux bons amis«
Puis une cave dansante puis retour…
Je ne sais pas comment
En taxi je pense
Omelette tardive à la purée de carottes
Dodo et gueule cassée
—————————————
arso_stream ne fonctionne pas ?
c’est par là => 81.53.150.66:8000/listen.pls
LE LIVE EST TERMINE
programme provisoire
00H00 Shio-Ran lit « la société du spectacle »
(écoute limitée à 10 auditeurs)
le récitant : il se peut que je vive dans un univers-mensonge.
JE VOUDRAIS BIEN SAVOIR
OU SE CACHENT LES OISEAUX POUR MOURIR
ET SI QUAND ILS SONT MORTS
ON PEUT LES FAIRE ROTIR
![]() |
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John Wayne, of his real name Patrick Simpson-Jones, was born in the USA, just like Bruce Springsteen, in 1789 1984 2001 1907. He broke his pipe in 1979, that is to say 2 years before the election of François Mitterrand, symbol of a new hope for a lot of people but in fact : peanuts, nada, zobi.
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– Where is Roulette Russe ? –
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Tu veux du Moderne, de l’Avant-garde, de l’Arrière-Garde, du Revival (19)80’s et (20)80’s,
des textes qui défient la gravité, des concepts infernaux² (le petit robot),
un open bar « eau de ta cuisine » permanent, des stars de renommée communale,
des japonais en pagaille, des concepts en veux-tu en voilà et un tour de manège gratuit !
Tourgueniev, c’est un peu le monstre de Frankenstein mais avec des couleurs.
La preuve par Google : ici
– Il fait beau aujourd’hui. C’est cool.
– Qu’est-ce qu’on en a à foutre qu’il fasse beau ? Y en a marre de la dictature du beau. Je ne suis pas vraiment beau, moi ; ça veut dire que je ne suis pas cool ?
– C’est pas pareil. Toi tu es beau parce que tu es cool. C’est dialectique, ou un truc dans ce genre.
– Mouais… peut-être.
et d’après toi tu fais quoi ?
Je la croise partout.
Je la croise dans la rue, le métro ou au fond d’un bar.
Partout. Pourtant Paris est grand. Pourtant après tout ce temps
J’espérais me débarasser de cette apparition.
Je me raisonne, me galvanise en me disant ça suffit, c’est fini
STOP cette histoire est derrière toi.
Envoie chier mes élans nostalgiques.
Mais je croise son fantôme partout. C’est fatiguant.
![]() |
INSIDE
THE BEAST |
Solstice d’un jour
Passer de l’autre côté
Embrasser la lune
Et tous les astres jalousent
Une once de poussière d’étoile
Prose du zodiaque
Désir andro-solaire
Sexualité constellaire
Comète tourgueniste…
Planète Vénus Direct « PVD »

tu pensais vraiment en arriver là me laissant
de l’autre côté sans rien à prendre de ce
temps qui nous avait unis oubliant aussi l’image
que tu aimais m’entendre décrire celle de
nos corps en sang en joie
au présent je t’en prie l’image est ce présent
perpétuel hors d’atteinte mais qu’est-ce que ça veut dire
je résiste au désir de te rejoindre je fais
durer l’éternité mais qu’est-ce que ça veut dire
pourquoi du côté de la plume j’ai à débroussailler
le sens alors que depuis l’enfance je rêve formes
mélange palettes échanges
m’étant battu à mort pour
éliminer les phrases entre nous sucer
jusqu’à la fin les pauses les points
pour filer ensemble dans le mouvement
des choses en face c’est le mot par l’image
quand enfin je retrouve le ciel sans
pouvoir le nommer mais qu’est-ce que ça
veut dire la nuée la fatigue l’usure
la perte la mort de l’eau du point de l’image
à force d’avoir voulu savoir nommer pointer
nos efforts n’ont plus tenu tu le sais alors je me rattache
à n’importe quel signe pure de la vieille présence
nos corps en face gênés par la parole
silence mais qu’est-ce que ça veut dire ça ne dit plus rien
et ne passe plus que par le silence
caché sous leurs mots.

maintenant je veux une robe couleur de nuit
(j’en ai vue une jolie dans la vitrine
des sorcières de la rue faidherbe)
ô on y arrive, on y arrive !! c’est très bien « cariboo’s road » ! vraiment bien !! ça va se retrouver au top 3 for sure ! mille mercis de m’aider gü ! le seul truc est que mon film est plutôt axé sur l’errance intérieure qu’extérieure, physique. ils errent dans leur tête, leur coeur. mais « cariboo’s road » c’est tout de même très bien…
DRAGON N°10
VERT GALLOIS COMMUN
La couleur du Vert gallois se marie très bien
aux herbes luxuriantes de son pays natal,
bien qu’il niche dans les hautes montagnes
où une réserve a été établie pour sa protection.
En dépit de l’incident d’Ilfracombe, il est l’un des
dragons les plus paisibles; préférant, tout comme
l’Opaleye, se nourrir de moutons, il fait de son mieux
pour éviter les humains, à moins qu’il n’ait été provoqué.
Le rugissement du Vert gallois est étonamment
mélodieux et facilement reconnaissable.
Les flammes qu’il souffle forment deux jets minces
et ses oeufs bruns, couleur de terre,
sont parsemés de taches vertes.
(.)
« Tu peux bien m’écrire des textos de folie
et m’offrir des cadeaux en faux cool,
je t’ai démasqué, petit Casa de chez Nova. »
Il n’était pas Intertextuel, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ses seules relations sexuelles suivies étaient celles qu’il entretenait avec sa Télévision.
bon à rien à cette heure, trop de fatigue, mais pas de mal.
bon à rien à sept heure, trop de fatigue, mais pas de mal.
demain on traque le maléfique et on recommence à bouquiner.
demain on reprend le rythme et on recommence à travailler.
je suis bien en ce moment, ça peut durer, on va tout faire pour.
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ne pas oublier de participer au barbecue théatral.
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peut-on rester femme et mère en prison ?
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lutter par le silence contre une petite pointe d’ironie.
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je vais à la cuisine chercher un couteau auto-aiguisé.
je vais à la cave chercher un biceps.
sortir une poêle, mettre un peu d’huile d’olive.
faire chauffer l’huile, bien bien chaude.
jeter le biceps, laisser griller,
un coup pile, un coup face.
quelques herbes
miam.
l’ame,
c’est ce pays éthéré qu’on a tous à l’interieur de nous
lorsqu’on ferme les yeux,
c’est ces lumières et ces couleurs qui jaillissent
lorsqu’on regarde son coeur
c’est cette musique et ces chants
qui emplissent les solitudes intèrieures
bruits bleus et chants carrés,
mer vibrante et amoureuse
tempete de lumière
sur les phares du hasard
je ris
et j’imagine demain
tendrement.
parce que quand les poches du cerveau elles sont pleines, y faut bien mettre son fouillis quêque part…
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Pour la Catégorie Comédie, Trophée d’honneur de la rousse à la merguez

Intensité
Pourquoi un livre écrit sans style (sans revendiquer
un style) me fascine, plutôt qu’untel qui use du langage
comme d’un pétard ?
Des noms !
Vieux mythe de l’écriture blanche, blanchotienne.
« Degré zéro » etc.
Ecriture réduite à un pure outil ;
oublier d’urgence le rêve de se fondre
dans ce qu’on dit. Instrumentalisation avant toute
chose. Le récit, vite ! Fadaises psychologiques
laissées aux autres.
Degré Zorro de l’écriture !.(Justice, violence etc.)
Efficacité. Vite !
Oedipe au placard.
Roger Laporte au cachot.
Proust attaché à la robe de môman.
Rêve d’une écriture dont la sensibilité ne
serait pas trop pantelante.
Auteur disparu ?
Pulvérisé ?
» Que mon effacement soit ma façon de resplendir ! « (Jaccottet)
ETC

You are Neo, from "The Matrix." You
display a perfect fusion of heroism and
compassion.
What Matrix Persona Are You?
brought to you by Quizilla
…
je marche au bord du canal
j’ai quitté la ville
je repense à toi et à tes sourires
je chemine à présent sur un petit sentier
de l’herbe autour de mes Docs
je repense à la douceur de tes seins
je contemple l’eau un instant, immobile
la fraicheur vient à mon visage
à mes pieds brille un objet en métal
une médaille attachée à une cordelette
quatres lettres en fer forgé : ILUM
un mot magique, porte bonheur ?
je retourne la médaille
quatres lettres en fer forgé : MUJI
je la balance à la flotte
retournons en ville
…
Pour écrire, je m’appuie sur trois choses :
mes nombreuses lectures,
sur mes voyages,
et sur ma propre réflexion.
« Il était une fois une jeune femme qui marchait sur la rive d’un lac suisse et qui se faisait désintégrer par un rayon laser. »