On fête quelque chose. Vous les entendez, les tambours ?
Igor, en larmes, à Mina : « je te jure, des putains d’araignées géantes, en oxyde de cuivre ou un truc comme ça, et mes mains comme de petits paquebots ».
Et le matin.
Oracle, pourquoi as-tu écrit « Le Poids de la sauterelle » ? Que sommes-nous censés apprendre ?
Mina (s’)emballe. Le chauve sourit. Carver passe des disques et, ivre, l’homme à la tête de chat ronronne sous les caresses.
La nuit. Hum.
Igor, peintre compliqué. Période zoologique, 1977-78. N’a pas percé. instagram.com/p/ctzt7RPhgd/
Mina plonge.
Explosions variées. C’est l’emballement. Igor numérote ses abattis. Mina pousse ses forces à la limite. Carver bouquine, à poil. Affections.
Igor, Carver, en slips, trop petits, attendent la fin du monde. Dans l’ascenseur, Mina, de faction, commence ses mémoires. En chinois.
Pierrot Tactile ?
Et l’homme à la tête de chat de se remémorer sa jeunesse folle : « Bal trash-chic à Colombey… » Presque.
Jamais de flageolets en avril. Carver possédait plusieurs dictons utiles en cas de conflits armés. Sagesse des ancêtres. En Corée on rigole.
Ce soir les indiens gagnent.
Et il aurait caressé son singe.
En arrière plan, le coucher de soleil est magnifique. Au premier plan, la mort est proche. Tirer la langue. Nus.
Et Igor de demander l’asile politique à l’homme à la tête de chat. Mina, malade, dessoude du milicien savoyard. Ce soir on rase gratis. Si.
Et l’enchaînement des nuits, entrecoupées de virgules ensoleillées. Et nos sourires, nos mains, soudées. Et toujours la transe.
40 !
Cherche Midi Suédois.
Saudade.
Carver, Igor récupèrent les idéaux, les utopies abandonnés sous les bancs de la grande salle. Recycler, c’est capital.
Igor, sous la pluie.
Et, derrière Igor et Mina, ligotés face au peloton d’exécution, on pouvait apercevoir Bill Murray jouant à lance gerbilles avec Carver. Nus.
Après la première offensive, la Corée, Igor rencontre un vieux type bizarre qui lui raconte qu’il ne mourra jamais. Vieux comme la colline.
Mina, fatiguée, reste au lit. instagram.com/p/elFkYuvhtt/
Igor demande aux partisans du moindre effort l’autorisation de parler à la foule. Période de fêtes. On rase gratis. La foule démembre l’orateur empoté. Illico.
Igor yeux soucoupes absinthe à la rescousse de tracer cercle protecteur shaman psalmodier hermétique spasmodique épilepsie tralala.
Mina à Igor, ivre : « la situation internationale est trashic. »
Devant les miliciens épuisés, Mina contrebande de son mieux, mais le coeur n’y est pas. Plus de dirigeables en hiver.
Mobilis in mobile.
Renard ?
Année de l’ascèse.
C’est un jour, dissection de grenouilles. Et sous la pluie. Les sciences naturelles en folie. Plus ou moins.
Mina : « Boum ! »
Igor, ce Stade de France.
Et nous boirons, à l’Amour, aux amis, aux mathématiques et à la Nuit. Nos âmes à l’unisson.
Non encore exempt, même régnant sur eux comme sur des esclaves, du hasard, de la mort et de la mutabilité.
Mina, Igor et Carver surveillent l’horloge nucléaire coréenne. L’Homme à la Tête de Chat ouvre son abri plombé au public. Années 80.
Mina, Igor, Carver, un peu orphelins. t.co/0lIJ0sKq
Tranquillou le ronron !?
Au milieu des débris du cockpit, une unique pépite. Ses bras crochetés autour de la jeune galaxie encore inerte. Mina dort encore.
Et dans le ciel, les dirigeables noirs, la neige.
Igor, au volant de sa Dodge Veg-O-Matic neuve, ne se souciait vraiment pas du code de la route. A l’arrière, Poison, Cordelette, ivres, nus.
Oh, Jack !
Et nous étions, dès le matin, sur le pied de guerre. Nos petites mains serrées sur les cerceaux, nos cheveux, rasés, et l’œil cruel et vif.
Nos corps meurent, pourrissent, comme les vôtres. Mais nos âmes vivent pour l’éternité. Mina, légitimement, doute.
Il t’en faut combien des mecs chelous dans ta vie ?
Mina sursaute. Igor végète. Tout est bien. Les tambours.
Et nos amis, ignorants, se perdent dans le marécage corrézien. On ne retrouvera personne. Un verre à leur santé. La nuit.
Sortir dans la nuit. Marcher dans l’herbe humide. Cette nuit là. Parler aux animaux. Un couteau glissé contre la hanche.
Au secours, au secours, voilà Monsieur le marquis de Carabas qui se noie !
Salutation au soleil. Igor, Mina, Carver, bord du canal, regards complices. Rentrer enfin. Affamés. Dans les collines, le grand incendie.
Et Heidegger, Chef de la sécurité de Shinra, sera finalement la prochaine cible de Mina, Igor, Carver. Émoi au Secteur 7, tendance taudis.
L’aporie nous guette ! L’aporie nous guette ! Ohé ohé ! L’aporie nous guette ! L’aporie nous guette ! Ohé ohé ! (air connu)
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Marie Paule Belle Mondo ?
Et dans la chambre, un squelette. t.co/uoT0lCX5k5
Carver, il y a quelque chose dans votre dos. A Pompéi, tournez à gauche.
Petit déjeuner dans les ruines d’Angkor. Igor se délecte de céréales complètes. Mina respecte le bacon. Carver, grasse matinée.
Les champignons s’élèvent dans le ciel. Nos lunettes nous protègent efficacement des rayonnements aveuglants. Par contre on va vite bronzer. Cool.
Mardi, Mina lève le voile. Igor ignore le danger. Carver, explicitement, est homme et femme. Dehors, il pleut.
Et Mina de tendre à Igor le miroir. Et Igor d’y apercevoir l’homme à la tête de chat, dans un coin, à l’ombre d’un dirigeable en flamme. Nu.
Long silence glacé.
Il y a une velue araignée sur le mur du réfectoire. C’est la nuit.
Mina, notre relation, sa passion pour les armes, les explosions, les dirigeables, les lémuriens.
On la surnomme la folle aux chats.
Carver et l’homme à la tête de chat se retrouvent, en situation inconfortable. Plus de vodka dans le mini bar. Ni de croquettes. Aïe.
Et nos amours, préraphaélites. t.co/HO0Mv6QldB
On s’attable, on étale les cartes, on range les munitions dans le cellier. Un peu tout ça dans le désordre. Mina aiguise son poignard.
Carver, Mina, à la pêche au bébé dauphin, depuis la passerelle du dirigeable surarmé, discutent philosophie alien.
Carver, Igor, deux bons amis. Mina, l’arlequin. Danser, bondir et repenser à nos années passées, heureuses. Hum.
Igor : « … conclusions et affirma que les accusés avaient le plein contrôle de leurs facultés mentales… »
Emmène moi danser ce soir. www.dailymotion.com/video/x190ywt_bourreia_music
Et le lapin, de planquer ses œufs, et Mina d’y relier ses détonateurs, et les enfants d’accourir, riants. Explosions. t.co/xVqRayoLtk
Mina, Igor, Carver, foutent le feu. Cocktail Molotov sur les manifestants chanteurs. Les cantiques, ça brûle au poil. On rase gratis. Aussi.
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Et dans le coffre de l’Aston Martin, le corps démembré de Giant Coocoo. Mina accélère.
Il y a 10 ans, déjà, la Maison. Réminiscences. tourgueniev.com/2003/08/03
La caisse des BMX, des centaines de grosses araignées, mortelles. Dans le ventre du voyageur, la peur, et un nid. Mina s’éclate.
Slip. No. More.
Michael : « j’aime bien l’idée que les drogues devraient être réservées aux gens de plus de quarante ans, ce serait plus simple. »
Dans la cave, on trouve maquettes de dinosaures, modules lunaires et quatre vélos, rouges. Dehors, on brûle les sans-abris.
We are the champ…
Carver dit : « c’est une radio de quelqu’un qui a gobé une bute… » t.co/OATyMxX61g
Mina, Igor et Carver, en traître, décident de s’embarquer pour la Sicile. On y signale une invasion. Des ours. Fariboles.
Padam padam padam.
Je suis le roi du pétrole.
Et cette nuit, le cheval pâle.
Attributs du 4e grade (Lion), foudre de Jupiter.
Pluie acide et radioactive sur Paris. Parapluie en plomb conseillé. Mina, Igor, observent la Seine, luminescente, déborder, noyer les rues.
Dimanche matin, les gardes républicain ont emmené les chefs de clan, nus, derrière les dortoirs. N’en restent que trois. Carver sanglote.
En Inde on avait demandé à Igor de frapper une carpe sur la tête afin de déterminer l’ordre de succession d’une famille trop nombreuse.
Mud on your face.
Les rites mystérieux que les enfants observent les nuits d’été me paraissent à présent d’une effarante simplicité.
Oran, filles et garçonnes, locales, mènent la danse. Marché noir, poésie numérique, tendresse, musique et hospitalité sont au programme.
Thomas éthylique.
Se réveiller avec une sensation de blessure par balle. À la joue. Une coulée, chaude, de sang. Épaisse et noire. Et la mort qui vient.
Avant l’aube, le chat est capturé. Retour à toi.
Et Igor de s’interroger. t.co/jdel5DAAsA