Avec Carver c’est souvent : des gars, des os.
Sortir dans la nuit. Marcher dans l’herbe humide. Cette nuit là. Parler aux animaux. Un couteau glissé contre la hanche.
Et nous boirons, à l’Amour, aux amis, aux mathématiques et à la Nuit. Nos âmes à l’unisson.
Et Igor de demander l’asile politique à l’homme à la tête de chat. Mina, malade, dessoude du milicien savoyard. Ce soir on rase gratis. Si.
Et aux pieds de Ganesha, Igor, Mina, de s’agenouiller. Pluie de cendres. C’est la nuit.
Et jaillir à la lumière, vivants, pupilles dilatées, prêts à affronter les démons du midi. Main dans la main.
Et nous étions, dès le matin, sur le pied de guerre. Nos petites mains serrées sur les cerceaux, nos cheveux, rasés, et l’œil cruel et vif.
Attributs du 4e grade (Lion), foudre de Jupiter.
Oh. Une murène.
Explosions variées. C’est l’emballement. Igor numérote ses abattis. Mina pousse ses forces à la limite. Carver bouquine, à poil. Affections.
Et l’homme à la tête de chat de se remémorer sa jeunesse folle : « Bal trash-chic à Colombey… » Presque.
Oran, filles et garçonnes, locales, mènent la danse. Marché noir, poésie numérique, tendresse, musique et hospitalité sont au programme.
Et nos héros, fatigués, depuis le hall de l’hôtel, préparent leur prochaine sortie en ville. Accumuler les bouquins de philo et les magrets.
Mina, hilare, à Igor, ivre, sous les bombes A : « À cœur brisé rien d’impossible ! »
Cheval.
La Police de la Pensée, la Police Temporelle, logeaient sous la Piscine Rouvet. Mina envisage une action de sabotage, il y a trois semaines.
Carver, Igor récupèrent les idéaux, les utopies abandonnés sous les bancs de la grande salle. Recycler, c’est capital.
Et Heidegger, Chef de la sécurité de Shinra, sera finalement la prochaine cible de Mina, Igor, Carver. Émoi au Secteur 7, tendance taudis.
Carver, à bicyclette.
Sanglante matinée à Vierzon. Le Gros Roger ne visitera plus ses amis en fin de semaine. Mina s’irrite.
Igor, peintre compliqué. Période zoologique, 1977-78. N’a pas percé. instagram.com/p/ctzt7RPhgd/
Radio Gaga.
Marie Paule Belle Mondo ?
Mina se fait tatouer un abraxas sur la clavicule de Salomon. Igor, le crash du Hindenburg sur la cuisse de Jupiter.
Mina (s’)emballe. Le chauve sourit. Carver passe des disques et, ivre, l’homme à la tête de chat ronronne sous les caresses.
Je suis le roi du pétrole.
Et pour tromper l’ennui. Pour définir les contours. Foutre la zone dans les plans de l’ennemi. Un concert de Queen. Wembley. Moustache.
Mina, Carver, Igor et l’homme à la tête de chat, classiques nomades temporels, avaient un sens aigu de l’étiquette. Même nus.
Ses seins de Bakélite. Tu délires. C’est du quartz.
Igor, en larmes, à Mina : « je te jure, des putains d’araignées géantes, en oxyde de cuivre ou un truc comme ça, et mes mains comme de petits paquebots ».
Autour de nous, les décombres de la cathédrale, les enfants aveugles de nos frères, les rats. Nulle trace de Dieu. S’embrasser, enfin.
Oui, 50 minutes, avant. Et pourtant, son corps en morceaux. Et Mina, en larmes. Carver, hilare, creuse une fosse. Alors, qui, en Sicile, plus tard ?
Mud on your face.
Petit déjeuner dans les ruines d’Angkor. Igor se délecte de céréales complètes. Mina respecte le bacon. Carver, grasse matinée.
Après la première offensive, la Corée, Igor rencontre un vieux type bizarre qui lui raconte qu’il ne mourra jamais. Vieux comme la colline.
Et Mina de tendre à Igor le miroir. Et Igor d’y apercevoir l’homme à la tête de chat, dans un coin, à l’ombre d’un dirigeable en flamme. Nu.
La nuit. Hum.
Mina et Igor, victimes de la momie maudite, évitent de trop fréquenter les usines de peinture. Bon moral, pourtant. instagram.com/p/gWdgU_vhp3/
Alors, danser.
Et Igor de s’apercevoir, subitement, de.
La caisse des BMX, des centaines de grosses araignées, mortelles. Dans le ventre du voyageur, la peur, et un nid. Mina s’éclate.
Et Mina de LUI coller une balle dans la tête. Mercy killin’. Carver, salopette, préfère les attentes, le vélo, 40 ans d’amour. Ruines. Nus.
Et derrière la porte, un mur.
Dans le train, jouer à « Léa, passion forêt domaniale ».
Et l’homme à la tête de chat, coincé dans un arbre, attend les pompiers. Carver affute sa tronçonneuse. Mina bastonne Igor, nu et hilare.
Cythère, à Mina, un peu tristement : « Papa est sur une île en forme de lettre, dans l’océan Atlantique ».
Dans les hauts-parleurs, le vol de nuit est annoncé.
Mina, Igor, sur les hauteurs, contemplent la ville, les flammes colorées. L’émotion est palpable. Leurs mains, serrées. Au Nord, ça explose.
Carver, l’été, préfère porter la jupe. Mina, affectionne les balles dum-dum. Et Igor, Mina.
Et les renards nazis.
Nos corps meurent, pourrissent, comme les vôtres. Mais nos âmes vivent pour l’éternité. Mina, légitimement, doute.
Et viennent les jours sombres.
Emmène moi danser ce soir. www.dailymotion.com/video/x190ywt_bourreia_music
Renard ?
Mina, Igor et Carver limitent la casse.
Dans l’Ahunavaiti Gatha, Zarathoustra accuse en effet certains de ses coreligionnaires d’abuser de la vache. Le Dieu Ahura Mazda demande à Zarathoustra de protéger les bovins.
Mina, Igor et Carver, en traître, décident de s’embarquer pour la Sicile. On y signale une invasion. Des ours. Fariboles.
Once again, a masked figure drops an iron token through your letterbox late at night.
Oh, Jack !
Igor, ce lapin. t.co/2qel044O
Mina, Igor et Carver surveillent l’horloge nucléaire coréenne. L’Homme à la Tête de Chat ouvre son abri plombé au public. Années 80.
Karl Glogauer, Igor Tourgueniev se retrouvent pour petit déjeuner. Le lieu, les ruines d’Angkor. Dans le ciel, les longs dirigeables noirs, cigares menaçants, yeux dystopiques.
Mina à Igor : « ça commence. »
Stig à Igor : « Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. »
Igor, Carver, en slips, trop petits, attendent la fin du monde. Dans l’ascenseur, Mina, de faction, commence ses mémoires. En chinois.
Carver, il y a quelque chose dans votre dos. A Pompéi, tournez à gauche.
Igor, passion nomadisme temporel.
Et Mina de briser le miroir.
Il y a une velue araignée sur le mur du réfectoire. C’est la nuit.
Et, derrière Igor et Mina, ligotés face au peloton d’exécution, on pouvait apercevoir Bill Murray jouant à lance gerbilles avec Carver. Nus.
Mina, Igor arrivaient en gare de Charlottesville. Max, aux haut-parleurs : « Le voyageur tomba mort, frappé par le pittoresque. »
Dans la cave, on trouve maquettes de dinosaures, modules lunaires et quatre vélos, rouges. Dehors, on brûle les sans-abris.
Igor : « … conclusions et affirma que les accusés avaient le plein contrôle de leurs facultés mentales… »
C’est un jour, dissection de grenouilles. Et sous la pluie. Les sciences naturelles en folie. Plus ou moins.
Taxi. Paris. La nuit. Les bombardements. Les dirigeables noirs dans le ciel. Avec Mina on refait le monde. Nus. Carver décide de ne pas. Nu.
Et Mina, de mettre le feu aux poudres. Igor ramasse le penny, en retard. Jetlag.
Dans la remise, Carver et l’homme à la tête de chat réparent le vélo, atomique.
Igor, sous la pluie.
Mina à Igor, ivre : « la situation internationale est trashic. »
Et, pour un rien, les larmes aux yeux, souriant, pourtant.
Messagerie « 666 » Free: le 17/02 à 18:06, ce correspondant a appelé 1 fois sur votre mobile sans laisser de message
Difficile début. Fracassé par l’épilepsie. Acheter les médicaments en catastrophe. Attendre que ça fasse effet le cerveau en marmelade.
Et cette nuit, le cheval pâle.
Pendant tout le début du conflit, les enfants sont restés dans les ruines de l’hôtel. Le plus souvent dans la piscine. À jouer aux cadavres. Nus.
Et, en pleine Exposition Universelle londonienne, le gang tourgueniste arrose son fish & chips à la meth, pas fier. On ne dort pas beaucoup.
Oracle, pourquoi as-tu écrit « Le Poids de la sauterelle » ? Que sommes-nous censés apprendre ?
Au milieu des débris du cockpit, une unique pépite. Ses bras crochetés autour de la jeune galaxie encore inerte. Mina dort encore.
Slip. No. More.
Mina plonge.
Et les substances de ronger mes sens.
Carver aux miliciens : « Nos troupes sont en déroute, ne restent que villageois populistes et histrions nihilistes ». Les témoins se marrent.
Et dans la chambre, un squelette. t.co/uoT0lCX5k5
Carver, Igor, deux bons amis. Mina, l’arlequin. Danser, bondir et repenser à nos années passées, heureuses. Hum.
We are the champ…
Saudade.
Et le lapin, de planquer ses œufs, et Mina d’y relier ses détonateurs, et les enfants d’accourir, riants. Explosions. t.co/xVqRayoLtk
En arrière plan, le coucher de soleil est magnifique. Au premier plan, la mort est proche. Tirer la langue. Nus.
On fête quelque chose. Vous les entendez, les tambours ?
Non encore exempt, même régnant sur eux comme sur des esclaves, du hasard, de la mort et de la mutabilité.
Carver utilisait les phéromones marqueurs d’attaque de petits insectes tueurs pour se débarrasser des miliciens trop curieux. Affolement.