Les Motards

Old par Rodia le 31 Août 2002

Tu les aimes ces petits tétons ? C'est un peu foutraque, c'est la fête du bonnet par ici !
Tu viens sur Tourgueniev, tu as deux hommes nus pour toi qui font le spectacle.
Ils se déshabillent, ils satisfont tes désirs les plus farouches, Natasha !
Da !

Old par Nicolai le 09 Oct 2002

grand soleil et schyzophrénie mondaine

journée passée à jouer aux cartes puis à se prelasser au soleil, je me demande à quel point on mérite tout ce bien être…
j’ai peut être trouvé un allié dans la lutte contre la télévision, c’est interessant
on a croisé un défilé de l’X qui annonce leur gala annuel…
on a beaucoup ri en voyant passer les plus mauvais coups du monde…
la musique était bonne et la panthéon reconnaissant à nos grands hommes, comme toujours.

Old par M. Fox le 15 Mai 2002

Plouf !Ce soir, je trouve que le printemps est bien loin, non ?
Ce mardi matin je me suis levé tôt, en alerte.
J’ai pris une bonne résolution.
Je suis donc dehors dès l’aube.
Il fait un peu froid.
Je marche au bord du canal.
L’air est odorant et vivifiant.
Je suis en vie.
Je jette des petites pierres dans l’eau.
Plouf !
Puis le chemin du retour.
Me doucher, m’habiller mieux et filer bosser.
Dans le métro, je croise un chef indien avec une marque sur la main.
Ses yeux sont vides et tristes.
Il me regarde et hoche la tète trois fois.
Un signe entre nous, sûrement…
Je me sens un peu êtranger à moi même depuis le canal.
Et les petits cailloux.

Plouf !

Old par igor le 09 Juil 2002


samedi, la nuit…
il fait bizarre, chaud, froid.
ça doit être le lycra.
ça colle à la peau ce truc.
mais en même temps, c’est plutôt sensuel,
un peu comme les touches douces de ce drôle de clavier blanc.
on coupe le cordon,
le bébé pleure,
je me noie,
j’ai froid, chaud, le lycra..?
Arsene, tu pètes les antennes…
bonne nuit à ceux qui veillent.

Old par igor le 12 Mai 2002

Old par M. Fox le 27 Juin 2002

« Le long du dos de la girafe je glisse »

cette image est trop moche

il fait si froid ce matin, alors je fais du feu.

Old par igor le 24 Juin 2002

Le temps ne fait rien à l’affaire …

Mon très cher Az*,

Comme votre courrier a réchauffé la moiteur de cette sombre garçonnière dans laquelle je suis astreinte à résidence le temps que cet effroyable exil s’achève. Mes premiers jours de vie parisienne sentent le bouilli. La pluie qui ici ne s’interromps jamais accable jusqu’aux façades des immeubles : dans un lent mouvement monotone, les passants enveloppés dans leurs longs manteaux ternes défilent comme des macchabées, dans une sorte de procession fantomatique, devant des soupiraux d’où une fumée grasse s’échappe et imprègne les tissus et les pavés d’une exhalaison de bouillon. Elle recouvre à grand peine de larges traînées grasses qui défigurent les édifices, comme autant de plaies suppurantes qui, heure après heure, imprègnent le grès rendu poreux par l’humidité. Derrière le petit secrétaire tâché duquel je vous écris, on distingue au loin le promontoire de Montmartre, dominant tant bien que mal de sombres ruelles où les gargotes se succèdent les unes aux autres répandant jusqu’à ma modeste chambre des relents de garbure. Si vous saviez comme je soupire en regardant, par delà la vilaine reproduction maladroitement accrochée sur un mur, notre belle contrée, son temps clément, ses solides gaillards, fier-à-bras comme votre neveu, qui fera à n’en pas douter un charmant compagnon de jeu pour ma petite sirène. Comment va-t-elle ? Se porte-t-elle bien ? Donnez-moi vite de ses nouvelles, son souvenir seul me porte et me permet de conserver une lueur d’espoir.

Et vous-même, mon cher ami… que ferais-je sans votre aide, votre soutien de tout instant ? Je sais combien vous regrettez ce qui nous arrive, et je sais à quel point vous vous souciez de ma condition et de mon bien être. Cette lettre ne doit pas vous rassurer, mais malgré mes lamentations et mes humeurs moroses, je vous prie ardemment de ne point vous morfondre ; après ces nombreuses épreuves, et la disparition de mon tendre At*, je suis aujourd’hui une femme forte. Aussi me laisserez-vous vous narrer les moindres détails de mon séjour sans en prendre ombrage ni vous préoccuper outre mesure. Nous savons tous deux qu’il vous est impossible de me rejoindre, sous peine de compromettre irrémédiablement ce que nous avons mis tant de mois à échafauder.

Aussi vous prié-je de ne point faire cas de ces gérémiades d’une provinciale égarée dans cette monumentale cité, et qui n’a pas été instruite à cotoyer tour à tour la gagneuse des bas faubourgs et l’aristocrate des beaux quartiers. Je vous envoie, à vous deux, mes seuls amis, mes seuls lueurs, toute mon affection, et le soir, dans le creux de mon mauvais sommier, je prie ardemment, les mains serrées contre mon coeur, pour que Dieu vous épargne le sort cruel qui m’attend.

Ar*

Old par igor le 23 Juil 2002

La modernité :
Vivre d’amour et de stretch.
Appelle moi 06 61 63 58 84

Dans son regard
j’ai rencontré le vide
et ce fût effrayant…

Old par Gu. le 11 Nov 2002

25 juin, Saint Prosper.
Le jour de la saint Prosper, n’oublie pas de fumer la terre.

Une épaisse brume s’abat sur Paris
décapitant la tour Eiffel dans un fondu au blanc.
Tu as bien fait de partir…
Fuir le brouillard.Surtout.

tu étais toujours sur mon abdomen
lorsque je t’ai dévoré la tete
oui ! j’ai eu l’extase ultime
et je t’aimais
comme nul autre
que toi et moi
ne peuvent imaginer.

Old par M. Fox le 31 Oct 2002

À base de Pau Pau Pau Pau.

poudre hare curé

garantie 100% syncrétique !

Old par M. Fox le 11 Déc 2002

Old par -- Zan le 05 Déc 2002


Les présages d’aujourd’hui :

– tout se produit toujours deux fois.

– si tu esperes protéger quelqu’un contre toi-même, il ne faut pas lui accorder d’attention particulière ou il souffrira.

– tu risques de blesser quelqu’un de ta famille par quelque chose venant d’en bas.

Old par M. Fox le 17 Avr 2002

Il est 17 heures, Paris s’éveille…

Bout au revoir ceci être notre dernier au revoir je détester pour sentir amour entre nous matrice mais être excédent juste entendre ceci et alors je aller vous donner davantage pour vivre pour plus que vous jamais connaître ceci être notre bout embrasser devoir I rêve et toujours voir votre visage pourquoi pouvoir non surmonter ce mur bien, peut-être être juste parce que je non connaître vous tout baiser, svp embrasser mais embrasser hors désir, bébé, et non consolation vous connaître faire ainsi fâché ’cause je connaître que dans temps je seulement faire vous cri, ceci être notre dernier au revoir vous dire ‘non, ceci pouvoir non arriver, ‘et vous précipiter téléphone pour appeler être là un voix unkind dans dos votre esprit dire peut-être vous non connaître lui tout vous non connaître lui tout, OH, vous non connaître bien, cloche dehors dans église tour carillon brûlant indice dans ce coeur le penser ainsi dur sur son doux oeil et mémoire offrir signe que être excédent… être fini.

beaucoup de vent
et
pas grand chose.

Old par M. Fox le 10 Nov 2002


Elvis chante
Bruce Lee me sourit
Sylvain ne dit rien
J’ai le trac
Je suis crevé
Je veux dormir
Trois jours
Au moins
Mais je suis motivé
Je crois
Et je vais prendre sur moi
Quitte à devenir incohérent
(plus que d’habitude)
Essayer de voir
La vie en jaune
Ce soir
Et laisser
Place à l’Imprévu
Demain
On verra

Old par igor le 25 Oct 2002

à vous

Faire l’image au plus vite, vivement. Ecrire dessus une légende, un texte. Savoir qui
écrit et celle qui va lire. Au moins, la prose est au-devant d’une femme.

Cela élimine un certain nombre de gêneurs. Les états civils sont encombrants, certes. Mais la privation pose d’autres difficultés. Légères gênes solitaires.

A qui suis-je en train de penser, sinon à vous-même ?
J’évoque tout de suite l’insuffisance du procédé, et son manque de finesse. L’insistance a la part belle de l’entreprise. Je vous rends l’image. Je n’y figure pas. Comment pourrais-je ? Je la fabrique. Il y urgence, je pense. J’ai été photographe, mais il y a longtemps. Une générosité : c’est le mot qui s’écrit sur l’image, et le reste défile sur l’écran blanc.

à vous

(correspondance/deux/chapitre/comment je me figurais l’autre/comment
la rencontre et pourquoi la rencontre/recommencements/
autologie/anticipations/public & privé/vies/politique oblique/nubile et humide/dragues/commentmontrer/faire/penser/vivre/interface/inter-fesses/
retour paniqué de l’aura/critiques/impudeur/inconnues/infini/monde discret
/intime & ignoble/amis et cochons/prévisions
/comment je m’étonnais de m’étonner/tous les jours/une à une/réveils moyens/recommencements/retour paniqué de Laura/correlats/image-nique/recommencements/devenir fou/ écrire
/parasites/éloges/aventures/
audaces moyennes/image/vraie/origine/recommencement
/comment j’accumulais les bourdes/)

HIPS.

Les frères Tourgueniev entrent en rebellion

Ceci n’est pas un commentaire.
Ceci n’est pas une guerre virtuelle.
Ceci n’est pas vraiment cohérent.
Ceci n’est pas non plus le fait du Mime Marceau.
Ceci n’est pas grand chose.

Ceci est un happening Tourgueniste, bande d’ignares.

Que Jah soit dans vos coeurs. Rastaffarin !

Old par Nicolai le 28 Sep 2002

déferlement d’existentialité

La phrase de la journée :
Et ben dites donc, ça mijote dans la cocotte.
Mme X, eX-psy de DemoiXelle Car(r)o

Peur de :

Acérophobie de ce qui a un goût sûr
achluophobie de l’obscurité
acrophobie de ce qui est tranchant
aérophobie de l’air
agoraphobie de la foule
aichurophobie de ce qui est pointu
ailourophobie des chats
akousticophobie des sons
algophobie de la douleur
altophobie de l’altitude
amatophobie de la poussière
amaxophobie des accidents
ancraophobie du vent
anginophobie de l’étroitesse
anglophobie de ce qui est anglais
anthropophobie de l’homme
antlophobie des inondations
antophobie des fleurs
apéirophobie de l’infinité
apiphobie peur des abeilles
apopathodiaphulatophobie d’être constipé
arachnophobie des araignées
asthénophobie de la faiblesse
astraphobie de la foudre
astrophobie des étoiles
atélophobie de l’imperfection
atéphobie de la ruine
aulophobie de la flûte
auroraphobie des aurores boréales

ballistophobie des missiles
bacilliphobie des microbes
barophobie de la gravité (pesanteur)
bathophobie des profondeurs
batophobie de marcher
batrachophobie des reptiles
bélonéphobie des aiguilles
bibliophobie des livres
biennophobie de la vase
brontophobie du tonnerre
carcinophobie du cancer
chaetophobie des cheveux
chaetophobie du froid (?)
chéimatophobie du froid (?)
cheimophobie des tempêtes
chérophobie de la gaieté
chionophobie de la neige
chrométophobie de l’argent
chromophobie de la couleur
chronophobie de la durée
claustrophobie des endroits renfermés
climacophobie des escaliers
clinophobie de se mettre au lit
cnidophobie des piqûres (d’insectes)
coprophobie des excréments
cristallophobie des cristaux
créatophobie de la viande/sang
cryophobie de la glace, du froid
cyclophobie des bicyclettes
cymophobie des mers agitées
cynophobie des chiens
démonophobie des démons
démophobie des foules
dendrophobie des arbres
dermatophobie de la peau
dextrophobie de ce qui est à droite
diabétophobie du diabète
diképhobie de la justice
doraphobie de la fourrure
élektrophobie de l’électricité
éleuthérophobie de la liberté
émétophobie de vomir
énétéphobie des épingles
entomophobie des insectes
eosophobie de l’aube
érémitophobie de la solitude
éreutophobie de rougir
ergophobie du travail
erythrophobie de rougir
gallophobie de ce qui est français
gamétophobie du mariage
géniophobie du bavardage
génophobie du sexe
géphyrophobie de franchir les ponts
germanophobie de ce qui est allemand
geumatophobie du goût
graphophobie de l’écriture
gymnophobie de la nudité
gynophobie des femmes
haematophobie du sang
haptophobie de toucher
harpaxophobie des voleurs
hédonophobie du plaisir
hématophobie du sang
hodophobie des voyages
homichlophobie de la brume
homophobie de l’homosexualité
horméphobie des chocs
hydrophobie de l’eau
hygrophobie de l’humidité
hypégiaphobie des responsabilités
hypnophobie du sommeil
idéophobie des idées
katagélophobie du ridicule
kathisophobie de s’asseoir
kénophobie du vide
keptophobie du vol
kinétophobie du mouvement
koniphobie de la poussière
kopophobie de la fatigue
kyphophobie de se voûter
ichthyophobie peur des poissons
lalophobie des discours
leukophobie de la couleur blanche
lévophobie de ce qui est à gauche
limnophobie des lacs
linonophobie de la ficelle
logophobie des mots

lyssophobie de la folie
maniaphobie de la folie
mastigophobie de la flagellation
méchanophobie de la machinerie
métallophobie des métaux
météorophobie des météores
méthyphobie des boissons alcoolisées
mnémophobie des souvenirs
monophobie d’une seule chose
musicophobie de la musique
musophobie des souris
mysophobie de la poussière
myxophobie de la vase
nécrophobie des cadavres
négrophobie des nègres
nélophobie du verre
néphobie de l’inédit
néphophobie des nuages
nosophobie de la maladie
nyctophobie de l’obscurité
ochophobie des véhicules
odontophobie des dents
oikophobie de la maison
olfactophobie de l’odorat
ommétaphobie des yeux
onéirophobie des rêves
ophiophobie des serpents
ornithophobie des oiseaux
ouranophobie du ciel
pantophobie de tout
parthénophobie des jeunes filles
pathophobie de la maladie
patroiophobie de l’hérédité
peccatophobie du péché
péladophobie des personnes chauves
péniaphobie de la pauvreté
phagophobie d’avaler
pharmacophobie des médicaments
phantasmophobie des fantômes
phigérophobie d’étouffer
phobophobie de la peur
phonémophobie de réfléchir
phonophobie de parler haut
photoangiophobie des lumières éblouissantes
photophobie de la lumière
phronémophobie de réfléchir
pogonophobie des barbes
poinéphobie des châtiments
polyphobie de plusieurs choses
potophobie de boire
probophobie d’avoir peur
ptéronophobie des plumes
pyrophobie du feu
russophobie de ce qui est russe
rypophobie de la souillure
satanophobie de Satan
scaléophobie des maladies de la peau
sciophobie des ombres
scopophobie d’être vu
sélaphobie des éclairs
sidérodromophobie des trains
sidérophobie des étoiles
sinophobie de ce qui est chinois
sitophobie de la nourriture
spermatophobie des germes
stasophobie d’être debout
straphobie de la foudre
stygiophobie de l’enfer
syphilophobie de la syphilis
tachophobie de la vitesse
tératophobie des monstres
thaasophobie de rester inactif
thalassophobie de la mer
thanatophobie de la mort
théophobie de Dieu
thermophobie de la chaleur
thixophobie du toucher
tocophobie de l’enfantement
toxiphobie du poison
traumatophobie des blessures
trémophobie de trembler
trichophobie des poils
triskaïdékaphobie du chiffre 13
tryponophobie des vaccins
tuberculophobie de la tuberculose
uranophobie des cieux
vermiphobie des vers
xénophobie des étrangers
zélophobie de la jalousie
zoophobie des animaux
etc

je l’ai reconnu à l’odeur. le clodo vient d’entrer chez moi, je me décolle de l’ordinateur et je le vois dans mon salon. il s’est assis à al table, quand jentre dans le salon, il me regarde; il est sérieux, il est chez lui, c’est sans réplique. il a pris un bout de pain et il le mange. il se lève et va se secouer un peu au milieu du tapis, des tas de choses indéfinissables tombent. il a au moins dix épaisseurs de tissus sur lui, le chaud et le froid n’existent plus pour lui. la puanteur est partout. maintenant, c’est vraiment chez lui!!
il m’aide à faire mon sac, et me souhaite bon courage d’un hochement de tête. on m’a dit qu’au début c’est pas facile. mais on s’habitue vite, et puis quoi, d’ici cinq ans, si je me conduis bien, ce sera à moi de passer le relais…

Je ne sais pas trop
Si tu es un ange gardien
Ou bien quelque chose comme la mort
Mais j’ai envie de t’emmener danser
Mais j’ai mis mes plus beaux habits

Et j’entends
Le feutre lourd de ta robe
Glisser sur les marches
du grand escalier

Old par -- Zan le 03 Déc 2002

Old par M. Fox le 14 Nov 2002

reste
reste
reste
petit caillou dans la chaussure [scrupule]
résidu?
bah… la conscience est un reste

Hungry ? *cup da niddle* nishin !! Une danse mortelle...

Albert aimait les femmes…
Peut être trop…

La première fois qu’il franchit la porte
du flunch des halles il vit Sophie…

Celle ci sans doute attirée par le magnétisme animal d’Albert se
proposa comme entremet

Old par igor le 23 Juil 2002

je me demande…

analogique : une toile moche dans une pizzeria à 60 euros
numérique : une jpg trouvée par google du même genre « gratuite »

analogique : tu peux retourner la toile, voir le dos, le cadre, et la tenir entre tes mains
numérique : quoi que tu fasses, l’image reste sur ton écran

la vraie vie est analogique ou numérique ?

Old par igor le 12 Déc 2002

L’oculiste est un escroc
N’a rien pu colmater
N’a même pas vu de trou

C’est plus facile avec les lavabos.

Old par -- Zan le 02 Sep 2002

repentirs

Old par A venir le 09 Oct 2002

comme un week end à la campagne,

tout simplement.

La citation de ma journée
– C’est fini, murmurai-je. Elle a tout gâché. Pourquoi? Quelque chose l’a piquée, elle a mieux aimé marcher sur moi que de marcher avec moi. Ma petite chaise au pied du mur, disons-nous bonjour, il va falloir tout de même que je déballe mes affaires, la valise est là au beau milieu, il n’y a pas d’essuie-mains.
Witold Gombrowicz

dépare-toi de ta toison mon amour
ouvre-moi ton âme

Old par -- Zan le 20 Nov 2002

Voici nos trouvailles formalistes :

Old par A venir le 24 Sep 2002

Once upon a time, was a dragon-fly

PsychoMiX

Farfadet mongol sans gravité, bonheur, pour vivre un attentat : l’image manque. Couillonne ! 1917 : foirade.
Où es-tu ? En souvenir de toi tu vas voir le poulpe 45. Tu m’avais promis tes vergetures, ton contremaître médical, Bianca ! Trust l’hépatite c Klingon. On va nous mastiquer, emplafonner du temps et partager le croque-mitaine. Les sans-culottes en lettres rouges, les hospices téléphoniques nus, tes grenouilles vertes … la couille périodique.
C’est fini. Je frappe.
J’aime.
aimer ?
Le mètre ruban des biceps chasseurs !
Ils auraient aimé un grillage, Igor.
Don’t care, tu t’en fiches. Amour, fictions, continent ? La grille de mots croisés, contre toi, was crying. I won’t forget ma selle de vélo de vieux machin pourri,

never

Old par M. Fox le 17 Oct 2002

bla bla bla !!!
Fatale POPESCU
le retour !
merci fox et Igor

Old par igor le 29 Oct 2002

« Et si on se roulait tous des pelles ? »

écrire en noir sur fond noir, c’est bien aussi.

Old par M. Fox le 22 Avr 2002

Réduis l’étude sans inquiétude,
seul ou accompagné de flatteurs.
Les uns se débarrassent de quelques
« quelle bonté est accompagnée de mal ? »
Les autres se débarrassent de
« quels hommes et quels endroits craindre ? »
On ne peut pas ne pas craindre
les endroits incultes, où il faut presque mendier, en effet !
De nombreux hommes sont brillants et florissants,
comme s’ils jouissaient de la plus grande écurie,
comme si l’amour montait sur scène.
Moi seul suis à l’ancre, comme en attente d’un signe,
comme le fils nouveau-né, pas encore enfant,
qui accumule et entasse, comme s’il n’avait pas d’endroit où retourner.
Tous les hommes ont des surplus,
moi seul suis comme un perdant.
Je suis un idiot, dont le cœur aussi est confus et chaotique !
L’homme commun brille et illumine,
moi seul suis un crépuscule sombre.
L’homme commun examine et observe,
moi seul m’ennuie et déprime,
calme comme la mer,
un vent fort qui ne s’arrête pas.
Tous les hommes ont un usage,
moi seul suis bête comme un village isolé.
Moi seul diffère entre les hommes,
mais ma mère est un précieux repas.
Laozi

Old par igor le 04 Déc 2002

pièce montée

Old par M. Fox le 01 Oct 2002

un vendredi qui restera dans les mémoires – tout le monde me hait – je perds mon téléphone – tout …

Old par M. Fox le 26 Mai 2002

le citron, c’est un peu : aciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiid !

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first draft : 11h57
lundi, c’est comme le début de la semaine,
une division subjective du temps: la semaine
ça me fait un belle jambe, lundi…
on ne pourrait pas être vendredi dernier
toute la vie ?
non ?
———————–
Blank
———————–
updated : 14h17
j’avais l’envie d’écrire un long texte larmoyant et romantique
pour dire comment ça fait mal là dedans mais je n’en suis pas capable.
je n’y arrive pas
je laisse tomber
vous avez de la chance
———————–
Blank
———————–
upgraded : 16h17
tu me manques
les options se bouculent
me cramer la tête toute la nuit
te harceler au téléphone
m’abrutir de séries américaines
les trois ?
———————–

Old par igor le 04 Nov 2002

les yeux exorbités? oui, les yeux exorbités. il s’avance. est-ce qu’il fait noir? un petit peu. il chreche un petit peu mais il voit assez. il a les yeux exorbités parce qu’il a hâte d’avoir vraiment peur. il avance, ses mains se transforment en serres de rapace. il est à moitié baissé, il a remonté le temps jusqu’à la préhistoire. et son jean le serre. il avance toujours, le cou tendu, tendu et tendu vers l’avant, ses dents sont serrées et découvertes, ses mains attrapent déjà quelque chose. Le couloir est un peu long et à moitié dans la pénombre, il a le temps de devenir l’assassin. il voit, il voit le couteau par terre, à manche de bois, un petit couteau pas très bien aiguisé. son corps contracté peut-il se pencher? il se plie, ses os craquent, ses muscles hurlent, il attrape le couteau, il est presque couché au milieu du couloir pour l’attraper, il rampe un peu, mais ses serres de charognard n’accrochent rien, il n’arrive plus à avancer, et son corps raidi ne peut plus se relever. son dos continue à se voûter, ses muscles durcissent.
c’est son ennemi qui attrape le couteau. il le tient fort et poignarde le dos, par terre. la lame se casse. cette viande est trop dure, impossible d’attaquer la bête. il bave maintenant et ses yeux exorbités tournent; il grogne. mais son corps est durci.
son ennemi s’esquive. il l’abandonne, vivant. vivant? ses yeux sont vivants, son coeur qui bat douloureusement, ses crampes, sa bave, ses ongles qui crissent, son sexe tendu aussi, ses nerfs qui l’emprisonnent. il ne se relèvera sans doute jamais, et il a vraiment peur maintenant. de mourir tard.

Safe sex grace à Malabar !
« les tourguenistes ont une sexualité active, intense, bi-goût« 
Car(r)oline Hazard

Old par igor le 20 Nov 2002

Bravo Ludo !

Old par Nicolai le 24 Sep 2002

Je t’avais rencontré sur une plage en décembre/ Le vent soufflait et tes cheveux dressés te faisaient une auréole/ Je t’ai trouvé beau, beau, beau, là maintenant j’aurais pu boire l’eau de la mer/ Tu m’as vue malgré tout, et tu m’as suivie jusqu’au bar du village nord pas de calaisien/ On a bu un chocolat chaud ensemble et j’ai décidé d’essayer d’être avec toi/ On s’est embrassé en sortant du bistrot et tu m’as murmuré dans l’oreille que tu m’aimais/ Je me suis enfuie bien sûr avec le vent/ J’ai eu peur, et j’ai vu se dessiner sous mes yeux des années de routine amoureuse, où jamais je ne devrais me battre pour des sentiments/ Acquis tu m’aimais, tu ne m’intéressais plus.
Le prochain que j’ai rencontré sur la plage/ c’était encore en décembre juste après noël, je l’ai fait mariner une année entière avant de lui dire que je l’aimais et pourtant c’était vrai avant/ Lui encore des fois, roule des yeux pour me faire croire que bientôt nous entrerons en désamour/ Chaque fois, il me gagne à nouveau ainsi. Mais pourquoi ? Je ne le sais, parfois, toi je te regrette, sûrement tu étais mon homme, tu étais au premier tour sur la plage, c’est toi que j’étais destinée à rencontrer/ Plusieurs fois on se recroise, tu le sais, tu me vois, tu me reconnais, et on sent, que c’était nous/ Tu m’as murmuré trop tôt ce que je rêvais d’entendre/ Je ne peux que m’en vouloir/

Quatre-vingt quinze fois sur cent …

… une torche à fusion que manipulera Nikolaï, quelques armes de poing, de la lumière, des cordes, quelques grenades, un peu de dynamite… voilà ce dont disposent les agents de la ligne… interrompant l’examen du matériel, Nikolaï entre dans l’abri à son tour et enserre instantanement Tourgueniev de ses bras robustes. L’accolade échangée, chacun s’équipe avec minutie. D’ici on va progresser rapidement vers la galerie nouvellement mise à jour, actuellement masquée par une mince couche de remblais déposée par de complaisants ouvriers. Les regards sont graves et les gestes precis alors que les trois agents speciaux quittent l’impasse …

Old par M. Fox le 27 Mar 2002

Je suis coupable d’aimer les belles choses plus que le bien.
D’aimer le plaisir plus que l’esprit.
Pendant des siècles, nous, les vénitiens, n’avons pensé qu’à nous-memes, au profit que nous pourrions tirer du reste du monde.
Nous feignions d’aimer Dieu, nous construisions des tas d’églises, mais nous ne L’aimions pas.
Nous n’aimions que les belles églises que nous batissions, comme un avare aime son argent.
Nous aimions le marbre et l’or et les vitraux.

Un jour, il y a très longtemps, le reste du monde nous a fait la guerre.

Old par M. Fox le 30 Oct 2002

ador t orad

« être près de toi
et t’aimer toujours
être près de toi
et t’aimer d’amou-ou-ou-our

peut être qu’un jour
toi, tu m’aimeras
peut être qu’une fois
tu m’aimeras d’amou-ou-ou-our

on se touchera
ça te troublera
tu gémiras d’amou-ou-ou-our

on s’embrassera
ça me troublera
pour toujours on sera rois ! »

… Nikolaï chantonne encore cette vieille comptine de Lo alors que les trois envoyés du conseil de la ligne quittent la galerie. Ils se débarrassent de leur matériel et se quittent. Nikolaï restera à l’abri, Natalia regagnera Gardune à pied et Tourgueniev ira à Gardel faire son rapport au correspondant local des services spéciaux …

Old par M. Fox le 04 Avr 2002

Tous les jours, le téléphone, voilà… ha ! ha ! j’ai trouvé ce qui m’agace le plus le téléphone il sonne tout le temps
Il s’interromp c’qu’on fait non parce que… y’a… hein, le téléphone oui, mais je, je…
Je peux… je peux pas vivre sans parce que quand je voyage, c’est mon seul… lien avec ma famille, avec mes amis…

En même temps, ça me torture…

tu es si spécial,

pourquoi n’es tu pas mort ?

je veux juste etre seul
je veux juste etre seul
je veux juste etre seul

Old par M. Fox le 14 Nov 2002

je t’ai en plein dans la face.
que puis-je y faire?

En venant

Vous pensez encore aux choses comme
l’&eacutel&eacutegance, le secret, le cach&eacute ?
Il me semble oui.
Pas peur du ridicule ?
Je pense mon cher que ces mots pour les
autres sont impossibles.
Pensez, pensez, pensez
Il y a plus grand monde nulle part
quand il s’agit d’y penser.
Optimiste ?
Sur l’avenir du machin ?
De l’&eacutecran ?
Des planqu&eacutes ?
Disons que moi je suis cach&eacute et qu’ils
sont planqu&eacutes.
Assez idiote pens&eacutee non ?
Pensez ce que vous voulez
Dans quel ordre ?
D’abord l’&eacutel&eacutegance : un concept qui n’a pas
bonne presse il semble.
Puis le secret, mot dans la bouche comme une fleur
Le sens vient apr&egraves, quand ils sont fatigu&eacutes.
Ils ?
Quelqu’un a dit justement que nommer, identifier, c’est presque tuer.
Je ne leur souhaite pas ca.
Ils ?
Les pr&eacutec&eacutedents.
Ils ?
Ceux qui vont venir.
Avec une force de proposition ?
Des paroles lourdes je crois.
La tienne est assez brutale il me semble
Je me bats pour ne rien comuniquer, me signaler c’est tout.
Un projet sans programme je me tue a le dire.
J’oubliais aussi qu’avec l’&eacutel&eacutegance, il y a un
autre concept bien francais.
Dis moi lequel ?
Le s&eacuterieux.
Parlerons nous encore ?
Si vous venez a moi.
Quand vos notions prendront-t-elles effet ?
Quand ils dormiront.

Old par A venir le 10 Oct 2002

———-De lui il ne reste rien
(« Rien » est un terme du langage usuel, qui désigne l’absence de ce que nous cherchons, de ce que
nous désirons, de ce que nous attendons. A supposer que l’expérience nous présentât jamais un
vide absolu, il serait limité, il aurait des contours, il serait donc encore quelque chose. Mais en réalité
il n’y a pas de vide. Nous ne percevons et même ne concevons que du plein. Une chose ne disparaît
que parce qu’une autre l’a remplacée. Suppression signifie ainsi substitution.)
———-L’absence a remplacé la présence
(Seulement, nous disons « suppression » quand nous n’envisageaons de la substitution qu’une des ses
deux faces, celle qui nous intéresse; nous marquons ainsi qu’il nous plaît de diriger notre attention
sur l’objet qui est parti, et de le détourner de celui qui le remplace.
)

OU ?

Il ne faut que deux ou trois bricoles à agencer autour de soi.
Chacun trouvera son compte, tout le monde pourra se reconnaître. J’imagine tout à coup une faste cérémonie au nom de rien, ou des individus font la propagande de leurs petites affaires. Cela ne fait presque pas de bruit et n’étonne personne. Des garçons bien vêtus accueillent les anonymes, les femmes sourient, prétendent qu’elles ne poseront plus jamais. (Leurs images sont tombées à terre et derrière le bureau où elles officient, elles sont en train de se réinventer.)
Tout fait dorer son blason pour plaire. Ce cérémonial (qui doit se passer dans un hall d’exposition) est tout à coup enrayé par une pancarte portée à bout de bras tendus où on lit : COMPLAISANT.
Les participants se font rares et s’annulent d’eux-mêmes.

Le temps est trop court, les actes trop lourds.

QUOI ?

petite lucie aime à se promener dans les rues
toute la semaine
le lundi elle se promène
le mardi elle se promène
le mercredi elle se promène
le jeudi elle se promène
le vendredi elle se promène
le samedi idem
et le dimanche elle flotte dans le canal
petite lucie ne se promène plus
glouglou

Old par igor le 22 Oct 2002

je te vois Igor Tourgueniev

Old par igor le 05 Nov 2002

Laisse les mongols à Venise

Votre requête est : « honte » (honte). Il y a 47 synonymes.

honte : abaissement, abjection, abomination, affront, bassesse, componction, confusion, contrainte, crainte, déchéance, dégoût, dégradation, démenti, démérite, déshonneur, échec, embarras, fessée, flétrissure, gêne, horreur, humiliation, humilité, ignominie, indignité, infamie, insuccès, malaise, modestie, opprobre, pudeur, regret, remords, repentir, répugnance, réserve, respect, retenue, rouge, scandale, scrupule, tache, timidité, turpitude, vergogne, vilenie, vitupère.

Old par M. Fox le 25 Avr 2002

Mon très cher Az*,

Me voici donc arrivée à Paris, après ce long et si éprouvant périple, tant par la désastreuse condition des chemins que par la douloureuse séparation qui n’a cessée de me hanter, en veille comme en sommeil. J’y ai trouvé tout d’abord d’obscures périphéries, sombres et ravagées par une vermine invisible, couvrant les murs et les linteaux, les frondaisons d’antiques demeures dépouillées pour laisser place à de hautes colonnes fantomatiques, hurlant aux échos d’un vent froid et poisseux comme pour signifier la lente agonie d’un peuple qui n’a plus même l’attention de savoir qu’il existe. Aussi me suis-je réfugiée dans la rêverie, la douce somnolence de la remembrance, celle de ma fille, bien sûr, sur qui vous veillez aujourd’hui – et je ne doute pas que vous ferez pour elle le meilleur des tuteurs – mais aussi celle de mon défunt At* – que son âme repose en paix – dont vous honorerez la mémoire en mon absence, comme le meilleur des amis.

C’est toute emprunte de cette mélancolie que je pénétrai les portes de la capitale, couverte d’un manteau de pluie et de deuil en ce mois où le Soleil se doit de régner en maître ; comme vous le voyez, il ne m’a pas suivie dans mon voyage, il a dû rester près de vous, mes très chers, pour vous témoigner de la chaleur de mes pensées, de mon affection et de ma bienveillance. Dieu sait pourtant les raisons de mon exil, et je dois vous avouer – oh, vous l’entendrez j’en suis sûr sans vous faire de soucis, mais je me dois de vous le dire, vous mon seul ami, mon seul interlocuteur, le plus proche de mon foyer et de mon cœur – que lorsque je songe, même de façon fugace, à cette triste assemblée de blancs sires qui m’attend sans pour autant connaître jusqu’à mon visage, je ne puis réprimer un frisson, comme un avant goût de la mort.

Je souhaiterais tellement rester encore près de vous, par la plume, par la pensée, mais nous voilà approchant de la rue des B*, et je vois déjà ma logeuse impatiente sur le perron. Je vous embrasse, tous les deux, de tout mon cœur.

Ar*

Old par igor le 09 Juil 2002

Le temps est une oppression

Old par M. Fox le 18 Nov 2002

PARA UN TANGO FUTURO

corriendo por el frio y la lluvia
courant dans le froid et la pluie
dibujando mi destino sobre labios que imagino
dessinant mon destin sur des lèvres que j’imagine
buscando por algun dia como me llamo
cherchant dans les jours mon nom
corriendo por la calle y por la noche
courant dans la rue et dans la nuit
llamando mi amor pesado como lagrimas
appelant mon amour épais comme des larmes
ya no te encuentro en mi porvenir
je ne te trouve plus dans mon avenir
donde estas? donde estas?
où es-tu? où es-tu?
mi vida… un llanto largo e invisible
ma vie… une plainte longue et invisible
vos… un fantasma que en mi primer nacimiento soñé
toi… un fantôme que je rêvai lors de ma première naissance
mi muerte… tu mano, tu ojo, mi olvido y tu voz
ma mort… ta main, ton oeil, mon oubli et ta voix
llanto febril de un dia olvidado
plainte fébrile d’un jour oublié
corriendo por el frio y la lluvia
sourant dans le froid et la pluie
dibujando mi destino sobre labios que imagino
dessinant mon destin sur des lèvres que j’imagine
buscando por algun dia como me llamo
cherchant dans les jours mon nom
vos… un fantasma que en mi primer nacimiento soñé
toi… un fantôme que je rêvai lors de ma première naissance

c h a q u e n u i t j e m ‘ a t t e n d s – j ‘ a i m e r a i s – t e t r o u v e r d e v a n t m a p o r t e à m ‘ a t t e n d r e

le récitant : parfois Sophie F. se faisait appeller Melody.

Old par igor le 07 Nov 2002

La citation de la journée :
– Tu vas voir, quand ils vont rentrer, je vais aller les insulter à Roissy
– Oué, si y rentrent ! Faut leur supprimer leur carte de séjour !
Danemark 2, France 0, café La Comédia, place Mouton Duvernet

Après quelques gorgées, la culpabilité qui lui avait timidement noué la gorge à son arrivée le quitta pour de bon et ce fut le soulagement, le début de l’abandon. Ses doigts jaunis étreignaient fébrilement un mégot informe. Sa langue pâteuse l’embarrassait, il voulait être ailleurs …

Wondering in Wonderland (ter) : Attention ce post n’est pas sujet à élucubrations (excepté les miennes…)

La phrase de la journée :
Parallèlement, des chercheurs chinois ont annoncé qu’ils seront capables de cloner cet animal [un panda géant] à partir d’un embryon de panda basé sur un ovule de lapin et introduit dans un utérus de chat, d’ici un ou deux ans.
Metro

Partir …

J’ai vu leurs visages…
Papa s’en va aux Indes…
Maman s’est mise à l’accordéon…
Georges est rentré…
A Montargis, Tourgueniev est gris…

Old par Gu. le 26 Nov 2002

where’s my love ?

Old par M. Fox le 02 Déc 2002

Il avait des dents comme des pierres tombales dans une région de tempête.

Des guestapistes ont dormi ici et Nicolaï a eu chaud.

Le magicien ou le gigolo ? Une nouvelle problématique tourgueniste…

De retour à Vera Cruz, ou pas loin, chez la mère de Nadine

– Patati, patata et potato
– Ah oui, quand même, tout ça, je ne m’imaginais pas avoir raté tant de moments fascinants.. mais, maman, une chose me chagrine… tu vas parfois te recueillir sur ta tombe ?
– Oh non, les cimetières sont trop sordides, et je ne suis pas très ressemblante sur la photo, un peu imberbe
– Justement, à ce sujet… hum, euh… tu es.. morte, et puis… avant tu n’avais pas les mêmes chromosomes, si tu vois ce que je veux dire…
– Oh, ah oui, c’est ça qui t’inquiétais ma pitchounette ? Je vais tout t’expliquer, en fait c’est très simple. Le fossoyeur m’avait piqué mes dents en or alors pour le punir, je l’ai possédé ! Grand sourire
– Oui, en effet, on ne peut plus simple et évident, comment n’y avais je pas pensé plus tôt, bécasse que je suis.

Et elle s’évanouit sous le choc. Au loin, Druand arrivait

A suivre

Old par Rodia le 14 Déc 2002

Trois jours que j’ai le coeur au bord des lèvres
Trois jours que je me confine devant une cuve de faïence
Amoureux, malade, les deux peut être ?
Oh toi, mon doux ver solitaire…

Old par Rodia le 11 Oct 2002

Most accessed:

Browser MSIE 6
Operating System Windows 98
Screen Resolution 1024×768
Screen Color 32 Bit (16.7M)
Searchengine Google
Keyword cul
Domain/Country .fr / France
Continent Europe

Old par M. Fox le 12 Oct 2002

THE ALIEN TENTACLE RAPE IS
THE ULTIMATE RAPE


!!! try it !!!

A quoi bon ?
(vous avez les solutions mes salops)
Moi pas

Old par A venir le 11 Sep 2002

« Same shit,
Another Day »

écrit au feutre sur le T-shirt du serveur maussade du Mona Lisa, Benares, India (mother).

On va baiser ce soir

J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”

J’aimrai avoir le culot
de m’emporter ainsi,
de dire ces choses tout haut
“ Et si on Baisait ici ”…

Son regard me met nu
D’insolence je n’ai pas,
Je sucure d’un ton confus
“ Et si on Baisait là ”…

J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”

Hommage à Jean Eustache,
dont la putain disait
sanglotant sans relache
“ Y’a pas de mal à Baiser ”
Hommage à Jean Eustache,
ouvrez les guillemets :
“ Tu me baises bien là oui, comme je t’aime,
il n’y a que toi pour me baiser comme ça
il n’y a qu’un toi il n’y a qu’un moi,
il n’y a que toi pour me baiser comme ça,
il n’y a que moi pour être baisée comme ça par toi…
Quelle chose amusante…
Mais quelle chose horrible et sordide
Y’a pas d’putain y’a qu’des putains… ”
Hommage à Jean Eustache,
fermez les guillemets.

J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”

Moi je voudrais être celle
qui dans les yeux avoue,
Avec une étincelle
“ On va Baiser partout ”…

Moi je voudrais être celle
qui dit quand elle s’endort
dans un soupir sincère
“ On va baiser encore ”…

Mais mon pote, y’m raconte qu’des histoires,
Ces filles lui disent : “ Tu viens,
on va… s’Aimer ce soir ”.

Old par Gu. le 20 Oct 2002

Il pleut … t’as raté le soleil.
Il va falloir en fabriquer.
Ou puiser dans les réserves.
Je me mets au boulot tout de suite.
De toutes façons les trains ne sont jamais à l’heure.
Pas à celle qu’on espère.

rituel extatik extraordinaire, bustier postume et con délicieux. mes doigts sur ta sueur. mes mains sous tes draps. langueur et langue dans ton oeil . douceur des cils. fraicheur du cuir. brulure de ta mouillure. se lever, enfin. pour etre celle qui monte sur ta croupe.

un docteur !! vite un docteur !!
et moi qui croyait qu’on me proposait une invraisemblable partouze
la hype tout de même, c’est quelque chose.

Old par igor le 26 Juin 2002

Association des Amis d’Ivan Tourgueniev
www.amis-auteurs-nicaise.gallimard.fr/html/autgall/02553.htm
Activités/Manifestations
Tourguéniev et Saltykov-Chtchedrine, 1989 (Cahiers n° 13)
Manuel Garcia fils et la naissance de la laryngologie, exposition, 1997 (Cahiers n° 21)
(Edifiant).

Non mais faut arreter Sophie on est en train de spamer Tourgueniev.
Le mec de droite parle tout seul au chat.
Nicolaï me surveille.

Bye Bye ça suffit

« là ici »