
… parfois, c’est la petite personne qui gagne…
J’ai voulu faire l’amour avec mon xylophone,
il m’a répondu gentiment de sa voix carillonante :
j’accepterai tes caresses sans te les rendre
mais j’ai de la tendresse à revendre…
Help yourself Gü!
![]()
lucie est l’amie des grands
lucie est une petite
lucie en sa tête et son corps est déjà grande
lucie est très petite et très faible
lucie n’aime pas tiloui
tiloui aime beaucoup la petite lucie
lucie est si faible que quand tiloui appuie
lucie craque et crie
cric-crac lucie
TONIGHT I’M A PORN STAR
6 : 20
pas de putes rue st denis
pas de femmes saoules à enlever
pas de plaisir à recevoir (ni à donner)
les Tourguenievs sont le bec dans l’eau
on pense à faire une tournante sur Mlle S.
(en chaleur).
mais elle est trop poilue
Nicolaï semble dépité,
et Igor se frotte l’entrejambe d’énervement.
et nous déclarons ouverte la semaine du Porno
sur Tourgueniev.com.
belle nuit ma douce,
ne pense pas à moi en entrouvrant les jambes
sous le vent.
TONIGHT I’M A PORN STAR
N.I.G.H.T.
il est nuit
optimisation de l’alternatif
optimisation de mon temps de sommeil au minimum
pour partir vraiment
tu dois laisser une partie de toi
en arrière
et j’ai le docteur
pour ça
ferme les yeux chérie
ça fait pas si mal
si tu serres les dents
lobotomie et roule vers le paradis
oh darling, i love you so much
L.O.V.E.
Le MSN de la journée :
Le seul truc qui m’embete c’est mes mains.
Car j’ai coupé l’oignon et manipulé un peu le hareng avec ma main droite.
Et malgré les lavages successifs, la fragance entetante de l’oignon concurrence le parfum vivifiant du hareng.
hareng, oignon et saint marcellin

…
la banquise…
une petite tente sous le vent.
aucun contact avec l’humanité pendant quelques jours.
le grand froid.
la nuit infinie.
les craquements de la glace qui se déplace.
sortir faire quelques pas en attendant les vivres.
se dégourdir les jambes, les frotter à l’huile de phoque.
ne pas s’endormir sans vérifier que tout est bien étanche.
ne pas laisser la température descendre sous les 10 degrés.
peindre, avec les doigts, de petits traineaux marrons.
dehors, les chiens…
enfin.
…
cet endroit à nul autre pareil
était hanté par un homme
qui se faisait appeler
le fou
c’etait agreable
de rencontrer
des etres humains
après tout ce temps passé en ville…
chuuttt… j’ai peur de te regarder, et que tu croises mon regard
j’ai peur que tu comprennes que ce qui te plaît en moi c’est ma fuite
j’ai peur que tu comprennes que notre amour était partagé
aujourd’hui à l’heure où les morts viennent me chercher
mal aux épaules, mal au dos, mal au coin des lèvres à force de faire semblant de sourire, les yeux collants qui piquent, une vague fièvre qui monte…
…du bon usage de l’aspirine…
![]() |
La fête bat son plein. Le gratin international s’y est donné rendez-vous avant l’ouverture de pourparlers de paix. La fin de la troisième guerre mondiale est proche. Miss Brunner batifole dans les jardins avec le major Nye. Monseigneur Beesley s’adonne à des plaisirs érotico-gastronomiques avec une ex-nonne. Mrs. Cornelius tente de séduire le professeur Hira. L’orchestre vient d’entamer un air de Jimmy Hendrix sur un rythme de fox-trot, quand, soudain, par une porte dérobée, surgit Jerry Cornelius qu’on croyait mort. Tel J.C. s’apprêtant à chasser les marchants du temple, il se dresse menaçant devant l’aréopage étonné, entouré des musiciens qui viennent de troquer leurs instruments contre des mitraillettes. |
Superlativité superficielle.. amour aimant.. un aimant, attiré, horreur, pas le choix ?
Arracher, quitte à se faire vomir, je me mutile, j’arrache, je déchire, le sang coule, la chair entre dans la poele..
Bacon simplifié… Anglicisme… douleur…
Etre un clown, le clou du spectacle, riant à gorge déployée, la mâchoire béante, les dents étincelantes sous les lumières aveuglantes. Se tordre d’hilarité, se rouler par terre en grimaçant, se perdre pour oublier et faire oublier la réalité de l’âme humaine et de la vie là dehors, hors du grand chapiteau. Ne plus penser aux charniers, à l’odeur du napalm, à celle acide des corps en décomposition, ne plus penser aux hurlements des enfants. Etre là, clown triste à jamais seul sous le regard de la sinistre assemblée, cadavres disloqués, aux visages toujours ricanants disposés chaotiquement sur les gradins où la mort les avait saisit sans complaisance ni pitié, n’épargnant que le clown, le laissant seul, seul avec le vide et la folie, poursuivant son numéro à jamais, comme un exorcisme jeté à la face de dieux vengeurs et injustes. Etre un clown, le clou du spectacle, riant à gorge déployée, la mâchoire béante, les dents étincelantes sous les lumières aveuglantes…
Jeremiah Karnellian (1915-1945)

Oh toi pornographe anonyme
N’oublie jamais pour qui tu fais cela
Celui qui guide tes pas dans la neige
Et ton coeur dans la tourmente
Merci à toi Mr T.
Ne pas oublier d’enduire…
La citation de la journée :
On voudrait parfois être cannibale, moins pour le plaisir de dévorer tel ou tel que pour celui de le vomir.
Cioran
je regarde derrière moi. puis devant moi. encore derrière moi. de nouveau devant. je me rends compte que je me tourne dessus, je tourne en rond sur moi-même je pivote je surveille les alentours sans avancer sans reculer. je ne fais qu’un mouvement giratoire qui me conduit toujours à moi. les notes à venir seront-elles aussi rondes que ce mouvement?
je sors! je respire, je prends un élan et tue le mouvement. d’abord je pose un pied qui ne bougera plus. je réprime mon envie de voir de l’autre côté. c’est dur. mon corps tremble en tirant sur la jambe. mon corps explose. je sens ses lambeaux qui volent dans l’espace en tous sens. ils envahissent toute cette partie du monde sans s’arrêter d’évoluer. ils commencent à dessiner un mouvement. oh non! ils tournent! mon corps explosé se réunit se refait, mais là-haut au centre, au milieu du ciel. je me recompose objet volant et tournant, toupie céleste, qui voit, qui voit tout, qui voit toujours.
« J’ai baissé ma garde,
Dressé ma droite
Et placé mon poing sur sa face,
Cassé son nez,
Pressé la gachette,
Laissé
L’ennemi
Dans le sang blessé
Démunie
D’énergie,
Dressé
Une corde pour
Lui passé autour de son cou,
Hissé son corps dans le vide,
Glissé une lame dans ses intestins,
Massé les hématomes,
Pansé les plaies
Dansé sur sa tombe
Baissé
Tu me diras pourquoi autant de haine cousin
Regardes autour de toi
Ici tout est malsain »
LUNATIC _ Le Guidon
Petite annonce remix
Passées les broussailles et les dentelles les murs sorciers de la vieille ville ont recelé notre escapade. La maison de Nostradamus était en ravalement, pas de prédiction ce jour là. Tu as manqué mouiller tes souliers, j’ai pris ta main, tu as passé le gué. Nous avons collecté quelques bricoles en prétexte, j’ai suspendu quelques breloques à tes lobes, caressé ton cou dénudé, respiré ton corps fin. Une église, le parvis, les marches, la nef déserte. Tu as prié quelques minutes. Si touchante à genoux devant Dieu, dans l’ombre j’enviais ce vieux fou, jeune inconscient.
Je t’aimerai toujours.
Il pleut … t’as raté le soleil.
Il va falloir en fabriquer.
Ou puiser dans les réserves.
Je me mets au boulot tout de suite.
De toutes façons les trains ne sont jamais à l’heure.
Pas à celle qu’on espère.
AVIS à tous les tourguenistes, ouvrez grandes vos oreilles…

« Etre une femme du monde, penser vrai et sonner faux, prendre les gens avec des gants pour éviter un coup par derrière »
GARANCE DOR
« CHOISIS LA FILLE/politique/
QUE TU VEUX »
FELIX JOUSSERAND
« Il pleut sur elle. Un soir de mai dans les vapeurs de sodium de l’éclairage public. Elle. Elle voit son ombre orange. Elle. Elle marche sur son ombre. Sans voir. Sans rêves. Sans trèves. »
DIDIER FELDMANN
« L’asphalte a fondu, puis s’est figé
sur les feuilles
des arbres.
Morceau de branche sèche,
posé sur des marches
en marbre. »
RUDA
« Vanessas Paradis, elle est d’origine chinoise. On s’est déclaré toutes les deux mortes. C’est pour ça qu’on me fiche la paix. »
YOHAN GUYOT-BARON
« tes cheveux rouges
les New-York Dolls,
un gramme de blanche
beaucoup d’alcool,
une pipe taillée
dans une bagnole,
sur trois accords
de rock’n roll. »
NADA
Retrouvez bientôt aussi D’ qui viendra agrandir le comité Spoke hautement tourgueniste…
Sachez que si j’avais eu une mongolfière,
je serais partie dans les airs,
pour vous inonder d’amour…GÜ.
j’ouvre les yeux encore en dormant. j’ai un peu froid et mon corps est humide. Il y a une lumière que je n’avais jamais vue ici. je m’asseois dans le lit, je caresse mes cils, je regarde un peu autour de moi un doigt sur mes lèvres, je redécouvre comme chaque matin mon goût: je me réveille. La lumière est froide et bleue. Il pleut. Après tout ce mois de chaleur étouffante c’est à peine croyable. Je sors sur la terrasse, je suis déjà toute mouillée. Je pleure sous la pluie, j’ai peur. Mes longs cheveux noirs dessinent des courbes violentes sur la chemise blanche qui colle à mon corps. Tout a disparu: plus de terrasse, plus de jardin, et j’en suis sûre plus de maison. Je n’ose pas me retourner. Je tremble. Des lumières blanches fugitives passent devant mes yeux, parmi les éclats d’eau. Tout ça est si beau, mais si effrayant! Je ne discerne pas ce que je vois, alors j’invente le plus terrible et le plus séduisant; des fantômes transparents qui passent comme des flèches dans un rêve ténébreux. Ma peur me plaît parce que j’ai l’impression qu’on me voit, que je séduis ceux qui me voient. Je n’arrête plus de pleurer malgré tout mes efforts de faire de ma réalité un décor. Un bruit, inventé, entendu? Je me retourne violemment. Il n’ya rien! rien! La pluie est si dense que je ne peux rien voir, et que j’imagine ce qu’il y avait là détruit par les gouttes. Je ne peux plus que tomber à genoux, gémir et gratter le sol. Tout cela était si immaculé, si pur, si glacial. Je sens maintenant la terre chaude sous mes ongles, il y en a aussi sur ma chemise blanche, et qui dégoutte de mes cheveux. Mes sourcils sont de la terre mouillée, je sens mon coeur dégouliner à l’intérieur de mon estomac, mes intestins se liquéfier et je les pisse. La pluie continue, inbattable.
j’ouvre les yeux encore en dormant. j’ai un peu froid et mon corps est humide. je m’asseois dans le lit, je caresse mes cils, je regarde un peu autour de moi un doigt sur mes lèvres, je redécouvre comme chaque matin mon goût: je me réveille. Ma chemise est trempée, elle me colle, je vois comme des taches brutales le triangle noir de mon sexe et les bouts de mes seins qui lui répondent.
Ils grouillent, m’entourent, m’aspirent, m’attirent, me hantent…
Perché sur ma couche, le regard fiévreux et la main tremblante, je guette…
Le prochain qui pointe le bout de son nez, PAF, écrasé !
Une fois de plus ma joie exultera, une fois de plus l’instinct du chasseur en moi se réveillera !
Et de sa chair, avidement, je me goinfrerais…
Eté que je te hais, toi qui conviens tant aux blattes.
elle a toujours pensé : urgence : La France : notre rivale, adversaire, chierie même, cheribibi s’aime. (Être né dans ce pays, à cette époque) Ne pas commenter les aversions, l’ hexagone. Les Français ne savent ni apprécier, ni détester, aujourd’hui. Dans les soirées ou personne ne connaît personne, c’est un silence flippant, la France. Quand on se connait, on détruit, on se gausse, on se place au-dessus de toi. Le Français a cette ambition ringarde, et ne sait pas vraiment s’aimer, se voir parmi vous. Ne pas commenter les aversions, les duels latents, les vengeances, la perfidie, la culture-patrimoine — la honte. La France, aux autres, celle des autres. La honte. Et puis ce pays d’écrivains me répugne, radio, télé, paroles de la surenchère perpétuelle, de la souffrance naine, de Paris surtout. Il faudrait songer à écrire comme T. Bernhard notre haine de la France. Je laisse ce projet à d’autre.
Dire que les nuits sont chaudes à Gardel est une métaphore digne du plus sobre des bastes : on vient de toute la ligne pour s’y ennivrer, danser et trouver un torse contre lequel se reposer… Les soldats de Gardune, les techniciens des villages ateliers, les femmes des portes de la vie… tous passeront un jour à Gardel… Tourgueniev quitte progressivement cette agitation et s’oriente rapidement dans le maelstrom coloré vers sa destination. Après quelques minutes de marche il emprunte la dernière ruelle qui l’emmène vers son but, serpentant entre les abris de plâtre et de métal. Il s’est engagé dans la galerie n°7 depuis un certain temps déjà et progresse en direction de Stal dont on peut apercevoir les lourdes portes d’acier au bout de la galerie. Natalia veille à l’entrée de la minuscule impasse où se tient le rendez vous. Adossée à une des habitations, elle observe les allées et venues, par ailleurs fort rares dans cet inélegant faubourg. Son regard reste impassible lorsqu’elle aperçoit Tourgueniev qui guette néanmoins en vain dans le vert profond de ses yeux une lueur d’affection ou d’estime.
elle avait perdu
tout gout pour l’étude
tant
l’épanouissement de ses sens
la comblait entièrement,
son visage portait une lueur
douce et chaude,
elle se moquait
de la gloire et de l’héroïsme
et répétait à qui voulait l’entendre
qu’elle n’avait rien à prouver
ni rien à accomplir.
j’ai aimé cette femme,
j’ai aimé cette vie,
volupté
please be my voice in this world. I can’t sing the song that you sing, I can’t find the gorgeous words. Will you be my Romeo, my gogo Romeo? I see you twist and turn, you look so stupid |
![]() |
Il est
le plus beau
le plus fragile
toujours fort
sombre et merveilleux
et la délicatesse de ses gestes,

le rend flou et m’hypnotise.
son grand numero de white trash
me laissait completement froid
je sentais que nous étions liés
alors je mimais l’interet
essayant de combattre l’ennui
en faisant des prédictions
nous serions amants, oui,
on vivrait ensemble,
un peu,
je n’arrivais pas à voir clairement
pourquoi nous romprions,
ce mystère agaçait mes sens
et je pris son sexe dans la main
à travers son pantalon
pour hater le destin.
Un cortège me suit, vingt trois ancêtres poussiéreux, en robes grisées par le temps, aux yeux délavés, aux visages sépias. Ils pourraient être transparents, bleutés et vêtus de lambeaux ce seraient les mêmes. Mais ils me regardent depuis des photographies, sagement assis sur des chaises ou appuyés à des rambardes. Ils ont voyagé dans les aléas de la vie, et on me le raconte. Ils ont eu des désirs qu’ils n’ont pas aboutis, et ils me demandent en me dévorant des yeux de les réaliser pour eux. Je balance tous les albums photos et me tape la tête contre les murs pour oublier les plus proches, ceux que j’ai connus et qui sont morts (dont conséquemment j’ai vu les désirs les volontés et les cassures). je ne suis pas la vingt-quatrième je ne suis pas de leur famille – je suis moi juste moi – ils sont morts aujourd’hui et ils n’existent pas pour moi – certains sont des souvenirs douloureux ou non leur mort reste certaine et ils n’ont plus aucun moyen de m’investir
Le cortège derrière moi s’efface, je sens moins de visages penchés sur mon épaule. Moins de poussière dans les yeux. Mais je ne distingue toujours pas mes propres désirs.
Ne vous inquiétez pas mademoiselle…
Respirez profondément… Détendez-vous…
On va vous retirer tout ça en un clin d’oeil…
Voilààààààààààààà, doucement… écartez bien les fesses…

Je croyais tenir une binette mais non, rien, que des boulettes infinies, ou presque,
des gencives de porc de marrons glacés grêles comme des billes de barque à l’eye-liner de l’escargot sauvage,
je croyais avoir sifflé des pots de confiture mais non rien, juste des caleçons longs qui fusillent mon polype,
non, deux miradors blasés, qui ne daignent même pas me poursuivre, je croyais goûter
des bikinis mais c’était le castor épileptique de la moquette qui dansait sur les gaines de contention et dessinait des
étoiles éteintes, je croyais que tu m’aimais.
Consignes
Je l’avais attendue, plusieurs mois — attendue. Mais elle n’est pas venue.
(Répéter plusieurs fois « pas venue ».) Aujourd’hui, je ne l’attends plus. (Supprimer « attends plus. »)
Yeux beaux bleus perdus.
(Dessiner « yeux beaux bleus perdus » sur carton noir, graphie infantile, soleil à angle supérieur droit, maison, jardin, chemin.)
Faire circuler le dessin.
Ahhh, mon héros si dur est de retour. Tu vas pouvoir t’occuper de moi. D’abord, je dégrafe mon petit pantalon moulant et je le baisse jusqu’aux chevilles. Mais surtout, Mmmm, je ne l’enlève pas complètement, c’est comme ça que tu m’as appris. Maintenant, je m’allonge à plat ventre sur tes genoux pour ma séance de punition. Oh oui, tu me fais baisser la tête comme une vraie vicieuse, mais tu sais qu’avec toi tout est permis, surtout s’il est question de s’occuper de mon petit cul. Tu as déjà ton accessoire favori en main, Ohhh, un martinet qui me fait hurler de plaisir quand tu imposes ce traitement à mon derrière. Mmm, je deviens tellement docile quand tu cingles mon trou du cul avec ces lanières de cuir. Oh, oui, encore, juste dessus, là, oui, c’est terrible. Fesse-moi au travers de mon string et, Mmmm, tu m’ordonnes de me mettre à quatre pattes par terre et tu m’attrapes les cheveux par derrière, Ohhh, tu retournes le martinet, Mmmm, c’est trop, maintenant, c’est avec le manche que tu viens corriger ma raie et l’intérieur de mes cuisses. Oh oui, frotte là, tapote ma rondelle en chaleur, fais glisser ton bâton bien ferme. Mmm, tu me rends dingue et tu sais que c’est l’heure de me finir. Enfonce-moi le manche jusqu’au fond, vas-y, empalle-moi complètement le trou. Tu es tellement attentif pour ta petite salope que tu viens aussitôt apaiser le feu de tes coups avec ta langue si bonne, Mmm, jusqu’à l’intérieur de mon cul, Mmm, tu aspires mon petit boudin de chair dilaté. Mon anus n’en peut plus de ta langue. Je suis prête à fondre après un tel traitement. Vivement la prochaine punition…
sans mauvaise foi,
tu devrais plutot faire de la radio.
au dessus des montagnes
plane l’esprit,
je ne sais plus,
j’entends la mer,
je crois qu’elle pleut,
sous le sens,
des passages,
des distances,
je veux tout,
héberger le diable
et t’avaler en entier,
courir, sentir, rever
et aimer
dans
ce design suédois
auguste et pompier.
entends tu sa peine ?
cette plainte
qui jaillit sans fin
des fosses et des fossés ?
Une île, les vacances de Pâques, il y’a bien longtemps
Un camp scout, éclaireurs en fait, une légère nuance
Me retrouver perdu, isolé pour quelques minutes
Entre les rochers, la mer en furie et un sous bois profond
« Brocéliande ! » dis-je
Un instant magique, propice…
Un rayon de soleil traverse le feuillage et m’entoure d’un halo bienveillant
« Sortez créatures magiques, n’ayez pas peur, je suis des vôtres, montrez-vous à moi »
Rien ne bouge, le vent se lève, je suis seul
Je patiente, recommence à appeler, à implorer
Personne ne s’est dévoilé
Des cris pas loin, les autres, je sors de ma transe
Ils me cherchent
En larme, je les rejoins
Ce jour là, j’ai beaucoup trop grandi
j’ai ce reve recurrent
de l’univers qui s’embrase
et des rictus
sur leurs visages,
ils ont gagné,
ils ont gagné,
leurs beaux habits
et leur été
ont réduit nos reves en poudre
et en d’étranges sculptures
de verre noir
qui jamais ne livrent aucun son.
j’étouffe, j’étouffe.
Chanson du mardi
{Refrain: x3}
Aserejé ja dejé,
Dejebe tu dejebe desé biunoua
Majabi ande bugui ande güididibi.
C’est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Qui s’achève
Donne l’envie d’aimer
Mais je vais me coucher
Mordre l’éternité
A dents pleines
C’est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Souveraine
Donne l’envie de paix
Voir des anges à mes pieds
M’faire la belle
{Refrain: x3}
Aserejé ja dejé,
Dejebe tu dejebe desé biunoua
Majabi ande bugui ande güididibi.
elle dit qu’elle l’aime. il dit qu’il l’aime beaucoup. elle pleure. il ne veut pas la faire souffrir. elle pleure. il l’embrasse. elle sourit. il est triste et sourit aussi.
en fait mes preocupations principales ces temps ci sont liées au sort de bruce lee robot.est-ce qu’il va s’en sortir? telle que j’imaginais la chose dans le futur,des
agents particuliers en liaison avec la planete mars doivent faire regner l’ordre sur
la terre.mais y’a un probleme! les proxiens sont aussi sur le coup! et les morgs!
et une commando de filles robots! bruce lee revient! ressucite! leve toi! combien
coute un survetement jaune et noir?
Mon très cher Az*,
Comme votre courrier a réchauffé la moiteur de cette sombre garçonnière dans laquelle je suis astreinte à résidence le temps que cet effroyable exil s’achève. Mes premiers jours de vie parisienne sentent le bouilli. La pluie qui ici ne s’interromps jamais accable jusqu’aux façades des immeubles : dans un lent mouvement monotone, les passants enveloppés dans leurs longs manteaux ternes défilent comme des macchabées, dans une sorte de procession fantomatique, devant des soupiraux d’où une fumée grasse s’échappe et imprègne les tissus et les pavés d’une exhalaison de bouillon. Elle recouvre à grand peine de larges traînées grasses qui défigurent les édifices, comme autant de plaies suppurantes qui, heure après heure, imprègnent le grès rendu poreux par l’humidité. Derrière le petit secrétaire tâché duquel je vous écris, on distingue au loin le promontoire de Montmartre, dominant tant bien que mal de sombres ruelles où les gargotes se succèdent les unes aux autres répandant jusqu’à ma modeste chambre des relents de garbure. Si vous saviez comme je soupire en regardant, par delà la vilaine reproduction maladroitement accrochée sur un mur, notre belle contrée, son temps clément, ses solides gaillards, fier-à-bras comme votre neveu, qui fera à n’en pas douter un charmant compagnon de jeu pour ma petite sirène. Comment va-t-elle ? Se porte-t-elle bien ? Donnez-moi vite de ses nouvelles, son souvenir seul me porte et me permet de conserver une lueur d’espoir.
Et vous-même, mon cher ami… que ferais-je sans votre aide, votre soutien de tout instant ? Je sais combien vous regrettez ce qui nous arrive, et je sais à quel point vous vous souciez de ma condition et de mon bien être. Cette lettre ne doit pas vous rassurer, mais malgré mes lamentations et mes humeurs moroses, je vous prie ardemment de ne point vous morfondre ; après ces nombreuses épreuves, et la disparition de mon tendre At*, je suis aujourd’hui une femme forte. Aussi me laisserez-vous vous narrer les moindres détails de mon séjour sans en prendre ombrage ni vous préoccuper outre mesure. Nous savons tous deux qu’il vous est impossible de me rejoindre, sous peine de compromettre irrémédiablement ce que nous avons mis tant de mois à échafauder.
Aussi vous prié-je de ne point faire cas de ces gérémiades d’une provinciale égarée dans cette monumentale cité, et qui n’a pas été instruite à cotoyer tour à tour la gagneuse des bas faubourgs et l’aristocrate des beaux quartiers. Je vous envoie, à vous deux, mes seuls amis, mes seuls lueurs, toute mon affection, et le soir, dans le creux de mon mauvais sommier, je prie ardemment, les mains serrées contre mon coeur, pour que Dieu vous épargne le sort cruel qui m’attend.
Ar*
les yeux exorbités? oui, les yeux exorbités. il s’avance. est-ce qu’il fait noir? un petit peu. il chreche un petit peu mais il voit assez. il a les yeux exorbités parce qu’il a hâte d’avoir vraiment peur. il avance, ses mains se transforment en serres de rapace. il est à moitié baissé, il a remonté le temps jusqu’à la préhistoire. et son jean le serre. il avance toujours, le cou tendu, tendu et tendu vers l’avant, ses dents sont serrées et découvertes, ses mains attrapent déjà quelque chose. Le couloir est un peu long et à moitié dans la pénombre, il a le temps de devenir l’assassin. il voit, il voit le couteau par terre, à manche de bois, un petit couteau pas très bien aiguisé. son corps contracté peut-il se pencher? il se plie, ses os craquent, ses muscles hurlent, il attrape le couteau, il est presque couché au milieu du couloir pour l’attraper, il rampe un peu, mais ses serres de charognard n’accrochent rien, il n’arrive plus à avancer, et son corps raidi ne peut plus se relever. son dos continue à se voûter, ses muscles durcissent.
c’est son ennemi qui attrape le couteau. il le tient fort et poignarde le dos, par terre. la lame se casse. cette viande est trop dure, impossible d’attaquer la bête. il bave maintenant et ses yeux exorbités tournent; il grogne. mais son corps est durci.
son ennemi s’esquive. il l’abandonne, vivant. vivant? ses yeux sont vivants, son coeur qui bat douloureusement, ses crampes, sa bave, ses ongles qui crissent, son sexe tendu aussi, ses nerfs qui l’emprisonnent. il ne se relèvera sans doute jamais, et il a vraiment peur maintenant. de mourir tard.
Facile de tourner au tour du pot, de varier les distractions, les inventions, d’accumuler les surenchères.
On pointe une vérité ? On pense l’atteindre et pour y arriver, je suis prêt aux glissades autour du sujet. Puis j’en doute. Ce qui me semble important et que je peux limiter à un énoncé, tout à coup sous le poids de la phrase, se dérobe & perd de son intensité.
Alors subsistent les jeux.
Ce qui n’est pas mal aussi en somme.
Pus rien n’a d’importance, si ce n’est l’éloignement progressif du sérieux, du tragique.
On fête cette indétermination.
Il y a encore la mémoire, mais celle-là, nous induit en erreur. Plutôt qu’une conformité à la vie, il s’agit d’accepter d’en être séparé. (« éloignement progressif du sérieux, du tragique »)
Est-ce une façon de légitimer l’invention ? Au nom d’une perte, d’une maîtrise impossible.
Comme les textes sont artificiels, au moment où je m’apprête à écrire : alors… (comment conclure un problème sans énoncé ?)
Alors il y a tout à faire, du temps surtout et de l’espace. Les jeux, les mensonges, les personnages ; on retrouve peut-être ici la littérature, même si nous n’avons pas grand chose à voir avec elle.
Llegabas por el sendero,
Tu arrivais par le sentier,
delantal y trenzas sueltas,
tablier et tresses lâchées,
brillaban tus ojos negros,
tes yeux noirs brillaient,
claridad de luna llena
clarté de pleine lune
Mis labios te hicieron daño
Mes lèvres t’ont blessée
al besar tu boca fresca.
En baisant ta bouche fraîche
Castigo me dió tu mano,
Ta main m’a puni
pero más golpeó tu ausencia
mais plus cinglante est ton absence
Aaaaaaaah…
Volví por caminos blancos,
Je suis revenu par des chemins blancs
volví sin poder llegar.
Je suis revenu sans pouvoir arriver
Triste con mi grito largo,
Triste avec mon long cri
canté sin saber cantar.
J’ai chanté sans savoir chanter
Cerraste los ojos negros,
Tu as fermé les yeux noirs,
se volvió tu cara blanca
ta figure est devenue blanche
y llevamos tu silencio
et nous emportons ton silence
al sonar de las campanas.
Au son des cloches.
La luna cayó en el agua,
La lune est tombée dans l’eau
el dolor golpeó mi pecho.
La douleur a frappé ma poitrine.
Con cuerdas de cien guitarras
Avec les cordes de cent guitares
me trencé remordimiento.
Je tresse mon remords
Aaaaaaaah…
Volví por caminos viejos,
Je suis revenu par de vieux chemins
volví sin poder llegar.
Je suis revenu sans pouvoir arriver.
Grité con tu nombre muerto
J’ai crié avec ton nom mort
recé sin saber rezar.
J’ai prié sans savoir prier.
Tristeza de haber querido
Tristesse d’avoir aimé
tu rubor en un sendero.
Ton rougissement dans un sentier
Tristeza de los caminos
Tristesse des chemins
que después ya no te vieron.
Qui ensuite ne t’ont plus vue.
Silencio en el camposanto,
Silence dans le cimetière,
soledad de las estrellas,
solitude des étoiles,
recuerdos que duelen tanto,
souvenir si douloureux,
delantal y trenzas negras.
Tablier et tresses noires.
Volví por caminos muertos
Je suis revenu par des chemins morts
Volví sin poder llegar
Je suis revenu sans pouvoir revenir
Grité con tu nombre bueno
J’ai crié avec ton beau nom
Llore sin saber llorar
J’ai pleuré sans savoir pleurer
(Milonga triste)
And now he’ll live (gAmEr)
Fetching in his dreams what he can’t get in real life
Wandering thru the realms of his distant hopes
The steel scent cuts like a knife while the silver glitering pods scope
(the joypads shake & tumble)
Sky-diving from the ever-changinq textured clouds to a daedelous lava maze,
he visits a 1000 worlds in (a mouse click).
Others are trying to destroy his world.
But he’ll protect it, building cities out of (nothing/dust), breeding farmers to feed his troops.
Le tgv roule depuis une demi heure en direction de l’est, encore une heure et il déversera cinq cents personnes sur la côte atlantique. Ils sentiront les embruns de la mer et les vacanciers iront se serrer sur les plages pour sentir ensemble l’eau salée sur leurs corps dénudés. Pour l’instant ils dorment discutent lisent une revue, ils ont l’air de s’ennuyer, certains très peu observent le paysage brouillé par la vitesse. A l’intérieur tout est calme dans l’indifférence générale. Certains passagers passent dans les couloirs. Le contrôleur les suit. Il vient demander les tickets de transport des passagers. Billets silvousplait. Les deux jeunes hommes le regardent. Le premier promet de devenir un bel homme aux yeux verts vaguement dissimulés par un mèche de cheveux noirs. Le second a les yeux clairs aussi, rieurs, blond. Le brun est assis sur le blond. Il a l’air de bien l’aimer. Ils tendent un billet au contrôleur. Le contrôleur attend le second billet. Second billet silvousplait. Ils n’en ont pas de deuxième. On est assis sûr le même siège monsieur. Il faut une second billet. Mais si on n’utilise qu’un seul siège. Je vais être obligé de vous donner une amende. C‘est un billet par siège. C’est un billet par personne. Il est écrit sur le billet place 33 voiture 4. On y est, les deux. Veuillez me suivre. PUTAIN DE POUVOIR EN PLACE ! ! ! ! ! ! VOUS ETES TOUS DES CRETINS ON EST SUR LE MEME PUTAIN DE SIEGE VOUS ETES COMPLETEMENT ABRUTI OU QUOI ? ? ? ? ? ? ! ! ! ! ! ! !
A la gare suivante ils sont descendus, des agents de police les attendaient sur le quai. Ils les ont emmené au commissariat. On ne comprend pas nous n’utilisions qu’un seul fauteuil. /Petits crétins/. Plaf, la gifle a claqué, la mèche brune s’est envolée. Regard vert incrédule. Larme brillante, ils n’ont que seize ans. Ils avaient confiance. ON N’A RIEN FAIT NOUS NE SOMMES PAS DES CRIMINELS ! ! ! ! ! ! ON VOULAIT VOIR LA MER NOUS N’AVONS UTILISE QU’UN SEUL DE VOS FOUTUS SIEGES MERDIQUES ! ! ! ! ! RePlaf, seconde gifle, le blond se jette sur le policier, arrêtez de la frapper, il est mineur. Le second flic se lève plafplafplaf ça vole dans tous les sens. Le brun est par terre inanimé le blond à côté, il détaille la gueule ensanglantée de son ami. ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE ! ! ! ! ! ! Un coup de feu sale petit con le blond est blessé, il saigne comme un porc, le brun est couvert de sang, le sang des deux. Le blond va mourir. Le brun est toujours dans les vapes.
Le tgv arrive en gare de Biarritz, les passagers descendent, ils soupirent, ils se sentaient vaguement enfermés dans le train sans vraiment s’en rendre compte. Personne n’attend les deux gamins, les passagers les ont oublié et personne n’est venu les chercher.
/Enculééééé !/ Ils sont à trois ils donnent des coups dans le corps du brun Pourquoi ? Les deux sont muets, l’un mort, l’autre dans le coma, aucune riposte alors, aucune provocation, juste deux corps d’enfants ballottés par des chaussures de cuir noir. C’est bientôt la pause déjeuner. Les flics sortent du bureau. Les murs sont tapissés de rouge, et la cervelle se mêle aux cheveux noirs.
![]() |
J’aime bien respirer la tôle d’argent et ton pantalon de vinyl blanc, la radio chromée joue « Loving you » Soudain la tempête de phares éclate comme un bruit blanc sur un napping de brouillard… Les sentiments de l’auto roulent |
![]() |
Un endroit bancal, pas de flics cachés, un endroit bancal pour parler avant d’éclater Couché sur le rail… y’a plus rien à sous titrer, j’crois que ça va aller. Un endroit bancal pour bouger ceinture attachée Un endroit bancal pour aimer, touché-coulé, y’a plus rien à en tirer, je crois que ça va aller… |
![]() |
Le plaisir violent fait craquer la troisième nos pieds se touchent à grande vitesse accélère je viens. Dans cette mise au point, la nuit court vers sa fin et la route jaunit, et la pluie aussi. Mais elle ne menace pas, elle est très loin déjà… derrière toi… Les sentiments de l’auto roulent… |
![]() |
Les sentiments de l’auto roulent.
Je sens ton sexe éclaboussé de diamants éclatés par milliers. Le jaune devient gris oranger, l’air a ce parfum d’essence évaporée |
![]() |
Un endroit bancal pour aimer. En tous les cas c’est une épave, une oeuvre d’art un endroit bancal pour rêver, y’a plus rien à en tirer et je dors dans Mon endroit bancal |
![]() |
tu étais mignon
dans ce bus là,
tu aurais fait une jolie proie
si j’avais oublié cette leçon là :
« le bus n’est pas un bon endroit pour grignotter »
Petit résumé : Un mois à la campagne :
Natalia Petrovna va passer un mois à la campagne, en compagnie de son mari, de sa pupille, de son fils et du précepteur de son fils. Pour tromper l’ennui, Natalia s’éprend du précepteur, qui tombe amoureux de sa pupille, une jeune fille simple tout juste sortie de l’enfance. Exaspérée, Natalia se tord de jalousie devant leur bonheur.
Il faut tout de même rappeler la perversité qui imprègne les oeuvres de T., et ses intrigues diaboliques.
J’ai 24 ans dans quelques jours.
Je crois que si je m’interessais un peu à ma vie, je serais surement triste. J’espère que tout va bien pour tout le monde, je me demande si je n’ai pas un peu forcé la dose sur l’anti-douleur, cette impression de flotter persiste, comme une couleur ou une odeur qu’on perçoit même quand on dort. Est-ce que je dors ?
Faudrait voir a pas pousser l’
urgence à devenir soudain
célèbre dans le monde entier, du Népal au
kentucky.
Mesurons,
eveillons,
Impitoyablement le niveau et les
‘mpff !!
Moyens mis en oeuvre afin de
Finir complètement les
amusements et les
mystêres Ganesha et chiens,
ou la mélodie en Si ou en
ut mais tout en
se parant de l’air du temps, définitivement.
il traduisait :
« Stormy Weather » par « Avis de tempête »
mais au pieu, lorsqu’il avait ma queue dans la gueule,
il assurait.
La phrase de la journée :
Tu veux voir un film avec des japonaises qui tirent des flechettes avec la foufoune ???
Toma Skoto
… Nikolaï sponge the sweat of its face. Of one collapses on the stony ground, Nathalie has just given an opinion in front of him. Tourgueniev fixes an oil-paper band on the opening, the band indicates « not to enter, risk of serious illness – very contravening discovered last this line will be liable… » and engages in its turn in the gallery. Nikolaï shoulders the torch with fusion in silence. Nathalie smiles and starts to describe circles in extreme cases of the operating range of the chemical torch. This method, Tourgueniev gradually included/understood, enables him to cause the attack of a possible attacker while remaining in a position to defend oneself effectively. Tourgueniev home to lair and y detected relents of moisture… one humidity teller quill neon has cone quad Los, press due large pit. It wrinkles the eyebrows and close friend silently to both others the order…
bon week-end…
Canal prise 636
Marcher un soir de plus
Le long de ce canal
Mais ce soir
Tu es là
Ta main dans la mienne
Tes lêvres sur les miennes
Douces
Chaudes
Secrêtes
Et….
Ah non !!
Mais qu’est ce que je raconte moi !
Ah, j’me dégoutte
J’me tabasse pour la peine
Ah mais quel con
*bruits de coups*
Mais quel imbécile
*Chocs sourds*
Crétin !
Ouille !
Cut
Vous, jolie fille dans la rue
Nous nous sommes lancé un regard.
Pas le temps de se parler.
Regrettez vous aussi?
06 61 63 58 84
Message sponsorisé par Libération
chère amie,
je suis pour l’instant
tenu loin de vous
par une ignoble maladie,
j’espere prochainement
pouvoir vous rencontrer
à nouveau dans notre prairie,
bien à vous,
Lundi matin,
La semaine porno vient de finir,
on est tous encore un peu dans les vaps,
mais, bon, rien de grave qu’un massage épicé ne puisse soigner.
On va se oindre mutuellement pour faire passer les courbatures.
Hum…
Enfin, c’est terminé et on va faire l’impasse sur le sujet quelques jours.
Redevenir les romantiques éperdus que nous étions, avant.
Retrouver nos rêves d’enfants pleins de princesses et de modestie.
Moi, par exemple, quand j’étais petit,
j’avais pas trop d’amis (je déménageais souvent) et
je me racontais beaucoup d’histoires, juste pour moi.
Souvent, je me voyais en chat,
un petit chat trés pauvre, trés sale et trés humble.
Ces histoires commençaient toujours pareil :
Un jour, une belle princesse passait par la ville et
du haut de son carosse, elle me remarquait,
moi le pauvre petit chat et me recueillait.
Elle voyait, à travers la crasse et la pauvreté, que
j’étais un super petit chat en fait.
Après ça devenait super à l’eau de rose alors je passe.
Ca correspondait pas mal à mon état d’esprit du moment :
Pour les filles, je n’existais pas.
Ce qui est bizarre,
c’est que la princesse, c’était toujours une vraie fille
et moi un chat…
Docteur… Ca veut dire quoi ça..?
C’est grave ?
A Alamo, les cowboys sont tous morts…
Même Davy Crocket qui n’a jamais peur
Olé !
Alors Ma Dalton idem
Moi je la connais pas hors liste
Mais en liste c’est insupportable
Marmitte (qui n’est pas Troudy)
Sait trouver les mots justes ceux qui
Me viennent aux lêvres avec la bave
Du cracheur de venin épuisé
Et chauve de surcroit
Alors Truc-Guibert
Bon vent et Adieu
A Alamo, les cowboys sont tous morts…
Même Davy Crocket qui n’a jamais peur
Olé !
L’assassin anglais, déguisé en ninja(‘rdin), tourne son regard acéré vers moi et me chuchotte, dans un demi sourire: « pas besoin d’arme blanche pour faire ça; quand je tue, c’est à mains nues.. » Puis, sans émettre un seul son supplémentaire, sans cesser de me fixer des yeux, trés délicatement, il retira ses gants… héhéhé…
suivez-moi du doigt:
Le tour du visage c’est facile, mais sentez comme c’est doux sur les tempes et sur les lèvres. Descendez un peu sous le meton, peau vierge et blanche, caressez-la, je m’en mords les lèvres, ajoutez d’autre doigts pour que je sente l’emprise de la main sur le cou, vous pourriez m’étrangler, vous pressez un peu d’ailleurs, mais ça m’arrache des soupirs… Le doigt continue seul, il tourbillonne autour des clavicules, il aime bien cet endroit, et puis c’est le dernier stade avent d’aller valser sur les collines. D’ailleurs il y va, il commence par passer entre, et ça, les collines, ça les affole déjà. Le doigt passe dessus l’air de rien et tout s’agite, elles commencent à se soulever différemment. Des petits tours là-haut autour des tétons, tout ça ce n’est que du jeu; le doigt regarde déjà vers le nombril, mais c’est mieux de déployer la main et tout le ventre… c’est doux et moelleux, c’est toujours pur aussi, le doigt descend toujours. Ah…! L’endroit du corps où la peau est la plus douce, à l’intérieur des cuisses tout près du sexe. Et là le doigt s’attarde un peu, me donne envie, et après il ira amuser mon bouton.
Merci bien!
Le traumatisme de la journée :
9H00, RER Luxembourg. Un homme, chauve, la cinquantaine, plutôt élégant.
« Mademoiselle, excusez-moi, vous prenez régulièrement le RER ici?
– Heu …
– Vous le prenez souvent à cette heure-ci?
– Mais pourquoi ?
– Je cherche des témoins car … »
Il a tourné la tête. Ses yeux et sa phrase se perdent vers la tête du quai d’en face.
» Excusez-moi je n’ai pas entendu.
– Mon fils s’est suicidé un matin ici, enfin c’est la thèse officielle. Moi je n’y crois pas, je cherche des témoins, vous n’avez rien vu, vous ne vous souvenenez de rien, vous…
– Ah non je suis désolée, je n’habite pas ici, je viens de chez une amie, je ne prends que rarement le RER ici.
– Vous ne vous souvenez vraiment de rien, mais si essayez, vous êtes sure? Ca s’est passé ici, moi je n’y crois pas je cherche des témoins, vous …
– Non Monsieur, je suis sincèrement désolée, je ne peux pas vous aider.
– Vous ne vous souvenez de rien?
– Non désolée, je n’ai rien vu.
– C’était un matin, vraiment ça ne vous dit rien?
– Non désolée, vraiment, j’aimerais pouvoir vous aider, mais non. »
Mon RER arrive. Par la vitre, je le vois s’avancer vers une autre jeune fille.

Je porte à mes lèvres
la coupe chargée de tes vices.
Comme à chaque fois, trois temps.
Haut-le-cœur. Cette fois-ci, elle est bigrement chargée en lâcheté,
tu as du encore trop user des réalités différentes pour justifier tes écarts.
Petit vertige. J’ai des fourmillements dans les doigts pendant que je
toucherais presque tes rêves. Je balance ma tête en arrière, je ferme
les yeux, je souffle.
Chaleur. Je t’irradie en moi. Je brûle avec tes pêchés, et les flammes
montent jusqu’à tes lèvres. J’y porte une coupe claire, limpide à présent,
juste moi au fond,
Je me révèle à mesure que tu bois.




















