dans un bus: -jécoute: essai: essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai (ça y est les deux sons [e] commencent à se mélanger) essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai que c’est beau, je trouve ce mot très beau essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai essai et je ne sais déjà plus ce que j’essaie je trouve ces mots très beaux ces mots très beaux -derrière la nuque d’un vieux devant moi, je regarde la peau qui déborde sur le col de la chemise. j’ai 22 ans, c’est énorme vous vous rendez compte, on me dit que j’ai le temps mais considérez: « ça fait 22 ans qu’on ne s’est pas vu » (si longtemps non c’est pas possible) « je finis la fac dans 22 ans » (cri d’effroi) « ils sont partis à l’étranger il y a 22 ans » (on les a déjà oubliés) et en même temps, le monsieur a 60 ans peut être, pas très très vieux, mais c’est un monsieur, je n’ai l’air que d’une jeune fille, il est sévère solide, et j’ai beau être jeune je suis excédée de ne pas savoir ce qu’il sait, ce qu’on ne saura jamais qu’en vieillissant. j’ai fait 1/3 de sa vie, déjà, mais tout à l’air de venir après, après ce petit tiers que personne ne considère autour de moi.
avant le bus: deux hommes sortent du métro sur la place avec des bagages. ils cherchent leur direction, ils la demandent à deux pervenches qui passaient par là. elles leur indiquent. je les entends derrière moi « il faudrait qu’on traverse la pla » suspension, je me retourne, je les voudrais finissant leur mot. ils ont disparu, ils ne sont nulle part tout autour de moi.
Frivole, gamine, souple sur les hanches Dans les lumières comme un insecte Incertaine, devenir à cadence forcée Souple sur les hanches, des amis retirés Avaient dit te remettre en place Il y avait dans l’air à leur envol Des silences que tu as oubliés. Frivole, et fière dans les nuances De la chair, des mélopées Nocturnes mille fois répétées Et pourtant jamais étudiées. Ce sera, gamine, des loopings compliqués Dans les bras du matin, quitte ou double La mise que tu portes restera impeccable Quoi qu’il arrive à tes hanches Souples, et frivoles, boire Le thé sous les podiums en attendant le jour, Ton horloge arrêtée sur des heures à venir : Des instant du passé. Souple dans les volutes, fixe, Gamine, les hauteurs, accroche le soleil Au pare-brise, fais crier la machine, Un pont d’or pour voir, ne plus Ressentir la vitesse centrifuge Qui ramène les regards à tes hanches, Souple, et frivoles, et lestées par le marbre Que tu portes, gamine, sont inscrites les absences Dans tes mots, sur les trottoirs, Une esquisse à peine te ferait réagir, Sur les murs, Tant il n’y a rien autour.
nous allons ecrire sans accent mais quoi pendant quatre ans j ai fait 3 fois 36 photos par semaine je n y crois plus je vous regarderai en face sans accent sans voile sans fiction sans mot nous ecrivons plus facilement que prevu sans accent nous sommes tres heureux nous vivons plus facilement que prevu sans photographie
En me coupant de toi, je me suis séparé du monde. ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ La bataille des cÏurs. ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ Ai-je seulement besoin de vous ?ÉÉÉÉÉÉÉ ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ « Si tu continues a jouir en moi, tu seras père avant la fin du mois. »ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ La mort et le pot de chambreÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ Séduction pathétique et ses immondes banderolles décoratives.ÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ La misère ne te secoue pas assezÉÉÉÉÉ ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ N’a rien dit, ne dira jamais rienÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ Fragments d’une esquisseÉÉÉÉÉÉÉÉ ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ quequequequeÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ Tu vois une chose et tu penses a une autreÉÉ ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ Il n’y a que des défauts, des défauts. ÉÉÉÉÉÉÉÉ La queue de la souris dans l’encre de chine. ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ Le string de la jeune maman via Gosue CarducciÉÉ
Il passe devant moi. Il s’arrête devant moi, quelques mois, il n’ose pas me toucher. Il passe son chemin, il croit qu’il, le croiriez-vous, a changé ma vie. Et pourtant si il savait comme c’est vrai. Il passe devant moi, il est en face de moi, il n’y reste que quelques heures. Il me séduit, pour quelques heures. Et pourtant, si il savait comme les heures sont longues pour moi. Il passe devant moi, il essaye de m’arrêter face à lui. Quand j’ai l’air de ralentir le pas, il fanfarrone, il m’aura, il m’invite. Il est intelligent. Et pourtant si il savait comme je pense à d’autres. Il est passé devant moi, il m’a enfermée longtemps face à lui. Il est passé. Et pourtant il savait comme j’aimais qu’il m’enferme.
Il aura ici – ou ailleurs – plusieurs naissances, accessoires et illusoires autour de son grand vide, puisque telle est mon idée. Il ne se reconnaîtra pas, il se sentira étranger à lui-même. Ce mot, étranger, mériterait une étude, à mi-chemin entre une convention littéraire et son sens plus profond, mais je n’entreprends pas, je ne décide rien. A l’absence de faire son travail après tout. Journal de l’absence. Journal d’une absence. Journal absent. Ou peut-être rien. A l’absence de me faire râter ma soupe aux lentilles roses. A elle de me faire apprécier le soleil sur les berges de la Garonne. A elle de me faire sourire de jouer ainsi les Pénélope…
elle dit qu’elle l’aime. il dit qu’il l’aime beaucoup. elle pleure. il ne veut pas la faire souffrir. elle pleure. il l’embrasse. elle sourit. il est triste et sourit aussi.
Dans l’étonnement, visions fatiguées des lignes d’écritures sur un fond blanc, images mortes, texte pour rien. Surpris par cette participation hybride, je souhaitais non pas apporter mes biens (je ne suis pas un spécialiste), ni tonner contre les risques de pollution que peuvent engendrer ces systèmes — mais juste signaler en toute hâte et sans me priver d’avouer un certain enthousiasme — que je suis tout à fait apte à saisir l’esprit dans lequel viennent s’insérer ces signes, excluant un nombre non négligeable d’individus, sans afficher cependant les couleurs d’une quelconque communauté : je ne rejette rien, et si aujourd’hui je fais acte de ma présence, c’est juste pour m’infiltrer dans cette brèche moyenne, sans valeur effective ; singularité quelconque idéale en somme pour reprendre à zéro nos entreprises. Ainsi : nulle intention tueuse. Aucune identité sérieuse. Quelque chose de naissant, de fragile, menacé par l’annexion frivole de songes-creux ; cette liberté apparente peut susciter de drôles de rêves égotiques, des attitudes démesurées pour chercher à tout prix le contact en le privant de contenu. Il y a de quoi avoir peur. Cette distance froide et brûlante à prendre vis-à-vis de ce phénomène n’interdit cependant pas d’y venir signaler le vacillement de sens dont il pourrait être coupable : à peine la communauté reliée, elle peut s’éteindre dans l’insignifiance, mais bizarrement c’est l’insignifiance même (momentanée) qui lui donne une raison de vouloir monter plus haut. À SUIVRE ?
à la descente du bus ils avaient attendu au croisement une demi-heure. d’un côté le chemin de terre s’évanouissait, de l’autre la route d’asphalte conduisait à l’hôtel fluorescent puis à la ville. sans parler ils se regardaient de temps en temps. ils avaient envie tous les deux d’en prendre une. ils se regardaient de temps en temps sans parler. celui au jean déchiré prit la route d’asphalte; celui à la rose à la boutonnière prit la route de terre; le premier chanta du blues sur des terrains désaffectés; celui à la rose embrassa de nombreuses femmes sous des sycomores. il était géant et la peau sur ses pommettes comme tanée, déjà.
Dans son regard absent Et son iris absinthe Tandis que Marilou s’amuse à faire des vol Utes de sèches au menthol Entre deux bulles de comic-strip Tout en jouant avec le zip De ses Levi’s Je lis le vice Et je pense à Caroll Lewis.
Dans son regard absent Et son iris absinthe Tandis que Marilou s’évertue à faire des vol Utes de sèches au menthol Entre deux bulles de comic-strip Tout en jouant avec son zip A entrebailler ses Levi’s Dans son regard absent et son iris Absinthe dis-je je lis le vice De baby doll Et je pense à Lewis Caroll.
Dans son regard absent Et son iris absinthe Quand crachent les enceintes De la sono lançant Accord de quartes et de quintes Tandis que Marilou s’esquinte La santé s’éreinte A s’envoyer en l’air…
Lorsqu’en un songe absurde Marilou se résorbe Que son coma l’absorbe En pratiques obscures Sa pupille est absente Mais son iris absinthe Sous ses gestes se teinte D’extases sous-jacentes A son regard le vice Donne un côté salace Un peu du bleu lavasse De sa paire de Levi’s Et tandis qu’elle exhale Un soupir au menthol Ma débile mentale Perdue en son exil Physique et cérébral Joue avec le métal De son zip et l’atoll De corail apparaît Elle s’y coca-colle Un doigt qui en arrêt Au bord de la corolle Est pris près du calice Du vertige d’Alice De Lewis Caroll.
Lorsqu’en songes obscurs Marilou se résorbe Que son coma l’absorbe En des rêves absurdes Sa pupille s’absente Et son iris absinthe Subrepticement se teinte De plaisirs en attente Perdue dans son exil Physique et cérébral Un à un elle exhale Des soupirs fébriles Parfumés au menthol Ma débile mentale Fais tinter le métal De son zip et Narcisse Elle pousse le vice Dans la nuit bleue lavasse De sa paire de Levi’s Arrivée au pubis De son sexe corail Ecartant la corolle Prise au bord du calice De vertigo Alice S’enfonce jusqu’à l’os Au pays des malices De Lewis Caroll.
Pupille absente iris Absinthe baby doll Ecoute ses idoles Jimi Hendrix Elvis Presley T-Rex Alice Cooper Lou Reed les Roll Ing Stones elle en est folle Là-dessus cette Narcisse Se plonge avec délice Dans la nuit bleu pétrole De sa paire de Levi’s Elle arrive au pubis Et très cool au menthol Elle se self contrôle Son petit orifice Enfin poussant le vice Jusqu’au bord du calice D’un doigt sex-symbole S’écartant la corolle Sur fond de rock-and-roll S’égare mon Alice Au pays des malices De Lewis Caroll.
pfff… peut-être la soirée la plus ennuyeuse du monde.
être mis en echec par une si petite spirale c’est quand même déprimant. et rien pour rebondir en vue avant dimanche. j’pense que mon samedi sera au Zoo mais que le Zoo sera fermé. Que quand je prendrais le métro suite à une agression il sera fermé et qu’en arrivant ils prendront pas la carte bleue, ca sera interdit aux téléphones portables et Helene Grimault sera dejà partie.
m’enfin bon, plutot que de mourir, je vais, sans impatience – est-ce possible ? – attendre demain. Et qui sait… regarder deux ou trois trucs à la télé ? Je vous rassure tout de suite, j’ai déjà vu le loft et Graine de star, j’chui blindé, la p’tite spirale m’a foutu d’dans et depuis, ca empire, ca rigole pas. Nan là je vais surement choper un vieux Profiler ou une rediffusion de la campagne officielle (youdi!)… Je me demande à quel point la soirée n’etait pas plus drôle à Savigny-sur-Orge… mais ca ne regarde que moi.
Je vogue vers les noces chimiques Je vogue vers les noces chimiques Je feins d’ignorer les flammes Qui me lèchent les flancs Je vogue vers les noces chimiques
« L’amitié, c’est pour moi un paysage, Où tu viens effacer tes petits nuages, L’amitié, ce n’est pas un feu de bois, Ce n’est pas une tape dans le dos, L’amitié, c’est toi qui ne réclame pas Ce qu’un jour tu m’as donné. L’amitié, c’est pour moi un paysage Si tu veux, tu viens et on partage, L’amitié, ce n’est pas un feu de bois Ce n’est pas une tape dans le dos, L’amitié, c’est toi qui ne réclame pas Ce qu’un jour tu m’as donné. »
Jour 5 : L’œil endommagé de l’enveloppe s’est étrangement remis. J’avais noté que les iris étaient de couleurs distinctes, mais depuis le premier collapsus, ils se mettent à changer de spectre de la même façon que les glyphes dorsaux. Je sens par ailleurs que l’enveloppe m’attire dans un cycle hormonal d’agressivité duquel j’ai du mal à m’extraire. Lorsque j’observe attentivement leur couleur changeante, il me semble y percevoir un feu lointain une invitation un appel. Les reflets lumineux de la chambre jaune enveloppent la surface concave noire pendant que la pupille se contracte puis se rétracte spasmodiquement en fonction de la focale. Je cherche à interrompre ces mouvements chaotiques sans succès. Cet œil comme les glyphes comme les collapsus comme le chat tigré n’obéissent pas à mon contrôle, ils se rétractent vivent une existence propre dont ils me refusent la maîtrise. Plus je l’observe et plus les mâchoires se contractent les poings se serrent je veux tout arracher avec les dents dont je ne trouve pas la clef qui m’échappe, je ne dois pas décevoir mon protecteur je dois comprendre l’issue la raison et je frappe du poing dans le miroir qui se plie puis se brise se fragmente avec l’image les articulations saignent et je crie je hurle jusqu’à ce que les cordes vocales se déchirent JE DOIS SORTIR DE L’ENVELOPPE JE VEUX…
Le temps est une poubelle Le temps est une catastrophe ferroviaire Le temps est une planche à repasser Le temps est une musaraigne Le temps est une lotion capillaire Le temps est une selle de vélo
Je suis coupable d’aimer les belles choses plus que le bien. D’aimer le plaisir plus que l’esprit. Pendant des siècles, nous, les vénitiens, n’avons pensé qu’à nous-memes, au profit que nous pourrions tirer du reste du monde. Nous feignions d’aimer Dieu, nous construisions des tas d’églises, mais nous ne L’aimions pas. Nous n’aimions que les belles églises que nous batissions, comme un avare aime son argent. Nous aimions le marbre et l’or et les vitraux.
Un jour, il y a très longtemps, le reste du monde nous a fait la guerre.
Il y avait la chambre d’amour : carrée, murs rouges, plafond blanc — fenêtres ouvertes. Le temps passé à regarder dehors. On s’ennuyait. Alors je t’offris une autre pièce, celle-ci fut circulaire : jours après jours, nous accrochions au mur des polaroids, pris à travers l’ouverture de notre chambre d’amour. L’un après l’autre, nous guettions l’image juste :
Ce fut un enfant qui trébucha au bout de la route Ton visage vieillissant s’embellisant. Le vent. Une télévision éteinte. Un bateau échoué. Deux hommes qui se serraient la main. Les branchages affectant la toiture. Une mère en fuite et qui portait sa fille. Une valise fermée à clefs. Nos corps & nos voix.
… boulot le téléphone sonne classique je baisse le son de Stereolab je décroche des crachotements moi : « allo » putain, encore un portable… des crachotements et un bruit sourd, genre turbine moi : « allo ? allo… » une voix noyée dans le bruit : « …fugit toma… » moi : « ???? » la voix : « …lavae fugit toma… » des crachotements toujours, le son sourd tourne à l’aigu j’éloigne mon oreille, ça raccroche je raccroche j’ai peur… boulot again …
on imagine facilement a quel point votre vie peut se réduire a un triste énoncé qui chaque jour se rétrécit jusqu’au ridicule ; présence persistante bien qu’infime dont le bruit me fait penser aux gémissements terminaux d’une mouche que je viens d’écraser. Elle pourrait constituer un sain motif de colère, voire de mépris, mais la complaisance dans le regard que vous portez au miroir rend difficile le détachement que suppose ce mépris. Pourquoi ? Parceque je suis parfois aussi tenté de m’exercer aux belles gesticulations devant le regard d’autrui. Craner dit-on. Se pavaner dit-on. Se plaindre dit-on. Gémir dit-on. Mais il y a autre chose a honorer (découvrir ?) le dehors. (Je comprends la séduction de la chambre et le bonheur d’y rester en compagnie ou seul pour jouir ou gémir. Exposez-vous dehors, il fait assez bon. en ce moment. Je vous en prie, économisez vos images vos confessions, il n’y a plus d’homme digne de se fondre dans l’attente de l’amour, de disparaitre sans fracas.)
Voilà j’y suis. Je pense à quoi ? Voilà j’y suis. Je voudrais remplir cet écranpage blanche. Je voudrais j’y suis j’y voilà qu’est-ce que j’y fait comment ? /Pas très abouti/ Je voudrais mes doigts s’égarent dans le fil de tes pensées cheveux tes yeux bleues J’approche. Je souris /ça me plait/ Ton souvenir, des images le souvenir de nous Ton rire s’égarer s’envoler respirer s’élever Des nuages /des clichés:dépasser/ Toi partout sur tous les murs de mes rêveries nostalgiques gris lépreux fânés libidineux définitifs. Un jour toujours ce jour mythique dans le passé ou dans l’avenir ce jour meilleur inaccesible qu’on a vécu quelques secondes quelques minutes Pas plus. J’y crois. Peut-être tu y crois aussi alors ce serait bien tous les deux d’y aller. Qu’attendons-nous ? Retomber en soufflant quel lourdeurdésespoir sans grâce sans finesse sans magie Retomber comme une merde glisser dans l’oubli anonyme des jours énumérés machinalement mécaniquement /c’est pareil/ Toi Quelques ombres quand même Des empreintes Un parfum C’est le tien …
Acheter la Buche Poser les cadeaux sous le sapin Embrasser ma chère et tendre épouse Regarder les enfants s’émerveiller devant leurs joujoux
Subir les chiards hurleurs cassant leurs jouets en plastique hors de prix, la haine au coin des lèvres Sentir l’haleine fétide de mon haineuse femme, l’embrasser avec dégout, pour la forme Nettoyer ces saloperies d’aiguilles de pin qui rentrent dans les pieds Vomir la buche, qui se mélange bien mal avec le pastis
Fatiguant d’ensabler alors de temps en temps il faut que je pose ma pelle et que je souffle alors ça rougeoie et j’y mets aussi un peu les doigts j’avoue pour voir comment c’est chaud encore
les lumières baissent lentement et la ville berce ses amants,
une douce chaleur émane des tunnels souterrains, les fauves sont partis se coucher et désormais se lèvent les oiseaux de nuit dont les parades survoltées brouillent le jeu des trottoirs et dont les cris perçent les solitudes sur les boulevards.
la louve chante pour ses enfants,
mes amis des autres mondes me sourient,
les ordinateurs sont en panne, pour le bonheur de tous
je caresse les platanes, leurs courbes et leurs cicatrices sont autant de poèmes dédiés au temps qui passe,
j’aime la ville en hiver, je crois, j’aime ce moment où scintillent les miroirs et les êtres d’argent.
« je n’ai jamais voulu être avec des gens comme moi en fait si je l’ai voulu, j’ai essayé et ça n’a pas marché c’est parce qu’on est pareil qu’on ne fait pas l’effort de s’écouter »
A Alamo, les cowboys sont tous morts… Même Davy Crocket qui n’a jamais peur Olé !
Alors Ma Dalton idem Moi je la connais pas hors liste Mais en liste c’est insupportable Marmitte (qui n’est pas Troudy) Sait trouver les mots justes ceux qui Me viennent aux lêvres avec la bave Du cracheur de venin épuisé Et chauve de surcroit Alors Truc-Guibert Bon vent et Adieu
A Alamo, les cowboys sont tous morts… Même Davy Crocket qui n’a jamais peur Olé !
La vidéo de Michael aurait été tournée dans son ranch Neverland en compagnie de son inséparable amie Elizabeth Taylor ainsi que de Drew Barrymore et Bill Clinton.
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je lui ai ouvert le thorax, de haut en bas, c’était bien plus facile que je ne le pensais, à peine crrac et hop jusqu’en bas, la peau s’ouvre en deux lèvres consentantes, comme si mon bonhomme était trop serré depuis toujours là-dedans. j’étais d’humeur massacrante. aujourd’hui lalalilala je chante au soleil qui n’y est pas, tant pis tant pis, mais oh ciel, je me bats dans ma culpabilité! le corps me regarde de ses entrailles et je ne peux rien faire pour lui. son regard vide m’a oublié et pourtant s’il savait comme je l’aime. oh oui je suis amoureuse amoureuse amoureuse, petites doses de poison à coups d’amour! plus ça va et plus je me colle au mur le regard vide moi aussi. mais aujourd’hui ah… je roucoule d’aise, lalalalalalilala, que la vie est belle, petit sucre d’orge, tamtam, lala!
– Six cafés calvas (environ 12cl d’alcool) dont une tournée offerte par le patron – Quelques pincées de conseils journalistiques fumeux – 2 titres de Madonna parfumés à la bière – Un espace bien serré et bien chaud – Un Vénézuélien de passage accompagné de son lourd de Français – 4 litres de bière (ne pas lésiner sur la quantité) – Une paire de chaussure neuves sur ses pied ampoulés. – Un sublime gigolo Yéménite et son coulis de vieux Suisse hypocondriaque – 250 grammes de Desperado (par personne) gracieusement offerts – Un mec de droite – Un bar de jazz – Une population de poivrots (un d’entre eux peut dormir sur une chaise pour plus de saveur) – Pierre-Marie – Un magicien alcoolique – 45 minutes d’accès tardif à Internet
Donnez rendez-vous à un ami devant un restaurant fermé. Laissez mijoter 20 minutes. Une fois que l’ami est bien refroidi, plongez-le dans un restaurant assez chaud, et faites le boire discrètement jusqu’aux 3 cafés calvas (les 3 autres sont pour vous). Laissez reposer. Une fois les conseils journalistiques évaporés, videz le restaurant et cuisinez-le à l’étouffée, dans une petite cave bien chaude et bien remplie de monde. Ajoutez les titres de Madonna et les litres de bière, jusqu’à la rencontre avec le Vénézuélien et son lourd de Français. Rajoutez la bière à ce moment, en quantité généreuse. Puis videz la cave et faites quelques centaines de mètres avec les chaussures douloureuses, jusqu’à ne plus pouvoir marcher. Puis faites demi-tour et réchauffez le mélange à l’aide du sublime Yéménite. N’insistez pas trop sur le coulis de vieux Suisse hypocondriaque. Puis, à l’aide d’une spatule, déglacez à la Desperado en ajoutant doucement le mec de droite. Laissez mijoter. Une fois la conversation politique bien montée, vous pouvez sortir le plat, le mettre une petite heure dans le bar de jazz, avec la population de poivrots et Pierre-Marie. Saupoudrez le tout de quelques tours de magie éculés. Rajoutez à volonté un nappage de bière, et pour conclure, les 45 minutes d’accès à Internet.
… jeudi… bientôt 14h… aucune envie de bosser… j’écoute BB chanter « nue au soleil »… Ca me détend… je regarde dehors, il fait gris, mais j’imagine des paysages plus cléments que la grisaille d’ici (d’Issy)… une plage… une barque… plonger dans l’eau vive, flotter comme en apesanteur quelques minutes les yeux clos…
igor : euh, t’étais dans le train Colette non ? le japonais albinos : Oué igor : Mais en même temps tu étais à la soirée Cosmic truc aussi non ? le japonais albinos : Oué et cherche pas à en savoir plus (air vaguement menaçant)
Le Commando Pernod (extrait) Weah des policiers bourrés tirent sur des immigrés Des Bidasse biturés brûlent un handicapé Des vieilles mémés cuitées agressent des vieux pépés Des vigiles ivres morts frappent un clodo qui dort Un beauf plein comme une huître viole sa fille à minuit Un jeune complètement schlass se déchaine au nunchak Une bergère pompette qui joue de la trompette Et un trav’lo poivrot s’branle sur un escargot! B.N.
Après quelques gorgées, la culpabilité qui lui avait timidement noué la gorge à son arrivée le quitta pour de bon et ce fut le soulagement, le début de l’abandon. Ses doigts jaunis étreignaient fébrilement un mégot informe. Sa langue pâteuse l’embarrassait, il voulait être ailleurs …
Il pleurait deux fois par jour He was very sad Elle était très triste She cried twice a day In fact they didn’t know each other Mais ils auraient aimé Se rencontrer
… Tourgueniev et Nikolaï avancent furtivement, se couvrant mutuellement alors que Natalia avance d’un air nonchalant sans avoir l’air de se soucier le moins du monde de ce qui se passe tout autour. Tourgueniev n’est pas dupe et connait l’entrainement extraordinaire de son équipière du jour. Quelques rues plus loin, l’éboulement simulé est atteint sans incident notable. Nikolaï déchausse adroitement deux ou trois gros rochers qui soutiennent l’ensemble et le tout s’écroule dans un grand nuage de poussière, la galerie s’étend en contrebas, sans aucun éclairage. Une odeur métallique s’en échappe alors que les bruits des pierres qui dévalent le talus s’éstompent progressivement. Nikolaï allume une torche chimique et s’engage lentement sur la pente douce qu’il vient de dégager. Cette phase est la plus dangereuse pour lui, il n’est alors sous la protection de personne et les éventuels habitants inhospitaliers de la galerie ont tout loisir de lui voler un membre, de le griffer, de le bruler… il frissonne et continue courageusement. Tourgueniev jette un regard à Natalia qui lui adresse un sourire désarmant et empreint d’une factice innocence …
Sélavy m’a dit que la vie était rose et même rrose tant elle était envoutante et qu’on aimait à l’écouter rouler Le croyez-vous que Sélavy m’a parlé? Le croiriez-vous qu’à me voir jouer avec des fous elle ait eu le feu aux joues? Elle m’a regardé leur montrer sous ma jupe pour qu’ils aient connaissance de la connaissance. Croyez-vous, maintenant, que Rrose Sélavy connaisse ces jeux de fous qui mettent le feu aux joues ?
le moment le plus fort : – je t’aime. – moi aussi, je t’aime. un autre moment 1 : – je t’aime. – pareil ! un autre moment 2 : – je t’aime. – … un autre moment 3 : – je t’aime. – moi non. un autre moment 4 : – je t’aime. – idem… un autre moment 5 : – je t’aime. – oa ossi ! (voix comme si on a des cailloux dans la bouche) un autre moment 6 : – je t’aime. – timide ! un autre moment 7 : – je t’aime. – tamanoir ? un autre moment 8 : – je t’aime. – ta gueule et écarte les fesses !! un autre moment 9 : – je t’aime. – le lundi ?
Judaïsme n.m : Religion des Juifs, fondée sur la croyance en un Dieu unique, ce qui la distingue de la religion chrétienne, qui s’appuie sur la foi en un seul Dieu, et plus encore de la religion musulmane, résolument monothéiste.