Les dernières gouttes d’essence, les dernières balles, les dernières étreintes paniquées, nos doigts qui se touchent, puis la fin, de tout.
Dans les ruines, la VHS que tu avais laissé pour tes amis, au Pérou, ton sourire m’impressionne, les avions tombent du ciel. Être en larmes.
Place de la République, nos amis avisent un petit homme naïf qui s’époumone, fier, on est mercredi, dans quelques jours, l’hiver nucléaire.
Carver, sur une île au large de Bornéo, s’imagine éviter le pire du festival nucléaire, il oublie à chaque fois le raz de marée, et l’hiver.
Et la peur de l’autre, l’égoïsme pur et simple, le je avant le nous, avant le eux, la simple ignorance, toujours les armes du capitalisme.
Les élections approchent, les manipulations deviennent évidentes. Tellement de temps pour démentir chaque mensonge. Mina sur les barricades.