Lolita avant de mourir aimait tant les bêtes
Qu’elle avait avec elles des relations secrètes
Elle jouait à cache-cache avec des chiens perdus
Et dans un lieu discret subissait leurs assauts
Quand sa mère le découvrit elle la frappa si fort
Qu’en sortant de chez elle ne vit pas l’auto
Lolita qui maintenant ne peut plus renoncer
Et de ses yeux mi-clos s’observe sans bouger
couverte de sang et de quelques larmes
quand l’ambulance arrive son âme est déjà loin
Le cercle des voyeurs se referma sur elle
La religion des hommes tua sa fantaisie