< Le Mal d’Aurore >
Empourpre-moi la glotte
Que j’en sanglote
Que j’en larmoie
Empourpre-moi la glotte
Que j’en sanglote
Que j’en larmoie
Bout de Zan,
Tes virus
Me manquent!
Laguissante, Geneviève déploya ses tentacules dans une ultime tentative de caresse.
– Pourquoi ne pouvons nous vivre ensemble que pendant le coït ? Pourquoi m’interdis-tu l’accès à ton moi, aux origines de cette cicatrice de lasernium qui n’est qu’un stigmate de la violence induite par ton rapport à l’autre ?
G. se retourna dans le lit, dans un sanglot étouffé.
– Ecoute Geneviève… mèle-toi de ton cul.
« C’est malin, ça. Tout à l’heure j’ai diné de deux bloody mary,
et maintenant je boufferais bien des cuisses de grenouille… »