Après-midi.
Suites.
Recyclés
Quand j’étudiais à Arles,
Jacques Serena (écrivain de l’écurie Minuit,)
m’a dit qu’il copiait sans vergogne des phrases entières
d’autres livres, avec la fierté absurde d’une femme qui
se vanterait de tromper son mari.
(Quoi que Louis-René des Forêts l’aie fait aussi, mais ce ne sont
que des citations involontaires.)
Après-coup.
Ce qu’il a retenu d’une lecture à la surface de Nietzsche,
hier soir, entre 00h05 et 1h07 :
(Mots qu’il lui envie beaucoup :)
« Les  amis de la vie. »
« Les êtres manqués. »
« Développe toutes tes facultés — cela signifie
développe l’anarchie ! Péris. »
Portrait.
Se comporte dans les livres comme dans la vie :
en espion, il attend son heure.
Programme.
Reprise d’un texte.
RDV avec A. (au soleil, malgrè le vent frais.)
Tri des images récemment faites.
Gênes :
Les soi disants cultivés
Les médiocres complaisants.
Lecture.
Valeria Piazza :
« Le journal est ainsi par essence le lieu dans
lequel l’appropriation de soi se rend chaque fois
potentielle et pourtant impossible. »
Mail
F.Y J. (écrivain exilé à N.Y) :
 » Bon courage aussi pour vos cours de photo et vos différentes 
activités  liées  à cela. C’est toujours difficile, en effet,
 et cela a représenté l’une de mes principales épreuves, 
de délaisser ou mettre entre parenthèses la 
vie  quotidienne, professionnelle, pour écrire, lorsque l’impératif 
survient. Il  y faut bien de la persévérance.
Mon livre en cours avance cahin-caha, mais sa masse de brouillons me 
contraint à ne pas renoncer. Je cite souvent cette phrase de Pavel 
Filonov, que je vous ai peut-être déjà recopiée : 
« Lorsqu’on éprouve de la  difficulté à faire quelque chose, 
il faut continuer : c’est en trouvant la solution qu’on fait vraiment qq chose de nouveau. »