Le mardi c’est pour la vie.
Ok, je craque.
Ce soir, je change d’île pour dormir.
Déjà vu.
Mes yeux se voilent. Enfance. Glisser sur une rampe d’escalier bien longue, bien cirée. La rampe est soudainement changée en lame de rasoir.
Je me sens comme James Bond sans son permis de tuer.
Igor, une côte cassée, trouvait le matin bien long, les gestes du quotidien relativement pénibles à effectuer, le soleil bien trop rond.
Carver cultivait ses rondeurs avec affection. Une robe de soirée ou son costume de geek sous les bombardements et les faire exploser. Joie.
Je te vois…
Igor : « on va tellement crever Sexy Sushi vendredi soir que vous aurez plus rien samedi ». Mina : « oué oué, on verra ». Carver : « policière ? »
La Reine Mère des Terres Maudites communiquait. Son messager, muet et sourd, nous apportait un message, difficile à saisir, mais lisible.
Et on va dans la forêt la nuit, on a juste la pleine lune comme lampe de poche et on peut imaginer facilement des choses effrayantes. Peurrr
Le tigre, allongé sur le sol, léchait ses grosses pattes du bout de sa longue langue rose.
Oui, on se le demande. t.co/gPqPCqR
Igor aimerait vous conseiller sur les gens à suivre le vendredi mais Mina lui signale qu’ils sont en mode privés ou super célèbres, donc.
« on rase gratis ce soir »
Et quitter Bombay.
J’ai compté, ça fait un nombre à un chiffre.
Et on laisse des messages sur Internet parce que le téléphone fait un peu de lumière. Artificielle. Et un peu de réseau ça rrrassure. Poc.
La vie est finalement dans l’ensemble plutôt intéressante. Et en particulier. La vie.
Evidemment nous étions à table.
Si le tourguenisme génératif est pensable, c’est tant il en identifie l’expression universelle en tant qu’objet sémiotique de connaissance.
Carver était un peu dans ce genre, avant de virer philosophe coupe-tête : t.co/O1Kpgnc
Les miliciens étaient les amis de l’ensemble de la population. Personne ne se cachait, les messages dissidents. t.co/EdLkFwM
Si vous voyez (encore) ce que je veux dire. Pour vous désinscrire du monde. t.co/4AGoIR4
Le coton c’est doux. Naturel. Et biodégradable. Et un peu rugueux aussi. Juste comme il faut. Le chat valide de la tête.
En fait si on veut aider la nation faut boire des litres de whisky-coke à Disneyland en fumant 4 paquets par jour.
Mina mangeait abondamment et souvent mais les arts martiaux pratiqués depuis l’enfance ne laissaient rien dépasser sous ses abdos d’ado.
Au moins avec les singes on n’a pas de surprises.
Parfois on va à la campagne et personne ne meurt. Parrrfois.
Wesh gros.
Le mardi c’est tellement… Vendredi.
Mina : « J’aime mon bo loulou pour ses hanches gracieuses, pour son doctorat en neuroscience appliquée aux armes de guerre innovantes ».
Une illusion peut-elle exister ?
« Allo Bain De Minuit » j’écoute !
Reboot.
Et je pose nu pour un magazine de jardinage.
Nous réservons tout le 3ème étage. Certaines cloisons sont abattues. On fait de la place autour des chaudrons et des planches à découper.
ᶘ ᵒᴥᵒᶅ <—- it’s not an ordinary bear.
Le train des rebelles en route vers la Sibérie. Mina ajuste ses cartouchières. Igor, rêveur, observe les champignons, les bombes, lumière.
Mina fait son premier Twitpic de seins ? t.co/yfrzFYm
Je pense que je m’embrouille.
Et nous restons sous les mortels rayons du soleil. Au bord de la piscine. Nos corps cancéreux et maladifs tremblants et nus. Rumba.
Un mec de la ville, de passage : « Tuer avec des gants, ce serait comme baiser avec une capote ! ».
Encore une séance photo : le vaisseau fait d’ongles d’hommes morts. Mon assistante veut une augmentation. Une prime, au moins.
Devant, derrière.
Carver et Mina venaient de retrouver un artefact d’avant l’Irréparable Incident. Recueillement. t.co/Qo5oo1a
They’d hurt to make you cry but you’d never cry to them just to your soul
No you’d never cry to them just to your soul.
je prédis un grand retour de « je connaissais la même avec un rabbin »
Question de thon au cœur de la nuit.
On levait le camp. Mina montait la garde. Carver et Igor pliaient la tente, lavaient la vaisselle, les chevaux.
Ne pas passer sa vie à la gagner.
Et il pleut. A verse. Et l’eau recouvre Paris. Noyant les hipsters, les chiptsters et les autres, qui ne le méritaient sans doute pas tous.
Carnivores, les plantes.
Oui c’est TOI l’inconnue qui vient hanter mes nuits. T’occupant des serveurs d’une boutique de manga et bossant ensuite pour l’armée.
*insérer ici une terrible gueule de bois à base de Jägermeister*
Les pompiers en ont marre c’est la grève aujourd’hui Il y a le feu partout c’est la fête des fous Il y a le feu partout et vive le feu…
Ça tremble de partout.
Mère nature semble mécontente des suites de l’affaire #DSK.
Bon ok, je pleure dans le train.
« on ne peut se protéger de la tristesse sans se protéger du bonheur » me rappelait souvent Mina.
Et bienvenue tout le monde dans ce merveilleux mardi. Le mardi c’est comme le vélo. Quand on sait faire, on n’oublie pas. Le mardi c’est…
Encore une minute et 3 ans.
Un univers, un docteur, un hamster.
Rêver toutes les nuits d’une personne virtuelle jamais croisée ni vue, sysadmin. Chelou.
C’est carrément pas autorisé l’intrusion onirique sans permis. Surtout à répétition. Oui c’est à TOI que je parle. Passagère clandestine.
Quelques photos et ça sera le temps du rasoir.
Je croque dans une pomme un peu trop verte et c’est le drame.
Je veux ta sieste.
Dans les rues qui se donnent ?
Je veux recevoir des morceaux de ton corps. t.co/3toWtXf
Hem.
Forcément je vais me renseigner. #haunting #sysadmin
Tout bèl followers mw yo ki poko domi yo mw ta renmen nou ekrim yon bel ti sms pou n bonne nuit ?
Saké !? t.co/ouNIeVN
Autant être à l’aise.
Et merci à la visiteuse onirique « de l’enfer » d’avoir rapidement interrompu ses incursions à base d’avatars dessinés.
Sans ma barbe. t.co/hTJ0Ts7
Si vous jouez avec les animaux non apprivoisés, petits lapins, vous risquez de vous faire pincer très fort. Portez un fez, un nœud papillon.
*tousse*
Pelez et émincer les oignons, les faire blondir à feu doux dans 30 g de margarine. Mélanger les oeufs, la margarine fondue, sel, poivre.
Vertiges de l’acide.
L’Internet existe au-dessus et en dessous de son nœud ?
Bon ok, je danse dans le train.
Sommeil où es tu ?
Bonne Saint-Barthélemy à tous !
Pondichery : séance photo avec les tigres.
Les chats peuvent aider à passer les frontières. Les pieds dans l’eau. 38. Donc. Je passe le seuil. Aveugle et hilare.
En vieillissant, le cœur grossit ? Si on se marie, le compteur se bloque pour toujours ? Ceci > Cela.
« Le cyberespace. Une hallucination consensuelle vécue quotidiennement en toute légalité par des dizaines de millions d’opérateurs… » W. G.
Inforrrme et terrrible.
L’homme regarde l’Internet, l’Internet regarde l’homme.
Trois garçons imaginaires m’entrainent au fond du bassin, leurs mains comme les mâchoires d’un grand requin blanc, seul. Trop de sang, salé.
Je suis à 38 années Google de la plénitude. De la terre. De la mort. De toi. De tes yeux. Du spin de cette carte à jouer. De la fin et nu.
Et dans la corne de l’Afrique. Les ventres gonflés. Par la faim.
Et une pensée pour les personnes isolées loin de l’administration système, des surgelés en bon état et de la lumière artificielle. Linge !
« Seules les personnes vraiment célèbres passent en privé sur Twitter » théorise Carver en finissant sa 1664 grenadine. Le décor explose.
Troubler, tripoter, tâter, substituer, sonder, révolutionner, retoucher, remuer, relâcher, rectifier, recevoir, porter, pétrir, percevoir…
L’Homme à la tête de chat dans le panier n’attendait qu’un signe de sa maitresse pour éventrer le petit monstre hurleur du train vers Paris.
Et on arrive à Toulouse.