Minuit pile

« Grande prudence indispensable. Grande délicatesse, humilité, dignité feront réussir dans les petites choses. »
« On a souvent besoin d’un plus petit que soi. La douceur triomphe sur la force. »
DRAGON N°3
MAGYAR À POINTES
Considéré comme le plus
dangereux de tous les dragons,
le Magyar à pointes a des écailles
noires et ressemble à un gros lézard.
Il a des yeux jaunes, des cornes
couleur bronze et des épines de la même
teinte qui hérissent sa longue queue.
Le Magyar dispose d’un souffle puissant
qui lui permet de projeter des flammes
à une distance plus longue que n’importe
quel autre dragon (jusqu’à quinze mètres).
Ses œufs ont l’apparence du ciment et
leur coquille est particulièrement robuste;
au moment de l’éclosion, les jeunes la
brisent à grands coups de leur queue
dont les épines sont déjà bien
développées dès la naissance.
Le Magyar à pointes se nourrit
de chèvres, de moutons et, chaque
fois qu’il en a l’occasion, d’humains.
(…)
Le ciel dans une chambre
Quand tu es près de moi,
Cette chambre n’a plus de parois,
Mais des arbres oui, des arbres infinis,
Et quand tu es tellement près de moi,
C’est comme si ce plafond-là,
Il n’existait plus,
je vois le ciel penché sur nous…
qui restons ainsi,
Abandonnés tout comme si,
Il n’y avait plus rien,
non plus rien d’autre au monde,
J’entends l’harmonica…
mais on dirait un orgue,
Qui chante pour toi et pour moi,
Là-haut dans le ciel infini,
Et pour toi, et pour moi
(…)
CBruni
Rideau de douche rose et chauve maigre, ça me rappelle quelque chose :
De l’héliport de Cherbourg, où les secours en mer français l’ont ramené à terre, Georges Leblanc a expliqué dans une liaison avec le PC Presse de la course installé au Havre (nord-ouest) la chronologie des événements, de son avarie à la récupération par l’hélicoptère. C’est moi chérie ? |

kung-fu is an old man
Un SS 20 ou 20 SS, à chacun ses héros !
Varsovie ou Soweto, à chacun ses ghettos !
Jetés gitans, humiliés homos, pour un bon Aryen ;
Mille indiens décimés pour un fier Américain !
Et si l’on vous dit » Dieu est mort ! »
Voyez la peur et les remords !
Mais si l’on vous dit » Dieu est noir ! »
Marie ébène et anges ivoires.
Vous êtes prêt(e) à faire saillir votre chienne. Votre chienne a 18 mois au moins, vous avez prévu un local pour héberger les chiots à l’abri du froid, vous avez du temps libre et vous avez prévu à quelle personne et par quelles filières vous cèderez les chiots. Vous êtes en possession de l’imprimé de déclaration de saillie (chien avec pédigré).
Il vous faut maintenant choisir l’étalon. Il vous faudra évaluer les sujets individuellement, mais aussi connaître leur généalogie et leurs précédents accouplements. Les deux reproducteurs devront être sain afin d’éviter la transmission d’anomalies héréditaires. Les premières chaleurs d’une chienne apparaissent entre huit et douze mois. La saillie n’est conseillée qu’à partir de 18 mois car l’organisme n’est pas encore arrivé à maturité, une grossesse risquerait de compromettre le développement de l’animal. La durée des chaleurs est de l’ordre de trois semaines environ. La chienne change de comportement, elle devient nerveuse,imprévisible,fugueuse, à la recherche de mâle,elle urine peut et souvent, elle joue avec des compagnons mâles et imite souvent l’accouplement. Ce n’est qu’entre le dixième et le quinzième jour qu’elle accepte le mâle. La première fois, la présence des deux maîtres est souhaitable. Après la copulation, le mâle se retourne sans se détacher de la femelle,le pénis fléchit de 180 degrés, les deux chiens restent unis pendant une durée variant de dix minutes à une heure. C’est au cours de cette période, que le mâle éjacule, le volume du pénis se réduit alors et les deux animaux se libèrent. Il faut alors empêcher la femelle d’uriner avant au moins dix minutes. Une séparation violente après la copulation peut provoquer des lésions des appareils génitaux. Aidez vos compagnons canins à prendre patience, parlez leurs,caressez les… Deux accouplements sur 24h sont conseillés. Pour de plus amples renseignements, rapprochez vous de votre vétérinaire.

JE
SUIS
UN
ARTISTE
DRAGON N°2
BOUTEFEU CHINOIS (Parfois appelé Dragonlion)
L’unique dragon d’Extrême-Orient
est particulièrement frappant.
Écarlate, les écailles lisses,
il a un museau écrasé entouré de
pointes d’or et des yeux très protubérants.
Le Boutefeu doit son nom à la flamme
en forme de champignon qui jaillit de
ses narines lorsqu’il est en colère.
Il pèse entre deux et quatre tonnes,
la femelle étant plus grande que le mâle.
Ses œufs, d’une vive couleur cramoisie
parsemée d’or, sont très recherchés
par les sorciers chinois pour les propriétés
magiques de leurs coquilles.
Le Boutefeu est agressif mais plus tolérant
à l’égard de sa propre espèce
que la plupart des autres dragons,
allant même jusqu’à partager son
territoire avec deux autres congénères.
Le Boutefeu se régale de mammifères
en général, mais il a une préférence
pour les cochons et les humains.
(…)

Purple Haze was in my brain,
lately things don’t seem the same,
actin’ funny but I don’t know why
‘scuse me while I kiss the sky.
Purple Haze all around,
don’t know if I’m coming up or down.
Am I happy or in misery?
Whatever it is, that girl put a spell on me.
Purple Haze was in my eyes,
don’t know if it’s day or night,
you’ve got me blowing, blowing my mind
is it tomorrow or just the end of time?
miaouwwwwwwr
is it tomorrow or just the end of time?
mwrrrrraooooorw
oneko lache cette guitare
was in my brain
…
| )¬≤ | )°≤ | ≥/-( |
° |
.–. |
o |
![]() |
JE VOUDRAIS BIEN SAVOIR
OU SE CACHENT LES OISEAUX POUR MOURIR
ET SI QUAND ILS SONT MORTS
ON PEUT LES FAIRE ROTIR
| )¬≤ | )/"≤ | ≥/|( |
-0– |
¡-¡ |
d’,p |
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DRAGON N°9
UKRAINIAN IRONBELLY (PANSEDEFER UKRAINIEN)
Le plus grand des dragons, l’Ironbelly,
peut atteindre un poids de six tonnes.
Le corps arrondi, plus grand que le Vipertooth
ou le Longhorn, l’Ironbelly est néanmoins
extrêmement dangereux et peut écraser sous
son poids une maison sur laquelle il atterrit.
Ses écailles sont d’un gris métallique,
ses yeux d’un rouge foncé et ses
griffes particulièrement meurtrières.
Les Ironbellys font l’objet d’une surveillance
constante par les autorités magiques ukrainiennes
depuis qu’en 1799 l’un d’entre eux a emporté
dans ses serres un voilier (heuresement vide)
amarré dans la Mer Noire.
(…)

leaves grow on my spada.
DRAGON N°6
PERUVIAN VIPERTOOTH (DENT-DE-VIPÈRE DU PÉROU)
C’est le plus petit de tous les dragons
connus et le plus rapide en vol.
Long d’environ cinq mètres,
le Peruvian Vipertooth a des
écailles lisses et cuivrées avec
des marques noires le long de l’échine.
Les cornes sont courtes et les
crochets particulièrement venimeux.
Le Vipertooth se nourrit de chèvres
et de vaches, mais il est si
friand de chair humaine que
la Confédération Internationale des Sorciers
a dû envoyer au dix-neuvième siècle
des équipes de chasseurs chargés d’en réduire
le nombre qui augmentait à un rythme alarmant.
(…)
Le diable peut-il prendre l’apparence d’une (trop) jeune fille brune les cheveux courts, aux grands yeux noirs, au joli visage sur le quel flotte un sourire inexplicable ?
Peut-il apparaître seul, lors d’un concert et se trouver derrière moi, inaccessible mais évidemment visible ?
Peut-il me tenter juste suffisamment pour que ma timidité et mon inaction me soient insupportables ?
Le diable peut-il me tourmenter à ce point ?
DRAGON N°4
NOIR DES HÉBRIDES
Avec le Vert gallois commun,
il est l’un des deux dragons
natifs de Grande-Bretagne.
Plus agressif que son compatriote
gallois, il doit disposer d’un
territoire de deux cent cinquante
kilomètres carrés par individu pour
vivre dans de bonnes conditions.
D’une longueur qui peut atteindre
neuf mètres, le Noir des Hébrides
a des écailles rugueuses,
des yeux violets étincelants
et une rangée de pointes courtes
mais coupantes comme des
rasoirs le long de l’échine.
Sa queue se termine par une sorte
de flèche et il est doté d’ailes de forme
semblable à celles d’une chauve-souris.
Le Noir des Hébrides se nourrit
principalement de cervidés bien qu’on
l’ait déjà vu capturer de gros chiens
et même des pièces de bétail.
Le clan des MacFusty, qui habite
les Hébrides depuis plusieurs siècles,
a par tradition la charge de veiller
sur les dragons natifs de l’archipel.
(…)
Il emprunte depuis si longtemps le chemin de la volupté
qu’il a oublié le mérite et la dignité
Il marche dans la vie, toujours un verre à la main,
souriant vaguement à ceux qui l’entourent,
Il ne laissera rien qu’une idée, un halo doré qui s’éloigne
et une trainée de parfums capiteux
Il ne se demande jamais où il va,
sa deesse lui fait une vie facile, il se laisse guider par son coeur
Les voies sont faciles, les compagnons joyeux
pour celui que tout le monde oubliera
après de modestes adieux
Tu aimes vraiment cet homme là ?

va sapere…
Adieu poulet !

il doit pourtant bien rester quelqu’un ici à la fin.
ah non.
non ?