Le professeur Tourgueniev vous souhaite une journée remplie de bonnes décisions
Bonjour cher ami(e) et bienvenue pour la première fois sur ce site ! Sans le savoir, tu viens de faire un acte déterminant, pour toi. Oui oui : Pour Toi
La preuve ! Grâce à tourgueniev.com, tu as le droit de prendre 3 bonnes résolutions. Oui, tout à fait : tu m’as bien entendu, Trois Bonnes résolutions. Quelle chance tu as… Je te laisse quelques instants, c’est à toi maintenant. Tu prends 3 bonnes résolutions…
Résolution un… ferme les yeux et pense bien fort à ce que tu désires le plus. … Voilà.
– Maintenant, tu respires à plein poumons et, avec un immense sourire, tu prends ta Deuxième résolution… oui, c’est très bien, bravo.
– Et maintenant, tu arrives à ta Troisième résolution que tu prends l’esprit libre, et décontracté.

Très très bien. Je suis très fier de toi. Tu es maintenant empli d’une force et d’une énergie positives. Tu es qui tu es, et ce, dans toute ta splendeur. Félicitations ! Et dès que tu auras besoin d’un peu d’énergie, tu n’hésiteras pas à revenir ici, sur tourgueniev.com, pour t’épanouir à nouveau et laisser une nouvelle chance à ton bonheur. A bientôt !

Old par Nicolai le 25 Sep 2002

Cette semaine,
je bosse pour Gallimard,
on prépare le site d’une écrivain.
Sur la page d’accueil,
il y’a une citation de l’écrivain en question,
sans doute à propos de son dernier roman
la chambre
Françoise Chandernagor
Old par igor le 25 Sep 2002

j’ai froid, j’ai froid, j’ai froid, mon cou tombe, je la vois, tenue contre une rambarde par son frère. derrière eux les voitures passent, rapides, devant eux les gens, pressés. elle est pâle mais je ne la vois pas, ses cheveux couvrent son visage. le corps ramollit d’un coup le frère crie, il essaye de la tenir contre la rambarde, la tête part en arrière, les yeux deviennent vagues, il met ses doigts dans sa bouche, il tâte voir où est la langue. il l’appelle, il crie, elle ouvre les yeux, elle le regarde de très loin, elle lui susurre quelque chose, elle tient un peu, il appelle, appelez les secours, son protable, il le tient, il essaye d’appeller tout en tenant sa soeur, tout en parlant à sa soeur, on ne lui répond pas, le téléphone coupe, il panique, mais il garde le sang froid. je mapproche j’appelle à mon tour, les cris de la mère affolée arrivée couvrent le disque d’accueil des pompiers. la fille glisse contre la rambarde, je passe la main sous son cou, elle ne perdra pas la tête, je passe le bras sous sa taille, le corps est mou, desarticulé, elle glisse, son frère lui parle, la fille tombe étourdie sous les cris de sa mère, on ne peut plus la tenir de regard elle n’en a plus, la mère braille, c’est sa fille la fille tombe pour de bon, la mère frappe le corps mort, elle tape elle appelle elle crie, on allonge le corps sur le trottoir en l’allongeant ils ont découvert son dos un moment que la mère a giflé, un dos lisse jeune, un dos brun. la fille est couchée je ne la vois pas derrière les jambes, de la mère, de l’ami mou comme un veau son frère qui regarde intensément sa soeur. elle se réveille. elle prend sa famille pour des fous, ils ont l’oeil hagard encore la mère pleure, le frère l’engueule parce qu’il faut donner à manger aux enfants le matin et pas paniquer comme ça, lui il pose des questions à sa soeur, il a eu peur, il l’aime et il maitrise la situation les pompiers arrivent.
il a fallu que la mère hurle pour que les gens s’arrêtent
il faut qu’une bombe explose pour qu’on remarque qu’il y a une guerre
étonnament le corps flasque s’est redressé en une jeune fille alerte et qui se tenait. bouche fermée regard sûr. parlante.

elle a eu peur dans l’ascenceur

UNE VICTOIRE CAPITALE.