Alice dit que l’homme qu’elle a rencontré avait mille qualités et que cela était bien ennuyeux.
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi;
Règle n°2 : du bon usage de la télépathie
Ne fais pas tant de bruit.
Tu dois te concentrer sur la bonne fréquence
T’y installer,
Et attendre que je te rejoigne.
Puis on essaiera d’établir le contact
Secrètement et silencieusement
Surtout ne t’impose pas
Il te reste une chance
Ne la rate pas
Il marchait déjà depuis une heure dans ce putain de désert jaune et les fils de putes qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour attendre. Il avançait vers le nord, vers cette chaîne de dunes qui semblait pouvoir lui procurer un abri contre le vent et éventuellement dissimuler une oasis. Il repensait sans cesse à la caisse d’or abandonnée au bord de la 66, à ces bâtards ignorants en route vers le Mexique et à Charlie et à ses petits seins en poire qui l’avait si bien mené en bateau. Il pestait contre le monde entier et avant tout contre sa stupidité. Le soleil tapait dur sur la peau squameuse des geckos…
résout tous tes problêmes
t’en crée de nouveaux (si tu veux)
te rend l’affection d’un frêre
(même si c’est une âme soeur)
allez, bouge ton cul, vas voir
le Mage YCIEN !!!
*$*¨c’est cher, mais c’est bon¨*$*
Ils me prennent par la main, me chuchotent à l’oreille:
« Allez, dis moi quelque chose, je veux entendre le son de ta voix, j’aimerais mieux te connaitre… »
Aucun son ne sort de ma bouche, aucune grimace n’est esquissée sur mon faciès de singe; je reste neutre et glacée, indifférente.
Mauvaise pioche: je suis le SNIPER.
à l’île de Ré
…
la nuit
sur la plage
on écoutait les Red Hot
on allumait du feu
joh nous faisait parfois un strip
nous on était jeune
et un peu con
la police nous poursuivait
parfois
on nageait en rond
on buvait
trop
on se reveillait
parfois
devant l’église
avec les cubis vides
de vin de l’île
je découvrais la vie
Dead Can Dance
et
Diamanda Galas
je tombais amoureux
pour une morsure
un bandana
et ses larmes
…
tracer un mandala
pour ganesha
et en parler
à Pamela
one more time
…
à l’île de Ré
Elle est exquise
c’est pour ça que je la tue
plusieurs fois par jour…
je l’assassine
au poignard (un kriss)
à double tranchant
un coté pile, un coté face,
je la découpe
des pieds à la tête,
et elle, l’insensible
continue de papoter avec ses copines
comme si je n’éxistais pas…
les écorcheurs de lady O. sont sur les pas du Hollandais,
j’espère pouvoir le découvrir avant eux pour pouvoir lui infliger une juste punition.
Je peux te faire l’amour de toutes les manières,
à la façon du nouvel amour,
de l’amour pervers,…
je connais toutes les manières de faire l’amour
sauf à la manière de l’amour vrai.
d’abord, organiser la chair
l’étaler bien rouge (la prendre en photo avec un carreau de sucre comme mesure de référence)
sortir la poele et un peu de beurre, ça chauffe, ça fond, ça glisse sur la surface chauffante
l’étaler bien rouge et laisser le tout s’épouser
ça fait un murmure chaud et ça sent le beurre chaud, la graisse fondue, la viande cuite
la couper en deux avec un couteau de boucher
la faire glisser dans l’assiette (et attention, saucer la poele avec un bout de pain de campagne)
***bonheur***
saucer l’assiette, soupirer d’aise, boire un peu de vin rouge
et laisser croquer et juter la salade sous les dents
en dessert, on ne veut rien, de toutes façons là on ne veut rien, personne d’autre, aucun autre élément, on est juste plein du meilleur, et on va attendre (c’est ça aussi) de se vider avant de recommencer à poursuivre l’happiness…
Gris…
…Comme un après midi ensoleillé rue Watt
Gris…
…Comme un cancéreux découvrant sa rate
Gris…
…Comme le vieux torchon écrasant la blatte
Happy Days ?
Solstice d’un jour
Passer de l’autre côté
Embrasser la lune
Et tous les astres jalousent
Une once de poussière d’étoile
Prose du zodiaque
Désir andro-solaire
Sexualité constellaire
Comète tourgueniste…
Planète Vénus Direct « PVD »
Cikori (mon clavier aime pas les accents tchéques… il me fait une guerre culturelle ce saloupiaud)
Atmosphère colorée, relents électroniques, tout le monde se connaît déjà et ceux qu’on ne connaît pas on sait déjà comment ils sont. Virevoltage savant et repérage de la personne la plus enduite du désir de tous. Je suis l’image la plus enduite de désirs. Tu viens vers moi. J’apparais déjà sur les écrans placés derrière mon dos et tu regardes fasciné, tu ne sais déjà plus laquelle choisir. Moi non plus je ne sais plus laquelle choisir. Je souris, j’ai les joues roses je bois je fume je fais des clins d’oeil au loin on vient me saluer tout le monde me connaît ou tout le monde croit me connaître. Notre singularité s’étale en flaques de couleurs, je suis enrobée dans la tienne et la mienne te touche. Je fume ma dernière cigarette je grimace un peu tu t’éloignes vers les télévisions derrière moi. Revient la chimère de cet univers pixélisé elle est projetée elle est multipliée en images. Elle correspond au format de ton écran. Tu me parles soudain comme à un produit type qui serait la moyenne de toutes ces poupées en 3D. Superficiel (toi). Artificielle (moi). Tu me passes au-dessus!
Raconter une histoire, ça peut commencer par un « il était une fois » ou par un truc plus anodin genre « il marchait déjà depuis une heure dans ce putain de désert jaune ». Forcement, ça n’implique pas les mêmes choses pour la suite. Dans le premier cas on attend un truc du genre « dans un pays très lointain », dans le deuxième cas plus un truc genre « et les fils de putes qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour attendre ». Raconter une histoire, c’est tout un tas de décisions plus ou moins importantes pour la suite, sur les mots à choisir, sur les personnages, les lieux, les actions, l’existence même de personnages, de lieux et d’actions, la pertinence de la notion temporelle et la force de l’entropie sur l’idée originelle. Raconter une histoire tendre, c’est aller contre la paranoïa, les griffures de la vie, les cicatrices et toujours rechercher cette petite ligne si douce qui glisse partant de la hanche vers le pubis. Raconter une histoire, c’est faire acte de foi, de contrition, se blottir contre une idée, la choyer. Raconter une histoire, ça peut se faire en se regardant dans les yeux, doucement. Raconter une histoire, ça peut ne pas réussir, ça peut ne mener à rien, ça peut être un échec. Raconter une histoire…
–Parfois j’ai l’impression d’être une chienne avec des beignets aux pommes accrochés à la descente d’organes–
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot;
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur;

Thomas me spamme :
Etienne Daho est né à Oran, comme mon père.
L’aspirante au bonheur, la rêveuse de malheurs
L’étrangère du réel (amoureuse teinte de fiction), la désespérée de n’être pas là
La tourmentée du temps, l’asphyxiée de l’espace, la matérielle
(Je est un autre.)
L’ambitieuse, l’imbécile
Tic Tac une seconde est passée à l’autre (L’amoureuse de F., la fille de W., la gourmande) (un autre possible s’avance)
Moi et moi allons bien
il n’avait plus réalisé d’actes magiques depuis qu’il s’était installé avec le vendeur de cerf-volants,
leur amour les emmenait si haut et si loin qu’il se prenait à rever
de s’installer définitivement dans le monde réél.
in « deux heures de lucidité » de noam chomsky, les arènes éditeur.
(héé non, ça n’est pas une réplique du captain Kirk
en même temps, 2 heures de lucidité, c’est, mmm…
comment dire…euhhh…hein…?)
— Eating red soup I wonder why
my love needs going so far
it’s time now to born again
and I feel your thrill in my veins
« alors, je ne sait pas ce qui m’a pris, j’ai dit tout bas, mais assez fort pour qu’elle l’entende : « les femmes à poil, à poil les femmes. » LK
j’avais perdu le controle
c’était très humiliant,
tu me violais
tu me violais
et je ne savais plus comment t’arreter,
plus jamais ca s’il te plait,
plus jamais ca.
Dans la bande centrale, située dans la partie la plus large de l’évasement, on voyait un animal à la gueule ouverte qui pouvait etre un loup stylisé, ou encore un renard ou un chien; son corps blanc se tenait debout, incliné sur la gauche; il avait les pattes postérieures largement écartées et les antérieures levées et déployées. L’impression de mouvement créée par la position des membres se reflétait dans une série de formes géométriques courbes et tourbillonantes, qui formaient un motif répétitif devant probablement faire tout le tour du vase. Des éclats avaient sauté à hauteur du col, mais l’image centrale était intacte et très belle.
une blague facile :
tu prends une bouteille en verre
genre valstar
tu la mets dans un sac de toile
sale si possible (graisse et/ou essence)
tu poses le sac par terre fermé
tu le frappes plusieurs fois avec un marteau
la bouteille se brise
il faut frapper jusqu’à faire de petits bouts
ensuite tu ouvres le sac
et tu récupères les morceaux de verre
dans un grand bol
sur le bol tu verses un mélanges terre-poussière-sable
tu touilles et tu laisses reposer
tu prend un gros savon cubique (de marseille) de couleur ambre
tu le coupes en deux avec une lame
tu fais ta coupe de manière à avoir un gros bout et un petit
le petit est « le couvercle »
tu évides l’intérieur en gardant une épaisseur assez grande
afin de garder le savon assez solide
tu ajoutes à ton mélange de verre des morceaux de lames de rasoirs
et une lame de cutter (ou deux)
tu re-mélanges
tu verses dessus du savon noir
tu re-touilles
tu fais couler ton mélange à l’interieur du gros bout de savon évidé
tu en fais entrer un maximum
mais sans abimer le savon lui même
tu remets « le couvercle »
tu humidifies l’exterieur du savon afin de ressouder les deux moitiés
tu poses à coté de ta baignoire
tu retires tout les autres savons
tu invites des amis à venir dormir à la maison
le rire est assuré
cette étoile verte est celle de mon peuple,
une légende dit qu’elle est un dieu
qui a quitté le fracas des hommes
pour rejoindre le ciel,
mon peuple a aujourd’hui disparu
mais son étoile brille toujours.
j’ai plongé dans ton bassin.
je m’y suis noyé.
me suis raccroché à ton os.
massage cardiaque.
même pas mort.
encore loupé…
chercher le creux.
suivre la ligne.
jusqu’à genoux.
j’aurais voulu être une actriiiice…
et puis manger des michokooooooo.
la starac c’est comme capri, c’est fini.
Aucun document ne correspond aux termes de recherche spécifiés (Saa kana daba niho!).
Suggestions :
– Vérifiez l’orthographe des termes de recherche.
– Essayez d’autres mots.
– Utilisez des mots plus généraux.
– Spécifiez un moins grand nombre de mots.
Nous serons les primitifs, païens de tous poils, animaux mythologiques et êtres électriques immobiles…
(dis donc, la Same, t’as pas l’impression que t’en fait des tonnes…? y’a comme qui dirais besoin de vacances dans la steppe, là, hein, ma petite… en attendant, file te dormir, et plus vite que ça! (demain y’a B.C.A. (again)))
aujourd’hui je confonds allégrement un humain et une souris de laboratoire,
mes amis s’inquiètent pour moi et je ne comprends pas pourquoi…
Maldoror a encore tué ce matin
je ne crois pas qu’il soit intrinséquement méchant,
j’imagine que c’est sa manière d’exister.
Redtschap Inc.
– 2 !!! – 2 pour ma pomme, dans ma maison !! C’est dit, je vais me réchauffer ailleurs ! Mais avant, pas le choix, vous devez subir… et voici l’objet du crime :
Ainsi font font font font les petites marionnettes ; ainsi font font font trois p’tits tours et puis s’en MERDE !!! Quel est l’enfant de catin qui a collé ce tourniquet devant chez Mère Grand ? C’est toi Loulou ?
– Ben ouais, vu que les droits de l’histoire ont expiré depuis des lustres, faut bien ramener la galette à la casbah, comme on dit.
– Tu parles… et c’est moi qui devrais raquer ?
– Ben c’est qu’avec ton usine de fringues, tu t’fais ton beurre… sauf que dans l’lot t’oublies les potes, les vieux, les vrais.
– J’te signales quand même que mon « cher ami » lupin a essayé d’me bouffer à toutes les sauces
– C’est d’bonne guerre : ton jules, l’bûcheron, il m’a tellement anesthésié que j’ressemble à un citron… fais pas ces yeux d’vache, j’te parles du citron du fond, l’oublié, le fripé, le mal aimé…
– Arrête, tu vas m’faire chialer. Non, mais sans rire, ça s’tape des plats de luxe, du Chaperon rossini, du Chaperon poêlé aux fines herbes et ensuite ça hurle à la mort… ben mon vieux cette fois-ci c’est sans moi, ras le bol des assistés. Déjà que j’dois sustenter la vieille… si tu me vires pas tout de suite ce foutu péage je te préviens que je fais transformer ta foret en piste à rollers !
– Tu ferais pas ça ?
– J’me génerais tiens, en plus je colle la grabataire en attraction touristique et les gogos la nourrissent, que du bon !
– T’es quand même une drôle d’ordure… mais bon, j’ai pas le choix, j’enlève mon manège… enfin mon porticulus…
– A la bonne heure. Dis donc, mon gros, j’aurais peut être un boulot pour toi, du genre tranquille et bien payé.
– Dans quelle branche ?
– L’immobilier.. enfin la démolition.. des porcs squattent un terrain qui m’appartient… faudrait les « convaincre » de partir…
– Vendu !
Et le loup changea à la fois d’histoire et de galère…
ce soir je dois…
aller à un vernissage de purée de pois cassés marins,
passer voir mes surfeurs au ventilateur,
travailler pendant une marée minimum,
aller en boite avec des dockers marseillais déjantés.
maman, serre moi fort contre toi,
j’ai trop peur
et j’ai trop froid !
Encore un clochard
qui voulais juste
un abri pour la nuit.
On l’a pris par le col
et l’a balancé hors du train.
Y avais une autre loco
qui arrivais en sens inverse.
L’a foutu du rouge partout,
dégueulasse
du sang de clodo.
on peut même pas faire du boudin avec
et pis l’étais trop maigre
pour qu’on ramasse les bouts.
Avec les os maybe nous ferons
du SAVON…
J’avais un plan pour devenir riche
Il n’a pas marché
J’avais un plan pour être moins triste
Quelqu’un d’autre en a profité
J’avais un plan pour te rencontrer
Mais tu ne m’as jamais appelé
06 61 63 58 84
Plus sympa que Starac et Popstar :
COSTES-STAR
(costard ?)
Tu veux monter sur scène,
partir en tournée et être une vraie STAR !
C’est possible et vite !!
——————
PROCHAIN SHOW DE COSTES A PARIS
Le culte de la Vierge – opera porno-social
avec Costes, Giulio Nesi, Marie-Claire Cordat
SAMEDI 18 JANVIER 2003 – 20H30 – Prix : 8 euros
aux INSTANTS CHAVIRES – 7 rue richard lenoir – montreuil
métro robespierre
———————————————————————
Nous cherchons une fille pour jouer dans le show.
Disponible de janvier à début juillet 2003 – 40 shows à faire en europe.
Contacter costes@costes.org
——————
il y a la guerre
il y a ces bombes qui pleuvent partout autour de vous
il y a la famine
il y a le bruit des chemins de fer et les armes qui passent dessus
il y a le bruit
il y a les morts qui explosent sous vos yeux (vos yeux mangent leurs entrailles)
il y a les profiteurs
il y a vous qui errez dans des rues détruites et de derrière chaque mur on vous observe on vous détaille on vous vise
Maintenant que tu es là,
Petite chose,
Je ne vais pas te lacher
Maintenant,
Petite chose,
Cache-toi et mets-toi à l’écoute de mon désir
Tu sentiras le moment…
Ici et là
Ici ou là

Pendant ce temps,
A Marseille sur le vieux port,
On aiguise les couteaux,
Et les parisiens, on les surveille,
A fond.
…
intime (again)
ce matin
métro
en face de
moi, une femme
énorme
au regard si
doux
et apaisant que
je me suis levé
pour me mettre à coté
d’elle
et que
j’ai posé
ma tête sur son sein
gauche et
c’était si serein
et chaud que je
m’y suis perdu
durant plusieurs
stations, plus tard
ici, à Malakoff, je
repense à cette femme
qui se nommait
Marcus et avait 23
ans. je ne sais pas
si je pourrai l’oublier
un jour. là je me frotte
le dos avec un crayon
et donc je tape moins
vite.
intime (stop)
…
Je suis visible à l’oeil nu.
Pourtant je ne pèse rien.
Et si on me met dans un tonneau, j’allège le tonneau…
« Que suis-je? »
“Le souffle du merveilleux l’anime tout entier (…). J’entends que ce livre n’exalte du commencement à la fin, et le plus purement du monde, que ce qui de l’esprit arrive à quitter le sol et que, dépouillé d’une partie insignifiante de son affabulation romanesque, à la mode du temps, il constitue un modèle de justesse et d’innocente grandeur”.
A. Breton
cet enfoiré d’andré est encore en train de parler du Moine de Lewis…
c’est l’aube : je me lève et rien n’a changé.
— Eating red soup I wonder why
I could have loved you sometimes
I’m not a dreamer anymore
I’m just a pisstank of your blood
=> tourgueniev.com n’est pas valide
validator.w3.org/check?uri=www.tourgueniev.com
11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
11111111111111111111111110000011100000011111111111111111111111
….
Ce matin
je ne me suis pas
cassé le bras
ni brisé une côte
ni enfoncé une vertèbre.
Aucun petit bout d’os
n’est venu me perforer un poumon.
Mon foie n’a pas éclaté comme
un bubon plein de pus.
Mes testicules ne se sont pas flétris
sous ma queue gangrenée.
Mes intestins ne se sont pas relâchés
d’un coup et ma rate n’a pas explosé
comme un fruit trop mûr.
Non.
Ce matin, tout est bien et
c’est une belle journée.
Tant de bonheur parfois pour rien…
Comme la tristesse sans cause survient…
Qu’il est rare de s’éveiller ainsi le matin…
Chez elle il y a des étoiles
par terre
en guise de poussière
ce qui est assez élégant
par contre il y a aussi
des moutons phosphorescents
au plafond
(c’est bien pratique pour les insomnies mais c’est quand même de moins bon goût…)
Elles m’ont laminé le cerveau, de la bouillie neuronale…
J’ai des souvenirs tactiles précis de ces instants…
Tu me comprimais pour mieux me déposseder…
Tu me plaîs…
Ca hurle et personne n’entend…
Le cri dolore du corps silencieux…
Aimes-moi encore…
Allo Papa Tango Charlie
Ali Gori Beedie Wango
Puisque vous ont plu mon pubis et mes cuisses
Vous reste à découvrir :
– Le fond de mon iris
– Mes jolis appendices
– Mes charmantes cicatrices
– Mes deux grands fils
– Ma collection de lys
et bien sur (la coupe chargée de) tous mes vices le délice des calices le calice des délices le câlin à hélice le moulin à malice etc…

Lol, frappée d’immobilité, avait regardé
s’avancer, comme lui, cette grâce abandonné,
ployante, d’oiseau mort… Qui était-elle ?
On le sut plus tard : Anne-Marie Stretter.
Etait-elle belle ?… Par quelle voie mystérieuse
était-elle parvenue à ce qui se présentait
comme un pessimisme gai, éclatant, une
souriante indolence de la légèreté d’une
nuance, d’une cendre ?










girls & guys





