Aussi belle qu’une balle.
L’homme à la tête de chat lave sa gamelle dans la salle de bain du 3ème étage. Du coin de l’oeil, son Kobo, le Trône de Fer : hécatombe.
Et Igor, tellement tête au carré, expire une pensée émue pour le créateur du générique d’Albator 78, le gars Charden. R.I.P.
Un mur.
Sacrifions le poulet.
Igor, soudain, s’endort.
Les yeux dans les paumes. N’y voir goutte. Je ne reste pas. Bonsoir.
Eliot ne cherche ni ne trouve.
Et je pose ta tête sur la table du salon. Tout est bien. Mina sort en hurlant. Carver roupille, encore, à l’étage. Au nord, les bombes A.
Je laisse les ados se droguer sous le canapé du salon et je retourne dormir un moment. Ils sont souriants et silencieux. Optimistes. Aussi.
Et cette nuit tellement longue, et savoir que je vais te retrouver, à l’aube. Insomnie. Forcément.
Mina ouvre la boite. En tombent 100 euros, verts.
L’homme-félin s’est donné la mort à 54 ans t.co/PkbuuImd
Les milices bengali me paient des frites et du pastis. t.co/HfXI0lLh
Et Mina, de mimer l’ecclésiastique gaulois. Nos troupes roupées, en déroute, rigolarde. t.co/nh2AUxAt
Avant de se rendre en Azeroth, il absorbait toujours une surdose léthale de D-Liss, histoire de laisser une trace, une odeur sous la porte.
Nous nous trouvions dans une situation difficile. Pas de fumée sans feu. t.co/6RBvjcdR
Poser quelques mines anti dauphins et licornes autour du lit. Et reposer, enfin. Dehors, les choses se passent, mal. La Nuit.
20: bd51: cellar elvenkings : ‘ the cellar where the king keeps his barrels of wine.’
Mina et Igor préparaient un mauvais coup. À 20h on en saurait plus. Opération « Petit Poucet ».
Mina à Igor : « un diamant est éternel ». Igor : « l’inspecteur Derrick est super doux ». Carver : « je veux du canard ». Bavardage. Chevals.
Absorbé conformément au mode d’emploi, Ubik procure un sommeil ininterrompu garanti sans torpeur matinale.
It’s just the drugs, Mason.
Bien rentrée ? Juste un petit mail pour te sourire, te tenir la main, effleurer tes pieds avec les miens.
Igor, la tête dans la gueule, du lion.
Il me reste seulement 2 cachets d’Ubik. La fin de semaine sera dure. Je commence à revoir le monde. Et l’Empire. Mes mains tremblent.
Et les milices turquo-chinoises apportaient aux réfugiés lyonnais, vivres, médicaments, passeports. Dirigeable en flamme. Radium sec. #dpda
Bang bang.
Je peux lire ton cœur : révolution !
Rien n’est de la salade.
Raclure : Petite parcelle que l’on enlève d’un corps en le raclant. Fig : déchet.
Et en route pour la joie.
Et on danse. Nostalgie.
Un bon site web ça ne remplace pas la bonne vieille campagne de pub à base de néons géants sur un terrible dirigeable atomique supersonique.
Je ne pense pas. Non.
Mina ne pouvait se passer de ses publications humoristiques décalées et ironiques. Pourtant. t.co/USQy4WWR
Mina, lisant, s’éclate.
Je vois.
Carver s’occupait de l’intendance, de la gestion des petits objets explosifs, des débardeurs blancs de la bande, des repas. Des chats aussi.
Deux petites douches alternées ? #dpda
Se blottir sous la couette et gratter le ventre de son petit Kobo tout noir. En contrebas, les hauts plateaux martiens, les canaux, rouges.
Et Mina de s’éveiller tardivement. t.co/tiBZTvOn
Saisir le code invisible, algorithmique de la réalité.
Nicolaï, Líder Máximo de la banlieue nord de Niort, se portait garant d’Igor, son « bro ». t.co/DDOMiDau
Et la neige. Et la nuit.
Et on danse, et c’est la Nuit. Encore.
Entropie, sérendipité et chaos.
Je vois cette relation d’un très mauvais œil. La nuit.
Doucement. L’aube.
Dans le sous-bois, ce matin, j’ai découvert un vestige préhistorique. Une calandre de Cadillac en crystal. Le chien était tout fou. Et mort.
Et dans le sac on trouve…
Nous sommes les dandys de l’an 2000, grands chevelus glacés, pâles et frileux, voûtés peut-être, lèvres exsangues et serrées… (air connu)
Ce sont des gens qui s’aiment.
Mina, Igor et l’autre type chelou qu’on connaît pas trop bien se chauffaient au soleil sur le gros rocher au milieu de la rivière, dévêtus.
Les araignées martiennes fouillent les meubles de la salle de bain des invités. Je propose à tout le monde vins fins, cornichons, et romans.
Un feufeu pour ceux qui ont froifroid.
La guerre est finie. On a perdu. Mina pleure.
Il neige à Kaboul.
Mina, Igor, Carver, se laissent séduire par les paradis artificiels. On imagine sans peine que cela va ralentir l’avance des troupes alliés.
Mina est, on peut le dire à présent, une ancienne du Katanga. Igor n’aime pas trop aborder le sujet. Non, ça ne rigole pas chez les loulous.
Mais sourire aux lèvres.
Et Igor de se déguiser souvent en homme à la tête de chat. Sans succès.
Igor à Mina : « This is really bad. » t.co/d6glD6a2 #ledebat
Et Mina, c’est une rouquine, évidemment. Une sorcière, pilote de dirigeables, et bien plus encore. Et nos espoirs, dansants, vacillants.
Les réseaux sociaux sont la télé-réalité de l’Internet.
Quels beaux projets nocturnes. t.co/5TTHNaZr
Roux.
Ce soir, Igor carbure à la garbure.
La nuit, se frôler, dans le ciel, les dirigeables. Dans la rue, les miliciens malais. On rase gratis.
Nager seapunks avec les dos fins.
Mina, au cœur de l’assaut, tourne sept fois sa langue sa bouche avant de parler, et ne dit rien. La mitraille, comme un rideau de douche nu.
Hum.
Vous vous réveillerez frais et dispos, prêt à affronter tous vos problèmes. Ne pas dépasser la dose prescrite.
La grande Mina à Igor, impavide : « Monte avec moi dans le ferry boat et regarde devant c’est la côte Anglaise. »
Où es tu ? #lanuitnoireetdangereuse
Chère maman, ici tout se passe bien. Les chats sont plutôt fiers de leurs nouvelles amitiés. T’embrasse. t.co/CvFaPK3c
Crac !
À compter les vagues de la mer.
Une porte.
Il pleut tellement de trucs noirs, gluants, radioactifs que même les miliciens siciliens abandonnent les boulodromes aux alsaciens ivres.
Enfin, tu vois, quoi.
Mina est la reine du bal. Dum-dum au nickel strié. Igor au bord du canal. Pluie. Carver, humide, ne veut plus sortir. t.co/VcZUauGP
et donc, le matin.
Mina, et Igor, fatigué. t.co/HGSaZjOq
Boum. La Nuit.
Et ne se tenir que d’une phalange. Brisée. Ici on mange correctement. Nos dents sont fidèles, sensibles, matinales. Salutations.
Suis vivant, dans une ferme près de la centrale électrique, avec winchester, pistolet, hachette, carte, montre, munitions et de la bouffe.
Mina à Igor, l’œil torve : « Krakoukass ! »
Et pour mes noces, du fromage de lait de chat et un manteau en poil de souris.
Mina et Igor, sous la pluie, dessinent dans le sable un plan d’invasion parfait. Une armée de canards vibrants et 23 sous-marins nucléaires.
Un cocktail Molotov est une arme incendiaire artisanale composée d’une bouteille en verre en partie remplie de liquide inflammable et d’u…
Hey, I just met you,
And this is crazy,
But here’s my number,
So call me, maybe ?
Le chat a mangé les clefs du garage à bateaux. La fin des temps. Apocalypse.
Sept d’un coup !
Je dors mal à cause de ma gangrène qui me bouffe le pied.
Et Igor, tellement peu loquace, béatitude des guérillas réussies. Se blottir, sous les bombes, se sourire. t.co/BYZBhycW
Et une petite danse (de plus).
Je projette ton visage, immense, sur le mur de la chambre. Merveille de la nostalgie, de la technologie moderne, de la miniaturisation. Paf.
Triple looping avec final en cœur.
Les personnes réelles sont faciles à reconnaître. Elles clignotent.