Phagocyté n°1
Dans ma peau…
Tu veux sauter de l’autre côté du miroir ?
Ce n’est pas aussi beau qu’il y paraît
On devrait toujours éviter d’aller dans des endroits dont on ne peut revenir…
C’est un conseil d’ami
Réfléchis bien
Mais surtout demande-moi la permission
J’ai horreur des corps étrangers qui s’insinuent
Là où on ne les a pas invités
Je les extrais avec mon petit couteau
Et je les tue…
Note sur le one2one de Thierry : comme une interview à la radio, lotek, bancal mais ça se laisse écouter.
[fresh update : Bobig signale un « remix de processus »]
A l’extrémitude de la solitaire, elle brassait des vagues en remuant le vide…
Troplein d’humains… frénésie de corps… douleur au bas-ventre…
Ma mère m’a dit
« Sais tu pourquoi le mythomane ment comme il respire?
Parce que s’il ne ment plus, il ne respire plus, voilu!!! »
Ma mère est très rigolote et très malheureuse…
« Je vous ai vu vous prosterner aux portes de la ville et dans vos foyers pour adorer votre propre liberté,
Comme des esclaves qui s’humilient devant un tyran et qu’ils le louent alors qu’il les anéantit.
Oui, dans le verger du temple et à l’ombre de la citadelle, j’ai vu les plus libres d’entre vous porter leur indépendance comme un joug et une paire de menottes. »
1 par jour pendant 3 semaines.
LA CRASSE
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aujourd’hui
je voudrais
écrire de belles
choses
à ton sujet
alors
je sors le marteau
et je frappe sur
mon genou
jusqu’à entendre
que ça craque
et je retire
à la main les petits
bouts pour m’en
servir de
stylet.
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CAR CA FAIT CLASSE
Avoir son Home Cinema : rêve du cinéphile, et réalité du beauf moderne.
(B&M : Je ne dis pas ça pour vous, bien sûr. Au contraire.)
{ post conceptuel à retrouver ici – sorry faisait planter Blogger – shit}
Seul Igor, le rigolo hype, doit cliquer ici
Minuit et des poussières, je suis un peu crevé.
Mais je crois que si je dors, ça devrait s’arranger.
Donc, il faut que je le fasse.
Aller me coucher ?
Oui sûrement.
———————
Bon,ok…
Je
l’ai revue hier…
Hé vous avez vu, on est nominés.
Va falloir commencer à devenir sérieux, les petits gars. Fini la rigolade.
Fini le mot « bite » partout, soyons po-li-ti-que-ment-co-rrects.
…
si c’est comme ça, jme câââsse.
Aujourd’hui, l’idée m’a traversé que je pouvais être nul. Heureusement, raconter n’importe quoi me faire sentir moins ringard. Peut-être, finalement, ne vais-je pas me transformer en l’un de ces horribles bibelots qui changent de couleur en fonction de la température.
J’ai caressé tes seins
Bu tout ton lait.
Parti chercher du pain,
Tu es allé
Sans me laisser
Sur le calepin
De quoi t’appeler
06 61 63 58 84
je savais que je vous aimais bien le soir
je savais que je vous aimais bien le midi
maintenant, je sais que je vous aime aussi le matin
peut-être même plus…
vous n’êtes pas du matin? moi non plus… ça doit être ça.
Pourquoi ces infinies contradictions,
que vous m’imposez
et que vous vous imposez ?
Ne vous ai-je point ravi le cœur,
parmi ces monstrueux criminels ?
Ne suis-je pas sur cette planète
pour trouver la femme idéale,
au-delà de toute corruption, au-delà de toute lubricité ?
Pourquoi ne pas accepter,
humblement, cette révélation ?
Tous les jours je vous croise et tous les jours un peu plus, je souffre.
PS : si c’est juste un problème d’argent, dites-le moi, je suis riche et prêt à faire un effort substantiel.
freeparty au supermarché : installation tourgueniste = nain de jardin + encens + offrandes + worshipers
– tu te laisses absorber par le travail, il ne reste plus rien pour moi, en plus, t’es même pas payée…
– arrête avec ça tout de suite, maman.
– Si on débattait de la pornographie du réel ?
– Que veux-tu dire ?
– Tu sais, le coté porno de la réalité…
– Euh, ben je vois pas.
– Bon, genre tu marches dans la rue et c’est porno.
– Tu veux dire avec du sexe anal, là dans la rue.
– Mais non ! C’est métaphorique.
– Comme dans Goldorak ?
– Oui…
Histoire de ma vie
Envoyez trois dollars à un magazine de bandes dessinées
Obtenez une maison, la voiture et la femme
Envoyez trois dollars à un magazine de bandes dessinées
Obtenez une maison, la voiture et la femme
Hier soir, 3 paires de jambes
et 6 talons déterminés
S’enfonçaient dans le sol de manière totalement synchrone
Suivant le trajet de la lune, presque pleine
Martelant en cadence
Et savourant
Simplement
Ce moment
Parfait
…
Qu’est ce que je fous là ?
Qu’est ce que je fous là ?
Qu’est ce que je fous là ?
Qu’est ce que je fous là ?
Pourquoi ne suis-je pas avec toi ?
Le Dirty Martini était vraiment parfait, hier soir.
Seul le chemin du retour avait un arrière-goût d’obus.
Sgt Rock Collection
Et les marines chantaient
(Et les marines chantaient)
Et les marines chantaient
(Et les marines chantaient)
Un truc qui m’ colle encore au coeur et au corps
Elle me plait.
Et ça c’est vraiment chouette.
J’espère que c’est réciproque.
J’en sais rien en fait. Je ne la connais pas encore assez.
Je vais lui demander : tu m’aimes un peu ?
» Il faut appuyer pour que la pâte à sel fasse culbuto. «
» Si la pâte à sel est un peu haut, la souris est à l’envers. «
» Il faut que ce soit bien collé en bas . «
» Si la souris est remplie de pâte à sel, ça ne marche pas. «
Le code de la nuit
Le Code de la nuit est un petit fascicule rédigé d’un ton un peu méprisant, visant
à édifier les règles auxquelles les « gens de la nuit » (comprendre : ceux qui s’amusent
uniquement une fois la nuit tombée) doivent se plier, sous peine d’être exclus du
Cercle. Celui-ci contient, pour la façade, un certain nombre de célébrités
(Johnny Hallyday, Régine), mais ses membres réellement actifs et influents sont tenus secrets.
Originalité du Code de la nuit : on ne peut le lire qu’en rêve. Aucun exemplaire physique
n’existe. Certains en ont rêvé la couverture, et d’autres, triés sur le volet, ont pu le parcourir en entier
et signer ainsi leur appartenance au Cercle. L’avantage est qu’ainsi, il n’existe aucune preuve matérielle
du lien entre un individu et le Cercle : aucune perquisition n’est possible. On m’a récemment montré
la première page du Code, mais je doute d’appartenir un jour ou l’autre au Cercle : je m’amuse
trop pendant la journée.
le 14/3/2003 à l’Elysee Montmartre
Vous étiez le plus bel (des) animal
Aucun lapin ne m’avait fait tant d’effet
En dansant
Au paravent
Voudriez vous prendre un thé?
06 61 63 58 84
ce matin :
se lever de bonne heure
se lever sans effort
une bonne nuit de sommeil
un jour parfait
boire une petite sangria
dans le parc
puis le métro sans soucis
arriver au boulot
calmer les doutes des uns
et des autres
t’imaginer près de moi
soulignant tes yeux
d’un trait de crayon
noir
Je sens les pulsations amoureuses des êtres, des couples d’êtres, des foules que je frôlent ; suis-je seulement un capteur de passions à la sensibilité exacerbée par mon âme mise à nue ?
Les autres perçoivent-ils la tension de mon empathie ?
Je suis un corps noir qui rayonne ses sombres ondes ; tous, vous me transpercez par vos émotions, tièdes et lumineuses ; elles me ramènent inévitablement à ce que je suis, à ce qu’il reste de moi.
Eric Emmanuel et sa soeur sont des génies
mais Charlotte n’écrit pas de pièces de théatre,
rien que des contes pour enfants
J’ose un axiome : il y a des circonstances très précises, et plutôt agréables,
au cours desquelles écouter How Deep Is Your Love ou More Than I Can Bare est
la meilleure chose qui puisse être.
C’est d’autant plus curieux que le reste du temps, c’est la pire chose à faire.
Suis-je seulement le capteur ridicule de passions, à la sensibilité exacerbée par mon âme mise à nue ?
Les autres perçoivent-ils la tension de mon empathie malade ?
Je suis un méchant corps noir, repoussoir, qui rayonne ses sombres ondes ; voilà, elles me ramènent inévitablement à ce que je suis.
Ca marche également.
Besoin de m’allonger sur ce divan de mousse quelques secondes
Le gardien ne me laisse pas beaucoup de répit
Si je veux m’exprimer, je dois le faire vite, en douce
Personne ne me regarde
Je peux y aller
1, 2, 3
Post…
Ces Marchands Jhuvuoniens n’étaient pas du tout ce qu’il avait imaginé. Pour une raison ou pour une autre, il s’attendait à des humanoïdes trapus aux trais rudes, vêtus de peaux et de fourrures, alors qu’en fait ils ressemblaient à des amas de très grosses plumes rouges.
Let’s dive again, into another screen.
Des bouts d’hier
je ne me souviens
que la bière
et puis plus rien.
De demain
je ne retiendrai
que ma main
sur ton caquet.
le récitant : Igor Tourgueniev n’existe pas.
je suis seul ici
sur ce petit bateau
je regarde passer
les vagues et
je cherche à y lire
des présages
en analysant
la forme de l’écume
et les ondulations
douces de la cime.
je suis vaguologue
amateur et oracle
raté confirmé.
17h33 – Je lis Tourgueniev.com
J’ai rêvé qu’une jeune fille m’embrassait : malheureusement et heureusement, cette jeune fille avait le visage d’une personne que je convoite.
C’est très troublant …
Que dois-je faire, Docteur ?
Dois-je lui dire ?
Dois-je en parler à ma mère ?
Je suis dans l’expectative.
On est à six que je mens que je dis on on on onh Aix fonctionne seront on ne on compte que vous ont auront un bon nombre de bons ont de bon on est on est à l’art demande de Boulogne le grand rang mon grand même en que nous grands mouvement en goût en août vous baie en bout goût de bout ont même d’une bout en mouvement en ont 2 2 me vous m’en mouvement rend quand on mit le mis en mines ont d’une bout de membres irons ou de qui ont roues ont auront ans auront ans ou de bons ont devront de même de bons ont auront mon même mime le deuxième mime long ou de bons ont auront on on rend bran rend ronron devront ont rend auront on prend en Nîmes de ces mines dans elles ronron bons ont une auront on rend l’aile de monde on on on.
Note pour plus tard : Ne jamais laisser le logiciel de dictée vocale allumé quand je donne un biberon.
– ORDUUUUURE !!! JE TE DETESTE !!!
– Heu… attend, je t’explique…
– Tu m’avais promis. TU T’ES BIEN FOUTU DE MA GUEULE !!!
– C’est tout du faux, calme toi voyons…
– Et les photos, c’est tout du faux ? SALE TYPE !!!
– On ne te reconnait pas…
– Tu n’es qu’un mec malsain et pervers, ADIEU et ne t’avise pas de croiser mon chemin.
– C’était pour rigoler, c’est tout… Pars pas…
Je pense que la rue Broca, à Paris, est l’endroit idéal pour finir ses jours. Même prématurément.
Le 5 août 198*, je m’y étais trainé en soirée, désespéré de ne pas être amoureux et avec une
pénétrante envie de glace à l’italienne. Ce n’était pas du tout comme dans les contes.
La rue Broca ? Il ne fait pas spécialement bon s’y promener, mais dans une perspective de mort,
il doit être plutôt agréable d’y vivre.