Ethymologiquement, « délirer » signifie, « sortir du sillon. »
J’écris dans les fossés.

Unité de lieu : un concert de musique de chambre hommage à Astor Piazzolla,
Unité de temps : un dimanche soir
Unité de protagoniste : moi

Arrivé une demi-heure avant le début du concert, l’hôtesse de l’opéra de Paris m’installa dans la loge 37 face à la scène au deuxième étage, pour l’instant vide ; cette loge contenait six places, 3 rangées de deux fauteuils. J’occupai la cinquième place, un des deux sièges au troisième rang.
Le casque dans les oreilles, un livre médiocre de science fiction dans la main, j’imaginai quels pouvaient être les autres occupants de cette loge.
Après plusieurs minutes d’attente, j’entendis le bruit de l’ouverture de la porte de la loge. Quelle ne fut pas ma stupéfaction quand je vis entrer deux magnifiques jeunes filles, adolescentes aux longs cheveux blond, la peau vénitienne et le regard prude.
« Mon Dieu ! » m’exclamai-je intérieurement.
Je me levai pour m’effacer devant elles lorsqu’elles rejoignirent les deux fauteuils du premier rang et je m’aperçu qu’elles étaient accompagnées de leurs parents.

Le concert était très bien et j’aime beaucoup le Tango, composé par Astor Piazzolla.

Ne pas rester une grande petite fille même si c'est très tentant...

Chère amie,

J’ai aimé ta série bleue,

fait du vélo sur ta falaise
attrappé un coup de soleil
et visité ton jardin des plantes

attrappe moi si tu peux

merci pour tout

Old par M. Fox le 11 Mai 2003

Old par Rodia le 13 Mai 2003

Histoire d’une heure facile

Le temps c’est toi,

Tu te déplaces en lui

comme un nuage dans le ciel.

non, je n’appelle pas
je ne renvoie pas de mail
ne répond rien de précis.
pourquoi une photographie
plutot qu’une autre
avec ou sans intérêt
les images se suivent
et se ressemblent
un peu.
rien n’empêche
d’espérer la bonne
surprise.

Saccades

L’après midi sera consacrée
à la confection de la troisième
maquette de mon livre d’images.
(Successions de gestes, passage de corps
improbables en couleurs, dans des villes
visitées en 2000/2002 : Kiev, Damas,
Istanbul, Milan, Paris, Marseille).

Initialement le livre s’appelait DEFILEMENT.
Mais A.C. trouve que le titre annonce un fonctionnement
cinématique (séquentiel), alors
que chacune des images est à lire individuellement.
Pas dormi.
Au réveil, (solution) trouvé SACCADES, je suis heureux.
(Le projet comporte 32 images et une dizaine de pages de notes
sur la photographie.)

— Saccades : à-coup, accidents, interruptions, surprises, failles…

Old par igor le 26 Mai 2003

Mon verre, ce héros.

je suis ton ami

viens donc me voir

petite

Old par igor le 29 Mai 2003

Mort amoureuse, passage du coit au cercueil,

vieillissement prématuré de ton sein droit que

j’aime encore, échange de salive et d’instants

momifiés dans ma mémoire, existences.

PLUSIEURS VIES VECUES ENTRE DEUX PHRASES !

ce moment délicat entre tous,
rien qu’un souffle
entre nous,

trois fois rien
qui changent tout

Old par M. Fox le 01 Mai 2003

Stanick (via le wub)

Je crache du sang à présent,

j’ai tout fait pour leur cacher
mais mon mal se fait insistant,
j’espère vivre au moins une semaine
pour avoir le plaisir
de te serrer une dernière fois contre moi,
chaud, doux
et en bonne santé

à bientôt, mon amour !

Old par M. Fox le 12 Mai 2003

HELP !!!

Old par Gu. le 17 Mai 2003

en chantant:

« we wil we will rock you »

« Je pense qu’à la vue de ma patiente approche, elle va bien finir par s’apercevoir que je lui tourne autour …
– Soit, mais il y a des moments où il faut exprimer clairement les choses …
– Tu crois ?
– Evidemment, sinon tu vas arriver à rien. En plus les femmes adorent qu’on leur dise qu’on les désire …
– Ah ?
– Benh oui ! Qu’est-ce tu crois ?
– Ah.
– Mais enfin pourquoi tu ne lui dis rien ? T’as peur ou quoi ?
– Bien sûr, j’ai peur ! J’ai pas envie de me faire jeter ! J’aurais trop les boules après !
– T’as pas les boules, en ce moment ?
– Certes.

Le narrateur se replongea dans son abîme de perplexité que définitivement, pensa-t-il, il n’aurait jamais du quitter. Par la suite, plusieurs personnes lui reprochèrent de vivre dans ses fantasmes. A ces personnes, il répondit intérieurement que ses fantasmes ne lui faisaient pas de reproche.»

Socrate-la-Torpille dit :

ja men jeg kommer ikke inn, får bare feilmelding, må jeg bruke ms?

Socrate-la-Torpille dit :

oups excuse

Socrate-la-Torpille dit :

je me suis trompé de fenetre

Old par igor le 21 Mai 2003

A force de faire du vélo, j’ai de la corne sur les mains.

Old par Rodia le 01 Mai 2003

dans la série ça dépend du point de vue

je me disais l’autre jour que la place d’Italie
n’a pas du tout la même configuration
si on la considère à 3m50 de hauteur

(et merci le printemps de nous faire lever les yeux)

Old par -- Zan le 03 Mai 2003

Sucrée salée, j’aime ta salive
sucrée salée,
j’aime tes yeux fous
et tes baisers

sucrés salés

Old par M. Fox le 02 Mai 2003

Produire des phrases comme on ferme des portes, pour dormir enfin.
(Ecrire pour atténuer le bruit du dehors.)

Je n’avais pas eu l’impression de réaliser
une action décisive.Il se saisit du bonheur
uniquement pour faire battre plus
vite son cœur. Au moment voulu, tu diras à tes amis :
« N’importe où dans le monde ! « 

Les journaux de la réalité synthétique n°1137227106 annonçaient la mort des images

Old par M. Fox le 23 Mai 2003

La trahison des images était si manifeste qu’elles en devenaient presque attendrissantes

Old par M. Fox le 02 Mai 2003

Axiome

La tentation du n’importe quoi, du désordre,
de l’imprévu, de l’accident, d’une vie
d’aventures ; de chambres en chambres, villes
inconnues — je passe dans le temps comme
si quelqu’un ou quelque chose me coursait
pour me brûler les fesses.

J’en suis déjà à mon troisième…

Meurtre ou café?

Old par Gu. le 07 Mai 2003

Titre de livre : pédagogie pour petites femmes.

Old par DrT le 13 Mai 2003

Old par M. Fox le 11 Mai 2003

Suite logique des évènements…

Old par Gu. le 29 Mai 2003

Merci aux jeunes hommes qui corrigent mon orthographe

Old par M. Fox le 03 Mai 2003

V. écrit : « Le secret des secrets, c’est qu’il n’est de misérable que ton image de toi-même. Je ne voudrais pas t’emprunter ton miroir, offre-toi sept ans de malheur. »

Old par Nicolai le 12 Mai 2003

Beauté

Je voudrais dire deux ou trois choses sur la beauté.

Premier essai : la beauté comme énigme.

La beauté n’exige rien, et m’offre des pistes

que je dois traduire — pour être avec elle.

Si j’essaye de la posséder, elle se rétracte,

puis disparaît. Ma position de spectateur est la seule attitude

possible : prudemment distancié.

En elle, s’irise une image. Ne rentre pas dans la beauté, ne

te contemple pas en elle, sinon elle te crèvera les

yeux. La beauté est une chose du dehors. Est-ce l’émotion

qui la signale ? Oui, mais la beauté a quelque chose à voir

aussi avec la pensée mais je ne sais pas trop quoi. Quand Rimbaud

décide de lui tordre le coup, la beauté est devenue sa rivale.

Ne te bats pas contre elle, n’essaye pas de l’assagir, ou de la faire

mentir. Comme si la beauté était une création !

La beauté : dimension inconnue. En elle parle la raison

qui s’affolle, les larmes d’un enfant. Elle naît dans l’intervalle

mince, quand la vie matérielle se met à rêver.

Chacun a sa propre expérience de la beauté.

Quant à moi, je l’ai souvent trouvée au milieu des

grandes villes étrangères, sur un visage

mélancolique d’une femme qui allait nulle part.

L’origine

Je suis né le 13 avril d’un père écrivain et

d’une mère inconnue. Les journaux ne manquèrent pas de relever ce phénomène :

“ Dans la nuit de jeudi à vendredi, le même nourrisson est sorti de l’utérus de

76 femmes différentes. Le père, furieux, décida qu’il ne resterait qu’un

enfant et il congédia les mères. ”


Comprenez alors l’ampleur de ma tourmente

ça tangue dans ma vie…


Old par -- Zan le 16 Mai 2003

il est beau mon chapôôôô

Le Dr Glück a fréquenté les plus éminents professeurs de kung fu…

Old par -- Zan le 20 Mai 2003

Old par igor le 18 Mai 2003

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Wiki

———

Liens

Ca bug ce matin… ça bug…

Old par JR le 25 Mai 2003









Hier soir je suis allé me promener

du côté de la maison du Pr Gluck …


Old par -- Zan le 29 Mai 2003

Allez, roule pour un supplémentaire!

Gniark-gniark-gniark…

Old par Gu. le 07 Mai 2003



Nos chemins se séparent à présent
petite fille
tu es si fragile
et tes rêves sont intacts

comme je t’envie !

Old par M. Fox le 14 Mai 2003


Old par M. Fox le 31 Mai 2003

Je pense avoir retrouvé le clone de Zan. Mais bizarrement, il ne répond pas quand je l’appelle, gesticule de façon anormale et produit pleins de sons étranges que je n’arrive pas à interpréter.

Old par Rodia le 01 Mai 2003

Gnosis : Yet all of the above is just words unless one experiences Gnosis: any altered state of consciousness in which one eclipses the monkey-mind, and achieves an expanded sense of self and the universe. Chaos Magick is famed for encouraging the attainment of the state of Gnosis through extreme, exhibitionary methods (drugs, sex and rock ‘n’ roll: nothing succeeds like excess), but because of the influence of both Taoism and Tibetan Tantra on its originators, there is also a strong proclivity toward inhibitionary paths to Gnosis: sitting meditation, pranayama, etc. What is important is that you use Gnosis as more than a means of spiritual dandyism. Use the insights gained in a Gnostic state to engage in emotional engineering, or to help undermine the collective consensus in preparation for the coming of the New Aeon, or just to have more fun than you’ve had before. Strive for enlightenment if that’s what will wet your pants. Engage fully and without regret in the ongoing, initiatory process of life. Be nice and smooth.

Old par igor le 19 Mai 2003

Aïe !…

Old par Gu. le 21 Mai 2003

Old par igor le 31 Mai 2003

M !

Old par igor le 16 Mai 2003

I can feel your hands
on my body
and hear your voice
but not see you…

I belong to yourself…
You come from myself… Ouuuhhhhhh!!!

Oh my Ghost !!!

Oh, please, I beg you to stay with me for-ever…

Old par Gu. le 11 Mai 2003

ENORME, CE HEROS

image

plane d’une orientation à trois dimensions–{#FF0000}–processus

général de stéréo-photogrammétrie–{#FF0000}–nature

pourvue d’une manière bien particulière–{#FF0000}–sentiment

de profondeur de la scène observée–{#FF0000}–différence

d’éloignement–{#FF0000}–O1 : (X1 Y1 Z1) = (0,0,0)—[soit+dit+en+passant]

he ben…


Old par -- Zan le 13 Mai 2003

Est-ce un chien-loup ou un kangourou sur cette affiche derrière lui?

Old par Gu. le 06 Mai 2003


Old par -- Zan le 12 Mai 2003

Fable.

Le photographe connut crise si forte qu’il se débarrassa

des image prises depuis 20 ans. Il avait tout photographié.

Et ces choses l’avaient dépassé.

II se sentit trahi ; comme si les images parlaient à voix haute :

“ Nous n’avons aucun intérêt. Nous sommes des copies.

Tu ne sais pas quoi faire de nous. Nous sommes devenus gênantes, sans signification. ”


Le photographe avait passé sa vie à ordonner

des éléments monde ( ce qu’il appelait le monde se limitait uniquement à

ce qu’il connaissait — illusion dont il prit conscience vingt années après

dans la solitude et la tristesse.

“ Je me suis trompé, dit-il. A quoi bon photographier une femme ou un abat-jour que j’aime ?

Primo, je ne les connaîtrai pas davantage.

Secundo, ce qui est visible me répugne.

Tertio, j’ai banalisé ma vie en la doublant. ”


Alors il descendit ces images à la poubelle, détruisit son appareil.

Quand il remonta, il s’adressa à sa fenêtre et lui parla :

“ A nous deux ma coquine, je te regarderai désormais sans aucun intérêt,

seule façon de comprendre, sans vouloir, te digérer. ”


Et il la palpa en fermant les yeux

La fatigue m’envahie
Je ne sais plus bien…

Je t’aimerai toujours
Comme un ange qui pleure
Dans l’aquarium tactile
Les vieux allemands
J’aime bien manger des marrons chauds
Le vieux Général De Gaulle
C’est bien trop précieux
Personne ne peux le rattraper
I love you
Tout ça je le saurais toujours en lisant
Que ça sera comme ça la réalité
Je voudrais passer ma vie avec toi

Certaines chansons restent et le Wampas…

Old par Gu. le 17 Mai 2003



SpOke

vous

parle !

Old par Gu. le 28 Mai 2003

AUTOLOGIE.

A 4h du matin, sorti d’un cauchemar.

Je lui dis :

— Rêvé que j’étais dans la voiture de mon père

qui roulait à 250km/h sur le périphérique sinueux.

Elle répond :

— Rêvé que tu me prenais par derrière à la

même vitesse, exactement.

(Peur que la machine s’embale, que je ne puisse plus

jamais sortir du bolide.)

Conversations.

(A propos de certaines têtes pensantes désagréables

du genre sciences-humaines )

— Ils ne savent ni jouir ni se perdre dans la nature.

— Ils détestent la nature. Ils ont oublié la nature.

(Nous nous acharnons à cultiver notre étonnement et en

même temps, nous restons sur nos gardes. Les petits salopards

ne nous font pas peur.

Usage de l’écrit.

Numéro de paon à la recherche d’un modèle.

L’artiste du jeun de K. reflète notre condition et ce

déséquilibre qui nous anime, en même

temps qu’il nous décrée. Un impresario !

Pessoa.

Grandiose Bernardo Soares et son attention aux choses

infimes (Tables de café, mouches etc.)qui n’ont aucun rapport

avec ce qui est ordonné et dont la présence est si forte

qu’elle vous écrase. Peur des grands immeubles,

bois cathédrales ; joie de baisser le regard sur le bitume

et d’y trouver une jeune pousse d’herbe rebelle, si indifférente

au monde social.

Les restes.

Des femmes que j’ai aimées, je n’ai gardé aujourd’hui

que leurs conseils pour être plus à l’aise dans le monde

matériel. L. : Méthode infaillible pour

enfiler la couette dans sa housse.

M. : Contrôle du froid. NE surtout pas trembler, ne pas claquer

des dents.

C. : Fûmer des joints en oubliant le joint.

Azul

Avez-vous regardé le ciel aujourd’hui ? Vous êtes-vous

bien réveillée ? Les transitions entre vos pensées ont-t-

elles été douces ?

(Questions chantées, musique souhaitée : Suite pour violoncelle ; si

possible la 1. de JSB.)


Titre.

Trouvé dans un ascenseur. « Inconsistance d’une vierge. »

Phrases pour rien.

Mon cœur bave par-dessus ma chemise.

Seins perlipopette.

L’héteroraide.

Mode.

Qu’est-ce que c’est qu’une littérature non-figurative ?

Celle qui refuse le trompe-l’œil de la fiction, le cadre du

récit.

AXIOME DEBILE.

Vas là où tu dois te rendre parceque tu n’as pas le choix.

T’arrêter, ou te retourner est maintenant impossible, bien plus

dangereux que de poursuivre.

Paperolles.

Le fait d’écrire sur des papiers volants prouve bien

que le livre me fait peur.

T. Bernhard :

 » En réalité nous n’aimons que les livres chaotiques,

que les livres qui ne forment pas un tout. ».


Les pages ne seront pas reliées ; il restera toujours

des trous entre les phrases.

75016

Un quinquagénaire assis à une table de café

qui lit les échos. Quand la patronne vient prendre

sa commande, il lui dicte son choix comme si elle était sa

secrétaire.

Foirade.

Les faibles ne prennent confiance en eux, que lorsqu’on leur

assigne une fonction, et qu’ils font quelque chose.

Lointain écho de Char :

 » Etre au monde est une belle œuvre d’art qui plonge ses artisans dans la nuit. ».

Encore.

—Votre personnalité est plus riche et plus complexe que vos textes.

— Le contraire m’aurait fâch&eacute.

27 ans.

Je suis comme un enfant qui vient d’apprendre à écrire.

Hier soir.

Nous dinons. Nous parlons. Salades de printemps, bières. En partant

nous remarquons que nous ne nous sommes même pas demandés

si ça allait.

Lui : « Fait autant chié que de parler du temps. »

Texto.

« Tu savais qu’introspection, c’était juste avant introuvable dans le dico ?

Encore.

Dispersion, attention, allitération, oblitération, pénétration,

réitération, adoration, lamentation, fellation, nation, passion,

fiction, fixion, sanction, cunilintion, portion, ablablation, succession, variation, médication.

Méta = Vérone, été, crépuscule, amours impossibles

Old par M. Fox le 31 Mai 2003

AVIS : TROP DE MAUVAISES IMAGES M’ELOIGNENT DU BEAU MONDE.

ATTENTION AUX CLOWNS

Old par -- Zan le 14 Mai 2003

Pour rester zen, il vit sur le long terme en se posant les bonnes questions pour les choix qui s’imposent.
Ne pas se laisser submerger par la tension, le négatif stress.
Il a troqué le métro pour son vieux vélo et le week end fait le tour des quais en rollers tout en scrutant le coefficient de pollution de l’air.
D’humeur égale en tous temps. Encéphalogramme plat bip, bip, bip, bip.
Avec lui pas de surprises ou presque.
La folie, la démence de la jeunesse il a connu et en est revenu.
Il a passé l’âge de faire des conneries, on peut compter sur lui il fait toujours ce qu’il a promis.
Raisonnable, il sait qu’il faut savoir dire NON.
Pas rancunié pour un sou.Tout le monde peut s’emporter avoir ses écarts (sauf lui).
Il faut pardonner un point c’est tout, promouvoir le dialogue car la violence ne résoud rien.

Prévoyant, attentionné, rangé. Un brin maniaque: le ménage c’est tous les soirs. Sa chambre ressemble au couloir d’un hôtel.
Rien ne dépasse c’est l’équilibre en tous points.

A SUIVRE….

je me fais peur jamais contente je deviens exubérante au berceau déjà mon corps avait besoin de moi j’étais persuadée que c’était de ma faute je vais culpabiliser je me sens de plus en plus moi-même je m’arrange pour ne jamais vivre de conflits plaire est mon hobby favori ça avait un côté interdit qui m’excitait je mise sur [ … ] un parfum de liberté j’ouvre les yeux je n’oserais jamais le faire en vrai quand je vais mal je tombe tout le temps amoureuse j’en fais trop mais il m’avait payé le resto

FUCK OFF

Old par felix le 11 Mai 2003

REWARD

Leïla

Old par felix le 23 Mai 2003

Old par DrT le 13 Mai 2003

Pour qu’ils vous griffent fort


Old par -- Zan le 15 Mai 2003

reward
LEILA

Old par felix le 14 Mai 2003

tu m’as menti,

ça aurait dû me faire du mal

mais ça ne me touche plus,

tu m’auras au moins donné ça,

ce froid intense qui paralyse mon coeur

Old par M. Fox le 29 Mai 2003

FINE ART

STRIKE

Servez-vous !

ce fut une orgie

sweet maison de la fausse fourrure, I miss you so much !

Old par M. Fox le 28 Mai 2003

Suis un peu décalé ces jours-ci.

Old par Rodia le 07 Mai 2003

Restaurer la magie n’est pas aisé,
du bout de mes pieds
à la pointe de mes cheveux
je cherche en vain cette étincelle,
ces p’tits morceaux de reves
savamment bricolés,
un peu d’amour,
de musique
et les couleurs qui dansent tout autour,
l’assemblage habituel
qui me fait tenir et avancer

je ne les trouve nulle part,

peut-etre que les temps changent, finalement

Old par M. Fox le 17 Mai 2003

Old par Gu. le 25 Mai 2003

ANTONIO – Oh! mais, quelle vile idole devient ce dieu! Sébastien, tu as déshonoré une noble physionomie. Dans la nature il n’y a de laideur que celle de l’ame. Nul ne peut etre appelé difforme que l’improbe. La vertu est la beauté. Quant au vice beau, ce n’est qu’un coffre vide, surchargé d’ornements par le démon!

Old par M. Fox le 23 Mai 2003

phrase

Une phrase juste : portée à ce point d’incandescence qui attise les mots,

les noue les uns aux les autres. Juste équilibre entre une signification implacable

et un domaine réservé au vacillement, degré second de l’écriture,

domaine du silence.


Old par -- Zan le 16 Mai 2003

Bang Bang !

Old par igor le 14 Mai 2003

« […]C’est alors qu’ils découvrirent dans la plaine trente ou quarante moulins à vent ; dès que don Quichotte les aperçut, il dit à son écuyer :
– La chance conduit nos affaires mieux que nous ne pourrions le souhaiter. Vois-tu là-bas, Sancho, cette bonne trentaine de géants démesurés ? Eh bien, je m’en vais les défier l’un après l’autre et leur ôter à tous la vie. Nous commencerons à nous enrichir avec leurs dépouilles, ce qui est de bonne guerre ; d’ailleurs, c’est servir Dieu que de débarrasser la face de la terre de cette ivraie.
– Des géants ? Où ça ?
– Là, devant toi, avec ces grands bras, dont certains mesurent presque deux lieues.
– Allons donc, monsieur, ce qu’on voit là-bas, ce ne sont pas des géants, mais des moulins ; et ce que vous prenez pour des bras, ce sont leurs ailes, qui font tourner la meule quand le vent les pousse.
– On voit bien que tu n’y connais rien en matière d’aventures. Ce sont des géants ; et si tu as peur, ôte-toi de là et dis une prière, le temps que j’engage avec eux un combat inégal et sans pitié.[…] »

Cervantes, Don Quichotte de la Manche, tome I, © Ed. Seuil, coll. Points (pp. 101-102)

Old par Rodia le 04 Mai 2003

nous n’irons plus au bord du canal ?

La foudre de la mauvaise humeur !!!

Old par Gu. le 20 Mai 2003

Ménager Doucement Mon Ame

Old par Gu. le 05 Mai 2003

Dans les hauteurs.
Clémentine partie mystérieusement de Paris, m’appelle
des Alpilles, et me raconte qu’elle dort chaque nuit
dans un monastère différent, loge gratis
& dîne gratis à condition de faire la vaisselle.
Un aumonier lui a dit ça :« Cette saloperie de prochain !
On l’aime bien quand-même ! »

Finalement Clémentine m’avoue n’être pas contemplative,
et dimanche, elle descendra à Marseille pour retrouver la ville.

Dormir avec des phantomes.

Old par Rodia le 05 Mai 2003

Old par Gu. le 21 Mai 2003

SpOke vous parle…

Old par Gu. le 26 Mai 2003

Loin des feux familiers, je m’en vais.
Je quitte ce territoire auquel j’appartiens.
Sans me retourner, j’abandonne mon destin.
Un jour, qui sait, je reviendrais.

Déçu par le Passé, angoissé par le Futur.

ANTONIO – Que la faveur de tous les dieux aille avec toi! (Sort Sébastien.) J’ai de nombreux ennemis à la cour d’Orsino; sans quoi je t’y rejoindrais bien vite… Mais advienne que voudra; je t’adore tellement que le danger me semblera un jeu, et j’irai…

Old par M. Fox le 22 Mai 2003

j’ai du maquillage plein mes chaussures,

des étincelles plein les oreilles

et dans ma tete

le sang qui bouillonne

fait un bruit

comme une chute d’eau près d’une fenetre

Old par M. Fox le 23 Mai 2003

je m’abandonne
volontaire
tu me possèdes : je suis à toi

Old par M. Fox le 02 Mai 2003

TRAITS COURTS

(Autologie aussi comme recyclage de vieux

machins d’il y a quelques années,

crachés ici et maintenant pour m’en débarrasser.)

« SOUMETS TOI TOUT ENTIER A TON MEILLEUR MOMENT. » P.V.

Comment poursuivre ? Voilà la question
qui m’avait occupé jusqu’au moment crucial
(dimanche matin) où je décidais
sans consulter mes femmes, mes docteurs, de changer
du tout au tout en reprenant sur un autre mode le travail : fini
le temps de l’éparpillement aux quatre coins du désir,
temps perdu d’errance sans consolation, vite, une autre voie plus
lumineuse (même si le soleil faisait encore défaut) avec
un face à face émouvant comme une image fixe
découpée sur un film de Bergman en silence,
bouche ouverte qui ne dit rien, sentence revenue d’une très
vieille lecture (Blanchot Au Moment Voulu, 1996, Limousin)

« FAIS EN SORTE QUE JE PUISSE TE PARLER. »

Old par D.b le 28 Mai 2003

17/05/03 / Le plan / Ris – Orangis

Old par Gu. le 24 Mai 2003

« là ici »