Les images se grimaient et se paraient de mille couleurs pour séduire les hommes, toutes possèdent la langue habile et le charme facile des créatures enjoleuses des deux sexes. Bientôt leur influence sera telle que plus rien ne sera en mesure de s’opposer à elles. Elles balaieront la philosophie d’un revers de la main, supprimeront la vérité et enverront les hommes mourir au loin pour les plus belles d’entre elles.
Le vendredi soir il lui arrivait de passer à l’Est, sous les lampadaires grisonnants, en direction de l’Echangeur
Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons.
Et je n’ai pas besoin de toi.
Et tu n’as pas besoin de moi non plus.
Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards.
Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde.
Nous
en sommes là à un certain niveau, où l’idée même d’histoire, d’objet, de sujet, n’a aucun sens. |
Impossible de lire les informations d’abonnement. Il vous faut peut-être des privilèges d’administrateur.
helene par MSN : ça serait drole des films pornos clamant « les chattes les plus profondes d’europe »
La fille du gouverneur ne cesse de me faire des avances
depuis qu’elle sait que je suis intertextuel
Je suis velléitaire, je n’ai envie de rien.
Les amis disent: « putain mais t’es déprimé, bouge, réagis, fais quelque chose quoi. »
Non.
Je ne me reconnais pas.
Je ne me reconnais plus.
Je suis là et trop loin déjà.
Besoin de tout mettre à plat. Regarder sous les ratures pour remiser,
tenter de nouveau, savourer, rejouer avec la vie, avec vos sourires.
Retrouver seul le fil qui fait sens.
Mon atout pour l’avenir…..
helene par MSN : c’est marrant que les hommes fantasment pas sur une chatte très profonde comme certaines femmes fantasment sur les grosses bites.
L’Oracle a parlé :
« You are Morpheus, from The Matrix.
You have strong faith in yourself and those around you.
A true leader, you are relentless in your persuit. »
Pas mal.
Pas très sexy, quand même.
il est remarquable que l’image dogmatique ne reconnaisse que l’erreur comme mésaventure de la pensée, et réduise tout à la figure de l’erreur.
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___________________chacun a raison de son propre point de vue, mais il n’est pas impossible que tout le monde ait tort._______________________________________
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Il expulse chaque jour quelques unes des minuscules particules empoisonnées qui hantent ses poumons,
quelques grains dans une gangue visqueuse et épaisse de mucus
une toux longue et douloureuse
une compagne de tous les jours
qui ne l’abandonnera jamais
c’est le plus beau paysage du monde
c’est le plus beau mais le plus triste
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a essayer pour blogger en liberté :
blackblogger03 – 021268
vodkacoca – vodkacoca
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c’est le plus beau paysage du monde
c’est le plus beau mais le plus triste
le récitant : et dansent les caniches…
Mode d’écriture qui repose sur l’exposition
immédiate de la phrase. Lecture
contemporaine de l’écrit. Temps
de travail aboli, rumination interdite. Ecrire
pour se débarasser de sa pensée,
lourde ou trop légère. On ne garde surtout
pas sa morve trop longtemps dans sa bouche,
on crache.
C’est comme ça, ça pourrait être pire.
— — — — —
— — — — —
Perdu dans le jus du monde
— — — — —
saumâtre
amer
comme un baiser d’adieu
d’une mère à son fils
mais la feuille de route précise : impossible de reculer
— — — — —
Un gros tigre
me barre le passage
il est étrange
de près
ses yeux sont bleus
et ces rayures sont faites de lignes
dans lesquelles on distingue des phrases
comme
— ton champ des possibles est en flammes —
ou bien
— la route se rétrécit —
je n’aime pas du tout la façon
dont il me regarde
avec ses yeux en spirales
—
j’attends un éclair
Où est la vie ?
Hors de la question, hors
d’atteinte, dans les chambres des autres. C’est la
nuit, je joue au fièvreux ; voyageur
d’états extrêmes bien au-dessus de
ce que je fais d’habitude. Pousse mon ami, étends
toi, mets toi à la place des dieux et regarde toi.
Pourquoi s’arrêter maintenant ? Ecrit dans la sauvagerie,
la résistance au confort du sommeil. J.P.R m’écrivait
l’an dernier : « Il n’y a pas de tragique dans le mail, nulle part, d’ailleurs
aussi. » Ecrire pour la lumière, contre la nuit. Je me
souviens des états de jeunesse, lorsque j’écrivais
dans la chambre de Levallois la première phrase
scandaleuse en regardant la lune. Je l’avais appelée
« PUTAIN ! » Où est la vie ?
Et aujourd’hui, qu’as-tu encore dans le ventre ?
Les traits traversent les périodes,
les amours, les chambres, et tu sais qu’à partir de demain,
il faudra continuer. La légende est la suivante, je
l’invente : prologue écrit dans les tranchées avant
la pluie d’obus, sur ce petit carnet noir.
Où est la vie ?
On photographie>les objets pour les chasser de son esprit. >La véritable réalité est toujours <irréaliste
I’ve seen things you people wouldn’t believe.
Attack ships on fire off the shoulder of Orion.
I watched C-Beams glitter in the dark near the Tannhäuser gate.
All those moments will be lost… in time… like tears… in the rain.
Je n’écrirai pas la suite maintenant.
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
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– Bon, tu vas quand même pas faire du gonzo-journalisme sur Tourgueniev ?
– Il a raison. C’est d’un commun.
– Oui mais c’est pas du gonzo. Je ne donne aucun nom. Juste des initiales. Les personnages réels se désincarnent et deviennent anonymes, presque imaginaires ; ça pourrait être de la fiction.
– En même temps, l’anonymat c’est très tendance en ce moment. C’est même déjà un peu surfait.
– Il a raison. C’est d’un commun.
– Oui mais de toutes façons, anonymat ou pas, je parle toujours de moi quand j’écris. C’est comme les pseudos, c’est toujours un faux anonymat.
– Ah bravo, bonjour le nombrilisme…
– Il a raison. C’est d’un commun.
– Oui mais non. Historiquement, le nombrilisme est d’essence tourguéniste.
– Exact. De nombreuses études l’ont prouvé.
ô mon amour !
C’est le début du livre pour toi. La chaleur m’oblige
à rester caché dans l’ombre d’une pièce ;
j’ai accroché au dessus du bureau des images
de la mer, de vieilles photographies ; pouvoir enfin s’y rendre, te retrouver et
oublier les vilaines têtes, les noyer ; avant d’écrire ce livre,
je te propose d’éliminer toutes les nuisances qui font obstacle
à notre amour ; nous penserons tous les deux à des meurtres
minutieux, au découpage concerté des vilaines têtes ; oui il nous
faut de la place ! Tu sais comme moi, l’époque se satisfait du minimal,
et bien mon amour nous ferons tomber l’une aprés l’autre ces
dérisions, casserons aussi tous les postes de TV qui menacent
nos vie blanches.
Le dernier présage m’avait plongé dans une intense tristesse,
il disait quelque chose situé entre le très pragmatique un sou est un sou et un définitif on ne peut pas mépriser l’argent
il me faudrait un peu de temps pour l’incorporer, celui-ci
Tourgueniev, le doux géant, l’aimable barbare avec ses blancs cheveux lui tombant sur les yeux, le pli profond qui creuse son front d’une tempe à l’autre, pareil à un sillon de charrue, avec son parler enfantin nous charme, nous enguirlande, suivant l’expression russe, par ce mélange de naïveté et de finesse -la séduction de la race slave, relevée chez lui par l’originalité d’un esprit supérieur, par un savoir immense et cosmopolite.
Edmond de Goncourt – Journal
non non je suis très content
de mon studio-neo-cheap-à-pilotis
seulement pas de chance
je suis au 2e tout à droite
là où ils ont monté la porte à l’envers
du mauvais côté de l’escalier
c’est surtout dangereux quand je rentre le soir
un peu gris
—
sinon c’est moderne
—
Hier quelque part à Saint-Germain, j’ai croisé H.S.
Ou plutôt c’est elle qui m’a croisé.
Elle m’a demandé du feu, je l’ai reconnue en sortant mon briquet de ma poche.
– Ah c’est vous…
– Euh… oui.
– Donc vous existez vraiment.
– Ben oui… (sourire timide)
– C’est pas grave. Je n’aime pas ce que vous faites mais vous avez l’air gentille comme tout.
– Merci.
– Tenez, je vais même vous signer un autographe.
– C’est gentil. Hi hi ! (petit rire espiègle)
– Voilà…
– Merci.
– Vous… vous avez quelques minutes ? on va boire un café ?
– Je… hum… euh…
[deux minutes plus tard devant un déca]
– Vous faites plus petite qu’à la télé, mais vous êtes plus jolie.
– Vous aussi ! Alors, euh, vous vous sentez comment deux ans après le Loft ?
– Le Loft ??? Ah… Ah oui le Loft… Oui, je… eh bien en fait j’ai tourné la page. Vous savez, il faut aller de l’avant, tout ça…
– C’est complètement vrai. Moi quand je suis devenue célèbre je me suis dit : « Eh ben tant mieux ».
– Mmm… oui, je comprends.
[après ça la conversation est vraiment devenue chiante, et puis on a fini nos décas et on s’est quitté en échangeant nos numéros ;
je lui ai dit « on s’appelle et on fait l’amour », elle a eu un rire un peu crétin, du genre « ah ah il sont vraiment trop cons ces lofteurs »,
et puis j’ai pris le bus]
I lOve jimpUnk
au départ
je n’étais pas vraiment contre
l’adoption de ce petit alien
tombé de son nid céleste
et puis c’est si mignon
quand il dort dans le creu de ton cou
mais j’ai bien peur
qu’il ne soit la cause
de mes étranges et nouvelles allergies…
J’vous préviens vous avez intérêt à bouger vos p’tites fesses et à vous procurer le live de Led Zeppelin.
LOVE
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je suis « LOVE » la petite coquine avec la motocyclette rouge.
je suis « LOVE » et je loge dans le jardin de mes parents.
je suis « LOVE » et les taupes sont mes amies.
je suis « LOVE ».
Samedi 14 juin 2003 – 15h43
je pleure à gros sanglots silencieux, roulée en boule sur le lino de la cuisine où mes larmes tracent des sillons de propreté.
Merde. Je croyais que ça n’arrivait qu’aux autres. Merde merde MERDE.
Putain j’ai couché avec un mec qui a des magnets sur la porte de son frigo.
Being blOg
Thinking blOg
Waking up blOg
Playing game blOg
Artistic working blOg
Et puis quoi encore ! (…)
hier, début de soirée,
tentative d’OPA agressive
sur Tourgueniev ce héros
par le consortium Velleity of Velleities.
————————–
Caramba, encore raté !
je peux vous dire que je me retrouve un peu retourné en écoutant Amélie Poulain. Tout les gens dorment. Moi je fais du Ternet.
Et je me dis : Houla !
Et je me dis : Pierre Bourdieu.
Et je me dis : il fait chaud. Bougre !
Et je me dis : va dormir.
je peux vous dire que je me retrouve un peu détourné en écoutant le vent dans mes cheveux (fiction).