Il n’est pas sans ignorer
que je ne sais pas
si son ignorance
ou l’incurie
dont il fait preuve
l’empêchent de savoir
s’il ne sait pas ou s’il sait
non-fiction
réveil compliqué, chambre d’hôtel
dehors le clapotis de la piscine
les mouches sur les restes de pizza
bouteilles de Jack, Coca light,
se traîner jusqu’à la salle d’eau
je sens fort sous les bras
il fait tellement tellement chaud
Caroline dort encore, canaille
petit sourire à mon visage défait
la glace ne me rend qu’une grimace
douche bienfaisante, retour chambre
encore trempé, sortir l’ordinateur
connection, mail puis w.bloggar
C. s’agite, me sourit,
affection en retour, apaisante
elle referme les yeux
appeler la réception :
coffee and cigarettes
il fait si chaud, Acapulco
genre : monsieur gras et monsieur maigre
ben tiens
Théodora m’adora
Mais c’est Cunégonde
Qui sauva le monde
— — — — — — — — — — — — — la vie est étrange que voulez vous — — — — — — — — — — — — —
l:l:µn<
l:l:µn<
?pourquoi rester assis sur la plage si l’on peut employer ses journées à construire des _________________________________________________________>>>_citadelles |
alone in your head : dare to add bot2k3@hotmail.com in your MSN messenger contact list….
La preuve par l’image
Regardez bien !
Il y a des requins dans le transat de JLB* !
* JLB vit près de Répu.
– Attaquez la tête et sa queue vous frappe.
– Attaquez la queue et c’est sa tête qui vous frappe.
– Attaquez le milieu et tête et queue vous frappe.
[…] Un jour, donc, peu après notre premier anniversaire, j’ai été envahi d’un sentiment indicible, un malaise complètement inexplicable ; une sensation insupportable parce qu’indescriptible. Ce matin là nous prenions notre petit déjeuner, en toute simplicité, d’une façon que je qualifierai même de « banale ». A priori, aucune contingence extérieure visible n’était susceptible de perturber notre routine matinale. Juliette et moi échangions quelques propos tout à fait anodins en sirotant nos tasses de café, comme nous avions l’habitude de le faire à cette heure creuse de la journée. Et puis… je ne sais pas… cette impression bizarre est apparue ; d’abord latente, rampante, insidieuse, puis flagrante, presque tangible. En apparence Juliette était radieuse – elle me dit d’un ton enjoué et légèrement espiègle qu’elle avait décidé « d’être de bonne humeur aujourd’hui ». Elle n’en faisait pas trop non plus ; elle se contentait de me sourire discrètement, et prenait soin de me parler doucement, respectueuse de cette torpeur matinale qui m’afflige quotidiennement. Mais quelque chose en elle avait changé. […]
White Floating Clouds. Clouds like the plains come and water the earth, Sun embraces the earth that she may be fruitful.
Moon, lion of the north, bear of the west badger of the south, wolf of the east, eagle of the heavens, shrew of the earth, elder war hero, younger war hero, warriors of the six mountains of the worlds, intercede with the cloud people for us, that they may water the earth. Medicine bowl, cloud bowl, and water vase give us your hearts, that the earth may be watered. I make the ancient road of meal, that my song may pass straight over it — the ancient road. White shell bead woman who lives where the sun goes down, mother whirlwind, father Sus »sistinnako, mother Ya’ya, creator of good thoughts, yellow woman of the north, blue woman of the west, red woman of the south, white woman of the east, slightly yellow woman of the zenith, and dark woman of the nadir, I ask your intercession with the cloud people. Bring us soft gentle rain to our field and the hearts of Humankind. Asquali, Holy Ancestors. |
Je ne trouve plus le sommeil. Rien n’y fait.
J’ai tout essayé, même des doses massives de ketamine, le genre qui assommerait un cheval.
Ce foutu bouquin compte désormais 2834 pages.
A l’origine il en comptait 700.
Plus de 2000 pages supplémentaires en quelques jours.
Et pourtant l’épaisseur de l’ouvrage n’a pas varié d’un millimètre.
Comment vous expliquez ça, vous ?
Hier je me suis tout simplement perdu dans un labyrinthe de notes.
C’est absurde.
Quelque chose m’a échappé, je ne sais pas comment… mais bon, voilà, je me suis perdu.
Pourtant j’avais balisé mon itinéraire de marque-pages.
Ça paraît dingue mais ces marque-pages ont commencé à disparaître les uns après les autres.
Bref, il m’a fallu 7 heures pour retrouver le fil de la narration.
(Et dire que l’auteur m’avait prévenu : « vous devriez vraiment vous débarrassez de ce livre… »)
Prâtar namâmi gananâtham ashesha haetam brahmâdi deva varadam sakala âgamâdyam; dharma artha kâma phaladam bhava-moksha haetam; vâchâma agocharan anâdim ananta-rûpam Prâtar namâni kamalâpatim ugra vîryam; Prâtar namâmi girijâpatam indumaulim; Prâtar Namâmi dîna nâtham aghâpahâram; Prâtar namâmi girijâm bhavabhuti haetam; |
LeRythmeRessembleAu (temps); {à la fois 1 et changeant, il ressemble à l’architecture, c’est-à-dire à notre univers qui est en==une construction_____________________________________________}__ |
Les bals sifflent autour de nous
M’autorisez-vous, Madame,
à vous aider à escalader la barricade
pour rejoindre l’un d’entre eux ?
Supercalifragilisticexpialidocious : Expression utilisée par Mary Poppins dans le livre de Tavers et le dessin animé de Disney. A ne pas confondre avec Supercalifragilistisexpiali-docious, mot beaucoup plus pernicieux écrit par de faux sensitifs. Test de base du sensitif à l’Institut.
un jour, l’un de nous, contributeurs, va mourir.
dans les jours qui suivront,
chacun des autres contributeurs lui dédiera un post,
en hommage,
émouvant, tragique, rigolo pour les plus iconoclastes ou
pour ceux qui ne le connaissaient pas bien,
et puis ces hommages disparaitront,
au fur et à mesure qu’on trouvera
autre chose de mieux à dire,
et il restera une petite stèle numérique,
perdue dans la liste interminable des archives,
et un autre jour,
encore plus tard,
blogger sera acheté par lycos,
et lycos supprimera les archives,
parce que tourgueniev c’est un peu cochon des fois quand même,
et la petite stèle disparaîtra,
avec tous les hommages que de toute manière,
personne n’allait plus visiter,
ou alors par hasard,
en faisant une recherche sur bloooger,
le moteur de recherche dédié aux blogs,
inventé au moment de la fusion avec google,
pour ne pas que les mots contenus
dans toutes ces page insensées
parasitent le « vrai » web,
et du contributeur mort,
il ne restera rien,
parce que même si son corps avait bien du
être enterré quelque part,
personne ne se souvenait
où.
Quand il me dit que je suis le meilleur,
Je me demande pourquoi son coeur bat pour quelqu’un d’autre.
Quand il me dit qu’il ne veut que moi,
Je me demande pourquoi il couche avec mes amis.
Le mépris
Je ne sais pas pourquoi j’essaie toujours de voir l’envers du décor.
Je fais absolument tout pour être déçu, je saborde dans l’urgence.
Je suis infoutu de tout oublier, de respecter le cahier des charges.
Je te dis que tu me plais alors que je suis à peu près certain de te haïr.
Il faudrait être honnête et t’avouer que si tu as de la place à mes côtés,
c’est uniquement parce que je suis seul et malheureux.
Et que le mieux que je puisse faire, c’est d’essayer de ne pas te le faire payer.
Monsieur Maigre et Monsieur Gras taillent le bout de gras (!)
L’idée était de se passer complètement d’événement et de rassembler les
gens sans raison
Chacun semble utiliser le langage comme s’il allait de soi ; personne pour faire son procès ; on a l’impression qu’il est facile d’avancer, de noircir des pages, et que votre cheminement est évident à suivre. Quelle est seulement votre exigence ? Les critères de cette exigence surtout. ANSWER SVP.
Ma mère : …
Rappel : Une armada de petits canards en plastique jaunes devrait s’échouer dans quelques semaines sur les côtes britanniques, dernière étape d’un voyage épique entamé dans l’Océan pacifique. |
le récitant : hahahehehohohehehehohohe he he hohoho hihihiiiii hehehe hehe hoho ho haha haha haha !
la femme que j’aime : je suis contente d’attendre la pluie avec toi.
le récitant : hahahehehohohe hoho ho haha haha hahi !
monsieur gras est enthousiaste, monsieur maigre est sceptique
probabilité de viabilité : 0%
je me demande : pourquoi on fait ça ?
je me demande : pourquoi on lance ces petits messages ?
je me demande : pourquoi on poste ?
je me demande : pourquoi on s’illustre ainsi ?
je ne comprends vraiment pas : pourquoi on s’obstine ?
je te demande : à quoi ça sert ?
Votre Horoscope du 2 Juillet 2003
Chère Gü.,
Soyez attentive à vos relations sentimentales, Gü.. Souvenez-vous que dans une liaison, il est nécessaire de remplacer la première attirance par autre chose même si les débuts furent très passionnés et langoureux… Construisez vos relations à partir de la base. Assurez-vous enfin que votre liaison est aussi une amitié solide. N’hesitez pas à prendre le recul nécessaire…
merci Papy Ivan d’avoir enfin rétabli la moitié de dialogue manquante
entre monsieur gras et monsieur maigre.
Vous êtes définitivement mon héros et mon Dieu,
et merci à Igor, le saint esprit, d’avoir intercédé en ma faveur…
(Je ne révèlerai jamais qu’il fabrique d’obscures mises en scènes
avec la complicité de son frère Nicolaï
pour se faire une fausse auréole
à l’aide d’une casserole….)
En attendant Monsieur gras a subi une sévère cure d’amaigrissement, je ne sais pas si ça lui va bien…
L’autre jour je discutais avec une brillante tourgueniste.
Nous parlions un peu de tout et de rien à la fois, mais avec ce talent indéfinissable qui caractérise notre esprit « irrationnel et molletonné ».
Bref : tout en feignant la désinvolture nous planions à une altitude intellectuelle proprement vertigineuse.
Et soudain je m’interrompis moi-même, comme frappé de stupeur.
La révélation se fit en une foudroyante connexion neuronale : dans « Internet » il y a « interné ».
Mon amour est partie y a longtemps et je travaille comme fou.
Ca marche très bien pour moi, j’ai été promu.
Les nuages se profilent à l’horizon, brisé par les tours de verre de la Défense.
Je vais traverser tout Paris pour rentrer Porte de Bagnolet (c’est chez moi).
Dans la rame de métro, il y a un tas de personnes très ordinaires dans lequel je me confonds.
C’est tout propre – y a personne – quand je rentre.
Je mange tranquillement mes céréales.
Puis je me couche et un répliquant me susurre des mots tristes.
Le coeur des lumières bat très fort
Si on s’en approche
elles s’éloignent
si on s’en éloigne,
elles pulsent plus fort
pour qu’on puisse les entendre,
même à distance
Les odeurs qu’elles répandent
splendides
ces petites gouttes de musique
par elles dispensées
m’emerveillent
Océan de bonheur
contemplation infinie
rêverie irisée
Harmonie
les 3 chinoises disaient l’oracle avec une précision d’orfèvre
La première disait l’avenir
et les pièges à éviter
La deuxième connaissait les bons
et les mauvais anges,
La dernière savait révéler
nos forces cachées
malheureusement je ne parlais pas leur langue
le tourguenisme c’est ça ?