…
il neige
et
le froid
me
fait douter
de tout
…
A noël des amis de la campagne m’ont offert une vache naine avec des ailes (clonée ? génétiquement modifiée ?
Comment obtiennent-ils ça ? Dieu sait ce qu’ils trifouillent dans leurs contrées sauvages, au loin de nos regards
embués de citadins fêtards, tout accaparés que nous sommes par
Les éditions SPOKE sont heureuses de vous annoncer leur prochaine soirée / performance
qui se tiendra le Jeudi 9 Janvier à Mains d‚Oeuvres.
® Littérature de ceux qui parlent / littérature hardcore et douce
…………………… Slam VS hip hop VS théâtre
ou par
VIENDEZ NOMBREUSES Y NOMBREUX GUINCHER AU GIG-FIESTA DE MADAME MACARIO
DIMANCHE 22 SEPTEMBRE 2002
de 19h30 precises a 00h30…
au POP IN, 105 rue amelot, paris 11eme, metro : « republique » ou « filles du calvaire ».
enfin des considérations existentielles fondamentales…)
bon elle est très sympa, mais elle m’agace un peu. Je la trouve très agitée…
bien trop agitée…
Elle voulai l’inviter :
Pour une polenta sauce tomate avec en dessert la voie lactée
avant ils auraient fait
un tour sur la promenade plantée
et du patin d’été le nez au vent par les remblais protégés.
La nuit est arrivée
elle n’a pas osé
c’est raté…
dommage.
(c’est un poême-dommage)
f r o l e u r…..d ‘ e a u x …..t r o u b l e s
Times are troubled, don’t ask me why…
meetin’ da snake in da sky
is da worse scottish dream I’ve ever had
too bad.
Ce matin
je ne me suis pas
cassé le bras
ni brisé une côte
ni enfoncé une vertèbre.
Aucun petit bout d’os
n’est venu me perforer un poumon.
Mon foie n’a pas éclaté comme
un bubon plein de pus.
Mes testicules ne se sont pas flétris
sous ma queue gangrenée.
Mes intestins ne se sont pas relâchés
d’un coup et ma rate n’a pas explosé
comme un fruit trop mûr.
Non.
Ce matin, tout est bien et
c’est une belle journée.
La question typographique du jour :
et mon
Q
c’est du boud’1?
(hommage à Quentin Préaud, typographe gastronome)
Les larmes du pompier Fernand
Pièce en une scène à deux personnages au minimum
———————-
Fernand : un pompier, naif
Marie : la petite amie de Fernand
Ferdinand : le frêre de Fernand, riche
Freddy : le prof de yoga de Ferdinand, baba
Falbala : la copine d’Obélix
Idefix : un chien
———————-
Acte I – Scène 1
F. traverse la scène
F : Je cherche un feu..
Entrent F. et M.
M : Oh, F. comme je t’aime !
Entrent I. et F.
I : waf waf !
F : Oooooooom…
F : M. tu aimes ma nouvelle voiture rouge ?
M : Oh, F. comme je t’aime !
F : Et mon gros camion, tu l’aimes ?
M : Oh !
F : Je cherche un feu…
F : Et ma grande échelle, tu l’aimes ?
I : waf waf !
I. sort
un coup de feu et des jappements
F. entre avec un fusil et le cadavre de F.
F : J’aime pas qu’on touche aux arbres
F : Là je te rejoins complètement
M : Mais elle est morte
F et F en choeurs : NON, NON, ELLE N’EST PAS MORTE !!
M : Ah.
F : Que voilà une belle voiture rouge !
F : Merci…
F : Non je parlais de F. pas de toi…
M : J’avais compris
F : Ooooooom !
F épaule le fusil et tire
F : Arrrgh
F : ça t’apprendra à toucher à mon camion rouge.
F : Oooooooom
M : Il est bizarre le prof de yoga
F : Oui.
M : Oh, F. comme je t’aime !
F : Je sais.
Le rideau tombe, plusieurs coups de fusil, F sort de sous le rideau et se met à tirer sur le public en riant.
F : Je cherche un feu !
F retourne le fusil contre lui et se fait sauter la tète.

« Pourquoi perdre son temps quand on n’a plus rien à dire, quand on a cessé de croire et que les renoncements se prennent pour seul objet d’étude ? »
le monde est vaste
et l’aller,
semble
si rarement
offert sans
un retour
de percolateur.
le café est toxique à seize heure.
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot;
L’aspirante au bonheur, la rêveuse de malheurs
L’étrangère du réel (amoureuse teinte de fiction), la désespérée de n’être pas là
La tourmentée du temps, l’asphyxiée de l’espace, la matérielle
(Je est un autre.)
L’ambitieuse, l’imbécile
Tic Tac une seconde est passée à l’autre (L’amoureuse de F., la fille de W., la gourmande) (un autre possible s’avance)
Moi et moi allons bien
les boulettes en mie de pain de ma mémoire:
« Elle a pris une boule de gomme. C’est tombé sur rouge. Il en a pris une aussi, par jeu…
chewing gum rouge > c’était la couleur des émotions qui troublent, … etc… ».

Règle n°1 : ça se caline, ça se bichonne, ça s’entretient
ça ne se dérobe pas, ça ne se prete pas, ça ne s’apprivoise pas
voilà madame, monsieur, comment on se comporte avec ce genre de plante
Delivered-To: fredinand_arthur
Date: Mon, 27 Jan 2003 17:17:39 +0100
Subject: direction couloir
X-Sensitivity: 5
From: « @libertysurf.fr » <@libertysurf.fr>
To: ferdinand_arthur
X-XaM3-API-Version: 3.2 (B33 pl6)
X-type: 0
X-SenderIP: XXXXXXXXXXXX
T’es vraiment un gros malade! C’est vrai qu’il devient nécessaire de redémontrer la qualité de
tes compétences en tant que webmaster, mais n’en deviens pas autiste pour autant : NON, je ne
ferai pad de mal à ton portable de merde ( éviter de se salir les doigts avec XXX).
Au plaisir de te revoir très prochainement, Ducon.
XX ;
tu dis que dans mes bras
tu es plus forte,
je ne sais pas pourquoi
mon ame chavire
de t’entendre parler ainsi
je pleure de ne plus t’aimer
comme j’aurais du
mon ame est naufragée,
je veux me noyer.

le récitant : tenter l’ascension du Serge Balasky par la face nord.
Au « Tchat Lab », nous étions une trentaine environ, et seulement quelques uns d’entre nous étaient chercheurs à plein temps et demi. La plupart des ouvriers étaient en CDD, CDI trois quart temps ou « éphémère autoreverse », mais nous parvenions à nous compléter ainsi puissament dans la douce torpeur du ventre de la baleine.
Sacred sonic rings
Real tonic chord
Stained glass springs
Sweet dadded shelter
— For us
Abuse of absolute
A crystal recess
— For prayer
qu’il est bon de passer ces quelques instants dans tes bras,
tes yeux bleus sont si purs,
j’aime tes instants sauvages
et tes colères irraisonnées
mais je ne peux te mentir plus longtemps,
cette petite maison derrière la colline
que je t’ai montrée
je n’y vis pas seul
et quelqu’un de cher à mon coeur
contemple la mer avec moi.
dernières nouvelles du front:
Un sous marin russe
perdu dans les eaux territoriales ennemies
aurait semble-t-il
cherché à s’élever au dessus des flots
afin d’échapper à la pesanteur…
(celui ci était en effet équipé d’un système anti-gravitationnel ultra sophistiqué)
à la lueur des étoiles,
on s’est embrassés,
on s’est promis d’etre tout l’un pour l’autre,
de s’aimer,
de se rendre heureux,
de rester ensemble pour toujours,
ce soir là tu quittais ton père
pour venir sur ma petite colline,
je t’ai présentée à la mer,
elle a béni notre union,
à chaque instant
ces moments sont dans mon coeur
et quand souffle le vent
et survient l’adversité
c’est ce souvenir qui me fait
combattre pour survivre
et me réchauffe le coeur
lorsque survient l’hiver
je t’aime
résout tous tes problêmes
t’en crée de nouveaux (si tu veux)
te rend l’affection d’un frêre
(même si c’est une âme soeur)
allez, bouge ton cul, vas voir
le Mage YCIEN !!!
*$*¨c’est cher, mais c’est bon¨*$*
oublie moi, si tu peux.
Je suis visible à l’oeil nu.
Pourtant je ne pèse rien.
Et si on me met dans un tonneau, j’allège le tonneau…
« Que suis-je? »
– Salut les gars, service d’expulsion de la Redtschap, nous avons un avis contre vous… 15 mois de loyer de retard, vous allez pas y couper.
– Qu’est ce qui nous prouve votre appartenance au consortium R d’abord ?
– C’est vrai ça, aboule les papiers !
– Hé bien j’ai la casquette officielle, le badge et même les caleçons aux armes de la compagnie. Vous voulez voir ?
– On va s’en passer, merci… enfin surtout pour les sous vêtements… ça pourrait faire jaser le voisinage.
– Euh le premier voisin est à 5 kilomètres, frangin…
– Ouais mais il vit seul, s’ennuie et a un téléscope.
– Juste, j’avais oublié.
– Déjà 3 mâles célibataires tout le temps fourrés ensemble les gens ont du mal à comprendre…
– Ah bon, ou t’as entendu ça, toi ?
– Au marché, la dernière fois
– … le marché ou tu n’as pas mis les pieds depuis 4 ans ?
– Ben imagine l’amplification des cancans depuis
– Pas bête frèrot
– Euh et pour le loyer ?
– Oups, excusez nous, nous vous avions oublié… mais que faites vous le cul à l’air ?
– Ben vous vouliez une preuve, voilà les dessous officiels des collecteurs de la Redtschap, avec le petit macaron en forme de cochon rigolard.
– Raaaaaaaaaaah notre réputation dans le quartier est fichue, on vous avait dit de ne pas le faire !
– Complètement foutue, des années de dur labeur anéanties en quelques minutes par un malotru exhibitionniste.
– Comment voulez vous que nous trouvions un emploi pour vous rembourser dans ces circonstances ?
– Mais c’est que je, euuuuuuhhhhh…….
– Allez, laissez nous, et n’y revenez plus, vil importun !
Claquage de porte énergique, notre héros se retrouve le pantalon à la main, sous la pluie, hébeté
– J’ai comme l’impression de m’être fait avoir, moi
Et il repartit voir sa patronne, les queues entre les jambes.
parce que quand les poches du cerveau elles sont pleines, y faut bien mettre son fouillis quêque part…
J’aimais les femmes, les roses, la musique et la vie
J’aimais les femmes, les roses
Aujourd’hui je me sens vraiment trop mal
Je ne sers vraiment plus à rien
Dis-moi la vérité, je ne suis plus un enfant
Dis-moi la vérité car sans toi je me sens
Comme un ange qui pleure tout
Seul dans ma tour d’ivoire
Comme un ange qui pleure tout
Seul dans sa tour d’ivoire
——————-
DW in simple et tendre.
[…] I’m picking the moment I gotta get away from this
Monotonous call the capital ‘L’ loving every minute that I’m in it. […]
Elle est exquise
c’est pour ça que je la tue
plusieurs fois par jour…
je l’assassine
au poignard (un kriss)
à double tranchant
un coté pile, un coté face,
je la découpe
des pieds à la tête,
et elle, l’insensible
continue de papoter avec ses copines
comme si je n’éxistais pas…
–Parfois j’ai l’impression d’être une chienne avec des beignets aux pommes accrochés à la descente d’organes–

La femme au pantin :
Dis, tu veux bien etre le dindon de ma farce?
Je te mettrai dans mon petit théatre de marionnettes…
au fond de moi, j’étais sûr que ce qu’il ressentait pour moi, quelle que soit la manière dont il l’exprimait, sa violence, son mépris apparent, était également de l’amour ; la suite m’a prouvé que je me trompais..
BALAFRE… elles ne peuvent l’oublier!
C’était un homme qui portait BALAFRE.
Tout simplement.
Un homme à l’élégance d’homme.
Un homme qui même pour sa toilette voulait des produits d’homme.
Il aimait BALAFRE : c’était un homme.
BALAFRE : une senteur fine et épicée, originale,
Eau de toilette.
After-Shave.
Savon.
Ils me prennent par la main, me chuchotent à l’oreille:
« Allez, dis moi quelque chose, je veux entendre le son de ta voix, j’aimerais mieux te connaitre… »
Aucun son ne sort de ma bouche, aucune grimace n’est esquissée sur mon faciès de singe; je reste neutre et glacée, indifférente.
Mauvaise pioche: je suis le SNIPER.
il y a la guerre
il y a ces bombes qui pleuvent partout autour de vous
il y a la famine
il y a le bruit des chemins de fer et les armes qui passent dessus
il y a le bruit
il y a les morts qui explosent sous vos yeux (vos yeux mangent leurs entrailles)
il y a les profiteurs
il y a vous qui errez dans des rues détruites et de derrière chaque mur on vous observe on vous détaille on vous vise
elle chante,
elle parle des vieux amis,
je t’ai serré dans mes bras hier,
très ému,
je suis heureux de t’avoir revu,
elle chante
et parle de son premier amour,
je serai ton vieil ami
tant que tu voudras de moi
la lumière est en toi.
…
Dehors il pleut.
Et je me range à l’idée
d’une conspiration mondiale
visant à nous rendre heureux
a tout prix.
Sans nous laisser le choix du malheur,
ni aucune autre alternative
moins cruelle.
Alors j’écoute tomber la pluie
en aiguisant un scalpel.
…
Deux formes ont tout à l’heure
passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l’on entend
à peine leurs paroles […] » P. V.
Surdité?
les guerriers s’avancent masqués,
ils chevauchent dans les ombres
vers l’ouest et la mer,
les hommes de mon clan
sont reunis au vieux cercle,
on ne sait comment échapper au péril
de la mort qui galope
aucun allié d’au delà la mer de l’Ouest
ne viendra avant l’été,
nos clans sont désunis
et nos chefs opposés,
la résignation et le gout du sang
gagnent progressivement les regards,
nous saurons mourir dignement,
emportant avec nous bien des ennemis
de la tribu du renard
payant de leurs nombreuses ames
notre passage sur les terres éthérées.
— Eating red soup I wonder why
I could have loved you sometimes
I’m not a dreamer anymore
I’m just a pisstank of your blood
MEMORIAL
– Vous ne savez faire que ça ?
– Quoi donc ?
– Émettre des chipolatas.
– Qu’attendiez-vous ?
– Autre chose.
– Fini l’héroisme, les échasses et les pizzas, et les seaux de boue.
– On a fait le malabar bigoût du masque à gaz, du trou, du trombone, je crois.
– Que reste-t-il ?
– Beaucoup à faire.
– On tachera de faire mieux.
– Et plus grand, ailleurs, sans moi.
Je sais que tes yeux jaunes ne m’ont pas quitté
Pendant que je séchais alangui dans la mousse
Tu as dû voir alors
Passer sur mes flancs nus
comme une gifle
l’ombre funeste
de deux grandes ailes
qui tournoient au ciel
et te guettent aussi
Sais-tu que là-bas
on te roule
on t’emballe
on t’échange
on te coince entre les lèvres
et on te suce toute la journée
Et puis on rêve dans tes volutes
en priant Hanuman
Maldoror a encore tué ce matin
je ne crois pas qu’il soit intrinséquement méchant,
j’imagine que c’est sa manière d’exister.
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.
I.G.O.R.
je ne suis pas un avatar
je suis vrai
j’existe
je vais le prouver
et sur tes intestins
fumants
j’écrirai mon nom
G.R.I.S.H.K.A.
« La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit: « Cette enfant me plaît. »
Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les vitres. Puis elle s’étendit sur toi avec la tendresse souple d’une mère, et elle déposa ses couleurs sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C’est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis; et elle t’a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l’envie de pleurer […] »
Ch. B

girls & guys

















