des indications intuitives
tu prends à gauche tant que ça descend
puis à droite quand tu es sur du plat
simple, joli(e) et efficace,
merci !
des indications intuitives
tu prends à gauche tant que ça descend
puis à droite quand tu es sur du plat
simple, joli(e) et efficace,
merci !
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant;
Alice m’embrasse,
je crois que le chapelier fou est jaloux
mais il n’en montre rien
je crois que le lièvre de Mars
voudrait encore un thé
qu’il est doux de te connaitre,
Alice
Allo Papa Tango Charlie
Ali Gori Beedie Wango
Puisque vous ont plu mon pubis et mes cuisses
Vous reste à découvrir :
– Le fond de mon iris
– Mes jolis appendices
– Mes charmantes cicatrices
– Mes deux grands fils
– Ma collection de lys
et bien sur (la coupe chargée de) tous mes vices le délice des calices le calice des délices le câlin à hélice le moulin à malice etc…
Elle est exquise
c’est pour ça que je la tue
plusieurs fois par jour…
je l’assassine
au poignard (un kriss)
à double tranchant
un coté pile, un coté face,
je la découpe
des pieds à la tête,
et elle, l’insensible
continue de papoter avec ses copines
comme si je n’éxistais pas…
en allumant les deux recepteurs simultanement
j’ai pu capter ces interférences dont tu m’avais parlé,
on dirait effectivement ce genre d’effet réseau
dont nous avions longuement discuté,
quand on tient compte de la nature ondulatoire
des vibrations sonores, on se dit que cela n’a rien d’absurde
d’admettre les phénomènes auxquels nous sommes confrontés
et je ne sais comment te remercier
pour m’avoir parlé de tes travaux.
j’écoute désormais ces interférences autant que possible,
elles forment comme une mélodie
que je ne puis définir,
ces sons envoutants,
cette mélopée irrégulière…
j’ai l’impression qu’elles me parlent,
qu’elles me guident,
sans que je connaisse notre destination finale,
ma vie a du sens à présent,
j’atteints des zones encore en friche
de ma personnalité,
j’y ouvre mon troisième oeil
et c’est un soleil généreux
qui resplendit tout au fond de moi.
Comme_a_la_maison me spamme :
Je me tortille
Comme je me suis rarement tortillé
Dans tous les sens
C’est l’appel des décibels ?
Bizarre, je cours nu dans une forêt …
Pas l’ombre d’un son
J’entends bien un tamanoir
Mais c’est tout …
Ah …
Chut …
Une verrière …
De la lumière …
Du son …
Des filles … un bar … des garçons …
De la vie !
Et pas de tamanoirs !
date + heure + inventaire intime
malakoff
bureau vide
fatigue
moral un peu ras
une main coupée
un gode
un téléphone
cd-roms
tasse à thé sale
cartes de visites
fourchette
papiers
assiette sale
miettes
pass pour la fête à l’Elysée
haut-parleurs
post-it
écran
clavier
murs blancs
pingouin
appareil photo
masque javanais
livres
meubles divers
ventilateur en boite
sac + manteau
cravate
porte truc + culotte 2be3
entretien d’em-bouche
avec individu mal em-bouché
Marché de dupes, duperie, supercherie
Dialogue, de sourds, surdité
Sérénité
des fois j’ai le hoquet:
j’ai soupiré une dernière fois et ça m’a fait un bien fou
maitenant, toute l’indifférence du monde m’indiffère parce que j’ai adhéré!
je suis indifférente à tout moi aussi
bonjour bonjour bonjour!
les murs de glace m’enrobent, je risque d’avoir froid, mais vous ne me ferez plus rougir
dents de scie, je suis dans les airs un dragon invisible entre l’amour et l’indifférence de tous et de tout
blanche neige s’est endormie dans son cercueil, je suis une princesse qui n’a pas trouvé ses nains
mieux vaudrait vomir, n’est-ce pas?
A noël des amis de la campagne m’ont offert une vache naine avec des ailes (clonée ? génétiquement modifiée ?
Comment obtiennent-ils ça ? Dieu sait ce qu’ils trifouillent dans leurs contrées sauvages, au loin de nos regards
embués de citadins fêtards, tout accaparés que nous sommes par
Les éditions SPOKE sont heureuses de vous annoncer leur prochaine soirée / performance
qui se tiendra le Jeudi 9 Janvier à Mains d‚Oeuvres.
® Littérature de ceux qui parlent / littérature hardcore et douce
…………………… Slam VS hip hop VS théâtre
ou par
VIENDEZ NOMBREUSES Y NOMBREUX GUINCHER AU GIG-FIESTA DE MADAME MACARIO
DIMANCHE 22 SEPTEMBRE 2002
de 19h30 precises a 00h30…
au POP IN, 105 rue amelot, paris 11eme, metro : « republique » ou « filles du calvaire ».
enfin des considérations existentielles fondamentales…)
bon elle est très sympa, mais elle m’agace un peu. Je la trouve très agitée…
bien trop agitée…
Times are troubled, don’t ask me why…
meetin’ da snake in da sky
is da worse scottish dream I’ve ever had
too bad.
Nouveau dédale, aux objets plus anciens, cependant toujours aussi douteux. Pentes, descentes, angles improbables, je serais bien en peine de savoir où je me situe. Tout cela semble immense, ou minuscule, en tout cas chargé de l’âme de générations de soeurs kitschs.
Une pièce recouverte d’enduis écaillé, des meubles de récupération, quelques instruments ménagers, une pendule aux armes d’un apéritif anisé… je suis déçu, je m’attendais à autre chose : une cave voutée, un lac souterrain, mais en tout cas pas la réplique de la cuisine de ma grand mère.
Suivant les indications de la belle rousse je m’allonge entre un buffet et une table aux pieds de fer, sur le lino imitation parquet. Je croise mes mains sur ma poitrine glacée par l’émotion (je n’ai jamais été un sanguin), ferme les yeux et attend.
Je m’endors comme un nourrisson…
Réveil – tic tac – ça y est – tic tac – immortalité – tic tac – plus jamais, plus jamais la peur de la mort – tic tac – pourvu qu’elles pensent parfois à me remonter…
delete this post
run
itinéraire bis : console, art process, 3015, come in, eof, immanence, public>…
anywhere anytime anyone
Aussitôt une blondinette naïade, a peine adolescente, sort d’une trappe invisible à mes yeux et me sourit. Son tablier sanglant n’éprouve en rien son charme juvénile.
Sans un mot je lui tend le bristol que l’on m’avait remis à Florence. Elle soulève une partie du comptoir et m’invite à la suivre.
Dédale de couloirs sans queue ni tête, impossible de se repérer. Fatras de babioles d’un autre temps, toutes de mauvais gout (gondoles lumineuses, pièces en macramé, coussins de peluche orange…). Les murs et étagères en sont constellés.
Nous débouchons finalement dans une petite pièce aux murs nus, seulement habillée d’une table en formica et de ses chaises assorties. Je m’assied et, avec une courbette gracieuse – quelle beauté – elle se retire par une ouverture anonyme.
Après quelques minutes passées à chercher en vain un quelconque attrait au lieu où je me trouve la porte s’ouvre, m’offrant la vue de celle qui pourrait être la mère de l’enfant, en rousse. Aérienne elle se met face à moi, son corps touchant à peine les meubles.
– Vous êtes Eric Delot ?
– Absolument pas, jamais entendu ce nom.
– Alors vous êtes l’autre… bienvenue chez nous.
– Enchanté d’enfin vous rencontrer, mon périple a été long jusqu’ici, et parfois bien éprouvant.
– Le principal n’est il pas que vous soyez arrivé à destination ?
– Sisi, tout a fait, je n’arrive pas encore à réaliser que je suis si près du but.
– Je vous comprend… cela a du être complexe pour un homme de se faire accepter par la Matriarche.
– Oh, en réalité c’est une vieille connaissance : enfants, nous jouions…
– N’en dites pas plus, je n’ai pas à connaitre ce passé commun, savoir pervertit la pureté de la vision.
– Si vous le dites je vous crois, même si j’ai souvent du mal à comprendre vos actes et pensées.
– Bien… cessons les civilités, je m’en voudrais de vous faire languir plus longtemps, venez.
Au « Tchat Lab », nous étions une trentaine environ, et seulement quelques uns d’entre nous étaient chercheurs à plein temps et demi. La plupart des ouvriers étaient en CDD, CDI trois quart temps ou « éphémère autoreverse », mais nous parvenions à nous compléter ainsi puissament dans la douce torpeur du ventre de la baleine.
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.
« (…)J’attrappe ta sale petite gueule de tétard albinos et je la fracasse d’une pitchenette de cyclope sur le rebord de la baignoire en or massif. Tu suffoques, tu n’as plus assez d’air dans les poumons pour râler à l’aide, tu voudrais bien que ça s’arrête d’un coup, mais… Je te prend la tête à deux mains, comme m’approchant pour te donner un baiser d’une tendresse infinie, et je t’arrache le nez d’un coup de dents sec, vif, et recrache la bidoche pitoyable sur la faïence noire et luisante de l’evier… alors tu te réveilles.(…) »

Pendant ce temps,
A Marseille sur le vieux port,
On aiguise les couteaux,
Et les parisiens, on les surveille,
A fond.
ce soir je dois…
aller à un vernissage de purée de pois cassés marins,
passer voir mes surfeurs au ventilateur,
travailler pendant une marée minimum,
aller en boite avec des dockers marseillais déjantés.
maman, serre moi fort contre toi,
j’ai trop peur
et j’ai trop froid !
Tant de bonheur parfois pour rien…
Comme la tristesse sans cause survient…
Qu’il est rare de s’éveiller ainsi le matin…
Viens ici que je te spamme un peu ma biche… (sourire à grandes dents de vampire qui luit dans l’obscurité é é é…).
les flammes les plus fraiches sont toujours les meilleures…
Entendu : ‘Spéce de satrape du Dimanche !
Que les profs osent dire que les élèves n’écoutent rien après ça…

« Pourquoi perdre son temps quand on n’a plus rien à dire, quand on a cessé de croire et que les renoncements se prennent pour seul objet d’étude ? »
encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore…
Ils me prennent par la main, me chuchotent à l’oreille:
« Allez, dis moi quelque chose, je veux entendre le son de ta voix, j’aimerais mieux te connaitre… »
Aucun son ne sort de ma bouche, aucune grimace n’est esquissée sur mon faciès de singe; je reste neutre et glacée, indifférente.
Mauvaise pioche: je suis le SNIPER.
SPOKE
VOUS
PARLE
Spoke invite Tourgueniev le 09 janvier/20h à MdO/1rueCharlesGarnierSaintOuen
Bar ouvert + vidéos + performances littéraires et sonores + signatures en présence des auteurs.
SPOKE
VOUS
ATTEND
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot;
f a u t e u r…..d e…..t r o u b l e
deux voies s’offrent à celui qui veut etre initié :
la voie des livres, des chapeaux et des chats noirs
et la voie de la chair et du sang,
tu veux que je te montre ?
Sacred sonic rings
Real tonic chord
Stained glass springs
Sweet dadded shelter
— For us
Abuse of absolute
A crystal recess
— For prayer
Allez hop, un nectar de poire pour qui s’en soucie trop:
un petit verre d’espoir …
Raconter une histoire, ça peut commencer par un « il était une fois » ou par un truc plus anodin genre « il marchait déjà depuis une heure dans ce putain de désert jaune ». Forcement, ça n’implique pas les mêmes choses pour la suite. Dans le premier cas on attend un truc du genre « dans un pays très lointain », dans le deuxième cas plus un truc genre « et les fils de putes qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour attendre ». Raconter une histoire, c’est tout un tas de décisions plus ou moins importantes pour la suite, sur les mots à choisir, sur les personnages, les lieux, les actions, l’existence même de personnages, de lieux et d’actions, la pertinence de la notion temporelle et la force de l’entropie sur l’idée originelle. Raconter une histoire tendre, c’est aller contre la paranoïa, les griffures de la vie, les cicatrices et toujours rechercher cette petite ligne si douce qui glisse partant de la hanche vers le pubis. Raconter une histoire, c’est faire acte de foi, de contrition, se blottir contre une idée, la choyer. Raconter une histoire, ça peut se faire en se regardant dans les yeux, doucement. Raconter une histoire, ça peut ne pas réussir, ça peut ne mener à rien, ça peut être un échec. Raconter une histoire…
I.G.O.R.
je ne suis pas un avatar
je suis vrai
j’existe
je vais le prouver
et sur tes intestins
fumants
j’écrirai mon nom
G.R.I.S.H.K.A.
J’avais un plan pour devenir riche
Il n’a pas marché
J’avais un plan pour être moins triste
Quelqu’un d’autre en a profité
J’avais un plan pour te rencontrer
Mais tu ne m’as jamais appelé
06 61 63 58 84
je t’aime,
jolie souveraine des montagnes,
ta vie durant
tu donnes sans compter
toujours plus,
tu aimes les voyages
et tu reves en regardant passer les trains
ta retraite à la mer
dont ils te parlent
et leurs sourires bienveillants
lorsqu’ils t’emporteront
ce sont les appats des tueurs
qui désirent te dépouiller
de ton dernier trésor :
ta viande.
Dans la bande centrale, située dans la partie la plus large de l’évasement, on voyait un animal à la gueule ouverte qui pouvait etre un loup stylisé, ou encore un renard ou un chien; son corps blanc se tenait debout, incliné sur la gauche; il avait les pattes postérieures largement écartées et les antérieures levées et déployées. L’impression de mouvement créée par la position des membres se reflétait dans une série de formes géométriques courbes et tourbillonantes, qui formaient un motif répétitif devant probablement faire tout le tour du vase. Des éclats avaient sauté à hauteur du col, mais l’image centrale était intacte et très belle.
il y a la guerre
il y a ces bombes qui pleuvent partout autour de vous
il y a la famine
il y a le bruit des chemins de fer et les armes qui passent dessus
il y a le bruit
il y a les morts qui explosent sous vos yeux (vos yeux mangent leurs entrailles)
il y a les profiteurs
il y a vous qui errez dans des rues détruites et de derrière chaque mur on vous observe on vous détaille on vous vise
parce que quand les poches du cerveau elles sont pleines, y faut bien mettre son fouillis quêque part…

La femme au pantin :
Dis, tu veux bien etre le dindon de ma farce?
Je te mettrai dans mon petit théatre de marionnettes…
les boulettes en mie de pain de ma mémoire:
« Elle a pris une boule de gomme. C’est tombé sur rouge. Il en a pris une aussi, par jeu…
chewing gum rouge > c’était la couleur des émotions qui troublent, … etc… ».
Atmosphère colorée, relents électroniques, tout le monde se connaît déjà et ceux qu’on ne connaît pas on sait déjà comment ils sont. Virevoltage savant et repérage de la personne la plus enduite du désir de tous. Je suis l’image la plus enduite de désirs. Tu viens vers moi. J’apparais déjà sur les écrans placés derrière mon dos et tu regardes fasciné, tu ne sais déjà plus laquelle choisir. Moi non plus je ne sais plus laquelle choisir. Je souris, j’ai les joues roses je bois je fume je fais des clins d’oeil au loin on vient me saluer tout le monde me connaît ou tout le monde croit me connaître. Notre singularité s’étale en flaques de couleurs, je suis enrobée dans la tienne et la mienne te touche. Je fume ma dernière cigarette je grimace un peu tu t’éloignes vers les télévisions derrière moi. Revient la chimère de cet univers pixélisé elle est projetée elle est multipliée en images. Elle correspond au format de ton écran. Tu me parles soudain comme à un produit type qui serait la moyenne de toutes ces poupées en 3D. Superficiel (toi). Artificielle (moi). Tu me passes au-dessus!
« I Think »
I Think blood are really a huge problem
I Think birds are too much on my mind
I Think angels have got a lot to do with why the world sucks
But what can you do?
Like a fucking rain, beating down on me
Like a Pierre Bourdieu line, which won’t let go of my brain
Like Nicolaï’s ass, it is in my head
Blame it on Igor
Blame it on Igor
Blame it on Igor
I Think children are gonna drive us all crazy
And killers make me feel like a child
I Think cows will eventually be the downfall of civilization
But what can you do? I said what can you do?
Like a fucking rain, beating down on me
Like a Pierre Bourdieu line, which won’t let go of my brain
Like Nicolaï’s ass, it is in my head
Blame it on Igor
Blame it on Igor
Blame it on Igor
Like a fucking rain, beating down on me
Like Nicolaï’s smile, cruel and cold
Like Pierre Bourdieu’s ass, it is in my head
Blame it on Igor
Blame it on Igor
Blame it on Igor
On peut se satisfaire de peu de chose
Moi par exemple hier soir
Je me suis retrouvé dans le métro avec un ami
Un ami vraiment impressionnant
Je le regarde toujours avec un peu d’envie
Il est si grand que parfois il se cogne au plafond
Hier c’est arrivé et ça m’a fait du bien
De le regarder saigner, là, dans la rame
Avant de descendre, je lui ai donné un petit coup de pied mesquin
J’ai visé les côtes, il n’a pas bougé
Le sol devenait de plus en plus rouge
Alors je me suis cassé pour ne pas salir mes pompes
On peut se satisfaire de peu de chose
BALAFRE… elles ne peuvent l’oublier!
C’était un homme qui portait BALAFRE.
Tout simplement.
Un homme à l’élégance d’homme.
Un homme qui même pour sa toilette voulait des produits d’homme.
Il aimait BALAFRE : c’était un homme.
BALAFRE : une senteur fine et épicée, originale,
Eau de toilette.
After-Shave.
Savon.
Elle voulai l’inviter :
Pour une polenta sauce tomate avec en dessert la voie lactée
avant ils auraient fait
un tour sur la promenade plantée
et du patin d’été le nez au vent par les remblais protégés.
La nuit est arrivée
elle n’a pas osé
c’est raté…
dommage.
(c’est un poême-dommage)
« Quand j’étais jeune, tu vois, j’ai jamais eu besoin de personne. Et je faisais l’amour pour rien…
Maintenant que j’vis seul, j’repense aux vieux amis. Alors, des fois, j’décroche le téléphone. Mais ça sonne vide chez eux.
Je n’ai plus envie de tout faire tout seul. Je ne veux plus vivre seul.
C’est difficile maintenant, d’avoir confiance en moi. L’amour est loin, et ça m’aide pas. Ca me rappelle sans cesse que chuis seul et que j’vaux rien. »
Ben alors, Johnny, bois un coup, ça ira mieux!
au fond de moi, j’étais sûr que ce qu’il ressentait pour moi, quelle que soit la manière dont il l’exprimait, sa violence, son mépris apparent, était également de l’amour ; la suite m’a prouvé que je me trompais..

Lol, frappée d’immobilité, avait regardé
s’avancer, comme lui, cette grâce abandonné,
ployante, d’oiseau mort… Qui était-elle ?
On le sut plus tard : Anne-Marie Stretter.
Etait-elle belle ?… Par quelle voie mystérieuse
était-elle parvenue à ce qui se présentait
comme un pessimisme gai, éclatant, une
souriante indolence de la légèreté d’une
nuance, d’une cendre ?
…
j’ai un peu les boules là
j’arrive tôt
mais
miss Car(r)o se lêve tôt
aussi
alors on cause
(et c’est cool)
et Costes me fait rigoler
donc
—————
merci Car(r)o et Costes
pour ne pas m’avoir laissé
seul ce matin
…