
Allez hop, un nectar de poire pour qui s’en soucie trop:
un petit verre d’espoir …
au fond de moi, j’étais sûr que ce qu’il ressentait pour moi, quelle que soit la manière dont il l’exprimait, sa violence, son mépris apparent, était également de l’amour ; la suite m’a prouvé que je me trompais..
BALAFRE… elles ne peuvent l’oublier!
C’était un homme qui portait BALAFRE.
Tout simplement.
Un homme à l’élégance d’homme.
Un homme qui même pour sa toilette voulait des produits d’homme.
Il aimait BALAFRE : c’était un homme.
BALAFRE : une senteur fine et épicée, originale,
Eau de toilette.
After-Shave.
Savon.
On peut se satisfaire de peu de chose
Moi par exemple hier soir
Je me suis retrouvé dans le métro avec un ami
Un ami vraiment impressionnant
Je le regarde toujours avec un peu d’envie
Il est si grand que parfois il se cogne au plafond
Hier c’est arrivé et ça m’a fait du bien
De le regarder saigner, là, dans la rame
Avant de descendre, je lui ai donné un petit coup de pied mesquin
J’ai visé les côtes, il n’a pas bougé
Le sol devenait de plus en plus rouge
Alors je me suis cassé pour ne pas salir mes pompes
On peut se satisfaire de peu de chose
Deux formes ont tout à l’heure
passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l’on entend
à peine leurs paroles […] » P. V.
Surdité?

Règle n°1 : ça se caline, ça se bichonne, ça s’entretient
ça ne se dérobe pas, ça ne se prete pas, ça ne s’apprivoise pas
voilà madame, monsieur, comment on se comporte avec ce genre de plante
« Haaa…, trés cher, je suis ravie de voir que vous avez pu vous libérer pour vous joindre à nous… effectivement, c’est charmant; oui, l’ambassadrice du Gabon est présente, elle aussi… son jeune frêre l’accompagne avec un singe sur l’épaule… étonnant, tout à fait…mais au fait, vous souvenez vous de la conversation que nous avons eu l’autre jour à propos d’alpinisme…oui, et bien laissez moi donc vous présenter quelqu’un qui pourra répondre à vos questions de façon pertinente :
La voici, elle s’appelle Anna Tommy… »
(baisser de rideau, la foule en délire réclame le tableau suivant par une standing ovation…)
« I Think »
I Think blood are really a huge problem
I Think birds are too much on my mind
I Think angels have got a lot to do with why the world sucks
But what can you do?
Like a fucking rain, beating down on me
Like a Pierre Bourdieu line, which won’t let go of my brain
Like Nicolaï’s ass, it is in my head
Blame it on Igor
Blame it on Igor
Blame it on Igor
I Think children are gonna drive us all crazy
And killers make me feel like a child
I Think cows will eventually be the downfall of civilization
But what can you do? I said what can you do?
Like a fucking rain, beating down on me
Like a Pierre Bourdieu line, which won’t let go of my brain
Like Nicolaï’s ass, it is in my head
Blame it on Igor
Blame it on Igor
Blame it on Igor
Like a fucking rain, beating down on me
Like Nicolaï’s smile, cruel and cold
Like Pierre Bourdieu’s ass, it is in my head
Blame it on Igor
Blame it on Igor
Blame it on Igor
in « deux heures de lucidité » de noam chomsky, les arènes éditeur.
(héé non, ça n’est pas une réplique du captain Kirk
en même temps, 2 heures de lucidité, c’est, mmm…
comment dire…euhhh…hein…?)
c’est l’aube : je me lève et rien n’a changé.
en allumant les deux recepteurs simultanement
j’ai pu capter ces interférences dont tu m’avais parlé,
on dirait effectivement ce genre d’effet réseau
dont nous avions longuement discuté,
quand on tient compte de la nature ondulatoire
des vibrations sonores, on se dit que cela n’a rien d’absurde
d’admettre les phénomènes auxquels nous sommes confrontés
et je ne sais comment te remercier
pour m’avoir parlé de tes travaux.
j’écoute désormais ces interférences autant que possible,
elles forment comme une mélodie
que je ne puis définir,
ces sons envoutants,
cette mélopée irrégulière…
j’ai l’impression qu’elles me parlent,
qu’elles me guident,
sans que je connaisse notre destination finale,
ma vie a du sens à présent,
j’atteints des zones encore en friche
de ma personnalité,
j’y ouvre mon troisième oeil
et c’est un soleil généreux
qui resplendit tout au fond de moi.
An examination of Doinin’s missing grass types, by B. Simon ……………….. 1
Memories of some collecting trips in central Australia, by G. Chippendale ……………….. 7
Senecio lautus sensu lato – an unresolved complex, by P.W. Michael ……………….. 10
Selected papers from the Database Developments and Data Sharing Workshop – Introduction, by B. Conn ……………….. 13
The need for an international interchange standard – how international is HISPID?, by B. Conn ……………….. 14
The Australian museum icthyology databases – a national perspective, by M. McGrouther ……………….. 16
Towards ecological databases for a conservation organization, by M. Ellis ……………….. 17
J’avais un plan pour devenir riche
Il n’a pas marché
J’avais un plan pour être moins triste
Quelqu’un d’autre en a profité
J’avais un plan pour te rencontrer
Mais tu ne m’as jamais appelé
06 61 63 58 84
Acceleration and Density Testing of Standard PC Keyboards
Sais-tu que là-bas
on te roule
on t’emballe
on t’échange
on te coince entre les lèvres
et on te suce toute la journée
Et puis on rêve dans tes volutes
en priant Hanuman
je tenais à remercier tout particulièrement Serge Gainsbourg, qui écrit toutes mes chansons depuis 10 ans,
merci Serge !
merci !
Bon alors il faudrait que tu penses à faire cela, et puis aussi contacter Mr K, oui, le client, pas le prestataire, et enfin organiser le cocktail.
Mais je n’aurais pas assez de temps pour le faire !
Hé bien étend le…
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot;
Nous serons les primitifs, païens de tous poils, animaux mythologiques et êtres électriques immobiles…
(dis donc, la Same, t’as pas l’impression que t’en fait des tonnes…? y’a comme qui dirais besoin de vacances dans la steppe, là, hein, ma petite… en attendant, file te dormir, et plus vite que ça! (demain y’a B.C.A. (again)))
Entendu : ‘Spéce de satrape du Dimanche !
Que les profs osent dire que les élèves n’écoutent rien après ça…
trois mois ont passés sans que nulle voile ne couvre mon horizon,
mon ame pleure de ne pas etre auprès de toi,
chère Venise,
tu me manques tellement,
cette étoile verte est celle de mon peuple,
une légende dit qu’elle est un dieu
qui a quitté le fracas des hommes
pour rejoindre le ciel,
mon peuple a aujourd’hui disparu
mais son étoile brille toujours.
Encore un clochard
qui voulais juste
un abri pour la nuit.
On l’a pris par le col
et l’a balancé hors du train.
Y avais une autre loco
qui arrivais en sens inverse.
L’a foutu du rouge partout,
dégueulasse
du sang de clodo.
on peut même pas faire du boudin avec
et pis l’étais trop maigre
pour qu’on ramasse les bouts.
Avec les os maybe nous ferons
du SAVON…
d’abord, organiser la chair
l’étaler bien rouge (la prendre en photo avec un carreau de sucre comme mesure de référence)
sortir la poele et un peu de beurre, ça chauffe, ça fond, ça glisse sur la surface chauffante
l’étaler bien rouge et laisser le tout s’épouser
ça fait un murmure chaud et ça sent le beurre chaud, la graisse fondue, la viande cuite
la couper en deux avec un couteau de boucher
la faire glisser dans l’assiette (et attention, saucer la poele avec un bout de pain de campagne)
***bonheur***
saucer l’assiette, soupirer d’aise, boire un peu de vin rouge
et laisser croquer et juter la salade sous les dents
en dessert, on ne veut rien, de toutes façons là on ne veut rien, personne d’autre, aucun autre élément, on est juste plein du meilleur, et on va attendre (c’est ça aussi) de se vider avant de recommencer à poursuivre l’happiness…
une blague facile :
tu prends une bouteille en verre
genre valstar
tu la mets dans un sac de toile
sale si possible (graisse et/ou essence)
tu poses le sac par terre fermé
tu le frappes plusieurs fois avec un marteau
la bouteille se brise
il faut frapper jusqu’à faire de petits bouts
ensuite tu ouvres le sac
et tu récupères les morceaux de verre
dans un grand bol
sur le bol tu verses un mélanges terre-poussière-sable
tu touilles et tu laisses reposer
tu prend un gros savon cubique (de marseille) de couleur ambre
tu le coupes en deux avec une lame
tu fais ta coupe de manière à avoir un gros bout et un petit
le petit est « le couvercle »
tu évides l’intérieur en gardant une épaisseur assez grande
afin de garder le savon assez solide
tu ajoutes à ton mélange de verre des morceaux de lames de rasoirs
et une lame de cutter (ou deux)
tu re-mélanges
tu verses dessus du savon noir
tu re-touilles
tu fais couler ton mélange à l’interieur du gros bout de savon évidé
tu en fais entrer un maximum
mais sans abimer le savon lui même
tu remets « le couvercle »
tu humidifies l’exterieur du savon afin de ressouder les deux moitiés
tu poses à coté de ta baignoire
tu retires tout les autres savons
tu invites des amis à venir dormir à la maison
le rire est assuré
cher Paul,
je sais que tu ne lis pas ces mots
que je t’écris dans le sable
mais ce n’est pas grave
tu ne me reconnaitrais plus
j’ai maintenant une barbe fournie
et mes longues marches autour de l’ile
m’ont donné une peau mate
et des muscles saillants
j’ai trouvé hier soir
un nid où j’ai pu voler quelques oeufs,
j’ai passé la matinée à dormir au soleil
le gout du jaune encore dans ma bouche,
cette vie là est splendide
et je ne regrette ni Zurich
ni la faculté de médecine
tu me manques,
Carl
Comme_a_la_maison me spamme :
Je me tortille
Comme je me suis rarement tortillé
Dans tous les sens
C’est l’appel des décibels ?
Bizarre, je cours nu dans une forêt …
Pas l’ombre d’un son
J’entends bien un tamanoir
Mais c’est tout …
Ah …
Chut …
Une verrière …
De la lumière …
Du son …
Des filles … un bar … des garçons …
De la vie !
Et pas de tamanoirs !
Nouveau dédale, aux objets plus anciens, cependant toujours aussi douteux. Pentes, descentes, angles improbables, je serais bien en peine de savoir où je me situe. Tout cela semble immense, ou minuscule, en tout cas chargé de l’âme de générations de soeurs kitschs.
Une pièce recouverte d’enduis écaillé, des meubles de récupération, quelques instruments ménagers, une pendule aux armes d’un apéritif anisé… je suis déçu, je m’attendais à autre chose : une cave voutée, un lac souterrain, mais en tout cas pas la réplique de la cuisine de ma grand mère.
Suivant les indications de la belle rousse je m’allonge entre un buffet et une table aux pieds de fer, sur le lino imitation parquet. Je croise mes mains sur ma poitrine glacée par l’émotion (je n’ai jamais été un sanguin), ferme les yeux et attend.
Je m’endors comme un nourrisson…
Réveil – tic tac – ça y est – tic tac – immortalité – tic tac – plus jamais, plus jamais la peur de la mort – tic tac – pourvu qu’elles pensent parfois à me remonter…
…
j’ai un peu les boules là
j’arrive tôt
mais
miss Car(r)o se lêve tôt
aussi
alors on cause
(et c’est cool)
et Costes me fait rigoler
donc
—————
merci Car(r)o et Costes
pour ne pas m’avoir laissé
seul ce matin
…
MEMORIAL
– Vous ne savez faire que ça ?
– Quoi donc ?
– Émettre des chipolatas.
– Qu’attendiez-vous ?
– Autre chose.
– Fini l’héroisme, les échasses et les pizzas, et les seaux de boue.
– On a fait le malabar bigoût du masque à gaz, du trou, du trombone, je crois.
– Que reste-t-il ?
– Beaucoup à faire.
– On tachera de faire mieux.
– Et plus grand, ailleurs, sans moi.
je te lèche tes flancs de murène froide
tu es ma torpille favorite
mon épave
ma pochette surprise
laisse-moi te marabouter encore
s’il te plait
petit bout de geisha cartomancienne
Alice prétend que je suis son lapin blanc, que je prends des airs affolés pour me donner du style et qu’elle n’en peut plus de ce cinéma.
l’ame,
c’est ce pays éthéré qu’on a tous à l’interieur de nous
lorsqu’on ferme les yeux,
c’est ces lumières et ces couleurs qui jaillissent
lorsqu’on regarde son coeur
c’est cette musique et ces chants
qui emplissent les solitudes intèrieures
bruits bleus et chants carrés,
mer vibrante et amoureuse
tempete de lumière
sur les phares du hasard
je ris
et j’imagine demain
tendrement.
Gris…
…Comme un après midi ensoleillé rue Watt
Gris…
…Comme un cancéreux découvrant sa rate
Gris…
…Comme le vieux torchon écrasant la blatte
Happy Days ?
les vieux amis font aussi l’amour
ils ne rapellent pas…
les vieux amis il faut pas leur faire confiance
ce ne sont que des vieux amis.
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….
I.G.O.R.
je ne suis pas un avatar
je suis vrai
j’existe
je vais le prouver
et sur tes intestins
fumants
j’écrirai mon nom
G.R.I.S.H.K.A.
IVAN:
Je vous aime. Je vous ai aimé dès le premier jour, mais je ne l’ai compris qu’hier. Vous ne me répondez pas? Je comprends. C’est pénible d’entendre une déclaration quand on n’aime pas. Je vous remercie de votre silence. Maintenant tout est fini entre nous. Je ne vous retiens plus. Vous pouvez partir d’ici sans me dire un mot. Il faut croire que nous ne devions jamais nous connaître. Adieu, adieu, pour toujours. Vous ne partez pas? Je voulais seulement dissiper tous les malentendus, je voulais me punir… Vous partez demain… Restez. Restez, et que Dieu nous juge!
A noël des amis de la campagne m’ont offert une vache naine avec des ailes (clonée ? génétiquement modifiée ?
Comment obtiennent-ils ça ? Dieu sait ce qu’ils trifouillent dans leurs contrées sauvages, au loin de nos regards
embués de citadins fêtards, tout accaparés que nous sommes par
Les éditions SPOKE sont heureuses de vous annoncer leur prochaine soirée / performance
qui se tiendra le Jeudi 9 Janvier à Mains d‚Oeuvres.
® Littérature de ceux qui parlent / littérature hardcore et douce
…………………… Slam VS hip hop VS théâtre
ou par
VIENDEZ NOMBREUSES Y NOMBREUX GUINCHER AU GIG-FIESTA DE MADAME MACARIO
DIMANCHE 22 SEPTEMBRE 2002
de 19h30 precises a 00h30…
au POP IN, 105 rue amelot, paris 11eme, metro : « republique » ou « filles du calvaire ».
enfin des considérations existentielles fondamentales…)
bon elle est très sympa, mais elle m’agace un peu. Je la trouve très agitée…
bien trop agitée…
Petite chose,
Maintenant,
Lache-toi et mets-toi à l’écoute de mon plaisir
Tu sentiras le moment…
Ici et là
Ici ou là
(tu me reconnais plus, hein, maintenant que tu es célêbre, espèce de renarde en salopette, va !)
RIDERS ON THE STORM:
accueuillez mes amis les cavaliers de l’infernale chevauchée apocalyptique,
et soyez sans crainte, car les serpents et les phénixs, tels des dragons enfants
ne muent ou ne meurent, qu’encore et encore,
jusqu’a la fin des temps…
elle chante,
elle parle des vieux amis,
je t’ai serré dans mes bras hier,
très ému,
je suis heureux de t’avoir revu,
elle chante
et parle de son premier amour,
je serai ton vieil ami
tant que tu voudras de moi
la lumière est en toi.
Aucun document ne correspond aux termes de recherche spécifiés (Saa kana daba niho!).
Suggestions :
– Vérifiez l’orthographe des termes de recherche.
– Essayez d’autres mots.
– Utilisez des mots plus généraux.
– Spécifiez un moins grand nombre de mots.
tout le pesticide sur l’épilation du bikini,
j’aperçois ma petite chienne
et ma petite bombe atomique blanche,
mon stylo bille chante le gourdin en mousse de décoller la bergamote
et de t’humecter dans mes cheveux longs,
peut etre.
Il marchait déjà depuis une tétine dans ce strapontin de bol de soupe à l’oignon jaune et les oeufs de lump de drag-queens qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour lubrifier. Il avançait vers le nord, vers cette illusion d’optique de langues de chat qui semblait pouvoir lui procurer un pesticide contre le ver solitaire et éventuellement dissimuler une entrecôte aux cèpes. Il repensait sans cesse à la barre de fer d’or abandonnée à l’herbier de la 66, à ces bâtards ignorants en route vers le Mexique et à Charlie et à ses petits saints têtant de la poire qui l’avait si bien mené en bateau. Il pestait contre le moteur à explosion entier et avant tout contre sa pétasse. Le pet-de-nonne tapait dur sur la blonde squameuse des rabots…
des indications intuitives
tu prends à gauche tant que ça descend
puis à droite quand tu es sur du plat
simple, joli(e) et efficace,
merci !
Solstice d’un jour
Passer de l’autre côté
Embrasser la lune
Et tous les astres jalousent
Une once de poussière d’étoile
Prose du zodiaque
Désir andro-solaire
Sexualité constellaire
Comète tourgueniste…
Planète Vénus Direct « PVD »
Il marchait déjà depuis une heure dans ce putain de désert jaune et les fils de putes qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour attendre. Il avançait vers le nord, vers cette chaîne de dunes qui semblait pouvoir lui procurer un abri contre le vent et éventuellement dissimuler une oasis. Il repensait sans cesse à la caisse d’or abandonnée au bord de la 66, à ces bâtards ignorants en route vers le Mexique et à Charlie et à ses petits seins en poire qui l’avait si bien mené en bateau. Il pestait contre le monde entier et avant tout contre sa stupidité. Le soleil tapait dur sur la peau squameuse des geckos…
Ce matin
je ne me suis pas
cassé le bras
ni brisé une côte
ni enfoncé une vertèbre.
Aucun petit bout d’os
n’est venu me perforer un poumon.
Mon foie n’a pas éclaté comme
un bubon plein de pus.
Mes testicules ne se sont pas flétris
sous ma queue gangrenée.
Mes intestins ne se sont pas relâchés
d’un coup et ma rate n’a pas explosé
comme un fruit trop mûr.
Non.
Ce matin, tout est bien et
c’est une belle journée.
Aussitôt une blondinette naïade, a peine adolescente, sort d’une trappe invisible à mes yeux et me sourit. Son tablier sanglant n’éprouve en rien son charme juvénile.
Sans un mot je lui tend le bristol que l’on m’avait remis à Florence. Elle soulève une partie du comptoir et m’invite à la suivre.
Dédale de couloirs sans queue ni tête, impossible de se repérer. Fatras de babioles d’un autre temps, toutes de mauvais gout (gondoles lumineuses, pièces en macramé, coussins de peluche orange…). Les murs et étagères en sont constellés.
Nous débouchons finalement dans une petite pièce aux murs nus, seulement habillée d’une table en formica et de ses chaises assorties. Je m’assied et, avec une courbette gracieuse – quelle beauté – elle se retire par une ouverture anonyme.
Après quelques minutes passées à chercher en vain un quelconque attrait au lieu où je me trouve la porte s’ouvre, m’offrant la vue de celle qui pourrait être la mère de l’enfant, en rousse. Aérienne elle se met face à moi, son corps touchant à peine les meubles.
– Vous êtes Eric Delot ?
– Absolument pas, jamais entendu ce nom.
– Alors vous êtes l’autre… bienvenue chez nous.
– Enchanté d’enfin vous rencontrer, mon périple a été long jusqu’ici, et parfois bien éprouvant.
– Le principal n’est il pas que vous soyez arrivé à destination ?
– Sisi, tout a fait, je n’arrive pas encore à réaliser que je suis si près du but.
– Je vous comprend… cela a du être complexe pour un homme de se faire accepter par la Matriarche.
– Oh, en réalité c’est une vieille connaissance : enfants, nous jouions…
– N’en dites pas plus, je n’ai pas à connaitre ce passé commun, savoir pervertit la pureté de la vision.
– Si vous le dites je vous crois, même si j’ai souvent du mal à comprendre vos actes et pensées.
– Bien… cessons les civilités, je m’en voudrais de vous faire languir plus longtemps, venez.
| Je | ne | suis | pas | très | en | forme | et |
| mon | moral | est | en | devenir | . | Le | boulot |
| est | en | petit | morceaux | et | je | dois | décider |
| de | mon | avenir | . | Text Here | Text Here | Text Here | Text Here |
| Text Here | Text Here | Text Here | Text Here | Text Here | Text Here | Text Here | mon |
| ami | je | t’ | aime | Text Here | Text Here | Text Here | Text Here |
| Text Here | Text Here | Text Here | Text Here | Text Here | Text Here | les | menaces |
| sont | vraies | à | chaque | fois | Text Here | Text Here | Text Here |
Chez elle il y a des étoiles
par terre
en guise de poussière
ce qui est assez élégant
par contre il y a aussi
des moutons phosphorescents
au plafond
(c’est bien pratique pour les insomnies mais c’est quand même de moins bon goût…)
à la lueur des étoiles,
on s’est embrassés,
on s’est promis d’etre tout l’un pour l’autre,
de s’aimer,
de se rendre heureux,
de rester ensemble pour toujours,
ce soir là tu quittais ton père
pour venir sur ma petite colline,
je t’ai présentée à la mer,
elle a béni notre union,
à chaque instant
ces moments sont dans mon coeur
et quand souffle le vent
et survient l’adversité
c’est ce souvenir qui me fait
combattre pour survivre
et me réchauffe le coeur
lorsque survient l’hiver
je t’aime
toute le journée sur la route,
j’aperçois ma petite colline
et ma petite maison blanche,
mon coeur chante le bonheur de revoir la mer
et de te serrer dans mes bras,
peut etre.
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant;
date + heure + inventaire intime
malakoff
bureau vide
fatigue
moral un peu ras
une main coupée
un gode
un téléphone
cd-roms
tasse à thé sale
cartes de visites
fourchette
papiers
assiette sale
miettes
pass pour la fête à l’Elysée
haut-parleurs
post-it
écran
clavier
murs blancs
pingouin
appareil photo
masque javanais
livres
meubles divers
ventilateur en boite
sac + manteau
cravate
porte truc + culotte 2be3









