Minuit pile

Old par igor le 02 Fév 2004

Moi aussi je peux faire mon Kontrauleçaiquontroleuvée

mercredi 15 décembre 2004, 10h05

Britney Spears pue des pieds



La jeune chanteuse, accompagnée de son mari Kevin Federline sur un vol Los Angeles-New York, a failli intoxiquer les passagers.

D’après IMdB, Britney Spears s’était délestée de ses chaussures pour se mettre à l’aise quand une odeur insupportable s’est mise à flotter dans l’air. La chanteuse ne s’apercevait de rien, mais ses voisins ont commencé à se plaindre à l’hôtesse qui a dû lui demander, gênée, de remettre ses chaussures.

Britney Spears est alors devenue rouge comme une tomate et s’est mise à rire. Elle a alors expliqué que c’était ses chaussures qui faisaient sentir ainsi ses pieds et les a vite remises. Les autres passagers ont enfin pu respirer !

(source)

One up

Gogoled ?

Altaïr Lama, Miss Hulk, Random collocation pattern, oscilloflingues

et têtes d’ail.

Old par ... le 24 Déc 2004

red merlan

red mullets

I guess they aren’t tourguenists

Old par -- Zan le 14 Oct 2004

nouveaux rayons


Old par M. Fox le 30 Mar 2004

chhapkattituD’ #2

chhapkattituD' #2

Old par Gu. le 03 Fév 2004

Quoi ? Trois francs ?

NIGHTCLUB’IN

Bang bang. Sur le Champs – avenue GV – bang bang – Hôtesse est-ce « s » ? bang bang – Champagne rosé pour picoler sans manger – bang bang – easy jet set trend set – bang bang gin to sang jeanseng – regard fuyant connaissances d’antan. Sweeet smoke holy smoke – journalistes retraités – star du show business wannabe your star – doggie style – bang bang ancien lutteur ouvrier pdg survolté – bang bang petits fours canapés revivre de vieilles soirées arrosées – Claire C. PPD – prendre un verre survitaminé – bang bang – tag d’andré retrouvé sur vieilles poupées pipées siliconnées – bang bang – regard croisés – visage connus mais pas calculés – bang bang – fille désespérée ne sait pas à quoi se raccrocher – bang bang – gin to paillettes rose et presse tv – bang bang s’estimer bien entouré sous les karatékas bien gaulés – danses lascives lassantes passives passantes – on se connait ? Nez à nez poignées puis collé serré – foule peu agitée – rigoler surdosé – bang bang je prend mon cuir – et je rentre chez moué – bang bang fille du voisin qui bangue son copain – bang bang – tv réalisée – bang bang – appeler pour mieux rentrer pour la quitter – défourrailler sur du papier, pour après rêver.

Old par To le 30 Nov 2004

a la demande générale…

on frise le raie-dix-cul…

Minuit pile précise

Old par igor le 18 Fév 2004

















Old par igor le 07 Mar 2004

Jean-Bernard Rocknroll (1942-1956)

Jean-Bernard est né un 31 juillet 1942, pendant un jour de grêve, mais au fond personne n’en est vraiment certain. Nombreux sont ceux qui prétendent qu’il est beaucoup plus vieux que cela mais au fond tout le monde s’en balance puisqu’après tout, tout est une question de swing. De vieux sorciers se seraient penchés sur son berceau… peut-être même le Diable racontent les plus anciens de nos campagnes, ce qui expliquerait sa vie tumultueuse et dépravée. En même temps, mourir à 14 ans ne laisse peut-être pas assez de temps pour commettre tous les péchés d’une vie ce qui a nécessairement été la cause de plus d’une connerie signée par Jean-Bernard. On ne les citera pas toutes, car finalement les indiens de la rock critic leur ont apporté leurs plumes pour nourir l’imagination de miliers de petits bouts qui ont bien poussé depuis.

Donc laissons de côté tout cela, car le plus étrange c’est les premiers signes de décomposition du corps de Jean-Bernard. Ca a commencé lentement, répandant des ondes malodorantes et magnétiques à travers la T.S.F, ses morceaux déliquescents donnant naissance a des trucs plus ou moins pourris des premières musiques électriques aux onomatopées les plus hystériques, attirant des hordes de fans et de charognes dont il fallait canaliser la débordante énergie. Puis quelques docteurs électoniques emplis de sciences ont tenté de ramener la bête à la vie, s’appuyant sur les technologies modernes, mais il n’y avait rien a faire. Malgré les succès encourangeants, l’âme de Jean-Bernard, s’il en avait une, n’allumait plus son regard terne. A nouveau on a appellé les sorciers et les fils des sorciers, car ils avaient un peu trop vieilli, (certain étaient même gâteux ou déjà mort). Toujours rien. Même pas un minuscule soufle de vie. Les flux corporels de Jean-Bernard continuaient à se répandre laissant des traces musicales diverses, on pouvait même deviner une sorte de courant qui filait hors des artères de la victime conférant au corps une couleur rosée, limite guimauve, alors qu’il refoulait déjà dans son atmosphère proche, l’éther de tous les produits chimiques ingurgités par Jean-Bernard pendant ses 14 années de vie (oui il était peut-être jeune, mais déjà toxico et bien atteint).

Puis il y eu ce miracle le rappel à la vie tant espéré, ça n’aura duré qu’un instant évidemment. Probablement une des multiples convulsions post-mortem, de celles qui donnent de l’espoir et qui donna naissance à l’expression pop : l’Espoir fait vivre. C’était rapé, Jean-Bernard Rocknroll était bien mort, et rien ne pouvait le rendre à la vie, pas même Dieux et Merveilles. Alors on commenca à s’en désintéresser, lentement les foules délirantes se firent de moins en moins fidèles, préférants se tourner vers l’adoration d’autres personnalités en décomposition, pendant que le mélange alchimique prenait forme, mijotant à petit feu comme un tourteau breton dans la marmite de Maïté. Et tout le monde continuait à s’en balancer (et plus que jamais), mais pendant ce tempo là… le corps froid de Jean-Bernard et ses morceaux épars commencèrent à s’animer. Jean-Bernard, n’était plus mort, il n’était pas vivant non plus… il était : mort-vivant. Alors il se leva, s’alluma une clope avant d’aller se faire un petit flipper.

Old par To le 05 Juin 2004

IT’S ALIVE – RIP LARRY BUCHANAN

Old par To le 26 Déc 2004

Almost Parisian Psycho

_ Hier soir, il y avait un trognon de pomme sur mon lit

_ Et j’ai failli l’écrire

_ Les soirées ne sont pas autres que celles de leurs jours à cela près que ceux-ci ne sont plus les mêmes

L’univers avait éclaté en petits morceaux brillants et colorés

La souffrance, l’amour, la haine…

tous dispersés aux quatre coins de l’univers

me laissant complétement insensible et froid

Old par M. Fox le 26 Jan 2004


Old par JLB le 24 Fév 2004


Old par M. Fox le 18 Jan 2004

AutoPopArt (global web performance)

???

Effet spécial

BALADE VERTE
ON ESSAIE SOUVENT DE RETENIR LE TEMPS - ET TOUS LES ELEMENTS QUI LE COMPOSE - CAR IL NOUS EST IMPOSSIBLE D'ADMETTRE QUE CE QUI ETAIT NE SERA PLUS - ET QUE DOUCEMENT - JAMAIS BRUSQUEMENT - TOUT S'ENFUIRA DANS LE FLOU -

La nuit

tous les poissons chats

Old par -- Zan le 06 Sep 2004

L’alcoolique : Est celui qui défouraille et s’en remet une autre –

Old par felix le 25 Fév 2004

Nicolas REY est un prophète !

Message aux amants du n’importe quoi mais certainement pas ça :

« Un jour, tu comprendras. Le frigo des filles et tout ça. Celles qui accumulent les Diet Coke, celles qui collectionnent les jus d’orange survitaminés. Tu comprendras les crèmes épilatoires, les salles de bains avec ou sans baignoire, le sérum physiologique pour les lentilles de contact, le petit fil blanc ou bleu qui dépasse quelques jours par mois. Et le frigo des filles, la façon dont elles rangent et cartonnent au jeu des sept familles, jamais, jamais tu m’entends, en six ans de vie commune, je n’ai vu une plaquette de beurre à côté d’une bière ouverte ou d’une confiture périmée dans un frigo. Je vais te dire Henry, dans un frigo de fille, la nonchalance n’existe pas.»

Nicolas Rey / Un début prometteur.

Prometteur, en effet…

sur ma jambe une étoile tatoo…

Mazie !

… héroïque.

Cinq heures dix huit pile


Minuit pile

Old par igor le 02 Jan 2004

Croque-Madame


Old par JLB le 23 Nov 2004

De la triste histoire de la fusion d’Igor Tourgueniev avec un lapin mutant

the handsome devils

milieu de la nuit, écouter des chansons d’amour à deux balles, un (ou deux) connard(s) chez pascal, mais tenir le choc, ne pas éclater de tronches à coups de docs et écouter ewan chanter son amour pour nicole sachant que tout cela finira mal. imaginer ce petit village sur la colline, regarder courir nos enfants en bas de la pente, rire et puis danser. plus tard, se retrouver et se blottir pour faire s’écarter les monstres « de sous le lit ». l’amour n’est il juste un jeu que l’on peut jouer sans s’y blesser (don’t leave me this way), un jeu que l’on peut quitter à tout moment sans y laisser au moins sa mise de départ (we can be heroes) ? just for one day…
Old par igor le 05 Avr 2004

***ALL IMAGES © COPYRIGHT BEN FROST 2001***

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Old par Gu. le 02 Avr 2004

Encore amoureux d’Orad.

un an déjà(science fiction)

ce soir un diner
un petit cadeau,
un bouquet
se regarder tendrement
et se retourner sur le passé
les bons moments
et les coups durs.
ça fait sourire,
ça fait pleurer et
ça resserre les liens,
avancer, ensemble,
coute que coute.
se retrouver après,
ma chambre et
ta peau ma peau.
je m’endors épuisé
à tes cotés, tu attends
cinq minutes, tes yeux
se voilent et tu passes
en mode veille.

Old par igor le 27 Mar 2004

Jeudi matin, Oscar Berthelot se demande, gratte, retire, enfile, se dirige, se traîne, se déplace, discute, argumente, est, n’en reste pas moins, se permet, se traîne, s’arrête, regarde, débarrasse, pose, éteint, tente et rêve.
Old par igor le 30 Sep 2004

le récitant : je suis à la fois la fin est le commencement.

Old par igor le 12 Avr 2004

Tu me manques

Sans nouvelle de toi

depuis trop longtemps

pour évoquer ton souvenir

je regarde le soleil

il m’éblouit

comme toi

et il m’enchante aussi

Avalanche

ils sauront me trouver avec leur coordination acoquinée depuis peu

pardonnez-moi mais c’est plus fort que moi

il m’arrive d’oublier que je ne suis pas réel

enfin revenue a zero

le degré d’indifférence

qui fait se joindre

plus et moins

en un seul mouvement

de moulinette…

[999poèmesSERIEtourgueniev]

298

estimer lassantes les tv siliconnées

je prends le visage de la foule arrosée

manger des vieilles danses désespérées et passives

[konsstruktVOUSaime]

biLL murdereD k

i

L

L

Old par Gu. le 09 Fév 2004

Les tourguenistes de tout poêle vous souhaitent un joyeux noël





Les noyés

remontent toujours à la surface

trop tard


Old par -- Zan le 04 Sep 2004

AJ-AP

Mi-nuit pile

ROUPE OTK !

——————————————————-

et mon téléphone tombe dans la cuvette des chiottes…

Old par igor le 05 Mar 2004

Sniffler en travaillant:

Noooooon rien2rieeeeeen

Noooooon jenere-gretterieeeeen

Ni l’alcooool

Quejébuuu

Ni les femmes

Quejéentretenuuuuuu euh

Noooon rien2rien…

Ni le bien

Con m’a faait

Ni le mal

Tout ça est en Tergal©

Je dis & Je redis donc ?

Jeudi soir

Pas le temps de poster sur mon blog, c’est novembre et il pleut alors merde quoi alors je vais passer à la tévé pour ne pas sortir trop longtemps de la grille de programme TPS. Je me change pour la troisième fois de la journée, et mes chaussettes sont bleues. Je suis l’ami de plusieurs stars de la musique française et de michel sardou. Je vais passer dans l’emission de stéphane bern qui est l’ami de mon frêre. Il est sympa quand même. c’est novembre et il pleut, bizarre pour un jeudi alors je décide de ne plus poster tout les jours pour ne rien dire et voilà. Grâce aux dieux ! Mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance. Appliqué sans relâche au soin de me punir, au comble des douleurs tu m’as fait parvenir. Ta haine a pris plaisir à former ma misère; j’étais né pour servir d’exemple à ta colère, pour être du malheur un modèle accompli. C’est novembre…

Old par igor le 12 Déc 2004





Allez ! On remballe tout et on recommence !

[…] Douche froide. J’émerge pour de bon. Je ne suis plus dans mon film

quotidien un peu bousculé. Pilote automatique déconnecté. Déchirure de

pellicule, je regarde le paysage par la fenêtre avec une acuité retrouvée :

les gens qui marchent dans la rue, faute d’avoir trouvé une place dans le

tram, pour trouver un moyen d’aller travailler. Une fille de mon bureau

dans la rue. Je mets le son : on ne parle que de cela tout autour de moi.

Merde.

Une bombe a explosé entre Paveletskaia et Avtozavodskaia, la station

d’après […] ça a eu lieu vers 9h, à la station ou je m’arrête tous les matins.

J’aurais presque pu y être. […]

(post-report from Mockba par Else-A)

On avais dit (pas de trucs perso, please)

l’autre nuit je rencontre cette fille toute verte, la chlorofille

elle crie dans ma face avec un fort accent d’alcool:

« tu es beuuuaaarrggg… »

keep cool je continue de sourire (un peu jaune clair tout de même

car cette créature fait peur a voir) …

 » tu es une spameuuuuzze toué »

(elle trouve que c’est pas juste que je fasse un lien sur mon

microblog de daube, que je prends trop de place,

en gros, ça la saoule, et inutile que je lui explique

que j’en ai rien a foutre de son opinion

de fille verte et saoule

vu que je suis toute crevée et saoule aussi et triste et seule au monde

vu que ma soeur se taille de Paris (cette ville de Zombis)

vu que l’homme que j’m se prend pour un loup garou de l’ombre…)

alors, je répond:

C’ est CELA, ouiiiiiiiiiiiiiiiii…

too late to write – JE suis un personnage de friction – 660


la nuit solide et mes souvenirs si fluides me donnent les moyens de repenser à ces moments sur l’île, nos étreintes au bord de l’eau la nuit si lourde et les songes fluides me donnent le temps de ramener à moi ce passé si doux et tellement bref la nuit si bleue et mes mots si faibles me laissent impuissant face à mon désir de t’évoquer à nouveau devant moi cette nuit si dense si danse si seulement tu et moi ensemble sur ces plages si blondes et ces nuits si légères que ne troublaient que nos hurlements et nos pleurs et nos rires me demandent de t’invoquer à cette heure où se heurtent les bruits de nos flancs si lourds et si beaux et tu moi enfin.
Old par igor le 05 Jan 2004

5 heures pour aligner 4 mots, 3 images.

le récitant : bon, il est temps de fermer et de rejoindre la « kill your boyfriend » night à la salle Wagram.

Old par igor le 12 Avr 2004

climax danube condominium left bet battle
buoyant cabinetry millenia mechanic deface adipic swirl
dispute revet dwight mackenzie swing precipitous perpetuity grand inseparable
buoyant drip gresham quadrille jot groan luminary artie derision postorder
anamorphic calendar pneumatic pyhrric pluck tripe univac lark bidirectional
wiretap protagonist preemption bin anastasia plague transmutation
mongolia supposition widespread fda embezzle
casteth simpleton charcoal retard pact beseech markovian iris melbourne
sony tuberculin diagnosable basket homeopath checkerboard haulage nair
arteriolosclerosis wingtip beacon sludge wolve spectacular stint soy
acoustic jackass missoula palliate supersede atlantis
virtuosi ashen treasure tunic pallet integrable brush destroy elusive
automat pearl eire devotee dusenberg vernier fred canfield
dapple copeland workstation demijohn pater perky anthracite essential carr
imponderable fungus crock nickname counterexample parch crass front symphony
topaz waddle vile quarantine sabra castle ely vicksbur
g alkane haughty dragoon
inefficient met coefficient impossible recuperate them pearlite bandage esmark
lunate cambridge yeager tub vendetta mo uphold complaint nick bryce everlasting
decisional mustache bewilder polopony relayed maritime announce dictionary
needn’t coulter zoo tarry suite ratepayer mice bray bingham gorton

Old par igor le 19 Jan 2004

le problème

c’est sa tête

Old par felix le 29 Déc 2004

chhapkattituD’ #1

chhapkattituD' #1

Old par Gu. le 01 Fév 2004

FULGUR O’POINGS – BAZIN ZERO

L’humeur maux Sade.

La nuit l’ennui.

L’ennemi n’est le mien.

Le matin luit.

L’hurleur mots Sade.

Old par To le 12 Sep 2004

gyrophares crus

Old par igor le 10 Avr 2004

Presque minuit pile

Je suis un fou de Dieu

 » Vous savez ce qu’est le bonheur, Madame ? Ces périodes de la vie, propres souvent à la jeunesse, mais pas toujours, où l’on a foi en soi sans se prendre pour un autre que soi, où l’on espère que dans un an, dans deux ans, on sera enfin comblé, c’est-à-dire abouti, on auira ce qu’on veiut, on sera une fois pour toutes ce qu’on souhaite, et on le demeurera ; pour l’instant on souffre, on est un peu moins ou un peu plus que soi, mais dans dix ans on y sera, là où il faut : c’est cette petite souffrance, le bonheur « . Pierre Michon

Igor, Grishka, Nicolaï

3 petits Tourgueniev

et puis s’en va


Old par -- Zan le 14 Avr 2004

joker

lotus, ctgr - wuGhoul

Non mais…

Que le Casimir qui a bloqué mon compte MSN me le rende de suite !

Old par igor le 09 Sep 2004


        Les fins n’existent pas… vraiment.

[DEDANS/DEHORS] poésie brute

il est plus de dix heures

les voisins m’entendent crier

et puis je ne crie plus

je finis par m’endormir

papa s’endort aussi

maman dort depuis longtemps déjà

je ne dors pas assez longtemps

je me lève à six heures quarante cinq

j’ai douze ans

et je vais à l’école à pieds

je ne mange rien le matin

le matin papa et maman dorment

et moi je n’ai pas faim

de toute façon c’est pas souvent que j’ai faim

je sors de la maison à sept heures trente

je crois monsieur lopez

il habite juste en face de chez nous

il est divorcé

il ne se plaint jamais du bruit qu’on fait le soir

là il me dit bonjour

et il me fait son petit sourire

je descend les escaliers

au rez de chaussée je croise madame reigner

elle est retraitée

elle est vieille

elle a des cheveux blancs

elle me dit bonjour

dès fois elle me donne un bonbon

elle ne se plaint jamais

quand maman vient téléphoner en cachette

au docteur quand papa est au travail

et puis je vais à l’école

le maître il est gentil

quand je viens pas en cours parce que je peux pas bouger

il fait comme si j’étais pas absent

alors qu’il pourrait me punir

à dix heures je m’asseois dans mon coin

les autres ils se moquent de moi

ils disent des trucs sur moi c’est vraiment pas gentil

à midi je mange à la cantine

je ne parle à personne

quand je rentre à la maison

je croise monsieur poulet

monsieur poulet c’est le concierge

c’est lui qui sort les poubelles et qui rentre les poubelles

il habite juste en dessous de chez nous

lui non plus ne se plaint pas

alors qu’on fait plein de bruit au dessus de sa chambre

ils sont tous très gentils

nos voisins

un jour il y aura la police

qui viendra chercher mon papa

et me chercher moi aussi

ma maman pleurera

et les voisins parleront entre eux

[konsstruktVOUSaime]

cheri je t’aime cheri je t’adore

comme la salsa de pomodor…

Enfance

chabadallOpiumjadisOnasmallredplanet'

Old par Gu. le 23 Jan 2004

Epopée

Les Bouriates de la forêt sibérienne ont plusieurs épopées similaires de petite dimension, ceux qui sont proches de la steppe mongole ont une préférence pour Geser, mais n’en ont que des versions orales, divergentes entre elles et ne devant aux versions tibétaine et mongole guère plus que le nom du héros. Bien documenté, leur cas illustre les constantes et les facteurs de variation. La tradition prescrit de réciter l’épopée durant la saison de la chasse au cervidé, pour la favoriser, et interdit de le faire l’été ou sans raison, sous peine d’orage, de maladie…. L’exécution est un «?devoir collectif?»?; aussi le barde, choisi parmi les bons chanteurs, n’est pas rétribué?; il doit chanter jusqu’au bout, et l’assistance doit l’y aider?; il chante d’une voix grave ancrée dans un son de bourdon, assimilée à celle du chamane –?condition de l’efficacité rituelle. Dans les milieux proches des Mongols, le barde voit son statut s’affirmer, étayé par le succès aux joutes oratoires préalables et par la maîtrise de la vielle?; il reste néanmoins un üligersin, un homme de tradition orale populaire (différent du barde mongol, tuul’cin ou gesercin, qui s’inspire de versions écrites et qui, avant le régime communiste, se mettait au service d’un chef pour sa course au prestige). Le héros commun est soit un bon tireur, mergen, soit un fils, xübüün, qui venge son père aidé de son seul cheval. Geser, fils vengeur, est en outre chef politique (car fils de l’aîné du lignage ou fils d’un être céleste) et chef militaire, entouré de preux baatur-bagatar.

————————————————-

Bon anniversaire, mon ami, mon frêre.

Old par igor le 26 Fév 2004

ET elle lavait son linge la petite Violaine. Elle donnait peine à voir à essuyer, tremper, essorer et se pencher jusqu’à rompre. Car elle y donnait du coeur. On pouvait discerner dans les plis de sa robe, ceux de son visage se creuser sous l’effort. Et plus elle ployait, plus son corps de s’affaisser devant tant d’efforts, à battre le linge de son manche de bois pesant. Les gouttes de sueur salée perlaient sur son front ridé, l’empêchant de frapper plus fort, pour faire sortir l’eau, « oui : ce maudit liquide qui apesentait les draps ! » comme elle le constatait régulièrement de haute voix. Ahh ! La Violaine !!! Qu’elle était belle à voir dans son tablier ocre de fleurs sombres se prosternant devant cette eau du fleuve qui lui causait tant de tracas – vous comprenez ; à cause de son linge. Chaque jour vous pouviez la voir lutter contre la saleté avec pour seule arme son courage et ses mains de femme…

Mais un jour, elle rossa si fort qu’elle tomba dans l’eau, et elle se noya.

Old par To le 03 Août 2004

Camille, déçue, lui dit : " T’es camé, Léon "

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Old par igor le 16 Juil 2004

décembre assez !!!

Old par -- Zan le 10 Déc 2004

Pas de climat

X-static process

râle ô désespoir le démonstratif et son verbe d’existence

Minuit pile

Old par igor le 21 Jan 2004

tell me how to live

desserre les fesses

Imposteur et longue focale.

Au terme d’une ultime dispute sur la validité du poste à long terme de messie réincarné Vincent Gallo et Igor Tourgueniev se séparent et marchent dans le désert l’un vers l’Ouest et Nothing Gülcher où il pense trouver du pain avant que la boulangerie ne soit fermée, l’autre vers l’est et sa chère Sibérie où l’appel de la neige et de la banquise se fait de plus en plus pressant. Vincent, dans sa barbe, transporte les miettes de sa dernière baguette et d’infimes traces de liquide séminal. Igor, sur son dos, porte la croix que Joseph d’Arimathie lui a confié d’avant sa longue marche avec les écowarriors, il saigne de nombreuses blessures apparues spontanément depuis quelques minutes. Gibson tourne en scope. Vincent trouve du pain. Igor tombe une première fois. Gibson zoome blessure. Vincent fait le chemin inverse vaguement inquiet. Igor tombe une deuxième fois. Gibson zoome tache de sang. Pendant ce temps à La Ferme, l’antéchrist prend la forme de l’agneau pascal sous les yeux de la hype pharisienne. Vincent se penche sur Igor : « je t’aime ». Mel filme le ciel derrière eux, violons, clap de fin.

Old par igor le 11 Avr 2004

a story of lanterns

two lanterns peonies

Ma vie d’artiste

Ce matin les nouvelles ne sont pas bonnes et je suis plutôt grognon. Enfin une bonne douche et ça devrait aller mieux. Nicolaï pense que je ne veux plus lui parler. J’ai commencé hitman 2 et je crois que ça va être chronophage. Ma chérie est dans les journaux le mois prochain et me semble aussi plutôt mal lunée. Mon chat pisse partout depuis son retour de la campagne. Les mots ne sortent plus. Ecrire n’importe quoi pour se relancer.
Old par igor le 18 Jan 2004

Minuit pile

Old par igor le 11 Jan 2004

Retraite tourgueniste, variante koozonordique.

« Il fait froid dans le monde », et je suis un fan de bowling sur glace.

Un cercle empathique sous une décoration tintinnabulante,

dernier carré ou première ligne, anonymes familiers,

un sourire de tasse de thé et sa transcendante alchimie,

une activité agonique, ses secrétions politiques saturées,

l’accélération tous azimuts, le sofa surf décloisonné,

et un gros feu de cheminée.

Strike.

Old par ... le 24 Déc 2004

1/4 de morphine

1/4 de cafeïne

1/4 de nicotine

1/4 de iodine =

Bonnes vacances

7h50

il ne fait pas encore pleinement jour, c’est fou la vitesse à laquelle la nuit s’installe et s’étend.
Quand j’aurai fini Nicolas, je le ferai lire en avant-première à Igor, cela va de soi ; pour ce livre, c’est la personne qui s’impose.

Paris

Mon cher Igor,

J’ai été ravi de te voir l’autre jour, à la veille de ton départ, et quand tu recevras ces lignes, ce sera de retour, donc la courbe sera bouclée, parfaite micro révolution. J’espère que la Grèce se passe moins « rocambolesquement » que votre départ à l’aéroport !
Pour ma part, je continue par hauts et creux de vagues ma dérive estivale dans ce Paris que j’aime avec tendresse, lisant, écrivant, rencontrant, mais la plupart du temps restant solitairement attablé à une terrasse de café, simple observateur (voyeur) du monde et de ses autochtones.
Pense à ce que nous avons dit, à ne pas faire noir ou blanc, la vie est décomposable en une infinité de nuances, à toi de savoir, d’apprendre, de jongler avec.
Ne vis pas par procuration non plus, ne pense pas à moi comme ton oriflamme, tendance que je trouve un peu dans tes lettres, tu as ton livre en toi, et tu le sais, tu l’as ruminé, écris-le, ensuite on verra bien.
Moi, j’erre, erre, erre, sans bruit en ce moment, je suis à l’instant plutôt insouciant — mélodie Jane Birkin en décor musical —, atmosphère douce et tendre.
À bientôt, mon cher ami, puisse-tu nous revenir heureux de vivre, irradiant un optimisme contagieux, puisse-tu faire le plein d’une énergie digne de ces grands espaces ombrés d’un passé glorieux, où tu es, d’où tu reviens, à l’heure où tu lis ces lignes.
Puisse-tu atterrir tout doucement sur cette fin d’été, trouve en toi-même la force suffisante pour ne pas regretter et aller de l’avant.
Allez, j’arrête là, le moralisme, très peu pour moi.
Bulles amicalement tiennes,

Théo

Old par igor le 29 Mar 2004

dernière balade

BALADE MAUVE
JE N'AIME PAS LA MER - ET JE NE SAIS PAS S'IL Y A QUELQUE CHOSE QUE JE DETESTE PLUS QUE LES VOYAGES EN AVION - JE SUIS LOIN D'ÊTRE RICHE - ET POURTANT - JE SUIS PRÊT A ME RENDRE AUTANT DE FOIS QUE POSSIBLE A 2000 KILOMETRES D'ICI SIMPLEMENT POUR VOIR SI ELLE A CHANGE DE COUPE DE CHEVEUX - BIZARRE NON ? -

neverendingstOry (…)

falcOr

Old par Gu. le 17 Mar 2004

« là