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NOT
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Noooooon rien2rieeeeeen
Noooooon jenere-gretterieeeeen
Ni l’alcooool
Quejébuuu
Ni les femmes
Quejéentretenuuuuuu euh
Noooon rien2rien…
Ni le bien
Con m’a faait
Ni le mal
Tout ça est en Tergal©
…
et la mort ça doit être comme une table de restaurant
j’ai vu la mort à l’oeuvre au flam’s
le flam’s c’est bien on bouffe à volonté
c’est un peu le flunch de la tarte flambée
à côté de notre table y’avait des gens
ils fumaient ils parlaient fort de ce qu’ils avaient lu dans les inrockuptibles
ils buvaient de la bière et ils bouffaient à volonté
et ils fumaient encore un coup
et puis ils ont payé et puis ils sont partis
quelqu’un est venu a débarrassé les assiettes
a froissé et récupéré les nappes en papiers recouvertes de miettes
est parti
est revenu
napper les tables de papier neuf
disposer les assiettes les couverts les verres propres
plier les serviettes
ranger les serviettes en cône dans les verres à pied
d’un coup ça a été comme si les autres mecs n’avaient jamais existé
comme si leurs visages
leurs discussions de cinéma
leurs banalités leurs rires leur fumée de cigarette qui nous faisait chier
n’avait jamais eu lieu
ailleurs que dans notre imagination
la table est restée un court moment
comme ça
d’autres gens sont arrivés une famille ils se sont assis à la place des autres
des disparus
ils se sont assis sans rien savoir des discussions
des cigarettes des bières
des miettes sur les nappes en papier des tâches sur les serviettes
il se sont assis sans rien savoir de rien ils ont choisi ils ont commandé
bientôt eux aussi finiraient
paieraient
finiraient oubliés
nous aussi bientôt devrons partir
nos nappes en papiers seront remplacées
on ramassera nos miettes
on les jettera à la poubelle
d’autres gens nous remplaceront nous
d’autres miettes remplaçeront les nôtres
C’est horrible Capitaine : je n’ai jamais voulu travailler pour eux …
Mon coeur appartient à jamais au Crabe Croustillant !!!
jouer la nuit avec tes cheveux et les fourmis cro-ondes.

| De mon fils Thomas c’est l’anniversaire Il est pas centenaire il a 31 ans De mon fils Thomas je suis pas peu fière Vous direz peuchère normal c’est sa maman Tous les tamanoirs sortent de leur tanière En occitan j’aurais pu le faire Si Oneko parlait il te dirait mon père Des chaussettes de ski ça peut pas le faire De notre Thomas c’est l’anniversaire |
Je suis Tourgueniev ce héros, chaque instant me crache à la gueule.
00 h 24 je suis seul, emmuré dans mon épiphénomène.
Les cookies se sont fanés, mémé a dégommé le rebouteux.
Mon jeu de cartes intérieur est dégueulé par l’avortement de mes boulons cutanés.
Ah Edgar, repense aux jours heureux, quand l’entrecôte aux cèpes de l’église résonnait dans le cubitainer.
Le mollusque lamellibranche aveugle qui conduisait les restes de dinosaures vers la porte du garage, ce béret basque qui avait dérapé.
Moi je n’oublierai jamais ton commissaire-priseur devant la manifestation pacifiste, ni le pousse-pousse saccadé de la merguez-party facétieuse.
Forever j’aurais en moi ta chambre à air qui faisait des huit, et l’agrafeuse dans ton ellipsoïde incertain.
Je reste seul, le bac à glaçons souffle sur ma boucle d’oreille jonchée des clés dynamométriques de mes bien aimés.
Et je perds la chemise à fleurs du temps qui dessine de belles mécaniques d’oie sur mon spéculum carbonifié.
Goodbye «non merci pas de café» Bernardo, avance vers le bonhomme de neige de ta plaque chauffante spectrale et glucophage.
– und du?
– ich trinke niemals champottka…
– blöd.
Cher ami calme
Comme prévu ce lundi je part a la chasse au nuage
(ci joint un exemplaire de la bete, apperçu dans l’arriere pays niçois).

J’emmene mon fidele Kiglouss, dont le flair legendaire
et le flegme en toutes circonstances ne sont plus a prouver.
Nous serions ravis de vous accueillir
mais prenez la peine de nous prevenir
le plus tot possible
tout de meme.
Amicalement votre.
S.
« L’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches. »
(Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline)
fletch grapheme implosion baffin bridle bradbury icicle galatea
tradesman astonish booze carlo
krypton propeller proximal dreg teen bookshelves
henequen pericles demountable setscrew bathe elbow lindstrom astute afflict fest vanguard magic downey wander brassy exploration screwdriver oakley convex judson sulphur glassine
excitation doctrinal committeewoman kingsbury omnipotent
bartlett sweaty lubricate ajax bakery genealogy steuben mantel heartfelt grain fredholm western jilt incoherent heterogeneous julia draftsman chanson whither
!4002 ceva essinif ne no’uq
prête moi ta vertu
je deviendrai ton tourgueniste
Jean-Yes, vous êtes le premier blogger à avoir été témoin de l’apparition de crop-circles sur un blog.
Pouvez-vous nous en dire plus ?
Si seulement je le pouvais ! Comprenez ma perplexité : j’ai vu apparaître ces formes étranges par hasard,
en essayant de publier un texte sur l’interface de tourgueniev.com, ça s’est fait spontanément, en quelques
instants… Pour le moment je n’ai trouvé aucune explication rationnelle. Ce phénomène défie l’entendement.
Pouvez-vous décrire plus précisément ces crop-circles ?
Et bien voilà : ce sont des cercles blancs qui se superposent au texte, comme si des pixels étaient effacés,
ou plutôt repeints en blanc, enfin bref on les voit plus, quoi. C’est stupéfiant. Comme le révèlent les photos
prises d’avion (voir photo n°1), les contours de ces cercles sont extrêmement précis, et surtout, le plus
impressionnant, c’est que les cercles forment des figures mathématiques parfois très complexes, assez
proches des fractales de Mandelbrot. C’est réellement très impressionnant. Imaginez ma stupeur lorsque
j’ai vu cela pour la première fois.
Croyez-vous que ce phénomène soit de nature paranormale ? Que pensez-vous de l’hypothèse
d’une origine extra-terrestre ?
L’hypothèse extra-terrestre… Hum, jusqu’ici je ne croyais pas aux soucoupes volantes, mais j’avoue avoir
du mal à imaginer que ces formes soient d’origine humaine.
Jean-Yes, merci de nous avoir accordé cet entretien.
Merci à vous.
Photo n°1
ouéééé soyons crétins vive la pub vive la tévé vive tek
à mort la prise de tète à mort l’éducation à mort l’école
à mort les pauvres ils ont qu’à être riches ou crevards
vive les tribus vive le réseau mais mort à la solidarité
les intellectuels au bucher, vive le minimum culturel
vive le savoir minimum, vive les states, vive dantec
vive l’alcool, vive nous, vive tralalalala….
Il avait vécu cette histoire comme il aimait boire ses cafés,
Noire comme le diable, et douce comme un baiser.
Il est bien connu que c’est lorsque les designers ont peu de moyens qu’ils se montrent les plus brillants.
Belle illustration que la mythique Zastava Koral, sortie en 1980 et mieux connue dans nos contrées sous le patronyme de Yugo 45.

La beauté des lignes se suffit à elle-même, tout commentaire serait importun.
Bien évidemment, on se lasse de tout, même du sublime et il est probable que l’honnête travailleur serbe n’avait pas toujours conscience d’effectuer ses trajets à bord d’une oeuvre d’art roulante.
En 2000, les ingénieurs de Zastava font preuve d’une audace démesurée, prennent le pari risqué de retoucher les lignes et c’est ainsi que naît la Koral In.

Vous noterez l’utilisation extrêmement astucieuse du caoutchouc, qui offre une relecture tout à fait pertinente et avant-gardiste de l’oeuvre originelle.
le mec avec son couteau il marque K.R.U.G.
sur la poitrine de la fille, elle est pas trop d’accord
puis il la viole, après elle se dégueule, puis elle fait
une prière, puis elle va dans l’eau pour se noyer,
lui il utilise son revolver plusieurs dans le visage.
elle coule, délivrée enfin…
One
would
say
that
he
gazes
at
(…)
NEW YORK (AFP) – Le clavier d’ordinateur, la souris et le combiné téléphonique
d’un employé de bureau sont des nids à microbes, bien davantage
que le siège des toilettes, révèle une étude de l’Université d’Arizona (sud-ouest),
qui recommande la désinfection régulière des surfaces de travail.
En moyenne, un poste de travail peut être porteur
d’une quantité de germes microbiens 400 fois supérieure
à ce qu’on rencontre en s’asseyant sur les toilettes,
précise l’étude menée par le Dr Charles Gerba,
chercheur en microbiologie à l’université.
Sur chaque poste, le combiné téléphonique,
avec 25.127 germes recensés en moyenne,
le clavier d’ordinateur (3.295)
et la souris (1.676) sont les objets les plus sales.
l’autre nuit je rencontre cette fille toute shootée, la sameplayer
je lui demande gentiment si elle ne serait pas celle à laquelle je pense
elle me regarde avec des yeux ronds interloqués voire exaspérés genre : « Mais
qu’est-ce qui me veut celui-là, pourquoi il me parle? » Puis me tourne le dos en marmonnant dans sa barbe une réponse inaudible. On est tous le zombi de quelqu’un, hein?
Le récitant ce héros…
le renard fume
en rêvant
de la pluie fraîche
sur mon toit
les sushis sont pourris
mon estomac est vide
je bois du saké brûlant

Craché par Aïna et par Gü.
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« A demonstrator holds aloft a sign reading ‘We were all on this train’ as Spaniards took to the streets to demonstrate in Madrid’s Puerta del Sol, March 12, 2004. »
le récitant : bon, ici un texte de merci merci à tout le monde MAIS il y’a une fuite dans ma salle d’eau ET DONC mastiquage en règle.
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la solution de l’espace courbe apaise notre frayeur devant l’infini comme notre répugnance à concevoir le néant
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Ainsi épousait-elle des ombres avec philosophie. AnarchismeL’anarchisme est un mouvement d’idées et d’action qui, en rejetant toute contrainte extérieure à l’homme, se propose de reconstruire la vie en commun sur la base de la volonté individuelle autonome. Bien que l’anarchisme militant ne se manifeste que vers la fin du XIXe siècle avec Kropotkine , Élisée Reclus et Malatesta, les lignes essentielles de la doctrine anarchiste se précisent dès la première moitié du siècle. La Révolution française institue un divorce radical entre l’État, qui repose sur les principes éternels de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, et la société qui est dominée par l’esclavage économique, l’inégalité sociale et la lutte des classes. Cette contradiction semble d’autant plus insupportable que la Révolution française proclame en même temps que l’individu est une fin en soi et que toutes les institutions politiques et sociales doivent servir à son plein et entier épanouissement. La liberté politique paraît illusoire, voire néfaste, à ceux qui, en vertu même de ces principes, subissent une servitude sociale et économique. La première réaction « antiétatiste » est sans doute la « conspiration des Égaux » dirigée par Gracchus Babeuf et visant à substituer à l’égalité politique l’« égalité réelle ». « Disparaissez, lit-on dans son Manifeste, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernement et de gouvernés. » 1. Les différents aspectsLa première tendance consistait à garantir la liberté individuelle par le maintien de la propriété privée ; la seconde, en revanche, soutenait que seule l’institution de la propriété collective permettait de réaliser la justice sociale, condition indispensable à l’épanouissement individuel. L’anarchisme subit ainsi une double tentation à laquelle il ne sait pas toujours résister, celle de l’individualisme libéral des économistes classiques et celle d’un collectivisme dépersonnalisant. L’évolution ultérieure, il est vrai, rend à l’anarchisme une certaine unité doctrinale. Alors que l’anarchisme individualiste, professé souvent par des déclassés, des « en-dehors », se replie de plus en plus sur lui-même et qu’il ne semble plus s’intéresser qu’à la liberté sexuelle, qu’un de ses chefs, Émile Armand, conçoit sous la forme de « pluralité amoureuse », l’anarchisme communiste, animé par Élisée Reclus, Jean Grave, Émile Pouget, Sébastien Faure et Enrico Malatesta, finit par représenter l’anarchisme authentique. 2. Conceptions politiquesLe contrat anarchisteL’anarchisme répudiant toute idée d’autorité comme étant contraire à la notion de la liberté individuelle, il lui apparaît que l’ordre et la justice, dont il ne nie aucunement la nécessité pour la cité, doivent reposer sur un contrat librement conclu entre les intéressés. Les clauses d’un tel contrat, profitables à tous les contractants, sont observées tout aussi librement. Ce contrat anarchiste se situe à l’opposé du contrat social de Rousseau. Proudhon démontre, en effet, dans son Idée générale de la révolution au XIXe siècle, que le contrat de Rousseau, loin d’être social, est responsable de la tyrannie étatiste à laquelle aboutissent toutes les démocraties. Le contrat social de Rousseau ne concerne que le pouvoir politique ; il le renforce en lui donnant pour appui la souveraineté d’une volonté générale qui n’est d’ailleurs que celle d’une majorité opposée le plus souvent à la volonté particulière. Le contrat social, du fait qu’il néglige la vie sociale et économique, est un contrat sans contenu, un contrat qui autorise tout arbitraire et qui équivaut à une aliénation consciente et organisée. « C’est, en un mot, à l’aide d’une supercherie savante, la législation du chaos social, la consécration, basée sur la souveraineté du peuple, de la misère. Du reste, pas un mot du travail, ni de la propriété, ni des forces industrielles que l’objet du contrat social est d’organiser. Rousseau ne sait ce que c’est que l’économie. Son programme parle exclusivement de droits politiques, il ne reconnaît pas de droits économiques. » Le contrat tel que Proudhon l’envisage, loin d’être le résultat d’une abstraction politique, est issu de libres débats où les intéressés engagés ont fini par se mettre d’accord ; il est modifiable au cas où les intérêts subiraient des changements. Ce n’est pas un contrat unique, contraire par définition à la complexité et à l’hétérogénéité de la vie sociale, mais un ensemble illimité d’accords contractuels qui correspondent le plus possible aux mille nécessités de l’individu. Enfin, l’abandon de la liberté individuelle au profit du contrat n’est pas seulement provisoire, il est aussi partiel. Alors que Rousseau exige au nom du contrat social « l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté », Proudhon précise qu’en concluant un contrat chaque contractant doit recevoir au moins autant qu’il donne et qu’en dehors des obligations rigoureusement délimitées qui découlent des clauses du contrat il continue à jouir de sa pleine liberté et de sa souveraineté. Le fédéralismeLa multiplicité des contrats se traduit par le fédéralisme, appelé à remplacer l’organisation étatique. Une infinité de contrats s’engendrant les uns les autres et s’équilibrant d’autant plus facilement qu’ils ne sont point immuables ni définitifs, soit sur le plan professionnel, soit sur le plan régional, soit encore sur le plan national et même international, voilà un édifice d’apparence chaotique et incohérente. L’antidémocratismeLe fédéralisme anarchiste, c’est-à-dire la recherche perpétuellement renouvelée d’un équilibre entre des groupements distincts, implique le rejet absolu de toute forme de gouvernement à tendance synthétique et unitariste. D’où une hostilité déclarée à l’égard de la démocratie issue des principes de la Révolution française et, en particulier, à l’égard de tout jacobinisme. Stirner insiste sur l’aggravation de la servitude provoquée par le passage de l’Ancien Régime à la nation souveraine, fille de la Révolution française. Sous l’Ancien Régime, le pouvoir monarchique ne s’exerçait pas directement sur les sujets. C’est la corporation qui s’intercalait comme élément médiateur entre le roi et le peuple. L’homme dépendait d’abord d’un groupe social, en sorte que le prétendu « absolutisme » était en fait limité par d’innombrables pouvoirs secondaires. Mais du jour où la nation s’institua souveraine, le sujet entra en dépendance directe vis-à-vis du pouvoir. Le règne des privilèges de l’Ancien Régime se transforma en un règne du droit, contre lequel nul ne pouvait désormais s’insurger. Ainsi, l’esclavage extérieur de l’Ancien Régime est devenu un esclavage intérieur, c’est-à-dire un esclavage dont nous reconnaissons nous-mêmes la légitimité. Proudhon, de son côté, accuse la Révolution française d’avoir engendré la lutte des classes. Après l’abolition des castes, les anciens ordres hiérarchiques, qui avaient assuré l’organisation du travail, se sont dissous sans que de nouvelles structures soient venues les remplacer. Il en est résulté l’exploitation capitaliste qui ne semble laisser aux pauvres d’autre issue que la révolte. Dans le domaine politique, l’esprit monarchique combattu par la Révolution française a d’ailleurs été ressuscité par Robespierre, disciple de Rousseau. La journée du 31 mai 1793, date à laquelle Robespierre écrasa les Girondins, a mis fin à l’inspiration communaliste et fédéraliste de la Révolution. C’est à partir de ce moment que triomphent à nouveau les traditions autoritaires et étatistes de l’Ancien Régime. L’optique historique de Proudhon amène Bakounine à mettre en parallèle la lutte de Robespierre contre la Commune de 1793 et celle des autoritaires, des étatistes, contre ses propres conceptions fédératives à l’intérieur de la Ire Internationale. L’abstentionnismeAntidémocratique par essence, l’anarchisme se dresse avec vigueur contre l’illusion néfaste du suffrage universel. « Religion pour religion, écrit Proudhon dans La Justice, l’urne populaire est encore au-dessous de la sainte ampoule mérovingienne. Tout ce qu’elle a produit a été de changer la science en dégoût et le scepticisme en haine. » Le bulletin de vote souffre, en effet, aux yeux des doctrinaires anarchistes, d’un double vice. D’une part, il met les électeurs à un niveau qui est établi le plus souvent par le mensonge et la fourberie des politiciens ; d’autre part, il dépouille les électeurs de leur pouvoir, le système parlementaire reposant sur la délégation des pouvoirs consentie entre les mains des députés, et non pas sur la simple représentation d’une volonté dont les députés seraient chargés. Ainsi Émile Pouget, anarchiste et syndicaliste révolutionnaire, fait bien ressortir la différence entre le syndiqué, qui préserve son droit de contestation et l’électeur, qui y renonce. « L’individu, précise-t-il, est la cellule constitutive du syndicat. Seulement, il ne se produit pas pour le syndiqué le phénomène dépressif qui se manifeste dans les milieux démocratiques où, le suffrage universel étant en honneur, la tendance est à la compression et à la diminution de la personnalité humaine. Dans un milieu démocratique, l’électeur ne peut user de sa volonté que par un acte d’abdication : il est appelé à « donner » sa « voix » au candidat qu’il souhaite avoir pour « représentant ». L’adhésion au syndicat n’implique rien de semblable et le plus pointilleux n’y pourrait découvrir la moindre atteinte à la personnalité humaine ; après comme avant, autonome il était, autonome il reste. » 3. Conceptions socialesL’associationnismeParmi les nombreuses utopies sociales qui s’inspirent de la ferme volonté de préserver la souveraineté absolue de l’individu, relevons d’abord l’associationnisme de Stirner. L’auteur de L’Unique et sa propriété établit une différence fondamentale entre la société telle qu’elle existe et l’« association » dont il prône l’avènement. La société se dresse face aux individus ; elle est située en dehors et au-dessus d’eux. Elle apparaît comme quelque chose de définitivement établi, de stable, voire de sclérosé. Abusant de sa souveraineté, fictive il est vrai, mais non moins réelle tant que les hommes ne se rendront pas compte qu’elle est pétrie de leurs mains, la société entrave, déforme et anéantit la volonté individuelle. L’association, en revanche, est la rencontre passagère, l’union instable et perpétuellement modifiée des individus, qui n’en perdent jamais le contrôle. L’association demeure soumise à la souveraineté des « Moi » ; sa durée est fonction des services qu’elle leur rend. Elle se dissout dès qu’elle devient inutile. Les rapports interpersonnels retrouvent ainsi un cadre qui leur est approprié. Dans la société, qui est une abstraction, les hommes éprouvent l’un pour l’autre un amour « humain », c’est-à-dire un amour qui n’a pas pour objet l’individu particulier, mais l’homme abstrait et normatif. Or cet amour, qui participe du caractère transcendant de la société, se transforme facilement en haine et justifie toutes les persécutions contre l’individu particulier qui ne consent pas à se confondre avec l’image qu’on se fait de l’homme en général. L’association, en revanche, repose sur l’amour « égoïste », c’est-à-dire sur un amour qui considère l’autre comme un objet de satisfaction égoïste, comme « une nourriture offerte aux passions du Moi ». La différence entre la société et l’association réside donc essentiellement dans un changement d’optique : la société telle que nous la connaissons est maintenue, mais interprétée d’une manière individualiste. L’associationnisme stirnérien, pure construction de l’esprit aux données exclusivement morales, a trouvé un écho complaisant auprès de certains anarchistes individualistes de la Belle Époque. Le « mutuellisme »Proudhon s’efforce d’inscrire la défense de l’autonomie individuelle dans le cadre de la réalité sociale elle-même. Or, pour ce faire, il lui faut lutter contre le pouvoir oppresseur et démoralisant du capital. Afin de l’évincer de la vie sociale et économique, il envisage la suppression du numéraire et la gratuité du crédit et de l’escompte. L’argent sera remplacé par des billets de crédit gagés sur des produits dont la valeur est fonction du travail qu’ils représentent, le crédit et l’escompte ne seront plus du ressort des banques capitalistes qui, par des intérêts élevés, prélèvent la part léonine du travail, mais confiés à une société mutuelle, c’est-à-dire réciproque, des producteurs. La Banque du peuple, fondée par Proudhon en 1848, repose ainsi sur un double principe : d’une part, la banque constitue son capital en émettant des actions qui seront souscrites par ses clients ; d’autre part, l’intérêt des sommes prêtées par la banque est réduit au taux strictement nécessaire pour couvrir les frais d’administration, c’est-à-dire 0,50 ou même 0,25 p. 100. Grâce à ce système, que Proudhon qualifie de mutuellisme, on pourra procéder à une sorte de « liquidation sociale », à savoir au rachat des terres par les fermiers et à la substitution de compagnies ouvrières aux industriels, sans qu’il faille recourir à une expropriation violente. Mais deux mois après avoir déposé les statuts constitutifs de cette institution appelée à fonder la liberté politique et industrielle, Proudhon est frappé d’une condamnation et contraint à l’abandon de son projet. Pourtant le mutuellisme proudhonien, sous son double aspect de l’échange et du crédit, aboutit par la suite, non seulement en France mais aussi en Angleterre et surtout aux États-Unis, à la création de coopératives et de sociétés de secours mutuel. Le communismeAlors que Proudhon, loin de condamner la propriété privée, soutient que la possession constitue la base même de la liberté individuelle, les anarchistes communistes suppriment la propriété en affirmant que, née de l’injustice, elle l’engendre à son tour. Or, le rétablissement de l’égalité économique et sociale sera obtenu non pas à la suite d’une intervention étatique quelconque, mais grâce à la spontanéité révolutionnaire. Surenchérissant sur les socialistes qui promettent « à chacun le produit intégral de son travail », les anarchistes communistes réclament « le droit à la vie, le droit à l’aisance, l’aisance pour tous ». Kropotkine, dans La Conquête du pain, appelle les non-possédants à l’expropriation violente. « Les paysans chasseront les grands propriétaires et déclareront leurs biens propriété commune, ils démoliront les usuriers, aboliront les hypothèques et proclameront leur indépendance absolue. » À l’opposé de Malthus, pour qui la population s’accroît bien plus vite que la production agricole, Kropotkine fait confiance à la science capable d’augmenter les ressources à l’infini. Le problème social se ramène donc en fin de compte à un simple problème de répartition Eu égard à l’abondance des biens, cette répartition se fera, non selon les capacités, mais selon les besoins de chacun. L’ère anarchiste aura pour devise : « Prenez ce qu’il vous faut. » Le travail, dont la durée quotidienne sera réduite à quatre ou cinq heures effectuées par tous les adultes de vingt à quarante-cinq ou cinquante ans, suffira pour assurer largement la vie matérielle de tous, étant donné qu’il sera « infiniment supérieur et autrement considérable que la production obtenue jusqu’à l’époque actuelle, sous l’aiguillon de l’esclavage, du servage et du salariat ». 4. Conceptions moralesLa culture de soi-mêmeL’anarchisme ne cesse de provoquer des résonances irritées, l’exaltation frénétique de l’individu semblant, en effet, justifier la licence la plus effrénée. Or, tout au contraire, l’éthique anarchiste développe le sens de la responsabilité individuelle bien plus qu’elle ne prédispose à un relâchement moral où l’individu au lieu de s’affirmer finit par sombrer et disparaître. C’est parce qu’il est convaincu que l’émancipation personnelle ne pourra résulter que d’un travail de perfectionnement intérieur continuel que l’anarcho-syndicaliste d’avant 1914 attache un tel prix à la « culture de soi-même ». La libertéL’anarchisme s’efforce en outre d’inscrire l’autonomie personnelle dans un cadre social ; il est ainsi amené à rejeter toute liberté purement individuelle. Chacune des libertés individuelles se suffisant à elle-même et tirant son origine d’elle-même, la liberté de chacun ne peut, en effet, se manifester qu’en niant celle de tous les autres ; elle constitue la base de cette morale aristocratique du mépris qui ne laisse à l’homme d’autre issue qu’un individualisme forcené. Pour l’anarchisme, en revanche, la liberté de chacun se confond avec la liberté de tous. « Tout ce qui est humain dans l’homme, précise Bakounine, et, plus que toute autre chose, la liberté, est le produit d’un travail social, collectif. Être libre dans l’isolement absolu est une absurdité inventée par les théologiens et les métaphysiciens. » C’est pourquoi la solidarité est le chemin le plus sûr qui mène vers la liberté. La révolte anarchiste, loin d’opposer les hommes, les rapproche, puisque, d’un commun accord, ils luttent contre l’abstraction étatique qui les opprime tous en empêchant le fonctionnement normal de la société. « La loi de la solidarité sociale est la première loi humaine, précise encore Bakounine, la liberté est la seconde loi. Ces deux lois s’interpénètrent et, étant inséparables, elles constituent l’essence de l’humanité. Ainsi, la liberté n’est pas la négation de la solidarité ; au contraire, elle en est le développement et, pour ainsi dire, l’humanisation. » Socialisme et anarchismeLe socialisme et l’anarchisme se rencontrent dans une hostilité commune à l’égard de l’État ; tous deux en réclament la disparition. La différence ne porte que sur la manière de l’envisager. Engels, dans un passage de L’Anti-Dühring cité par Lénine dans L’État et la Révolution, la situe dans une perspective historique : « Le prolétariat s’empare du pouvoir d’État et transforme les moyens de production d’abord en propriété d’État. Mais, par là, il se supprime lui-même en tant que prolétariat, il supprime toutes les différences de classe et oppositions de classe, et également l’État en tant qu’État […]. Le gouvernement des personnes fait place à l’administration des choses et à la direction des opérations de production, l’État n’est pas « aboli », il « s’éteint ». – Pourquoi sembles-tu si maussade, grand-mère ? enfin une bonne idée!les crudités…mmm…
» la démocratie / a été épouvantable. Un assassinat massif, qui a tué indistinctement. Epouvantable, épouvantable« qu’est-ce que Dogra Magra ?« Je voulus crier encore…… mais je ravalai mon cri au fond de ma gorge, par peur du silence encore plus lugubre qui suivrait…… » chiliconcarne mon Aamour– Chéri, j’ai fait du chili…oops: t’en fait une tête de morue panée!?
happy mondays :le lundi c’est ravioli? ZABRISKIE POINTJour de mai 2003. Elle se tenait fièrement à côté d’elle. La Dodge rougeoyait – yeah – yeah dans le désert. Au loin les dunes restaient figées malgré l’auto-radio qui restait encore branché. Elle était déjà venue deux ans auparavant. S & M. A l’époque c’était une japonaise – une Suzuki verte je crois. Et maintenant Elle était à côté d’une Eurasienne. Le sable, lui, restait toujours jaune – imperturbablement – renvoyant sa splendeur safran à la face cuivrée de Silver. Elle avait pensé maintes fois à faire l’amour à deux ou à trois dans ces dunes. Elle ne pouvait pas faire autrement que de tripper sur les mamelons chaotiques et ridés qui se dressaient fièrement. Tandis que Silver découvrait le paysage – émerveillée, Elle contemplait avec ex-citation les sillons désertiques. Elle en retirait une intense satisfaction, comme une petite fille qui pour la première fois tente de saisir à pleines mains une jolie flamme – doux mélange de douleur cuisante et de désir brûlant. Et plus elles regardaient, plus elles se levaient, et plus elle se levaient, plus elles découpaient le ciel azuré, déchirant leur univers solitaire de virginales découvertes. Elle s’illuminaient, révélées par un soleil immobile. Les filles se tenaient là face aux dunes. Loin d’elles, le regard las de la Dodge clignotait de ses chromes rayonnant sous un soleil de plomb. Tu es belle dans l’eau
Il tentait tant bien que mal à détruire cet eros qui le tourmentait. Commencer selon des méthodes traditionnelles : être puant, désagréable, hautain… Blasé de ce sadisme inefficace, taoiste dans l’âme, il décida d’employer une méthode plus radicale et pragmatique. S’emparant d’une carapace de métal argenté, il s’exposa à nouveau aux dards perfides qui le mirent aussitôt en morceaux eux-mêmes éparpillés en confettis de piècettes atomiques. Passer à l’attaque ? Prenant tour à tour un arc puis des flêches – oeil pour oeil, bouche à bouche – il n’en fut que plus désappointé surtout quand il vit que ses traits affectaient nullement cet éros. Il prit un .357 magnum afin de lui vider un bon gros chargeur dans le caisson ou encore un 1945 Panzerfaust 250 hecht 10.5… rien n’y fit. L’éros s’accrochait à lui et il ne parvenait toujours pas à s’en débarasser. Il faut dire que la tâche était complexe et ambitieuse. Alors il décida de passer aux grands moyens. Ca se devait être cyclopéen et iridescent, en bref, être putridement à la démesure de l’homme. juste une bonne année à tous par ici | ||||||||