One up

Gogoled ?
Altaïr Lama, Miss Hulk, Random collocation pattern, oscilloflingues
et têtes d’ail.
Thelma & Louise
Thelma est une ménagère qui s’ennuie, Louise est serveuse dans un café. Ensemble, elles quittent leur petite ville dans une Thunderbird 66 décapotable pour aller à la pêche pendant trois jours. Malheureusement tout ne se passe pas comme elles le voulaient. Une rencontre fortuite avec un violeur ivrogne au langage ordurier transforme leur petite escapade tranquille en une fuite effrénée dans tout le pays qui changera leur vie pour toujours.
Je marche dans tes rues
comme dans un rêve
la vie n’est plus ici
le miroir s’est épaissi
Je ne suis plus des vôtres
désolé
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Bien que le tribunal l’ait lui-même souligné, c’est toujours avec un grand plaisir que je constate les avancées et investigations du « vandalisme urbain » dans la sphère de l’art légitime, les salons, les galeries, les musées…
Pourtant et heureusement, cela n’enlève rien à l’essence de l’acte de peindre au/le dehors : « graffiti must be a crime… » La « démocratisation » et la reconnaissance plastique du graffiing ne peuvent oter le caractère criminel au fondement de cet art. Un art basé sur le vol… vol de materiel d’abord (bombes qui servent à peindre), vol de l’espace investi ensuite (le mur, la porte, le train…). Et c’est précisément pour cela que l’acquisition pour la pratique du graffiti d’une légitimité, d’une quote, et parfois aujourd’hui d’une protection (les pochoirs de Miss Tic à Paris échappent à l’effacement des murs vandalisés appliqué par les autorités publiques) est une prouesse et un régal (enfin ça me fait jubiler… à chacun ses kiffs!). Le mouvement hip hop a ouvert des brèches monumentales, entre le dehors et le dedans, le privé et le public, et entre la voix du peuple et celle du pouvoir astraignant : peindre des murs aboutit à un décloisonnement entre des univers d’ordinaire séparés, à l’investissement de zones interdites, et à une réapropiation des moyens et des lieux de la communication publique légitime… Yeahhhhhhhh! A VOIR ! : Les arts graphiques de la rue sont très respectés à Barcelone, voire protégés. C’est assez avant-gardiste comme mentalité et à la fois conservateur : alors qu’en France, on commence à faire rentrer la rue et ses arts dans les musées, à Barcelone, c’est déjà l’idée de musée qui investit la rue, avec ses problématiques de conservation et de patrimoine. |
LA PEAU DU VENTRE BIEN TENDUE
Assis autour d’une table sous les spots qui dégageaient une chaleur bien
moins artificielle que les sourires qui s’échangeaient entre eux, ils discutaient
en prenant des inspirations biens profondes ou des expirations concernées. Chacun
y allait de son petit commentaire : qui baise avec qui, l’un sur le Palace,
l’autre sur la növo, l’une sur le punk, l’autre sur Warhol… et tous se délectaient
de l’excellence de la soirée, name-droppant, private-jokant,
donnant un air vicié et suffisant à leurs propos périmés, anagrammes de Prosper Merimée, deux litres de Sancerre et un camembert bien fait.
Sinister purpose
la douceur de l’hiver à quelques jours de sa rigueur
***ALL IMAGES © COPYRIGHT BEN FROST 2001***
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4rthur Rimb4ud – fuck 4rt! gOld! ch4rity! keys! vOwel cOlOr mOtiOn blend! |
Blind pilots
toutes ces dents lexicales se referment sur mes doigts éteints
ne reconnais plus personne
sur ma moto
sur le dos
dans la cohue
dans la rue
avec un casque
avec un masque
a cheval
a poil…

a la demande générale…










on frise le raie-dix-cul…
L’ordre des lettres…
Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde,
l’odrre des ltteers dnas les mtos n’a pas d’ipmrotncae,
la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire
siot à la bnnoe pclae. Le rsete puet êrte dnas un dsérorde ttoal
et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C’est prace que le creaveu
hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot. La peruve……
A la mi-nuit, boire une infusion de camomille et d’absinthe en branche afin d’éveiller en moi divers cauchemars et songes malsains, gros acariens cancéreux (de forme crabe) à cuire au feu de bois avant dégustation.
deserve choir abraham accuracy adele craig o’dell guenther dobbs content
corduroy beauteous revelatory boldface chautauqua regional
wiggle budweiser puffin harrison myth townsmen cornerstone
agatha cutover page minicomputer bodybuilding loudspeaking
sweepstake downtrodden jest saigon cowhand deafen santo
economic brookhaven buick bloodstream republican extendible
cotangent continuation totalitarian profession coronate litmus gunmen
correct sped timetable ginseng candidate aptitude barbarous implicate
irradiate digestive anaheim mettlesome manifestation epithelium litton canadian
swedish stanchion perusal dowel elegiac protease intelligent hue proviso
abnormal simonson minsky cancer paschal electroencephalography lome
compressive immodesty primal posey oppression oar buchenwald
asilomar parks thatch beefy insolvable herringbone deflector cunning eben
aerobic hydrostatic swigging arteriolosclerosis adore cloddish everybody
definitive serology downright carolyn neonate amplifier chantilly scarborough
evelyn bladder snuffle cyanamid cruickshank dean hydrous marine fungible
beep decimate hang although brenda koenig wash leeway mate torsion dianne
elizabethan capital travesty tremble dooley clubroom burbank ellipsometer fleeing
theism kenney agnew ore cosmetic beg farewell momentum jose sank convoke
bide soothsayer agnew artemis tartary pitiful win arachne vampire crisscross
chaparral criterion advisable handicraftsmen almost chairlady bergen beauty
though habeas pease archery emigrate advantageous list incredible
delude cognate down pestilent simile vegetate bestir ejaculate aspen
bloat martin wow oleomargarine shack libation magnetic gift cognate
province sashay amuse thyratron rubidium ama devil erratum
genevieve tablespoonful cocoon maddox addition pickoff bimetallic
condemnate pratt prospectus courage humpty haunch hubbell eddy
sandusky hive cagey beatrice adjectival adjoint checkbook cpu ear
radioastronomy brainard restraint irradiate bangui perish dreyfuss
prophesy empty nc wisp sears illiterate acquittal
« Le monde réellement renversé est un flanby périmé qu’on démoule à coup de marteau »
Jean-Yes after Guy Debord
Tu es belle dans l’eau
| Ton épaisse chevelure est simulée en temps réel et éclairée par une technique appelée « deep shadows », selon laquelle tes cheveux sont plus brillants près de la pointe et plus sombres vers la racine.
Ta peau est éclairée par la lumière réfractée à travers la surface de l’eau ; ton corps et tes cheveux projettent des ombres douces à mesure que tu nages. Des raies de lumière perçant la surface de l’eau sont arrêtées par ta silhouette en utilisant des capacités exceptionnelles de rendu des textures. J’envie les transitions haute résolution de ta peau dans un shader extrêmement détaillé qui représentent les mêmes ombrages doux que ta peau et ajoutent un mappage de relief, une irisation et une bioluminescence plus accentués. Le rendu final donne un léger éclat afin que ta peau et ta chevelure luisent à l’écran. |
pluralitas non est ponenda sine necessitate : les épreuves ne rendent pas justice à l’ensemble de mon travail personnel sur moi même et si je suis en gare de Lyon ce matin ce n’est pas pour recevoir un correspondant hongrois mais pour prendre livraison d’une dizaine de petits chiots de tailles uniformes. Le petit chiot de taille uniforme type mesure douze centimètres et fait bien ses un kilo et des broutilles. Si tratta di un principio metodologico che sta alla base del pensiero moderno: tra due teorie entrambe capaci di spiegare un gruppo di dati occorre scegliere quella più semplice e dotata di un minor numero di ipotesi, “tagliando via” con il rasoio di Occam quella più lunga e involuta. Non tanto perché una sia più “vera” dell’altra, quanto perché quella più breve e compatta permette di risparmiare tempo e fatica inutili. Je crois que de savoir le coeur de tout les garçons aussi avide ça…
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Ouais bah en attendant
Semaine capture d’écran ou pas ça fait 24h que je suis au régime et j’en ai déjà ras le bol.
*c’était un communiqué des consommatrices de tisanes drainantes qui à défaut de perdre du poids passent leur temps à pisser comme ces putains d’enculés de chats qui prennent la couette pour une annexe de leur litière alors que franchement déjà que je crève de faim et que y a des travaux en dessous Beyrouth audio you remember je vais pas en plus me colter la laverie mais bordel de merde*
A part ça il parait qu’il a neigé et que c’était très joli.
Communiqué
fermeture du site
le lundi 12 avril…
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i know a girl whose eyes are grenadine
i wonder how she stares at her burning screen
cos mine are sand-oiled, cracking when rolling
down the dune of blogs of mirrors of me
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and everybody
X-static process
râle ô désespoir le démonstratif et son verbe d’existence
7h50
il ne fait pas encore pleinement jour, c’est fou la vitesse à laquelle la nuit s’installe et s’étend.
Quand j’aurai fini Nicolas, je le ferai lire en avant-première à Igor, cela va de soi ; pour ce livre, c’est la personne qui s’impose.
Paris
Mon cher Igor,
J’ai été ravi de te voir l’autre jour, à la veille de ton départ, et quand tu recevras ces lignes, ce sera de retour, donc la courbe sera bouclée, parfaite micro révolution. J’espère que la Grèce se passe moins « rocambolesquement » que votre départ à l’aéroport !
Pour ma part, je continue par hauts et creux de vagues ma dérive estivale dans ce Paris que j’aime avec tendresse, lisant, écrivant, rencontrant, mais la plupart du temps restant solitairement attablé à une terrasse de café, simple observateur (voyeur) du monde et de ses autochtones.
Pense à ce que nous avons dit, à ne pas faire noir ou blanc, la vie est décomposable en une infinité de nuances, à toi de savoir, d’apprendre, de jongler avec.
Ne vis pas par procuration non plus, ne pense pas à moi comme ton oriflamme, tendance que je trouve un peu dans tes lettres, tu as ton livre en toi, et tu le sais, tu l’as ruminé, écris-le, ensuite on verra bien.
Moi, j’erre, erre, erre, sans bruit en ce moment, je suis à l’instant plutôt insouciant — mélodie Jane Birkin en décor musical —, atmosphère douce et tendre.
À bientôt, mon cher ami, puisse-tu nous revenir heureux de vivre, irradiant un optimisme contagieux, puisse-tu faire le plein d’une énergie digne de ces grands espaces ombrés d’un passé glorieux, où tu es, d’où tu reviens, à l’heure où tu lis ces lignes.
Puisse-tu atterrir tout doucement sur cette fin d’été, trouve en toi-même la force suffisante pour ne pas regretter et aller de l’avant.
Allez, j’arrête là, le moralisme, très peu pour moi.
Bulles amicalement tiennes,
Note reçue de mon precog :
Assez de réflexions stériles. Agissez ! Foncez ! Faites-vous beau, défragmentez votre cortex, téléchargez quelques plug-in de derrière les fagots, attaquez-vous au désherbage des plates-bandes, sortez de votre aquarium et plongez dans l’océan. Mais attention à votre orthographe : elle vous trahit. Surtout à votre âge. Et prenez garde aux anticyclones – un seul nuage, et hop, fini le bronzage. Et ne mangez pas trop de pizza.
Bon, soyons sérieux deux secondes, voulez-vous, et faisons un sort au faux débat sur les doigts de l’homme.
Les hommes naissent égaux en doigts, ça vous le saviez déjà.
Mais s’ils ne perdent pas la main, ils le restent sans grande difficulté.
Les doigts de l’homme s’articulent sur des principes intangibles.
Les entorses aux doigts de l’homme sont donc exceptionnelles.
Cependant, les doigts de la femme demeurent plus fragiles que les doigts de l’homme…
Parce que leurs doigts sont parfois mis à l’index, les femmes doivent se défendre bec et ongles.
Et dans un monde où, bien souvent, on ne peut compter que sur ses doigts, c’est un problème majeur.
Parfois les choses se compliquent au plus haut poing… et les femmes se sentent paumées.
C’est pourquoi les hommes ont l’habitude de les prendre en main.
Histoire de leur donner un p’tit coup de pouce.
(très drôle Jean-Yes, très drôle, ah ah ah quel humour exquis… pfff…)
Un Samedi Soir Sur la Terre
Troudair, Sumoto .Iki, DJ K-roline, Jan Kurse, Dorothy B., Clement Thomas, Un Lotus, Igor Tourgueniev, Serge Balasky, L’Agent Airhole, The Lo-Fi Covering Orchestra, Ctgr, Charleston Parva, Shio Ran, Gü, Don Marmitto, Timothée Rolin, Jung Wien, L’Archéologue Fou, Verw -a-, Mon Amour, Grishka Tourgueniev et le public en délire…
POUR
Concert : Ctgr chante Aliette Guibert (au minimum)
Lecture : Troudair metallophone Sade
Report live : PolaGü in action
Non spectacle : Igor Tourgueniev enfile des perles
–> photos ici, là et là et encore là…
OB : vin rouge + whisky + chips + coca + cheese + curly
![]() Mardi matin, Oscar Berthelot se demande si sa journée va être aussi pénible que la précédente, il gratte son front et en retire la croûte d’un vieux comédon asséché. Il enfile ses pantoufles noires type espadrilles et se dirige vers la salle de bain. La rue est calme et Oscar Berthelot se traîne intégralement. Ses jambes sont lourdes de la soirée de la veille et ses souvenirs trop peu cohérents pour en tirer une quelconque satisfaction. Oscar Berthelot se déplace vers la machine à café et discute avec une amie, pas vraiment une collègue, qui mise tout sur une prudente victoire de la gauche et un renouvellement de la confiance des ménages. A la cantine il argumente en faveur d’un retour à mai 68, on opine, il est le chef de sa table mais il n’en reste pas moins assez troublé. A quatre heures Oscar Berthelot se permet une barre de chocomauve dans une tranche de pain, le verre de lait lui manque mais c’est déjà le soir et il se traîne à nouveau dans la rue, tête basse. Devant sa porte il s’arrête tout d’un bloc et regarde la paume de ses mains liées en manière de graal. Grondement, l’orage approche, Oscar Berthelot débarrasse la table et pose son assiette sur le rebord de la fenêtre. Il éteint la lumière et tente de trouver le sommeil, rêves de grosses femmes et de mains coupées.
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Tourgueniev : année 2004, retour à la profitabilité ?
Kiev(AP)
La société de services dans le domaine du conseil et de l’intégration des architectures bloguistes
Tourgueniev-SA a publié un résultat net en 2003 de 1 Million d’Euros, une performance qui permet
à la société de renouer avec les bénéfices. Elle avait affiché une perte
nette de 9,3 ME en 2002. La marge nette ressort ainsi positive à 2,4% contre -21,3% un an plus tôt.
Le résultat d’exploitation est également repassé dans le vert à 1,4 ME (soit une marge
d’exploitation de 13,3%) contre une perte de 5,9 ME en 2002 (pour une marge d’exploitation de -13,3%). Le chiffre
d’affaires est ressorti en baisse de 6,1%.
Malgré un retour à la profitabilité, les rumeurs de fermeture vont bon train. Noam Chomsky du MIT
a manifesté son inquiétude quant à la nouvelle tendance séditieuse de la société
Tourgueniev-SA. Alors que le conseil d’administration démentait toute rumeur de verrouillage des actifs, un des membres
du conseil, Igor Tourgueniev, confirmait les intentions de Tourgueniev-SA dans une lettre envoyée à la CWA.
Cette lettre laissait entendre qu’il régnait une sérieuse discorde au sein du conseil d’administration et
qu’un conflit pathogène grondait au sein de la direction.
Arnaud Lagardère a exprimé sa "préférence pour une vente en bloc de l’ensemble et,
si possible, à un Français, mais avant tout la nécessité de donner la priorité aux
intérêts des actionnaires, donc de retenir le candidat le plus offrant, quel qu’il soit".
EAT ME – HIT ME
Alice était passée de l’autre côté du miroir.
Bilan :
8 points de suture au crâne
5 dents brisées
1 poumon perforé
1 orbite enfoncée
Et désormais elle se prenait pour un lapin blanc…
querelles de clocher…
<(°-°)> 
mais puisque je vous dit que…
alors!
Le travail en progress
Pensée :
Je devrais trouver une femme pour partager ma vie.
Question 1 : êtes-vous sûr de cette pensée ?
Réponse : Evidement.
Question 2 : êtes vous vraiment sûr de cette pensée ? si vous étiez capable de prévoir votre avenir, seriez-vous toujours certain de cette pensée ? pouvez-vous être certain de la véracité de cette pensée ?
Réponse : Hein ?
Question 3 : comment vous sentez-vous lorsque cette pensée vous traverse ?
Réponse : Cela va de frustré à très malheureux.
Question 4: sans cette pensée, comment vous sentiriez-vous ? qui seriez-vous ?
Réponse : Plutôt heureux.
Renversement de la pensée :
Je ne devrais pas trouver une femme pour partager ma vie.
Je devrais me trouver pour partager ma vie.
Je devrais trouver un homme pour partager ma vie.
Une femme devrait me trouver pour partager sa vie.
Friday – Let’s dance !

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Son électro-acid-house-hip-hop, ambiance assurée par la tribu tourgueniste et pleins d’autres crevards bioniques, consos pas chères + surprise éthylique sponsorisée par Havana Club… Le Zoco Bar, 223 rue Saint-Maur, 10ème, Paris, France – Métro Colonel Fabien ou Belleville. Si vous voulez me voir enfin nue…
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Rêve pour l’hiver

L’hiver nous irons dans un petit wagon rose
Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
dans chaque coin moelleux.
Tu fermeras l’oeil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres du soir,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.
Puis tu te sentiras la joue égratignée…
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou…
Et tu me diras: « Cherche! » en inclinant la tête,
– Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
– Qui voyage beaucoup…
Vous avez confié votre trésor à notre famille
il y a fort longtemps, grand roi
Nous avons appris à aimer et à chérir
sa lumière
Elle nous guide dans l’adversité
et garde nos coeurs vertueux
Permettez nous de la conserver encore un peu
d’emplir nos ames de sa magie pour les siècles à venir
Laissez à nos conteurs le temps de la décrire
à nos peintres celui d’en fixer la splendeur
Vous ne pouvez en un seul claquement de doigts
nous replonger dans l’obscurité et la laideur
C’est un sort trop cruel
pour un peuple qui fut si fidèle
Et je préfère mourir maintenant
que de subir un chatiment si injuste
Je ne veux pas voir mes enfants dépérir
ni revenir à l’état de béte
Les notres n’ont pas mérité ça
DES POSITIONS
Bam bam je me suis barré en bagnole à bastille
Bam bam boire une bière dans un bar à belles filles
Bam bam bourré, j’ai brillé en buvant mon houblon
Bam bam le coeur brisé j’ai pété un boulon
Bam bam Bob le barman était un beau gars bidon
Bam bam qui balançait des beignes aux gars bons
Bam bam le blond boulet m’a envoyé ballader
Bam balam bam bam à travers la vitre blindé,
Bam bam j’ai balisé et boité pour me barrer
Bam bam dans la boucherie j’allais me faire buter
Bam bam couvert de bleus, en sortant j’ai blémi
Bam balam bam bam en entendant un petit bruit
Bam bam Bob m’a tiré une balle fatale
Bam bam un bain de mon sang bouillonnant au final
Bam bam je me suis pris une bastos à bastille
Bam bam j’aurais du buller dans un bal de belleville
Renoncer, enfin…
Moi je pensais que, comme tout le monde, j’allais écrire un roman inoubliable. Aujourd’hui je me dis que ça n’est sans doute pas mon truc (à supposer que j’aie un truc). De là à renoncer à raconter des histoires… mais écrire un roman, je crois que ça ne serait pas… comment dire, juste. C’est la nuit, elle est loin et elle me manque. |






































