» Hey Gwendo, je vais au Tai Chi Chuan avec toi tout à l’heure? – Cool, OK. Je t’appelle vers 18H00. » Métro Métro. « Allo Orad, je suis désolée je ne t’ai pas appelée, je n’avais plus de batterie. J’y suis pas allée du coup. – C’est pas grave. Bla bla bla. – Bla bla bla. On va au ciné? – Ouaaaais. – RDV 21H00 au café du MK2. » Métro Métro. « Désolée, je me suis perdue 20 minutes sous la pluie. – Bla bla Réalité bla bla Poils bla bla bla Antibiotiques bla bla. – Bla bla bla L’amour bla bla Gombrowicz bla bla bla Concert de Ska. – Pffffffffffff j’ai plus envie d’aller au ciné. – Mouais moi non plus. – Nicolaï dit que c’est chiant Intervention divine. – On se prend une tarte au citron? – Ouais. – Ah ils ferment dans 5 minutes. – C’est con j’avais très envie d’une tarte au citron. – Qu’est ce qu’on fait? – Bla bla bla? – Bof. Bla bla bla? – Bof. – On va à Pigalle boire un verre au B.J., je prends mes affaires et on va dormir à Télégraphe. – Ouais. » Métro Un fou : Bla bla bla Délire bla bla Complètement taré. Hey les filles je descends à Pigalle. Je vais dans un bar très chouette, le B.J., je vous invite?Métro Métro « Non mais j’hallucine, il va dans le même bar que nous, qu’est-ce qu’on fait? » Métro Métro Métro « C’est pas contagieux ce que t’as hein, t’es sûre? – Non non, mais j’ai peur de vomir. » Métro Métro Métro « Merde, il arrive dans le bar. – Bla bla bla Sexe bla bla Thèse bla bla Mort. » Métro Métro Métro. « J’ai envie de faire pipi. – Chuis bourrée. – On n’a rien fait de ce qu’on avait prévu. » Métro Métro Métro Métro Métro Métro. Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla
De nos jours… Les saisons sont moins tranchées Les sentiments moins forts Les amours moins ardentes Les chagrins moins longs Les carottes moins goûtues Les héros moins braves Les poires moins juteuses Les jeunes filles moins innocentes Même le Yéti en a pris un coup
à la descente du bus ils avaient attendu au croisement une demi-heure. d’un côté le chemin de terre s’évanouissait, de l’autre la route d’asphalte conduisait à l’hôtel fluorescent puis à la ville. sans parler ils se regardaient de temps en temps. ils avaient envie tous les deux d’en prendre une. ils se regardaient de temps en temps sans parler. celui au jean déchiré prit la route d’asphalte; celui à la rose à la boutonnière prit la route de terre; le premier chanta du blues sur des terrains désaffectés; celui à la rose embrassa de nombreuses femmes sous des sycomores. il était géant et la peau sur ses pommettes comme tanée, déjà.
on imagine facilement a quel point votre vie peut se réduire a un triste énoncé qui chaque jour se rétrécit jusqu’au ridicule ; présence persistante bien qu’infime dont le bruit me fait penser aux gémissements terminaux d’une mouche que je viens d’écraser. Elle pourrait constituer un sain motif de colère, voire de mépris, mais la complaisance dans le regard que vous portez au miroir rend difficile le détachement que suppose ce mépris. Pourquoi ? Parceque je suis parfois aussi tenté de m’exercer aux belles gesticulations devant le regard d’autrui. Craner dit-on. Se pavaner dit-on. Se plaindre dit-on. Gémir dit-on. Mais il y a autre chose a honorer (découvrir ?) le dehors. (Je comprends la séduction de la chambre et le bonheur d’y rester en compagnie ou seul pour jouir ou gémir. Exposez-vous dehors, il fait assez bon. en ce moment. Je vous en prie, économisez vos images vos confessions, il n’y a plus d’homme digne de se fondre dans l’attente de l’amour, de disparaitre sans fracas.)
de venise à paris, les bras se croisent, comme des tentacules froids et humides. J’ai peur des fois de vos accès fous. Suivez moi du doigt et vous ferez éternellement le tour de mon corps. Je n’existe que si vous le voulez bien. Veuillez-le, j’ai peur ,vous savez, de me perdre dans la forêt des autres.
(publicité) j’ai essayé de faire un portrait de Bruce li avec des lettres ça donne ça : (c’est son visage) o o o OOOOO OOOOOOO > < °° —— sinon il en a un portrait plus reussi sur : www.chicosolo.fr.st
Bon imaginons que, ce jour, je sois un peu différent d’hier… Un peu particulier, un peu pas comme d’habitude. Ca serait pas si mal, non ? Moi je trouve que si. Ton sourire. Encore !
La citation de ma journée – C’est fini, murmurai-je. Elle a tout gâché. Pourquoi? Quelque chose l’a piquée, elle a mieux aimé marcher sur moi que de marcher avec moi. Ma petite chaise au pied du mur, disons-nous bonjour, il va falloir tout de même que je déballe mes affaires, la valise est là au beau milieu, il n’y a pas d’essuie-mains. Witold Gombrowicz
Personne dans le monde Ne marche du même pas Et même si la Terre est ronde On ne se rencontre pas
[Chorus] Les apparences et les préférences Ont trop d’importance Acceptons les différences
C’est vrai, faut de tout tu sais Faut de tout c’est vrai Faut de tout pour faire un monde
Personne dans la vie ne choisit sa couleur L’important c’est d’écouter son coeur Si celui qui te paraît différent Très bien, c’est le sien Tu as le tien et j’ai le mien !
Alors donnons-nous la main
Personne dans le monde Ne marche du même pas Et même si la Terre est ronde On ne se rencontre pas
[Chorus]
Ce qui compte dans la vie c’est le bonheur Chacun de nous le trouve à son heure Tu veux le partager Alors c’est gagné N’attends pas demain Ici tout va pour le mieux On pourra tous être heureux
*** Break musical ***
Personne dans le monde Ne marche du même pas Et même si la Terre est ronde On ne se rencontre pas
[Chorus]
Faut de tout tu sais Faut de tout c’est vrai Oui c’est vrai tu sais Faut de tout pour faire un monde
… si tu te tournes tu me verras si tu te retournes tu me verras si tu avances tu me verras si tu reviens sur tes pas tu me verras si tu fermes les yeux j’en mourrai …
Le bulletin de ma journée VIKING,UTSIRE Ouest à Nord-Ouest 2 à 4 revenant secteur Sud-Ouest 4 à 6 par l’ouest ce matin et fraichissant 6 à 7 sur VIKING cet après-midi, virant Ouest 5 à 6 demain matin. Mer agitée, devenant forte cet après-midi. Pluie ou averses. FORTIES,CROMARTY,FORTH Ouest à Nord-Ouest 2 à 4 revenant secteur Sud-Ouest 3 à 5 cet après-midi, virant Ouest demain matin. Mer peu agitée à agitée. Des pluies. TYNE,DOGGER Variable 2 à 4 s’orientant Sud-ouest la nuit prochaine. Mer peu agitée. Pluie ou averses. CASQUETS,OUESSANT Secteur Sud-est 2 à 4 revenant temporairement secteur Est sur CASQUET ce soir. Mer peu agitée sur l’est et agitée sur l’ouest. Pluie ou bruine s’atténuant. Bancs de brouillard. Marie-Pierre Planchon
petite lucie aime à se promener dans les rues toute la semaine le lundi elle se promène le mardi elle se promène le mercredi elle se promène le jeudi elle se promène le vendredi elle se promène le samedi idem et le dimanche elle flotte dans le canal petite lucie ne se promène plus glouglou
oui-oui et la plus jolie ville du monde Je suis parti pour Venise pour y trouver des masques et l’Aventure. Je me suis égaré sur les places à puits, suivant les canaux, croisant les foules touristiques… Bien loin du ghetto, shootant dans les chats locaux, je me suis dit : Et si je me trompais ? A ce moment précis, un jeune gamin m’a bousculé, alors je l’ai noyé dans la lagune, longuement, en italien. Ceci fait, je suis allé au McDo et j’ai pissé sur une poubelle avant de reprendre l’avion.
bon, j’ai inscrit ici le texte d’une chanson d’EDaho qui, je trouve, correspond bien à la vie que je mène / que je ne mène pas ces temps ci donc je le signale. mais, une question s’impose à moi : ——————————— Qui est Charleston Parva ? ———————————
Farfadet mongol sans gravité, bonheur, pour vivre un attentat : l’image manque. Couillonne ! 1917 : foirade. Où es-tu ? En souvenir de toi tu vas voir le poulpe 45. Tu m’avais promis tes vergetures, ton contremaître médical, Bianca ! Trust l’hépatite c Klingon. On va nous mastiquer, emplafonner du temps et partager le croque-mitaine. Les sans-culottes en lettres rouges, les hospices téléphoniques nus, tes grenouilles vertes … la couille périodique. C’est fini. Je frappe. J’aime. aimer ? Le mètre ruban des biceps chasseurs ! Ils auraient aimé un grillage, Igor. Don’t care, tu t’en fiches. Amour, fictions, continent ? La grille de mots croisés, contre toi, was crying. I won’t forget ma selle de vélo de vieux machin pourri,
Maintenant je me rappelle… enfin ce ne sont encore que quelques bribes, mais … Cette nuit, j’ai passé mon costume d’Indien et je suis allé faire un tour dans le métro. J’ai croisé Igor, qui ne m’a pas reconnu car il dormait à moitié et en avait un coup dans le nez. J’ai fait un tour dans les rues. Croisé quelques chattes. Leur ai mis un petit coup dans l’aile. Puis je suis rentré. J’ai bu un bol de lait. J’ai fait ma toilette. Et je crois avoir uriné sur la couette … Me semble-t-il …
PsychoMiX Farfadet mongol sans gravité, bonheur, pour vivre un mot l’image manque. Couillonne ! 1917 : foirade. Où es-tu ? En souvenir de toi tu vas voir le soleil. Tu m’avais promis tes ailes, ton cul, Bianca ! Trust la souris Klingon. On va nous ranger le désir du temps et partager le butin. Les fleurs en lettres rouges, les pieds nus, tes lèvres … la paix. C’est fini. Je frappe. J’aime. ? Le cur des enfants chasseurs ! Ils auraient aimé un toucan, Igor. Don’t care. Amour, fictions, continent ? La mer, contre toi, was crying. I won’t forget ma vie. La torpeur nauséeuse de la réalité au bord des lèvres filantes : quelques chattes. Dans Elle, le secret assez triste sonne amour. Réveillez-vous ! Chrétien. (Merci à Igor Tourgueniev, Nicolaï Tourgueniev, M. Fox, — Zan, n letresor, Don Marmitto, Amaury da Cunha, orad v, Gwendoline Klingon et jeanba 3000 pour leur participation hasardeuse)
Tu viens sur Tourgueniev, tu as deux hommes nus pour toi qui font le spectacle. Ils se déshabillent, ils satisfont tes désirs les plus farouches, Natasha ! Da !
Trois jours que j’ai le coeur au bord des lèvres Trois jours que je me confine devant une cuve de faïence Amoureux, malade, les deux peut être ? Oh toi, mon doux ver solitaire…
Le Diable est plus terrifiant que tout ce qu’on peut imaginer. Oui, je crois à l’enfer, à la souffrance. Je vais te raconter l’histoire de la fete des morts.[…]
…Un jour, un navire vint secourir le pélerin et le liberer de cette ile effroyable. De retour à Venise, il alla voir Saint Odilio, un très grand homme, très pieux, de cette époque lointaine. Le pélerin lui expliqua qu’il suffisait d’une prière pour liberer une ame des tourments du purgatoire. Le Saint ordonna que, désormais, un jour par an soit réservé à de telles prières. Voilà pourquoi les catholiques sont à San Michele cette nuit.
Article 10 : Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. libertyboy.free.fr/law/humanrights/france/2000/indexf.htm#ft
Article 19 : Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. www.rsf.fr/article.php3?id_article=2690 www.lsijolie.net/
Article 12 : Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. www.enduring-freedoms.org/article.php3?id_article=333
Article 23 : Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. hns.samizdat.net/article.php3?id_article=1768 Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale. hns.samizdat.net/article.php3?id_article=1766
Article 30 : Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des Droits et Libertés qui y sont énoncés. www.vertsderoubaix.org/article.php3?id_article=77
L’effroi de ma journée Comment G.E., fonctionnaire nidoreux, peut-il sentir aussi fort la sueur de bon matin en automne? Parfois sa nauséabonderie est recouverte par l’odeur écoeurante de son cigarillo. Alors j’attends avec une impatience nauséeuse le moment où sa transpiration reprendra le dessus.
– Une culotte blanche à triangle qui n’appartient pas à Igor – Deux préservatifs – Un bout de papier glacé dont le mot principal est « Mardi » – Un livre sur l’amitié et l’auréole d’une larme versée en première page – Trois Peter Stuyvesant ultra light – Un chef d’oeuvre d’Arnold Böcklin – Un indice de la fin de ma vie
… Maxine et moi on vivait ensemble depuis 6 ans quand c’est arrivé Deux fois plus de petits que ce qu’on espérait. Catherine nous avait prévenu qu’on risquait l’invasion. Les petits roux et les gris étaient ok. Mais les blancs, moi ça me disait trop rien. Tu vois le genre : « je suis un intellectuel de droite non-spectaculaire » Carrément ingérable, surtout pour une si petite structure. Donc on a commencé à les éparpiller autour de nous. Les blancs partaient bien finalement… Les journaleux roux, on en a donné deux à Jeremiah. On a gardé les trois petits gris pour les expériences. Et le dernier roux, Bourdieu, a disparu un matin avec la bonne. Maxine m’aime, je crois. Tout à l’heure, elle m’a frappé avec la machine à écrire. Les petits bouts blancs de ma tête sont tout partout autour de moi, Elle savait que je voyais Catherine en secret. Elle m’aime, je vous dis. Oh… Bourdieu te voilà… Tu veux manger les bouts blancs de ma tête ? Te gêne pas Je vais plus en avoir besoin. Maxine. …
Je suis coupable d’aimer les belles choses plus que le bien. D’aimer le plaisir plus que l’esprit. Pendant des siècles, nous, les vénitiens, n’avons pensé qu’à nous-memes, au profit que nous pourrions tirer du reste du monde. Nous feignions d’aimer Dieu, nous construisions des tas d’églises, mais nous ne L’aimions pas. Nous n’aimions que les belles églises que nous batissions, comme un avare aime son argent. Nous aimions le marbre et l’or et les vitraux.
Un jour, il y a très longtemps, le reste du monde nous a fait la guerre.
Extrait du « journal intime d’un journaliste qui s’estime » par Louis-Marie de Chaunac Quant au chat d’Igor, Oneko, il me prouve chaque fois que je le croise que l’hystérie n’est pas une pathologie spécifiquement féminine.
Le mailnigmatique de ma journée > « Fifth » is a European musical term. It is not appropriate for gamelan music. Sorry; I didn’t mean to patronize you. Un inconnu hongrois @Matavnet.hu
Faudrait voir a pas pousser l’ urgence à devenir soudain célèbre dans le monde entier, du Népal au kentucky. Mesurons, eveillons, Impitoyablement le niveau et les ‘mpff !! Moyens mis en oeuvre afin de Finir complètement les amusements et les mystêres Ganesha et chiens, ou la mélodie en Si ou en ut mais tout en se parant de l’air du temps, définitivement.
Tom, get your plane right on time. I know your part’ll go fine. Fly down to Mexico. Da-n-da-da-n-da-n-da-da and here I am, The only living boy in New York.
I get the news I need on the weather report. I can gather all the news I need on the weather report. Hey, I’ve got nothing to do today but smile. Da-n-da-da-n-da-da-n-da-da here I am The only living boy in New York
Half of the time we’re gone but we don’t know where, And we don’t know where.
Tom, get your plane right on time. I know you’ve been eager to fly now. Hey let your honesty shine, shine, shine Da-n-da-da-n-da-da-n-da-da Like it shines on me The only living boy in New York, The only living boy in New York.
Je vogue vers les noces chimiques Je vogue vers les noces chimiques Je feins d’ignorer les flammes Qui me lèchent les flancs Je vogue vers les noces chimiques
deux plaies vivantes se rencontrent…j’ai tué mon père…j’ai vécu l’exil…ils s’endormiront de toutes façons;l’insomnie est une maladie partielle;elle réveille le passé et installe l’oubli du présent. j’ai saigné de l’oreille;du lac qui en est sorti ont surgi ma mort et la mort de ceux que j’aimaient;mon goût d’eux s’est préservé de la mort;on donne du prix aux gens en les tuant. il tient un mouchoir ensanglanté dans sa bouche et son crâne est un peu fêlé;il parle avec un fée aux jambes de glace;tout en haut de la colline le conseil va se réunir; là où se joignent les flots montants de nos sangs. dans le ciel se dessine la cartographie de la mort en sang violet d’être saturé;nous joignons dieu sur son trône de génocide, il peut nous apaiser;la colère de l’homme est la plus dangeureuse;mais dieu existe ailleurs le dies irae n’est qu’un cri de raliement pour humains trop humains pour croire en humains. le ciel se teinte en rose, le sang se dilue, nous nous regardons avec amour;la femme se fiche en terre;l’homme prie au sol; chacun soigne ses plaies; je n’ai entendu aucun mot, le sang coule toujours. je suis enlevée par le sexe et je coule en jouissance pour être en chacun de vous.
j’écris des cicatrices au bout des doigts j’écris un masque sur les yeux « pourquoi quand je veux dire à quelqu’un que je l’aime je suis prise d’un rire nerveux? » je fais des scarisfications sur le papier je fais mugir le papier sous le scalpel de ma peau « pourquoi quand je veux faire l’amour à la fille que j’aime je ne peux plus lui parler? » j’étends mon ombre sur la littérature heureuse si elle ne s’en souvenait pas je récite des lignes de lautréamont « pourquoi je ne bande plus, pourquoi je ne mouille plus? » vous êtes mes créatures androgynes et je pleure sur vous
Pendant ce temps là à Londres : Bon, je me suis faite expulser de mon flat a cause d’une fuite de gaz (non, on emerde pas le proprio ou l’agence, on expulse les locataire, bienvenue au pays des droits de l’homme). heureusement, on m’offre de louer un HLM. 2 jours apres, j’arrive pour emenager dans mon nouvel appart, 1 jour apres avoir visite et signe le contrat et ne voila t’y pas que des squatteurs se sont installes et on changes les verrous. Bon apres moultes aventures on reprend le flat sans phone, eau chaude ou chauffage (pour l’instant, ca fait seulement 2 semaines qu’on essaye de faire reparer ca. Sur ce je tombe malade et je prend une semaine de conge (finir de demenager avec la grippe, bonjour). Pendant que j’etait en conge maladie, un entretient que j’avais passe se revele positf et on m’offre le boulot. Mais comme j’ai repondu a la lettre avec une semaine de retard, j’ai perdu le boulot. mais maintenant, oui, non , peut-etre…… Une amie en exil volontaire
Mais peut-être faudrait-il dire plutôt que le tourment de base, essentiel, est tout bonnement celui qui nous vient des limitations que nous impose un autre homme, du fait que nous étouffons, suffoquons dans l’espace resserré et rigide où l’imagination d’autrui nous enserre. Witold Gombrowicz
Ceci n’est pas un Haïku J’irai taguer sur ta tombe à la bombe lacrymo J’irai niquer le croupion vaginal des officines Je me laverai les mains des incidences Je me montrerai sous mon meilleur jour Mes textes seront très beaux Mes lêvres plus charnues Mes mains sur ton corps Et ma langue sur tes cuisses Jalouse, tu ne me repousseras pas De dédain, je me lasserai de toi Et ta jeunesse se fanera d’un coup Comme oubliée Chhhhh
Je me réveille toujours avec le même mal de tête. Je cherche du regard l’heure qu’il peut être, et quand je la trouve, je ne veux pas y croire. Si tôt si tard, juste ces chiffres aléatoirement écrits sur mon réveil en lettres rouges qui percent le noir. Je ne sais pas si je dois y croire. Je connais mes autres heures, et je fais comme tout le monde, je fais en fonction, je conçois le temps qui me reste. Je ne suis jamais en retard. Les gens pensent que j’ai une horloge dans la tête, c’est faux pourtant, il y a peu de choses qui me sont aussi étrangères que ça. Le mal de tête met du temps à passer. D’abord je dois me lever, me laver, ne pas me lover, et manger. Boire mon café, et le mal de tête passe. Je sais ensuite tout le travail qui me reste à faire, je me résigne un peu, mais la vie m’inspire confiance. Je ne suis rien, c’est tout ce que je sais. Je ne suis rien, comme beaucoup de gens, mais ils se serrent entre eux, et ils ont l’impression d’être (le voisin de celui d’à côté) ; ils répètent cette phrase en boucle en omettant toujours ce qui est entre parenthèses. J’ai fait du mal à beaucoup de gens en refusant de leur parler, ce qui signifie que leur amour propre a senti mon passage. En réalité ils ont oublié qui je suis, mais les jours qui ont suivi nos rencontres, ils en ont fait beaucoup plus avec les autres. Ensuite, j’ai été proche de beaucoup de monde, mais je suis trop sensible, et comme je ne suis rien et que je ne fais pas semblant de ne pas le savoir, ils ont traversé mon corps et mon âme avec. Ça me peine, mais maintenant, je me réveille solitaire et me rendort pareil, je ne suis rien. En fait, ça me plaît parce que ça me laisse le droit d’être témoin de tout. Le cœur a battu si longtemps hier soir. Je vois quand même parfois, le soir, un autre rien que moi, et hier son cœur a battu longtemps sous ma main. C’était plus long, plus chaud, plus touchant.
Mais c’est Scarbo qui me mord au cou, et qui, pour cautériser ma blessure sanglante, y plonge son doigt de fer rougi à la fournaise! (Aloysius Bertrand)
Il n’a pas ramassé beaucoup le gitan au blouson usé et son accordéon branlant ne sonnait plus que d’un côté mais ces chaussures de maquereau cirées brillaient comme une cathédrale je lui aurais bien donné mon cœur
Judaïsme n.m : Religion des Juifs, fondée sur la croyance en un Dieu unique, ce qui la distingue de la religion chrétienne, qui s’appuie sur la foi en un seul Dieu, et plus encore de la religion musulmane, résolument monothéiste.
j’ai dansé dans paris la nuit fait l’équilibriste sur des toboggans évité de m’émouvoir dormi dans des bras improbables étreintes éthyliques effacé de ma mémoire les détails évité de m’émouvoir passé un dimanche sur des toboggans très très hauts
Salzbourg, Autriche. Dans les années 30. Maria, une jeune femme frétillante, mène dans le couvent de Nonnberg une existence heureuse rythmée par la musique et le chant. Un jour, la Mère Supérieure décide d’envoyer la turbulente jeune femme dans la villa du Capitaine Georg Von Trapp, un veuf qui élève seul ses sept enfants et qui recherche une gouvernante. La joie de vivre et la délicatesse de Maria vont rapidement gagner le cœur des enfants et même séduire l’autoritaire Capitaine. Mais leur bonheur va être interrompu par une guerre qui gagne l’Autriche et dont le chef n’est autre que Hitler.
il faisait nuit, je ne voyais que l’espace entre les phares, je crois bien que j’etais fou, le sang au coin des lèvres, j’allai répandre la tempete dans un autre etat car depuis que tu n’es plus là
… Elvis chante Bruce Lee me sourit Sylvain ne dit rien J’ai le trac Je suis crevé Je veux dormir Trois jours Au moins Mais je suis motivé Je crois Et je vais prendre sur moi Quitte à devenir incohérent (plus que d’habitude) Essayer de voir La vie en jaune Ce soir Et laisser Place à l’Imprévu Demain On verra …
le boudha est en moi je vois l’avenir et le feu je vois le regard bienveillant des cadavres postés sur les murs de la cité endormie et je danse sur la langue de la déesse me demandant si la bombance durera toujours amen
>vous avez des têtes bizarres ce matin A la télé g vu des gens qui faisait chanter les arbres. c t mieux que le « retour de rosetta bis » des frers des ardennes.
Arthur E. Ferdinand: An Analysis of the Machine Interference Model. IBM Systems Journal 10(2): 129-142 (1971)
Biba (n° 273) devrait se modérer sur le name-dropping Tourgueniste (p 154), ce n’est pas parce qu’on cause de d’autofiction (p 44) et de blogs (p 140) qu’on peut nous faire faire (fair fair ?) n’importe quoi.
Vous nourrissiez les chats sur le plus petit des campo,
on ne voyait de vous que votre pardessus aux motifs domino, on devinait votre grace et votre bienveillance, meme de dos et meme dans la pénombre.
je veux vous revoir et c’est pourquoi j’arpente sans but les ruelles de Venise suivant discretement des chats élégants et indociles, esperant en vain, qu’ils me conduisent à votre domicile.
Edouard lit le sites des tourguenistes et finalement se rend compte que la vie est belle, alors il peint une nature morte et envoie un mail à une jeune fille pour lui dire son amour.
mes noeuds internes commencent à se dénouer, j’entre dans le paradis cotonneux des gens responsables à moi le compte épargne logement protegez moi de l’inflation et du manque de projet,
notre père qui etes coté en bourse pardonnez moi car j’ai péché.
J’ai les pieds nus dans une jeune rivière. Elle est fraîche et limpide comme elles savent l’être quand on va les chercher assez haut. Une chose si simple. Entre mes chevilles fraient des centaines de petits poissons. Ils sont de toutes les couleurs. Je m’amuse des sursauts de mon reflet sur l’onde. Des milliers d’éclairs le foudroient. Je joue avec mes doigts. J’offre ma nuque au soleil, qu’il croque comme un amant ardent. Bon. Penser à traverser. L’autre rive…
S’éloigner en allant tout droit, aller tout droit en s’éloignant et perdre jusqu’au souvenir. Bienheureuse indifférence ! Bienheureux oubli ! Tout meurt en vous et nul n’a encore eu le temps de vous recréer.