Finalité de l’existence, élucubrations, masochisme ?

STOP.

Quelle idée de se poser ce genre de questions, j’vous jure.

Vivre le moment présent pour sa condition terminologique n’est pas un idéal en soi, enfin je n’espère pas.

Le comptoir est jaune et plutôt usé, quelques clients se détendent, boivent frais, les verres tintent et rient d’eux même, attendant leur inéluctable fin, leur dessèchement. La mousse crépite, attirante… « Patron un autre siouplait »… et la chaleur accable, le fil d’Ariane se perd et se pelotonne dans son auto complexité ; inextricabilité.

Que fais-je ici en fait ?

J’ai beau y réfléchir et retourner la question comme une chaussette, elle semble définitivement trouée… et en plusieurs endroits qui plus est… tapistriquement filée !!!

Innocence perdue dans les rayures du zinc, bouteilles s’entrechoquant sur les boiseries, le cafetier mourra avec son navire alcoolique.

RIDEAU.

Les néons crévent d’envie d’illuminer la scène, moi non… tant pis pour eux !

Old par Rodia le 23 Juil 2002

Je pense avoir retrouvé le clone de Zan. Mais bizarrement, il ne répond pas quand je l’appelle, gesticule de façon anormale et produit pleins de sons étranges que je n’arrive pas à interpréter.

Old par Rodia le 01 Mai 2003

Je ne t’ai encore jamais croisé.

Old par Rodia le 05 Avr 2003

« Il m’est inconcevable de penser qu’il y a des gens qui ne comprennent pas Bach, et pourtant cela existe »

Old par Rodia le 03 Avr 2003

Le météorologue : va y avoir de l’orage.

Old par Rodia le 25 Avr 2003

N’insiste pas.

Old par Rodia le 13 Avr 2003

« Comment as-tu pu, mon Dieu,
Dans ma détresse, dans ma crainte et mon découragement, te détourner entièrement de moi ?
Hélas ! ne connais-tu plus ton enfant?
Hélas ! n’entends-tu pas la plainte
De ceux qui te sont
Attachés avec fidélité ?
Tu étais mes délices
Et tu m’es devenu cruel;
Je te cherche en tous lieux,
Je t’appelle, je te réclame à grands cris
Mais je n’entends que ma propre plainte et ma lamentation !
Il semble que tout cela te soit indifférent. »

Jean-Sebastien Bach – Cantate BWV 21 (Récitatif T – Violon I/II, Viole, Basson et Orgue et Continuo)

Old par Rodia le 30 Avr 2003


– Allo mimi ?
– Ouuuais.
– Je suis super désolé. Mais je vais pas pouvoir vous assassiner sauvagement à coups de hache demain soir.
– Ha bon ????
– Ouais, j’ai une grosse surchage de boulot, je vais devoir bosser comme un malade tout le week-end.
– Zut, c’est dommage.
– Donc on fera ça la semaine prochaine, mais je sais pas encore quel jour. Je vous appellerai pour vous dire. Ok ?
– Ok.
– Alors à plus et encore désolé, vraiment.
– C’est pas grave. Bon courage, travaille bien. Salut.
Old par Rodia le 10 Mai 2003

lucie est l’amie des grands
lucie est une petite
lucie en sa tête et son corps est déjà grande
lucie est très petite et très faible
lucie n’aime pas tiloui
tiloui aime beaucoup la petite lucie
lucie est si faible que quand tiloui appuie
lucie craque et crie

cric-crac lucie

Old par Rodia le 06 Nov 2002

Il m’arrive de rater ma vie.

Old par Rodia le 04 Avr 2003

Grande promo chez Tourgueniev.com

Old par Rodia le 11 Avr 2003

Le problème quand je vais bien, c’est que j’ai plus rien à dire. Le bonheur me fout en l’air.

Old par Rodia le 06 Avr 2003

Back to Louloutown

– Salut les gars, service d’expulsion de la Redtschap, nous avons un avis contre vous… 15 mois de loyer de retard, vous allez pas y couper.
– Qu’est ce qui nous prouve votre appartenance au consortium R d’abord ?
– C’est vrai ça, aboule les papiers !
– Hé bien j’ai la casquette officielle, le badge et même les caleçons aux armes de la compagnie. Vous voulez voir ?
– On va s’en passer, merci… enfin surtout pour les sous vêtements… ça pourrait faire jaser le voisinage.
– Euh le premier voisin est à 5 kilomètres, frangin…
– Ouais mais il vit seul, s’ennuie et a un téléscope.
– Juste, j’avais oublié.
– Déjà 3 mâles célibataires tout le temps fourrés ensemble les gens ont du mal à comprendre…
– Ah bon, ou t’as entendu ça, toi ?
– Au marché, la dernière fois
– … le marché ou tu n’as pas mis les pieds depuis 4 ans ?
– Ben imagine l’amplification des cancans depuis
– Pas bête frèrot
– Euh et pour le loyer ?
– Oups, excusez nous, nous vous avions oublié… mais que faites vous le cul à l’air ?
– Ben vous vouliez une preuve, voilà les dessous officiels des collecteurs de la Redtschap, avec le petit macaron en forme de cochon rigolard.
– Raaaaaaaaaaah notre réputation dans le quartier est fichue, on vous avait dit de ne pas le faire !
– Complètement foutue, des années de dur labeur anéanties en quelques minutes par un malotru exhibitionniste.
– Comment voulez vous que nous trouvions un emploi pour vous rembourser dans ces circonstances ?
– Mais c’est que je, euuuuuuhhhhh…….
– Allez, laissez nous, et n’y revenez plus, vil importun !

Claquage de porte énergique, notre héros se retrouve le pantalon à la main, sous la pluie, hébeté

– J’ai comme l’impression de m’être fait avoir, moi

Et il repartit voir sa patronne, les queues entre les jambes.

Old par Rodia le 31 Jan 2003

– Acheter du feutre pour les pieds de mes fauteuils qui rayent mon parquet
– Enduire mon parquet d’un mélange d’huile de lin et d’essence de thérébentine (salon + bureau)
– Lancer une machine de blanc (serviettes, torchons, draps…)
– Changer les draps (ça commence à faire longtemps)
– Trouver une hache de poche (avec un manche en bois, c’est plus rustique -> Bricorama.)
– Prendre rendez-vous avec la victime
– Te chercher à la gare
– Présenter mon travail à Avril.exe (je sais même pas ce que c’est que ce truc)
– Aller à un apéro surprise (si il est confirmé)
– Rentrer
– Te faire l’amour toute la nuit durant (pas trop quand même, parce que dimanche j’ai du boulot)

Old par Rodia le 25 Avr 2003

Illusions d’un passé perdu
Danse, chante
Tourbillon, derviches sous acides
T’oublier, enfin
Emporté dans le flot des tissus cramoisis
Enivres toi d’elles
Senteurs, simples moments de rien, de tout
Sérénité, désillustrer la logique
Se sentir soi ; être pour jamais les autres
Etre…

Old par Rodia le 28 Jan 2003

Farfadets Ectoplasmiques !
Le vieux Ruben courait à travers la pièce enfumée, emplie de la moiteur torve des clients.
Au bout de son périple, goguenard, attendait son double surmoi même, Nadir le gnome des plaines, le célèbre voleur de pièces de Backgammon.
Foutriquet tourneboulesque, violeur de lombrics putrides, fantasmagorique hérisson écrasé, je t’avais bien dit de ne plus jamais remettre tes doigts palmés sur mon comptoir !!
– Mon ami, mon frère, mon autre innocente personnalité, comment me jeter quand je t’apportes félicité et sonnants sonnets ?
Au diable tes plans foireux, je ne me ferais plus avoir. Mon fondement a encore honte de ce que lui fit subir ta dernière brillante idée.
– Rooooooooooooooooooh, comme s’il n’avait connu pire qu’un ballet d’haltérophiles Moldaves…
Et il se moque le faraud, il se gausse, m’humilie plus que de raison, assassin de mon souvenir dansant déjà la carmagnole sur mon tombeau ! Dehors ou je t’expédies au paradis des bienheureux rétrécis !
– Des menaces, on s’apprête à molester son sauveur… quelle ingratitude…
Si tu ne déguerpis sur le champ, cette ancestrale balayette te pourfendra de haut en bas !
– Vas y donc si tu m’aimes si peu…

Et, ne l’aimant vraiment que peu, il le fit…

Old par Rodia le 16 Oct 2002

Old par Rodia le 05 Mar 2003

Old par Rodia le 27 Avr 2003

Il est rare que je me souvienne de mes rêves. Je n’aime pas rêver.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

Faire semblant de jouer du Jean-Sebastien Bach au piano en récitant la bible et écrire des posts débiles sur Tourgueniev.

Old par Rodia le 10 Avr 2003

Bon alors il faudrait que tu penses à faire cela, et puis aussi contacter Mr K, oui, le client, pas le prestataire, et enfin organiser le cocktail.

Mais je n’aurais pas assez de temps pour le faire !

Hé bien étend le…

Old par Rodia le 26 Jan 2003

Je n’arrive pas à dormir.

Old par Rodia le 03 Avr 2003

Hi hi, qu’est ce qu’on s’aime…

mmmmmmmmmm….
Oui mon chéri, je te mets un doigt dans le cul en rentrant.
Promis… mmmmm…

Quelle chance elle a…

Old par Rodia le 08 Mar 2003

Old par Rodia le 24 Avr 2003

J’ai rechuté.

Old par Rodia le 12 Mai 2003

A plat ventre sur le sol.

Old par Rodia le 25 Avr 2003

« Rien de ce qui arrive réellement n’a la moindre importance. »

Old par Rodia le 28 Avr 2003

Il était une fois deux charmantes demoiselles

Old par Rodia le 10 Avr 2003

Quant à moi, je vais relire le Siddhartha d’Hermann Hesse.

Old par Rodia le 04 Avr 2003

Bonne nuit.

Old par Rodia le 24 Mar 2003

Dans la mare

1- Attends, l’action n’était pas censée être post-communiste ?

2- Evidemment que si, toujours coller à l’actualité !

1- Et rien ne te choques ?

2- Non, décidemment non, je ne vois rien d’étrange dans tout cela

1- Et le Petit Père ?

2- Bonne idée hein ?

3- reminiscencedelvis

1- Il a pas tort ; non seulement c’est du déjà vu, la célébrité disparue qui se reconvertit en cuistot, mais en plus on sort vraiment du thème, là

2- Il faut surprendre le public, et, en plus, qui s’en rendra compte ?

3- presquetoutlemonde

2- Hmpf, détail que tout cela, on va cartonner

1- Je ne crois pas, en tous cas, pas avec Sarah Bernhardt qui fait des claquettes

2- Rétrogrades

1- Tu l’as fait exprès, j’espère ?

2- Quoi ?

3- ilnedoitmemepassavoir

1- Sarah… claquettes ?

2- Définitivement, je ne vois pas

1- C’est maintenant sûr, cet homme est un imposteur

3- caparaissaitevident. questcequunscenaristederenomseraitvenusenterrercheznous ?

1- La chance, ça arrive, non ?

3- pasaceprixla

2- Excusez moi, youhou, je suis présent

1- Pas pour longtemps, tu es viré

2- Je suis sous contrat

1- Il ne prévoyait pas l’invasion de la Chine par de petites boules de poil multicolores qui font « flop »

2- « Vlop » s’il te plait. En tous cas, vous réentendrez parler de moi, je vous le promet

1- C’est ça, entre temps, évite ce lieu et rends moi mon cadenas

3- poilalabarmitsvah

1- Et maintenant, on fait quoi ?

3- onregardelherbepousser

1- Tu peux arrêter ça s’il te plait ?

3- jaimebiencelamedonnedelapersonnalite

1- Pas à ce prix-là

3- Et maintenant, qui se rappellera de moi ?

1- Tu aurais de toutes façons été très vite oublié

3- C’est méchant, ce que tu me dis

1- Réaliste, qui pensais tu tromper, à part toi-même ?

3- Rêver de gloire, même éphémère, est-ce un si grand crime ?

1- Tout dépend de ce que tu en fais, et te connaissant, cela mènerait vite au génocide

3- Tu deviens franchement blessant

1- Ne dit-on pas que c’est l’apanage des amitiés vraies ?

3- J’ai toujours émis des doutes quand à la véracité de certains dictons

1- Et celui-ci en fait partie ?

3- Non mais je tenais tout de même à le préciser

1- Quel intérêt ?

3- Que mes paroles passent à la postérité

1- Incorrigible mégalomane, tu tuerais père et mère pour une once de gloire

3- C’est déjà fait, et ça ne m’a rien apporté

1- Quelques articles dans les journaux, tout de même

3- Si peu, et mon nom était mal orthographié

1- Plains-toi ! C’est tout de même grâce à cette bévue qu’un autre a été pendu !

3- Heureux homme ! Toutes les premières pages des nationaux, une rétrospective télévisée et même quelques manchettes internationales ! Maudit soit ce journaliste dyslexique

1- Je n’avais jamais remarqué à quel point tu étais dérangé

3- Ca fait peur ?

1- Pas vraiment. Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi tu as choisi la carrière de régisseur.

3- Quand tu dis ce mot, j’ai comme une balise qui s’éveille en moi

1- Et quel mot illumine t’elle ?

3- Scénario !

3- Bertha Grimstein ?

1- Elle est devenue couvreuse

3- Jan Zemkof ?

1- Passé à la production

3- Dédé l’Endive ?

3- Mort depuis des années

3- Ah bon ?

1- Oui, à l’époque où tu minais, si je me rappelle bien

3- J’étais pourtant certain qu’il y avait un filon

1- Et tu ne trouvas que des emballages de chocolat

3- Certes, mais dorés

1- Oui mais nous nous écartons

3- Winnie Syl ?

1- Trop chère

3- Enid de la Salle ?

1- Couvreuse

3- Elle aussi ?

1- En association avec la première

3- Vladimir Jeskin ?

1- Parti suivre une femme en Terre de Feu

3- Des nouvelles ?

1- Aux dernières que j’ai eu, il avait attrapé la lèpre

3- Toujours été original, celui-là

1- Tout pour se faire remarquer

3- Et ça a marché ?

1- Oublie, ce n’est pas avec ça que tu atteindras la célébrité

3- Bon. Eric Rocher ?

1- On va pas tomber aussi bas

3- Lucie James ?

1- Accoquinée avec les précédentes

3- Et Simon Olowitz ?

1- Qui c’est celui-là ?

3- Mon couvreur

1- Et ?

3- …

1- Ok, on le prend

4- Alors, qu’est ce que je dois réparer ?

1- Mon toit va très bien, merci

4- Ben qu’est ce que je fais-là, alors ?

3- Vous venez nous écrire un scénario

4- Vous avez du vous tromper, c’est pas mon boulot

1- Toutes les scénaristes devenant couvreuses, il est donc logique que nous embauchions un couvreur pour scénariser

4- C’est complètement idiot

3- Non, ce sont les vases communicants

4- Appelez ça comme vous voulez

1- Vous ne connaissez donc pas Grimstein James de la Salle ?

4- C’est vrai qu’elles sont douées

3- Vous voyez !

4- Ca ne veut rien dire, elles s’étaient peut être trompé en premier

1- Ca non, comme scénaristes, on peut dire qu’elles y touchaient

3- Quoiqu’Enid…

1- Moui, mais encore une fois, ce n’est pas le sujet

4- Ce n’est pas en vous opposant que vous me convaincrez, et puis, je n’ai pas d’idées

3- Ca peut s’arranger

4- Comment ?

3- Je ne sais pas, vous trouverez. Vous êtes l’homme qu’il nous faut, je le sais

4- Moi je sens surtout que je suis tombé chez deux beaux cinglés

1- Comme vous y allez ! Un peu originaux peut-être, et avant-gardistes sûrement

3- Et complètement fauchés

4- Voilà donc le nœud du problème !

1- Un détail, conséquent certes, mais un détail quand on traite d’Art

4- Si cela ne vous permet même pas de manger, que viendrais-je faire dans votre galère ?

3- Parce qu’on est gentils ?

4- Ca ne suffira pas, et puis c’est loin d’être prouvé

3- Et si je fais des yeux de chien battu ?

4- Ah non, ça, je ne supporte pas

1- Alors, venez

4- Si vous me forcez…

3- C’est un succès !

1- Il n’y avait que trois pelés

3- Justement, je n’aime pas les tondus

1- Et le scénariste, où est-il ?

3- Sur le toit

1- Il y trouve l’inspiration ?

3- Non, il le répare

1- Il revient à ses premiers amours ?

3- J’ai bien peur qu’il ne les ait jamais quittés

1- Il ne serait pas fait pour ce métier ?

3- La pièce aurait tendance à le prouver

1- Tu es dur, le contenu n’est pas si mauvais

3- Pas terrible non plus

1- Tu n’aurais pas fait mieux

3- Oui, mais moi je ne suis pas censé être doué

1- Il est couvreur !

3- Justement, tant de talent potentiel gaspillé, ça me dépasse

1- C’est normal, tu es un financier

3- Quel lien ?

1- Tu statistises, tu ne peux t’en empêcher. Et parfois, hélas, de manière totalement irrationnelle, un bon ouvrier fait un mauvais théatreux

3- J’ai du mal à l’accepter

1- Pour y arriver, il faudrait te rééduquer. D’ailleurs, où en sont les frais ?

3- Peu, la salle nous appartient, les impôts sont payés, le couvrariste est bénévole et les acteurs, j’ai choisi de ne pas les payer

1- Ca ne les a pas dérangés ?

3- Non, ils ne sont pas venus

1- C’est culotté. Et pourquoi nous ont-ils niés ?

3- Je ne les ai pas convoqués

1- Mais alors, qui a joué ?

3- Les trois pelés. Ils étaient très motivés

1- Ca leur a plu ?

3- Ils sont bon public, et puis, ça aide à apprécier, quand on est impliqué

1- Quelle bonne idée. Mais si jamais nous faisons plus d’entrées, que va-t-il se passer ?

3- Nous les ferons tourner

4- Je n’aurais jamais cru être aussi côté

3- C’est qu’il est difficile de s’autocritiquer

1- Et une fois sur scène, les spécialistes s’adoucissent

4- Peut être devrions nous nous associer ?

3- J’y ai déjà pensé, le brevet est déposé, personne ne pourra nous prendre le concept

1- J’ai même pensé à l’améliorer. Plus de scénarios, plus de professionnels, les gens paient et improvisent pour eux-mêmes

4- Vont-ils être assez crédules ?

3- L’attrait de la nouveauté fait toujours mettre la main au porte monnaie

4- C’est assez mesquin, à la limite du crapuleux, je suis conquis

3- Gagner une fortune en ne faisant rien, j’en ai toujours rêvé. Je suis partant.

1- Il ne nous reste plus qu’à sceller notre accord

3- Sur le cadavre de l’auteur raté ?

1- Tu t’en es débarrassé ?

3- Evidemment, je n’avais aucune envie qu’il revienne nous voler la vedette

1- Cette suite dans les idées…

3- Que veux-tu, on ne se refait pas

1- A qui le dis-tu…

Old par Rodia le 07 Oct 2006

10.37 – Comptoir en (faux) marbre, proximité Colonel Fabien

– Se renseigner sur les horaires d’ouverture administratifs avant d’y aller

Ne pas jeter de pain aux joggers des Buttes Chaumont pour les amadouer

Déposer une obole au St Patron des (biens sympathiques) nettoyeurs de canal

– Acheter un sens de l’orientation en bon état

Idée du jour : Tomber Amoureux (effet conjugué canal + verdure sur les hormones, les pouêts auraient eu raison ?)

Old par Rodia le 15 Avr 2003

Je vous regarde de haut.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

Old par Rodia le 04 Mai 2003

L’odeur du café de la gare

Des milliers de voitures engloutissent mes poumons

Le chat fait des ronds dans l’eau…

Old par Rodia le 14 Oct 2003


Je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime, je m’aime…
« Ouf, j’avais tellement besoin de le dire.« 

Old par Rodia le 16 Avr 2003

Et pendant ce temps là…

Old par Rodia le 05 Avr 2003

Old par Rodia le 25 Avr 2003

Badinage et Billevesées

Pièce Idiote pour 6 acteurs en trois ou quatre actes, çà dépend des jours…

Acte Un

La belle Marine est au pied d’un arbre, Paul, Alaine et Laina s’en approchent.

Marine : Le soleil se lève, la brume estompe les fenêtres, le chat est parti, mistigri !

Piotr : Mais que racontes – tu ma belle ?

Laina : Chagrin des matins automnaux, feuilles ambrées tombant dans les ruisseaux : la belle se languit…

Piotr : Duquel ? C’est qu’ils sont nombreux les oiseaux voulant picorer notre perle océane !

Marine : De tous ! De tous mon nabot. Seuls, ils ne sont rien, poussières éthérées ne méritant pas l’ombre d’un regard mais unis…fous de désir ne serait ce qu’à mirer mon ombre ; quelle magnifique sarabande !

Alaine : Et là voilà, coquette imbue de son reflet, brisant les cœurs en toute connaissance de cause, juge, juré et bourreau !

Laina : Il est vrai, petite sœur – roseau, que la modestie n’étouffe pas ta langue, toi qui ne nous laisses que le Piotrot, demi homme devant contenter tant de femmes aux appétits insatiables.

Piotr : Et dieu sait que cette activité me prend tout mon temps, moi qui n’aspirais qu’à prélasser et regarder les arbres pousser…

Marine : Fi donc, homme – champignon ! Ne me dis pas que pour toi il puisse s’agir de torture, je n’en croirais traître mot, aussi vrai que mes amants sont aussi nombreux que les étoiles dans le ciel !

Laina : Bougresse, il ne faudrait tout de même pas exagérer ! Ou alors c’est que le ciel nocturne n’éclaire que bien peu….

Alaine : Ou que le jour est perpétuel…

Piotr : Voire que tu es affublée d’une terrifiante cécité…

Marine : Médisants ! Laissez moi donc pleurer l’absence de mes doux compagnons et partez vaquer à vos occupations.

Les Trois : Très bien maîtresse, ordonnez et nous obéissons.

Ils partent bras dessus, bras dessous, en riant.

Old par Rodia le 16 Août 2002

Marre des enfantillages.

Old par Rodia le 01 Mai 2003

Une pouf et un pauvre type. J’ai une forte impression de déja vu…

Old par Rodia le 11 Avr 2003

La flemme de faire une sélection…

Old par Rodia le 18 Avr 2003

Vue de dessus.

Old par Rodia le 03 Avr 2003

Faire stopper la voiture à chaque miroir qui se présente.

Old par Rodia le 13 Avr 2003

Qu’est ce que tu veux ?

Old par Rodia le 10 Avr 2003

J’en ai marre d’aller bien.

J’en ai marre d’aller bien.

J’en ai marre d’aller bien.

Je veux du vert pâle.

Old par Rodia le 14 Avr 2003

Toujours à Vera Cruz. Un bruit assourdissant, des miettes de porte, un mastodonte la bave aux lèvres.
Les deux femmes en choeur :

– DRUANT !!!
– Ah ah ah oui, c’est moi, et je viens te tuer – tuer, Nadine mon amour, puisque tu es ressucitée !
– Objection, je ne suis pas morte, enfin je dis ça en passant, hein…
– Hum, euh, ma fille… en fait… comment dire… mon retour, j’ai du le monnayer…
– Quoi ? Tu as vendu mon acte de décès avant même le passage chez le légiste ?
Et en plus mon bourreau est un voleur de fausse argenterie !
– N’importe quoi… même pas vrai, c’était pas de l’imitation d’abord.
– Si si, nous avions vendu la vraie pour payer l’onchocercose du chihuahua, tu te rappelles maman ?
– *tousse* Oui ma fille, oui…
– Ah mais ça change tout alors… Madame la Reine Mère, nous avons à parler

Derrière la porte le mari écoutait

– Ainsi donc elles ne possédaient aucun bien vaisselier, quelle arnaque…

A suivre

Old par Rodia le 18 Déc 2002

Old par Rodia le 01 Mai 2003

Il m’arrive de rater des photos.

Old par Rodia le 04 Avr 2003

On va se calmer.

Old par Rodia le 14 Avr 2003

Rencontrer une belle inconnnue. La raccompagner chez elle. Se faire offrir une verveine menthe. La séduire. Lui faire la bise sur les deux joues. Se branler.

Old par Rodia le 28 Fév 2003

Je ne vous aime pas.

Old par Rodia le 19 Avr 2003

Aaaaaaah qu’ils peuvent être joyeux les Pokemons à poil et à plumes…

Old par Rodia le 05 Sep 2002

Ils grouillent, m’entourent, m’aspirent, m’attirent, me hantent…
Perché sur ma couche, le regard fiévreux et la main tremblante, je guette…
Le prochain qui pointe le bout de son nez, PAF, écrasé !
Une fois de plus ma joie exultera, une fois de plus l’instinct du chasseur en moi se réveillera !
Et de sa chair, avidement, je me goinfrerais…

Eté que je te hais, toi qui conviens tant aux blattes.

Old par Rodia le 22 Août 2002

BomBomBomBOMBOMBOM… Farfadets en bottes ferrées, quel tintamarre !!

Mes yeux s’ouvrent sur un univers d’obscurité… je ne me rappelle plus… ou un peu… tout me revient… l’invocation, le petit pain, puis…

Des contours se distinguent dans mon néant, par leur volonté les murs paranoïdes ont décidé de se montrer. Ils semblent irréguliers et friables, quelle est donc cette prison dans laquelle je suis enfermé ?

Comme un nourrisson explorant les méandres de son corps je prend conscience de mes jambes et de l’épaisse mélasse qui s’est infiltrée dans mes pantalons de velours et mes souliers vernis. Marécage clos et lugubre, serais je dans le rêve cauchemardesque d’un lézard agoraphobe ?
Si c’est ça alors les marécages ont une odeur sucrée, et je suis presque sûr que non, quoique je commence à douter de mon existence même.
Ma main plonge de son propre chef dans le liquide poisseux et en monte les remugles à mes lèvres.

Papilles gustatives prêtes mon général, attente de vos ordres !!!

Myrtille… c’est bien ça, c’est de la myrtille nom d’un grognard en papillotes !

Quel imbécile ai-je été ! Pour qu’un Tourguy se promène ainsi en pleine lumière il ne pouvait être frais éclos de la Matrice Vernienne, il a retourné le piège contre moi. Au moins la gueule de bois est passée, toujours ça de gagné.

Instinct du guerrier, formation de peintures Pictes fruitées sur mes joues, le combat n’est pas fini, il ne fait que commencer.

Comment sortir d’ici…

Old par Rodia le 05 Juil 2002

fille + martinet + punition

Old par Rodia le 02 Avr 2003

Redtschap Inc.

– 2 !!! – 2 pour ma pomme, dans ma maison !! C’est dit, je vais me réchauffer ailleurs ! Mais avant, pas le choix, vous devez subir… et voici l’objet du crime :

Ainsi font font font font les petites marionnettes ; ainsi font font font trois p’tits tours et puis s’en MERDE !!! Quel est l’enfant de catin qui a collé ce tourniquet devant chez Mère Grand ? C’est toi Loulou ?

– Ben ouais, vu que les droits de l’histoire ont expiré depuis des lustres, faut bien ramener la galette à la casbah, comme on dit.

– Tu parles… et c’est moi qui devrais raquer ?

– Ben c’est qu’avec ton usine de fringues, tu t’fais ton beurre… sauf que dans l’lot t’oublies les potes, les vieux, les vrais.

– J’te signales quand même que mon « cher ami » lupin a essayé d’me bouffer à toutes les sauces

– C’est d’bonne guerre : ton jules, l’bûcheron, il m’a tellement anesthésié que j’ressemble à un citron… fais pas ces yeux d’vache, j’te parles du citron du fond, l’oublié, le fripé, le mal aimé…

– Arrête, tu vas m’faire chialer. Non, mais sans rire, ça s’tape des plats de luxe, du Chaperon rossini, du Chaperon poêlé aux fines herbes et ensuite ça hurle à la mort… ben mon vieux cette fois-ci c’est sans moi, ras le bol des assistés. Déjà que j’dois sustenter la vieille… si tu me vires pas tout de suite ce foutu péage je te préviens que je fais transformer ta foret en piste à rollers !

– Tu ferais pas ça ?

– J’me génerais tiens, en plus je colle la grabataire en attraction touristique et les gogos la nourrissent, que du bon !

– T’es quand même une drôle d’ordure… mais bon, j’ai pas le choix, j’enlève mon manège… enfin mon porticulus…

– A la bonne heure. Dis donc, mon gros, j’aurais peut être un boulot pour toi, du genre tranquille et bien payé.

– Dans quelle branche ?

– L’immobilier.. enfin la démolition.. des porcs squattent un terrain qui m’appartient… faudrait les « convaincre » de partir…

– Vendu !

Et le loup changea à la fois d’histoire et de galère…

Old par Rodia le 10 Jan 2003

Triste journée…

Old par Rodia le 20 Avr 2003

R.I.P.

Old par Rodia le 30 Avr 2003

– allo, mon amour ?
– oui, où es tu ?
– je sors tout juste, on se retrouve quelque part pour finir la soirée ensemble ?
– oui, bien sur ! le parc en face de chez moi, ça te va ?
– super. je suis là dans 10 minutes.
– parfait. à tout de suite. je t’aime.
– moi aussi je t’aime. à tout de suite.

Old par Rodia le 02 Avr 2003

Nouveau dédale, aux objets plus anciens, cependant toujours aussi douteux. Pentes, descentes, angles improbables, je serais bien en peine de savoir où je me situe. Tout cela semble immense, ou minuscule, en tout cas chargé de l’âme de générations de soeurs kitschs.

Une pièce recouverte d’enduis écaillé, des meubles de récupération, quelques instruments ménagers, une pendule aux armes d’un apéritif anisé… je suis déçu, je m’attendais à autre chose : une cave voutée, un lac souterrain, mais en tout cas pas la réplique de la cuisine de ma grand mère.

Suivant les indications de la belle rousse je m’allonge entre un buffet et une table aux pieds de fer, sur le lino imitation parquet. Je croise mes mains sur ma poitrine glacée par l’émotion (je n’ai jamais été un sanguin), ferme les yeux et attend.

Je m’endors comme un nourrisson…

Réveil – tic tac – ça y est – tic tac – immortalité – tic tac – plus jamais, plus jamais la peur de la mort – tic tac – pourvu qu’elles pensent parfois à me remonter…

FIN

Old par Rodia le 10 Jan 2003

Obsessionnel.

Old par Rodia le 03 Mar 2003

Forniquer ?

Old par Rodia le 20 Avr 2003

Autoroute en construction…

Old par Rodia le 03 Mai 2003

Mala vida – Soleil

La Mano avait tout compris au traumatisme hivernal…

Nuit productive ? Trop froid pour dormir… -4 au compteur

Old par Rodia le 11 Jan 2003

Gras.

Old par Rodia le 12 Avr 2003

Old par Rodia le 14 Avr 2003

De retour à Vera Cruz, ou pas loin, chez la mère de Nadine

– Patati, patata et potato
– Ah oui, quand même, tout ça, je ne m’imaginais pas avoir raté tant de moments fascinants.. mais, maman, une chose me chagrine… tu vas parfois te recueillir sur ta tombe ?
– Oh non, les cimetières sont trop sordides, et je ne suis pas très ressemblante sur la photo, un peu imberbe
– Justement, à ce sujet… hum, euh… tu es.. morte, et puis… avant tu n’avais pas les mêmes chromosomes, si tu vois ce que je veux dire…
– Oh, ah oui, c’est ça qui t’inquiétais ma pitchounette ? Je vais tout t’expliquer, en fait c’est très simple. Le fossoyeur m’avait piqué mes dents en or alors pour le punir, je l’ai possédé ! Grand sourire
– Oui, en effet, on ne peut plus simple et évident, comment n’y avais je pas pensé plus tôt, bécasse que je suis.

Et elle s’évanouit sous le choc. Au loin, Druand arrivait

A suivre

Old par Rodia le 14 Déc 2002

– A quoi penses-tu ?
– A Napoléon.

Old par Rodia le 24 Avr 2003

Un dragon point trop écailleux lissait ses moustaches gominées en méditant sur les restes de son repas, déjà envahis par de grasses mouches pourtant affamées.
Pourquoi encore et toujours vouloir posséder, se rendaient elles seulement compte de la vacuité de leurs existences ?
Philantrope et d’un souffle, il abrégea ses pensées par une crémation générale.

Old par Rodia le 15 Avr 2003

Je suis un utopiste. Et dieu sait que je n’aime pas ça.

Old par Rodia le 10 Avr 2003

En quittant cette Cité qui l’avait couvert de langues empâtées et de nuits sans sommeil, il ne pensait jamais y revenir, du moins pour y vivre… cet aimant l’attira cependant de nouveau… qui est à blamer ?

Le boulanger !

Old par Rodia le 24 Juin 2003

Je n’aime pas l’esthétisme.

Old par Rodia le 24 Mar 2003

L’émulation ce héros.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

Glaces uniques au Zabayon
Citronnade maison
Et des fesses qui pendent au plafond !

Old par Rodia le 31 Oct 2002

« Un ecrivain qui n’est pas malade est presque automatiquement un type de second ordre »

Old par Rodia le 03 Avr 2003

Un pique nique Renoiro – Tourgueniste sans gromellements ni hurlements oui, mais où et quand ?

Le gars qui râle

Old par Rodia le 11 Avr 2003

Le syndrome de l’écran bleu.

Old par Rodia le 25 Avr 2003

Déçue.



Old par Rodia le 12 Avr 2003


Little John revenait d’un long voyage.

Tout ce qu’il désirait, c’était se reposer.

Malheureusement, il avait une fois de plus perdu clefs et papiers.

Pauvre Little John.

Old par Rodia le 14 Sep 2005

Old par Rodia le 09 Mai 2003

Glacée.

Old par Rodia le 16 Avr 2003

Je me manque déja.

Old par Rodia le 08 Avr 2003

– Que fais-tu ?
– Il s’emmerde.

Old par Rodia le 23 Avr 2003

Il était une fois dans l’ouest parisien.

Old par Rodia le 13 Avr 2003

Cikori (mon clavier aime pas les accents tchéques… il me fait une guerre culturelle ce saloupiaud)

Old par Rodia le 24 Jan 2003

Old par Rodia le 13 Mai 2003

Prendre un cou pour une serviette
Consciencieusement le tordre, le serrer, le tirebouchonner
Et subitement le lâcher : il se remet droit, comme par magie !
Le propriétaire est un peu mort, certes
Mais après tout lui aussi aura bien rigolé

Old par Rodia le 20 Jan 2003

Je suis là.

Old par Rodia le 27 Fév 2003

Old par Rodia le 27 Mar 2003

Ping Pong citadin, passer entre les villes, leurs mailles, s’y perdre et s’y retrouver, sentir leur amour, leur désir et leur répulsion. Suivre ses sens, ne plus se sentir ?

Crier inutilement dans un énieme train, dormir plutôt que de faire le mauvais geste… bienvenue en gare de X ; une de plus, encore ?

Elles se ressemblent toutes et pourtant qu’elles sont particulières… ce sandwich est-il unique ou une représentation supplémentaire de l’éternel jambon dans du pain ?

Bienvenue à toi, brave Sans Domicile Fixe… Ta Gueule, pas besoin de ta concupiscence, je me débrouille avec la mienne ; elle peut déjà remplir bien des wagons à elle seule.

Ô joie, un banc solitaire, mouillé jusqu’à la couenne (à ne pas bouger, on fait du gras), dormir sans oublier, sinon ça ne serait pas drôle, et fermer la porte.

Old par Rodia le 26 Mai 2003

Entendu : ‘Spéce de satrape du Dimanche !

Que les profs osent dire que les élèves n’écoutent rien après ça…

Old par Rodia le 17 Jan 2003

« L’homme est un animal, il est né comme ça. Il est pourri dès la naissance. C’est un animal condamné et très subtil à la fois. C’est un vice de naissance. Qu’est ce que l’histoire ? La démonstration de l’inhumanité de l’homme. Quelque chose d’impur, de méprisable. Je crois que c’est sans remède. »

Old par Rodia le 03 Avr 2003

« Personne ne fait de la psychologie par amour : mais plutôt par une envie sadique d’exhiber la nullité de l’autre, en prenant connaissance de son fond intime, en le dépouillant de son auréole de mystère. »

Old par Rodia le 19 Avr 2003

J’ai changé l’annonce d’accueil.

Old par Rodia le 13 Avr 2003

Oui, je vais continuer à vous aimer. Tous.

Old par Rodia le 04 Mar 2003

Je ne suis pas fier de moi.

Old par Rodia le 10 Avr 2003

11:57:38 : je prends mon petit déjeuner au soleil

14:18:15 : je renonce à prendre mon vélo pour cause de temps de merde

Le temps, non plus, ne sait pas ce qu’il veut en ce moment.

Old par Rodia le 13 Mai 2003

Igor, j’ai une autre idée. Plus efficace.

Old par Rodia le 28 Avr 2003

Tu veux qu’j’te peignes un lapin ?

Old par Rodia le 19 Sep 2003

« là ici »