
« Comment as-tu pu, mon Dieu,
Dans ma détresse, dans ma crainte et mon découragement, te détourner entièrement de moi ?
Hélas ! ne connais-tu plus ton enfant?
Hélas ! n’entends-tu pas la plainte
De ceux qui te sont
Attachés avec fidélité ?
Tu étais mes délices
Et tu m’es devenu cruel;
Je te cherche en tous lieux,
Je t’appelle, je te réclame à grands cris
Mais je n’entends que ma propre plainte et ma lamentation !
Il semble que tout cela te soit indifférent. »
Jean-Sebastien Bach – Cantate BWV 21 (Récitatif T – Violon I/II, Viole, Basson et Orgue et Continuo)
Idée du Jour
– Toujours avoir un rhinocéros jouant du tuba dans la poche
– Le Lancer systématiquement sur toute voiture grillant un feu devant vous, manquant de vous écraser
Nota : Elargir l’idée aux billes de peinture, pour ceux n’ayant pas de poches extensibles
Hi hi, qu’est ce qu’on s’aime…

mmmmmmmmmm….
Oui mon chéri, je te mets un doigt dans le cul en rentrant.
Promis… mmmmm…

Quelle chance elle a…

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« La place de la Bastille à Paris est le symbole de la révolution. Au centre se trouve une colonne et sur un côté l’opéra Bastille. Le quartier est souvent fréquenté par les jeunes en roller, surtout du côté de l’avenue Daumesnil. Non loin, des bars et des discothèques (notamment le Balajo), se trouvent dans la rue de Lappe. » |

Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, les arbres bourgeonnent… Putain de psychologie humaine de merde.

« – J’ai changé en 3 ans, tu sais. J’ai compris beaucoup de choses, je ne te tromperai plus. Je veux qu’on se marie.
– Ecoute, je t’aime beaucoup, tu es mon gros nounours mais …
– Je ne peux pas vivre sans toi…
– Je ne peux pas revenir avec toi. Tu es gentil, je t’aime beaucoup, mais je me marie bientôt.
– …
– Et je suis heureuse.
– Bon. Tant pis. C’est pas grave… »
Couillon le Canard montrait à Benoit
Que la Solution lesbienne pouvait sauver Ganesh.
Mais Martin Luther King saoulait son monde,
Troudairisant, avec ses lunettes, la tribune lectorisitrice
Et fascinant les pauvres Tourguenistes ébahis…
Véronique et Davina, si elles avaient été présentes auraient commenté :
Quelle poubelle, et une séance de stretching Geradonienne, hop !
– Qui êtes vous ?
– Je suis triste, déboussolé, perdu, pathétique, égaré, malade.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Pauvre type.
Un dragon point trop écailleux lissait ses moustaches gominées en méditant sur les restes de son repas, déjà envahis par de grasses mouches pourtant affamées.
Pourquoi encore et toujours vouloir posséder, se rendaient elles seulement compte de la vacuité de leurs existences ?
Philantrope et d’un souffle, il abrégea ses pensées par une crémation générale.
« Personne ne fait de la psychologie par amour : mais plutôt par une envie sadique d’exhiber la nullité de l’autre, en prenant connaissance de son fond intime, en le dépouillant de son auréole de mystère. »
Tes mains autour de ma gorge… je suffoque… je violettise… kof kof
Hop non, pas d’accord, pouce, c’est pas du jeu !!!
Je te tues et je suffoque ! C’est quoi ce merdier ?
Y en a marre, ras le bol bonhomme !! Tu diriges peut être ma vie mais pas ma mort… contre… on réecrit le script !
Comment ça… Non ? Tu te prend pour qui ? Dieu… ok.. je la ferme.. tues moi… tu le regretteras…
Batard…
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« Une forteresse et une prison dans Paris, la Bastille fut un symbole de l’absolutisme royal avant la Révolution Française. Sa construction démarre en 1369 et fut originellement dédiée à la défense de la ville. A partir du XVIIe siècle, la forteresse fut utilisée comme lieu d’emprisonnement. Voltaire et le Marquis de Sade furent permis ses hôtes les plus célèbres. En juillet 1789 un jeune juriste Camille Desmoulins appela à l’invasion de la Bastille dont les canons menaçaient le quartier populaire du Faubourg St-Antoine. L’histoire a retenu la date du 14 juillet 1789 comme date officielle de la prise de la Bastille. C’est pourquoi depuis la Place de la Bastille que partent les manifestations de protestation ainsi que le défilé syndical du 1er Mai. » |

Comptine courte mais inintéressante
– Qui a tué le chat ?
C’est pas moi, c’est pas moi
– Mais alors qui a tué le chat ?
C’est pas moi, c’est pas moi
– Alors si ce n’est pas toi, mangeons le chat !
– allo, mon amour ?
– oui, où es tu ?
– je sors tout juste, on se retrouve quelque part pour finir la soirée ensemble ?
– oui, bien sur ! le parc en face de chez moi, ça te va ?
– super. je suis là dans 10 minutes.
– parfait. à tout de suite. je t’aime.
– moi aussi je t’aime. à tout de suite.
« Dieu est amour; celui qui demeure dans l’amour demeure uni à Dieu et Dieu demeure en lui.
Si l’amour est parfait en nous, alors nous serons pleins d’assurance au jour du Jugement;
nous le serons parce que notre vie dans ce monde est semblable à celle de Jésus-Christ.
Il n’y a pas de crainte dans l’amour; l’amour parfait exclut la crainte.
La crainte est liée à l’attente d’un châtiment et,
ainsi, celui qui craint ne connaît pas l’amour dans sa perfection. »
J’ai un petit coup de blues…

Ennui de Noël
Plouf dans l’apéro.
Ce soir, je suis fatigué.
Longue journée de boulot.
On me dit qu’il faut pratiquer la tolérance :
Attitude consistant à tolérer ce qu’on pourrait rejeter, refuser ou interdire;
dérogation admise à certaines lois, à certaines règles.
Ce n’est pas un droit, c’est une tolérance.
Je n’ai pas le courage de me branler.
Je me sens bien.
Je t’aime
ps :

Il se sentait comme un Kermit enfermé dans un Kinder surprise, le lapin rose aux doigts coincés dans la porte
« La solitude offre à l’homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d’être avec soi-même, et le second de n’être pas avec les autres. »
Cette nuit, je serai donc en bonne compagnie.
C’est l’histoire d’un brave type, voir d’un pauvre type.
Il croit en de nobles sentiments : l’amour, l’art, la fidélité. (C’est vraiment un pauvre type)
Il les projette sur Phoenix, une jeune artiste au coeur pur.
Trahi par celui en qui il avait confiance, il tente de prévenir sa dulcinée du danger qui la menace.
Mais celle-ci, appatée par la gloire, l’argent et le sexe, n’entend rien et le repousse pour se jeter dans les bras du démon.
Le démon finit par périr, le pauvre type aussi et la pute se retrouve comme une conne.
Moralité : c’est bien fait pour ta gueule.
Finalité de l’existence, élucubrations, masochisme ?
STOP.
Quelle idée de se poser ce genre de questions, j’vous jure.
Vivre le moment présent pour sa condition terminologique n’est pas un idéal en soi, enfin je n’espère pas.
Le comptoir est jaune et plutôt usé, quelques clients se détendent, boivent frais, les verres tintent et rient d’eux même, attendant leur inéluctable fin, leur dessèchement. La mousse crépite, attirante… « Patron un autre siouplait »… et la chaleur accable, le fil d’Ariane se perd et se pelotonne dans son auto complexité ; inextricabilité.
Que fais-je ici en fait ?
J’ai beau y réfléchir et retourner la question comme une chaussette, elle semble définitivement trouée… et en plusieurs endroits qui plus est… tapistriquement filée !!!
Innocence perdue dans les rayures du zinc, bouteilles s’entrechoquant sur les boiseries, le cafetier mourra avec son navire alcoolique.
RIDEAU.
Les néons crévent d’envie d’illuminer la scène, moi non… tant pis pour eux !
Aussitôt une blondinette naïade, a peine adolescente, sort d’une trappe invisible à mes yeux et me sourit. Son tablier sanglant n’éprouve en rien son charme juvénile.
Sans un mot je lui tend le bristol que l’on m’avait remis à Florence. Elle soulève une partie du comptoir et m’invite à la suivre.
Dédale de couloirs sans queue ni tête, impossible de se repérer. Fatras de babioles d’un autre temps, toutes de mauvais gout (gondoles lumineuses, pièces en macramé, coussins de peluche orange…). Les murs et étagères en sont constellés.
Nous débouchons finalement dans une petite pièce aux murs nus, seulement habillée d’une table en formica et de ses chaises assorties. Je m’assied et, avec une courbette gracieuse – quelle beauté – elle se retire par une ouverture anonyme.
Après quelques minutes passées à chercher en vain un quelconque attrait au lieu où je me trouve la porte s’ouvre, m’offrant la vue de celle qui pourrait être la mère de l’enfant, en rousse. Aérienne elle se met face à moi, son corps touchant à peine les meubles.
– Vous êtes Eric Delot ?
– Absolument pas, jamais entendu ce nom.
– Alors vous êtes l’autre… bienvenue chez nous.
– Enchanté d’enfin vous rencontrer, mon périple a été long jusqu’ici, et parfois bien éprouvant.
– Le principal n’est il pas que vous soyez arrivé à destination ?
– Sisi, tout a fait, je n’arrive pas encore à réaliser que je suis si près du but.
– Je vous comprend… cela a du être complexe pour un homme de se faire accepter par la Matriarche.
– Oh, en réalité c’est une vieille connaissance : enfants, nous jouions…
– N’en dites pas plus, je n’ai pas à connaitre ce passé commun, savoir pervertit la pureté de la vision.
– Si vous le dites je vous crois, même si j’ai souvent du mal à comprendre vos actes et pensées.
– Bien… cessons les civilités, je m’en voudrais de vous faire languir plus longtemps, venez.
R.M.I. … Revenu Mensuel d’Insertion … Retenue Millénaire d’Information … et quoi d’autre encore ? Je sors de ce bureau, j’ai la nausée… ma pauvreté, le blanc des yeux jaunatres de mon interlocutrice, l’abus d’alcool des jours précédents.
Bref je ne me sens pas bien. Je décide de repartir de là à pied.
Facile, pour repartir vers chez moi, allons vers la Seine, c’est par là, çà descend !!!!
J’ai vaguement oublié que sur la Butte Montmartre, comme sur toute butte, l’on descend de tous les côtés. Et au fur et à mesure le paysage change autour de moi : les commerces disparaissent, les immeubles poussent hormonalement, le gris prend place sur tout.
Je ne reconnais plus aucun nom de rue, je ne vois plus aucun métro… serais je arrivé chez les sauvages ?
Une station de bus épargnée m’indique enfin que je suis entre Saint Denis et la Courneuve, et je suis heureux d’avoir trouvé un contrat de travail…
De retour à Vera Cruz, ou pas loin, chez la mère de Nadine
– Patati, patata et potato
– Ah oui, quand même, tout ça, je ne m’imaginais pas avoir raté tant de moments fascinants.. mais, maman, une chose me chagrine… tu vas parfois te recueillir sur ta tombe ?
– Oh non, les cimetières sont trop sordides, et je ne suis pas très ressemblante sur la photo, un peu imberbe
– Justement, à ce sujet… hum, euh… tu es.. morte, et puis… avant tu n’avais pas les mêmes chromosomes, si tu vois ce que je veux dire…
– Oh, ah oui, c’est ça qui t’inquiétais ma pitchounette ? Je vais tout t’expliquer, en fait c’est très simple. Le fossoyeur m’avait piqué mes dents en or alors pour le punir, je l’ai possédé ! Grand sourire
– Oui, en effet, on ne peut plus simple et évident, comment n’y avais je pas pensé plus tôt, bécasse que je suis.
Et elle s’évanouit sous le choc. Au loin, Druand arrivait
A suivre
Illusions d’un passé perdu
Danse, chante
Tourbillon, derviches sous acides
T’oublier, enfin
Emporté dans le flot des tissus cramoisis
Enivres toi d’elles
Senteurs, simples moments de rien, de tout
Sérénité, désillustrer la logique
Se sentir soi ; être pour jamais les autres
Etre…
Sororité de l’Ange Bleu…
Je re-vérifie l’adresse sur mon calepin… c’est pourtant bien là, ce voyage me réserve décidément de nombreuses surprises.
Ne serait ce que leur nom : quelle idée d’entretenir la mémoire d’une icône de cabaret quand justement… je suis tiré de mes pensées par un détail incongru sur la façade de la boucherie, prochaine étape de mon périple : un dessin en filigrane sur la mosaïque.
Deux pas de côté et hop, disparu !
Retour à la case départ et de nouveau il s’offre à moi.
Amusé par ce petit jeu je retarde mon entrée dans la boutique et me positionne en divers points de la rue borgne, accroupi ou encore grimpé sur un container.
Une fresque se forme peu à peu devant moi, dommage que je sois si mauvais illustrateur.
A gauche une femme tenant un animal dans ses bras, héritier du faon et de l’ornithorynque (il faut dire que les bêtes et moi…)
Au centre une scène de comptoir, deux habitués discourant vivement. Si l’on se déplace selon un angle précis, de l’ouest vers l’est, les mouvements évoluent, un dessin animé avant l’heure. Hélas un bâtiment récent m’empêche de voir la fin de l’histoire, mais tout semble se diriger vers une empoignade.
A droite, enfin, une autre femme, peut être la même, les mains vides. Enfin non, pas vides… pleines de vide, comme si elle agrippait en elle le néant, ou un truc mystique dans le genre.
Une fois assuré que la devanture ne recèle aucune autre surprise, je pousse le battant de la porte et une petite clochette annonce mon arrivée.
Et pour ne pas changer les bonnes habitudes : A suivre
– à quoi bon parler à un mur ?
– d’abord ça fait mal, puis ça renforce à l’intérieur.
– moi, ça me déprime.
– de toutes façons, quelle idée de parler à un mur…
– t’as raison, je vais essayer de parler à des humains, c’est surement plus simple. bye bye le mur !
– Qui êtes vous ?
– Je suis ambitieux, autonome, antipathique, autoritaire, directif, doué, égocentrique, égoiste, fier, génial, hautain, indépendant, indifférent, insensible, intelligent, intolérant, libre, méprisant, orgueilleux, prétentieux, sectaire, seul, sévère, snob, torturé, tyrannique, vaniteux et violent. Et je m’aime bien.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Dieu.
En tout Goth sommeille Le Plagiste
Note : extraire la sandale (1) du complexe oedipo-freudophile
(1) Cf Tatie Dudulle
Pendant ce temps là, à Faidherbe…
Toc toc toc
– Raaaah, impression de déjà vu
– Voix off : Chuuuut, ferme là, c’était pas le même personnage
– Hum, oui, jamais vu cela… Mais qui est donc derrière la porte ?
– DRUAND !
– Monsieur le malpoli hurleur, j’ouvre par pure ouverture d’esprit…
– J’aime Nadine !!!!
Se contenant
– Veuillez partir.. elle est mon épouse…
– Etait vous voulez dire !!! Epouser une morte, sagouin, j’écorcherais votre engance !
– Et merde pour la gauche caviar !
La porte se referma sur le nez de l’importun
A Suivre
Toujours à Vera Cruz. Un bruit assourdissant, des miettes de porte, un mastodonte la bave aux lèvres.
Les deux femmes en choeur :
– DRUANT !!!
– Ah ah ah oui, c’est moi, et je viens te tuer – tuer, Nadine mon amour, puisque tu es ressucitée !
– Objection, je ne suis pas morte, enfin je dis ça en passant, hein…
– Hum, euh, ma fille… en fait… comment dire… mon retour, j’ai du le monnayer…
– Quoi ? Tu as vendu mon acte de décès avant même le passage chez le légiste ?
Et en plus mon bourreau est un voleur de fausse argenterie !
– N’importe quoi… même pas vrai, c’était pas de l’imitation d’abord.
– Si si, nous avions vendu la vraie pour payer l’onchocercose du chihuahua, tu te rappelles maman ?
– *tousse* Oui ma fille, oui…
– Ah mais ça change tout alors… Madame la Reine Mère, nous avons à parler
Derrière la porte le mari écoutait
– Ainsi donc elles ne possédaient aucun bien vaisselier, quelle arnaque…
Note n°37 (aux urgences) : ne pas tenter de sucer un noyau d’avocat comme on le fait avec une cerise.
Aliénation mentale, anorexie mentale, autisme, automutilation, démence, dépression, énurésie, neurasthénie, nymphomanie, suicide, vide…

Cette nuit, IL m’a demandé de sauver les hommes de leurs pêchés.
OK. Le temps de trouver le bon costume et j’arrive.

Comme tout le monde, y a des jours ou j’aimerais bien revenir en arrière… genre d’un peu plus d’un an environ.


Mala vida – Soleil
La Mano avait tout compris au traumatisme hivernal…
Nuit productive ? Trop froid pour dormir… -4 au compteur
Elle me plait.
Et ça c’est vraiment chouette.
J’espère que c’est réciproque.
J’en sais rien en fait. Je ne la connais pas encore assez.
Je vais lui demander : tu m’aimes un peu ?
Trois jours que j’ai le coeur au bord des lèvres
Trois jours que je me confine devant une cuve de faïence
Amoureux, malade, les deux peut être ?
Oh toi, mon doux ver solitaire…
Fais voir ta bite
Elle est belle dis donc.
Regarde la mienne.
Tu veux la sucer ?
Tu t’es déja fait enculer ?
Tu veux voir comment ça fait ?
C’est marrant tu vas voir.
Et l’école ? tu as des bonnes notes ?
– Allo mimi ? – Ouuuais. – Je suis super désolé. Mais je vais pas pouvoir vous assassiner sauvagement à coups de hache demain soir. – Ha bon ???? – Ouais, j’ai une grosse surchage de boulot, je vais devoir bosser comme un malade tout le week-end. – Zut, c’est dommage. – Donc on fera ça la semaine prochaine, mais je sais pas encore quel jour. Je vous appellerai pour vous dire. Ok ? – Ok. – Alors à plus et encore désolé, vraiment. – C’est pas grave. Bon courage, travaille bien. Salut. |

















































