Sproutlore

Old par Rodia le 30 Mai 2003

– Acheter du feutre pour les pieds de mes fauteuils qui rayent mon parquet
– Enduire mon parquet d’un mélange d’huile de lin et d’essence de thérébentine (salon + bureau)
– Lancer une machine de blanc (serviettes, torchons, draps…)
– Changer les draps (ça commence à faire longtemps)
– Trouver une hache de poche (avec un manche en bois, c’est plus rustique -> Bricorama.)
– Prendre rendez-vous avec la victime
– Te chercher à la gare
– Présenter mon travail à Avril.exe (je sais même pas ce que c’est que ce truc)
– Aller à un apéro surprise (si il est confirmé)
– Rentrer
– Te faire l’amour toute la nuit durant (pas trop quand même, parce que dimanche j’ai du boulot)

Old par Rodia le 25 Avr 2003

Old par Rodia le 14 Avr 2003

1er obstacle.

Old par Rodia le 13 Mar 2003

En quittant cette Cité qui l’avait couvert de langues empâtées et de nuits sans sommeil, il ne pensait jamais y revenir, du moins pour y vivre… cet aimant l’attira cependant de nouveau… qui est à blamer ?

Le boulanger !

Old par Rodia le 24 Juin 2003

Qu’est ce que je fous là ?



Sans doute me suis-je cru invulnérable…

Old par Rodia le 09 Mar 2003

Il se sentait comme un Kermit enfermé dans un Kinder surprise, le lapin rose aux doigts coincés dans la porte

Old par Rodia le 22 Juil 2003

Qu’on ne me dérange pas.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

Elle n’est pas Caroline Hazard.

Old par Rodia le 08 Avr 2003

Toc toc toc

– Qui est ce ?
– Nadine, la fille de l’ancienne locataire, puis je reprendre ma chambre ?
– Ma fille, entre voyons, cela faisait si longtemps que je ne t’avais pas vue !

Devant la jeune femme ébahie la porte s’ouvrit, dévoilant un homme dans la force de l’âge à l’embonpoint proéminant, outrageusement fardé et portant une robe à fleurs de sa vieille mère depuis si longtemps décedée. Il lui sourit de toutes ses dents nicotinées et la prit avec force dans ses bras, déplacant avec lui des senteurs fortes, musquées.

– Tu devrais avoir honte de m’avoir ainsi oubliée ! Mais tu es belle, et tu es là… montre moi comment t’as maigri ! Rahlala c’est pas possible, voilà ce que c’est que d’aller à la ville ! Et ton mari, toujours aussi bête ! Oh, excuse moi, c’est vrai, j’ai promis de pas en parler comme ça ! Allez, viens dans le salon !
– Mais mons…
– Monsieur Druand ? Parti, envolé, parait que c’était un voleur…
– Mais qui êtes…
– Plus tard les questions, prend un biscuit, je sais que tu les a toujours aimés, ceux dans la boite en fer, avec les chérubins dessinés dessus.
– Euh oui, c’est vrai, mais comment savez vous cela ?
– Ma fille ! Comment j’aurais pu oublier ce que tu aimes, toi la chair de ma chair, toi que j’ai élevée dans les larmes et la joie !

Perplexe, Nadine attendit la suite des événements, préferant ne pas vexer cet être potentiellement dangereux

A suivre

Old par Rodia le 11 Déc 2002

Oui, mais quels mots choisir ?

Old par Rodia le 03 Mar 2003

Ouverture

Igor Branlouillicotte
Nikolai Oublie…

Que dire de plus… si ce n’est qu’ici tout n’est qu’un moyen d’expression, sans volonté de reconnaissance.. et que tous devraient se le rappeler.

Rideau !!

Old par Rodia le 15 Nov 2002

De Mille

Eructé

Dévoilé

Indiqué

Signalé

Emargé

Zyklon B

Old par Rodia le 27 Août 2003

« Je suis un homme malade… Je suis un homme méchant. Un homme repoussoir. Voilà ce que je suis. » F.D.

Old par Rodia le 28 Mar 2003

Dans la mare

1- Attends, l’action n’était pas censée être post-communiste ?

2- Evidemment que si, toujours coller à l’actualité !

1- Et rien ne te choques ?

2- Non, décidemment non, je ne vois rien d’étrange dans tout cela

1- Et le Petit Père ?

2- Bonne idée hein ?

3- reminiscencedelvis

1- Il a pas tort ; non seulement c’est du déjà vu, la célébrité disparue qui se reconvertit en cuistot, mais en plus on sort vraiment du thème, là

2- Il faut surprendre le public, et, en plus, qui s’en rendra compte ?

3- presquetoutlemonde

2- Hmpf, détail que tout cela, on va cartonner

1- Je ne crois pas, en tous cas, pas avec Sarah Bernhardt qui fait des claquettes

2- Rétrogrades

1- Tu l’as fait exprès, j’espère ?

2- Quoi ?

3- ilnedoitmemepassavoir

1- Sarah… claquettes ?

2- Définitivement, je ne vois pas

1- C’est maintenant sûr, cet homme est un imposteur

3- caparaissaitevident. questcequunscenaristederenomseraitvenusenterrercheznous ?

1- La chance, ça arrive, non ?

3- pasaceprixla

2- Excusez moi, youhou, je suis présent

1- Pas pour longtemps, tu es viré

2- Je suis sous contrat

1- Il ne prévoyait pas l’invasion de la Chine par de petites boules de poil multicolores qui font « flop »

2- « Vlop » s’il te plait. En tous cas, vous réentendrez parler de moi, je vous le promet

1- C’est ça, entre temps, évite ce lieu et rends moi mon cadenas

3- poilalabarmitsvah

1- Et maintenant, on fait quoi ?

3- onregardelherbepousser

1- Tu peux arrêter ça s’il te plait ?

3- jaimebiencelamedonnedelapersonnalite

1- Pas à ce prix-là

3- Et maintenant, qui se rappellera de moi ?

1- Tu aurais de toutes façons été très vite oublié

3- C’est méchant, ce que tu me dis

1- Réaliste, qui pensais tu tromper, à part toi-même ?

3- Rêver de gloire, même éphémère, est-ce un si grand crime ?

1- Tout dépend de ce que tu en fais, et te connaissant, cela mènerait vite au génocide

3- Tu deviens franchement blessant

1- Ne dit-on pas que c’est l’apanage des amitiés vraies ?

3- J’ai toujours émis des doutes quand à la véracité de certains dictons

1- Et celui-ci en fait partie ?

3- Non mais je tenais tout de même à le préciser

1- Quel intérêt ?

3- Que mes paroles passent à la postérité

1- Incorrigible mégalomane, tu tuerais père et mère pour une once de gloire

3- C’est déjà fait, et ça ne m’a rien apporté

1- Quelques articles dans les journaux, tout de même

3- Si peu, et mon nom était mal orthographié

1- Plains-toi ! C’est tout de même grâce à cette bévue qu’un autre a été pendu !

3- Heureux homme ! Toutes les premières pages des nationaux, une rétrospective télévisée et même quelques manchettes internationales ! Maudit soit ce journaliste dyslexique

1- Je n’avais jamais remarqué à quel point tu étais dérangé

3- Ca fait peur ?

1- Pas vraiment. Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi tu as choisi la carrière de régisseur.

3- Quand tu dis ce mot, j’ai comme une balise qui s’éveille en moi

1- Et quel mot illumine t’elle ?

3- Scénario !

3- Bertha Grimstein ?

1- Elle est devenue couvreuse

3- Jan Zemkof ?

1- Passé à la production

3- Dédé l’Endive ?

3- Mort depuis des années

3- Ah bon ?

1- Oui, à l’époque où tu minais, si je me rappelle bien

3- J’étais pourtant certain qu’il y avait un filon

1- Et tu ne trouvas que des emballages de chocolat

3- Certes, mais dorés

1- Oui mais nous nous écartons

3- Winnie Syl ?

1- Trop chère

3- Enid de la Salle ?

1- Couvreuse

3- Elle aussi ?

1- En association avec la première

3- Vladimir Jeskin ?

1- Parti suivre une femme en Terre de Feu

3- Des nouvelles ?

1- Aux dernières que j’ai eu, il avait attrapé la lèpre

3- Toujours été original, celui-là

1- Tout pour se faire remarquer

3- Et ça a marché ?

1- Oublie, ce n’est pas avec ça que tu atteindras la célébrité

3- Bon. Eric Rocher ?

1- On va pas tomber aussi bas

3- Lucie James ?

1- Accoquinée avec les précédentes

3- Et Simon Olowitz ?

1- Qui c’est celui-là ?

3- Mon couvreur

1- Et ?

3- …

1- Ok, on le prend

4- Alors, qu’est ce que je dois réparer ?

1- Mon toit va très bien, merci

4- Ben qu’est ce que je fais-là, alors ?

3- Vous venez nous écrire un scénario

4- Vous avez du vous tromper, c’est pas mon boulot

1- Toutes les scénaristes devenant couvreuses, il est donc logique que nous embauchions un couvreur pour scénariser

4- C’est complètement idiot

3- Non, ce sont les vases communicants

4- Appelez ça comme vous voulez

1- Vous ne connaissez donc pas Grimstein James de la Salle ?

4- C’est vrai qu’elles sont douées

3- Vous voyez !

4- Ca ne veut rien dire, elles s’étaient peut être trompé en premier

1- Ca non, comme scénaristes, on peut dire qu’elles y touchaient

3- Quoiqu’Enid…

1- Moui, mais encore une fois, ce n’est pas le sujet

4- Ce n’est pas en vous opposant que vous me convaincrez, et puis, je n’ai pas d’idées

3- Ca peut s’arranger

4- Comment ?

3- Je ne sais pas, vous trouverez. Vous êtes l’homme qu’il nous faut, je le sais

4- Moi je sens surtout que je suis tombé chez deux beaux cinglés

1- Comme vous y allez ! Un peu originaux peut-être, et avant-gardistes sûrement

3- Et complètement fauchés

4- Voilà donc le nœud du problème !

1- Un détail, conséquent certes, mais un détail quand on traite d’Art

4- Si cela ne vous permet même pas de manger, que viendrais-je faire dans votre galère ?

3- Parce qu’on est gentils ?

4- Ca ne suffira pas, et puis c’est loin d’être prouvé

3- Et si je fais des yeux de chien battu ?

4- Ah non, ça, je ne supporte pas

1- Alors, venez

4- Si vous me forcez…

3- C’est un succès !

1- Il n’y avait que trois pelés

3- Justement, je n’aime pas les tondus

1- Et le scénariste, où est-il ?

3- Sur le toit

1- Il y trouve l’inspiration ?

3- Non, il le répare

1- Il revient à ses premiers amours ?

3- J’ai bien peur qu’il ne les ait jamais quittés

1- Il ne serait pas fait pour ce métier ?

3- La pièce aurait tendance à le prouver

1- Tu es dur, le contenu n’est pas si mauvais

3- Pas terrible non plus

1- Tu n’aurais pas fait mieux

3- Oui, mais moi je ne suis pas censé être doué

1- Il est couvreur !

3- Justement, tant de talent potentiel gaspillé, ça me dépasse

1- C’est normal, tu es un financier

3- Quel lien ?

1- Tu statistises, tu ne peux t’en empêcher. Et parfois, hélas, de manière totalement irrationnelle, un bon ouvrier fait un mauvais théatreux

3- J’ai du mal à l’accepter

1- Pour y arriver, il faudrait te rééduquer. D’ailleurs, où en sont les frais ?

3- Peu, la salle nous appartient, les impôts sont payés, le couvrariste est bénévole et les acteurs, j’ai choisi de ne pas les payer

1- Ca ne les a pas dérangés ?

3- Non, ils ne sont pas venus

1- C’est culotté. Et pourquoi nous ont-ils niés ?

3- Je ne les ai pas convoqués

1- Mais alors, qui a joué ?

3- Les trois pelés. Ils étaient très motivés

1- Ca leur a plu ?

3- Ils sont bon public, et puis, ça aide à apprécier, quand on est impliqué

1- Quelle bonne idée. Mais si jamais nous faisons plus d’entrées, que va-t-il se passer ?

3- Nous les ferons tourner

4- Je n’aurais jamais cru être aussi côté

3- C’est qu’il est difficile de s’autocritiquer

1- Et une fois sur scène, les spécialistes s’adoucissent

4- Peut être devrions nous nous associer ?

3- J’y ai déjà pensé, le brevet est déposé, personne ne pourra nous prendre le concept

1- J’ai même pensé à l’améliorer. Plus de scénarios, plus de professionnels, les gens paient et improvisent pour eux-mêmes

4- Vont-ils être assez crédules ?

3- L’attrait de la nouveauté fait toujours mettre la main au porte monnaie

4- C’est assez mesquin, à la limite du crapuleux, je suis conquis

3- Gagner une fortune en ne faisant rien, j’en ai toujours rêvé. Je suis partant.

1- Il ne nous reste plus qu’à sceller notre accord

3- Sur le cadavre de l’auteur raté ?

1- Tu t’en es débarrassé ?

3- Evidemment, je n’avais aucune envie qu’il revienne nous voler la vedette

1- Cette suite dans les idées…

3- Que veux-tu, on ne se refait pas

1- A qui le dis-tu…

Old par Rodia le 07 Oct 2006

Coupable ?

Old par Rodia le 28 Avr 2003

Triste journée…

Old par Rodia le 20 Avr 2003

Il m’arrive de rater un bus.

Old par Rodia le 04 Avr 2003

Note n°37 (aux urgences) : ne pas tenter de sucer un noyau d’avocat comme on le fait avec une cerise.

Old par Rodia le 02 Mai 2003

Mon cerveau.

Old par Rodia le 31 Mar 2003

– à quoi bon parler à un mur ?
– d’abord ça fait mal, puis ça renforce à l’intérieur.
– moi, ça me déprime.
– de toutes façons, quelle idée de parler à un mur…
– t’as raison, je vais essayer de parler à des humains, c’est surement plus simple. bye bye le mur !

Old par Rodia le 14 Mar 2003

La revanche.

Old par Rodia le 16 Avr 2003


Little John était allé à l’école, comme tous ses camarades.

Il pensait pourtant que cela lui conférerait un statut particulier.

Parfois, il pouvait être bien naïf

Old par Rodia le 15 Sep 2005

Hommage personnel à quelqu’un que je respecte et admire :

Old par Rodia le 05 Mar 2003

Il m’arrive de rater des photos.

Old par Rodia le 04 Avr 2003

La brume ne s’est pas encore dissipée et pourtant je vois déja l’horizon.

Old par Rodia le 11 Avr 2003

Je ne suis pas malade, je suis triste.

Old par Rodia le 27 Avr 2003

Old par Rodia le 24 Avr 2003

Je déteste les parapluies – petits univers d’égoisme – et leurs baleines assassines.

Old par Rodia le 23 Oct 2003

Jeudi 27 mars – Ouf. Pendant un an j’ai eu peur.

Old par Rodia le 27 Mar 2003

Les Motards

Old par Rodia le 31 Août 2002

Tu me montres ta chatte ?
Elle est poilue dis donc.
Et tes seins ?
Qu’est ce qu’il sont gros.
On t’a déja fait un fist fucking ?
C’est marrant tu vas voir.
Et ton camion ? Il a passé le controle technique ?

Old par Rodia le 02 Mar 2003

Chanter sous la pluie… Pneumonie !

Old par Rodia le 21 Mar 2003

Mitraillette à baillements ?

Machoire inférieure accrochée au sous sol…

Old par Rodia le 23 Déc 2002

Entre « De l’inconvenient d’être né » et « Traité du désespoir » mon coeur balance.

Old par Rodia le 08 Avr 2003

Solitude

Quart de piècette Arcosienne à jouer de nuit, dans une pénombre calfeutrée, suite à l’ingestion de substances illicites et prohibées, avec des ampoules.

Acte 1

Une vieille femme, seule, sur une chaise. Une lanterne à ses pieds.

Agnès : Mon fils, je vais te rejoindre, toi qui a été emporté par la guerre.
Tu es dans la lointaine prison du Nord, je le sais.
Je t’ai fait ces petits pains aux fruits, que tu aimais tant.
Je viens te rejoindre dans ta peine.
Mon enfant…

La lanterne s’éteint et une autre s’allume, sur la droite.

Etre 1 : Que la guerre d’hommes et de femmes a tué
Que de familles ont pu être ainsi décimées
La vieille Agnès, femme de marin
A vécu tout ces malheurs, et les a endurés.

La lumière s’éteint à son tour et une autre s’allume sur la gauche.

Etre 2 : Un mari simple et honnête
Une découverte l’un de l’autre il y a de ça bien longtemps.
Des amours et des joies simples, des peines aussi.
Trois enfants, trois fils, fierté de la famille
Robustes, vaillants et honnêtes.

La lumière de droite se rallume.

Etre 1 : Une guerre, de celles dont les seigneurs se repaissent

Etre 2 : Complots, politique, appât du gain, haine !

Etre 1 : Un grondement naissant emplissant les corps et les âmes.

Etre 2 : Les simples convoqués, leurs fourches remplacées par des épées.

Etre 1 : Le départ vers l’ennemi, sombre inconnu

Etre 2 : Femmes pleurant le manque de leurs maris, de leurs fils.

Etre 1 : Premier engagement, teinte d’écarlate, corps tombant lourdement.

Etre 2 : La mort….

Etre 1 : Un courrier arrivant haletant, et gêné

Etre 2 : Madame votre mari et deux de vos fils sont morts !

Etre 1 : Effondrement, pleurs, la vieille ne comprend pas.

Etre 2 : Son corps rachitique se replie sur lui même

Etre 1 : Ses vieux os se recroquevillent, tant d’amour…pour ça…

Etre 2 : Quand soudain !

Etre 1 : Une lueur d’espoir…

Etre 2 : Et le petit ?

Etre 1 : Emprisonné, loin au Nord.

Les deux lumières s’éteignent, silence.

Acte 2

Agnes : Et ainsi je partis au loin
Sur les chemins, toujours vers le Nord
Suivant la grand route, celle du lointain.
Nombreuses nuits de solitude
Froid de la neige contre mon corps frêle
Moi qui n’avait connu que la douce caresse du soleil.
Maladie, souffrance…
Mais mon petit, l’être sorti vagissant de mon ventre
Mon petit était au bout de la piste.

La vieille dame se lève de sa chaise, s’avance et tombe. Un homme en haillons s’approche d’elle, et tente de la réveiller.

Robin : Hé, m’dame !
Oh, ça va ?
Tu vas pas nous claquer dans les doigts maint’nant ?

Il l’asperge d’eau et lui donne deux trois claques pour la réveiller Les deux lumières des côtés se rallument en même temps juste pour une phrase et les deux êtres, à l’unisson :

Etre 1 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…
Etre 2 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…

Agnès, sous les frictions, se réveille lentement.

Agnès : Mon…mon Antoine, mon bébé ?

Robin : Ah non ma bonne Dame, je ne crois pas !
Robin, déserteur des armées stupides de notre seigneur
Et vagabond à ses heures perdues, pour vous servir.

Agnès : Oh, j’avais cru…où sommes nous ?
Que ..pourquoi suis je ainsi dans la neige,
Toute indécente empêtrée dans mes jupons.

Robin : A mon avis t’as pas mangé depuis pas mal de temps
Et puis t’es plus toute jeune
Qu’est ce que tu fais comme ça sur les routes,
A tenir ce bout de pain moisi comme un talisman ?

Agnès : Rire aigrelet, pris par la démence
C’est un pain de fête
Et je l’amène à mon petit Toinot
Celui que la guerre n’a pas tué…

Robin : Et où il est ton fillot ?

Agnès : Dans la grande prison du Nord
Et aussi vrai que j’ai élevé mes trois gamins
Je ne laisserais pas le seul qu’il me reste
Sans son pain de fête cette année.
Robin : Ton entreprise est folle,
La prison est à des milles et des milles d’ici
Mais j’aime la folie aussi…
Dorénavant je t’accompagnes !

Les lumières s’éteignent toutes (durant toute cette scène toute la rambarde avant était illuminée)

Acte 3

Seul l’Etre 2 est éclairé.

Etre 2 : Ainsi donc nos deux pauvres héros repartirent vers le nord
Subissant les intempéries, les moqueries des ruraux
Mais marchant, toujours un pas devant l’autre
Devenant plus proches que n’ont jamais pu l’être
Deux personnes en ce monde.

La lanterne de l’Etre 1 s’allume.

Etre 1 : Mais la prison jamais ne semblait vouloir s’approcher.
La vieille, toujours contre son ventre,
Tenait ce pain, petit tas de croûte noirâtre,
Qui n’avait plus d’aliment que de nom.
Mais elle s’y accrochait comme à une relique de sa vie.

Etre 2 : Et puis ce qui devait un jour arriver arriva.

Etre 1 : La fatigue, la vieillesse…

Etre 2 : Tout cela eut raison de l’énergie, de la foi

Etre 1 : De la vieille Dame.

Les lumières s’éteignent, deux lanternes au centre se rallument, illuminant Robin et Agnès. Elle est de nouveau évanouie.

Robin : Agnès, petite mère, tu ne vas pas me lâcher là, hein ?
La prison est juste à côté, allez ! Réveille toi !

Agnès : Se réveillant lentement
La prison ? Mon…mon Toinot, enfin, c’est toi ?

Robin : No…
Si maman, si c’est moi.
Oui c’est moi, ton petit enfant.

Agnès : Prenant Robin dans ses bras
Oh mon Toinot, mon fils vit, alors…
Je peux mourir en paix.

Dans un dernier souffle la vieille décède et Robin pleure. La lumière reste allumée sur eux mais celles des êtres se rallume aussi. Tout le long de cette fin Robin se lamente sur la perte de son amie.

Etre 1 : Bien sûr….le fils était mort depuis longtemps dans de putrides geôles

Etre 2 : Mais cela Agnès ne le sut jamais.

FIN

Old par Rodia le 04 Oct 2002

Je hais l’humilité, la sagesse, l’amour et tous ces synonymes de mort.
Je veux vivre.
Alors je serai censeur, cupide, vaniteux, prétentieux, calculateur, pervers, aigri
et tout ce qui peut définitivement me rendre plus humain.

Old par Rodia le 05 Mar 2003

Je suis un utopiste. Et dieu sait que je n’aime pas ça.

Old par Rodia le 10 Avr 2003

« L’homme est un animal, il est né comme ça. Il est pourri dès la naissance. C’est un animal condamné et très subtil à la fois. C’est un vice de naissance. Qu’est ce que l’histoire ? La démonstration de l’inhumanité de l’homme. Quelque chose d’impur, de méprisable. Je crois que c’est sans remède. »

Old par Rodia le 03 Avr 2003

J’aimerais tant qu’il soit 14h00 et être avec toi.

Old par Rodia le 08 Avr 2003

R.I.P.

Old par Rodia le 30 Avr 2003

Old par Rodia le 01 Mai 2003


Old par Rodia le 06 Fév 2003

Faire stopper la voiture à chaque miroir qui se présente.

Old par Rodia le 13 Avr 2003

Old par Rodia le 04 Mai 2003

Récupérer ma raskolmobile… vite.

Old par Rodia le 17 Avr 2003

En exclusivité sur Tourgueniev : J’ai couché avec un bloggeur, c’est moi.
Quand je vous dis que je sais pas écrire, que j’ai que de la gueule et qu’en plus j’ai aucune inspiration ni imagination : 1 post nul en une semaine…
Je vais bientôt fermer, d’ailleurs, j’ai autre chose à foutre…

Old par Rodia le 19 Avr 2003

Vision d’Eternité ?

It was the blackest night

There was no moon in sight

You know the stars ain’t shinin’

’cause the sky’s too tight

I heard the scarey wind

I seen some ugly trees

There was a werewolf honkin’

’long the side of me

I’m mean ’n I’m bad, y’know I ain’t no sissy

Got a big-titty girly by the name of chrissy

Talkin’ about her ’n my bike ’n me…

’n this ride up the mountain of mystery, mystery

I noticed even the crickets

Was actin’ weird up here

And so I figured I might

Just drink a little beer

I said, « gimme summa that what yer suckin’ on… »

But there was no reply

’cause she was gone…

« where’s those titties that I like so well

’n my goddamn beer! »

Is what I started to yell, then I heard this noise

Like a crunchin’ twig, ’n up jumped the devil…he’s about this big…

He had a red suit on

An’ a widow’s peak

An’ then a pointed tail

’n like a sulphur reek

Yes, it was him awright

I sweared I knowed it was

He had some human flesh

Stuck underneath his claws

You know it looked to me

Like it was titty skin

I said, « you sonofabitch! »

’cause I was mad at him,

Well he just got out his floss

’n started cleanin’ his fang

So I shot him with my shooter

Said: bang bang bang

Then the sucker just laughed ’n said, « put it away…

You know, I ate her all up…now what you

Gonna say?  »

You ate my chrissy? « titties ’n all! »

Well, what about the beer then, boy? « were the cans

This tall?  »

Even her boots? « would I lie to you?  »

Shit, you musta been hungry! « yes, this is true. »

Well don’t they pay you good for the

Stuff that you do?

« well, you know, I can’t complain when the checks come through… »

Well I want my chrissy, ’n I want my beer

So you just barf it back up now, devil,

Do you hear?

« blow it out your ass, motorcycle man! I mean, I am the devil,

Do you understand? just what will you give me

For your

Titties and beer? I suppose you noticed this little

Contract here… » yer goddam right, you son-of-a-whore,

« don’t call me that »

That’s about the only reason

…gimme that paper…bet yer ass I’ll sign…

’cause I need a beer, ’n it’s titty-squeezin’ time

« man, you can’t fool me…you ain’t that bad…

I mean you shoulda seen some of the souls I had…

Why there was milhous nixon ’n agnew, too…

’n both of those suckers was worse ’n you… »

Well, let’s make a deal if you think that’s true

I mean, you’re the devil, so whatcha gonna do?

(improvised dialog)

« wait a minute…a tinge of doubt crosses my mind…when you say…

That you want to make a deal with me… »

« that’s very, very true

I’m only interested in two things

« yeah?  »

See if you can guess what they are »

« i would think…uh…let’s see, maybe stravinsky… »

« i’ll give you two clues. let go of your pickle »

« what?  »

« let go of your pickle! »

« i’m not holding my pickle »

« well, who’s holding your pickle then?  »

« i don’t know…she’s out in the audience…

Hey dale, would you like to come up here and hold

My pickle to satisfy this weird man out on the stage?  »

« i’m only interested in two things, and that’s

Titties and beer

You know what I mean?

« what?  »

Titties and beer

Titties and beer

Titties and beer

Titties and beer

Titties and beer

Titties and beer

Titties and beer! »

Titties and beer! »

« i don’t know if you’re the right guy?  »

Titties and beer! »

Titties and beer! »

« no! don’t sign it! give me time to think…

I mean hold on a second boy, ’cause that’s magic ink! »

And then the devil let go of his pickle

And out come my girl, there was her titties

Flop-floppin’…all around the world

She said « i got me three beers and a fistful of downs

And I’m gonna get ripped, so fuck, you clowns! »

Then she gave us the finger, it was rigid and stiff

That’s when the devil, he farted

And she went right over the cliff!

The devil was mad, I took off to my pad

I swear I do declare, how did she get back there?

I swear I do declare, how did she get back there?

I swear I do declare, how did she get back there?

I swear I do declare, how did she get back there?

I swear I do declare, how did she get back there?

St Frank Zappa, 1977

Old par Rodia le 27 Août 2003

Glacée.

Old par Rodia le 16 Avr 2003

Vous retrouverez votre photo sur le trottoir à l’angle de la rue de Patay et de la rue du Dessous des Berges (paris 13e).

Old par Rodia le 07 Mai 2003

Bruitisme

Old par Rodia le 08 Avr 2003

– Quitte à être gay, autant être celui qui se fait enculer
– Tout à fait, sinon, autant rester hétéro
– On peut aussi sucer des bites. Hi hi.
– Attention, on nous regarde. Ayez l’air con, souriez.

Old par Rodia le 01 Mai 2003

Et supprimer les témoins gênants.

Old par Rodia le 13 Avr 2003

Temps de merde.



Old par Rodia le 06 Mai 2003

Le vendredi soir il lui arrivait de passer à l’Est, sous les lampadaires grisonnants, en direction de l’Echangeur

Old par Rodia le 12 Juin 2003

L’émulation ce héros.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

16h00 – Igor Tourgueniev refait sa salle de bain.

Old par Rodia le 08 Avr 2003

Oui, je vais continuer à vous aimer. Tous.

Old par Rodia le 04 Mar 2003

– Ma soeur est là, mon ami arrive, mais où donc est le juge ?
– Il est occupé avec des moulins à vent, m’a t-on dit.
– Ha ok.

Old par Rodia le 03 Mai 2003

Je suis là.

Old par Rodia le 27 Fév 2003

Sang, pleurs, départ, gris, larmes, tristesse, séparation, caresses.

Old par Rodia le 20 Avr 2003

Il m’arrive de rater ma vie.

Old par Rodia le 04 Avr 2003

214 rue Béranger, 92700 Colombes… la Force est avec lui.

Old par Rodia le 16 Août 2002

Suis un peu décalé ces jours-ci.

Old par Rodia le 07 Mai 2003

Old par Rodia le 27 Avr 2003

Old par Rodia le 25 Avr 2003

J’aime pas écrire.

Old par Rodia le 18 Avr 2003

Sécuritaire

Il ne couchait qu’avec celles qu’il n’aimait pas, pour ne jamais être déçu

Old par Rodia le 13 Jan 2003

Old par Rodia le 31 Mar 2003

Old par Rodia le 06 Avr 2003

Le reflet des autres m’intéresse également.

Old par Rodia le 16 Avr 2003

Regarde toi.

Old par Rodia le 15 Mar 2003

Mala vida – Soleil

La Mano avait tout compris au traumatisme hivernal…

Nuit productive ? Trop froid pour dormir… -4 au compteur

Old par Rodia le 11 Jan 2003

Je ne m’appelle pas Alex.

Old par Rodia le 02 Avr 2003

Il n’y a pas que Napoléon dans la vie.

Old par Rodia le 19 Avr 2003

Bonne nuit.

Old par Rodia le 24 Mar 2003

Graphisme acrobatique.

Old par Rodia le 15 Avr 2003


– Allo mimi ?
– Ouuuais.
– Je suis super désolé. Mais je vais pas pouvoir vous assassiner sauvagement à coups de hache demain soir.
– Ha bon ????
– Ouais, j’ai une grosse surchage de boulot, je vais devoir bosser comme un malade tout le week-end.
– Zut, c’est dommage.
– Donc on fera ça la semaine prochaine, mais je sais pas encore quel jour. Je vous appellerai pour vous dire. Ok ?
– Ok.
– Alors à plus et encore désolé, vraiment.
– C’est pas grave. Bon courage, travaille bien. Salut.
Old par Rodia le 10 Mai 2003

R.M.I. … Revenu Mensuel d’Insertion … Retenue Millénaire d’Information … et quoi d’autre encore ? Je sors de ce bureau, j’ai la nausée… ma pauvreté, le blanc des yeux jaunatres de mon interlocutrice, l’abus d’alcool des jours précédents.

Bref je ne me sens pas bien. Je décide de repartir de là à pied.
Facile, pour repartir vers chez moi, allons vers la Seine, c’est par là, çà descend !!!!

J’ai vaguement oublié que sur la Butte Montmartre, comme sur toute butte, l’on descend de tous les côtés. Et au fur et à mesure le paysage change autour de moi : les commerces disparaissent, les immeubles poussent hormonalement, le gris prend place sur tout.
Je ne reconnais plus aucun nom de rue, je ne vois plus aucun métro… serais je arrivé chez les sauvages ?

Une station de bus épargnée m’indique enfin que je suis entre Saint Denis et la Courneuve, et je suis heureux d’avoir trouvé un contrat de travail…

Old par Rodia le 14 Sep 2002

Old par Rodia le 04 Mar 2003

« Personne ne fait de la psychologie par amour : mais plutôt par une envie sadique d’exhiber la nullité de l’autre, en prenant connaissance de son fond intime, en le dépouillant de son auréole de mystère. »

Old par Rodia le 19 Avr 2003

fille + martinet + punition

Old par Rodia le 02 Avr 2003

Amour…

Maladie textuellement transmissible ?

Bientôt la corde !

Old par Rodia le 04 Jan 2003

Du vélo ?

Old par Rodia le 20 Avr 2003

SCOOP : La planète Terre vient d’être envahie par une armée de fourmis compulsivement mythomanes.
La NASA, l’Office des Amis des Insectes & la Chambre des Lords de Papouasie invitent les populations à cacher leurs pots de confiture.

Old par Rodia le 09 Juil 2002

Old par Rodia le 02 Mar 2003

Tu veux qu’j’te peignes un lapin ?

Old par Rodia le 19 Sep 2003

Elle me plait.
Et ça c’est vraiment chouette.
J’espère que c’est réciproque.
J’en sais rien en fait. Je ne la connais pas encore assez.
Je vais lui demander : tu m’aimes un peu ?

Old par Rodia le 14 Mar 2003

Tes mains autour de ma gorge… je suffoque… je violettise… kof kof

Hop non, pas d’accord, pouce, c’est pas du jeu !!!

Je te tues et je suffoque ! C’est quoi ce merdier ?

Y en a marre, ras le bol bonhomme !! Tu diriges peut être ma vie mais pas ma mort… contre… on réecrit le script !

Comment ça… Non ? Tu te prend pour qui ? Dieu… ok.. je la ferme.. tues moi… tu le regretteras…

Batard…

Old par Rodia le 14 Nov 2002

Moi et moi.


Old par Rodia le 06 Mai 2003

Je n’aime pas l’esthétisme.

Old par Rodia le 24 Mar 2003

Glaces uniques au Zabayon
Citronnade maison
Et des fesses qui pendent au plafond !

Old par Rodia le 31 Oct 2002

Je n’arrive pas à dormir.

Old par Rodia le 03 Avr 2003

A plat ventre sur le sol.

Old par Rodia le 25 Avr 2003

Old par Rodia le 10 Mai 2003

Inceste ?

Old par Rodia le 03 Mar 2003

Sophilosophisme extatique !

Je me retourne, cette exclamation en pleine rue fauchant toutes les pensées qui s’agglutinaient lamentablement dans la partie la plus endormie de ma cervelle somnolente

Derrière moi, à quelques métres, se tient un clodo -pardon un sans domicile fixe- de la plus pure espèce, souriant de sa bouche édentée

La suite, un café, une longue discussion à batons rompus et une journée qui commence bien.

Old par Rodia le 14 Nov 2002

J’aime bien manger une salade au soleil en compagnie d’une jolie blonde.

Old par Rodia le 24 Mar 2003

Orad je t’aimes
Comme un serum de cerumen
Adore moi et partons ensemble
Sur les voies de la haine

Ni rime, ni joie, ni peine.. inutilité du phrasé, zéro monsieur !

Old par Rodia le 22 Nov 2002


« La place de la Bastille à Paris est le symbole de la révolution. Au centre se trouve une colonne et sur un côté l’opéra Bastille. Le quartier est souvent fréquenté par les jeunes en roller, surtout du côté de l’avenue Daumesnil. Non loin, des bars et des discothèques (notamment le Balajo), se trouvent dans la rue de Lappe. »

Old par Rodia le 22 Avr 2003

« là ici »