Il m’arrive de rater un bus.
– tu prends de la poudre, toi ?
– bah oui, ça va de soi. mais je la paie pas, on me la file
– wahooo
– c’est parce que je connais tous les bons plans de paris, je suis invité partout. Je tutoie Ardisson et sa femme.
– wahooo
– et puis je te parle pas des meufs que je me tape, que des bombes, et puis 2 ou 3 en même temps, c’est la moindre des choses.
– t’es fort dis donc.
– ouais, je suis heureux, quoi. Je suis au sommet.
– t’as de la chance
– c’est pas de la chance, c’est du boulot. Faut travailler son réseau, s’incruster là ou il faut, coller aux basques de qui il faut etc.
– heu… faire le gentil toutou quoi ?
– c’est plus compliqué que ça, petit. Bon, laisse moi bosser maintenant, j’ai un article à terminer pour Génération Séries.
Mala vida – Soleil
La Mano avait tout compris au traumatisme hivernal…
Nuit productive ? Trop froid pour dormir… -4 au compteur
Faire semblant de jouer du Jean-Sebastien Bach au piano en récitant la bible et écrire des posts débiles sur Tourgueniev.

Nouveau dédale, aux objets plus anciens, cependant toujours aussi douteux. Pentes, descentes, angles improbables, je serais bien en peine de savoir où je me situe. Tout cela semble immense, ou minuscule, en tout cas chargé de l’âme de générations de soeurs kitschs.
Une pièce recouverte d’enduis écaillé, des meubles de récupération, quelques instruments ménagers, une pendule aux armes d’un apéritif anisé… je suis déçu, je m’attendais à autre chose : une cave voutée, un lac souterrain, mais en tout cas pas la réplique de la cuisine de ma grand mère.
Suivant les indications de la belle rousse je m’allonge entre un buffet et une table aux pieds de fer, sur le lino imitation parquet. Je croise mes mains sur ma poitrine glacée par l’émotion (je n’ai jamais été un sanguin), ferme les yeux et attend.
Je m’endors comme un nourrisson…
Réveil – tic tac – ça y est – tic tac – immortalité – tic tac – plus jamais, plus jamais la peur de la mort – tic tac – pourvu qu’elles pensent parfois à me remonter…
Orgie de sucre, seule solution trouvée… bâfrer, ingurgiter, déglutir, régurgiter. L’odeur devient insupportable, mes miasmes se mêlant aux baies industrialisées. Le jour, la lumière, retrouver le monde auquel j’appartiens, vite, Vite, VITE.
Le sage du fond de son tonneau de Bordeaux éructait que seul un bon Saint Emilion permettait de sortir des tréfonds de la sombritude. Jamais compris ce qu’il voulait dire… pas eu les diplômes nécessaires.
Première goulée d’air, aspiration avide, émerveillement, tête qui tourne, extase.
Mon corps reprend ses proportions habituelles, à mon grand désespoir, rien ne s’est arrangé en lui, la mécanique fonctionne toujours aussi mal.
Mais cela n’a aucune importance : ma mission, juste ma mission, la finir. Il est là, face à moi, voûte le dos, il est en position d’attaque, mon œil exercé perçoit les feuilletons fleuves qu’il a roulé dans sa main gauche.
Je ne peux m’empêcher de rire… il croit réussir à me noyer sous ces flots de caractères typographiques ?
Non… pas par une attaque aussi facile, c’est tellement élémentaire…
Et pourtant…
Un commando de Ä du Nord s’infiltre dans ma bouche, bouchant les parois tandis que des Õ Sudistes infiltrent les autres orifices de mon coärps.
Je n’õrrive plus à penser, les lättres infiltrent mõn esprit. Jä, jõ, jäõ mõärs…
Un lutin sort de l’oreille du héros malheureux et regarde le cadavre. Haussant les épaules il repart, cherchant une nouvelle proie…
L’intégrale des aventures de Tourgueniev est disponible pour votre plus grande joie ICI Grand sourire cathodique
– allo, mon amour ?
– oui, où es tu ?
– je sors tout juste, on se retrouve quelque part pour finir la soirée ensemble ?
– oui, bien sur ! le parc en face de chez moi, ça te va ?
– super. je suis là dans 10 minutes.
– parfait. à tout de suite. je t’aime.
– moi aussi je t’aime. à tout de suite.
Superlativité superficielle.. amour aimant.. un aimant, attiré, horreur, pas le choix ?
Arracher, quitte à se faire vomir, je me mutile, j’arrache, je déchire, le sang coule, la chair entre dans la poele..
Bacon simplifié… Anglicisme… douleur…
De retour à Vera Cruz, ou pas loin, chez la mère de Nadine
– Patati, patata et potato
– Ah oui, quand même, tout ça, je ne m’imaginais pas avoir raté tant de moments fascinants.. mais, maman, une chose me chagrine… tu vas parfois te recueillir sur ta tombe ?
– Oh non, les cimetières sont trop sordides, et je ne suis pas très ressemblante sur la photo, un peu imberbe
– Justement, à ce sujet… hum, euh… tu es.. morte, et puis… avant tu n’avais pas les mêmes chromosomes, si tu vois ce que je veux dire…
– Oh, ah oui, c’est ça qui t’inquiétais ma pitchounette ? Je vais tout t’expliquer, en fait c’est très simple. Le fossoyeur m’avait piqué mes dents en or alors pour le punir, je l’ai possédé ! Grand sourire
– Oui, en effet, on ne peut plus simple et évident, comment n’y avais je pas pensé plus tôt, bécasse que je suis.
Et elle s’évanouit sous le choc. Au loin, Druand arrivait
A suivre
SCOOP : La planète Terre vient d’être envahie par une armée de fourmis compulsivement mythomanes.
La NASA, l’Office des Amis des Insectes & la Chambre des Lords de Papouasie invitent les populations à cacher leurs pots de confiture.
Ce soir, je suis fatigué.
Longue journée de boulot.
On me dit qu’il faut pratiquer la tolérance :
Attitude consistant à tolérer ce qu’on pourrait rejeter, refuser ou interdire;
dérogation admise à certaines lois, à certaines règles.
Ce n’est pas un droit, c’est une tolérance.
Je n’ai pas le courage de me branler.
Je me sens bien.
Je t’aime
ps :

1885 : Masha Tourgueniev à la lippe boudeuse, 9 ans, dans son premier happening pour mandoline et panier double couvercle.

Ils grouillent, m’entourent, m’aspirent, m’attirent, me hantent…
Perché sur ma couche, le regard fiévreux et la main tremblante, je guette…
Le prochain qui pointe le bout de son nez, PAF, écrasé !
Une fois de plus ma joie exultera, une fois de plus l’instinct du chasseur en moi se réveillera !
Et de sa chair, avidement, je me goinfrerais…
Eté que je te hais, toi qui conviens tant aux blattes.
« L’homme est un animal, il est né comme ça. Il est pourri dès la naissance. C’est un animal condamné et très subtil à la fois. C’est un vice de naissance. Qu’est ce que l’histoire ? La démonstration de l’inhumanité de l’homme. Quelque chose d’impur, de méprisable. Je crois que c’est sans remède. »
Entendu : ‘Spéce de satrape du Dimanche !
Que les profs osent dire que les élèves n’écoutent rien après ça…
Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, les arbres bourgeonnent… Putain de psychologie humaine de merde.

– Ma soeur est là, mon ami arrive, mais où donc est le juge ?
– Il est occupé avec des moulins à vent, m’a t-on dit.
– Ha ok.

Je l’ai encore dans la tête
Je n’ai plus de libido
Je suis à moitié dépressif et tout à fait torturé
Je passe mon temps à bosser et à boire
Es-tu prête à supporter un tel supplice ?
Idée du Jour
– Toujours avoir un rhinocéros jouant du tuba dans la poche
– Le Lancer systématiquement sur toute voiture grillant un feu devant vous, manquant de vous écraser
Nota : Elargir l’idée aux billes de peinture, pour ceux n’ayant pas de poches extensibles
« Il m’est inconcevable de penser qu’il y a des gens qui ne comprennent pas Bach, et pourtant cela existe »
Nadine a la tête sur le billot, Druans est au dessus d’elle, une hache de pompier à la main, le regard flamboyant. Le mari sans nom fait une clé de bras à la mère paternelle qui grimace de douleur, cherchant à s’échapper pour sauver sa fille. Un disque de Luis Mariano, incongrûment, déverse ses paroles niaises sur la scène.
– Mais laissez moi, je veux vivre !
– Ma fîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllleuh
– Mon tribut est enfin devant moi, le contrat va pouvoir être validé !
– Mais qui es tu, monstre druanesque ?
– Je suis le SdT, Seigneur des Ténèbres, je n’ai pas réussi le casting de Sauron, aussi je me venge en ce moment, Mouah ah ah ah
– C’est donc de là que te viens ton rire ridicule, enfant du Démon ?
– Oui, mais grâce à ton sacrifice, je vais enfin pouvoir me débarasser de cette malédiction zygomatique, ma chère enfant.
– Je n’étais donc qu’un pion entre tes mains, être sombrophage… Sob sob … alors soit, j’accepte dignement de mourir
Et Nadine tendit dignement le cou, prête à subir le pire des outrages
Ben finalement…
| Vous retrouverez votre photo sur le trottoir à l’angle de la rue de Patay et de la rue du Dessous des Berges (paris 13e). |

Acheter la Buche
Poser les cadeaux sous le sapin
Embrasser ma chère et tendre épouse
Regarder les enfants s’émerveiller devant leurs joujoux
Subir les chiards hurleurs cassant leurs jouets en plastique hors de prix, la haine au coin des lèvres
Sentir l’haleine fétide de mon haineuse femme, l’embrasser avec dégout, pour la forme
Nettoyer ces saloperies d’aiguilles de pin qui rentrent dans les pieds
Vomir la buche, qui se mélange bien mal avec le pastis
Elle me plait.
Et ça c’est vraiment chouette.
J’espère que c’est réciproque.
J’en sais rien en fait. Je ne la connais pas encore assez.
Je vais lui demander : tu m’aimes un peu ?
Redtschap Inc.
– 2 !!! – 2 pour ma pomme, dans ma maison !! C’est dit, je vais me réchauffer ailleurs ! Mais avant, pas le choix, vous devez subir… et voici l’objet du crime :
Ainsi font font font font les petites marionnettes ; ainsi font font font trois p’tits tours et puis s’en MERDE !!! Quel est l’enfant de catin qui a collé ce tourniquet devant chez Mère Grand ? C’est toi Loulou ?
– Ben ouais, vu que les droits de l’histoire ont expiré depuis des lustres, faut bien ramener la galette à la casbah, comme on dit.
– Tu parles… et c’est moi qui devrais raquer ?
– Ben c’est qu’avec ton usine de fringues, tu t’fais ton beurre… sauf que dans l’lot t’oublies les potes, les vieux, les vrais.
– J’te signales quand même que mon « cher ami » lupin a essayé d’me bouffer à toutes les sauces
– C’est d’bonne guerre : ton jules, l’bûcheron, il m’a tellement anesthésié que j’ressemble à un citron… fais pas ces yeux d’vache, j’te parles du citron du fond, l’oublié, le fripé, le mal aimé…
– Arrête, tu vas m’faire chialer. Non, mais sans rire, ça s’tape des plats de luxe, du Chaperon rossini, du Chaperon poêlé aux fines herbes et ensuite ça hurle à la mort… ben mon vieux cette fois-ci c’est sans moi, ras le bol des assistés. Déjà que j’dois sustenter la vieille… si tu me vires pas tout de suite ce foutu péage je te préviens que je fais transformer ta foret en piste à rollers !
– Tu ferais pas ça ?
– J’me génerais tiens, en plus je colle la grabataire en attraction touristique et les gogos la nourrissent, que du bon !
– T’es quand même une drôle d’ordure… mais bon, j’ai pas le choix, j’enlève mon manège… enfin mon porticulus…
– A la bonne heure. Dis donc, mon gros, j’aurais peut être un boulot pour toi, du genre tranquille et bien payé.
– Dans quelle branche ?
– L’immobilier.. enfin la démolition.. des porcs squattent un terrain qui m’appartient… faudrait les « convaincre » de partir…
– Vendu !
Et le loup changea à la fois d’histoire et de galère…
Un dragon point trop écailleux lissait ses moustaches gominées en méditant sur les restes de son repas, déjà envahis par de grasses mouches pourtant affamées.
Pourquoi encore et toujours vouloir posséder, se rendaient elles seulement compte de la vacuité de leurs existences ?
Philantrope et d’un souffle, il abrégea ses pensées par une crémation générale.
Un pique nique Renoiro – Tourgueniste sans gromellements ni hurlements oui, mais où et quand ?
Le gars qui râle
Tes mains autour de ma gorge… je suffoque… je violettise… kof kof
Hop non, pas d’accord, pouce, c’est pas du jeu !!!
Je te tues et je suffoque ! C’est quoi ce merdier ?
Y en a marre, ras le bol bonhomme !! Tu diriges peut être ma vie mais pas ma mort… contre… on réecrit le script !
Comment ça… Non ? Tu te prend pour qui ? Dieu… ok.. je la ferme.. tues moi… tu le regretteras…
Batard…
– Qui êtes vous ?
– Je suis ambitieux, autonome, antipathique, autoritaire, directif, doué, égocentrique, égoiste, fier, génial, hautain, indépendant, indifférent, insensible, intelligent, intolérant, libre, méprisant, orgueilleux, prétentieux, sectaire, seul, sévère, snob, torturé, tyrannique, vaniteux et violent. Et je m’aime bien.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Dieu.
Il se sentait comme un Kermit enfermé dans un Kinder surprise, le lapin rose aux doigts coincés dans la porte
Dans la mare
1- Attends, l’action n’était pas censée être post-communiste ?
2- Evidemment que si, toujours coller à l’actualité !
1- Et rien ne te choques ?
2- Non, décidemment non, je ne vois rien d’étrange dans tout cela
1- Et le Petit Père ?
2- Bonne idée hein ?
3- reminiscencedelvis
1- Il a pas tort ; non seulement c’est du déjà vu, la célébrité disparue qui se reconvertit en cuistot, mais en plus on sort vraiment du thème, là
2- Il faut surprendre le public, et, en plus, qui s’en rendra compte ?
3- presquetoutlemonde
2- Hmpf, détail que tout cela, on va cartonner
1- Je ne crois pas, en tous cas, pas avec Sarah Bernhardt qui fait des claquettes
2- Rétrogrades
1- Tu l’as fait exprès, j’espère ?
2- Quoi ?
3- ilnedoitmemepassavoir
1- Sarah… claquettes ?
2- Définitivement, je ne vois pas
1- C’est maintenant sûr, cet homme est un imposteur
3- caparaissaitevident. questcequunscenaristederenomseraitvenusenterrercheznous ?
1- La chance, ça arrive, non ?
3- pasaceprixla
2- Excusez moi, youhou, je suis présent
1- Pas pour longtemps, tu es viré
2- Je suis sous contrat
1- Il ne prévoyait pas l’invasion de
2- « Vlop » s’il te plait. En tous cas, vous réentendrez parler de moi, je vous le promet
1- C’est ça, entre temps, évite ce lieu et rends moi mon cadenas
3- poilalabarmitsvah
–
1- Et maintenant, on fait quoi ?
3- onregardelherbepousser
1- Tu peux arrêter ça s’il te plait ?
3- jaimebiencelamedonnedelapersonnalite
1- Pas à ce prix-là
3- Et maintenant, qui se rappellera de moi ?
1- Tu aurais de toutes façons été très vite oublié
3- C’est méchant, ce que tu me dis
1- Réaliste, qui pensais tu tromper, à part toi-même ?
3- Rêver de gloire, même éphémère, est-ce un si grand crime ?
1- Tout dépend de ce que tu en fais, et te connaissant, cela mènerait vite au génocide
3- Tu deviens franchement blessant
1- Ne dit-on pas que c’est l’apanage des amitiés vraies ?
3- J’ai toujours émis des doutes quand à la véracité de certains dictons
1- Et celui-ci en fait partie ?
3- Non mais je tenais tout de même à le préciser
1- Quel intérêt ?
3- Que mes paroles passent à la postérité
1- Incorrigible mégalomane, tu tuerais père et mère pour une once de gloire
3- C’est déjà fait, et ça ne m’a rien apporté
1- Quelques articles dans les journaux, tout de même
3- Si peu, et mon nom était mal orthographié
1- Plains-toi ! C’est tout de même grâce à cette bévue qu’un autre a été pendu !
3- Heureux homme ! Toutes les premières pages des nationaux, une rétrospective télévisée et même quelques manchettes internationales ! Maudit soit ce journaliste dyslexique
1- Je n’avais jamais remarqué à quel point tu étais dérangé
3- Ca fait peur ?
1- Pas vraiment. Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi tu as choisi la carrière de régisseur.
3- Quand tu dis ce mot, j’ai comme une balise qui s’éveille en moi
1- Et quel mot illumine t’elle ?
3- Scénario !
–
3- Bertha Grimstein ?
1- Elle est devenue couvreuse
3- Jan Zemkof ?
1- Passé à la production
3- Dédé l’Endive ?
3- Mort depuis des années
3- Ah bon ?
1- Oui, à l’époque où tu minais, si je me rappelle bien
3- J’étais pourtant certain qu’il y avait un filon
1- Et tu ne trouvas que des emballages de chocolat
3- Certes, mais dorés
1- Oui mais nous nous écartons
3- Winnie Syl ?
1- Trop chère
3- Enid de
1- Couvreuse
3- Elle aussi ?
1- En association avec la première
3- Vladimir Jeskin ?
1- Parti suivre une femme en Terre de Feu
3- Des nouvelles ?
1- Aux dernières que j’ai eu, il avait attrapé la lèpre
3- Toujours été original, celui-là
1- Tout pour se faire remarquer
3- Et ça a marché ?
1- Oublie, ce n’est pas avec ça que tu atteindras la célébrité
3- Bon. Eric Rocher ?
1- On va pas tomber aussi bas
3- Lucie James ?
1- Accoquinée avec les précédentes
3- Et Simon Olowitz ?
1- Qui c’est celui-là ?
3- Mon couvreur
1- Et ?
3- …
1- Ok, on le prend
–
4- Alors, qu’est ce que je dois réparer ?
1- Mon toit va très bien, merci
4- Ben qu’est ce que je fais-là, alors ?
3- Vous venez nous écrire un scénario
4- Vous avez du vous tromper, c’est pas mon boulot
1- Toutes les scénaristes devenant couvreuses, il est donc logique que nous embauchions un couvreur pour scénariser
4- C’est complètement idiot
3- Non, ce sont les vases communicants
4- Appelez ça comme vous voulez
1- Vous ne connaissez donc pas Grimstein James de
4- C’est vrai qu’elles sont douées
3- Vous voyez !
4- Ca ne veut rien dire, elles s’étaient peut être trompé en premier
1- Ca non, comme scénaristes, on peut dire qu’elles y touchaient
3- Quoiqu’Enid…
1- Moui, mais encore une fois, ce n’est pas le sujet
4- Ce n’est pas en vous opposant que vous me convaincrez, et puis, je n’ai pas d’idées
3- Ca peut s’arranger
4- Comment ?
3- Je ne sais pas, vous trouverez. Vous êtes l’homme qu’il nous faut, je le sais
4- Moi je sens surtout que je suis tombé chez deux beaux cinglés
1- Comme vous y allez ! Un peu originaux peut-être, et avant-gardistes sûrement
3- Et complètement fauchés
4- Voilà donc le nœud du problème !
1- Un détail, conséquent certes, mais un détail quand on traite d’Art
4- Si cela ne vous permet même pas de manger, que viendrais-je faire dans votre galère ?
3- Parce qu’on est gentils ?
4- Ca ne suffira pas, et puis c’est loin d’être prouvé
3- Et si je fais des yeux de chien battu ?
4- Ah non, ça, je ne supporte pas
1- Alors, venez
4- Si vous me forcez…
–
3- C’est un succès !
1- Il n’y avait que trois pelés
3- Justement, je n’aime pas les tondus
1- Et le scénariste, où est-il ?
3- Sur le toit
1- Il y trouve l’inspiration ?
3- Non, il le répare
1- Il revient à ses premiers amours ?
3- J’ai bien peur qu’il ne les ait jamais quittés
1- Il ne serait pas fait pour ce métier ?
3- La pièce aurait tendance à le prouver
1- Tu es dur, le contenu n’est pas si mauvais
3- Pas terrible non plus
1- Tu n’aurais pas fait mieux
3- Oui, mais moi je ne suis pas censé être doué
1- Il est couvreur !
3- Justement, tant de talent potentiel gaspillé, ça me dépasse
1- C’est normal, tu es un financier
3- Quel lien ?
1- Tu statistises, tu ne peux t’en empêcher. Et parfois, hélas, de manière totalement irrationnelle, un bon ouvrier fait un mauvais théatreux
3- J’ai du mal à l’accepter
1- Pour y arriver, il faudrait te rééduquer. D’ailleurs, où en sont les frais ?
3- Peu, la salle nous appartient, les impôts sont payés, le couvrariste est bénévole et les acteurs, j’ai choisi de ne pas les payer
1- Ca ne les a pas dérangés ?
3- Non, ils ne sont pas venus
1- C’est culotté. Et pourquoi nous ont-ils niés ?
3- Je ne les ai pas convoqués
1- Mais alors, qui a joué ?
3- Les trois pelés. Ils étaient très motivés
1- Ca leur a plu ?
3- Ils sont bon public, et puis, ça aide à apprécier, quand on est impliqué
1- Quelle bonne idée. Mais si jamais nous faisons plus d’entrées, que va-t-il se passer ?
3- Nous les ferons tourner
–
4- Je n’aurais jamais cru être aussi côté
3- C’est qu’il est difficile de s’autocritiquer
1- Et une fois sur scène, les spécialistes s’adoucissent
4- Peut être devrions nous nous associer ?
3- J’y ai déjà pensé, le brevet est déposé, personne ne pourra nous prendre le concept
1- J’ai même pensé à l’améliorer. Plus de scénarios, plus de professionnels, les gens paient et improvisent pour eux-mêmes
4- Vont-ils être assez crédules ?
3- L’attrait de la nouveauté fait toujours mettre la main au porte monnaie
4- C’est assez mesquin, à la limite du crapuleux, je suis conquis
3- Gagner une fortune en ne faisant rien, j’en ai toujours rêvé. Je suis partant.
1- Il ne nous reste plus qu’à sceller notre accord
3- Sur le cadavre de l’auteur raté ?
1- Tu t’en es débarrassé ?
3- Evidemment, je n’avais aucune envie qu’il revienne nous voler la vedette
1- Cette suite dans les idées…
3- Que veux-tu, on ne se refait pas
1- A qui le dis-tu…
Entrée fracassante de l’époux… enfin elle aurait été fracassante si il y avait eu une porte…
– Ainsi donc vipères vous m’avez menti ! Ou est la fameuse argenterie de l’arrière grand tante Philipette ?
– Mon pauvre ami, tu croyais vraiment qu’une femme en ce monde ait pu porter un tel prénom ?
– Oh toi, la morte, pas la peine de la ramener !
– Mais je ne suis pas morte, c’est ma mère qui a trépassé !
– Tatata mademoiselle, en bon Druand(t) que je suis je me permet de vous interrompre, techniquement vous êtes vivante mais légalement vous n’êtes plus qu’un tas de cendres.
– Parce qu’en plus ma mère prématurément incinérée ?
– Ben ça coûte moins cher ma choupichounette…
– J’en ai assez !!!!! Stoppez cette folie !!!
– Soit. Monsieur le mari, tenez là pendant que j’installe le billot.
– Très bien Druant(d), avec plaisir, maintenant que je connais la réalité de sa dot, je n’ai plus rien à faire avec elle.
– Raclure !!!
Que va t’il arriver de Nadine ? Le sol est il composé de lino ou de moquette ? De quel surnom ridicule la mère va t’elle encore affubler sa fille ? Druan- s’écrit il avec un -d ou un -t ?
Vous le saurez prochainement, dans le dernier épisode de notre fabuleuse épopée
En quittant cette Cité qui l’avait couvert de langues empâtées et de nuits sans sommeil, il ne pensait jamais y revenir, du moins pour y vivre… cet aimant l’attira cependant de nouveau… qui est à blamer ?
Le boulanger !
– Allo ?
– Bonjour, c’est ta grand mère
– Ca va ?
– BONJOUR.
– Oui, bonjour…
– Tu donnes pas beaucoup de nouvelles, hein.
– Ouais, tu sais, moi, la famille.
– Bon. Je reste pas longtemps parce que, hein, ton portable, ça coute cher.
– Tu fais comme tu veux…
– A part ça quelles sont les nouvelles ?
– Bah… comme d’ab, je taffe.
– C’est bien, ça, si tu as du travail. Bon, si tu veux de mes nouvelles tu appelles, hein !
– Oui, oui, bien sur.
– Bon, je te laisse, hein, parce que ton portable, ça coute cher, hein !
– Ok. Salut.
– Salut.
Staphylocoque… exil (volontaire ?!) de la Toile, retour, vision de cet être, de ce concept, que dis je, de ce monument… Benoit… et ce mot qui hante mon esprit depuis ; Sta – phy – lo – coque… petite bactérie deviendra grande dit on.. heureusement pour nous certaines meurent dans l’oeuf !
Et inlassablement il retourna à son dur labeur, secouant et remuant des tonnes d’immondices, espèrant, un jour, peut être, atteindre la mythique perle de merde
Finalité de l’existence, élucubrations, masochisme ?
STOP.
Quelle idée de se poser ce genre de questions, j’vous jure.
Vivre le moment présent pour sa condition terminologique n’est pas un idéal en soi, enfin je n’espère pas.
Le comptoir est jaune et plutôt usé, quelques clients se détendent, boivent frais, les verres tintent et rient d’eux même, attendant leur inéluctable fin, leur dessèchement. La mousse crépite, attirante… « Patron un autre siouplait »… et la chaleur accable, le fil d’Ariane se perd et se pelotonne dans son auto complexité ; inextricabilité.
Que fais-je ici en fait ?
J’ai beau y réfléchir et retourner la question comme une chaussette, elle semble définitivement trouée… et en plusieurs endroits qui plus est… tapistriquement filée !!!
Innocence perdue dans les rayures du zinc, bouteilles s’entrechoquant sur les boiseries, le cafetier mourra avec son navire alcoolique.
RIDEAU.
Les néons crévent d’envie d’illuminer la scène, moi non… tant pis pour eux !
Hi hi, qu’est ce qu’on s’aime…

mmmmmmmmmm….
Oui mon chéri, je te mets un doigt dans le cul en rentrant.
Promis… mmmmm…

Quelle chance elle a…

En exclusivité sur Tourgueniev : J’ai couché avec un bloggeur, c’est moi.
Quand je vous dis que je sais pas écrire, que j’ai que de la gueule et qu’en plus j’ai aucune inspiration ni imagination : 1 post nul en une semaine…
Je vais bientôt fermer, d’ailleurs, j’ai autre chose à foutre…






















































