encore quelques considérations météorologiques:
le grand beau temps, soleil ou croix?

Moi, je regarde dans tes yeux … et je t’aime.

Tu m’as pris dans tes bras
et nous avons volé
vers le haut de ta colonne,

j’ai embrassé tes lèvres
et retiré ta couronne
pour caresser tes ailes

et tes cheveux dorés

Old par M. Fox le 22 Avr 2003

le récitant : I don’t wanna be like everybody else, that’s why I’m a mod, see?

Old par igor le 01 Avr 2003

Le juste retour de soi aux choses, plutôt.

un tourment au printemps, le parfum du marquis corse, les rires des malades

suave ellipse falsifiée en plein soleil
sage eclipse d’un monde douillet
qui ne parle que de toi

Old par M. Fox le 24 Avr 2003

Old par DrT le 15 Avr 2003

J’attends toujours ma hache…

Old par Rodia le 18 Avr 2003

Quarta-feira, Abril 9

Turgueniev, esse Herói

É o Tourgueniev ce Héros, um blog coletivo engraçadinho, em francês.
Muitas fotos e imagens legais, pra quem não lê na língua do Chirac.

Enviado por Láudano, In Opio Veritas et Circenses às 15:12

Old par igor le 10 Avr 2003

Faites-moi confiance
Chacun sa chimère, mais il est beaucoup plus facile de voir la chimère de son voisin
Et d’en rire…

Quelqu’un a oublié ça sur les Anneaux de Saturne, c’est à vous?

« L’unique moyen de sauvegarder sa solitude est de blesser tout le monde, en commençant par ceux qu’on aime. »

Old par Rodia le 28 Avr 2003

Que faire un dimanche triste, quand tout tombe à l’eau ?








Old par DrT le 20 Avr 2003

Un copain faisait des bulles avec son pot de colle liquide. On a parlé de bulles…

Et voilà qu’on s’est mis à se poser des questions: Est-ce que c’est vide, dans la bulle?

Et d’où vient l’oxygène qu’on respire, puisqu’on le brûle et qu’on rejette du gaz carbonique?

Old par M. Fox le 09 Avr 2003

ce matin, Igor a essayé de me faire croire que c’était la fin du monde.
la FdM, comme il disait.
moi, je venais de me réveiller, je buvais mon café alors je me suis dit « pourquoi pas, après tout ? »
ça ne m’a pas vraiment bouleversé.
et puis vous savez, j’y croyais presque à son histoire.
c’était plausible après tout.
la fin de tout, ça n’avait rien d’extravagant.
la FdM

Old par M. Fox le 06 Avr 2003

Old par Rodia le 14 Avr 2003

Triste journée…

Old par Rodia le 20 Avr 2003

Et pendant ce temps là…

Old par Rodia le 05 Avr 2003

Elle dit :

Je crois qu’il aime beaucoup ses pieds

Old par M. Fox le 24 Avr 2003

Erratum.
(Compris l’impossibilité de parler en mon nom.
Plutôt se demander ce qu’il y a derrière le nom.
Avant le nom. Une créature épouvantable ?
Un sauvage que je me propose d’apprivoiser. La création
du héros comme un ego d’expériences, momentané, textuel.
Un être abstrait. Un moule dans lequel tout peut se fondre.
Même si le héros est une force vide, je suis responsable de lui puisque je l’ai crée. )

Vite une solution, donnez-moi un destin !

Old par -- Zan le 25 Avr 2003

mon lapin couche avec une carotte
pas moi

« […] Nous arpentâmes tout au long, couloirs, corridors, grandes et petites salles… Nous nous arrêtions au surplus ici et là… pour regarder une vérole, une névrite, un petit quelque chose… Bien sûr, ils avaient des draps ces malades, des châlits de troupe, de la paillasse, mais quelle crasse ! … bon Dieu ! quels débris ! quel grandgousien chiot moisi… quelle gamme d’horreurs… quel sale entassement poisseux !… de cachectiques sournois… d’espions grabataires, d’asiates rances, tordus de haines peureuses… toutes les têtes du cauchemar, je veux dire les expressions de ces malades… les grimaces de tous ces visages, ce qui émanait de ces âmes, non de la pourriture bien sûr, viscérale ou visible, pour laquelle je n’éprouve, on le pense, aucune répulsion, et tout au contraire un réel intérêt. Cependant le mélange de tant de hideurs… c’est trop ! … Quelle fiente désespérée, quel prodigieux ramassis de puants guignols !… Quel cadre ! Quel égout ! … Quel accablement ! … Pas un coup de peinture sur les murs depuis Alexandre !… Des murs ?… du torchis en étoupe de fange ! Une sorte d’immense insistance dans le navrant, la désolation… J’ai vu pourtant bien des naufrages… des êtres… des choses… innombrables qui tombaient dans le grand limon… qui ne se débattaient même plus… que la misère et la crasse emportaient au noir sans férir… Mais je n’ai jamais ressenti d’étouffoir plus dégradant, plus écrasant, que cette abominable misère russe… Peut-être le bagne du Maroni offre-t-il de pareilles accablantes déchéances ?… Ce n’est pas sûr… Il faut le don… Souvent l’on s’est demandé après lecture des auteurs russes, je veux dire des auteurs de la grande période ( pas des larbins soviétiques), par exemple Dostoïewsky, Tchekov, même Poutchkine, d’où ils provenaient ces hommes avec leurs transes, comment ils tenaient à longueur d’oeuvre le ton de cette rumination délirante, funèbre ?… cet épileptisme policier, cette hantise du bouton de porte, cette détresse, cette rage, ce gémissement de chaussure qui prend l’eau, qui prendra l’eau éternellement, amplifié cosmique…

Ce prodige devient compréhensible, le sortilège s’explique sans peine après quelques jours de Russie… On conçoit parfaitement ce déchirement. ce suintement, cette dégoulinade douloureuse de toutes ces âmes, comme autant de niches pourries sur les os d’un chien famélique, battu, perclus, condamné.

Banale question d’ambiance au fond… nul besoin de rien forcer, de fabriquer le trémolo. Tout est là !… devant les yeux, sous la main… Il rôde certainement tout autour de ces gens, malades ou valides, de ces maisons, de ces choses, de ce chaos d’atrocités, une fatalité encore mille fois plus écrasante, implacable et louche, plus démoniaque invraisemblablement, que tous les Dostoïevsky de la période libre et heureuse (en comparaison) n’auraient pu l’imaginer.

Raskolnikoff ? mais pour les Russes c’est du Bouboule ! … ce damné doit leur paraître somme toute assez courant, assez vulgaire, aussi spontané, aussi fréquent, ordinaire, que Bouboule ! … Ils naissent ainsi. […] »

Louis-Ferdinand Céline – « Bagatelles pour un massacre »

Old par Rodia le 14 Avr 2003

SUPER TOURGUETEST : QUEL BEATLE ETES-VOUS ?

Question 1 : Si vous aviez un groupe de rock, par quoi seriez-vous le plus branché ?

Jouer de la guitare, chanter, et écrire de jolies chansons.

Jouer de la basse, chanter, et écrire de jolies chansons.

Jouer de la batterie, tout en forçant un peu sur l’alcool.

Jouer de la guitare, du sitar, et parfois, écrire de jolies chansons.

Old par DrT le 10 Avr 2003

Un immense moment de recherche scatologique…
Un intense instant de recueillement tourgueniste!!!


Old par Gu. le 02 Avr 2003

Après-midi.
Suites.
Recyclés
Quand j’étudiais à Arles,
Jacques Serena (écrivain de l’écurie Minuit,)
m’a dit qu’il copiait sans vergogne des phrases entières
d’autres livres, avec la fierté absurde d’une femme qui
se vanterait de tromper son mari.
(Quoi que Louis-René des Forêts l’aie fait aussi, mais ce ne sont
que des citations involontaires.)
Après-coup.
Ce qu’il a retenu d’une lecture &agrave la surface de Nietzsche,
hier soir, entre 00h05 et 1h07 :
(Mots qu’il lui envie beaucoup :)
« Les amis de la vie. »
« Les êtres manqués. »
« Développe toutes tes facultés — cela signifie
développe l’anarchie ! Péris. »

Portrait.
Se comporte dans les livres comme dans la vie :
en espion, il attend son heure.
Programme.
Reprise d’un texte.
RDV avec A. (au soleil, malgrè le vent frais.)
Tri des images récemment faites.
Gênes :
Les soi disants cultivés
Les médiocres complaisants.
Lecture.
Valeria Piazza :
« Le journal est ainsi par essence le lieu dans
lequel l’appropriation de soi se rend chaque fois
potentielle et pourtant impossible. »

Mail
F.Y J. (écrivain exil&eacute à N.Y) :
 » Bon courage aussi pour vos cours de photo et vos différentes
activités liées à cela. C’est toujours difficile, en effet,
et cela a représenté l’une de mes principales épreuves,
de délaisser ou mettre entre parenth&egraveses la
vie quotidienne, professionnelle, pour écrire, lorsque l’impératif
survient. Il y faut bien de la persévérance.
Mon livre en cours avance cahin-caha, mais sa masse de brouillons me
contraint à ne pas renoncer. Je cite souvent cette phrase de Pavel
Filonov, que je vous ai peut-être déjà recopiée :
« Lorsqu’on éprouve de la difficulté à faire quelque chose,
il faut continuer : c’est en trouvant la solution qu’on fait vraiment qq chose de nouveau. »

des fourmis électriques courent dans tous les sens

il brise le grand tabou ! il montre l’interface !

le petit univers de cristal
s’effondre sans se presser
alors que le cube opalescent
rayonne et flotte sur toutes les terres connues

Old par M. Fox le 17 Avr 2003

En exclusivité sur Tourgueniev : J’ai couché avec un bloggeur, c’est moi.
Quand je vous dis que je sais pas écrire, que j’ai que de la gueule et qu’en plus j’ai aucune inspiration ni imagination : 1 post nul en une semaine…
Je vais bientôt fermer, d’ailleurs, j’ai autre chose à foutre…

Old par Rodia le 19 Avr 2003

le récitant : qui a emprunté ma cassette de Tank Girl !?

Old par igor le 16 Avr 2003

Fondamentalement, j’aimerai retrouver mon animalité ; elle me fait défaut pour agir ; objet construit, je ne puis profiter de l’instant présent.
Mon masque social agit comme une membrane imperméable, empêchant l’aération de mes blessures émotionnelles, et favorisant la culture d’un mal être anaérobique, une ulcération intérieure qui précède une inévitable nécrose.
Je crois que c’est sans remède.

sI loin
sI proches


Old par -- Zan le 06 Avr 2003

– Quelle coïncidence!
– Ce n’est pas une coïncidence.
– Si, c’en est une. Autrement ça ne serait pas si troublant…


Celle là je te la réserve Igor…
en attendant je peux aussi la prêter…


Old par -- Zan le 09 Avr 2003

le chant du cygne:

A sucer des poires belle-hélène
Les mains pleines de confitures
Et les lèvres peintes de haine
Lorgnant là-haut le ciel azur
Où les japs se démènent
A détourner des Boeing
A descendre ceux qui rechignent
Oh mon Dieu qu’ils ont mauvaise mine

Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) (x2)

Je n’ai même pas le courage
D’aller pointer au chômage
Oui bien sûr j’ai le bon âge
De pouvoir placer dans ma vie
Tous mes talents inusables
Et mes charmes infinis
C’est dur d’être si feignant
Quand on aime tant l’argent

Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) x2

Rien faire pas faire
Faut l’faire défaire refaire…


Si je bande ?
Affirmatif
Pour qui ça ?

Pour des putes… ?
Affirmatif
Et qui d’autre ?

Brunes, blondes…
Affirmatif !
Des rouquines…

Old par igor le 18 Avr 2003

« Avide de renouer avec le dehors, sa folie est d’attendre des réponses à
des messages qu’il n’envoie plus. » L.R. des Forêts.

Le plus dur dans ce métier,
c’était de sonder l’esprit des morts

Old par M. Fox le 25 Avr 2003

Ajuster, affiner, arranger, amadouer, apprivoiser
Comprendre, consensus, cohabitation, colatéral
Sentiments, sensibilité, sensualité
Palabrer, logorrhée, diarrhée verbale
Blesser, heurter, cogner
Prendre, arracher
Et enfin le silence…

NO REAL-BLOG, FICTION ONLY ?

Grande promo chez Tourgueniev.com

Old par Rodia le 11 Avr 2003

le récitant : n’importe quoi…

Old par igor le 27 Avr 2003

Quel bruit fait une main en train de faire bravo toute seule ?

Old par M. Fox le 09 Avr 2003

« J’ai appris qu’elle fréquentait un autre garçon ;
je me suis dit que mon manque de bravoure
m’avait fait gâcher une occasion.
Je vais lui déclarer, mon amour,
maintenant qu’il n’y a plus d’enjeu.
J’en sais trop rien, je pense
que je garderai le silence,
je ne suis pas suffisamment courageux. »
« Dis pas ça »

BASTIEN FRANCOIS, CE HEROS…

Old par Gu. le 29 Avr 2003

OBSESSION MUSICALE…

Hmmm, que c’est bon les rayures blanches…

Old par Gu. le 30 Avr 2003

RiDiCuLe!

Old par Gu. le 30 Avr 2003

Quel artiste ce héros!

Old par Gu. le 15 Avr 2003

Autologie.
(Avant de déjeuner.)
Bizarre.
Pourquoi n’ai-je toujours
pas développé
les dix films noir & blanc des
dix dernières semaines
de ma vie ?
Nuit.
Malgré un demi stilnox, insomnies.
Projets démentiels.
« Chère A. je m’en vais écrire
un monologue pour ta voix, ton corps. »

Matin.
Et les obligations m’obligent à ajourner
mes travaux.
Musique.
Retrouvé un morceau d’enfance
(Concerto pour la main gauche)
que j’avais découvert chez ma
grand-mère à Saint Malo.
Nuit.
Pour surmonter le temps, je retravaille
un texte qui s’appelle épreuve.
Mot.
Obstacle,
Difficulté,
Image,
voilà que ce que l’épreuve contient.
Force.
Quelque chose de trop fort bat en moi continuellement
depuis quelques semaines, dois-je me mesurer
&agrave cette énergie qui semble émaner
de nulle part ? Faut-il l’ignorer ? Est-ce une richesse ?
Fiction.
Et le photographe à décid&eacute de déchirer
ses images, elles neutralisent le souvenir, l’apauvrit.
Réjouissances.
Mercoledi, diner prévu avec Arnaud Claas et sa femme
Laura.
Repentirs.
Détails sordides, je me souviens
d’un montage photographique que j’avais appelé
« L’intime est ignoble. »
Radio.
Entendu la semaine derniè chez Veinstein,
l’écrivain Pons, qui se plaint aussi de l’intime,
et que l’autobiographie n’est souvent qu’une autobiographie des
humeurs, qui sont off course d’affreuses choses.
Laporte.
Solutions : la biographie. Terme dont le sens est inversé
il ne s’agit pas d’écrire la vie, mais de suivre au plus prêt
la vie de l’écriture. Vie d’homme de côté.
Détour.
Je vais déjeuner.

Je ne suis pas fier de moi.

Old par Rodia le 10 Avr 2003

Un espace d’expression sur Internet : est-ce jamais autre chose que de l’auto-promotion ?

Old par DrT le 19 Avr 2003

« Moi aussi, j’ai eu de ces professeurs avec leurs airs
de flûte pervers et avec leur pincement de guitare pervers (…)
ces sentimentalo pathétiques suppôts de l’état
à l’index dressé. »
T. Bernhard.


« La place de la Bastille à Paris est le symbole de la révolution. Au centre se trouve une colonne et sur un côté l’opéra Bastille. Le quartier est souvent fréquenté par les jeunes en roller, surtout du côté de l’avenue Daumesnil. Non loin, des bars et des discothèques (notamment le Balajo), se trouvent dans la rue de Lappe. »

Old par Rodia le 22 Avr 2003

#36
Percevoir la vie des autres à travers ce qu’ils en disent avec
admiration, tristesse que la sienne lui semble si pauvre, sans urgences,
bien inférieure à leur emploi du temps chargé. Ne rien planifier,
et subir quelques années après les conséquences d une
existence pas assez prise au sérieux ; il écoute comme un
enfant les projets de E. qui n a pas une minute à perdre, il est ravi pour elle,
cette attention est aussi douce que d ouvrir un livre de récit fantastique.

notre vie est lente il faut l’accélérer
notre vie est lente il faut l’accélérer
notre vie est lente il faut l’accélérer
notre vie est lente il faut l’accélérer

Old par -- Zan le 29 Avr 2003

Brave New World

The truth is that none of our thousands of nuclear weapons can protect us from these terrorist threats. President Clinton said that we are a target because we stand for democracy, freedom, and human rights in the world. Nonsense! We are the target of terrorists because our government stands for dictatorship, bondage, and human exploitation. We are hated because our government has done hateful things. We did it in Iran. We did it in Chile. We did it in Vietnam. In country after country, our government has thwarted democracy, stifled freedom, and trampled human rights.
In short, we should do good instead of evil. Who would want to bomb us? Did you know that in 1986 the World Court convicted America of being a war criminal for its crimes committed in Nicaragua in ’83 and ’84?
More about understanding Geoge W Bush and his cabinet, NATO, the oil, US inner Politics after 11 September. . .

Old par M. Fox le 28 Avr 2003

Old par Rodia le 23 Avr 2003

16h00 – Igor Tourgueniev refait sa salle de bain.

Old par Rodia le 08 Avr 2003

Old par Rodia le 30 Avr 2003

Le Cinquième Feu fait, une dernière fois, circuler le Sel blanc autor des Granules et le superflu, définitivement, peut être abandonné et jeté par l’artiste.
(…)
L’Artiste a appliqué les deux dernières touches de Quintessence sur la Pierre, en la laissant bien sécher entre chaque application: de Jaune foncé, celle-ci est passée à l’Orange, et maintenant la voici Rouge, parfaite et pure, et prête à opérer le miracle de la transmutation.


Déçue.



Old par Rodia le 12 Avr 2003

Insère toi bien mon petit sinon gare à toi. Je t’enverrai crever loin des tiens, dans un trou boueux dont tu ne pourras t’extirper, avec pour seul bagage quelques souvenirs affolés.
Sois bien sage.

j’ai pris un accent circonflexe
sur le cadavre de l’enfant,

je ne crois pas qu’il a eu mal

Old par M. Fox le 14 Avr 2003

elle ne faisait que dire du mal de tout et de tout le monde
et un jour la mer
agacée par ses jacassements
la noya en son sein
pour ne plus rien entendre

Old par M. Fox le 28 Avr 2003

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas versé dans le pathétique avec autant de bonne volonté

Old par Nicolai le 17 Avr 2003

L’univers est fragile,

ne le nourrissez pas

Old par M. Fox le 23 Avr 2003


je crois que ma culture (?)
ne ressemble à rien…

Old par igor le 13 Avr 2003

Avril, mois de la hache ?

Old par Rodia le 28 Avr 2003

j’annule l’annulation,

le quart d’heure américain reprend
sous l’oeil de dieu,

Old par M. Fox le 10 Avr 2003

L’amour n’est qu’un jeu

rien de suffisant

pas d’enjeu

juste de quoi sourire

et soupirer en serrant qui de droit

au creux de ses bras

Old par M. Fox le 08 Avr 2003

le récitant : facile, mais ça défoule.

Old par igor le 24 Avr 2003

SUPERDOGGY and BATDOGGY, ces héros…

Old par Gu. le 30 Avr 2003

AUTOLOGIE
(Le héros accumule des notes dont il
ne sait que faire ; fourre-tout encombrant.
Il a décidé maintenant de s’en délester.
L’exercice — qu’il appelle pompeusement AUTOLOGIE
ressemble donc à cela :)

Bravo.
J’ai envoyé ce soir, par texto à
des femmes nombreuses éparpillées au bord
de la méditerranée :
« nuit sans air à Paris ».
Triste
(C’est tout, trop court, pense-t-elle.)
Weil
« La grandeur, de nos jours, doit prendre d’autres voies.
Elle ne peut d’ailleurs être que solitaire, obscure et sans écho…
(or, pas d’art sans écho). »

Titres
Compléments d’objets.(Ne pas me voler merci.)
Diatribes contre une femme ailée.(Me la retrouver, merci.)
Mots de passe.
L’identité pleure.
Atroce.
Quand je dis je, j’ai l’impression de recevoir une claque dans la gueule.
10 rue, de Rome.
Belle serveuse, belle comme une gravure d’intérieur, sage et décorative.
Vérifier plus tard
Inanité de ceux qui écrivent, de tout ce qui s’écrit.
Difficulté
Comment écrire un cri ?
Handke.
« Il ne percevait rien, cela lui tombait sous les yeux. »
Projets.
Ecris comme tu penses comme tu vis comme tu veux.
Téléphone
Une femme parle :  » Je ne comprends rien. »
Le jeune homme dit :  » Je ne t’entends pas. »
Bis
Si je pouvais parler d’un autre point de vue
que le mien, croyez-le, je le ferais.
Oui.
Tu vois une chose et tu penses &agrave une autre.
?
Il n’y a que des défauts.
Radio
La misère ne te secoue pas assez.
Souvenir.
« Si tu continues à jouir en moi, tu seras père avant la fin du mois. »
Roman
Dans le cafouillis d’un carrefour, j’arrivai pour me faire plaquer,
jeté du haut d’une histoire, devant une femme plus âgée
que moi dont j’avais tout espéré, y compris la mort.
Duo.
Le suce-suce panique
(expression trouvée en buvant un verre d’eau.)
Naufrage du non-sens
(expression trouvée en pissant.)
Drame
Toute pensée se produit sous l’autorité absente
(ce qui est la pure preuve du pouvoir) de L.
Scandale
Le séduction et ses immondes banderolles.
Drame II
Plus j’écrirai, moins j’aurais l’impression d’avoir dit quelque chose.
Trio
Un homme, une femme, le monde.
Après l’inventaire, il ne subsiste que ça
Fable
Tout est bien qui finit enfin
Image.
Le string de la maman baissée via Giosue Carducci.
Triste.
Besoins d’&eacutechanges réguliers avec des spirituels estimables.
Baudelaire
« Et le printemps adorable a perdu son odeur ! »

P O L A R O Ï D S
O L A R O Ï D S
L A R O Ï D S
A R O Ï D S
R O Ï D S
O Ï D S
Ï D S
D S
S

Old par Gu. le 10 Avr 2003

Europa : The Gates of Heaven

East bloc cock...

Hold a knife, blooded, to the throat of love…

We are the lust that comes from nothing.

Old par Nothing le 02 Avr 2003

Ma femme couche avec un autre
moi

Autographies
… CLIC…
Valéry
« Soumets toi tout entier à ton meilleur moment. »
Conversation.
Je lui dis au milieu de la nuit, lors d’une fête insensée :
— C’est en apriorisant de tout que tu deviendras folle.
Fête.
Grande santé : être irresistible, illimité
le corps se sent vivre et la pensée dans les
alcools a quelque chose de sanguin.
Titre.
Après le M&eacutecrit de Denis Roche,
voici venir le Décrit de …
Avertissement.
Si votre prénom comporte un seul A, passez
votre chemin.
On m’a dit :
« Fais en sorte que je puisse te parler ! »
Dans la maison.
Je chante, et j’admire la tenue de x, y, et z, mes favorites.
Réponse/
De quoi veux-tu que je te parle ?
L’eau, l’acidité, la vague, la transmission,
la perle, l’esquisse, le mouvement qui déplace les
lignes, le battement de l’œil, le coit pour imiter la vie,
l’extension de mon corps vers toi, bruissements, moment
qui s’éternise, et multiplie les raisons de voyager.

Samedi.
Regardé Alien en buvant du porto,
puis attrapé au vol la voiture d’un petit
photographe de mode Italien (Une Lada rouge de Torino),
direction LouisWeiss où je regarde sans
conviction la vidéo de
Sarah Jones et ses plages de Miami.
Rêves.
Mélange de temps, et fusion de personnes
de ma vie, périodes fondues ensemble, sans espoir
de pouvoir les discerner, les comprendre, les aimer : effrayante unité !
Matin.
Téléphone de M. ,dans le sud :
Charles Fréger est un connard ! « 
Reprise
De quoi veux-tu que je te parle ?
Tout ceci n’est qu’un échauffement en vue d’un texte à venir.
…CLAC…


...chatons...

Old par Nicolai le 04 Avr 2003

Lundi
mardi
mercredi
jeudi


Old par -- Zan le 14 Avr 2003

« – J’ai changé en 3 ans, tu sais. J’ai compris beaucoup de choses, je ne te tromperai plus. Je veux qu’on se marie.
– Ecoute, je t’aime beaucoup, tu es mon gros nounours mais …
– Je ne peux pas vivre sans toi…
– Je ne peux pas revenir avec toi. Tu es gentil, je t’aime beaucoup, mais je me marie bientôt.
– …
– Et je suis heureuse.
– Bon. Tant pis. C’est pas grave… »

Old par Rodia le 20 Avr 2003

« (…) les mains du Greco ont toujours l’air de lavettes
sales et mouillées. »
T. Bernhard.

HOW DOES IT FEEL ?

Je préfère coucher avec une carotte…

Old par Gu. le 14 Avr 2003

Qu’importe que ce soit léger puisque ça sent le sang et la sueur
les yeux qui chavirent
c’est un bulldozer,
c’est pas délicat
c’est pas fait pour les champs de coquelicots
les coquelicots nous on les broie
on en fait un jus sombre
qui pique la langue
on joue pas de la flûte dans les vertes prairies
au soleil
on écoute le Boum-Boum
sous nos côtes
à la lune
on regarde
nos cages thoraciques
qui volent en miettes

Old par -- Zan le 02 Avr 2003

Graphisme acrobatique.

Old par Rodia le 15 Avr 2003

J’attends un enfant de toi, tu ne le savais pas ?

Old par M. Fox le 14 Avr 2003

jaune bleu
plus rénovation
slash destruction
maison en

bois

Dans le canard local de Montargis aujourd’hui, section « faîtes paraître vos annonces légales et officielles »:

S.C.P.A. MARTY-SAULINIER-NARDEUX
Avocats
182, rue grande – 77304 Fontainebleau
Tel.01.64.22.29.61 – 01.64.22.20.23 – 01.60.72.72.85

VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES

mercredi 21 mai 2003 à 14h30
au Palais de Justice de Fontainebleau (77)
159, rue Grande

D’UN ANCIEN CORPS DE FEMME

(…)

Old par Gu. le 29 Avr 2003

Ah ! Pardonne-moi !
Je suis un infame, et plus vil que les scorpions, que la fange et la poussière !
Tout à l’heure, pendant que tu parlais, ton haleine a passé sur ma face, et je me délectais comme un moribond qui boit à plat ventre au bord d’un ruisseau.
Ecrase-moi, pourvu que je sente tes pieds !
Maudis-moi, pourvu que j’entende ta voix !
Ne t’en va pas ! pitié ! pitié !
Je t’aime !

Old par M. Fox le 28 Avr 2003

Accoudé au bastingage, on regarde s’éloigner le quai du petit port, puis défiler de belles rives sauvages. Bientôt l’odeur des embruns se fait plus forte.

Old par -- Zan le 03 Avr 2003

araignée du matin, chagrin

araignée du soir, désespoir


Old par -- Zan le 18 Avr 2003

« là ici »