Bien mariner dans l’alcool toute la nuit
Et au petit matin se piquer au dard du soleil
Parce qu’il est plus pointu à cette heure-là
Et nous plus moelleux aussi
En espérant se retrouver
A côté d’un oignon sympa
D’une courgette gentille
D’un poivron rieur
————

Old par -- Zan le 22 Nov 2002

Vendredi 29 Novembre : pas mieux.

Un seul etre se planque et tout est déplacé
Je suis une femme comblée!

Pourvu que les mots nous lient
Pourvu que ton esprit me rejoigne
Pourvu que tu sois là
Bientôt
Dans mes bras.

Né en 1818, Tourgueniev est élevé au domaine maternel de Spasskoje. Il y connaît une éducation stricte et les rigueurs et monstruosités auxquelles donnait lieu l’institution du servage, mais garde un bon souvenir de la vie en contact avec la nature et proche du peuple. À quinze ans, il entre en pension à Moscou et continue ses études à Saint-Pétersbourg. Il rencontre Pouchkline et commence à écrire de la poésie. Un long séjour à Berlin lui donne accès à la culture occidentale. De retour en Russie, il rencontre Pauline Viardot, la célèbre cantatrice sœur de la Malibran, et son mari ; il tombe éperdument amoureux de la jeune femme. Cet amour sera toléré par les jeunes époux et Tourgueniev admis dans le cercle familial. En 1847, Tourgueniev décide de quitter la Russie pour vivre auprès de Pauline Viardot. La publication des Récits d’un chasseur , réquisitoire implacable contre le servage, lui assure une toute première place parmi les écrivains russes. À la mort de sa mère en 1850, il devient propriétaire d’une grande fortune, mais il est retenu en exil sur son domaine. En 1856 seulement, il peut repartir en France, mais Pauline Viardot ne lui est plus favorable. Il devient mélancolique, voyage, rentre en Russie, continue à écrire récits et romans sur la vie russe. Il se brouille avec les critiques de son pays et décide de s’installer définitivement à l’étranger en 1864, à Baden en Allemagne, près du domicile des Viardot. Il y fréquente une société brillante d’artistes et renoue avec Pauline Viardot. La guerre de 1870 vient briser cet idylle, et l’écrivain reprend ses voyages avant de s’installer à Bougival, près de Paris, près du domaine des Viardot. Il se lie d’amitié avec Flaubert, Zola, les Goncourt. Sa gloire est désormais établie, il est élu vice-président au Congrès international de littérature en 1875, aux côtés de Victor Hugo, et reçu triomphalement lors d’un séjour en Russie. La création en 1879 d’Un mois à la campagne, écrite en 1850, est un énorme succès. Vieilli et malade, Tourgueniev meurt en 1883 à Bougival.

Une mort bien triste pour un héros… 1883… il y avait bien une guerre civile quelque part.. je propose donc de le faire mourir sur une barricade, cela le rendrait un peu plus flamboyant ce pauvre homme.

Old par Nicolas le 21 Mar 2002

Igor, Nicolaï, Troudair et Gondac, amis à Berlin avant les problêmes que l'on sait

Old par igor le 30 Sep 2002

(je crois que j’ai pensé tout haut)
06 61 63 58 84

j’ai une tête dans l’espace et l’autre sur ton épaule

A toutes les filles que j’ai aimé
Avant
Et qui sont devenues femmes
A présent
06 61 63 58 84

noël au Gewürstraminer
drunk!


Pédicure, le plus beau métier du monde.

Une épine dans le pied.
Pharmacien : 5€ (achat pince à épiler). Intervention : tentative. Conseils : néfastes.
Médecin généraliste : 20€. Intervention : néant. Prescription : néant. Conseils : néfastes. Écoute : faible.
Urgences : 50€ (avec radio). Intervention : néant. Prescriptions : antibiotiques et béquilles. Conseils : néant. Écoute : néant.

2 semaines 1/2 après, la même épine dans le même pied, mais plein de pus.
Pédicure : gratuit. Intervention : immédiate. Prescriptions : néant. Conseils : utiles. Écoute : totale. + sourire + jolie + gentille.

La phrase de la journée :
ca me fait des trucs dans la zezette quand tu prononces ces mots.
Ponponette Schmidt

comment on le dit, en occitan ?

Old par M. Fox le 16 Déc 2002

je ne sais pas s’il pleut,
s’il neige,
s’il grêle,

mon âme est ce champ fébrile
où s’écoulent des humeurs contraires,

je suis malade
et de tout mon coeur
j’aspire à la guérison,

à calmer ce flot brulant
qui s’échappe de moi,
bousculant ma raison,
mes craintes et mon identité.

Old par M. Fox le 28 Oct 2002

Interview de François «FunkMaster» Hollande, premier secrétaire du Carnaval socialiste
Par Jean-Pierre «Lavable en machine» Elkabbach
Cent jours après la fistule de Jean-Pierre «Poï Poï» Raffarin à Matignon, François «A quelle heure passe le bus ?» Hollande, interrogé par Jean-Michel «Le magasin est interdit aux chiens» Dhuez, fait un premier bilan de la caricature au cachet de la poste. Il dénonce une photocopie fiscale invraisemblable, la peinture à l’huile des gourdes, la fin des kinder surprise jeunes, ou encore une cystite de moteur turbo-diesel sur la clarinette à revoir… Et en profite pour dire toute son punk à l’aile avant-droite d’Air France.

« Mais vous êtes fous ? »

R.M.I. … Revenu Mensuel d’Insertion … Retenue Millénaire d’Information … et quoi d’autre encore ? Je sors de ce bureau, j’ai la nausée… ma pauvreté, le blanc des yeux jaunatres de mon interlocutrice, l’abus d’alcool des jours précédents.

Bref je ne me sens pas bien. Je décide de repartir de là à pied.
Facile, pour repartir vers chez moi, allons vers la Seine, c’est par là, çà descend !!!!

J’ai vaguement oublié que sur la Butte Montmartre, comme sur toute butte, l’on descend de tous les côtés. Et au fur et à mesure le paysage change autour de moi : les commerces disparaissent, les immeubles poussent hormonalement, le gris prend place sur tout.
Je ne reconnais plus aucun nom de rue, je ne vois plus aucun métro… serais je arrivé chez les sauvages ?

Une station de bus épargnée m’indique enfin que je suis entre Saint Denis et la Courneuve, et je suis heureux d’avoir trouvé un contrat de travail…

Old par Rodia le 14 Sep 2002

Road movie

Lada, ce héros !

Un jour il me prendra par la main et il m’emmènera loin, très loin.
Nous mettrons le feu à la datcha et partirons pour une ballade sans fin,
le long des rives de la Néva avant d’aller nous noyer dans la mer Baltique.

Old par Nothing le 28 Nov 2002

Mon amie Lisa prouve son attachement au Tourguenisme
De bonnes adresses c’est important,
de bonnes amies aussi.

Old par igor le 14 Juil 2002

Ils grouillent, m’entourent, m’aspirent, m’attirent, me hantent…
Perché sur ma couche, le regard fiévreux et la main tremblante, je guette…
Le prochain qui pointe le bout de son nez, PAF, écrasé !
Une fois de plus ma joie exultera, une fois de plus l’instinct du chasseur en moi se réveillera !
Et de sa chair, avidement, je me goinfrerais…

Eté que je te hais, toi qui conviens tant aux blattes.

Old par Rodia le 22 Août 2002

« Pourquoi y’a des chips sur ma couette? »
N.T.

je saigne trop,
mes blessures sont trop profondes,

je quitte la mélée pour cette année,

puissent mes compagnons d’arme
remporter pour notre clan
la bataille de l’hiver.

Old par M. Fox le 26 Déc 2002

Un Chrétien peut-il jouer à D&D ?

… mardi… ou mercredi… ça va couper dans trois minutes… la fin du monde..? non, ils coupent le réseau et je vais en profiter pour aller marcher un peu au soleil… ça c’est une idée… ça va me faire du bien… le soleil, c’est bon comme anti-depresseur… je dois me presser, faire vite, écrire dans l’urgence, automatiquement : cutter, pince, poitrine, nains, légumes mutants, chinois et chinoise, Bourdieu, tamanoir. héhé, les moteurs vont en raffoler. bises, bonnes soirées…

Old par igor le 03 Avr 2002

il était fier d’affirmer qu’il pouvait faire du vrai avec du faux,
on n’a jamais vraiment trop su ce que ça pouvait bien signifier

mais je crois qu’on peut le voir comme ça,
un homme de formules,
difficile à saisir
et attachant à la fois.

Old par M. Fox le 30 Oct 2002

le mot de la fin

Old par igor le 14 Oct 2002

Extension : www.webzinemaker.com/amaury

Survivre dans votre tempête, gonfler mon ventre, je ne pourrai pas me noyer, mais je suis lourde; si fatiguée… monsieur où êtes-vous? enrouée, une sirène meurt. je ne sais plus quoi chanter. tu es parti. je meurs seule, ensablée. les vagues qui me parviennent sont nauséabondes; elle sentent le poisson mort.
Elle pleure. Sur son épaule, il est là pour se pencher. Oh oui, il vient quand elle l’appelle. Elle a caché le surin dans le revers de sa veste. Crime passionnel? Elle a peur, elle tremble, parce qu’aujourd’hui sentez vous la mort qui rôde partout? SI elle se laissait être super sensible, ce quelle est, elle irait vivre à l’écart, mais elle ne peut vivre seule. Accompagnez-la. Elle l’a tué, et maintenant, elle pleure, sans personne sur son épaule.

Voici nos trouvailles formalistes :

Old par A venir le 24 Sep 2002

L’inspiration couillonne toujours Amaury

Old par A venir le 16 Oct 2002

L’herbe était verte et les filles très belles
Depuis les étoiles sont parties et les robes sont noires
Le renard, après avoir festoyé, a jeté les restes sanguinolants de son précédent met.
A la nuit tombée, dans les vapeurs éthyliques de l’anis étoilé, il crie « Tavernier! la même chose »

Et personne ne citait le docteur Moreau. C’était il y a une semaine jour pour jour…

Old par JR le 27 Août 2002

mal à l’épaule
pas à la tête

mal, comme c’est bète
à l’épaule
pas à la tête…

Old par M. Fox le 18 Avr 2002

Old par M. Fox le 03 Déc 2002

combien d’images pour un mot ?

Old par A venir le 16 Oct 2002

bloody mary to e-gore : lick-entropie, soon?

Soudain tu n’étais déjà presque plus là

Old par -- Zan le 15 Nov 2002

Dire que les nuits sont chaudes à Gardel est une métaphore digne du plus sobre des bastes : on vient de toute la ligne pour s’y ennivrer, danser et trouver un torse contre lequel se reposer… Les soldats de Gardune, les techniciens des villages ateliers, les femmes des portes de la vie… tous passeront un jour à Gardel… Tourgueniev quitte progressivement cette agitation et s’oriente rapidement dans le maelstrom coloré vers sa destination. Après quelques minutes de marche il emprunte la dernière ruelle qui l’emmène vers son but, serpentant entre les abris de plâtre et de métal. Il s’est engagé dans la galerie n°7 depuis un certain temps déjà et progresse en direction de Stal dont on peut apercevoir les lourdes portes d’acier au bout de la galerie. Natalia veille à l’entrée de la minuscule impasse où se tient le rendez vous. Adossée à une des habitations, elle observe les allées et venues, par ailleurs fort rares dans cet inélegant faubourg. Son regard reste impassible lorsqu’elle aperçoit Tourgueniev qui guette néanmoins en vain dans le vert profond de ses yeux une lueur d’affection ou d’estime.

Old par M. Fox le 25 Mar 2002


si tu te tournes
tu me verras
si tu te retournes
tu me verras
si tu avances
tu me verras
si tu reviens sur tes pas
tu me verras
si tu fermes les yeux
j’en mourrai

Old par igor le 29 Oct 2002

Tourgueniev ne méprisait pas l’esprit des salons aristocrates de la Grande Autriche du XIXe siècle.
Mais bien souvent, lui et ses amis Les Maquisards Bi-Littéreux ne se privaient pas pour cracher sur la Jeune Vienne de Hofmannsthal et Schnitzler.
Trop de Sigmund tue Sigmund
qu’ils disaient.

je te vois Igor Tourgueniev

Old par igor le 05 Nov 2002

« être près de toi
et t’aimer toujours
être près de toi
et t’aimer d’amou-ou-ou-our

peut être qu’un jour
toi, tu m’aimeras
peut être qu’une fois
tu m’aimeras d’amou-ou-ou-our

on se touchera
ça te troublera
tu gémiras d’amou-ou-ou-our

on s’embrassera
ça me troublera
pour toujours on sera rois ! »

… Nikolaï chantonne encore cette vieille comptine de Lo alors que les trois envoyés du conseil de la ligne quittent la galerie. Ils se débarrassent de leur matériel et se quittent. Nikolaï restera à l’abri, Natalia regagnera Gardune à pied et Tourgueniev ira à Gardel faire son rapport au correspondant local des services spéciaux …

Old par M. Fox le 04 Avr 2002

RESTER EN TETE

Old par A venir le 12 Sep 2002

La phrase de la journée :
Sophie, c’est la catastrophe, nos finances sont au plus mal, avec la démission de Jospin nos subventions sont annulées. Je suis obligé de vous licencier.
Mon Big Boss chéri de l’OIE

Au point où on en est, il semble que Mozart soit inutile.

Dix minutes au laboratoire à jongler avec des termes compliqués, dix heures de migraine prolongée ?
Valérie me sourit et les horaires aussi : on commence un peu à l’heure qu’on veut, c’est pas banal.
La vie est jolie et la gauche perdra les elections.

Bizoux la vie et bizoux la gauche.

antoine,
amateur de Z et de X.

Old par M. Fox le 22 Mai 2002

Voilà j’y suis. Je pense à quoi ? Voilà j’y suis. Je voudrais remplir cet écranpage blanche. Je voudrais j’y suis j’y voilà qu’est-ce que j’y fait comment ? /Pas très abouti/ Je voudrais mes doigts s’égarent dans le fil de tes pensées cheveux tes yeux bleues J’approche. Je souris /ça me plait/ Ton souvenir, des images le souvenir de nous Ton rire s’égarer s’envoler respirer s’élever Des nuages /des clichés:dépasser/ Toi partout sur tous les murs de mes rêveries nostalgiques gris lépreux fânés libidineux définitifs. Un jour toujours ce jour mythique dans le passé ou dans l’avenir ce jour meilleur inaccesible qu’on a vécu quelques secondes quelques minutes Pas plus. J’y crois. Peut-être tu y crois aussi alors ce serait bien tous les deux d’y aller. Qu’attendons-nous ?
Retomber en soufflant quel lourdeurdésespoir sans grâce sans finesse sans magie Retomber comme une merde glisser dans l’oubli anonyme des jours énumérés machinalement mécaniquement /c’est pareil/ Toi Quelques ombres quand même Des empreintes Un parfum
C’est le tien …

vous avez 901 messages non lus

when will this race thus cease? this madness with several heads which makes that I do so many things, that I do not do anything, that I can nothing make…? which knows… one day the life rocks and panic begins… the first exits? first burstings in the families? to express, go to see dad, to go to see mom, to go to see her ex, to go to see his/her friends of group A, to go to see his/her friends of childhood, to go to see the small one been engaged of the Alps, to contact the baronne…? panic is a drug and I am tear, I run, I sleep 5h per night, I drink much to hold. I know that there are people who are bored, I am much also bored, I do not know too much when, nor too why… Ca must be when panic goes down again, ouais, the lack, for sure.

Old par M. Fox le 02 Mai 2002

On va dépénaliser ce soir

J’ ai un bistouri, il m’raconte des belles mécaniques,
des burettes d’huile lui disent : “ Tu viens,
on va… Revêtir ce soir.”

Old par M. Fox le 20 Oct 2002

Petite annonce remix
Passées les broussailles et les dentelles les murs sorciers de la vieille ville ont recelé notre escapade. La maison de Nostradamus était en ravalement, pas de prédiction ce jour là. Tu as manqué mouiller tes souliers, j’ai pris ta main, tu as passé le gué. Nous avons collecté quelques bricoles en prétexte, j’ai suspendu quelques breloques à tes lobes, caressé ton cou dénudé, respiré ton corps fin. Une église, le parvis, les marches, la nef déserte. Tu as prié quelques minutes. Si touchante à genoux devant Dieu, dans l’ombre j’enviais ce vieux fou, jeune inconscient.
Je t’aimerai toujours.

Nadine a la tête sur le billot, Druans est au dessus d’elle, une hache de pompier à la main, le regard flamboyant. Le mari sans nom fait une clé de bras à la mère paternelle qui grimace de douleur, cherchant à s’échapper pour sauver sa fille. Un disque de Luis Mariano, incongrûment, déverse ses paroles niaises sur la scène.

– Mais laissez moi, je veux vivre !
– Ma fîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllleuh
– Mon tribut est enfin devant moi, le contrat va pouvoir être validé !
– Mais qui es tu, monstre druanesque ?
– Je suis le SdT, Seigneur des Ténèbres, je n’ai pas réussi le casting de Sauron, aussi je me venge en ce moment, Mouah ah ah ah
– C’est donc de là que te viens ton rire ridicule, enfant du Démon ?
– Oui, mais grâce à ton sacrifice, je vais enfin pouvoir me débarasser de cette malédiction zygomatique, ma chère enfant.
– Je n’étais donc qu’un pion entre tes mains, être sombrophage… Sob sob … alors soit, j’accepte dignement de mourir

Et Nadine tendit dignement le cou, prête à subir le pire des outrages

Ben finalement…

A suivre

Old par Rodia le 29 Déc 2002

je me confronte encore avec ton quotidien
comme avec un camion lancé à vive allure

Old par -- Zan le 13 Nov 2002

Old par M. Fox le 14 Nov 2002

llorar de nuevo, y despues?

Elle se balade dans la rue L*******, la petite Lucie, avec sa poupée de chiffon qui se laisse séduire pour un oui pour un non. Elle chantonne en regardant le square ou d’autres petites Lucies s’amusent aussi sans elle. Ses yeux sont un miroir, autour d’elle elle entend rire ses petites amies, mais elle est triste la petite Lucie. Elle serre fort sa poupée de chiffon dans ses bras, et par la main elle l’entraine dans la petite ruelle, où elle s’assied sur une marche pour regarder ses sandales. Elle étouffe un sanglot, la petite Lucie, elle aimerait bien ne plus porter sa petite robe bleue et être plus grande pour pouvoir aller dans le square rigoler avec toutes les grandes Lucies. Elle l’explique à sa poupée, mais la poupée la regarde avec le même regard en boutons, et ses cheveux de laine délavés. Comme c’est une méchante poupée, elle la jette par terre loin sur les pavés, dans une petite flaque d’eau de pluie. Alors je ramasse la poupée et je la ramène à la petite Lucie. Et je la serre très fort dans mes bras.

La complainte de la journée :
Je m’endors, je m’ennuie, j’ai envie de vomir, j’ai mal à la tête, j’ai la diarrhée, j’ai le nez bouché, j’ai mal au ventre, j’ai mes règles, et je trouve pas de boulot.
SophieK

Hahaha… des rumeurs veulent que je mange les petits enfants…

Le mystère reste entier…

Old par Nicolai le 05 Mar 2002

my name is lolita, i’m not supposed to play with boys, mon coeur est à papa!
my heart belongs to daddy… attention attention au coeur déjà pris, il est à voler…
ahah!

qui se souvient de la petite fille
en blanc
et de la vieille dame
en noir
sur l’autoroute A75
le 13 mai
1948 ?

tu m'étonnes...

Old par igor le 29 Août 2002

Je veux mourir étouffer dans un utérus

Alors, plus que jamais en rentrant, l’arrogance devient insoutenable. Trop de bile dans cette voix, la nausée à chaque syllabe, une marée de paroles, le vertige de la spirale, les mots tournent en soulevant des spasmes, une diarrhée orale d’abjections – se retenir, introspection, après tout, votre scandale ne m’intéresse pas, pourquoi pas, l’alcool déforme l’émission autant que la perception – mon poing dans ta gueule.

Seul comme un lâche, sans accent, je serre les mâchoires et je retourne dans un bois animé ou les contacts des mains pincent mon coeur, ou un simple regard amène à mon estomac l’émotion d’un enfant de 15 ans. Upercut. Des gens évoluent encore dans ma tête, mon esprit clair, et les mélodies discordantes d’un piano ivre et insistant crispent l’amour que je porte à ces inconnus. Crochet du droit.

Certains mots refusent de sortir, ce soir où je devrais m’excuser de partir, je lève les bras et il danse avec moi ; l’absence d’image ne sert plus de prétexte à l’indigestion verbale et la nausée persistante, balayage de la jambre droite un coup décisif sur l’arête du nez qui explose dans un craquement ni sourd ni bruyant, un craquement de cartilage, juste, pour remédier à l’odeur des mots qui puent la mort, pire, la satisfaction d’avoir été prononcés.

Manque de bol, le français utilise beaucoup trop d’accents. Coup de chance, j’ai gardé sur moi mes petits ciseaux pour découper le sparadrap, et du haut de mon mètre quatre-vingt dix de trop, je contemple ce corps allongé, pataugeant dans ses flaques de contentement. Coup de chance, j’ai gardé sur moi mes petits ciseaux.

Tourgueule de Bois…

Old par Gu. le 20 Déc 2002

Fatiguant d’ensabler
alors de temps en temps il faut que je pose ma pelle
et que je souffle
alors ça rougeoie
et j’y mets aussi un peu les doigts
j’avoue
pour voir comment c’est chaud
encore

Old par -- Zan le 01 Oct 2002

Ce que nous ressentons n’est inscrit nulle part
N. S

Old par -- Zan le 07 Nov 2002

(quelques prétextes aux amusements : périphérie du drame)

Une récapitulation s’impose.
Il y a des humains, soit. Mais aussi des problèmes. Une perception immédiate des problèmes. Une pudeur curieuse aussi. Vous portez des lunettes noires, je comprends. Vous souhaitez conservez vos yeux, ne pas les jeter trop vite aux crocodiles. Pourquoi cette sauvagerie ? Fait-elle partie des « problèmes » évoqués ? Caresser un crocodile ne doit pas être désagréable. Mais ça vous dévore très vite un crocodile. Je vous rassure, il n’est pas question d’une métaphore. Je pense : crocodile ; je vous vois en ma compagnie fréquenter des crocodiles. Est-ce une façon d’échapper aux problèmes que de mettre tout sur le compte du crocodile ? Mais un tel animal ne dévore pas les yeux : inutile de porter vos lunettes, regardez-nous en face, le crocodile et moi. Ais-je fait l’image ? Ce fut uniquement pour vous distraire. Il aurait pu être question de n’importe quoi d’autre qu’un crocodile. Un chat ou des amis, une robe, une émission de télévision. Mais vous le savez et c’est un problème. Continuons je vous en prie.

1917. Nicolaï , Orad, Igor.

Old par -- Zan le 16 Oct 2002


La vidéo de Michael aurait été tournée dans son ranch Neverland en compagnie de son inséparable amie Elizabeth Taylor ainsi que de Drew Barrymore et Bill Clinton.

Old par M. Fox le 17 Mai 2002


samedi, la nuit…
il fait bizarre, chaud, froid.
ça doit être le lycra.
ça colle à la peau ce truc.
mais en même temps, c’est plutôt sensuel,
un peu comme les touches douces de ce drôle de clavier blanc.
on coupe le cordon,
le bébé pleure,
je me noie,
j’ai froid, chaud, le lycra..?
Arsene, tu pètes les antennes…
bonne nuit à ceux qui veillent.

Old par igor le 12 Mai 2002

Du haut de la tour,

on aperçoit l’Océan.

Old par M. Fox le 23 Juil 2002

poudre hare curé

garantie 100% syncrétique !

Old par M. Fox le 11 Déc 2002

alizée blowjob - lolita pille ne me connait pas
arrghhh
dure réalité de la nuit
si tu bois trop
tu finis par terre
(surtout ventre vide)
l’open bar à l’île en chantier
hier soir
m’a littéralement explosé en vol
désolé pour les témoins
et les victimes de mes
débordements et autres
abordages
en esperant que les photos
si elles existent
ne soient jamais publiées
seule consolation
j’étais au lit à minuit
bises

Abstract : Tourguenism is/is not a potato gun

Old par igor le 30 Nov 2002

les gens ne sont pas des pique-nique
les gens ne sont pas des pique-nique
les gens ne sont pas…

Old par M. Fox le 07 Oct 2002

Pardonnez-moi cette incursion.

Old par M. Fox le 03 Déc 2002

Ces deux vues presque semblables sont l’involontaire confirmation d’une tricherie. En plus de ne pas correspondre aux blessures de JFK évoquées par les médecins de Parkland , elles diffèrent d’autres photographies d’autopsie ainsi que du rapport du docteur Humes. Dernier détail troublant l’implantation des cheveux en haut du crâne et la nuque ne sont pas les mêmes sur les deux clichés. A vous de juger ……

Old par M. Fox le 05 Juil 2002

Il vaut mieux parfois
s’en remettre aux signes

Old par -- Zan le 30 Oct 2002

je nourris les pigeons, parfois aussi les moineaux

ça me donne l’impression d’etre carrement riche.

Old par M. Fox le 19 Déc 2002

Une soirée avec Orad

 » Hey Gwendo, je vais au Tai Chi Chuan avec toi tout à l’heure?
– Cool, OK. Je t’appelle vers 18H00. »
Métro Métro.
« Allo Orad, je suis désolée je ne t’ai pas appelée, je n’avais plus de batterie. J’y suis pas allée du coup.
– C’est pas grave. Bla bla bla.
– Bla bla bla. On va au ciné?
– Ouaaaais.
– RDV 21H00 au café du MK2. »
Métro Métro.
« Désolée, je me suis perdue 20 minutes sous la pluie.
– Bla bla Réalité bla bla Poils bla bla bla Antibiotiques bla bla.
– Bla bla bla L’amour bla bla Gombrowicz bla bla bla Concert de Ska.
– Pffffffffffff j’ai plus envie d’aller au ciné.
– Mouais moi non plus.
– Nicolaï dit que c’est chiant Intervention divine.
– On se prend une tarte au citron?
– Ouais.
– Ah ils ferment dans 5 minutes.
– C’est con j’avais très envie d’une tarte au citron.
– Qu’est ce qu’on fait?
– Bla bla bla?
– Bof. Bla bla bla?
– Bof.
– On va à Pigalle boire un verre au B.J., je prends mes affaires et on va dormir à Télégraphe.
– Ouais. »
Métro Un fou : Bla bla bla Délire bla bla Complètement taré. Hey les filles je descends à Pigalle. Je vais dans un bar très chouette, le B.J., je vous invite? Métro Métro « Non mais j’hallucine, il va dans le même bar que nous, qu’est-ce qu’on fait? » Métro Métro Métro « C’est pas contagieux ce que t’as hein, t’es sûre? – Non non, mais j’ai peur de vomir. » Métro Métro Métro
« Merde, il arrive dans le bar.
– Bla bla bla Sexe bla bla Thèse bla bla Mort. »
Métro Métro Métro. « J’ai envie de faire pipi. – Chuis bourrée. – On n’a rien fait de ce qu’on avait prévu. » Métro Métro Métro Métro Métro Métro.
Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla

« J’ai baissé ma garde,
Dressé ma droite
Et placé mon poing sur sa face,
Cassé son nez,
Pressé la gachette,
Laissé
L’ennemi
Dans le sang blessé
Démunie
D’énergie,
Dressé
Une corde pour
Lui passé autour de son cou,
Hissé son corps dans le vide,
Glissé une lame dans ses intestins,
Massé les hématomes,
Pansé les plaies
Dansé sur sa tombe
Baissé
Tu me diras pourquoi autant de haine cousin
Regardes autour de toi
Ici tout est malsain »
LUNATIC _ Le Guidon

Old par igor le 10 Juin 2002

Houla, plus de charcuterie pour Igor

Old par igor le 16 Août 2002

suite du feuilleton :

si on vous demande, le sorbitol est un stabilisateur osmotique, rien que ca.

vous pourrez pas dire qu’on vous a pas prévenus, non mais vraiment.

Old par M. Fox le 30 Mai 2002

« juste une dernière minute pour respirer »
il l’attire contre lui, elle colle ses fesses contre lui. il lui tient la lame contre le ventre, elle a le souffle chaud. elle doit aimer ça.
« ça suffit maintenant », « oh… encore une minute » elle parle bas et rauque; elle tourne son visage vers lui, elle respire dans son cou. Il ne devrait pas la laisser faire ça; il pense à la faire arrêter mais il ne peut pas. Elle fait bouger son cul en dépit de la lame qui lui tient la graisse du ventre, elle embrasse son cou, elle le mord. Il doit la faire arrêter. Il va presser un peu la lame. MAis pouruqoi ne le fait il pas bon dieu! elle lui suce l’oreille. elle murmure quelque chose. elle respire encore!
il appuie la lame, la robe élastique s’ouvre, son doigt effleure sa peau, il n’ose plus appuyer.

commencements

— Vous êtes resté là-bas longtemps ?
 » Quelques mois, mais après-coup : une éternité. »
— La perte est trop lourde ?
« Pesante. Aujourd’hui, je désire du concret. »
— Autonome ?  » Je me suis rassemblé autour d’une idée.  »
— C’est donc ici que vous m’avez convié ?
 » Ça ne durera pas. « On en profite pour donner mais on retrouve vite sa mesquinerie. » — L’expérience se prolonge.
 » Jusqu’au moment de l’assèchement. »
— Et la lumière sera coupable.

Tu te caches derrière tes cheveux
Comme l’assassin derrière le rideau

D’ailleurs j’ai cru voir un couteau briller

Je veux bien être une victime presque parfaite
J’irais répondre au téléphone et je ferais semblant de pas te voir

Old par -- Zan le 22 Nov 2002

Gasp !

« je n’ai jamais voulu être avec des gens comme moi
en fait si je l’ai voulu, j’ai essayé et ça n’a pas marché
c’est parce qu’on est pareil qu’on ne fait pas l’effort de s’écouter »

il se souvenait de l’age d’or,
ce rêve splendide et trompeur
qui en lui s’estompe,
songe sublime
et trop vite passé.

Old par M. Fox le 01 Juil 2002

8h55 rue des Abbesses un camion tournant des Bétons de France est arrêté
9h03 rue Antoine des travaux tels que je n’en ai jamais vu et les feuilles d’un Libé étalées sur le trottoir
9h30 quai de Corse un camion des Routiers de France
9h32 devant le Palais de Justice on entend les talons des femmes et un camion de sang passe
9h38 quai St Michel un bateau citerne et un bonhomme vert nettoient les quais
9h46 Bd St Germain un camion de sable
9h52 Bd St Michel une cheveleure magnifique au loin, je crois que c’est un homme, je le suis, c’est énervant je n’ai pas besoin de le suivre nous allons au même endroit, je le double (ruse urbaine) oui c’est bien un homme
9h56 rue de la Sorbonne des faux petits chats qui bougent la tête dans une voiture garée
9h57 l’homme à la belle chevelure et moi arrivons à la Sorbonne. Mon école, je ne l’aime pas, je la déteste:
« – Non je ne veux pas aller à l’école! Maman, tu sais, mon nono il est malade aujourd’hui, il a de la fièvre
– Emmène-le à l’école
– Oh non, il a besoin de calme. Il faut qu’il reste allongé
– Laisse-le ici alors
– Mais il faut que je m’occupe de lui! »
10h00 mon professeur
11h03 rue du 4 septembre un camion Kronenbourg

aujourd’hui si il fait beau, j’irai me promener.

elle dit :

les hommes n’imaginent pas le mal qu’ils font.

Old par M. Fox le 13 Nov 2002

Un happening Tourgueniste.
11 septembre 2001, je suis un artiste contemporain et Elvis Presley, le King, est vivant
euh, désolé, on le fera plus…

Old par igor le 18 Août 2002

Canal prise 636

Marcher un soir de plus
Le long de ce canal
Mais ce soir
Tu es là
Ta main dans la mienne
Tes lêvres sur les miennes
Douces
Chaudes
Secrêtes
Et….

Ah non !!
Mais qu’est ce que je raconte moi !
Ah, j’me dégoutte
J’me tabasse pour la peine
Ah mais quel con
*bruits de coups*
Mais quel imbécile
*Chocs sourds*
Crétin !
Ouille !

Cut

Old par igor le 15 Oct 2002

Grubert je t'aime, Grubert je te veux !
L’actif Romantique
Il est de gauche, et artiste dans l’âme. On voit bien qu’il fait tout pour s’excuser de la taille de sa bite.
Comme le sublime Chad Hunt, on lui confie souvent la seule bonne scène d’un film nul.
A deux doigts de la versatilité, qu’il n’atteindra jamais, il peut se faire bouffer longuement le cul avant de retourner son partenaire.
Sa féminité ne l’effraie pas. Paul Newman est son modèle.

achever l’intime

Old par A venir le 20 Sep 2002

le monde
c’est des petites bulles
d’acide multicolore,

lancé(es) à la face des gens.

Old par M. Fox le 23 Sep 2002

(abstrait, absurde, allégorique, chimérique, fabriqué, fabuleux, fantaisiste, fantasmagorique,
fantastique, fantomatique, faux, feint, fictif, idéal, illusoire, imaginaire, impossible, inexistant,
inventé, irréel, légendaire, mensonger, mythique, onirique, prétendu, rêvé, romancé, romanesque,
supposé, théorique, utopique, visionnaire)

Old par -- Zan le 05 Déc 2002

une femme, son mari meurt.

elle dit : « tant mieux, j’en voulais un autre. Un plus perfectionné ».

Comité « on change pas de prince charmant comme de canapé », Paris 2002

Old par M. Fox le 30 Mai 2002

« là