< Le Mâle d’Aurore >

Braguette, libidinosentimental-moi!

…tu me fous droit


Facile mais hum bon

wouf

Il ne faut pas confondre monsieur Lechien et monsieur Le Chien.

Old par Nicolai le 10 Sep 2005

Réminiscences 3

– …tu te souviens de ces armoires souples, en toile cirée ou quelque chose comme ça ? Des armoires de grand-mère, ça doit avoir un nom particulier, une marque, je sais pas, c’était des armoires souples qui servaient de penderie, on trouve des conneries de grand-mère là-dedans, des cintres agressifs avec de vieux fringues dessus, des boutons, tout un bazar de mercerie, des casseroles, un nécessaire à ravauder, des produits d’entretiens, en général ça sent le plastique et la soude.
– oui, vaguement…
– des armoires souples, qui se fermaient avec un zip qui courait sur toute la hauteur. Celle à laquelle je pense était couleur « fleurs ». Je veux dire que ça représentait d’horribles fleurs jaunes et orangées, partout. Un truc d’une laideur dingue, à faire crever une araignée d’embollie cérébrale.
– ok, un souvenir infâme, je vois. Et ?
– y en avait une au sous-sol. Pas loin des caisses à outil et autres pièces de bagnole. Et ben dedans, devine. Des poils. Des poils rouges et rêches, rien que ça, rien qu’une abondante toison rouge et rêche, carrément luxuriante. Vu le volume de l’armoire, ça avait pu pousser en toute liberté, là-dedans. On y distinguait rien d’autre, sinon le haut du flexible d’un aspirateur depuis longtemps fossilisé au milieu de cette saloperie de fausse végétation rouge et rêche. Je l’ai vue ouverte quelques fois, cette armoire souple. J’ai jamais vu personne l’ouvrir, j’ai juste constaté, deux ou trois fois en descendant au sous-sol, qu’elle était ouverte. Entrouverte. Le sous-sol sombre, comme il se doit, avec une odeur de sous-sol, humide et pneumatique, le cliquetis d’un moteur qui refroidit ou juste le vent dans les arbres dehors, et l’armoire souple entrouverte. Avec ces putains de poils rouges et rêches qui couraient à l’intérieur. L’humidité de la cave était presque concurrencée par l’odeur rance et sèche qui émanait de l’armoire, du coup. J’en aurais gerbé tellement ça me foutait les jetons.
– ça t’est pas venu à l’idée de t’en ouvrir à quelqu’un ?
– non. J’avais l’impression que je risquais de déclencher une invasion massive de spores si j’ouvrais ma gueule. Quand j’apercevais ces poils rouges et rêches, c’était tellement menaçant que j’en restais muet. Genre David Vincent les a vus. L’idée de déclencher un harmaguédon rouge et rêche, un déchaînement lovecraftien de colossales mèches rouges et rêches investissant chaque coin du réel, se ruant dans les rues, étouffant les immeubles, enserrant les voitures, écrasant les miens, j’aurais pété un câble. Petit à petit, j’étais sûr que ça risquait d’arriver, de prendre des proportions catastrophiques si je lâchais le morceau. C’est marrant j’y avais jamais repensé. Alors non, ça me venait pas à l’idée d’en parler à quelqu’un.
– ah bon.
– y avait sans doute aussi la possibilité que je passe pour un cinglé de classe internationale, si j’alertais tout le monde de la présence de poils rouges et rêches suspects dans les recoins du monde, et qu’on trouvait rien.

Old par ... le 18 Oct 2005

driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing … allo?

– Quoi ?!!! une minute, j’enfile un truc et j’arrive…

Je vais te croquer

Old par M. Fox le 09 Nov 2005

tout va rien

Le coup a été mauvais. Pas même direct, il est venu en écho. Pas de là où on l’attendait, d’ailleurs. La chitine aurait parfaitement résisté, le tergite est d’une épaisseur remarquable. Non, un ricochet, en fait. Mais il a frappé devant, sur le sternite, pile à la connexion, l’impact a porté directement dans la neuromère. L’onde de choc est de choix. Ça pisse de partout. Le plasma suinte du céphalo, de la chitine noircie tombe au sol en morceaux calcinés. Un liquide noirâtre qui ressemble à du pétrole s’échappe des trois segments principaux de la structure thoracique, les rapports abondent tous plus alarmants les uns que les autres, perte de cohérence explosion du niveau psychostile effondrement des architectures internes sous les segments de premier deuxième troisième niveau déflagration synaptique endorphines en chute dangereuse stabilisation compromise, transmissions compromises, incendie dans / je lance le programme de sauvegarde, j’ignore si ça suffira

Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout vaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaa-a-aaa.a.a.a.a.a.a.a.a.a.a.a-a-a-aaaaaaaaaaaaaaaaa-a-aeeeeeeee

Old par ... le 02 Mai 2005

Who lives in a pinneapple under the sea?
Absorbant and yellow and pourous is he?
Who’s nautical nonsense be something you wish?
So drop on the deck and flop like a fish!
Ready?

Old par To le 19 Juil 2005

Old par -- Zan le 01 Jan 2005

L… L… L… L…°L…°L…°L…°LoO°LoO°LoO°L.oO°LMrr!LWrr!LMrr!LWrr!LMrr!LWrr!LMrr!

(azertysation « keynell » gescom – éther)

(graphique mais abscons)

Old par ... le 11 Jan 2005

Comme d’hab

J’écoute Highway to Hell d’AC/DC mais j’aurais pu aussi bien mettre Jamelia, Charlemagne Palestine ou Error Institute, je m’en branle totale de la musique dans ces moments-là. Bon ok pendant le premier solo je dodeline de la tête en jouant avec mes cheveux imaginaires. En fait le premier solo c’est déjà la séquence de fin et donc je ne m’excite pas trop non plus car 3 minutes 26 c’est un peu léger comme durée pour vraiment s’éclater. Je tire violement par le col Starsky de sa zebra et l’éjecte sur le trottoir au milieu des passants, comme une merde. Il a quand même traumatisé et formé toute une génération de machos puissance 10. Et c’est pas fini avec le culte de la rediffusion les générations de connards s’enchaînent. Je démarre le tas de boue super kitsch sans faire crisser les pneux 23 pouces ni effrayer les vieilles peaux du quartier. Cool, tranquillou, comme la clio de papa. Je respecte les vitesses très basses des villes de pignoufs, je ralentis super fort quand un dos d’âne ou un passage de marmots apparaît sur la route. Je n’ai pas de canette de bière en alu coincée entre les genoux ni de pétards au bec ni de téléphone portable kidnappant ma concentration, je suis vraiment clean.
Je remonte à 48 Km/heure l’avenue principale d’une ville uniquement peuplé de connards mais qui hélas sont des bons gars alors on ne peut pas leur en vouloir.
Même pas de sono potable dans sa tire de pecno juste une cibi donc j’active de nouveau mon ipod sur Slow de Kylie en ne plaçant qu’une seule écouteur dans mon oreille droite pour garder un semblant de vigilance aux signes éventuellement émis sonorement dans ce secteur de cette ville capitalo-marchande. Je roule toujours tranquillou dans cette tire bien kitsch à 47 km/h mais appuit plein gaz et me propulse à 80 Km/h en trois secondes en voyant traverser un groupe d’incompétents notoires. Bing. J’accélère encore et quatre secondes plus tard c’est à 138 kilomètres heure que je freine à fond usant en cela plus de 2% de la gomme des pneus 23 pouces et provocant sur l’avenue une assourdissante perturbation qui provoqua même, je le sus plus tard, quelques évanouissements. Je saute du véhicule en le laissant en plein milieu de l’avenue puis tabasse un môme de riche qui joue les pauvres pour lui voler son skate et m’accrocher à un bus, le 183, couloir central réservé de l’avenue donc tranquillou. Après deux kilomètres en ligne droite j’ai en ligne de mire trois des principaux instigateurs du démantèlement des services publics et je les choppe un à un en les fracassant de coups de boules tous en tirant avec mon autre main sur les nombreux bodyguards en position attaque. Cela ne dure pas plus de 20 secondes, suffisantes pour grosse punition. Par une téléportation que je ne m’explique toujours pas j’atterris d’un coup sec en pleine réunion altermondialiste et tente une percée théorique pour leur signifier toute la vénération qu’ils procurent malgré eux au capitalisme en n’en contestant que 7% du fonctionnement puis active des rétro-fusées me propulsant à travers le toit puis appui sur un bouton rouge, ils disparaissent.
Un peu plus tard Starsky se relève et je lui rebalance un coup de santiag dans les côtes, en brisant au moins une. En grande banlieue je braque un dépôt de pillonage de livre en ordonnant aux ouvriers de se coucher au sol simplement du regard. Je bipe deux hélicoptères russes de gros tonnages (je viens de gagner dix minutes en allant pas chercher sur internet une marque et un modèle d’hélicoptère russe ou soviétique pour enrichir cette séquence) pour transporter les livres et arroser les villes à proximité. J’arrête de la main un 4×4 vulgaire en prend possession facilement malgré deux caniches dont je suis obligé de briser les os pour qu’ils ferment leurs gueules puis lance le tas de boue à fond vers une station essence. Je m’éjecte à temps dans un fossé.

[999poèmesSERIEtourgueniev]

287

crever des couilles délicates

saisir des mains jolies

aller à chaque fois au coeur

[konsstruktVOUSaime]

Jupiter and Saturn have not yet cooled off…
Jupiter and Saturn have not yet cooled off…

Old par ... le 20 Nov 2005

La Tourgue Spire

« Pour ce qui est des applications au niveau de la psychologie cognitive, des auteurs développent des modèles, relatifs par exemple aux structures coopératives, aux automates cellulaires, à la théorie de l’énergie sombre, aux quantas, aux ronds dans l’eau, à l’occultisme de ta tante, au tourguenisme ou même aux derviches tourneurs, qui peuvent aider à comprendre l’organisation en réseau, les réseaux de neurones par exemples, pour ainsi mieux comprendre les liens entre les comportements individuels et comportements collectifs d’un système. Ce champs de recherche est à mon avis trés prometteur pour toute la science traditionnelle. Rappelons que ça avance, ça tourne et ça s’élève. La psychologie, qui selon certains, plafonne actuellement sur le plan théorique, pourrait bénéficier grandement de ce nouveau paradigme. La plupart des publications en psychologie de ce courant se situent après 2002. Il semble donc que ce nouveau champs risque de se développer dans toutes les sphères de la psychologie d’ici quelques années. Ce paradigme hélicoïdal offre la possibilité d’intégrer plusieurs approches en unifiant les théories. Le tourguenisme, c’est ça, mais aussi radicalement l’inverse. L’attention de nos équipes de chercheurs doit toute entière se tourner vers la traque et l’observation du clinamen tourgueno-mandelbrotien. Et mine de rien, c’est auch. »

Pr. Druunörst Gulkstra-Grüll, second press conference, february 2008.

Old par ... le 01 Mar 2005

Old par ... le 22 Avr 2005

tentative 2

Les cervelles parlent, les cervelles parlent ? Ca reste à prouver… Ensemble de micros influx, petites décharges électriques en interactions, hormones, glandes, capteurs, hémisphères, je dis d’accord. Essayons de comprendre, les cervelles sont seules, engoncées dans leurs boites crâniennes respectives. Le cerveau gauche discute donc le bout de gras avec le droit ou la cervelle reste une grande soliloqueuse ? Admettons cette assertion très limite scientifiquement que notre cervelle s’exprime qu’elle parle et, pour la beauté de l’art, qu’elle parle en français. Bon, elle dit : « J’ai faim, le dernier Sollers a l’air cool, oh il pleut, être ou ne pas être, prout, oh il fait beau, j’ai soif, je me taperai bien ce petit cervelet avec son joli p’tit cul, j’ai un synapse qui m’gratte, certainement pas », ce genre de chose ? Super, c’est passionnant. Bon, ensuite on va en faire 1000 signes de pure fantaisie littéraire, essayons… Plus que 30 signes d’ailleurs, ça va être vite torché. Stop.

Old par igor le 06 Oct 2005

Call me the hunter. That’s my name …

Mais pourquoi donc tous les gens que j’aime se suicident ?

Old par To le 22 Fév 2005

The owls are not what they seem


Le Géant: I will tell you three things. If I tell them to you, and they come true, then will you believe me?
Cooper: Who’s that?
Le Géant: Think of me as a friend.
Cooper: Where do you come from?
Le Géant: The question is, where have you gone? The first thing I will tell you is: there is a man in a smiling bag.
Cooper: Man in a smiling bag.
Le Géant: The second thing is: the owls are not what they seem. The third thing is: without chemicals, he points.
Cooper: What do these things mean?
Le Géant: This is all I’m permitted to say. Give me your ring. I will return it to you when you find these things to be true. We want to help you.
Cooper: Who’s « we »?
Le Géant: One last thing: Leo’s locked inside a hungry horse. There is a clue at Leo’s house. You will require medical attention.

Old par Nicolai le 26 Oct 2005

J’ai serré les sangles, juste au cas où. Les turbulences risquent d’être carabinées.
C’est quand une porte qu’on avait espéré entrouverte se referme qu’on réalise
complètement la nécessité brutale de la franchir. La liquéfaction interne doit déjà
être passablement entamée. Verrou 1, verrou 2, verrou suivant, ainsi de suite.
Eteindre les lampes : et plonger.

Old par ... le 18 Avr 2005

Baby Girl Maguire on my birth certificate.

Enfin, j’ai un troisième problème : quand on parle de moi, cela arrive quelque fois, on cite toujours le nom de Barbara. Ca a été le premier compliment que Nicolaï me fit, et c’était un compliment à double tranchant :
– Vous allez prendre la suite de Barbara!

Il ne faudrait tout de même pas que j’aie l’air d’une doublure!

Old par igor le 11 Août 2005

Si c’est pas malheureux de fêter noël un 14 décembre…

mercredi 14 décembre 2005, 20h25
M. Pokora et Crazy Frog à l’arbre de Noël de l’Elysée
PARIS (AFP) – Des ours, des loups, le chanteur M. Pokora, et la grenouille Crazy Frog, star du petit écran, étaient mercredi les vedettes du spectacle offert à quelque 600 enfants à l’occasion de l’arbre de Noël de l’Elysée.

Comme tous les ans, le président Jacques Chirac et son épouse Bernadette ont pris place au milieu des enfants pour applaudir le spectacle « Le Noël de la banquise », conçu et mis en scène, comme l’an dernier, par Billy et Bernard Minet, animateurs d’émissions télévisées pour enfants.

Billy a été le M. Loyal d’un spectacle alternant, sur des rythmes très modernes, chansons, danses, rap, numéros de cirque et de magie, ainsi qu’un spectacle de mime.

M. Pokora, un chanteur de 20 ans ayant participé à Pop Stars, a notamment chanté son tube « Pas sans toi », devant un public en majorité âgé de moins de dix ans, et qui semblait connaître l’essentiel des paroles.

Dans la salle des fêtes du palais présidentiel, spécialement décorée pour l’occasion, se sont succédé un numéro de prestidigation avec des oiseaux, deux gymnastes, les frères Perez, les loups et ours de Sylvie et Benoît Motton, Pierre Marchand qui exécute un numéro de diabolo, le mime Daniel et son autruche, le groupe « X Swipe Arts Martiaux Artistiques », ainsi que la musique de la brigade des sapeurs pompiers de Paris.

L’après-midi s’est poursuivie par un goûter dans les salons du palais présidentiel, avec à la clé la traditionnelle distribution de cadeaux par Jacques et Bernadette Chirac.

Outre les enfants des personnels de l’Elysée, ceux des motards de la police nationale et des gardes républicains chargés de la protection du palais, étaient présents des enfants d’écoles de Saint-quentin (Aisne), Ferrières-en-Gâtinais (Loiret), Avranches (Manche), Cambrai (Nord), Obenheim (Bas-Rhin), Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis), ainsi que de deux écoles de Corrèze, fief du couple Chirac.

Une dizaine d’enfants de l’association « Les voiles de l’espoir », regroupant des enfants leucémiques, ont également assisté au spectacle.

Old par To le 14 Déc 2005

Le sondage de l’été

oui
sûrement oui
mais cela ne vous
prend-il pas
comme une envie de pisser
le tourguenisme
parce que moi
oui

Tequila sunrise sourit cerise. Nuke nuke. Drive drive.

Bière verte canette, sans trambours ni trompettes.

Whisky – sky sans diams’ drink drink.

Noyé dans la prune = gobelet plastoc fondu.

Hammerhead – Tête d’enclume.

Tant de tonnes tapent ta tête.

Cerveau – veau vea (écho-eau).

Old par To le 06 Fév 2005

Montpalach – Note 3

Si chaud ce matin je décide de ne pas sortir les criquets ont muté en une nuit en plus d’une taille accrue, ils volent, enfin sautent longtemps, aidés par de petites ailettes rouges sang, façon écureuil, planant dans le vent plus que volant en fait, pas malins et aveugles ils se cognent partout en gros nuages sanglants explosant sur les vitres et les volets que par mesure de survie j’ai pertinemment gardé fermés, veuillez noter à ce propos que la mutation provoquée par un changement de régime de ces charmants insectes, régime passant : brins d’herbe verts à kilos de viande hachée gorgée de fluides vitaux abandonné devant la maison sur initiative Chloé toujours partante pour alimentation carnée à profusion et si chaud ce matin les criquets mutants explosés sur vitres closes se mettent à cuire dégageant fumé gastronomique cannibale holocauste insectoïde odeur de vieux bébés abandonnés trop longtemps dans la carrière de craie odeur abominable grillant sinus et faisant remonter la bile façon je redécore aussi l’intérieur le style peinture biologique tendance vomi sympa sans concessions six chauds ce matin que les criquets ont muté façon rouge sang carnivore que je ne vais pas sortir dehors la viande ça pourrait être moi et la maison et l’odeur de nos renvois façon Hendrix pas envie de ressortir pour les nourrir à nouveau et les chats dehors qui gémissent et nous appellent et nous les voyons à peine psy-show ce matin et nous les voyons à peine sauter de gauche à droite dans le nuage vrombissant ailettes rouges tranchantes petits corps poilus dans la tourmente, petits corps infestation bestioles sauteuses affamées, pénétration tout azimut et nous à regarder cette tournante zoophile, putain t’as pensé à rentrer les chats et toi non alors et merde regarde pas dehors alors ils savent voleter nos chats à présent et leurs cris se perdent dans le crissement des mandibules et ça cogne à la porte si chaud ce matin la canicule c’est infernal putain penser à rentrer les chats pas malin ça de nourrir les criquets avec de la viande hachée en tout cas pour des vacances on peut dire que.

Old par igor le 08 Août 2005

Ok. Il faut l’admettre.
Je suis encore complètement bourré.

Old par To le 24 Mar 2005

– PLAF !!! –

Old par ... le 22 Août 2005


The outer layers will be opaque to neutrinos, so the neutrino shock wave will carry matter with it in a cataclysmic explosion.

B.O. : Winter Camp – Nothing Complicated

Les chats roulés en boule derrière l’imprimante, les écrivaines discutent et rient dans le salon et je dois bosser et ça ne vient pas, un mail que j’attends et qui ne passe pas, ça me laisse du temps pour, comment on dit en 1997, surfer, et je regarde les chats, la petite élégante sur le gros circonspect avec la musique qui hurle juste contre leurs oreilles, ils doivent apprécier la voix d’Adeline, j’espère qu’ils aimeront la voix de la nouvelle chanteuse tout autant, encore des éclats de rire, j’ai déplacé une des sources de chaleur électriques dans le bureau mais mes doigts s’engourdissent plutôt vite m’obligeant à taper n’importe quoi afin de ne pas les laisser inactif. La tasse de thé est complètement gelée et le givre avance peu à peu sur l’écran, je pousse le chauffage au max en espérant que les plombs vont tenir, déjà dans la cuisine on se sert du four ouvert pour conserver une température positive. On gratte à la porte du bureau, les chats sont là et les filles au salon, un manchot glisse sur la moquette pour aller ouvrir à un gros ours blanc qui voudrait lui aussi écouter la musique, on se serre tous pour lui faire de la place, y’a pas à dire la fourrure ça a du bon, on partage le poisson cru : la vie est belle.

Old par igor le 23 Nov 2005

mais j’étais quand même le mieux que tu aies connu, non ?

Old par -- Zan le 27 Mai 2005

bah…

da !

j’ai faim – sur un blog.

Minuit où j’ai vaincu mon banal rabin du midi français.

Old par igor le 04 Fév 2005

3. – 1991, l’année de l’écroulement du régime soviétique

 » Les 73 années et 7 mois, durée du Régime Soviétique.

[…] Voilà donc le « Grand Octobre », tellement vénéré et célébré dans le monde communiste, dépeint avec toute la force d’évocation plastique dont Nostradamus était doué. Chacune des données du texte correspond avec la plus grande exactitude à des circonstances et à des événements vérifiés en tous points par l’histoire : Octobre, le mois de la grande Révolution, la précédente « Révolution de Mars », la simultanéité de la Révolution Russe avec une guerre mondiale, la ressemblance (sur une plus grande échelle) avec la Révolution Française.

La seule partie de ce texte que nous avons trouvée fondamentale pour notre temps, qui reste à être confirmée, est la dernière phrase, qui limite la durée du régime instaurée par la Révolution à 73 années et 7 mois.

Cela devra se passer en juin 1991. »

Vlaicu Ionescu
« Le Message de Nostradamus sur l’ère prolétaire », 1976, Diffusion Dervy – Livres

J’aime écouter le cri des mouettes après l’amour

serré tout contre toi

à observer l’extremité incandescente de ta cigarette

et à rêver que cet instant dure toujours

Old par M. Fox le 12 Jan 2005

Gü. recherche ses polaroïds (…)

Des portraits en tous genres

des posés-des volés-des supliés

des baisers-des osés-des branchés

des coincés-des allumés-des ratés

des objets-des bébés-des pépés…

3000 clichés semés

par Gü. en 2000-2004

combien seront ramenés

pour l’heureux tour du pola

du 07 au 31 janvier 2005 au bouquin affamé?

Vous ne pouvez pas vous déplacer ?

Envoyez vos polas de Gü. à :

Bouquin Affamé – « L’heureux Tour du Pola »

6 rue Dagobert – 92110 Clichy

Avec vos coordonnées

pour la restitution !

AVEZ VOUS CHEZ VOUS UN POLAROÏD DE GÜ.?

RAMENEZ LE AU BOUQUIN AFFAME POUR L’EXPOSER…

DU 07 AU 31 JANVIER 2005

VERNISSAGE LE JEUDI 13 JANVIER A PARTIR DE 19 H

Old par Gu. le 10 Jan 2005

TETON, UNE CHANSARD

bouteille à l’amer #1

ce soir nous avons rendez-vous ensemble
et comme je ne peux que souhaiter ton bonheur
je vais m’arranger pour palier à ton inconsciente décision de m’avoir choisi

Old par M. Fox le 14 Mai 2005

AkaSpringSeed

Old par M. Fox le 07 Juin 2005


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echo $destinataire;
mail ($destinataire,$sujet,$corps,$email);

print(« Votre demande nous est bien parvenue.

Nous vous contacterons dans les plus brefs délais. »);

Old par igor le 24 Fév 2005

VEINEUGRUOT M’A TUÉ…

je poste , tu ripostes et c’est comme ça.

comme sur un blog : jeudi matin

ce matin reveil glisser sous la douche déambuler nu devant la vieille les chats et toi qui dort apaisée enfin puis le métro rester debout penser à toi courir dans le froid sourire aux passants apaisé enfin retard bien sûr mais toujours jouer avec ton image sourire indécrochable même si tout à l’heure le chef indien dans les souterrains ça m’a plutôt secoué. euh. hugh. hugue. moi c’est igor. hum. désolé je suis pressé monsieur hugue. tant pis. il avait l’air si triste, tenait sa tête posée sur ses genous, éclaboussant le wagon mais moi ce matin je ne pensais qu’à toi, petits yeux en forme de petits coeurs.

Old par igor le 27 Jan 2005

On se voit à Paques… ou pas.

% J.-B. ROUX, 3S, 1990
%
% Ce programme détermine le jour de Pâques dans l’intervalle
% 1900 r 2099 inclus.
%
Y=input(‘Donner l »année : ‘);
N=Y-1900;
A=rem(N,19);
B=floor((7*A+1)/19);
M=rem(11*A+4-B,29);
Q=floor(N/4);
W=rem(N+Q+31-M,7);
dateP=25-M-W;
if dateP>0
disp([‘Pâques en ‘,int2str(Y),’ est le ‘,int2str(dateP),’ avril’])
else
disp([‘Pâques en ‘,int2str(Y),’ est le ‘,int2str(31+dateP),’ mars’])
end

Old par To le 20 Avr 2005

MZD is spamming me :

THAT

Yes, it’s about time for something new
but before bringing their long run to a close
it makes sense first to turn to you.

Here’s what I’m after:

1—A specific moment in history, over the last 100 years, which you find personally compelling, defining or at bare minimum interesting. Necessities: exact date, a refinement of detail, along with a reference or link. An image is also welcome. (Nix on cultural events, i.e. books, music, art, movies.)

2—A personal moment in your history which you might like to see pop up somewhere. Again: exact date, precise details. Again: no cultural references. Again: an image is welcome though definitely not necessary.

3—A kind of animal you admire.

4—A kind of plant you pause for.

5—Your favorite car.

If you’re pithy, I’ll read whatever else you care to add.

But I won’t respond.

Well, not here.

MZD
that@houseofleaves.com

c[]N[]e

< Dans la Mallette d’Aurore >

« Il est certain que de nos jours on doit renseigner sérieusement ses enfants sur le mécanisme sexuel, au lieu d’abandonner cet enseignement au hasard ou à des domestiques vicieux. »
Henri Havelock Ellis, Etudes de psychologie sexuelle (1897-1910), t VII

KANDITATÜR

Au fin fond du trou du cul du 19e, dans un rade ou un charclo lanterne,
Je me suis dit que ça serait comme avant, comme dans un roman.
Pas un tire dans la rue, pas une bécane, pas une meule, pas de
comètes de Harley flambantes neuves en cette nuit trop crade
pour y voir une étoile de shérif, pas une indian, pas de cow-boys,
pas même un loup solitaire mirrorshade ou steppenwolf, pas de
raleuses ni de brouettes, même pas une petite claque dans la gueule…
Juste une bande de quadra dont quelques vieux cuirs limés.
Certes il y avait Gregor aux lettres gothiques, peintes
en blanc platreux sur un vieux perf pourri, ou encore ces New-Yorkaises
blasées et quelques clopes allumées bien sagement au bar entre une rousse
et une brune. Mais pas une pute dansant à poil sur le comptoir, pas un pétard,
pas de chaînes mais quelques guitares. On flame.
Hell’s, mais bon dieu, où êtiez vous donc tous passés ?

Old par To le 15 Fév 2005

Des nouvelles (fraîches) de Suisse

Old par JLB le 05 Mar 2005

Instantané

« – un oeil dans le ciel » (le récitant, léégèrement paf, 00h56)

e-conne

comme sur un blog : jeudi 15h30

déjeuné d’une quiche, d’une salade-poulet et d’un croissant amandé puis cours de TCP/IP, fol romantisme qui me saisit à la prise de conscience des protocoles de routage, je tombe endormi sur la table, début ronflement et mise en garde : Igor prend garde à toi. par la fenêtre, un dirigeable passe doucement au dessus des toits parisiens, à son bord, de petits chinois m’adressent de joyeux signes de la main, je souris, le prof grimace… ce soir jêrome m’invite à me perdre d’avance.

Old par igor le 27 Jan 2005

J’ai reçu trop de coups de couteau

et je dois rompre le combat

Je suis si vieux

et mon coeur est si sec

Je n’ai plus la passion des combats,

ni le goût du sang

Je ne désire plus que me retirer

pour mourir dignement

Un vieux cadavre gris

qui séchera loin de ta vue,

c’est le seul avenir que je veux

ne pas blesser tes jolis yeux

De mes chairs infames

pourrissantes et envahies de vers

je ne veux heurter ta narine

délicate et adorée

Les mouches, noires et bruissantes

qui tournoieront sur ma dépouille

jamais ne t’approcheront

Ô mon ange, mon tendre amour

Détourne-toi de mon souvenir,

ne me regrette jamais

détruis les cadeaux que je t’ai remis

et évite nos anciens amis

Je veux disparaitre,

cette vie n’est rien

sans le contact de tes bras

et de tes lèvres sur mon corps

Adieu

Old par M. Fox le 12 Jan 2005

< Les Maux d’Aurore >

Bout de Zan,

Tes virus
Me manquent!

Pour relation sincère et durable

Où s’arrête l’une ?
Où commence l’autre ?
Qui délimite la frontière
et que fait on quand tout s’emmêle ?

Mais aussi : NAPLES AU QUOTIDIEN LES COUSINS DE SERRIERA ANDRE ET JACQUELINE LES LIENS DU PASSE LES TROIS FAMILLES D’ERIC ROBERT LE PASSE RETROUVE : GUY BEDOS EN ALGERIE YANNICK NOAH AU CAMEROUN ALICE SAPRITCH EN TURQUIE CRIMES ET PASSIONS L’HERITAGE LA CICATRICE PROSTITUTION TRAVESTIR JEUNE HOMME A LOUER LA MAMAN DU TROTTOIR CHARLES AZNAVOUR EN ARMENIE SUR LA ROUTE … AVEC GUY BEDOS LA DOUBLE VIE DE JOHNNY … ROCK

1 pied = 30,48 centimètres

Old par igor le 19 Août 2005

Old par igor le 26 Sep 2005

le récitant (comme sur un blog) : et en plus il pleut.

Old par igor le 28 Jan 2005

[vacances]

konsstrukt est en vacances.
suite de la publication de cafards à la rentrée.
pour lire le texte intégral cliquer ici : konsstrukt2.canalblog.com/archives/2005/07/13/650458.html

comme sur un blog : vendredi matin (mauvaise prose)

se reveiller grognon, explorer de mes jambes le grand lit desert, te retrouver pimpante proposition théine, grommeler encor’ à n’en plus terminer, se doucher, se peigner et puis s’enfuir enfin de nouveau en retard, encore enrhumé, voix nassilarde, nasaux sifflants, gorge dégorgeant glaires grumeaux sanglants pester contre l’hiver regretter canicule envier tsunami et plages z’au soleil. et puis penser à toi, re-sourire à nouveau, avaler du fervex comme d’autres de la roupe, se battre avec vigueur pour retrouver le souffle. j’étais aveugle alors ; mes yeux se sont ouverts. sa grâce à vos désirs pouvait être accordée; mais vous ne l’avez pas seulement demandée. c’en est fait. Ce soir je vais danser mes griefs oublier et au petit matin l’esprit azimuté dans tes bras retomber.

Old par igor le 28 Jan 2005

L’homme sans peine:

Dur a cuire

Facile à manger…

Contre.

Old par ... le 29 Nov 2005

spéciale dédicace

« Mmm… c’est bon ça ! « 

Un parasite dans les enceintes

Caïn : – j’ai une saloperie dans l’oeil, ça me rend marteau, à force.
Kaa : – aie confiansssssssssssssse…

Old par ... le 30 Août 2005

Gorille dans la brume

mutique

Old par M. Fox le 12 Jan 2005

le récitants : de nouveaux amis extrêmes.

Old par igor le 25 Avr 2005

qu’est ce que la virilité?

le récitant : je vois le son des cornemuses, la similtude.

Old par igor le 25 Déc 2005

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

il y a des maisons sans serrure

et il y a des portes plus protégées que la banque de france

il y a des rues où la police ne va pas

et il y a des jardins protégés par des armes et des bottes

il y a des fleurs mieux protégées que les gens qui les reniflent

il y a des ponts mieux protégés que les gens qui dorment dessous

il y a des portes mieux protégées que les chiens qui pissent contre

il y a des mémoire

il y a des consciences

il y a des certitudes

il y a des principes des idéologies des idées des idéaux

tellement tellement protégés

que même la mort des neurones n’en viendra pas à bout

il y a des cerveaux qui ressemblent à des tombes

à des tombes de l’ancien temps

des tombes remplies d’esclaves qui vont mourir ensemble

qui ne souhaitaient pas ça

il y a des consciences qui sont des mausolées

et toute pensée y meurt comme une chèvre

et autour de tout ça il y a des cadavres

des cadavres sous les fleurs

des cadavres arrosés par la pisse des chiens

des cadavres dans les fondations des maisons

des cadavres dans la mémoire

et des cadavres dans l’oubli

des cadavres anciens

et de cadavres récents

des cadavres oubliés

et de cadavres qui alourdissent la mémoire

qui l’alourdissent tellement

qu’elle s’effondre

qu’elle glisse dans la tombe et rejoint les cadavres

la vie est une maison hantée

il y a des serrures aux portes

dont aucun roi n’aurait rêvé

il y a des flics devant le seuil

dont aucun tyran n’aurait espéré la force

la vie est une maison hantée

et nous avons la trouille d’en sortir

[konsstruktVOUSaime]

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Old par Gu. le 18 Juil 2005

le récitant : glaglagla.

Old par igor le 27 Nov 2005

Laisse tomber…

désolé monsieur on n’en a plus en stock…

il va falloir vous arranger pour faire des phrases sans E…

(ou bien en acheter des d’occase)

My father’s ancestry: Jacob Roup > John Henry Roup(e) Sr. > Thomas > Elbert Ernest > Harold Thomas > Mark Steven and Henry Lunnam > David Thomas Lunnam > Lulia May Lunnam (Roupe) > Harold Thomas Roupe > Mark Steven Roupe

soirée cou(p)le







Old par -- Zan le 19 Jan 2005

sous pli discret

Old par -- Zan le 04 Jan 2005

oui vive toi!

j’en mets plein dans mon petit bureau!

Instants V


– Mathilde, espèce de petite sotte ! Tu croyais vraiment pouvoir me duper avec cette histoire de mécénat chaste et de partage d’un vécu collectif à travers un pratique empirique du don de soi ?
G. lui lâcha une nouvelle salve en plein visage. Mathilde, hirsute, s’essuya d’un revers de la main
– Mais puisque je te dis que jamais je n’aurais pu céder à ses avances… Malgré son grand âge, nous n’avons partagé qu’une volonté commune de mise en commun de nos acquis individuels. Jamais, tu m’entends bien … Jamais je n’ai ne serait-ce qu’effleuré son vieux phallus de mes tendres lèvres de jeune écervelée. Il n’y a que le tient, et point, G.

Old par Nicolai le 29 Avr 2005

ce que le mariage fait aux femmes…

La vie est une fleur…

Les 29 chambres sont toutes différentes les unes des autres.
Elles toutes ont une connexion internet de haut niveau (ADSL), un parquet en bois,
les meubles de la vieille maison,une salle de bains, la climatisation, le téléphone,
la télévision, minibar et un coffre-fort.

Old par igor le 27 Déc 2005


our words are just ashen light
bleeding trough those toxic
clouds we are howling under
in an endless nuclear winter
so don’t believe the spring
we are not your bland poets

Old par M. Fox le 04 Mar 2005

grosse fatigue…

La vie quotidienne des Tourguenistes

Episode 1

L’extase voluptueuse est le but souverain de l’existence, et ne demande aucune justification.
Mais le crime sans plaisir, c’est du mal gratuit, de la nuisance sordide.

C’est indéfendable.

Old par M. Fox le 06 Mar 2005

gangsta clowns from outer space

Old par To le 22 Août 2005


Old par M. Fox le 13 Jan 2005

Cher Journal,

Aujourd’hui j’ai passée la journée avec kévin. C’était trop génial. Je l’adore,

il me fait rire. Il est trop trop beau et m’a confié que j’étais sa meilleur

amie : j’en ai de la chance. En plus il aime evanescence et il ressemble au

chanteur de kyo. Alors comme je l’aime bien, je lui fait un

super cadeau – mais chut !!! je ne peux pas te dire ce que c’est cher journal,

car c’est un secret qu’on va partager ensemble, jusqu’à la mort.

Même si ça me fait un peu peur, de m’engager ainsi je préfère foncer pour montrer

aux autres filles de la classe que moi aussi je peux avoir un mec !

PS : il m’a donné son malabar bigout avant de partir – penses-tu qu’il m’aime

aussi ? Il était tout chaud et humide dans ma bouche quand je l’ai sucé,

le malabar, serait-ce un signe ?

Old par To le 06 Fév 2005

Tourguenaï, âgé de sept millions d’années, est bien la plus ancienne espèce connue d’hominidé, a affirmé mercredi le professeur Michel-Paul Narev, qui a détaillé devant la presse les nouvelles données permettant de le confirmer et qui font l’objet de deux publications dans la revue Naturiste-Jeudi.

De nouveaux restes fossilisés attribués à Tourguenaï (Tourgus Urgueniensis), ainsi que la reconstruction en 3-D du postérieur découvert par l’équipe du professeur Narev en 2001, indiquent qu’il est proche du dernier ancêtre commun aux hommes et aux femmes, et qu’il représente « la plus ancienne espèce connue du rameau humain ».

Le postérieur de Tourguenaï avait été mis au jour à l’ouest de la vallée du Rift dans le Djourab Biélorusse en 2002 par Pf. Narev, qui l’avait présenté comme le doyen de l’humanité, ce que d’autres paléontologues ont mis en doute, le considérant plutôt comme un ancêtre du chinchilla.

Six fossiles étaient jusqu’à ce jour attribués à Tourguenaï : un crâne, deux fragments de fesse droite, ainsi que trois dents. Aujourd’hui, Pf. Narev et ses collègues de la Mission Paléoanthropologique franco-moscovite au Centre de la Recherche Scientifique (CRS) de Rochmeunier en Gironde (centre-gauche ouest) annoncent avoir décrit deux mandibules et une prémolaire supérieure.

« Ces éléments de la tête osseuse et des dents permettent d’envisager une taille de 105-120 cm, soit une taille proche d’une grosse souris commune (Pan troglodytes). Ce qui n’est pas pratique à placer sous un oreiller. Même si Tourguenaï ne ressemble ni à un bidet ni à un lavabo », fait valoir le chercheur.

« Ce que vous voyez ici et qui fait la Une de Naturiste-Jeudi, est un modèle en latex de la première paire de fesses de l’Humanité, dont le moulage a été réalisé à partir d’une odeur reconstituée virtuellement », a affirmé le chercheur.

La reconstitution électronique en 3D du derrière a été effectuée selon deux protocoles indépendants, l’un purement géométrique, l’autre utilisant les contraintes anatomiques existantes chez les postérieurs de primates : singes, grands singes et encore plus grands singes.

« L’analyse morphométrique de la reconstruction finale montre que Tourguenaï se range dans le groupe des rayez la mention inutile et non dans celui des grands singes », selon le Pr Narev, pour qui Tourguenaï présente « une mosaïque originale de caractères primitifs et dérivés » qui le distingue à la fois des grands singes africains actuels (on ne citera pas de noms), mais aussi de tous les autres genres d’hominidés fossiles décrits jusqu’à ce jour (on ne citera pas de noms non plus).

« On a trouvé chez Tourguenaï une dizaine de caractères dérivés qui n’appartiennent qu’au rameau humain », comme le O, le X le Z et surtout le Q, mais aussi la forme des dents, l’orientation nucale, l’épaisseur de l’émail dentaire, les canines, souligne Pf. Narev, qui met au défi ses détracteurs de produire « un seul caractère dérivé commun à Tourguenaï et au gorille ou à un lavabo ».

« Tous les éléments que l’on peut observer sur ce postérieur sont indicateurs de bipédie, mais il faut être prudent, car il y a une ambiguïté: il y a plusieurs types de bipédie. Même si je serais surpris qu’on arrive à la conclusion que Tourguenaï n’était pas bipède, je n’imagine pas qu’il marchait comme moi aujourd’hui », explique le chercheur homosexuel.

« Qu’y a-t-il eu avant Tourguenaï? Je n’en sais rien, et c’est pourquoi je veux étendre des recherches et aller en Arkansas », a conclu le chercheur qui, après avoir rencontré le colonel M.Khadafi, a été l’instigateur d’un accord entre les universités de Poitiers et Tripoli pour travailler dans ce pays où le mystère de l’antériorité du Tourguenaï reste entier.

Old par To le 06 Avr 2005

Instants III


– Ne m’abandonne pas, toi seul peut combler mon infini désir d’absence, tu es le seul à avoir compris les fondements de mon rapport à l’engagement… Je t’en supplie !
G., drapé dans sa dignité, franchit la porte d’un bloc. Puis, sans un regard :
– Shoshana, ne m’oblige pas à détruire cette part d’immortalité que tu as su faire germer entre nous. Ne m’oblige pas à t’enfuir.
Shoshana, interdite, s’effondra en larmes.

Old par Nicolai le 27 Avr 2005

« – Il faut bien le dire : c’est insupportable »

Old par ... le 23 Sep 2005

Le sens de l’inutilité théatrale – et sans joie – de TOUT

clavicule logoled

L’exosquelette gagne en surface. De lancinantes douleurs se déplacent comme autant de vers sous-cutanés.

Tergite et stergite me tordent l’estomac, moi qui croyait à un début d’ulcère ou à une longue indigestion.

En fait c’est l’atrabile qui se change en chitine. Je me risque même à penser qu’elle préside aux mutations.

Mal aux dents. Les froides lames qui me perçaient l’épaule se muent en horribles raideurs cervicales : plus

de dénégation possible, plus d’affirmation non plus d’ailleurs. Ni oui ni non. Mâchoires fermées, contractées.

Je ne grinçais pas des dents la nuit tombée, malgré ce qu’une notoire hallucinée avait pu affirmer, mais je

les serre avec une mégatonne de pression – aucun bruit, juste de l’email rongé.

Par contre les monstrueuses céphalées matinales sont imputables à ces crispations nocturnes. Celles-ci

prennent un sens nouveau sous ce récent éclairage. Un port altier certainement, mais un peu trop rigide

finalement. Il faudra s’y faire, et peut-être porter de petits rétroviseurs. Au cas où je bouge.

Je crains d’avoir contracté un prosoma. J’ai toujours été contre, c’est ironique. D’ailleurs je mens, j’ai somatisé

quelques fois. Parfois beaucoup, sur des cadences martiales. Pas trop longtemps toutefois, c’est pour cela qu’il

me reste des dents auxquelles avoir mal. (C’est peut-être cependant aussi pour ça que j’envisage la mutation

de mon globuleux néocortex mou et ras en céphalothorax rugueux sans grande panique. Une sorte de sagesse

chimique). J’ai même une certaine joie à l’idée du mutisme définitif qui risque de résulter de cette rigidification.

Aux sentiments spongieux succèderont de rigoureuses résolutions, et j’économiserai aussi en « Mais ferme un

peu ta gueule, connard » à moi-même destinés.

Tout ce qui est os semble hurler, par moments. Comme on hurle qu’on veut sortir. « Shiseido » tu parles, aucun

massage n’y fera rien, c’est d’une extraction que j’aurais besoin. Mon bras gauche maintenant, depuis trois jours.

L’avant-bras. Jusqu’ici mes appendices restaient intacts, mais ils vont y passer. Reste à savoir quelles fonctions

auront les nouveaux. Ils y gagneront probablement en esthétique… mais je crains qu’ils ne soient pas tous pacifiques.

Old par ... le 10 Jan 2005

j’en ai marre que les pubs pour les tampons et les serviettes ne s’adressent pas à moi.

comme si je devais faire autre chose pendant ce temps là.

comme si on m’excluait.

je ne veux pas être seul.

je veux être réglé.

La ponceuse de Robin © zan 2005 – googleimages sur écran – Collection Fondation Tourgueniev

Old par -- Zan le 28 Jan 2005

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la porte ouverte à toutes les fenêtres…

webFuture

Old par Gu. le 22 Mai 2005

« là ici »