Rissaï-kole
Affiche bordéliste de mai 1968 ou publicité consumériste de février 2005 ?
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« – Holy mother of God !! No one can compete motherfucking kushikatsu !!!!
you’re not the only one…
François Loos inaugure un musée controversé sur les déchets nucléaires
(PAPIER GENERAL)
CEA DE MARCOULE (Gard), 26 août 2005 (AFP) – Le ministre délégué à
l’Industrie, François Loos, a inauguré vendredi sur le site du Commissariat à
l’énergie atomique de Marcoule (Gard) un espace d’information sur la gestion des
déchets nucléaire baptisé Visiatome, critiqué par les opposants comme de la
« propagande ».
« Faire partager la science (…) contribuera à ce que nos concitoyens
s’approprient ces technologies, qui sont déjà présentes dans notre quotidien, et
qui feront la croissance et la richesse de demain », a-t-il déclaré.
[…]
cnp/ca/sh
AFP 261813 ppp AOU 05
Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le 13 mars 2005 à l’antenne de Radio J
Jean-Pierre Raffarin naked prime ministre sucks little boys a lâché un peu de sperm facial cum éjac éjaculation lest dimanche pour tenter sodomy sodomie Captain Kirk fucks Mr Spock de calmer l’agitation sociale, à un peu plus de deux plus deux échangisme swing couple libertin Michèle Alliot Marie domina dominatrix fouet whip gode ceinture mois d’un référendum sur la constitution européenne qu’il prédit « serré » tight little ass fist fisting Jean-Louis Debré Evreux orgy golden shower, mais n’entend pas céder sur les réformes contestées de l‘école et des 35H.
Jean-Pierre Raffarin a un fils homosexuel caché au texas, sauras-tu le retrouver ?
« – … et dans le jardin.
– mmh ?
– dans le jardin aussi, maintenant que j’y pense.
– maintenant que tu penses à quoi ?
– en fait, on avait une terrasse assez sympa, et derrière un petit muret s’étendait le jardin. Carrément grand, le jardin, du moins à l’époque me paraissait-il carrément grand. C’est dire si les proportions évoluent avec l’âge, parce qu’en définitive ça devait pas casser trois pattes à un canard. Je veux dire, c’était pas les Tuileries, seulement un jardin gavé de mauvaises herbes, une tannée à entretenir, avec des orties et des taupinières. Enfin, pas que : y avait toutes sortes d’arbres fruitiers, je bouffais des cerises, des mûres, des prunes, des mirabelles, des noix, à m’en faire péter la sous-ventrière.
– si tu commences une préface pour les Nouvelles Bucoliques édition 2005, je me barre.
– oui, non, le jardin, c’est pas à ça que je veux en venir. Entre la terrasse et le jardin, y avait un muret. Pas trés haut, c’était juste un alignement un peu bordélique de parpaings recouverts de mousse, mais ça délimitait la terrasse sans hurler dans le décor. Des parpaings relativement fourbes, nonobstant. Immobiles mais bien fourbes, parce qu’ils étaient à hauteur de tibia. Si tu calcules mal ton coup, l’arête du parpaing arrive exactement à mi-hauteur du tibia. A son point le plus fragile, tu vois. A l’endroit le plus douloureux. Un simple frôlement suffit, à cet endroit-là, pour te faire danser pendant une plombe. Si tu te gaufrais un de ces parpaings en pleine course (tu sais pas te déplacer autrement qu’en courant, à cet âge-là), d’abord tu prenais une pelle de belle allure, un gadin médaille d’argent, un truc d’acrobate. Et ensuite, à peine tu avais touché le sol, que tu étais submergé par une douleur bien blanche, bien globale, qui part du tibia et te fait hurler une bordée d’insanités, ou pleurer à chaudes larmes. Le genre de douleur qui obscurcit ton champ de vision et te fait claquer des dents. Le genre de souffrance qui te fait maudire la planète et sa proche banlieue. Ces parpaings, c’était un piège à con, parce qu’en plus d’être méchamment solides et carrés, ils étaient constellés de trous plus ou moins gros. Destinés à en faire du béton armé j’imagine. Et ces trous pouvaient contenir tout et n’importe quoi : une araignée, une putain de guêpe de merde qui te perfore la main si tu as le malheur de lui fermer l’issue en t’appuyant sur le muret, un morceau de verre, des mégots de clopes, un orvet, un nid de lutins, des capsules de bière, tout plein de saloperies. Sauf qu’un dimanche, ça revient trés nettement, un dimanche j’ai regardé dans l’un des trous, comme souvent l’Ennui pousse à se pencher sur les plus obscures des excavations de l’existence, hein. Et y avait aucun insecte, dedans. Pas de guêpe de merde, ni de mégot. Seulement des poils. Des poils rouges et rêches. Une petite touffe au fond du trou dans le parpaing. ça m’a glacé, parce que les poils rouges et rêches m’étaient sorti de l’esprit depuis un moment. Et ils resurgissaient au milieu de ce qu’on pouvait concevoir comme un hâvre de paix, un petit coin de nature, le trip rassurant du « week-end à la campagne », si tu veux. Tous azimuts : de l’herbe verte, des troncs d’arbres, une brouette remplie de feuilles, un barbecue mal éteint, le tuyau d’arrosage qui chauffe au soleil et pue le plastique tiède, une pompe à flotte, une nappe avec les restes d’un casse-dalle, et au milieu, horreur : une touffe de poils rouges et rêches. Encore une. Pas trés épaisse ni trés fournie. Mais. Une touffe de poils rouges et rêches, pas naturelle, une apparition malsaine, un artefact déplacé, quasi-obscène. Je crois que j’en ai gerbé le casse-dalle. Y avait quelque chose de proprement délirant à constater l’apparition de poils rouges et rêches au milieu d’un jardin broussailleux : je ne voyais pas comment quelque chose d’aussi synthétique, d’aussi artificiel, d’aussi peu vivant que ces poils rouges et rêches, avaient pu pousser dans l’un des trous morts de ces parpaings à la con. Je ne m’imaginais pas depuis quand cet organisme glauque était à l’oeuvre dans le secret de ce petit creux : hormis la mousse, rien ne pousse sur du béton. Et pourtant, ils y étaient. Apparemment bien ancrés au fond du trou, et poussant en deux touffes de mauvaise fibre. Pas naturel, contre-nature.
– parce que dans une boîte à gants, c’était naturel ?
– non connard, mais j’ambitionne rarement de passer une après-midi en fumant des spliffs allongé dans une boîte à gants. Alors que lézarder dans l’herbe, à mater le soleil entre les feuillages, n’implique pas en principe une confrontation avec des spores malsains ou des poils rouges et rêches. Trouve-moi une plante qui développe spontanément des poils rouges et rêches depuis le fond d’un petit trou dans le béton, sous nos latitudes, et on en reparle.
– la Psylophonia Aeschynanthus.
– quoi ?
– la Psylophonia Aeschynanthus, c’est une plante rampante qui sort des feuilles rougeâtres. L’été, justement.
– et ça pousse en europe ?
– non.
– alors c’était pas ça. Tu me prends pour un jambon ? »
c’est l’hiver
les putes ont déserté
le monument aux morts de l’avenue des vosges
Je m’en voudrais de casser l’ambiance, mais un tourgueniste historique s’est fait péter le caisson, un peu plus bas, et apparemment ça traumatise personne dans la presse, aucune rétrospective, pas un hommage en deuxième partie de soirée, même pas de redif usée à la corde. Et pourtant y en aurait à dire, entre ses ouvrages devenus références, ses brûlots politiques, ses envolées lyriques, et ses frasques privées espionnées par la presse people. Sans déconner.
Chère MILADY, je crois sérieusement que nous devrions nous rencontrer.
Spectateur, avec un strapontin super pas confortable, et même pas de thé.
Une paralysie pareille ça confine à la statue de sel. Il s’agirait d’activer la structuration de l’exosquelette, la phase de mue est horriblement longue, et charrie un cortège de déchirements et d’arrachages que les betabloquants anesthésient régulièrement sans vraiment faire passer le temps. Paraplégie adrénergique, presque comme sur un blog.
J’achète un A.
« La quatrième condition nécessaire à la thérapie est que le thérapeute éprouve une compréhension exacte, « tourgueniste » du monde de son client comme s’il elle était la sienne, mais sans jamais oublier la qualité de « comme si » : tel est le tourguenisme, et il apparaît essentiel à la thérapie. Sentir les colères, les peurs et les confusions du client comme si elles étaient vôtres, et cependant sans que votre propre colère, peur ou confusion ne retentissent sur elles; telle est la condition que nous essayons de décrire. Quand le monde intérieur du client est ainsi clair pour le thérapeute, et qu’il s’y meut aisément, alors il peut aussi bien communiquer sa compréhension de ce qui est clairement connu par le client, que proposer des significations de ce que celui-ci éprouve de façon à peine consciente. »
– Oh non Martine, je ne vais pas me livrer à nouveau à tes expérimentations libidino-sentimentales, et tu le sais très bien.
Martine roula d’un cran vers l’arrière
– Pourquoi ? Pourquoi continues-tu à placer cette fusion-projection pour ton père adoptif au dessus de ton corps, ce corps qui n’en finit plus de crier son désir ?
G. tenta maladroitement de se relever en réajustant sa braguette.
Brume épaisse dehors, on garde les masques, je démonte un canapé derrière la maison, Chloé fait des feuilletés au chêvre et paufine sa fiction, les criquets sont plus calmes, les nouveaux chats se sont battus cette nuit, une victoire sans doute, sur la vieille platine passe un vieux standard de Laperruque, une jambe dans chaque main, le disque saute souvent mais c’est bon quand même, on repense à la PopFest2005 et on boit frais gynécologiste ventripotent prépuce coupe du bois bien chaude à Saint Tropez.
Le Tourguénisme, c’est quoi pour vous ?
Si oui, soyez brefs merci.
Bout de Zan,
Tes virus
Me manquent!
pardon, excuse-moi, pardon, merci, pardon, excusez-moi, pardon, j’essaye de sortir, pardon, laissez-moi sortir s’il vous plait merci, putain mais laissez-moi passer merde, pardon, pardon, je sors, excuse-moi j’essaye de passer, pardon, pardon, merci, pardon, excusez-moi, s’il vous plait… s’il vous plait je veux juste sortir… excusez-moi…
On imaginera jamamais à quel point les clônes de St-Vladimirovitch Tourgueniev,
célèbres e-cônes récidivivistes, étaient malades de ces vies russes.
281
l’intérieur des paradoxes arrive à rien
l’éventail virtuel sait la fin
les miroirs ouvrent les possibles enfers
Mais, gémirent les Huîtres, attendez un instant
Avant de bavarder, de grâce !
Certaines d’entre nous ont le coeur fragile
Et nous sommes toutes bien grasses !
Les douleurs ont repris, un scan rapide a suffi à confirmer l’intuition : l’extension de la chitine, l’armature surnuméraire aux vélléités totalisantes, la reconstitution d’un rostre acrimonique, ça lance et relance. la course reprend contre à la fois l’hormone sombre et la rigidité cadavérique. Les pinces coupantes n’ont pas repoussé, pas encore, pas encore tournées vers l’Autre ; les seuls outils alentour tordent pour l’instant les articulations de l’arthromorphe, poussent les stimuli internes et les alarmes psychiques à leur paroxysme. Faire confiance à son propre cuir est une erreur stratégique à éviter, même si on replonge sans cesse dans les mêmes eaux noires avec une constance qu’on dirait emprunte de délectation.
Si l’exoconversion reprend, malgré les trous fumants qui percent encore la cuticule, les conséquences à en tirer dépasseront de loin la simple reconstitution du statu quo ante. Mais le changement peut advenir sur place, pas besoin d’oscillations mentales, ni de voyages long courrier. Il reste l’hormone : la minerve qui la distille a pris du poids, ses fondations se sont renforcées, le complexe céphalothoracique est transpercé d’une miriade d’attaches métalliques et de sangles de limaille cruellement enfoncées dans la chair, parcouru d’une forêt de piques luisantes et froides comme des seringues. Et la thérapeutique préconisée par les Prêtres Pulsatifs s’avère totalement bidon. La minerve en fonte s’est alourdie, parce que l’arthropode éventré et à moitié carbonisé n’a pas su l’extirper à temps, et surtout parce qu’il a perdu ce à quoi il aspirait. La principale racine tubulaire de ce joug déséspérant plonge désormais au coeur de la neuromère endommagée. Le centre névralgique est délabré et désert, mais des diodes bioluminescentes continuent de briller dans le noir. Une unique source de chaleur dans l’interzone, qui servait de veilleuse et de baromètre à surpression. Des diodes. Elles auraient pu devenir des géantes rouges, briller sans fin, et pourront certainement encore irradier ainsi, mais rien ne peut s’enflammer sans comburant – et l’air s’est méchamment raréfié. En attendant, il s’agit d’adopter des positions antalgiques, de joindre les canines, et de respirer par à-coups : l’atmosphère est un poison, mais le drame est qu’on aime cette intoxication, au-delà de toute raison.
Un jour tu ne t’en rendras pas compte, ça arrivera comme ça juste sans faire exprès. Tes tympans se crèveront et tu te diras à quoi bon carboniser l’iris ça m’avait fait si mal je me croyais sauvé. Du vermillon sur l’oreillette, ton cerveau disponible, un écho purpurin. Bonjour je m’appelle Ariel Wizman et entre deux interventions philosophiques chez Stephan Bern je vous informe que télécharger c’est très mal et qu’il peut vous arrivez des bricoles. Tu ne seras plus qu’un homme-tronc. Dès lors tu seras source de joie, car enfanté satisfaction. Dès lors tu seras un frigidaire. Tu rempliras tes rayonnages, unique aspiration vénielle. Tu attendras que l’on te vide, une seconde fois, juste la dernière.
Et tes poumons seront intacts : tu as compris que fumer tue.
yes sure sms me
and i’ll texto you
yes sure sms me
and i’ll texto you
yes sure sms me
and i’ll texto you
sorry for tonight
kiss & seeU … in hell?
The outer layers will be opaque to neutrinos, so the neutrino shock wave will carry matter with it in a cataclysmic explosion.
C’est assez étrange de se sentir la cible de vieilles résurgences
pathologiquement significatives. Mettre méthodologiquement la clé
dans la serrure. La tourner deux fois avec application jusqu’à ce
que ça bloque. Se souvenir de l’émission tv d’hier mixant
restaurant et écriture scatologique d’une brillante plume
d’un grand quotidien français. Penser à la soirée. Se morfondre.
C’est tellement bon de se morfondre.
Se dire qu’on a mal aux dents, penser que ça intéresse le monde entier
sans pourtant hurler sa rage de dent sur tous les blogs dans un éclat
maniaco-dépressif d’adolescent auto-égo-éro-trasho-postmoderne. Se coller
un petit Janis sustenté par quelques bières consommées au bar (celui
qu’est en bas du boulot juste à côté de la pharmacie au cas où…).
Mettre la 3 de cheap thrills (c’est important), en boucle. Entendre racler
sans cesse la voix de ses homologues ivrognes de l’au-dela de là haut.
Saisir son petit boitier en plastoc noir pour écrire un sms, l’allumer,
l’éteindre. Allumer une clope. Manger. Penser à manger. C’est important de manger.
On l’oublie trop souvent. Se demander lucidement si on est triste. Se dire
que non. Ecouter la 5. Elle est importante la 5. Penser à la 6, plus importante
que la 5. Puis trainer sa chaîne et son boulet. Essentiel.
I said whoa, whoa, whoa!!
Et boire du café en attendant que le jour se lève.
J’écoute Highway to Hell d’AC/DC mais j’aurais pu aussi bien mettre Jamelia, Charlemagne Palestine ou Error Institute, je m’en branle totale de la musique dans ces moments-là. Bon ok pendant le premier solo je dodeline de la tête en jouant avec mes cheveux imaginaires. En fait le premier solo c’est déjà la séquence de fin et donc je ne m’excite pas trop non plus car 3 minutes 26 c’est un peu léger comme durée pour vraiment s’éclater. Je tire violement par le col Starsky de sa zebra et l’éjecte sur le trottoir au milieu des passants, comme une merde. Il a quand même traumatisé et formé toute une génération de machos puissance 10. Et c’est pas fini avec le culte de la rediffusion les générations de connards s’enchaînent. Je démarre le tas de boue super kitsch sans faire crisser les pneux 23 pouces ni effrayer les vieilles peaux du quartier. Cool, tranquillou, comme la clio de papa. Je respecte les vitesses très basses des villes de pignoufs, je ralentis super fort quand un dos d’âne ou un passage de marmots apparaît sur la route. Je n’ai pas de canette de bière en alu coincée entre les genoux ni de pétards au bec ni de téléphone portable kidnappant ma concentration, je suis vraiment clean.
Je remonte à 48 Km/heure l’avenue principale d’une ville uniquement peuplé de connards mais qui hélas sont des bons gars alors on ne peut pas leur en vouloir.
Même pas de sono potable dans sa tire de pecno juste une cibi donc j’active de nouveau mon ipod sur Slow de Kylie en ne plaçant qu’une seule écouteur dans mon oreille droite pour garder un semblant de vigilance aux signes éventuellement émis sonorement dans ce secteur de cette ville capitalo-marchande. Je roule toujours tranquillou dans cette tire bien kitsch à 47 km/h mais appuit plein gaz et me propulse à 80 Km/h en trois secondes en voyant traverser un groupe d’incompétents notoires. Bing. J’accélère encore et quatre secondes plus tard c’est à 138 kilomètres heure que je freine à fond usant en cela plus de 2% de la gomme des pneus 23 pouces et provocant sur l’avenue une assourdissante perturbation qui provoqua même, je le sus plus tard, quelques évanouissements. Je saute du véhicule en le laissant en plein milieu de l’avenue puis tabasse un môme de riche qui joue les pauvres pour lui voler son skate et m’accrocher à un bus, le 183, couloir central réservé de l’avenue donc tranquillou. Après deux kilomètres en ligne droite j’ai en ligne de mire trois des principaux instigateurs du démantèlement des services publics et je les choppe un à un en les fracassant de coups de boules tous en tirant avec mon autre main sur les nombreux bodyguards en position attaque. Cela ne dure pas plus de 20 secondes, suffisantes pour grosse punition. Par une téléportation que je ne m’explique toujours pas j’atterris d’un coup sec en pleine réunion altermondialiste et tente une percée théorique pour leur signifier toute la vénération qu’ils procurent malgré eux au capitalisme en n’en contestant que 7% du fonctionnement puis active des rétro-fusées me propulsant à travers le toit puis appui sur un bouton rouge, ils disparaissent.
Un peu plus tard Starsky se relève et je lui rebalance un coup de santiag dans les côtes, en brisant au moins une. En grande banlieue je braque un dépôt de pillonage de livre en ordonnant aux ouvriers de se coucher au sol simplement du regard. Je bipe deux hélicoptères russes de gros tonnages (je viens de gagner dix minutes en allant pas chercher sur internet une marque et un modèle d’hélicoptère russe ou soviétique pour enrichir cette séquence) pour transporter les livres et arroser les villes à proximité. J’arrête de la main un 4×4 vulgaire en prend possession facilement malgré deux caniches dont je suis obligé de briser les os pour qu’ils ferment leurs gueules puis lance le tas de boue à fond vers une station essence. Je m’éjecte à temps dans un fossé.
j’en mets plein dans mon petit bureau!
tourguen(i)er ?
tourguenir ?
tourgueniser ?
tourguer ?
tourguir ?
I got bugs
I got bugs in my room
Bugs in my bed
Bugs in my ears
Their eggs in my head
Bugs in my pockets
Bugs in my shoes
Bugs on my window
Trying to get in
They don’t go nowhere
Waiting, waiting…
Pas facile d’écrire en ce moment à part des histoires de roupe et un bonheur à faire pleurer Gargamel. Hier soir pourtant, une agréable experience musicale, des amis, et ça pour bien se rendre compte que nos amis les zélites ne risquent pas de sitôt de comprendre quoi que ce soit à quelque chose. Sinon Chloé est belle et son dernier (petit) livre vraiment bien.
Orages…
What I’m offering on eBay.com :
One (and only one) character name in a novel called CELL, which is now in work and which will appear in either 2006 or 2007. Buyer should be aware that CELL is a violent piece of work, which comes complete with zombies set in motion by bad cell phone signals that destroy the human brain. Like cheap whiskey, it’s very nasty and extremely satisfying. Character can be male or female, but a buyer who wants to die must in this case be female. In any case, I’ll require physical description of auction winner, including any nickname (can be made up, I don’t give a rip).
When you can bid :
September 8-18
La combinaison des excroissances calciques et des prescriptions opiacées produit un amusant
contraste, entre rondeur générale engourdie, pesante, et brusques douleurs névralgiques
lancinantes. Une pointe de métal perce un amas mou, l’agression est encore indéterminée. Une
pince glacée se saisit des tendons et les torture l’espace d’un instant. Torsion de nerfs, quinze
mille neurones y passent à chaque fois, alors qu’ils ne sont pas franchement en première ligne,
pour le coup. La sensation est ancienne, assez bizarrement : un gigantesque conglomérat blobeux
contre des nano-pics à glace. Cette colossale masse informe écrase quelques têtes d’épingle
indistinctes depuis plusieurs décennies, un freudien y verrait peut-être une histoire de nourrice.
Je préfère creuser dans d’autres directions. Le céphalothorax en formation n’est peut-être finalement
que la concrétisation d’une pointe de résistance, la constitution d’une cuirasse, à force. Les champs
d’interprétation sont nombreux. C’est une éruption chitineuse. (Un stylet a poussé ce matin).
Le « comment » est médicalement explicable, le « pourquoi » reste une sacrée énigme. J’ignore quelle
famille pourrait libérer cette conversion en insectoïde, je n’impose de joug à personne et en vampirise
encore moins. J’ignore encore quel conformisme martial et pachydermique la solidification des chairs
pourrait signifier, les cadences binaires ne me plaisent que lorsqu’elles sont sonores, pas morales.
J’observe. Et reprendrais bien un peu d’éther d’Egarement, à vrai dire.
Une raya de bambins livre aux flammes leurs landaux
Une ribambelle de nains foutent le feu dans l’métro
Une armée de gamins qui brûle les magasins
Trois millions de lycéens carbonisent leurs bouquins
Une concierge allumée fout le feu au quartier
Le président fêlé enflamme l’Elysée
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur directeur
Une tribu de bonnes soeurs incendie l’Sacré-Coeur
Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï…
Un trio d’grands brûlés fait exploser l’hosto
Et 5000 chimpanzés dynamitent le zoo
Des rastas éclatés, c’est chaud dans le ghetto
Les feux dans la cité brûlent pour Géronimo
Des soldats cannibales rôtissent leur général
300 patrons qui craquent font sauter la baraque
Et un vieux bonze chinois se pétrole le minois
Le froid tue la fillette qui n’a plus d’allumettes
Les hooligans des stades préparent les jerrycans
Les jeunes chômeurs s’la donnent aux cocktails molotov
Des iraniens enflamment le corps de l’oncle Sam
Des squatters s’tapent un boeuf autour d’un grand feu d’keufs
Une gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c’est la grève aujourd’hui
Il y a le feu partout c’est la fête des fous
Il y a le feu partout viv’ le feu viv’ les fous!
Rien n’arrivera. Personne n’a dit que « le bonheur devait être gai », ou si quelqu’un l’a dit, qu’on me l’amène sur-le-champ, j’ai deux mots à lui dire et trois taquets aériens à lui administrer, histoire de lui faire passer l’envie de professer ses conneries impunément, petit simpliste à la con. Gai ou fluctuant, solaire ou plutôt intermittent, le principal est qu’il advienne, et qu’il perdure, et comme il est des endroits où il hésite à s’implanter, ne vient plus qu’occasionnellement, boire un verre ou passer quelques heures, il est d’autres endroits où il s’installe au point de leur donner son nom. La notion de « développement durable » ferait bien plus sens ici d’ailleurs. Rien n’arrivera de mauvais, malgré les apparences. Et certaines choses trés belles arriveront, malgré les apparences. Because I say so.
Ne me dites pas que vous en aimez un autre. Que notre histoire était duplicable. Ne me dites pas que votre amour peut disparaître comme un regard qui se détourne. Dites moi que vous n’aimez pas si mal. Que vous ne me faites pas si mal. Ne me dites pas que vos mots flamboyants avaient si peu de lumière. Ne me dites pas que la peau ment. Ne me dites pas que c’était écrit. Ne me dites pas que les jolies choses meurent salement. Ne me dites pas que vous m’avez fait croire à l’absolu pour en faire tellement rien. Dites moi que notre histoire n’était pas si dérisoire. Dites moi que toutes les amours disparaissent, toutes et toujours, mais pas le vôtre. Pas le nôtre.
Le tribunal correctionnel doit statuer jeudi sur l’immunité de M. Falcone
PARIS, 5 oct 2005 (AFP) – Le tribunal correctionnel de Paris doit se
prononcer jeudi sur l’immunité de Pierre Falcone, représentant permanent de
l’Angola à l’Unesco depuis 2003 alors qu’il comparaissait mercredi devant la
justice pour la première fois dans un dossier de fraude fiscale.
Poursuivi devant la 11e chambre du tribunal correctionnel, spécialisée dans
les délits financiers, pour avoir omis de déclarer à l’administration fiscale un
total d’environ 7,8 millions d’euros au cours des années 1996, 1999 et 2000,
Pierre Falcone, par le biais de ses avocats, a soutenu qu’il ne pouvait être
jugé, en raison de l’immunité diplomatique dont il serait le bénéficiaire.
[…]
elr/cf/dv
AFP 051340 OCT 05
Eureka, (premier mot avec k compte 10 points) je viens de calculer la trajectoire du tourguenisme en installant Linux : le tourguenisme ça avance ça on le savait, mais depuis peu on s’est aperçu que ça tournait aussi. Donc, mine de rien ça prend la forme de la grande gidouille idéologique et (mé)théorique, uzumaki (deuxième mot avec k compte 10 points). Plus j’y pense en surfant mode texte plus je me dis que ça devait arriver un jour ou l’autre cette rencontre ubu–igor, mine de rien… Tout le monde à la trappe, de par ma chandelle verte, merdre, suffisait de lire entre les lignes pour en voir les prémices barbaresques.
le récitant : cassage de pattes arrières.