Hé vous avez vu, on est nominés.
Va falloir commencer à devenir sérieux, les petits gars. Fini la rigolade.
Fini le mot « bite » partout, soyons po-li-ti-que-ment-co-rrects.
…
si c’est comme ça, jme câââsse.
iguana nuights
il a ouvert la bouche
et prononcé quelques mots
que je n’ai pas compris
bien que mes oreilles
fuss fussent fussssssss
enfin
de grandes oreilles.
L’aspirante au bonheur, la rêveuse de malheurs
L’étrangère du réel (amoureuse teinte de fiction), la désespérée de n’être pas là
La tourmentée du temps, l’asphyxiée de l’espace, la matérielle
(Je est un autre.)
L’ambitieuse, l’imbécile
Tic Tac une seconde est passée à l’autre (L’amoureuse de F., la fille de W., la gourmande) (un autre possible s’avance)
Moi et moi allons bien
Si ce n’était pas vrai, je ne me permettrais pas d’écrire une chose aussi stupide.
J’ai réellement rêvé, la nuit dernière, que les Américains mettaient Cindy Crawford à la tête de l’Irak.
mercredi 17 avril – je sors de la petite porte – je porte des sandales marrons – je me déporte sur ma droite – je porte de belles baskets neuves – je suis un ami – je le lèche plus que de coutûme – les habitudes c’est important – peux-tu me branler pendant que je marche – il pleut sur Varsovie – il pleure des larmes de sang – je marche dans la rue – je porte des sandales marrons – je suis Igor Tourgueniev – je suis en train de me déplacer dans ce qui me parait être le monde des gens vrais – il pleut – je suis – il me demande du feu – je porte un pantalon sale – je peux enlever ma montre sans me blesser – je peux te prescrire un livre qui te soignera mieux qu’un docteur – les gens autour de nous ne sont pas des humains – quand on danse on réduit son intelligence afin de permettre l’hypnose de masse – je m’approche de lui à tâtons – je pense qu’il va d’abord me sodomiser – je suis Igor Tourgueniev – j’aime faire ça sans porter de gants – mes amis sont des faux – mes amis sont tes amis – je suis contente de te voir – je suis un homme pourtant – jeudi 17 avril – le compteur est bloqué – encore une journée identique – je suis Grishka Tourgueniev – j’ai faim – je suis si heureuse que tu me prennes ainsi – je vais habiter près de chez vous – le Président ne sait pas ces informations sur les étrangers – je ne suis pas un être humain – je ne suis pas une histoire – je te suis – je me déporte sur ma gauche – à la pendule il est 17 avril…
DRAGON N°7
ROMANIAN LONGHORN (CORNELONGUE ROUMAIN)
le Longhorn a des écailles vert foncé
et de longues cornes d’or avec lesquelles
il embroche ses proies avant de les rôtir.
Réduites en poudre, ces cornes sont précieuses
dans la fabrication de certaines potions.
Le territoire dont est originaire le Longhorn
est devenue la plus grande réserve mondiale de
dragons et les sorciers de toutes nationalités s’y rendent
en nombre pour étudier ces créatures de plus près.
Le Longhorn a fait l’objet d’un programme intensif
d’élevage à la suite d’un effondrement de ses effectifs,
largement dû au commerce de ses cornes qui
entrent désormais dans la catégorie B des
produits dont le commerce est soumis à condition.
(…)
à Marcos, à la joie…
à la beauté des rêves…
à la mélancolie, à l’espoir qui nous tient…
à la santé du feu… et de la flamme!
à ton étoile…
le récitant : Comique ? Tragique ? Réaliste ? Romantique ? Gogol est tout cela, justifiant ainsi une phrase attribuée tantôt à Dostoïevski, tantôt à Tourgueniev : « Nous sommes tous sortis du « Manteau » de Gogol ».
Femme doucement à son mari:
« Je t’ai préparé un petit gateau avec amour! »
Mari hurlant à sa femme:
« Avec qui??? »
– Si on débattait de la pornographie du réel ?
– Que veux-tu dire ?
– Tu sais, le coté porno de la réalité…
– Euh, ben je vois pas.
– Bon, genre tu marches dans la rue et c’est porno.
– Tu veux dire avec du sexe anal, là dans la rue.
– Mais non ! C’est métaphorique.
– Comme dans Goldorak ?
– Oui…
——————————
j’ai envie de faire une pause
de monter sur la montagne
et avec un Don Juan d’ocaze
prendre l’herbe du Diable.
——————————
Verbalisation libératoire à trois balles.
Hier, j’ai fait un rêve.
J’étais allongé avec une jeune femme brune et aux yeux bleus ; je pouvais parfaitement l’identifier. Nous nous sommes embrassés. Ce baiser, je l’attendais depuis une éternité ; il m’a profondément enflammé. Je buvais ces lèvres et je voulais prolonger cet échange.
Mais, ses caresses sont devenues plus précises et j’ai senti en moi le désir croître.
« Non, ce n’est pas ce que je veux ; je veux juste t’embrasser et te serrer dans mes bras ! ». Mais elle continuait à me caresser. J’ai décidé alors de me réveiller.
Aujourd’hui, je hais tout le monde.
Je suis velléitaire, je n’ai envie de rien.
Les amis disent: « putain mais t’es déprimé, bouge, réagis, fais quelque chose quoi. »
Non.
Je ne me reconnais pas.
Je ne me reconnais plus.
Je suis là et trop loin déjà.
Besoin de tout mettre à plat. Regarder sous les ratures pour remiser,
tenter de nouveau, savourer, rejouer avec la vie, avec vos sourires.
Retrouver seul le fil qui fait sens.
Mon atout pour l’avenir…..
Ambassador
Une fausse blonde sublime agonise dans les odeurs de havanes, fauteuils club, il ne faudrait pas être ailleurs, vous savez, ailleurs les verres se servent à ras bord, ici les gants crème font glisser sur comptoirs en ébène, on prendra notre temps, pour ajuster les graisses à la forme du cuir, faux mouvement, la maison garantit l’harmonie de l’ensemble, c’est extraordinaire et tellement original, c’est une si bonne surprise, ici on sait à quoi s’en tenir, la maison garantit la surprise et les fausses blondes on toujours un mouchoir avec elles, une serviette, un masque à gaz, une Mercedes Benz, la vie au ralenti, et sans fausse modestie, je vous trouve exemplaire, mon ennui proportionnel à l’épaisseur des moquettes sur lesquelles on avance, au ralenti, à vitesse conforme, une grande porte à battants rotatifs à l’entrée fait le tri, alors pourquoi ne pas se mettre en chaussettes, dans la musique de feutre on se dit qu’on est bien dans ce mince interstice entre le bronze massif et le creux des moulures, entre le pli des ventres et la famine des dames, entre la masse visible et les semelles tout cuir, made in France, madame, vous savez, fragiles comme le cours des matières premières à la bourse, des matières précieuses, ici on vient pour sentir le silence, pour voir les petits cercles humides que le dessous des verres dépose à la surface des tables, vous voyez, le verre est absolument sec, vous le remplissez, et alors de petites gouttes apparaissent et laissent une trace en forme de cercle derrière elles, donc, sous le verre, et les fausses blondes détestent ce genre de détails et les gros bonnets adorent mesurer la taille de leur cercle en fumant un havane, sans complexes, pas de frime surtout, pas de drame, par pitié, avez-vous vu comme il sait bien y faire, ce barman est splendide, les serveuses sont parfaites, si précises à leur place, canapé réservé, au comptoir du palace, la fausse blonde s’est levée de son siège en se fondant toujours dans la mollesse des murs, profitant du protocole capiton des bourgeois en lévitation autour, la fausse blonde s’est dressée comme un vulgaire courant d’air au milieu du nappage de fumée, elle a rejoint le comptoir en ébène et s’est mise à parler :
Qui m’a posée ?
Qui m’a posée là ?
Qui m’a raflée ?
Et qui paiera ?
Elle a ouvert son sac à main à double initiales dans l’assurance tranquille des salons, il était question d’une partie fine à la table d’hommes et des femmes comme elle qui était à sa droite quand le premier crâne chauve a volé en éclats, et la fausse blonde tellement sereine et à bloc que la latence entre la détonation et le moment où la panique se met à saisir les clients se dilate, main serrée sur la crosse elle écoute le murmure dans la salle, on dirait : elle cherche une cible, mais l’entre-deux ne dure pas, regardez, c’est une arme automatique qui nous menace, elle est prête à cracher, et la monnaie sort des poches, on l’aligne sur les tables, on a de quoi payer, prenez tout ce que vous voulez mais de grâce, et de fait, la blonde s’en balance, sans désordre elle arrose l’assistance, la mitraille s’enfonce dans les fauteuils qui se gorgent de poisse, et comme si tout le monde se mettait à savoir la justice, personne ne bouge, et l’intérieur du barman s’infiltre dans l’ébène du comptoir, et personne qui hurle, comme un retour à la normale, c’est la graisse des ventres qui suinte à présent par les cratères que le métal perce à mesure que les douilles frappent le sol, she makes me wanna die, mort à l’Intercontinental, on n’est plus claustrophobes, on exécute en famille, enfin, on respire, ça n’est quand même pas souvent, que la moelle retourne aux crachoirs, quand on pense aux sirènes de police un peu longues à venir pour un quartier si chic, quand on pense à l’abondance et quand on voit l’hécatombe, encore un dernier chargeur, pour quelques salves de plus, pour ajuster la tête, être sûre cette fois que mastercard ne protège plus des balles, qu’elle ne cuirasse plus les cœurs, pour le plaisir d’une pièce de viande classe affaire explosée sur moquette, et dans un cadre idyllique, une page ouverte du catalogue « atmosphère cosmopolite » des corps déchirés, que la fausse blonde enjambe pour passer derrière le bar, elle s’y sert un verre de vin de classe insolente et rejoins les fauteuils, croise les jambes et sans puis-je vous offrir un verre, mademoiselle, dos au cuir du siège, silence autour, même, piano man est en miettes et mademoiselle soupire du plaisir de sentir les odeurs de poudre remplacer celles des havanes, enfin paisible, une courtisane qui se respecte, une call-girl digne de ce nom, saura toujours avoir de temps de se refaire les ongles en attendant l’arrivée des fourgons, elle se dit à elle même.
« (…)J’attrappe ta sale petite gueule de tétard albinos et je la fracasse d’une pitchenette de cyclope sur le rebord de la baignoire en or massif. Tu suffoques, tu n’as plus assez d’air dans les poumons pour râler à l’aide, tu voudrais bien que ça s’arrête d’un coup, mais… Je te prend la tête à deux mains, comme m’approchant pour te donner un baiser d’une tendresse infinie, et je t’arrache le nez d’un coup de dents sec, vif, et recrache la bidoche pitoyable sur la faïence noire et luisante de l’evier… alors tu te réveilles.(…) »
Le sommeil des heures durant
Ne plus voir le soleil levant
S’arrêter pour quelques instants
Faire la pluie et le beau temps…
Voir un lac, être un étang.
Ah… On a pas changé de voiture ?
Laisse moi kiffer la vibe avec mon mec
J’ai pas de temps à perdre dans tes prises de tête
Pourquoi tu m’observes?
Pourquoi tu me regardes?
Tu veux mon mec ou quoi?
J’te mets en garde
Bon touche pas ça
Baisse les yeux
T’as cru qu’tavais du style dans ton peau de pêche bleu
Les meufs j’ai le même
On a toutes le même
Car on va toutes se ruiner chez H & M
J’sais qu’ch’suis pas une bombe latine
Ni j’sais qu’ch’suis une blonde platine
J’sais qu’tu veux pas que j’t’égratine
Tu galère bah viens que j’te présente le dj derrière les platines
J’sais qu’ch’suis pas une bombe latine
Ni une blonde platine dj (x2)
d’abord, organiser la chair
l’étaler bien rouge (la prendre en photo avec un carreau de sucre comme mesure de référence)
sortir la poele et un peu de beurre, ça chauffe, ça fond, ça glisse sur la surface chauffante
l’étaler bien rouge et laisser le tout s’épouser
ça fait un murmure chaud et ça sent le beurre chaud, la graisse fondue, la viande cuite
la couper en deux avec un couteau de boucher
la faire glisser dans l’assiette (et attention, saucer la poele avec un bout de pain de campagne)
***bonheur***
saucer l’assiette, soupirer d’aise, boire un peu de vin rouge
et laisser croquer et juter la salade sous les dents
en dessert, on ne veut rien, de toutes façons là on ne veut rien, personne d’autre, aucun autre élément, on est juste plein du meilleur, et on va attendre (c’est ça aussi) de se vider avant de recommencer à poursuivre l’happiness…
– Grishka ?
– Oui Igor.
– Tu veux pas me tuer d’un grand coup de hache ?
– Tu veux ?
– Oui, mais par surprise et dans le dos…
– …
– Ne me rate pas, je ne veux pas souffrir
– Alors ne compte pas sur moi, trouve un autre gogo.
– T’es pas cool.
– Ouais, ça c’est sûr, je suis pas cool.
Tourgueniev continue t il à creuser son trou dans sa tombe, plus profond, pour atteindre le centre de la terre?
Loin des feux familiers, je m’en vais.
Je quitte ce territoire auquel j’appartiens.
Sans me retourner, j’abandonne mon destin.
Un jour, qui sait, je reviendrais.
Déçu par le Passé, angoissé par le Futur.
aujourd’hui, john à décidé de porter ce petit haut
en coton blanc qui met si bien en valeur son torse
aux proportions idéales (on appelle ce genre de
vêtement un « marcel »). il s’approche de moi et dit :
» tu viens prendre un verre chez moi? …
t’inquiètes pas, entre nous ça restera purement sexuel. »
J’ai croisé Bouddah ce matin, dans une arrière cour du 13ème.
Il puait l’alcool rance et le parfum de poule. Il m’a dit : « la contemplation, bullshit » et puis « Le Nirvana, j’en suis revenu ».
Il m’a dit : « l’ascèse c’est du flan ».
Il penchait déjà beaucoup pour une heure aussi matinale, je pense qu’il a du s’assoupir peu après. Et puis il avait cette chanson serrée entre ses dents : « c’est moi le coco, le roi des cocos… »
Je me suis demandé où il avait passé la nuit…..
1 Dans un bus, assise, une femme et sa jupe, bavarde et cocasse comme une toile de Miro.
Images, je n’assume pas la gêne que vous me causez ! Que faire de vous ?
2 Une jeune fille, après être photographiée, fonce vers le photographe pour l’embrasser.
3 Un clochard explique trop longuement ses circonstances, sur trois stations, c’est beaucoup de donneurs potentiels qui descendent.
palindrole
Quand de deux maux la patrie délivre la Française, cher passé,
c’est pas cher seize francs la livre des tripes à la mode de Caen
Leurs voix s’entremelent et s’élevent dans l’infini
Elles tissent comme un réseau de fils d’or
qui s’étend et qui vibre
en harmonie avec le monde et les rêves
Elles nimbent les espaces
de lumières changeantes et douces
fugaces témoignages d’un amour qui sourit dans l’éther
Les motifs qu’elles inventent,
ces pétales délicats,
rayonnent et exhalent des parfums inconnus
Pour qui sait les voir
les ondes dorées forment un tout,
immateriel autel dédié à l’autre pour toujours
Sur le fronton des temples, cette inscription : « je t’aime, je t’aimais et je t’aimerai »
« – J’ai changé en 3 ans, tu sais. J’ai compris beaucoup de choses, je ne te tromperai plus. Je veux qu’on se marie.
– Ecoute, je t’aime beaucoup, tu es mon gros nounours mais …
– Je ne peux pas vivre sans toi…
– Je ne peux pas revenir avec toi. Tu es gentil, je t’aime beaucoup, mais je me marie bientôt.
– …
– Et je suis heureuse.
– Bon. Tant pis. C’est pas grave… »
Malgré tous mes efforts pour le dissimuler
le contre-espionnage avait découvert
mon Falsificateur
et devait dès à présent être en train de le mettre en pièce
pour tenter de me localiser et de m’éliminer
Zen attention c’est souvent un faux calme.
Doux à l’extérieur irascible à l’intérieur.
Sûr il pète pas souvent les plombs mais quand il explose tu peux dire bye bye au disjoncteur.
Zen comme l’ex toxico qui te bassine avec sa rencontre avec Dieu.
Il fait les gros yeux quand tu fumes un joint.
Moraliste il donne des leçons, hausse la voix alors que ses bras
ressemblent à une autouroute à quatre voies.
Zen, avec ce mec là il faut être fort pour ne pas se faire chier.
– Il fait beau aujourd’hui. C’est cool.
– Qu’est-ce qu’on en a à foutre qu’il fasse beau ? Y en a marre de la dictature du beau. Je ne suis pas vraiment beau, moi ; ça veut dire que je ne suis pas cool ?
– C’est pas pareil. Toi tu es beau parce que tu es cool. C’est dialectique, ou un truc dans ce genre.
– Mouais… peut-être.
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.
J’ai crevé la bulle,
tout flotte
à l’envers,
les opposums me saluent
et me sourient,
l’étranger se couche près de moi
pour me frotter,
la lune dégouline
dans le lac
pendant que sonne minuit,
passent les étoiles,
passent les reves,
sur mes lentilles coule la Seine
Oué !
Bon, ici il ne neige pas et je vais vous raconter ce qui s’est passé cet aprèm en revenant de mon cours d’aérobic. J’étais à Répu et là je suis dans le métro et là y’a un type il me marche sur le pied dans le dernier wagon de la rame. En fait j’ai pas mal car j’ai d’énormes Docs coquées mais je fais comme si ça me faisait mal genre « p’tain mais t’es con ». Dommage le mec il était super balaise alors il me regarde, il descend de ma Doc et se marre ouvertement avant de me saisir par le col de mon vieux manteau noir pourri de chez H&M « hé ! Crétin t’es qu’un crétin » qu’il me dit. Alors moi je dis « ben pardon m’sieur, j’le ferai plus (Je ne ferai plus les tests de Marie Claire), pardon, désolé, confus, ne pas me tuer, steup… » là le gros naze se marre de plus belle et me colle contre le mur, les gens du wagon regardent ailleurs, je pousse un petit gémissement pas fier « squikkk ». Il rapproche sa face de la mienne, ça sent mauvais, je luis dis « hé ! Tu pues mec » là il rigole moins et me jette au sol. A ce moment le sol s’ouvre en deux et je tombe sur les rails électriques du métro et ça me pique puis les pompiers puis un gros bonzome orange et bleu qui parle martien avec un accent de Toulon. Je me dis que je vais mourir, je pleure et je regarde par la fenêtre, ici il ne neige pas, bon.