Je n’espère plus rien de toi,
tu es une actrice
et tu le resteras
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant;
Débat : le corps est-il un instrument?
Instrument de désir, instrument de plaisir…
Le corps et ses musiques…
[…] Hier soir des inconnus m’accostent en m’appelant « Rocco ». Ben oui, « on a vu tes photos »… Sourires légèrement ironiques mais pas malveillants, qui cachent surtout une inavouable jalousie. Décidément la magie d’Internet et le pouvoir de l’imagination sont des trucs qui me fascineront toujours. Plus tard dans la soirée je croise C. ; zoom sur cet irrésistible regard mutin, ce petit air espiègle qui brise toutes mes défenses. Sourire spontané, elle me reconnaît illico. On se resitue très vite, on a pris un apéro ensemble en mars, « ah c’est cool de se revoir comme ça par hasard »… S’en suit une conversation improbable, nous réalisons tous les deux qu’elle se souvient de moi, mais qu’en même temps elle me confond avec au moins trois autres personnes. J’essaie de la mettre à l’aise mais c’est pas gagné, elle est presque rouge de confusion. Fais-moi ça compréhension, désinvolture, autodérision : éclair du flash. […] Avance rapide, deux coupes de champagne plus tard : apparition de l’adorable A. Elle aime beaucoup ce que je fais, elle veut m’aider à placer mon manuscrit quand il sera fini ; sa sincérité est touchante, pourtant elle ne m’a jamais lu. Remarque, je fais le malin mais je suis secrètement amoureux d’elle alors que je la connais à peine, c’est pas mieux. […]
NOURRIR LES ANES #2
Comme on peut difficilement élever des ânes en appartement, la première des choses à faire si on veut s’en occuper convenablement, c’est d’aller à la campagne.
Ce matin, il faisait un peu froid. Il tombait une sorte de neige fondue très désagréable et sur la colline des moulins (là où je me rendais), je craignais de trouver un vent encore plus glacial.
Je n’avais pas tort.

Sous un ciel rouge sang
Lorsqu’il a enfin compris
que tout cela était prémédité
il a essayé de s’enfuir
les proies sont comme ça
Projection…
De soi sur l’autre/
De eux sur l’écran…
Projection des souvenirs/
De la mémoire…
Goûter au passé/
Vivre au présent…
Se déguiser/
Interagir
Entendu : ‘Spéce de satrape du Dimanche !
Que les profs osent dire que les élèves n’écoutent rien après ça…
le récitant : results are what count. Try something. If it works, try it again to verify. Continue to practice the technique until you perfect it. If the technique doesn’t work for you, drop it and try something else. Explore – and don’t accept as truth anything you haven’t experimented with yourself; you are your own laboratory. « Everything else is mysticism, » according to Pete Carroll. Phil Hine is a little more elaborate: « Rather than trying to recover and maintain a tradition that links back to the past (and former glory), Chaos Magick is an approach that enables the individual to use anything that s/he thinks is suitable as a temporary belief or symbol system.
What matters is the results you get, not the ‘authenticity’ of the system used.«
J’ai rencontré mon tourment.
Le diable peut-il prendre l’apparence d’une (trop) jeune fille brune les cheveux courts, aux grands yeux noirs, au joli visage sur le quel flotte un sourire inexplicable ?
Peut-il apparaître seul, lors d’un concert et se trouver derrière moi, inaccessible mais évidemment visible ?
Peut-il me tenter juste suffisamment pour que ma timidité et mon inaction me soient insupportables ?
Le diable peut-il me tourmenter à ce point ?
La question typographique du jour :
et mon
Q
c’est du boud’1?
(hommage à Quentin Préaud, typographe gastronome)
« Once upon a time you dressed so fine
You threw the bums a dime in your prime, didn’t you?
People’d call, say, « Beware doll, you’re bound to fall »
You thought they were all kiddin’ you
You used to laugh about
Everybody that was hangin’ out
Now you don’t talk so loud
Now you don’t seem so proud
About having to be scrounging for your next meal.
How does it feel
How does it feel
To be without a home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
You’ve gone to the finest school all right, Miss Lonely
But you know you only used to get juiced in it
And nobody has ever taught you how to live on the street
And now you find out you’re gonna have to get used to it
You said you’d never compromise
With the mystery tramp, but now you realize
He’s not selling any alibis
As you stare into the vacuum of his eyes
And ask him do you want to make a deal?
How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
You never turned around to see the frowns on the jugglers and the clowns
When they all come down and did tricks for you
You never understood that it ain’t no good
You shouldn’t let other people get your kicks for you
You used to ride on the chrome horse with your diplomat
Who carried on his shoulder a Siamese cat
Ain’t it hard when you discover that
He really wasn’t where it’s at
After he took from you everything he could steal.
How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home…
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
Su la mé
Quand je sis sus le rivage
Byin tranquille, êt’ous coum mei ?
J’pense es syins qui sount en viage,
En viage ou louan sus la mé
En viage ou louan, en viage ou louan sus la mé
La mé, ch’est vraiment superbe,
Et j’aime Byin quand i fait biâo
L’étaè sous nous cllos en herbe
La vei s’endormin un miot.
Mais quand o’s’fâche la vilaine,
Et qu’no-z-entend, dé t’cheu nous,
La gross’voué de la sirêne,
No-z-en a quasiment pouâ.
J’aim’byin, dans les jouors de fête,
Quand les batiâos sount à quai,
A l’abri de la tempête
A Chidbouorg coume au Bequet ;
Ch’est lo qu’i sount muus, sans doute,
Des treis couleus pavouésaès ;
Mais, dé nyit, dans la déroute ;
Hélos ! Qu’i sont esposaès.
Quand o sâot’ par sus la digue,
D’qui qu’o fait trembller les bllos,
Qu’à l’auncre, l’vaisseau fatigue,
Ah ! Veir’, jé pense es mat’lots !
Réverront-i lus villages,
Et pourront-i ratterri ?
J’avouns d’si mâovais parages
De Barflleu jusqu’à Gouory !
J’ai Déeus fis dans la mareinne,
Déeus forts et hardis gaillards
L’eun révyint dé Cochincheinne,
L’aôtre dé Madagascar.
I Rentrent, lus corvaèe faite,
D’y pensaer, no n’en vit pus
Mais que j’pllains, sans les connaître,
Cheus qui sont restaès lo-bas !
L’homme avait fêté le décès de son malheureux voisin en tirant des feux d’artifice devant chez lui et en entonnant à tue-tête une chanson populaire allemande intitulée « C’est un jour formidable ! » alors que la famille ramenait le cercueil du défunt à son domicile.
pour noel je veux une eolienne papa,
annule ta commande pour la bombe,
je veux sauver la terre finalement
trois mois ont passés sans que nulle voile ne couvre mon horizon,
mon ame pleure de ne pas etre auprès de toi,
chère Venise,
tu me manques tellement,
Je pense avoir retrouvé le clone de Zan. Mais bizarrement, il ne répond pas quand je l’appelle, gesticule de façon anormale et produit pleins de sons étranges que je n’arrive pas à interpréter.

soit dit sans prétention, mais avec un peu de nervosité :
j’ai jusqu’à 17 heures pour sauver le monde.
souhaitez-moi bonne chance.

ce que j’aime chez les mecs c’est
la bite
parce que chez les filles c’est rare
la bite
en général, alors si t’es avec un mec
autant aimer la bite et les petits seins
remarque
y’a des exceptions genre
t’es dans un bois avec une fille et
vlan !
c’est un mec ou avec un mec dans
une salle de sport et en fait
paf !
c’est une fille. mais bon, à mon avis,
la vraie différence c’est sûrement
la bite
————————————-
le récitant : self advice –> change brain…
I.G.O.R.
je ne suis pas un avatar
je suis vrai
j’existe
je vais le prouver
et sur tes intestins
fumants
j’écrirai mon nom
G.R.I.S.H.K.A.
Chaque fois je vois votre visage
Je deviens tout humide entre mes jambes
Chaque fois vous m’ignorez
Je pousse un soupir de douleur
tétard
tOnight
dracula 73
rires
fOOt (? ; ?)
1664
j’embrasse pas
bavarOis
pansements
pastèque
pOlux
cÔne
pluie
papOtte
(…)
Newt Scamander / « Fantastic Beasts and where to find them »
Classification du Ministère de la Magie (MdlM)
XXXXX Connu pour être un tueur de sorcier/
Impossible à dresser ou à domestiquer
XXXX Dangereux/Exige une connaissance spécialisée /
Maîtrise possible par un sorcier expérimenté
XXX Ne pose pas de problème à un sorcier compétent
XX Inoffensif / Peutêtre domestiqué
X Animal ennuyeux
DRAGON
Classification MdlM: XXXXX
Sans doute les plus célèbres
de tous les animaux magiques,
les dragons sont parmi les
plus difficiles à cacher.
La femelle est généralement
plus grande et plus agressive
que le mâle, mais l’un ou l’autre
ne doivent être approchés que
par les sorciers les plus compétents
et les mieux entraînés.
La peau, le sang, le cœur,
le foie et les cornes du dragon
ont des propriétés magiques
très puissantes, mais ses œufs
sont classés dans la catégorie A
des Marchandises interdites du commerce.
Il existe dix espèces distinctes de dragons,
bien qu’on ait parfois observé quelques croisements
ayant donné des hybrides très rares.
(…)
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur;
lu sur un autre blog
j’ai réussi de justesse à rejoindre maman avant qu’elle ne prenne la voiture pour aller au déjeuner chez papa
j’ai jeté un froid sur place en disant à tous que j’avais une maladie
puis on a bu, alors ca n’a plus eu l’air de choquer personne, peut etre que je n’ai pas trop l’air malade,
en tous cas, on a bu plusieurs litres de vin (francais, espagnol, italien et argentin) au soleil, c’était agréable
mon frère a l’air en forme et joue beaucoup avec mon autre frère
mes soeurs sont arrivées en retard,
elles avaient trop pratiqué l’espagnol, ca les a empéché de se reveiller
papa nous dépose après le déjeuner avec sa jaguar sur les quais du canal st-martin
nous retrouvons un ami américain de ma soeur,
un autre américain arrive à vélo
on boit quelques bières
puis on va chez eux, un appartement très mignon dans un repli spatial près de belleville si j’ai bien compris
on achéte d’autres bières et on discute en anglais longuement
jusqu’au moment de bouger,
on va aller voir la fiancée de mon frère qui est dj et qui mixe dans un bar pas trop loin
on boit quelques bières,
je danse comme un fou,
j’embete un peu les djs en tenant les disques qui tournent pour voir l’effet que ça fait
on retrouve plein de gens là bas
je perds pieds,
je rentre,
je m’endors dans le taxi
mais je me retrouve miraculeusement à la maison
grace à l’honneteté de ce chauffeur là (mille mercis au chauffeur blogueur)
aujourd’hui je me suis réveillé tard,
j’ai une splendide gueule de bois,
je ne sais pas à quelle heure est le prochain train pour Nantes,
il faut que j’aille à la gare…
Tu prends à droite puis la deuxième à gauche, là t’as un petit pont métallique bleu et rouge, tu le passes et tu contournes la place sur laquelle tu vas tomber… Ensuite, tu verras c’est facile, c’est toujours la première à gauche puis la deuxième à droite pendant trois fois. Quand tu en es là, tu verras un petit marché avec une église derrière, n’y rentres surtout pas! Fais un quart de tour sur toi même dans le sens de ta montre, et je serais à la terrasse (mais seulement s’il y a du soleil!)… A tout à l’heure…
Maintenant que tu es là,
Petite chose,
Je ne vais pas te lacher
Maintenant,
Petite chose,
Cache-toi et mets-toi à l’écoute de mon désir
Tu sentiras le moment…
Ici et là
Ici ou là
Mort amoureuse, passage du coit au cercueil,
vieillissement prématuré de ton sein droit que
j’aime encore, échange de salive et d’instants
momifiés dans ma mémoire, existences.
PLUSIEURS VIES VECUES ENTRE DEUX PHRASES !

Une armada de petits canards en plastique jaunes devrait
s’échouer dans quelques semaines sur les côtes britanniques,
dernière étape d’un voyage épique entamé dans l’Océan pacifique.
des petites particules de reves
qui tombent doucement, tout autour de moi
tu es froide et ensorceleuse
je veux gouter à nouveau
au sel de tes baisers,
demain, seras tu là ?
si tu me quittes je verserai toutes mes larmes
j’attendrai l’hiver prochain
me remémorant les tendres baisers
de mon amante givrée.
post it :
lors de la libération, penser à décapiter toutes ces pauvres merdes, si possible après torture et éviscération pré-mortem.
Selon les chaînes de télévision américaines, citant des sources militaires, les deux fils de Saddam Hussein, Oudaï et Qoussaï, ont « très probablement » été tués lors de combats à Mossoul (nord de l’Irak).
(…)
Les spéculateurs avaient en effet affiché une présence record sur le marché pétrolier la semaine dernière, attirés par des facteurs haussiers tels que l’ouragan Claudette dans le Golfe du Mexique, la faiblesse des stocks et l’absence prolongée du pétrole irakien.
play-list

Audio : tout un tas de choses inavouables.
Vidéo : un gros morceau de Kurosawa, Va Savoir, Pierrot le Fou, le Prisonnier,
Total Western, les Griffes de la Nuit, Le Septième Sceau, Le Roi Singe, Noir, Read Or Die.
Lecture : Korine, Moorcock, Sotos, McCullers, Vonnegut Jr, Murakami (Ryû et Haruki),
Delaume, Dantex, Ellroy.
ce genre de post n’a aucun sens et ne sert à rien
sauf à influencer par l’hypnose vos goûts d’été.
This is normal
Nastassia Philippovna s’avança ; son visage était pâle comme un linge, mais ses grands yeux noirs jetaient sur les curieux des regard brûlants comme des charbons ardents. Ces regards, la foule ne put les supporter ; l’indignation fit place à des clameurs d’enthousiasme. La portière de la voiture était ouverte et déjà Keller tendait la main à la mariée, lorsque celle-ci poussa un cri et, quittant le perron, piqua droit sur la foule. Les gens du cortège restèrent paralysés de stupeur ; le public s’écarta devant elle et à cinq ou six pas du perron apparut soudain Igor Tourgueniev. Elle avait aperçu son regard parmi tout ce monde. Elle courut vers lui comme une folle et lui saisit les deux mains :
– Sauve-moi ! Emmène-moi ! Où tu voudras, à l’instant même !

j’ai croisé tout un tas de spectres
qui errent dans les dédales du bandeau rouge
du panneau d’interdiction de stationner
de la rue Croulebarbe
à la recherche de leur voiture…

é » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »erdhny <--- chat sur le clavier
mon pied, le droit, en rouge, rappel, maladroit, de tes rouges, si parfaits, petits pieds, bandés, adorés.
jour 13
l’embryon de poulet continuait d’évoluer,
le traitement opéré semblait néanmoins avoir désorganisé son système d’orientation et de diffèrenciation,
on percevait en l’amplifiant le son de deux coeurs distincts,
l’un très lent et très fort
qui semblait imperturbable
et l’autre plus petit et sujet à de brusques accélérations
Queria muito ter todos os trade paperback dos invisibles(s?o sete ao todo), mas infelizmente na importadora cada um custa 105 reais. So quando eu trabalhar e ganhar uma grana boa portanto…. Enquanto isso vou me virando com a vers?o em português que ate agora esta s? no n?mero 10, e tende a ser interrompida no meio apesar da grandess?ssima boa-vontade dos editores, que se preocupam em trazer para o Brasil esses quadrinhos t?o bem escritos…
Moi j’ai besoin d’amour
Des bisous, des câlins
J’en veux tous les jours
J’suis comme ça
Mon coeur est à la fête
Lorsque tu me prends dans tes bras
Ca me suffit, je suis heureuse comme ça
Un p’tit signe de la tête
Des p’tits clins d’oeil par ci par là
Ca prouve que tu penses à moi
Le prophète ne se déplaçait jamais sans un livre rempli de pages blanches : un rappel que nos vies ne sont pas écrites à l’avance, un symbole d’espoir.
LA CRASSE
————————
aujourd’hui
je voudrais
écrire de belles
choses
à ton sujet
alors
je sors le marteau
et je frappe sur
mon genou
jusqu’à entendre
que ça craque
et je retire
à la main les petits
bouts pour m’en
servir de
stylet.
————————
CAR CA FAIT CLASSE
le récitant : une bonne carte pourrait nous aider à nous repérer dans cette jungle.
|
l’ogre est à Paris, la créature a un an, rien ne bouge et poivrons verts.
|
J’ai besoin de tes mains
Pour blottir ma bouche
Là, elle ne dit plus de conneries
J’ai besoin de tes mains
A pleins d’autres endroits
Qui ne connaissent que toi
J’ai besoin de tes mains
Pour proteger mon corp
Des tentations et des sorts
J’ai besoin de tes mains
pose les sur mes épaules
C’est mon cou que tu frôles
J’ai besoin de tes mains
Pour blottir mes mains
J’ai besoin de tes mains
Pour cacher ces trésors
Jusqu’a demain matin
Cornu
maithili
prend mon sexe
dans sa main
en souriant
la pluie tombe
et tombe encore
tout est une question
de consolation
Je veux que les belges n’aient plus rien d’autre à avaler que leurs Léonidas pourris.
(ou comme on dit chez moi : « vous moi aiment à nouveau laissent des Everyway que je boîte le dos vous mes amours et alors Everyway entiers donne, moi boîte je le crie; Des oeufs et forment à nouveau des cubes vous puits »)
– Allo ?
– Bonjour, c’est ta grand mère
– Ca va ?
– BONJOUR.
– Oui, bonjour…
– Tu donnes pas beaucoup de nouvelles, hein.
– Ouais, tu sais, moi, la famille.
– Bon. Je reste pas longtemps parce que, hein, ton portable, ça coute cher.
– Tu fais comme tu veux…
– A part ça quelles sont les nouvelles ?
– Bah… comme d’ab, je taffe.
– C’est bien, ça, si tu as du travail. Bon, si tu veux de mes nouvelles tu appelles, hein !
– Oui, oui, bien sur.
– Bon, je te laisse, hein, parce que ton portable, ça coute cher, hein !
– Ok. Salut.
– Salut.
le passé m’a écrit sur du papier à spirales
« une odeur, un songe… m’ont remémoré ton existence »
il dit qu’il a réussi sa vie
et me demande comment va la mienne,
j’ai cette impression étrange
d’être à un carrefour de mon existence
et de ne plus savoir que faire
je crois que le présage de la lettre est le suivant :
« va de l’avant, travaille dur et tu réussiras »
le passé frappe à ma porte
le présent s’effrite et explose
le futur se fait exigeant
des trois temps je choisis le futur,
bannir mes vieux démons,
je le veux,
renoncer au présent,
je le veux,
j’embrasse le futur,
je le veux






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