On va manger un horrible oiseau demain. Les lumières (les fleurs) sont belles, clignotent et les tables sino-nippones sourient, drôles. Au bout du monde tu passes pour moi des disques d’Amour. Dehors, il fait tout blanc, enfin. Tes mots me gardent à l’abri du vent. J’écoute Daho.
Ongulé plus petit que le cheval possédant de longues oreilles et des châtaignes (marques noires) sur les pattes antérieures. Répartition géographique (pour les ânes sauvages) : Afrique du Nord, Moyen-Orient et Asie centrale. Habitat : prairies, savanes et déserts. Classe : Mammifères ; ordre : Périssodactyles ; famille : Équidés. Selon les espèces et les régions, l’âne sauvage est appelé hémione, kiang, boulang, onagre , koulan… Les races domestiques les plus connues sont celles du Poitou, des Pyrénées, du Berry, de Sicile, d’Égypte et d’Afrique du Nord. La taille d’un âne varie de 1 à 1,50 mètre au garrot et son poids de 150 à 450 kilogrammes. La couleur de sa robe est fonction de l’espèce ou de la race : blanche, noire, gris souris, rousse et parfois blanc et noir, blanc et gris, etc. Son espérance de vie est de l’ordre de trente à trente-cinq ans. C’est un herbivore très rustique qui consomme fréquemment des végétaux fibreux de qualité très médiocre. La saison de reproduction des ânes varie selon les espèces. Après une gestation de onze mois environ, l’ânesse donne naissance à un seul ânon ; ce dernier sera allaité durant six à dix mois, absorbant de deux à six litres de lait par jour. Les ânes forment des groupes peu hiérarchisés et très mouvants. Les combats entre mâles sont très violents (morsures profondes, coups de sabots) pour obtenir et défendre leur territoire. Les systèmes de communication sont principalement olfactifs (urine), sonores (braiments fréquents et puissants), visuels (abaissement ou redressement des oreilles et de la queue) et tactiles (épouillages entre femelles). Sélectionné à partir de l’âne sauvage africain – Equus asinus, comprenant deux sous-espèces : l’âne de Nubie et l’âne de Somalie -, l’âne domestique est utilisé dès 3 000 ans avant J.-C. en Palestine pour transporter les marchandises, bien avant le dromadaire. Très vite, il se répand dans le sud de l’Europe et devient, au Moyen Âge, l’animal de bât et de monture des plus démunis. Irascible mais besogneux et capable de porter de lourds fardeaux par rapport à son poids, il est encore très utilisé dans les pays en développement. L’âne sauvage devient rare – l’âne africain est en grand danger et l’onagre d’Asie vulnérable – et l’âne domestique tend à disparaître dans les pays occidentaux. En France, la population asine est extrêmement réduite, avec moins de 20 000 animaux. Diverses associations, telles la société de protection du baudet du Poitou, l’association des amis des ânes ou l’académie de l’âne, ont entrepris de sauvegarder les races domestiques. Le baudet du Poitou , animal de grande taille à la robe velue, l’âne pyrénéen aux poils ras de couleur brun roussâtre et l’âne français commun à la robe souris claire font ainsi l’objet de plans d’élevage très surveillés. Le mulet (et la mule), croisement d’un âne et d’une jument est plus résistant que l’âne ; c’est un excellent animal de bât en montagne. Le bardot, issu d’une ânesse et d’un cheval, est encore plus rustique. Ces animaux hybrides sont généralement stériles. Symbole de pauvreté et d’humilité dans la religion chrétienne, l’âne réchauffe Jésus dans la crèche, permet sa fuite en Égypte, lui sert de monture lors de son entrée à Jérusalem. En Inde, les divinités célestes sont transportées sur son dos. Il peut aussi devenir un objet de risées. De sa longue familiarité avec les plus humbles au sein des sociétés rurales traditionnelles, l’âne a conservé une image fréquemment péjorative, construite par opposition à celle du cheval, monture noble. Sa lourde tête à l’expression jugée peu éveillée, sa capacité proverbiale d’entêtement ont fait de lui une figure de la stupidité : de la légende du roi Midas au bonnet d’âne des cancres d’autrefois, la littérature et la langue abondent en exemples.
Il n’y a rien à voir, il n’y a rien à pleurer. Tu es allongée, je suis allongé, tu es délogée, je suis déplacé, tu es accroupie, je me lève du lit.
Regarde.
Il n’y a rien à voir, il n’y à rien à dire non plus.
Toutes ces images, s’en éloigner, elles ne portent pas notre nom elles s’effacent devant nous comme nous nous effaçons pour les siècles des siècles remplacées par les images suivantes. Il y a toujours une suite d’image, il y a toujours un texte seul. Machine, tu m’as dit.
Regarde, ferme les yeux écoute. (Dis moi ensuite pour les S.)
Regarde et mangeons en tous. Ceci est mon image, prends je te la donne. Détruis là et avale les restes.
Détruis moi et crache dans la bouche du grand autre ouverte. Regarde.
Epreuves(Extraits) A peine réveillé, j’ouvrais le placard ; d’abord, un sentiment de joie vécu : comme si j’atteignais une zone claire en moi, lieu que je ne connaissais pas ; comme un rêve furtif ; puis la grâce s’étiolait, tu n’émettais plus de lumière, et je baissais les yeux, pour pleurer, je n’avais rien vu, rien conservé de cette sensation à travers laquelle j’avais perçu une vérité silencieuse, si apaisante. Alors je descendais, furieux contre moi (je n’avais pas approfondi cette vérité silencieuse ) furieux contre toi (tu n’étais pas ouvert complètement). Mais comment fallait-il se comporter? Te transformer ? Te détruire ? Hélas, aucun énoncé ne soutenait le projet. Pas de mode d’emploi. L’impuissance me faisait pleurer, des pleurs qui me brûlaient puisque je ne savais pas pourquoi j’étais si triste.
Souvent, recherchant des objets à aimer, j’ai subi le drame de l’illusion, l’illusion percée après coup, pensant que ces objets étaient des dieux alors qu’ils n’étaient qu’images. Etait-ce une ruse de ta part lorsque la photographie dans le placard (la femme qui courait en me souriant) suintait un moment, pour ensuite redevenir neutre, brutalement ? Comme si tu me mettais à l’épreuve pour mesurer le danger de l’image et sa formidable attraction vers le vide. Femme oubliée, disparue. Une cendre que ma complaisance conservait, parce que elle était la seule trace de mon passé. La mettre de côté, la retourner eut été douloureux, mais je connaissais l’importance de ce sacrifice que je finirais par faire pour toi. Car que pouvais-je risquer à présent dans cette aventure ? Me couper du monde ? Le monde n’était plus que trois ou quatre choses : le supermarché, le bar, le ciel parfois. Autant l’avouer : le monde était rétréci ; je ne ressentais plus aucune joie pour ce monde. De la pure matière indifférente à mes sens !
Ils étaient, ceci deviennent, de celui-là avec moi a commencé, mais la mémoire les nuits oublie, si la veine de l’intérieur de l’intérieur de la vie le transformait du travail en enregistrements d’appositive des lumières.
Fais voir ta bite Elle est belle dis donc. Regarde la mienne. Tu veux la sucer ? Tu t’es déja fait enculer ? Tu veux voir comment ça fait ? C’est marrant tu vas voir. Et l’école ? tu as des bonnes notes ?
du mal de crâne, de la migraine, de la « fuite » dans les idées mercredi Une rude poigne tente d’empêcher peut-être était-ce cette boisson frelatée qu’on m’a servie dans cet espèce de pub grouillant de mercenaires
Aux tourguenistes, curieux, sympathisants et autres crevards afin de fêter le non-anniversaire de « Tourgueniev ce héros » ——————————————— Une réunion permanente aura lieu au café chéri(e) 44 Boulevard de la Villette métro : belleville – Paris du 3 mars au 5 mars vers 19h30. ———————————————
——————————————— l’open-bar sera bien sûr payant et la musique à volonté. la direction se réserve le droit de nous foutre dehors. les pass VIPIPI-Room sont à demander à Igor. Si on veut on peut imprimer le flyer double-face ci dessus en 2000 exemplaires et les donner à tout le monde dans le bar.
je redispose les petites briques de temps d’une autre façon pour pouvoir m’en sortir, ça ne sera ni la première, ni la dernière fois que je procéderai ainsi
Nous serons les primitifs, païens de tous poils, animaux mythologiques et êtres électriques immobiles… (dis donc, la Same, t’as pas l’impression que t’en fait des tonnes…? y’a comme qui dirais besoin de vacances dans la steppe, là, hein, ma petite… en attendant, file te dormir, et plus vite que ça! (demain y’a B.C.A. (again)))
Le langage du héros vaste problème. Comment puis-je en meme temps exprimer une émotion, communiquer une pensée ; qu’on me reconnaisse sans me caricaturer, parler d’autre chose que de ce que je suis en train de dire, laisser le sens plurivalent mais précis quand meme ; moins allusif que Mozart, aussi pointu que Webern, drole, sincère, grave, catastrophique, touchant, aimable ? Tout à la fois ? Plutot se perdre. Le héros fonctionnera pas à pas. « Quelle immensité et quelle misère dans le langage ! » Le héros ne devra pas comparer le langage à un monde car il n’est pas poète. Il bravera les tentations lyriques, et revera comme il se doit, à de grands récits.
Il n’était pas Intertextuel, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ses seules relations sexuelles suivies étaient celles qu’il entretenait avec sa Télévision.