Verbalisation libératoire à trois balles.

Hier, j’ai fait un rêve.

J’étais allongé avec une jeune femme brune et aux yeux bleus ; je pouvais parfaitement l’identifier. Nous nous sommes embrassés. Ce baiser, je l’attendais depuis une éternité ; il m’a profondément enflammé. Je buvais ces lèvres et je voulais prolonger cet échange.

Mais, ses caresses sont devenues plus précises et j’ai senti en moi le désir croître.

« Non, ce n’est pas ce que je veux ; je veux juste t’embrasser et te serrer dans mes bras ! ». Mais elle continuait à me caresser. J’ai décidé alors de me réveiller.

Aujourd’hui, je hais tout le monde.

I smell a rat!

TWS

Old par Gu. le 07 Mai 2003

Facile.

Je défie quiconque d’affirmer que les sonates de Mozart

pour piano sont douces.. Les coupables sont rassurés par ce

qu’ils croient entendre. Mais ils stagnent dans une mauvaise interprétation

de la vie et de la musique. Erreur… Je le clame. Et je les entends déjà

vitupérer : l’énergumène, où veut-il en venir ?

Pas tout de suite les enfants.

Que regrettez-vous ?

Au commencement, comme tout le monde, je me suis dit : quel délice,

quel mouvement suave ! Puis écoutant inlassablement la même sonate,

elle devint odieuse. Je me mis à entendre autre chose… Je ne sais quoi…

comme s’il y avait une moquerie cachée dans la mélodie.

Mozart se foutait de moi. Mais je ne tombai pas dans le panneau. Dés les

premières notes, on s’attend à trouver une émotion.

Là ? rien…un défi grotesque sur lequel les épisodes

de ma vie ne font que buter. Et la musique continue de m’humilier ; elle diverge de mon

âme. Je suis exaspéré par cette douceur qui n’est qu’un cri avant la

sécheresse de mon cœur.Quoi alors ces sonates ? Des regrets de regrets.

« Une maison bleue… ? »
« Le Dauphiné Libéré » du 12/06/97
 
Fuyant la banlieue parisienne à la recherche d’un autre mode de vie, installée depuis 15 ans dans les Baronnies, aux fins fonds de la vallée de l’Ouvèze, Frank et Nanou Berthou ont fait la démonstration qu’on pouvait réussir dans une agriculture de montagne alternative.
    « C’est une maison bleue, adossée à la colline, on ne frappe pas, ceux qui vivent là on jeté la clef… » . Sans doute sommes nous loin de San Francisco et les vieilles pierres de la bergerie sont nullement bleues, mais ceux qui vivent là ont effectivement jeté les clefs des portes qui verrouillent la plupart de nos existences citadines. Les paroles de la chanson de Maxime Leforestier viennent immanquablement à l’esprit de ceux qui rendent visite à Frank et Nanou Berthou dans leur repaire de « La Closonne », au cœur du pays Baronniard.

Old par Gu. le 15 Avr 2003

Alors vous dormez finalement ?

JUST A PERFECT DAY

Just a perfect day

drink Sangria in the park

And then later

when it gets dark, we go home

Just a perfect day

feed animals in the zoo

Then later

a movie, too, and then home

Oh, it’s such a perfect day

I’m glad I spend it with you

Oh, such a perfect day

You just keep me hanging on

You just keep me hanging on

Just a perfect day

problems all left alone

Weekenders on our own

it’s such fun

Just a perfect day

you made me forget myself

I thought I was

someone else, someone good

Oh, it’s such a perfect day

I’m glad I spent it with you

Oh, such a perfect day

You just keep me hanging on

You just keep me hanging on

You’re going to reap just what you sow

You’re going to reap just what you sow

You’re going to reap just what you sow

You’re going to reap just what you sow…

LOU REED, 1972

I wOuld like,

if I may,

tO take yOu,

On a perfect day

(…)

Old par Gu. le 19 Août 2003

le récitant : on me signale que « adorer » c’est pour Dieu et pas pour le poulet.

Old par igor le 03 Nov 2003

SpOkème vibriOn

     Large

   Dimanche, la rue,

On voulait sortir du grand cadre

   Rien d’extraordinaire sortir du grand cadre,

      Non, rien d’extraordinaire

Visiblement, les gens aimaient prendre la tangente, se pencher

   Courir en italique, se dérober, ton mot c’était oblique, tu disais,

        Plutôt rester dans les cadres,

      C’est qu’ils préfèrent, les cachettes, s’enferrer de petites fatigues.


  Rompant le doux continu des jours dichotomes

    Qui cantonnent nos rires à des moues monochromes,

     On discutait, bouches pleines d’offenses,

  Monde fait de violence, et encore du vent,

Des histoires et encore du vent,

Des griefs, des avalanches, des petites revanches

Des reliefs, ou même des identités,

          L’avenir sur ta paume, tu disais,

       Les visages flous des génomes, tu disais,

     En perdre son signalement,

   Combien les mots manquent de discernement,

  Diminuent la vigilance du sujet.

        Pendant que rouge le ciel gazolé dégaze,

      Dans l’air, tout ça qui flotte, rase et s’effiloche,,

         On a peut-être raté le coche

  Il y en avait mille fois trop
, tu disais, mille fois trop,

Aérer, aérer
, tu disais, aérer, revoir la mer, respirer,

  Evoquer la banalité des clichés,

     Le flot des images éculées, tu disais, l’âme cassée,

Fuir l’éphémère, être à tout allant, génant pour l’éternité, adulés.

    Et le vent léger que tu me souffles au creux des voiles,

   Soleil incliné dans tes yeux, apaise mon poux, mon oripale,

      Sans jamais froisser nos mailles, nos pulls qui

       Débraillés nous taillent des silhouettes diverses,

  Pour sûr, on n’y est pas à l’étroit, pour sûr, on aime les porter large.

Tu sentais comme la pluie, des arbres,

Comme la terre mouillée aux pieds des arbres,

  Tu disais, Quands tu me parles, tu joues, quand tu me râles, que tu me tires tes balles,

Je vois pointer comme des astres, oui des mots comme des astres fous
,

   Fumée dans l’air qui flotte pendant que rouge le ciel ébahi, envahit,

                        Rase et s’éparpille

      Comme de longues séries de phrases vides qui vascillent,

                                Mais assassinent quand même,

                                 Collent au palais, étouffent,

Assassinent quand même,


       Tu disais, Sait-on seulement que c’est à chaque fois différent,

     Sait-on seulement que nos vies n’ont rien de répétitif, rien de définitif,,

   Et s’il y a des risques, pourquoi ne pas prendre ces risques?

    On marcherait, la rue, nos écharpes, s’en aller,

Anonymes, dérisoires, périphériques, rien de différent,


              tu disais, nul besoin de se dérober,

   Sans cesse reconquérir, arrêter le temps, photographier le vent,

     Evanouir la zone et les feux qui croisent à l’horizon,

Les saisons, en mener large avec toi, s’épanouir,

            Dimanche, lundi, mardi, et les autres aussi,

Arpenter la ville la nuit, le jour,

             Déclarer son amour à qui vient, qui veut,

   Comme un vieux disque rayé, répéter, répéter, même épuisé,

              Recommencer l’amour entre ses lignes aérées
,

Tu disais, tu sais où nous allons,

                              Il n’y a pas d’horizon finissant,

  De phare,

        Où nous allons, il n’y a que des larges,

   On n’y sera pas à l’étroit, tu sais,

Des larges,

on n’y sera pas à l’étroit
,

                              La mer sait décliner les bleus

(…)

Frédéric

Nevchehirlian

Old par Gu. le 08 Déc 2003

now, here is my home.
Am I real ?

AUTOLOGIE.
(Il faudrait songer à rassembler et
classer un jour ces notes pour ne pas être
pulvérisé. Etat d’esprit du
moment ? Calme, frivole, tout reste à faire.)

Rouge
La lumière qui venait du dehors transperçait les rideaux
rouges, et diffusait cette couleur dans la chambre d’amour, sur
les draps blancs, peau mate ; je me rappelle la nuit dans le noir quand
elle m’avait avoué le désir de peindre un tableau rouge ;
nous avions donc trouvé à neuf heure du matin
l’origine de la couleur, et celle de son désir d’image.
Texto (from Perros Guirec, Bretagne)
Vive les langoustines, les coquilles st Jacques et les tourteaux !
Titre (idiot.)
Lit et ratures : un personnage nous confie qu’il passe de son bureau
à son lit et accomplit ses besognes (coits, phrases) — qu’il manque
toujours, ça va de soi.
Micro.
Il faudrait qu’à chaque instant de la journée nous
puissions vivre l’insolite, et laisser la surprise décider
de nos pas, sans commander, sans souci de régner,
amoureux de faits parfois ridicules et de situations folles
— juste se désorganiser.
Moderato
Il faut considérer ce lignes d’écriture comme
des bruits ; les associer à la fulgurance d’un doigté
de pianiste que je ne suis plus, — je me tue à vous dire que je ne suis
pas un sémioticien, et ces murmures qui s’inscrivent par accidents,
sont proches des mains de l’enfant, qui veut faire du
vacarme pour se signaler.
Chanson.
 » Je me tue à te dire, qu’on ne va pas mourir. »

Il me fait peur
Il me fait rire
Il ne me fait plus pleurer
Il ne le fera plus jamais
Il me / se cherche
Il se / me justifie
Il m’écrit
Il m’ennuit
Il dort et il mange
Il réalise parfois
Il me touche (bien)
Il a disparu…

Old par Gu. le 12 Mai 2003


Pendant ce temps,
A Marseille sur le vieux port,
On aiguise les couteaux,
Et les parisiens, on les surveille,
A fond.

Old par igor le 22 Jan 2003

#34
On n’a jamais fini de remettre le sujet sur le feu.
Pour le saisir à point il faudrait inventer un langage nouveau,
aussi fulgurant que lui.
L’accompagner, ne pas l’arreter.
Découper soigneusement chacune des tranches du temps où il s’est exposé.

Le tissu avait désormais la texture familière des matins gris-bleus,
poisseux, humide et tiède

l’odeur qui s’en dégageait était absolument irrésistible
et attendri; je me peletonnais alors contre toi,
malgré tes protestations ensommeillées,

tu ne tarderais pas à t’endormir

et moi à m’en aller

Old par M. Fox le 17 Mai 2003

[…] Hier soir des inconnus m’accostent en m’appelant « Rocco ». Ben oui, « on a vu tes photos »… Sourires légèrement ironiques mais pas malveillants, qui cachent surtout une inavouable jalousie. Décidément la magie d’Internet et le pouvoir de l’imagination sont des trucs qui me fascineront toujours. Plus tard dans la soirée je croise C. ; zoom sur cet irrésistible regard mutin, ce petit air espiègle qui brise toutes mes défenses. Sourire spontané, elle me reconnaît illico. On se resitue très vite, on a pris un apéro ensemble en mars, « ah c’est cool de se revoir comme ça par hasard »… S’en suit une conversation improbable, nous réalisons tous les deux qu’elle se souvient de moi, mais qu’en même temps elle me confond avec au moins trois autres personnes. J’essaie de la mettre à l’aise mais c’est pas gagné, elle est presque rouge de confusion. Fais-moi ça compréhension, désinvolture, autodérision : éclair du flash. […] Avance rapide, deux coupes de champagne plus tard : apparition de l’adorable A. Elle aime beaucoup ce que je fais, elle veut m’aider à placer mon manuscrit quand il sera fini ; sa sincérité est touchante, pourtant elle ne m’a jamais lu. Remarque, je fais le malin mais je suis secrètement amoureux d’elle alors que je la connais à peine, c’est pas mieux. […]

J’ai de nouveau rencontré mon tourment.

Le diable avait repris la même apparence : une (trop) jeune fille brune les cheveux courts, aux grands yeux noirs, au joli visage sur le quel flotte un sourire inexplicable. Il, elle, passait dans la rue sur le même trottoir que moi alors que j’attendais un rendez-vous.

Je ne l’ai pas reconnue tout de suite : un malaise naissant en moi, je l’ai vue passer médusé ; ma libido hormonale tentait désespéramment d’expliquer à mon esprit neuronal, particulièrement obtus pour ces choses là, que je l’avais déjà vue, regardée, dévorée des yeux longuement, lors d’un concert une semaine plutôt.

J’ai bien sûr immédiatement regretté de ne pas lui courir après, lui demander son nom, lui fixer un rendez-vous, de la séduire, d’aller vivre à San Francisco, de fonder une famille, de marier notre fille à la Conciergerie, de mourir dans ses bras.

Le Diable, peut-il me tenter juste suffisamment pour que ma timidité et mon inaction me soient insupportables ?

Le diable peut-il me tourmenter à ce point ? Qu’ai-je fait ?

Pluie, pluie, pluie

Old par Gu. le 18 Mai 2003

je crois que je suis allergique à l’héroïne : à chaque fois que j’en prends, je me sens tout bizarre.

Old par igor le 18 Fév 2003

Projection…

De soi sur l’autre/

De eux sur l’écran…

Projection des souvenirs/

De la mémoire…

Goûter au passé/

Vivre au présent…

Se déguiser/

Interagir

Old par Gu. le 26 Mai 2003

no bye

no aloha

Old par M. Fox le 09 Jan 2003

bon anniversaire baby

Old par igor le 03 Oct 2003

J’arrive, j’arrive. Y a pas le feu.

Old par Rodia le 24 Mar 2003

You are Trinity-
You are Trinity, from « The Matrix. »
Strong, beautiful, gnagnagna…



mes meilleurs amis sont des boulets.

Old par -- Zan le 30 Juin 2003

Maintenant, il va falloir falloir prendre des mesures : fichages

des faussaires, décoration des héros, congratulations diverses selon la qualité des interventions hors de chambres etc.

He is the invisible man,

catch him if you can

Old par M. Fox le 09 Fév 2003

Je reviens de Florence—————-

he bien John Travolta n’a rien inventé…

Old par -- Zan le 04 Déc 2003

Maurice Blanchot, cet eros


Minuit pile

Old par igor le 03 Nov 2003

Old par Gu. le 02 Mai 2003

PRAXIS ETC FETE DE L’INTELLECT BABIOLES FOIRADES

A prendre ou à laisser ; à consommer

sur place, ne surtout pas ramener à la maison ; genre

nouveau = easy-writing, ou action-writing.

Voir quelques lignes plus bas pour informations, ou s’adresser

à la caisse pour contact.

Insère toi bien mon petit sinon gare à toi. Je t’enverrai crever loin des tiens, dans un trou boueux dont tu ne pourras t’extirper, avec pour seul bagage quelques souvenirs affolés.
Sois bien sage.

Etrangement agréable…
Je tremble
Je n’ai pas froid
Le sommeil me manque
Pas la quiétude
Enfin si parfois
S’activer…
Grande journée numérique…
Aucune certitude…

Old par Gu. le 17 Mai 2003

C’est en forgeant qu’on devient forgeron

Soit, mais…

A trop tater on devient tatillon
A trop mater on devient matadore
A trop trier on devient tricératop (of the pop !)

Old par -- Zan le 18 Fév 2003

« Never trust a guy who after having been a punk is now playing electro…« 

Old par Gu. le 04 Mar 2003

j’ai mal aux seins et à l’aisselle,
c’est très étrange

Old par M. Fox le 19 Mai 2003

Dans ton anus je vois la lune

Old par -- Zan le 02 Mai 2003







– No… io non lo so, pero senz’altro lei ha un matrimonio alle spalle a pezzi…
– Ma che dice?!
– Scusi forse ho toccato un argomento…
– Non è l’argomento, è l’espressione!… « Matrimonio a pezzi »…
– Preferisce « rapporto in crisi »? Pero è cosi kitsch!…
– [si tocca il cuore] Dove l’è andata a prendere quest’espressione, dove l’è andata a prendere?!…
– Io non sono alle prime armi…
– « Alle prime armi »?! Ma come parla?!
– Anche se il mio ambiente è molto cheap…
– Il suo ambiente è molto … ?
– CHEAP!
– [sberla] Ma come parla?!
– Senta ma lei è fuori di testa!!
– [sberla] E due! Come parla?! Come parla?! Le parole sono importanti! Come parla?!

Cette nuit j’ai rencontré la bête qui criait « moi » au centre de la terre.

Old par D.b le 04 Juil 2003

Un copain faisait des bulles avec son pot de colle liquide. On a parlé de bulles…

Et voilà qu’on s’est mis à se poser des questions: Est-ce que c’est vide, dans la bulle?

Et d’où vient l’oxygène qu’on respire, puisqu’on le brûle et qu’on rejette du gaz carbonique?

Old par M. Fox le 09 Avr 2003

« Avide de renouer avec le dehors, sa folie est d’attendre des réponses à
des messages qu’il n’envoie plus. » L.R. des Forêts.

Wigotim ?

Aller à la rencontre des Sans Abris, pour être à l’écoute et par cette écoute rendre une dignité. Nous n’apportons rien; ni couvertures, ni café, ni repas… pourquoi? Certaines associations le font déjà très bien. Nous voulons juste les écouter, de personne à personne et non d’association à SDF. Nous laisser inviter par elles. Apporter quelque chose aide en effet à trouver une entrée en matière… Mais nous voulons apprendre à aller vers les autres naturellement, sans rien à donner.
Old par igor le 15 Déc 2003


Le dimanche, les chiens-loups se baladent en chat-loupes…

Old par -- Zan le 15 Avr 2003

Femme doucement à son mari:
« Je t’ai préparé un petit gateau avec amour! »
Mari hurlant à sa femme:
« Avec qui??? »

ON A GAGNE !

POISSON D’AVRIL !

Old par igor le 02 Avr 2003

c'est quand le bonheur ?

Old par M. Fox le 22 Juil 2003

Old par igor le 13 Fév 2003


Old par M. Fox le 07 Juil 2003

Ink Tank

L’Hote, est-ce d’Euler ?

Old par M. Fox le 13 Juil 2003

coucher de soleil vertical

j’ai plongé dans ton bassin.
je m’y suis noyé.
me suis raccroché à ton os.
massage cardiaque.
même pas mort.
encore loupé…
chercher le creux.
suivre la ligne.
jusqu’à genoux.

Je vais aller danser
Tralalalalèreuh…

Old par Gu. le 02 Mai 2003

autOmne 2000

l’autObus café

première

pellicule

pOlarOid 500

distribuée

9 dOnnés

1 gardé

here

it

is

(…)
Old par Gu. le 22 Août 2003


Old par M. Fox le 26 Mai 2003

Old par M. Fox le 15 Mai 2003

le récitant : … mais avec des pneus cloutés.

Old par igor le 28 Mai 2003

C’est en forgeant qu’on devient forgeron

Soit, mais…

A trop coller on devient coléoptère
A trop se battre on devient batracien
A trop s’enflammer on devient flamenkuche

Old par -- Zan le 20 Fév 2003

La musique comme seule sensation

J’écoute de la musique :
quand je travaille,
quand je prends le métro,
quand je cours,
quand je suis seul chez moi,
quand je lis,
quand je m’endors.

Bientôt, j’écouterai de la musique :
quand je serai au téléphone,
quand ils me parleront,
quand je disparaîtrai.

VOUS NE PASSEREZ JAMAIS A LA TV

Sad itou

car :

Je suis le réel, l’anti-idéal

Je suis l’incarnation de l’hérésie

Que vos dieux appelaient pourtant Amour


L’école. Avec Martin. C’est bien.

Old par Chryde le 08 Juil 2003


Old par M. Fox le 04 Juil 2003

Ainsi parlait Zarathoustra ?

Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse.

ou

Il faut porter un chaos en soi-même pour accoucher d’une étoile qui danse.

ou

Il faut encore avoir quelques chaos en nous pour accoucher d’une Etoile qui danse.

ou

Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse.

ou

Il faut porter le chaos en soi pour accoucher d’une étoile filante.

ou

Il faut avoir un chaos en soi pour donner naissance à une étoile qui danse.

ou

Il faut qu’il y ait encore du chaos en soi pour donner naissance à une étoile qui danse.

ou

Il faut beaucoup de chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse.

Old par igor le 26 Nov 2003

Ne suis-je pas en train de faire une énorme connerie ?

Old par Rodia le 02 Mai 2003

Prendre un cou pour une serviette
Consciencieusement le tordre, le serrer, le tirebouchonner
Et subitement le lâcher : il se remet droit, comme par magie !
Le propriétaire est un peu mort, certes
Mais après tout lui aussi aura bien rigolé

Old par Rodia le 20 Jan 2003

Rejette tes cheveux en arrière, maintenant. Rejette et ne me touche pas, survole

clic, plouc, pschitt, shplock, splotch, shh, ffffhhhh…

Fini la vaisselle!!!…

Old par Gu. le 13 Avr 2003

Old par Gu. le 07 Avr 2003

l e r o i a r r i v e

Old par M. Fox le 03 Fév 2003


ce soir les brigades tourguenistes
saouleront le vil avant de l’écorcher
pour que ses cris d’horreur
ne puissent donner l’alarme
aux tribus ennemies.

Old par igor le 04 Avr 2003

Papa où es-tu ?

Old par Gu. le 21 Mai 2003

Ici, je me trouve bien, à l’aise, et je peux patienter et me dire que bientôt je te trouverai mon petit Igor, là je ramperai hors de mon trou visqueux et je me loverai autour de ta gorge boudinée de pseudo artiste ivre. Mes mains sur ton cou et ma lame déchiquetant tes entrailles fumantes de petit maquereau de banlieue.

Du bord, il faut, pêcher loin, une canne longue (3 m à 3,50 m), capable de lancer 50 à 80 g, s’impose donc. Le moulinet, à tambour fixe est mi-lourd à lourd. En bateau, vous allez pêcher près du banc, inutile de lancer loin, privilégiez l’aspect sportif de la pêche à l’aspect rentable. Une canne plus courte (2,80 à 3,20 m) suffit. Vous n’êtes pas là pour capturer des kilos et des kilos de maquereaux dont vous ne saurez que faire mais pour vous faire plaisir!

Old par -- Zan le 05 Mai 2003

Igor MC prend le microphone, genre love story raggamuffin
Pour te parler d’une amie qu’on appelle Caroline.
Elle est ma dame, elle est ma came, elle est ma vitamine,
Elle est ma drogue, ma dope, ma coke, mon crack, mon amphétamine,
Caroline…

Old par igor le 04 Déc 2003

Je me demande quand viendra le jour
Où les yeux dans les yeux
Et la main dans sa main,
J’aurai le coeur heureux,
Sans peur du lendemain
Le jour où je n’aurais
Plus du tout de la peine
Le jour où moi aussi,
J’aurai quelqu’un qui m’aime

Old par M. Fox le 19 Fév 2003

TRAITS COURTS

(Autologie aussi comme recyclage de vieux

machins d’il y a quelques années,

crachés ici et maintenant pour m’en débarrasser.)

Je veux te prendre comme un animal
je veux te sentir de l’intérieur,

tu n’avais pas compris ?

Old par M. Fox le 23 Avr 2003

Dors ma douce
Je rêve pour toi
06 61 63 58 84

je voudrais me coucher avec toi
et me réveiller avec un autre.
please, don’t go…


Les seuls produits de l’arsenal thérapeutique actuel dont, le cas échéant, le patient Témoin de Jéhovah pourrait s’abstenir sont le sang total, les concentrés globulaires, les concentrés plaquettaires, les concentrés leucocytaires ainsi que le plasma. Toutefois, certains Témoins de Jéhovah considèrent, conformément à leur libre choix religieux, que les principes bibliques impliqués n’écartent pas l’utilisation des produits de fractionnement du plasma tels que l’albumine, les immunoglobulines, l’antithrombine et les facteurs de coagulation. De plus, de nombreux Témoins acceptent la transfusion de sang autologue (le sang de la personne elle-même) au cours de procédures telles que l’hémodilution normovolémique et la récupération per- et postopératoire du sang. Ils évitent ainsi de nombreuses maladies transmissibles par le sang, dont certaines sont potentiellement mortelles. Ainsi, à propos des Témoins de Jéhovah, le Commissaire du Gouvernement Patrick Hubert considère qu’il faut se placer sur le seul « terrain des faits et évaluer les risques en tenant compte des individus en présence ».

A l’aube l’esprit est venu me chevaucher

Et emplir mon corps de désirs impi(e)s

Que mon ame réprouve de toute sa force

Mon enveloppe est comme chauffée au rouge

Par le plus infime mouvement

Je ne suis que brulures, soleil noir

Baal tutélaire d’une Carthage en furie

Que la lumière et la raison ont quittées

Je suis Moloch et j’exige des ames !

Au feu de mes sens, je veux vous immoler

Cette force est en moi,

Elle explose chaque seconde un peu plus

au secours

Old par M. Fox le 03 Sep 2003

AUX ARMES CITOYENS!!!

LE PRESIDENT ABATTONS!

Chanter sous la pluie… Pneumonie !

Old par Rodia le 21 Mar 2003

lu ce matin dans la presse spécialisée:

« connasses diplomées
cherchent bites d’amarage
pour ancrer divers bateaux… »

rape me
rape me my friend
rape me
do it again

Point négatif : je perds de plus en plus la mémoire

Point positif : je commets rarement des horreurs pendant les périodes oubliées (contrairement à avant)

Old par M. Fox le 21 Juin 2003

BIEN ENTENDU QUE JE SUIS JOYEUX !

Fact : Les mannequins sont toutes des anorexiques.

Counterfact : ou est-ce le monde qui est boulimique ?

Old par JR le 25 Mai 2003

le récitant : fermer tourgueniev.com ?

Old par igor le 17 Avr 2003

la 4e grande révolution de la pensée : la fin de l’anthropocentrisme.

(surdité)

Old par M. Fox le 19 Jan 2003

nous sommes en mer

elle ne peut pas nous voir,

marions nous !

Old par M. Fox le 14 Mar 2003


Old par Gu. le 15 Nov 2003

Il regardait sa vie comme on contemple le soleil qui se couche

il plissait largement les yeux

et on ressentait dans ces moment là

sa fatigue immense et sa joie aussi, pour les choses accomplies

Il disparaissait lentement

sans peur de la mort

comme une étoile déclinante

dardant ses derniers rayons chauds et doux

sur ses mondes préférés

Je pleure

je ne veux pas que tu meures

tu as l’air si paisible

alors qu’il est si injuste que tu t’en ailles maintenant

injuste

Old par M. Fox le 10 Juin 2003

Old par Gu. le 06 Juin 2003

Le baiser métallique de ma cigarette cokée
semble pénétrer l’ombilic de ma langue brûlée.
De l’interstice d’une plaie dans ma bouche
s’évade une pensée qui se vrille en volutes
s’extravase et
me provoque une extase.

Pour laver ma blessure
je lèche avec indescence les lêvres de ma pensée
dont j’embrasse et
j’aspire tendrement l’essence.

Vidée peu à peu de mon sang et de ma substance
je perds désormais la braise de mes sens.

Je perds désormais la braise de mes sens
et doucement mes yeux se détachent de leur orbite
les yeux de moi miment devant moi l’émoi
d’une danse démente
pour suivre la transe de ma pens-ée qui se meut.

Je m’évapore peu à peu
au contact incandescent
de cette pensée et
de mon corps il ne reste plus
sur le lit froid
que les cendres qui se répandent.

« là ici »