The artist-proletarian‘s obligation is not only to create works that answer the demands of today, but also to open the way to intellect into the distant future.
The artist-proletarian must act on the intellect of his comrade proletarians not only through what they can understand at their present stage of development.
Work on content is work on form and vice versa.
The more forcefully the form is expressed, the more forcefully the content is expressed.
Form is made by persistent line. Every line must be made.
Every atom must be made; the whole work must be made and adapted.
Think persistently and accurately over every atom of the work you are doing.
Make every atom persistently and accurately.
Introduce persistently and accurately into every atom the color you have studied — so that it enters the atom just as heat enters the body or so that it is linked organically with the form, just as in nature a flower’s cellulose is linked with its color.
Painting is the colored conclusion of drawing. (Russian Art of the Avant-Garde, 286-7). [D.K. and A.B.]
1 Dans un bus, assise, une femme et sa jupe, bavarde et cocasse comme une toile de Miro. Images, je n’assume pas la gêne que vous me causez ! Que faire de vous ? 2 Une jeune fille, après être photographiée, fonce vers le photographe pour l’embrasser. 3 Un clochard explique trop longuement ses circonstances, sur trois stations, c’est beaucoup de donneurs potentiels qui descendent.
ha oui Nils, Barry ct le prophéte de l’amour, normal que personne voulait lui donner un organe quand tu vois les dégats que ca fait au coeur …
Ouais, super, était-ce vraiment nécessaire de lire ça (et je ne parle pas de la mort de Barry) ce soir ? Je veux dire, après avoir réentendu et revu tous les évenements qui m’ont fait mal ces deux dernières années ? C’était un complot, oui, certainement. Un commando qui s’est dit que tiens, pourquoi je n’irais pas mal, il y avait si longtemps…
Remarque, ça veut dire que demain, ça va être une très bonne journée.
D’ailleurs mon horoscope est formel, et ma boulangère aussi.
La statue de la Liberté avait dès sa conception été équipée d’un discret système de motorisation. La robe, d’un bloc, ne permettait pas, bien entendu, une progression imitant un pas humain. En revanche, des roues rétractables couplées à une dynamo lui autorisaient un déplacement lent mais efficient sur une centaine de kilomètres. De même, la tête et les bras disposaient d’articulations assez élaborées bien que terriblement bruyantes. Le cristal placé à l’intérieur du flambeau pouvait, le cas échéant, libérer une énergie comparable à celle d’un éclair, et se rechargeait à l’aide du soleil. L’ensemble était manoeuvrable depuis la France, grâce à un réseau de fils cuivrés plongeant sous l’Atlantique. Pourtant, quand le gouvernement français décida de détruire New York dans un accès de folie, en 1923, la statue était tellement corrodée par l’air marin et les dépôts salins qu’elle ne bougea pas d’un pouce.
Plus que quelques affaires à régler ici. Demain j’embarque et surtout j’en prends pour au moins vingt ans. La prochaine étape de ce cargo c’est dans quinze mois lumière, ensuite c’est le grand saut quantique et à l’escale suivante je ne connaîtrai probablement plus personne de ce monde. C’est l’occasion de recommencer à zéro, non ? Je vais ranger ma carabine.
notre vie est lente il faut l’accélérer notre vie est lente il faut l’accélérer notre vie est lente il faut l’accélérer notre vie est lente il faut l’accélérer
Cette loi de l’alternance est aussi un motif, ou plutôt une épreuve qu’il faut accepter, sans ressentiment ; lorsqu’une phase d’abattement rend le travail impossible, espérer pouvoir à nouveau retrouver ce pouvoir de dire, d’exister en somme puisqu’on a pu enfin accepter le péril, car cette loi est bien entendu une machine infernale !
ce matin, Igor a essayé de me faire croire que c’était la fin du monde. la FdM, comme il disait. moi, je venais de me réveiller, je buvais mon café alors je me suis dit « pourquoi pas, après tout ? » ça ne m’a pas vraiment bouleversé. et puis vous savez, j’y croyais presque à son histoire. c’était plausible après tout. la fin de tout, ça n’avait rien d’extravagant. la FdM
#23 Parole vaine du héros. La voix souveraine, elle revient, c’est ça : tressautements de sensations et je parcours le temps, je revis en une minute les dernières journées, et je vois un esprit insatisfait, une tête bien faite. E. m’a dit que j’aimais la douceur de mon visage. Est-ce ainsi qu’il faut lire les traits du héros ? Douceurs sourdes. Je ne vois pas pourquoi je m’interdirais de relier mon bonheur à l’écoute d’une cantate. Et si la quête du héros c’était de se rapprocher de dieu ? Ha non. Pas sérieux. Pas aujourd’hui. Pas dans l’époque. Et je me tairais enfin ? A la droite ? Le ciel ? Oui j’aime regarder le ciel. Mais cela ne prouve rien. Le héros veut anticiper, brûler des étapes, se brûler la vie pour un chemin somptueux. Est-ce que je mérite cette éternité ? Cette facilité ? J’écoute donc la voix souveraine de Barbara Hendriks au nom du père inconnu. Et j’attends. Posture essentielle du héros, chasseur grotesque ; mouche aux ailes d’anges.
Pour rester zen, il vit sur le long terme en se posant les bonnes questions pour les choix qui s’imposent. Ne pas se laisser submerger par la tension, le négatif stress. Il a troqué le métro pour son vieux vélo et le week end fait le tour des quais en rollers tout en scrutant le coefficient de pollution de l’air. D’humeur égale en tous temps. Encéphalogramme plat bip, bip, bip, bip. Avec lui pas de surprises ou presque. La folie, la démence de la jeunesse il a connu et en est revenu. Il a passé l’âge de faire des conneries, on peut compter sur lui il fait toujours ce qu’il a promis. Raisonnable, il sait qu’il faut savoir dire NON. Pas rancunié pour un sou.Tout le monde peut s’emporter avoir ses écarts (sauf lui). Il faut pardonner un point c’est tout, promouvoir le dialogue car la violence ne résoud rien.
Prévoyant, attentionné, rangé. Un brin maniaque: le ménage c’est tous les soirs. Sa chambre ressemble au couloir d’un hôtel. Rien ne dépasse c’est l’équilibre en tous points.
– Acheter du feutre pour les pieds de mes fauteuils qui rayent mon parquet – Enduire mon parquet d’un mélange d’huile de lin et d’essence de thérébentine (salon + bureau) – Lancer une machine de blanc (serviettes, torchons, draps…) – Changer les draps (ça commence à faire longtemps) – Trouver une hache de poche (avec un manche en bois, c’est plus rustique -> Bricorama.) – Prendre rendez-vous avec la victime – Te chercher à la gare – Présenter mon travail à Avril.exe (je sais même pas ce que c’est que ce truc) – Aller à un apéro surprise (si il est confirmé) – Rentrer – Te faire l’amour toute la nuit durant (pas trop quand même, parce que dimanche j’ai du boulot)
… jeudi soir pas mercredi ça va bien ce soir je suis chez ELLE vraiment bien on va manger des pates rien de plus banal mais là, pile-poil et in arcadia ego sum …
George W. Bush, vous avez 48h pour abdiquer et quitter le pays. Passé ce délai, nous mettrons Paris (Texas) à feu et à sang. Cet ultimatum est irrévocable.
Lobotomie papa Lobotomie maman J’ai un trou dans la tête Lobotomie soldat Lobotomie para Je ne crains plus la loi Amputé, Amputé, Amputé J’ai un trou dans la tête Je ne sens plus mes bras Et même si je meurs Je n’ai plus de douleur Amputé, Amputé, Amputé On me demande souvent Pourquoi cette cicatrice La juste derrière mon crâne Dans ma tête il fait noir Dans ma tête un trou noir J’ai du sang plein ma tête Amputé, Amputé, Amputé
Béruriers Noirs – Amputé ( Lobotomie Hôpital )
Quand ils sont arrivés Pour venir me chercher La camisole passée Et après dans le noir Traîné dans le couloir Amputé, Amputé, Amputé La tête dans la baignoire Ils ont pris un rasoir M’ont dégagé le crâne J’me souviens plus de rien Lobotomie merci J’ai du vide pleins ma tête Amputé, Amputé, Amputé Lobotomie amputée Lobotomie amputée Lobotomie amputée Amputé, Amputé, Amputé
Un habitant de la Côte-d’Or a tenté de s’immoler par le feu, hier, vers 12 h 30, dans la commune de Malay-le-Grand. Il s’est aspergé d’alcool, alors qu’il se trouvait dans l’habitacle de sa voiture et a craqué une allumette. Puis il est sorti de la voiture en trombe et s’est roulé dans l’herbe pour éteindre les flammes, le tout sous le regard éberlué d’automobilistes de passage. Certains d’entre eux lui ont porté secours. L’homme, en slip, a été très grièvement brûlé.
Il a été transporté au Centre hospitalier Gaston-Ramon de Sens par les pompiers du centre de secours principal de Sens, avant d’être transféré au service des grands brûlés de l’hôpital de Clamart (Hauts-de-Seine).
Ce matin je ne me suis pas cassé le bras ni brisé une côte ni enfoncé une vertèbre. Aucun petit bout d’os n’est venu me perforer un poumon. Mon foie n’a pas éclaté comme un bubon plein de pus. Mes testicules ne se sont pas flétris sous ma queue gangrenée. Mes intestins ne se sont pas relâchés d’un coup et ma rate n’a pas explosé comme un fruit trop mûr. Non. Ce matin, tout est bien et c’est une belle journée.
As far as I know, remove from index doesn’t work, and hasn’t ever worked in the couple of years I’ve been around. What should work, though it’s sometimes reluctant, is to change your archive frequency to No archives (which doesn’t delete anything, just tells Blogger not to generate archive files), then either back to weekly, or if that doesn’t work then No archives, Monthly, No archives, Weekly. Eventually, that should force Blogger to look at what really exists, and only list a week once.
… Lâcher prise Tu prends cette petite boule qui fait mal Tu l’extrais délicatement avec tes ongles Tu la mets très loin de toi Tu la visualises très très loin de toi Et tu respires calmement Et ça marche ? Bof …
Communiqué tourgueniste : Dans un souci de tourguenisme Nous, tourguenistes décidons que L’anniversaire de Tourgueniev.com Tombant le 5 mars 2003 sera Tourguenistement célébré toute La journée du 3 mars 2003 Et cela afin de tromper nos Nombreux ennemis planqués Sous les buissons de buis Qui nous attendent au tournant. Donc dans un intense foutage De gueule pas piqué des hannetons (prend ta faucille baby) On va raconter à tout l’univers Que c’est aujourd’hui l’anniversaire. Bon, ok, c’est en partie vrai, rapport Au fait que la légende dis que c’est Le 3 mars 2002 que Nicolaï et moi On a été séparé de notre connexion Siamoise de la tête (et du reste) et Que planant encore de l’opiacé Ayant servi au vétérinaire Afin de nous endormir Nous avons décidé de marquer Le coup (et le cou) en devenant Honteusement célèbre dans le monde Entier et cela grâce à un site web Phénoménal et lotec (try again babe) Ainsi que par une absence Quasi obligatoire de relecture. Donc, l’anniv officiel va durer Du 3 au 5 mars et embraser La capitale et nos gorges avides. Play it loud darling and Hit me one more time.
Don’t let my pagan habits rule your crazy sunshine truck easy mistery tour online busses are also going to Illinoy… Take first on the left every one or two times a day then, forget me if you can…
Ne laisse pas mes habitudes païennes diriger ton camion soleil brillant fou les lignes de bus « mystère facile » vont aussi en Illinois… Prend la première à gauche environ une ou deux fois par jour ensuite, oublie moi si tu peux…
AUTOLOGIE (Le héros accumule des notes dont il ne sait que faire ; fourre-tout encombrant. Il a décidé maintenant de s’en délester. L’exercice — qu’il appelle pompeusement AUTOLOGIE ressemble donc à cela :)
Bravo. J’ai envoyé ce soir, par texto à des femmes nombreuses éparpillées au bord de la méditerranée : « nuit sans air à Paris ». Triste (C’est tout, trop court, pense-t-elle.) Weil « La grandeur, de nos jours, doit prendre d’autres voies. Elle ne peut d’ailleurs être que solitaire, obscure et sans écho… (or, pas d’art sans écho). » Titres Compléments d’objets.(Ne pas me voler merci.) Diatribes contre une femme ailée.(Me la retrouver, merci.) Mots de passe. L’identité pleure. Atroce. Quand je dis je, j’ai l’impression de recevoir une claque dans la gueule. 10 rue, de Rome. Belle serveuse, belle comme une gravure d’intérieur, sage et décorative. Vérifier plus tard Inanité de ceux qui écrivent, de tout ce qui s’écrit. Difficulté Comment écrire un cri ? Handke. « Il ne percevait rien, cela lui tombait sous les yeux. » Projets. Ecris comme tu penses comme tu vis comme tu veux. Téléphone Une femme parle : » Je ne comprends rien. » Le jeune homme dit : » Je ne t’entends pas. » Bis Si je pouvais parler d’un autre point de vue que le mien, croyez-le, je le ferais. Oui. Tu vois une chose et tu penses à une autre. ? Il n’y a que des défauts. Radio La misère ne te secoue pas assez. Souvenir. « Si tu continues à jouir en moi, tu seras père avant la fin du mois. » Roman Dans le cafouillis d’un carrefour, j’arrivai pour me faire plaquer, jeté du haut d’une histoire, devant une femme plus âgée que moi dont j’avais tout espéré, y compris la mort. Duo. Le suce-suce panique (expression trouvée en buvant un verre d’eau.) Naufrage du non-sens (expression trouvée en pissant.) Drame Toute pensée se produit sous l’autorité absente (ce qui est la pure preuve du pouvoir) de L. Scandale Le séduction et ses immondes banderolles. Drame II Plus j’écrirai, moins j’aurais l’impression d’avoir dit quelque chose. Trio Un homme, une femme, le monde. Après l’inventaire, il ne subsiste que ça Fable Tout est bien qui finit enfin Image. Le string de la maman baissée via Giosue Carducci. Triste. Besoins d’échanges réguliers avec des spirituels estimables. Baudelaire « Et le printemps adorable a perdu son odeur ! »
I want to be straight, I want to be straight I’m sick and tired of taking drugs and staying up late. I wanna confirm, I wanna conform I wanna be safe and I wanna be snug and I wanna be warm
I want to be straight, I want to be straight I wanna create a place of my own in the welfare state Brr, gonna be good, brr, gonna be kind It might be a wrench but think of the stench I’m leaving behind
I want to be straight, I want to be straight Come out of the cold and do what I’m told and don’t deviate I wanna give, I wanna give, I wanna give my consent I’m learning to hate all the things that were great when I used to be… bent!
I want to be straight, I want to be straight I’m sick and tired of taking drugs and staying up late I know that you’re right, I know I was wrong So thanks very much, please keep in touch, I’ll be rhyming along
d’abord, organiser la chair l’étaler bien rouge (la prendre en photo avec un carreau de sucre comme mesure de référence) sortir la poele et un peu de beurre, ça chauffe, ça fond, ça glisse sur la surface chauffante l’étaler bien rouge et laisser le tout s’épouser ça fait un murmure chaud et ça sent le beurre chaud, la graisse fondue, la viande cuite la couper en deux avec un couteau de boucher la faire glisser dans l’assiette (et attention, saucer la poele avec un bout de pain de campagne)
***bonheur***
saucer l’assiette, soupirer d’aise, boire un peu de vin rouge et laisser croquer et juter la salade sous les dents en dessert, on ne veut rien, de toutes façons là on ne veut rien, personne d’autre, aucun autre élément, on est juste plein du meilleur, et on va attendre (c’est ça aussi) de se vider avant de recommencer à poursuivre l’happiness…
[…] Hier soir des inconnus m’accostent en m’appelant « Rocco ». Ben oui, « on a vu tes photos »… Sourires légèrement ironiques mais pas malveillants, qui cachent surtout une inavouable jalousie. Décidément la magie d’Internet et le pouvoir de l’imagination sont des trucs qui me fascineront toujours. Plus tard dans la soirée je croise C. ; zoom sur cet irrésistible regard mutin, ce petit air espiègle qui brise toutes mes défenses. Sourire spontané, elle me reconnaît illico. On se resitue très vite, on a pris un apéro ensemble en mars, « ah c’est cool de se revoir comme ça par hasard »… S’en suit une conversation improbable, nous réalisons tous les deux qu’elle se souvient de moi, mais qu’en même temps elle me confond avec au moins trois autres personnes. J’essaie de la mettre à l’aise mais c’est pas gagné, elle est presque rouge de confusion. Fais-moi ça compréhension, désinvolture, autodérision : éclair du flash. […] Avance rapide, deux coupes de champagne plus tard : apparition de l’adorable A. Elle aime beaucoup ce que je fais, elle veut m’aider à placer mon manuscrit quand il sera fini ; sa sincérité est touchante, pourtant elle ne m’a jamais lu. Remarque, je fais le malin mais je suis secrètement amoureux d’elle alors que je la connais à peine, c’est pas mieux. […]
#41 Quelques titres pour prendre la responsabilité de ces divagations : Bataille de soi pour moi. Les pages d’un héros. Autologie. Je connais un peintre qui depuis des années, écrit des titres pour des œuvres pas encore réalisées. (FR. M.) ex : « Le babouin va-t-il enfiler Milou ? » Trouver un titre pour un travail au milieu de lui-meme.
Hé vous avez vu, on est nominés. Va falloir commencer à devenir sérieux, les petits gars. Fini la rigolade. Fini le mot « bite » partout, soyons po-li-ti-que-ment-co-rrects.
insomnie, c’est assez nouveau pour moi. lire en somnolant, clips en boucle sur la tévé insomnie, même pas la force d’essayer de dormir rallumer l’ordinateur, câliner le chat insomnie, enfin, pour me lever tôt demain crevé mais heureux de te retrouver se faire un petit voyage tout les deux enfin, en amoureux.