– tu refuses de me voir un jour sur deux, tu réponds pas au téléphone la nuit, tu fait des manip’ pour pas que je voies les sites sur lesquels tu surfes, tu trouves les prétextes les plus absurdes pour me faire des procès d’intention… Franchement, tu sais de quoi tu as l’air ? – d’un type normal ? – t’as surtout l’air d’un mec qui sort avec plusieurs filles en même temps.
Regardant dehors sur la pluie du matin J’ai eu l’habitude de me sentir non inspiré Et quand je savais que j’ai dû faire face un autre jour Seigneur, il m’a fait se sentir, m’a fait se sentir si fatigué Avant le jour je me suis rencontré(me suis réuni) vous, la vie étiez si hostiles Mais vous êtes la clef à ma paix intérieure
‘ La cause vous me fait se sentir Vous faites le sens Vous me faites ressembler Une femme naturelle
Oh, le bébé, que vous m’avez fait Ooh, vous me faites vous sentir ainsi bon à l’intérieur Et je veux juste être près de vous Vous me faites vous sentir ainsi aliive
Vous faites le sens Vous me faites ressembler Une femme naturelle
Etais-ce une quille ou un glaçon, va savoir… Dans le noir, dans le ton, Quel que soit l’abandon Pourvu qu’il soit le bon Sur d’experts toboggans Vous m’avez vu glisser Mais y glisser avec délices
Dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit. Nous n’avons rien à cacher. Nous agissons en tant que responsables, nous respectons les hommes et l’environnement.
On peut se satisfaire de peu de chose Moi par exemple hier soir Je me suis retrouvé dans le métro avec un ami Un ami vraiment impressionnant Je le regarde toujours avec un peu d’envie Il est si grand que parfois il se cogne au plafond Hier c’est arrivé et ça m’a fait du bien De le regarder saigner, là, dans la rame Avant de descendre, je lui ai donné un petit coup de pied mesquin J’ai visé les côtes, il n’a pas bougé Le sol devenait de plus en plus rouge Alors je me suis cassé pour ne pas salir mes pompes On peut se satisfaire de peu de chose
———————————– courir plus vite tenter de sauver ma peau ma vieille peau de russe blanc courir plus vite ———————————– se cacher au fond du fossé tenter de sauver mes couilles mes couilles de crétin chauve se cacher au fond du fossé ———————————– baisser la tête raser les murs ne plus boire de cocktails truffés lames de rasoirs ne plus manger de petits fours farcis lames de scalpels raser les murs fuir la musique des bouchers hollandais ———————————– vendredi soir je ne me tourmente pas pour si peu et je file à l’anglaise ———————————– grishka n’aura jamais l’idée de me chercher chez moi tout simplement ———————————–
j’aime bien « 24 images seconde défilent translucides sur membrane irisée » ce n’est pas aussi short and sweet que « stormy weather » ou « haut les coeurs! » mais c’est fort intéressant…
… Lâcher prise Tu prends cette petite boule qui fait mal Tu l’extrais délicatement avec tes ongles Tu la mets très loin de toi Tu la visualises très très loin de toi Et tu respires calmement Et ça marche ? Bof …
Raconter une histoire, ça peut commencer par un « il était une fois » ou par un truc plus anodin genre « il marchait déjà depuis une heure dans ce putain de désert jaune ». Forcement, ça n’implique pas les mêmes choses pour la suite. Dans le premier cas on attend un truc du genre « dans un pays très lointain », dans le deuxième cas plus un truc genre « et les fils de putes qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour attendre ». Raconter une histoire, c’est tout un tas de décisions plus ou moins importantes pour la suite, sur les mots à choisir, sur les personnages, les lieux, les actions, l’existence même de personnages, de lieux et d’actions, la pertinence de la notion temporelle et la force de l’entropie sur l’idée originelle. Raconter une histoire tendre, c’est aller contre la paranoïa, les griffures de la vie, les cicatrices et toujours rechercher cette petite ligne si douce qui glisse partant de la hanche vers le pubis. Raconter une histoire, c’est faire acte de foi, de contrition, se blottir contre une idée, la choyer. Raconter une histoire, ça peut se faire en se regardant dans les yeux, doucement. Raconter une histoire, ça peut ne pas réussir, ça peut ne mener à rien, ça peut être un échec. Raconter une histoire…
Le langage du héros vaste problème. Comment puis-je en meme temps exprimer une émotion, communiquer une pensée ; qu’on me reconnaisse sans me caricaturer, parler d’autre chose que de ce que je suis en train de dire, laisser le sens plurivalent mais précis quand meme ; moins allusif que Mozart, aussi pointu que Webern, drole, sincère, grave, catastrophique, touchant, aimable ? Tout à la fois ? Plutot se perdre. Le héros fonctionnera pas à pas. « Quelle immensité et quelle misère dans le langage ! » Le héros ne devra pas comparer le langage à un monde car il n’est pas poète. Il bravera les tentations lyriques, et revera comme il se doit, à de grands récits.
sous ses paupières il y a des ombres écarlates qui dansent un grand brasier vieux, déjà et il n’est pas question de mots Alors elle s’en fout du monde C’est facile pour elle De le laisser où il est
Elle rêve à des crimes incandescents Et se lèche les lèvres
d’habitude je vous raconte ma vie et mes aventures sans rien vous dissimuler à vous fidèles lecteurs mais aujourd’hui vraiment je ne me sens pas de le courage de le faire. pas envie de parler de mes experiences interlopes de la nuit passée, de ces fillettes et de ces petits garçons hongrois qui fouettent sans se lasser les fesses municipales. non vraiment, je n’ai pas le coeur à en parler. je vais vous écrire une petite fiction en Ré mineur.
fiction :
j’ai une petite amie, je l’aime fort fort, elle est triste à cause de moi et de ma manie de claquer les portes. ce soir, je vais être gentil et tenter de me faire pardonner d’être un si mauvais Prince Charmant.
alors là je suis largué :
– c’est la copine de Conan qui est morte
– Conan est super sérieux
– Conan fout le feu au bucher funéraire
– y’a deux potes de Conan :
– un vieux sage et un archer cosaque.
– l’archer cosaque (à moustache) pleure.
– le vieux sage demande : « pourquoi tu pleures ? »
« Les efforts qu’il déployait pour systèmatiser les présages étaient inutiles. Ils se présentaient d’un seul coup, en un éclair de lucidité surnaturelle, comme autant de moments de certitude absolue et éphémère, mais insaisissable. En d’autres circonstances, ils étaient si naturels qu’il ne les identifiait comme présages qu’après coup. Quelquefois encore, ils étaient clairs et nets et ne se réalisaient pas. A force d’habitude, ce ne furent bientôt rien de plus que de vulgaires accès de superstition«
As far as I know, remove from index doesn’t work, and hasn’t ever worked in the couple of years I’ve been around. What should work, though it’s sometimes reluctant, is to change your archive frequency to No archives (which doesn’t delete anything, just tells Blogger not to generate archive files), then either back to weekly, or if that doesn’t work then No archives, Monthly, No archives, Weekly. Eventually, that should force Blogger to look at what really exists, and only list a week once.
notre vie est lente il faut l’accélérer notre vie est lente il faut l’accélérer notre vie est lente il faut l’accélérer notre vie est lente il faut l’accélérer
Igor MC prend le microphone, genre love story raggamuffin Pour te parler d’une amie qu’on appelle Caroline. Elle est ma dame, elle est ma came, elle est ma vitamine, Elle est ma drogue, ma dope, ma coke, mon crack, mon amphétamine, Caroline…
A noël des amis de la campagne m’ont offert une vache naine avec des ailes (clonée ? génétiquement modifiée ? Comment obtiennent-ils ça ? Dieu sait ce qu’ils trifouillent dans leurs contrées sauvages, au loin de nos regards embués de citadins fêtards, tout accaparés que nous sommes par Les éditions SPOKE sont heureuses de vous annoncer leur prochaine soirée / performance qui se tiendra le Jeudi 9 Janvier à Mains d‚Oeuvres.
® Littérature de ceux qui parlent / littérature hardcore et douce
…………………… Slam VS hip hop VS théâtre
ou par
VIENDEZ NOMBREUSES Y NOMBREUX GUINCHER AU GIG-FIESTA DE MADAME MACARIO
DIMANCHE 22 SEPTEMBRE 2002
de 19h30 precises a 00h30…
au POP IN, 105 rue amelot, paris 11eme, metro : « republique » ou « filles du calvaire ».
enfin des considérations existentielles fondamentales…)
bon elle est très sympa, mais elle m’agace un peu. Je la trouve très agitée… bien trop agitée…