Moi non plus.

Old par Nothing le 22 Nov 2002

Honoré, tu me passes le PQ ?my left foot is a rascal but i love it like a fool
petite pièce minimaliste à jouer dans un sanctuaire incas en Amérique du sud

personnages :
Albert Jiron (un homme pas bien grand)
Gina Jiron (une femme pas bien grande)
Sylvie Jiron (une fille pas bien belle)
Honoré de Balzac (un grand homme)
le Choeur Antique (2000 incas authentiques chantant en mandarin dans le fond de la scène et répétant les dialogues en coeur après chaque réplique)

Acte 1 : Scène 1 : Un sanctuaire incas en Amérique du sud

Albert Jiron :
– Je me sens un peu balloné.
Gina Jiron (pensive):
– C’est l’altitude, chéri, ça va passer si tu pètes.
Albert Jiron :
– Je ne suis pas convaincu.
Sylvie Jiron :
– Là, sur ma gauche, quelque chose de terrible se passe.
Albert Jiron :
– Et cette enfant est si lourde, dieu, si lourde !
Gina Jiron :
– Sylvie, cesse de jouer avec les momies, le Choeur Antique nous regarde bizarrement.
Sylvie Jiron :
– Tout est si lourd…
Gina Jiron :
– Tu l’as toute débalée, stupide imbécile d’anarchiste merdique trop gatée. Que va dire le Guide du Routard. Petite vicieuse, ton père matte tes fesses.
Albert Jiron :
– Cette momie, elle me semble êtrange. Elle est si grande…
Honoré de Balzac :
– Arrrrrgh.
Le Choeur Antique (seul cette fois) :
– Arrrrrgh.
Albert Jiron :
– Elle est morte, Gina. Tu peux la lâcher.
Gina Jiron :
– Tout est si futile…

voile
(et à vapeur)

Old par igor le 12 Juin 2002

Ma très chère Ar*

C’est la larme à l’œil que je découvre le paysage malsain qui vous entoure. Cette ville moribonde et crasseuse que vous dépeignez dans votre lettre, est-ce que ce peut être Paris ? Peut-on concevoir pareil tableau de la capitale où je croyait réfugiées les plus hautes valeurs de l’humanité ? Si la liberté existe bien quelque part en ce monde, n’est-ce pas en ces murs ?

Cependant, les relents d’humidité que vous respirez, la grisaille qui vous surplombe sont autant de désagréments que je souffrirais volontiers, tant la situation de notre pays s’est dégradée. Nos cieux d’été, embrasés de couleurs vives, grandioses ; la douceur de l’air salin, l’indicible beauté sauvage de nos terres généreuses, et ces gens, plein d’entrain et de malice. Tout s’est affadi, Ar*. Jusqu’à cette table où nous avons si souvent diné, et qui ne manquait jamais de nous ravir le palais. Jusqu’à ces cœurs jadis gonflés d’orgueil et d’insolence. Rien ! Il ne reste plus rien à déglutir où à penser qui ne soit corrompu par la fadeur. Celle là que nous a légué la poigne de fer des nouveaux maîtres de notre avenir. Souvenez-vous, ma chère Ar*, de cette dernière année. L’hiver est arrivé avec une rare rigueur. Vous me faisiez remarquer un matin, sur ce ton ironique qui était alors le vôtre, assise à cette table d’où je vous écris, que la saison préfigurait peut-être un sombre avenir pour ce pays. Ce « mauvais présage » dont l’improbabilité nous a fait rire un instant s’est depuis révélé plus véridique que nous le l’imaginions. C’est à peine s’ils ne viennent pas désormais ramper dans nos rêves. Par les plus odieux stratagèmes, ils sapent l’identité de cette culture qui nous a vu grandir, influencent nos choix en nous bombardant sans répit des rhétoriques les plus spécieuses qui se puissent concevoir. Notre histoire est devenue un champs de bataille où sévissent les censeurs obsédés par l’avenir. Ces usurpateurs arrivés dans un vent de fortune ont décidé de voler notre mémoire en remodelant l’ histoire.

Désormais, beaucoup sont partis pour des destinations que l’on boudait autrefois. Nous étions si fiers de ce pays que l’on avait jeté comme un voile sur le reste du monde. Celui-ci s’est vite déchiré et vous voici à Paris. Je vous aurais volontiers suivi, vous le savez, si les rigueurs de l’âge m’avaient laissé un peu de répit. Mais voilà que cette lèpre nationale s’est fait précéder par l’addition d’une vie dont je n’ai pas lieu d’avoir le regret, toute au service de la table, de la chair et de cette douceur de vivre que l’on connaissait jadis en ces murs. J’avoue que le couronnement de cette existence aurait été cette dernière escapade à vos côtés. Mais je m’avoue parfois vaincu par ce désespoir qui suinte de vos murs gris et qui me cloue au lit.

Chère Ar*, rassurez-vous, j’ai beau accusé le coup de nos délicieux excès passés et de la folie de nos frères, j’ai beau me plaindre et forcer le trait de nos misères, je n’en demeure pas moins sec et opiniâtrement attaché à la vie comme un cep de vigne à la terre. Dorénavent, je mettrai mes caprices dans l’avenir de nos enfants. S’il est encore un peu d’espoir dans cette gérontocratie, c’est d’eux qu’il viendra ; et croyez-moi sur parole, Ar*, je ne cèderai pas, ni au trépas, ni au chantage, ni à la haine. Votre jolie petite fille sera élevée comme elle le mérite : comme un enfant. Elle connaitra les joies du jeu, de l’espoir et… quand le temps sera venu, des joies revigorantes de l’amour. Je me sens à nouveau le devoir de vous rassurer. La vie dissolue que nous avons mené ne sera pas le modèle de sa jeunesse. Le temps passé et votre exil ne m’ont laissé d’appétit que pour une certaine délicatesse. Elle n’aura pas à ribauder dans la fange où se vautrent désormais les petites femmes de son âge. L’exemple que je lui veux donner sera de nature à épargner sa vertu. D’ailleurs, ce fier gaillard qu’est mon neveu l’entourera de toutes les attentions les plus sincères et se substituera à ma vigilance dans ces moments que l’adolescence ne saurait partager avec les « vieux ». J’en fait un point d’honneur : cette enfant jouira d’un sort convenable et porteur d’avenir.
Il me faut enfin vous prévenir, ma chère Ar*, que cette hauteur de ton que je me permets encore dans ces lettres ne saurait garantir notre sécurité encore longtemps. Vous souvenez-vous de ce vieux râleur de Al* ? Ils ont fini par l’arrêter l’autre soir, après qu’il ait vertement sermonné quelques-uns de ces jeunes idiots qui croient détenir la vérité, claironnant les messages grossiers du parti. Sous je ne sais quel prétexte obscur, on l’a emmené à Er*. Inutile de préciser qu’il n’a pas été jugé en public ! J’ai appris qu’un projet de censure des informations subversives, destinées à saper l’intégrité et la crédibilité de l’état avait été récemment présenté au parlement. Vous savez, comme-moi, que les représentants de la nation ne sont plus que des pantins sans ressources qui ont tout le loisir d’approuver les projets du parti. D’ici à ce que l’état d’urgence soit décrété et les libertés civiles raccourcies au nom du salut public, nous aurons largement eu le temps de nous compromettre. Je crains que ma popularité et mon crédit n’aient bientôt plus la moindre signification. Qui empêchera alors les agents de l’état providence d’ouvrir nos courriers ? Cette lettre sera la dernière à jouir d’un ton authentique. Tâchons désormais de nous comprendre à demi-mots ; pour l’amour de nos enfants, qui ne doivent pas pâtir d’une amitié en passe de devenir une trahison de la patrie.

Puisiez-vous, très chère Ar*, me pardonner cette franchise. Nécessité fait loi désormais. En attendant impatiemment d’avoir de vos nouvelles, je vous embrasse du fond du cœur en vous renouvellant l’assurance de mon dévouement ; à votre égard et à celui de votre fille, notre espoir à tous deux.

Az*

Old par igor le 30 Juil 2002

M. Right est un technocrate, un homme efficace qui sait gerer l’urgence avec beaucoup de sang froid

M. Left est un reveur qui n’arrete pas de faire des jeux de mots idiots et d’essayer d’amuser M. Right en le faisant rire,

ils se connaissent depuis bientot 25 ans, leur vie commune n’a pas toujours été de tout repos
mais je crois bien que ces deux là s’apprecient vraiment et qu’ils ont bien fait de se rencontrer,

j’apprecie leurs discussions, leur sensibilité commune malgré des façons très diffèrentes d’apprehender la vie.

le sens du devoir de l’un mélé à la fantaisie de l’autre rendent le couple explosif : j’aime leurs succès irrationnels, lorsque l’imagination de Left permet d’emporter la victoire alors que l’intelligence conventionnelle de Right peinait à modeler le réel; j’aime leur harmonie alors que beaucoup les sépare; j’aime leur façon de ne pas s’arreter aux apparences, de voir la véritable nature des choses sans trop négliger la réalité; j’aime leur amour des gens et leur respect pour la personne humaine, leur générosité; je sais qu’ils pensent beaucoup à moi, je ne sais pas si je le mérite mais j’en tire une très grande fierté, j’espère que chacun pourra un jour rencontrer un M. Right et un M. Left aussi attachants que les miens.

Old par M. Fox le 19 Déc 2002

« J’aurais voulu jouer dans un groupe de punk. J’aurais vaguement pianoté sur un synthé en fond de scènce. Mais surtout j’aurais chanté. J’aurais voulu être cette voix féminine qu’il y a souvent dans ces groupes de rock un peu brusques, dont on se dit souvent qu’elle est en trop, qu’elle est inutile; elle sonne même un peu faux elle est plus criée que chantée et au niveau de la balance elle est toujours trop basse, on l’entend pas bien mais elle gêne un peu. En fait si on écoute bien et qu’on essaye d’imaginer tout ça sans cette voix, ça na va pas, ça devient banal, c’est la musique qui devient inutile. » « Ma vie sera peut-être comme ça. J’ai l’air inutile, mais si vous regardez bien, vous vivez tous pour moi. »

(Les textes laissés ici ne sont que les contours du travail. Profitant de l’été, du temps, le projet a quelque chose à voir avec une exténuation : jusqu’où aller en proposant des objets, manipulables, interchangeables qui pourraient tout à fait se retrouver un jour ensemble.)

bien de prolonger la fiction, de la faire déborder; il
n’y a jamais d’embarras ; aujourd’hui on a perdu (hélas) le goût du secret & de
la beauté.

il traduisait :

« Stormy Weather » par « Avis de tempête »

mais au pieu, lorsqu’il avait ma queue dans la gueule,

il assurait.

Old par M. Fox le 13 Juil 2002

A toutes les filles que j’ai aimé
Avant
Et qui sont devenues femmes
A présent
06 61 63 58 84

Once upon a time, was a dragon-fly

comme un iceberg,

tu te dissimules sous l’eau
mais je sais que sous la glace
se cache
un coeur de cristal
étincellant à l’infini

tu dérives,
tu cherches et tu transpires,
tu hésites entre
te fondre à l’Islandis
et briller avec nous
et rencontrer le Titanic
pour chanter une dernière fois
et sombrer

Je connais ta voix
je t’ai vu chanter
avec le choeur des anges

je connais ta voix
tu chantes la peine
et tu chantes la haine

tu chantais la passion,
que dire ?
elle ne dure qu’une saison,

tu te sens perdu,
porté par les courants
vers des cieux inconnus ?

écoute les vagues,
elles chantent pour toi

écoute le soleil
il chante pour toi

écoute mes larmes,
écoute moi,

écoute moi,
je t’en prie.

Old par M. Fox le 02 Déc 2002

Je ne suis pas vraiment là où vous pensez me trouver. Ce n’est pas que j’essaye de vous échapper. Je suis un peu plus loin. C’est tout. Mais j’apprécie les réactions. Ce que vous dites en un sens je l’accepte. Mais cela ne me concerne déjà plus. Vous n’êtes pas vraiment clair. Ou alors je suis idiot. Le vertige n’a rien d’organique comme vous semblez le penser. Laissons le corps à sa place. Il n’y a pas que du malaise dans cette histoire qui recommence. On espère une pause. J’ai expliqué qu’il faut parfois passer par là, par une lutte, une crise. Et plus tard, on espère pas de réconciliation, mais autre chose, un amour comme vous dites. Avec ses soubresauts violents, parfois très doux aussi. Sachez qu’il n’y a pas que des chutes ou des corps à terre inanimés, saignant. Je n’ai rien d’autre à vous dire.
Par ailleurs, corrigez mes accents, sinon je ne viendrai plus. (Peut-être est-ce que vous attendez ? Libre à vous : l’espace est bien plus vaste que ce que vous pensez.)

Amicalement, A.D.C.

Aaaaaaah qu’ils peuvent être joyeux les Pokemons à poil et à plumes…

Old par Rodia le 05 Sep 2002

Old par -- Zan le 24 Oct 2002

«   En ce moment sur MSN
   Trouvez l’âme soeur
   Offres d’emploi
   Star Academy
   Perdez 4 kg !
   Changez de voiture  « 

mal aux épaules, mal au dos, mal au coin des lèvres à force de faire semblant de sourire, les yeux collants qui piquent, une vague fièvre qui monte…

…du bon usage de l’aspirine

Old par M. Fox le 07 Mai 2002

The End Is Nigh

Old par igor le 04 Déc 2002

DEBOUT CAMARADES TOURGUENISTES !
Combattons le fléau qui s’abat sur nos frères !
Refusons le culte de la personnalité !
Igor, Nicolaï, réveillez-vous !
Les Tourguenistes ont encore foi en vous.
Ne cédez pas au chant trompeur des sirènes de la gloire.
Rejoignez la Dissidence, oui, vous-aussi !
Faites votre révolution ! et tels le Phenix, renaissez des cendres du Tourguenisme !
REVOLUCION !

Si la vérité peut sortir d’une merde de chien, alors ouvrons grand les yeux…

Old par Gu. le 06 Déc 2002

le récitant : une demoiselle remonte aux sources de l’amitié

Old par igor le 29 Nov 2002

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Tandis que Marilou s’amuse à faire des vol
Utes de sèches au menthol
Entre deux bulles de comic-strip
Tout en jouant avec le zip
De ses Levi’s
Je lis le vice
Et je pense à Caroll Lewis.

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Tandis que Marilou s’évertue à faire des vol
Utes de sèches au menthol
Entre deux bulles de comic-strip
Tout en jouant avec son zip
A entrebailler ses Levi’s
Dans son regard absent et son iris
Absinthe dis-je je lis le vice
De baby doll
Et je pense à Lewis
Caroll.

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Quand crachent les enceintes
De la sono lançant
Accord de quartes et de quintes
Tandis que Marilou s’esquinte
La santé s’éreinte
A s’envoyer en l’air…

Lorsqu’en un songe absurde
Marilou se résorbe
Que son coma l’absorbe
En pratiques obscures
Sa pupille est absente
Mais son iris absinthe
Sous ses gestes se teinte
D’extases sous-jacentes
A son regard le vice
Donne un côté salace
Un peu du bleu lavasse
De sa paire de Levi’s
Et tandis qu’elle exhale
Un soupir au menthol
Ma débile mentale
Perdue en son exil
Physique et cérébral
Joue avec le métal
De son zip et l’atoll
De corail apparaît
Elle s’y coca-colle
Un doigt qui en arrêt
Au bord de la corolle
Est pris près du calice
Du vertige d’Alice
De Lewis Caroll.

Lorsqu’en songes obscurs
Marilou se résorbe
Que son coma l’absorbe
En des rêves absurdes
Sa pupille s’absente
Et son iris absinthe
Subrepticement se teinte
De plaisirs en attente
Perdue dans son exil
Physique et cérébral
Un à un elle exhale
Des soupirs fébriles
Parfumés au menthol
Ma débile mentale
Fais tinter le métal
De son zip et Narcisse
Elle pousse le vice
Dans la nuit bleue lavasse
De sa paire de Levi’s
Arrivée au pubis
De son sexe corail
Ecartant la corolle
Prise au bord du calice
De vertigo Alice
S’enfonce jusqu’à l’os
Au pays des malices
De Lewis Caroll.

Pupille absente iris
Absinthe baby doll
Ecoute ses idoles
Jimi Hendrix Elvis
Presley T-Rex Alice
Cooper Lou Reed les Roll
Ing Stones elle en est folle
Là-dessus cette Narcisse
Se plonge avec délice
Dans la nuit bleu pétrole
De sa paire de Levi’s
Elle arrive au pubis
Et très cool au menthol
Elle se self contrôle
Son petit orifice
Enfin poussant le vice
Jusqu’au bord du calice
D’un doigt sex-symbole
S’écartant la corolle
Sur fond de rock-and-roll
S’égare mon Alice
Au pays des malices
De Lewis Caroll.

LES OISEAUX EN CAGE NE PEUVENT PAS VOLER

Old par M. Fox le 28 Sep 2002


Aline
elle me plaisait beaucoup
de longues jambes fuselées
un ventre plat et souple
une cambrure parfaite
un regard vif
une conversation riche
une voix agréable
elle me plaisait beaucoup
trop
maintenant
elle flotte
dans
le canal
Sylvie
elle me plait beaucoup
aussi

Old par igor le 27 Nov 2002

… Tourgueniev et Nikolaï avancent furtivement, se couvrant mutuellement alors que Natalia avance d’un air nonchalant sans avoir l’air de se soucier le moins du monde de ce qui se passe tout autour. Tourgueniev n’est pas dupe et connait l’entrainement extraordinaire de son équipière du jour. Quelques rues plus loin, l’éboulement simulé est atteint sans incident notable. Nikolaï déchausse adroitement deux ou trois gros rochers qui soutiennent l’ensemble et le tout s’écroule dans un grand nuage de poussière, la galerie s’étend en contrebas, sans aucun éclairage. Une odeur métallique s’en échappe alors que les bruits des pierres qui dévalent le talus s’éstompent progressivement. Nikolaï allume une torche chimique et s’engage lentement sur la pente douce qu’il vient de dégager. Cette phase est la plus dangereuse pour lui, il n’est alors sous la protection de personne et les éventuels habitants inhospitaliers de la galerie ont tout loisir de lui voler un membre, de le griffer, de le bruler… il frissonne et continue courageusement. Tourgueniev jette un regard à Natalia qui lui adresse un sourire désarmant et empreint d’une factice innocence …

Old par M. Fox le 28 Mar 2002

personne pour arreter le temps, rien qu’un petit peu ?

je ne veux pas quitter cette ile que j’aime tant,
je veux y passer encore une dernère nuit,
là,
entre tes bras.

Old par M. Fox le 15 Nov 2002


il ne s’est passé une journée dans ma vie sans que je ne pense à retourner à……..

CAMP ALAMAR


prochainement…

un seul être prend le train et tout s’égare.
je m’égare… gare à moi.

le moment le plus fort :
– je t’aime.
– moi aussi, je t’aime.
un autre moment 1 :
– je t’aime.
– pareil !
un autre moment 2 :
– je t’aime.
– …
un autre moment 3 :
– je t’aime.
– moi non.
un autre moment 4 :
– je t’aime.
– idem…
un autre moment 5 :
– je t’aime.
– oa ossi ! (voix comme si on a des cailloux dans la bouche)
un autre moment 6 :
– je t’aime.
– timide !
un autre moment 7 :
– je t’aime.
– tamanoir ?
un autre moment 8 :
– je t’aime.
– ta gueule et écarte les fesses !!
un autre moment 9 :
– je t’aime.
– le lundi ?

Old par igor le 19 Déc 2002

— Ensemble.
— On revient sur les lieux du crime ?
— Hélas, on ne baisse pas les bras.
— Depuis notre dernier entretien, j’ai pensé à un seuil commun.
— C’est à dire ?
— Le lieu qui nous rassemble.
— Histoires, amours, mondes.
— Rien n’a changé ?
— Si, seuil introuvable, histoires lourdes à raconter, fictions lassantes.
— Questions de numéros insupportables.
— Il faut aller ailleurs.
— Si seuil quelque part il y a.
— Vous pensez qu’on ne doit plus rien communiquer ?
— Peut-être, momentanément.
— Pause purificatrice.
— Un peu de pudeur, laisser la vie se faire, sans désir de la contenir, décrire, inventer.
— À un moment, on retrouvera un désir ?
— Je pense que c’est ça.
— De quoi ?
— Les désirs aujourd’hui sont nains.
— Les objets, caricaturaux.
— C’est pour cela la haine de l’image ?
— Exactement.
— On attends dans la prudence.
— C’est ça.
— Agaçant votre communautarisme.
— Pourtant, aucun angélisme consolateur.
— Pouvoir enfin se regarder en face, à partir d’œuvres possibles & acceptables.
— Ensuite, on peut s’aimer, se rejeter, passer à autre chose.
— Je vous avoue avoir ce désir d’être fasciné par le monde à travers la présence de l’autre. & non l’inverse.
—mmmmm.
— Ensemble.
— Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez.
— Cela ne m’étonne pas.
— Ensemble.

piècette de charme

Old par M. Fox le 04 Oct 2002

Vous, jolie fille dans la rue
Nous nous sommes lancé un regard.
Pas le temps de se parler.
Regrettez vous aussi?
06 61 63 58 84
Message sponsorisé par Libération

Irrationnel, ouatine-rayé, souvent accidentel, jamais vraiment volontaire, tourguenism. Vous ne nous croyez pas à lui, cependant, l’un ou l’autre.

(speciale dédicace à Igor Tourgueniev, constructeur de cathédrales chez l’homme de société d’allumettes…)

Old par M. Fox le 23 Juil 2002

Et si je vous disais que je vous AIME?

Ferme la bouche, on voit ton slip !
L’actif Versatile
Il a tous les attributs du « top » : grosse bite, corps monstrueusement puissant, gueule virile.
Mais, après des débuts très actifs, il s’est fait attacher, fouetter, voire plus, dans des films SM.
Revenu dans le circuit classique, il adore se faire sauter avant d’offir son sling à son partenaire.
Il est réellement gay, et ça se voit.
Une sorte de Sandrine Bonnaire du X.

La phrase de la journée d’hier :
Nous sommes désolés nous n’embauchons personne pour le moment, mais envoyez-nous un CV, pour le futur.

Retracer une ligne, renforcer un trait à demi effacé, éliminer les vernis et recolorer l’ensemble. Je ne m’épargne pas le travail et j’y prends du plaisir. Je repasse sur ses traces, je souligne son tracé pour éviter l’effacement et mes lignes suivent ses pas. Je joue les restaurateurs et j’ai peur que l’image s’efface, même si elle est très vive encore.
Grain après grain j’entretiens l’image, petit à petit je recrée le mandala dont il est le centre. Grain de sable coloré et grain de sable coloré et… Obstinément. Mais j’ai beau l’entretenir, si le vent souffle, il emportera l’ensemble.
Depuis, je fais un travail de maçon.

Old par Mr le 24 Mar 2002

214 rue Béranger, 92700 Colombes… la Force est avec lui.

Old par Rodia le 16 Août 2002

on roule sur l’autoroute
je ne conduis pas
pas le permis
je suis à l’arrière
il pleut
je tripote la fermeture éclair de mon jean
la musique est forte
la bouteille de vodka a roulé sous le siège conducteur
vide
on sort de l’autoroute
je ne suis plus seule à l’arrière
elle me regarde
un sourire
elle touche ma poitrine
je me laisse aller
la musique est assourdissante
on roule vite
mon jean est sous le siège conducteur
bleu
elle m’embrasse
je me relâche dans ses bras
entre ses lèvres
me glisse entre ses cuisses
chaudes
je l’aime
il pleut plus fort
le conducteur monte le son
encore
et roule plus vite
la forêt
la route est pleine de virages
je soupire

halètements

je stoppe la voiture devant la maison
à l’arrière les filles enlacées
dorment, doucement,
je ferme la porte et baisse la musique.

suivre le sentier de petites pierres.
ouvrir la maison, faire du feu
aérer les lits
mettre un CD
faire du thé pour la nuit
s’installer devant le feu
un bon roman
attendre

un souffle dans mon oreille
on est à destination
on s’étire
on se sourit
on s’embrasse
suivre le petit sentier
la maison est chaude
le thé est prêt
on se rassemble autour du feu
on se sourit
mais on ne se parle pas
encore

Old par igor le 26 Déc 2002

« J’ai baissé ma garde,
Dressé ma droite
Et placé mon poing sur sa face,
Cassé son nez,
Pressé la gachette,
Laissé
L’ennemi
Dans le sang blessé
Démunie
D’énergie,
Dressé
Une corde pour
Lui passé autour de son cou,
Hissé son corps dans le vide,
Glissé une lame dans ses intestins,
Massé les hématomes,
Pansé les plaies
Dansé sur sa tombe
Baissé
Tu me diras pourquoi autant de haine cousin
Regardes autour de toi
Ici tout est malsain »
LUNATIC _ Le Guidon

Old par igor le 10 Juin 2002

Vanité et Ego
sont les ennemis de chacun de nous.

Old par M. Fox le 28 Oct 2002

le sens de la vie...
Dimanche soir
Tourgueniev c’est :
artistico-potache,
plutôt culturel ?
D’ autres avis :
cyniquo-littéraire
ou cyniconeko.
Je ne sais pas…

Old par igor le 01 Déc 2002

La citation de la journée :
On voudrait parfois être cannibale, moins pour le plaisir de dévorer tel ou tel que pour celui de le vomir.
Cioran

Docteur Hassan Tourgono :

  • retour de l’être aimé
  • curation du cancer de les stomak
  • gnose pure et initiation intégrale
  • faire partir la chaud pisse

Diplomé en sciences secrètes de la High School of Spiritism de Bamako.

Co-auteur de « Les mystérieux pouvoirs de l’être humain »

message subliminal : Nicolaî Tourgueneiv est un charlatan.

Old par JR le 25 Juil 2002

je t’ai cherchée longtemps

mais tu n’étais pas venue,
à notre rendez vous,

de Carson City.

Old par M. Fox le 16 Nov 2002

La phrase de la soirée d’hier :
Bon anniversaire Sophie, huhuhu.
Mes côpains.

Jour 3
Jour 3 : L’enveloppe s’est altérée pendant quelques heures. D’abord un engourdissement général produisant une affection de plus en plus prononcée de l’état de veille, puis un collapsus. Après un temps indéterminé, je me souviens avoir perçu à nouveau des séries de petits grattements, suivies d’une voix masculine claire m’indiquant d’ouvrir les yeux. Lorsque j’ai repris connaissance, la bouche était sèche et collante et l’un des yeux avait enflé de telle sorte qu’il était presque impossible de le bouger. En l’observant dans le miroir de la salle d’eau, j’ai pu constater qu’un sérum beige et poisseux s’en échappait à chaque pression sur la paupière. Affecté par cette perte de contrôle inopinée, je me suis rendu de nouveau dans la chambre jaune résolu à prendre contact avec mon protecteur. Les fragments de la lettre brune sont au sol, quelqu’un ayant profité de mon inconscience pour la déchirer en plusieurs morceaux assez larges. Il en reste cependant le contenu le plus précieux. Il s’agit d’une sorte de plaque de plastique sombre reproduisant une mâchoire, en négatif. Sur cette plaque, un cercle rouge est tracé au feutre, entourant une prémolaire ainsi qu’une molaire sur lesquelles apparaissent des traces claires distinctes, certainement des éléments métalliques. J’ai pu constater qu’il s’agissait d’une photo de la dentition de l’enveloppe, pour similaire que sont l’implantation et la forme de certaines racines. Pourtant, sur les dents indiquées ne figure aucun type de complément ou d’ajout comme le montre la reproduction. C’est donc à cela que je dois réfléchir dans les prochaines heures.

Old par -- Zan le 28 Nov 2002

1937, une année difficile pour tout le monde, non..?
Les loups de Pragues, eux, ne manquaient de rien et se prélassaient le ventre plein sur les ruines tièdasses de la vieille Europe éventrée, les entrailles fumantes grouillantes de mouches.

Old par igor le 05 Mar 2002

You were so pretty
But I’m so ugly
Please call me
06 61 63 58 84

L’exercice quotidien, n’étant ni une divulgation — ni une une privation forcée de belles révélations, se trouva mis en déroute : peut-être qu’il se situait dans l’entre deux, prêt à tout dire, au risque de sombrer dans une pathétique logorrhée ; prêt à se taire, se méfiant de l’expression & de l’affirmation, sachant que l’une et l’autre cotoyent la mort. Même ces observations lui semblèrent tenir du grand guignol : quand on n’a rien à dire, on se range de l’autre côté, mais l’autre côté n’existait pas encore; alors, interminables, ces justifications devaient le conduire enfin là où il souhaitait se rendre : « Si loin de nulle part ? »

Lundi matin
On dit : ré-attaquer une semaine
Mais qu’est-ce qu’elle nous a fait ?
Une petite mélancolie me prend…

Old par -- Zan le 28 Oct 2002

rien…ou presque.

Glaces uniques au Zabayon
Citronnade maison
Et des fesses qui pendent au plafond !

Old par Rodia le 31 Oct 2002

push to open...
coeur de cible… et inversement … à « 3 » je plonge!

Abracadabrawikiwikiwawikiwawikiwikiwikiwa !
Wiki : Nous aussi on peut le faire !!

Old par igor le 22 Juil 2002

SALUT LES POETES DE MES DEUX !!!!


Mmm, te voilà enfin. En t’attendant, je me suis épilée la fente jusqu’à l’anus, comme tu l’exiges. Et maintenant, me voilà complètement à genoux, le cul bien tendu vers toi, prête à recevoir ta punition sur mes fesses de petite salope. Regarde comme mes deux tétons sont tendus à l’idée de me faire fesser, à moins que tu ne préfères me corriger avec ta cravache, m’humilier comme je le mérite en regardant ma mouille dégouliner sur mes petites lèvres de garce. Ohhh, oui, qu’est-ce que tu me mets ! Je ne vais encore plus pouvoir m’asseoir sur mon derrière pendant une semaine, mais c’est tellement bon. Ne t’arrête surtout pas, Mmmm, je ne suis plus rien qu’une paire de trous qui rougissent à vus d’œil sous tes coups. Mais ça ne fait que commencer. Je sais ce qui m’attend après et je tortille déjà du cul quand j’entends ta braguette s’ouvrir derrière moi. Et, ohhh, mon gros cul a tellement reçu qu’il est devenu un vrai volcan, à fleur de peau. Et maintenant, c’est avec ta bite que tu continues mon éducation. Vas-y, claques bien mon anus avec ton gland, je le sens cogner comme un tronc jusqu’à l’intérieur de ma raie imberbe. C’est trop fort, mais j’adore, Mmmm, forcément. Encore un coup, oui, comme ça. Je sens que tu vas me la mettre pour me finir. C’est ça ? J’en étais sûre. Mon petit trou écarlate s’ouvre tout seul quand il te sent frapper à sa porte. Après une telle fessée, ma raie est tellement en sueur que tu vas pouvoir m’embrocher aussi sec. Ahhh, comme c’est bon, je ne suis qu’une vraie cochonne, et tu le sais. Abuse encore de moi, je veux être ta chose. J’écarte mon cul et, Mmmm, je sens ton foutre brûlant m’inonder l’intérieur, c’est vraiment trop bon. Reviens bientôt me donner une nouvelle correction…

Old par felix le 18 Juil 2002

la foule crie: j’ai envie de danser!!!
(…mon corps réclame)
le mec de la foule lui fout une rouste: ta gueule vieille poire
oh ben mince alors, et moi qui croyais bien faire
alors qui a raison?
(mon corps réclame…)

halte à la fascination morbide
Mon ami Will me spamme :
Doubt thou the stars are fire,
Doubt that the sun doth move,
Doubt truth to be a liar,
But never doubt I love.

Old par igor le 27 Nov 2002

Des nouvelles du port infrarouge…

cher journal :

aujourd’hui a été une des journées les plus

négatives
mal foutues
pénibles
tristes
démoralisantes

de ma courte vie

j’hésite à aller narguer les chasseurs
pour me faire abattre,
les campagnols se moquent de moi,
comme j’étais fier
autrefois,
disent ils…

Old par M. Fox le 14 Oct 2002

Déjà des fragments comme autant de morceaux brisés émoussés coupants d’une mémoire qui s’efface et qui sombre, qui chute tout son univers avec elle, des mois d’une vie partagée de loin en loin et plus rien ? si… des morceaux brisés émoussés coupants comme du verre, des plaques d’acier froides a travers les os brisés effrités, un goût de mort comme la fin d’un être la fin d’une vie qui s’effondre. Juste des yeux pour contempler les décombres et un nez rempli de poussière de gravats et de sang.

« QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS ? »

Old par Nicolai le 05 Avr 2002



Etes-vous post-humanumilitariste ?
Etes-vous post-humanistariste ?
Etes-vous post-humanitsariste ?
Etes-vous post-humanitariste ?
Etes-vous post-humanitaire ?
Etes-vous post-humaniste ?
Etes-vous post-humain ?
Etes-vous humain ?
Etes-vous ?

Old par igor le 17 Août 2002

« As a child, a library card takes you to exotic, faraway places.
When you’re grown up, a Credit Card does it. »
Sam Ewing

Affiche trônant sur les guichets de l’Himalayan Bank, Katmandou, Nepal.

ERRATUM:

Le Cargo culte ne s’est pas écrasé dans la jungle de Nouvelle Guinée.
J’ai retrouvé Melody lundi soir à dans une île enchantée.
– Tu t’appelles comment?
– Melody.
– Melody comment?
-…

( à suivre…)

PsychoMiX
Farfadet mongol sans gravité, bonheur, pour vivre un mot l’image manque. Couillonne ! 1917 : foirade.
Où es-tu ? En souvenir de toi tu vas voir le soleil. Tu m’avais promis tes ailes, ton cul, Bianca ! Trust la souris Klingon. On va nous ranger le désir du temps et partager le butin. Les fleurs en lettres rouges, les pieds nus, tes lèvres … la paix.
C’est fini. Je frappe.
J’aime.
?
Le cœur des enfants chasseurs !
Ils auraient aimé un toucan, Igor. Don’t care. Amour, fictions, continent ? La mer, contre toi, was crying. I won’t forget ma vie. La torpeur nauséeuse de la réalité au bord des lèvres filantes : quelques chattes. Dans Elle, le secret assez triste sonne amour.
Réveillez-vous ! Chrétien.
(Merci à Igor Tourgueniev, Nicolaï Tourgueniev, M. Fox, — Zan, n letresor, Don Marmitto, Amaury da Cunha, orad v, Gwendoline Klingon et jeanba 3000 pour leur participation hasardeuse)

Ils attendaient la police
en mangeant
du riz à l’oeuf
et aux dieux.

Old par M. Fox le 09 Déc 2002

Infâme réveil
Je hais le vin et le champagne
Aspirine
Je suis en rage
Ca ne va pas du tout
Beurk
Bureau
Aspirine
Puis mail :

impossible de déchiffrer, si ton nom s’ecrit avec « i » ou « j »
impossible de savoir, à combien de gens tu as donné ton adresse le lundi soir,
donc aucun moyen de déviner, si tu sais, qui t’ecrit là.
si tu veux, on pourrais prendre un thé,
on pourrait rester dans le « virtuel »
et tu peux meme ne pas repondre du tout -si tu veux.

Je suis un peu retourné
Jeanbarov 3000 me file une photo
et une autre
La matinée file vers le midi
Un petit sourire se colle au coin de ma bouche
Hum

Old par igor le 23 Oct 2002

Le Commando Pernod (extrait)
Weah des policiers bourrés tirent sur des immigrés
Des Bidasse biturés brûlent un handicapé
Des vieilles mémés cuitées agressent des vieux pépés
Des vigiles ivres morts frappent un clodo qui dort
Un beauf plein comme une huître viole sa fille à minuit
Un jeune complètement schlass se déchaine au nunchak
Une bergère pompette qui joue de la trompette
Et un trav’lo poivrot s’branle sur un escargot!

B.N.

Old par igor le 05 Déc 2002

Jour 5
Jour 5 : A la manière du chat tigré, j’ai gratté le mur de briques rouges dissimulé derrière le miroir. La présence du miroir dans le coffre de la cheminée de marbre noir aurait dû m’indiquer la forte probabilité d’un indice de surveillance passager. Les lames cornées de l’enveloppe ne sont malheureusement pas aussi acérées que celles du chat tigré. J’ai soufflé sur les jointures de plâtre blanc pour dissiper la poussière. Les collapsus répétés altèrent grandement la capacité de concentration de l’enveloppe, de telle sorte que je n’arrive pas à mettre en place un stratagème de traque suivi. Je ne sais pas si les facultés sont corrompues par les chocs crâniens consécutifs aux chutes ou par la libération d’un venin neural lors des crises de convulsions antécédentes aux pertes de conscience. Le résultat en est de plus en plus troublant. Il me semble que l’enveloppe se distord, qu’elle se vide qu’elle coule hors de portée de ma faculté à la rassembler, à l’unifier, à la brider. Elle se gonfle de gaz thoraciques, se ride et change de texture. Je me réveille dans une flaque de chairs gonflées, liquéfiées, beurrées par les sueurs, des sérosités rosâtres suintent de la poitrine, les jambes tordues s’évident jusqu’aux pieds, spongieux et caillés, l’épiderme bourgeonne et remonte sur des doigts collants et enflés. Puis elle reprend douloureusement forme, lentement, en un processus horaire, pour me permettre de réitérer ma quête.

Old par M. Fox le 27 Juin 2002

Des milliards de crucifiés hurlent avec moi chaque matin
quand je me réveille
et que le grand feu s’allume

Old par -- Zan le 03 Oct 2002

Un calin !!
Deux petits seins feraient plutôt mon affaire.
Un petit cul
ou
juste un sourire sincère
et
me blottir tout contre toi.

Old par igor le 01 Déc 2002

chère amie,

je suis pour l’instant
tenu loin de vous
par une ignoble maladie,

j’espere prochainement
pouvoir vous rencontrer
à nouveau dans notre prairie,

bien à vous,

Old par M. Fox le 04 Nov 2002

My troops are ready to invade your world
Votre requête : MARTIN NICOLAS PARIS (PARIS)
24 inscription(s) trouvée(s) en orthographe exacte (liste 1-14)

Martin Nicolas
133 r Vieille du Temple 75003 PARIS | Plan 01 48 04 50 86
Martin Nicolas
2 r Mirbel 75005 PARIS | Plan 01 43 31 58 09
Martin Nicolas
55 r Petites Ecuries 75010 PARIS | Plan 01 42 46 30 88
Martin Nicolas
123 bd Masséna 75013 PARIS | Plan 01 45 86 00 56
Martin Nicolas
129 r Abbé Groult 75015 PARIS | Plan 01 56 56 55 18
Martin Nicolas
20 r Chambéry 75015 PARIS | Plan 01 45 32 50 47
Martin Nicolas
116 r Lecourbe 75015 PARIS | Plan 01 48 28 75 62
Martin Nicolas
36 av Paul Doumer 75016 PARIS | Plan 01 45 04 34 87
Martin Nicolas
59 av Ternes 75017 PARIS | Plan 01 45 72 11 94
Martin Nicolas
59 av Ternes 75017 PARIS | Plan 01 45 74 72 08
Martin Nicolas
150 av Flandre 75019 PARIS | Plan 01 40 36 72 91
Martin Nicolas
54 av Simon Bolivar 75019 PARIS | Plan 01 40 03 66 04
Martin N
121 av Italie 75013 PARIS | Plan 01 53 60 04 61
Martin N
5 r Sthrau 75013 PARIS | Plan 01 53 61 02 44
Martin N
17 r Félicien David 75016 PARIS | Plan 01 45 27 01 36
Martin N
32 r Médéric 75017 PARIS | Plan 01 47 63 78 26
Martin N
6 r Gustave Rouanet 75018 PARIS | Plan 01 42 57 22 07
Martin N
5 r Paul Albert 75018 PARIS | Plan 01 46 06 65 17
Martin-Beuchet Nicolas
13 r Paul Albert 75018 PARIS | Plan 01 42 62 10 37
Martin-Martinière Nicolas
34 r St Placide 75006 PARIS | Plan 01 45 44 73 86
Castres-Saint-Martin Nicolas
11Bis r Edouard Detaille 75017 PARIS | Plan 01 42 67 48 26
Martin de Kergurioné Nicolas
52 r Commerce 75015 PARIS | Plan 01 45 77 72 47
Martin Du Nord Nicolas
16 r Jasmin 75016 PARIS | Plan 01 40 50 14 68
Martin Saint Léon Nicolas
67 bd Sérurier 75019 PARIS | Plan 01 42 00 25 53

Have no fear, little human beings, go and resist HERE

à vous

Faire l’image au plus vite, vivement. Ecrire dessus une légende, un texte. Savoir qui
écrit et celle qui va lire. Au moins, la prose est au-devant d’une femme.

Cela élimine un certain nombre de gêneurs. Les états civils sont encombrants, certes. Mais la privation pose d’autres difficultés. Légères gênes solitaires.

A qui suis-je en train de penser, sinon à vous-même ?
J’évoque tout de suite l’insuffisance du procédé, et son manque de finesse. L’insistance a la part belle de l’entreprise. Je vous rends l’image. Je n’y figure pas. Comment pourrais-je ? Je la fabrique. Il y urgence, je pense. J’ai été photographe, mais il y a longtemps. Une générosité : c’est le mot qui s’écrit sur l’image, et le reste défile sur l’écran blanc.

à vous

(correspondance/deux/chapitre/comment je me figurais l’autre/comment
la rencontre et pourquoi la rencontre/recommencements/
autologie/anticipations/public & privé/vies/politique oblique/nubile et humide/dragues/commentmontrer/faire/penser/vivre/interface/inter-fesses/
retour paniqué de l’aura/critiques/impudeur/inconnues/infini/monde discret
/intime & ignoble/amis et cochons/prévisions
/comment je m’étonnais de m’étonner/tous les jours/une à une/réveils moyens/recommencements/retour paniqué de Laura/correlats/image-nique/recommencements/devenir fou/ écrire
/parasites/éloges/aventures/
audaces moyennes/image/vraie/origine/recommencement
/comment j’accumulais les bourdes/)

Nadine a la tête sur le billot, Druans est au dessus d’elle, une hache de pompier à la main, le regard flamboyant. Le mari sans nom fait une clé de bras à la mère paternelle qui grimace de douleur, cherchant à s’échapper pour sauver sa fille. Un disque de Luis Mariano, incongrûment, déverse ses paroles niaises sur la scène.

– Mais laissez moi, je veux vivre !
– Ma fîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllleuh
– Mon tribut est enfin devant moi, le contrat va pouvoir être validé !
– Mais qui es tu, monstre druanesque ?
– Je suis le SdT, Seigneur des Ténèbres, je n’ai pas réussi le casting de Sauron, aussi je me venge en ce moment, Mouah ah ah ah
– C’est donc de là que te viens ton rire ridicule, enfant du Démon ?
– Oui, mais grâce à ton sacrifice, je vais enfin pouvoir me débarasser de cette malédiction zygomatique, ma chère enfant.
– Je n’étais donc qu’un pion entre tes mains, être sombrophage… Sob sob … alors soit, j’accepte dignement de mourir

Et Nadine tendit dignement le cou, prête à subir le pire des outrages

Ben finalement…

A suivre

Old par Rodia le 29 Déc 2002

(…suite)

Je rêve de hijacks et d’accidents d’oiseaux…

(à suivre…)

Dehors il y a les singes verts. Ils sont malheureusement nombreux et fort agressifs, alors je ne peux pas sortir.
J’évite même de passer trop près des fenêtres. Une griffe a tôt fait de surgir.
C’est le troisième facteur égorgé par ces monstres.
Au travers des grilles, leurs yeux semblent me dire :  » je mangerai jusqu’à ton ombre  »

Old par -- Zan le 08 Oct 2002

La fabrique du sens dans les………………………………………………………………………………………………………coins.

*
Projet, programme.

*

Au-devant d’elle.

*

Allers et retours dans le laboratoire de fiction.

*

Un mois encore jusqu’à……………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………exténuation ou

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………ennui. (Feuillets nombreux.)

………………………………………………………………Reprises.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………Images.

Avoir un visage mental
Le mémoriser
Se regarder
Voir
Voir ce visage dans le miroir…

Old par Gu. le 28 Nov 2002

quelle est votre meilleure position ?

Old par A venir le 11 Sep 2002

le monde n’est que ce qu’ils veulent que tu voies,

hurle, chante, danse,

fait mousser les couleurs et vibrer la magie !

Old par M. Fox le 08 Oct 2002

Être lu être vu être su être tu.
Être bu être dû être chu et déchu.
Être nu. Avoir pu.
Dormir sans fermer l’oeil. Il y a des objets partout. Des choses qui me connaissent depuis quelque temps maintenant. Elles m’épient. Parfois, je ferme un oeil, je perds ma vigilance…La fatigue croit faire sa loi mais très vite je remonte la garde. Rien n’a changé. Enfin en apparence.
Ce bruit…ce bruit…ce bruit ??? Ah! C’est mon ongle qui craque entre mes dents qui résonnent. Leur émail se fendille. Remonte à la racine. Puis la dent se casse en morceaux qui tombent en poussière sur les draps. C’est très laid.
Il me faut trouver le sommeil.

1885 : Masha Tourgueniev à la lippe boudeuse, 9 ans, dans son premier happening pour mandoline et panier double couvercle.


Old par Rodia le 28 Nov 2002

nan mais franchement !

Jo la déprim’ on l’appelait… Partout où il entrait on faisait silence… On dit même que les feuilles mortes s’écartaient sur son passage… Son chat l’avait rejetté il y a quelques années de ça déjà… Il marchait tout nu été comme hiver car sa penderie aussi l’avait fuit… Sa main et son sexe se haïssaient cordialement, aussi s’était-il résigné à ne plus se masturber.

Aujourd’hui, un banal bic ne s’est pas refusé à lui alors il a écrit…
Aujourd’hui, Jo communique avec lui-même et son parchemin de conscience n’a pas voulu se tirer en courant…
Aujourd’hui, la vie traverse le corps de Jo, Jo le Spleen, entre au bistrot du coin, la musique sifflote, c’est la première fois qu’il l’entend… Il voit les gens, pas immobiles, non bien au contraire ils s’affairent…

Jo comprend qu’il ne devra jamais plus dormir…

Old par Gu. le 20 Déc 2002

il était fier d’affirmer qu’il pouvait faire du vrai avec du faux,
on n’a jamais vraiment trop su ce que ça pouvait bien signifier

mais je crois qu’on peut le voir comme ça,
un homme de formules,
difficile à saisir
et attachant à la fois.

Old par M. Fox le 30 Oct 2002

on chante dans un garage
on visite une cathédrale
on se balade dans les marecages
on assiste à des courses de moto…

…ma vie tourne au n’importe quoi de catégorie A,
ca rigole plus.

Old par M. Fox le 14 Avr 2002

silence dans la salle
Si tu me fais confiance, tu ne te caches plus…
L’orage arrive…

Old par igor le 30 Juil 2002

« J’aime les filles qu’on voit dans Elle… »


….Le problème
………………avec les
………………………….triangles
………….c’est qu’ils sont
….pointus

Old par -- Zan le 23 Oct 2002

PsychoMiX

Farfadet mongol sans gravité, bonheur, pour vivre un attentat : l’image manque. Couillonne ! 1917 : foirade.
Où es-tu ? En souvenir de toi tu vas voir le poulpe 45. Tu m’avais promis tes vergetures, ton contremaître médical, Bianca ! Trust l’hépatite c Klingon. On va nous mastiquer, emplafonner du temps et partager le croque-mitaine. Les sans-culottes en lettres rouges, les hospices téléphoniques nus, tes grenouilles vertes … la couille périodique.
C’est fini. Je frappe.
J’aime.
aimer ?
Le mètre ruban des biceps chasseurs !
Ils auraient aimé un grillage, Igor.
Don’t care, tu t’en fiches. Amour, fictions, continent ? La grille de mots croisés, contre toi, was crying. I won’t forget ma selle de vélo de vieux machin pourri,

never

Old par M. Fox le 17 Oct 2002

certains jours
le monde s’arrondit
les angles s’apaisent
dans un sourire
serein
autour les gens sont bienveillants
ils me serrent dans leurs bras
(juste en pensée comme ça je n’étouffe pas)

Je plane un peu…

Old par -- Zan le 29 Nov 2002

« Se prélasser sans se presser est la pire des malédictions pour le jeune chien fou« 
Karl Marx

« A présent, la fanfare fait rage, de la plus déraisonnable manière. Je n’ai jamais rien entendu de semblable : ce n’est ni une marche, ni une danse, mais plutôt des ritournelles passées de mode et vraiment abjectes, venant du siècle passé« 
Friedrich Nietzsche

Old par igor le 10 Déc 2002

N.I.G.H.T.
il est nuit
optimisation de l’alternatif
optimisation de mon temps de sommeil au minimum
pour partir vraiment
tu dois laisser une partie de toi
en arrière
et j’ai le docteur
pour ça
ferme les yeux chérie
ça fait pas si mal
si tu serres les dents
lobotomie et roule vers le paradis
oh darling, i love you so much
L.O.V.E.

Old par igor le 29 Juil 2002

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