L’amour n’est qu’un jeu
rien de suffisant
pas d’enjeu
juste de quoi sourire
et soupirer en serrant qui de droit
au creux de ses bras
L’amour n’est qu’un jeu
rien de suffisant
pas d’enjeu
juste de quoi sourire
et soupirer en serrant qui de droit
au creux de ses bras
9h au laboratoire pour purifier une sequence d’adn minuscule.
il parait qu’on va pouvoir l’implanter dans une nouvelle souche vendredi par un processus d’electroporation.
ca consiste – en gros – à électrocuter les levures en présence de sorbitol…
…il s’en passe de belles dans le Ve arrondissement…
…ca oui.
j’aime ces petits instants volés à la réalité
où tout se déforme en palpitant vers l’horizon
sans qu’on comprenne comment ou pourquoi.
j’aime me laisser flotter sur ces oueds improbables,
regarder le flot monter et déferler
sur le quotidien, en le lavant du gris qui l’obscede
j’aime me noyer dans ces flaques irisées,
ces bulles de temps,
que personne d’autre ne partage
et parfois dans un éclat jaune,
j’entrevois les cités d’au dessous les mers
les dauphins chantent et me sourient,
enfin
personne ne porte le meme toucan adore la marmitte, les trésors et les ciels oranges,
Igor et Nicolai le savent bien.
C’est ce genre de type,
toujours incapable de bien faire,
attiré par les mauvais choix et fasciné par le chaos
Elle sent bien comment il est,
à quoi il peut servir
Mec, t’es un jeune dur, un fier
Tu hurles dans la rue qu’le monde est à toi
T’as du sang sur la face
La honte sur toi
T’agites ta bannière comme un fou
En chantant…
Témoignages entreprises : BLM Technologies Partenaire AFP – Erwan Lauriot Prévost Airbus – Antoine Scotto, Responsable Intranet
Support de la présentation
email : e.lauriot-prevost@blm-technologies.fr
email : antoine.scotto@airbus.fr
j’ai sauvé hier la vie d’une petite ouvrière
en lui donnant la main,
elle qui venait m’admirer me baignant
et qui était tombée dans la rivière
Les présages s’accumulent et je ne sais plus les interpreter :
je ne sais pas interpreter simultanement « pluie d’été » et
« rêve merveilleux » tout en tenant compte du double « double echec »
des jours derniers. Tout porte à croire que quelque chose se
passe mais que ce n’est pas grave ou que malgré la gravité des
evenements il faut garder le sourire… je ne sais plus où j’en
suis…
Comme prévu la petite spirale de vendredi est devenue ENORME et
je ne sais pas trop comment la gerer, je devrais être protégé
contre ces petits monstres du quotidien, j’ai surement dû me
tromper quelque part, à un embranchement des possibles… ou
alors c’est que quelque chose de positif m’est arrivé sans que
je m’en rende compte… j’ai évité un accident grave, une maladie,
créé un lien… la spirale etant là pour compenser la perte
d’énergie magique…
oublie ceux que tu as aimés,
tu es avec nous maintenant,
tu es habillé comme nous,
tu executes les memes taches,
tu as les memes centres d’interet que nous,
tu vibres à l’unisson de notre vibration,
tu es un autre,
n’est-ce pas merveilleux ?
cette étoile verte est celle de mon peuple,
une légende dit qu’elle est un dieu
qui a quitté le fracas des hommes
pour rejoindre le ciel,
mon peuple a aujourd’hui disparu
mais son étoile brille toujours.
I know what’s good for you…you can touch me if you want
I know you’re dying to…you can touch me if you want
I know what’s good for you…you can touch me if you want
But you can’t stop
des informateurs dignes de foi prétendent que ce Grubert était major dans l’armée britannique, mais qu’à présent c’est le complice de Jerry Cornelius et de l’entité mysterieuse nommée « le garage hermetique », nos reporters enquetent pour vous donner de plus amples informations.
Le Nouveau Détective, numéro N°20a324…
encore un jour enfui
sacrifié sur l’autel du néant
ô samedi je n’avais rien contre toi
mille excuses pour tant d’ennui,
je n’ai pas su faire autrement.
Que ce soit Rio, Paris, New York, les Dardanelles
On ne peut résister longtemps quand on entend venir le cha cha cha
Rythme tropical aux senteurs d’ambre et de cannelle
Emporte-nous bien loin de tout dans l’allégresse et dans la joie
Cha cha cha, cha cha cha, ah non vraiment, on n’est pas forts
Cha cha cha, cha cha cha, Mozart ne méritait pas ça
Je ne sais plus à qui mentir, quand tu n’es pas là
Deux serpents rouges
grimpent dans ma douche
j’essaie de les effrayer
ça marche avec le premier
le second me mord à la cuisse
fondu au noir
Encore trop de champignons
je tombe sans arrêt
en courant parmi les arbres
comme un possedé
c’est tellement humide
on devrait tout bruler
mes dents sont petites et acérées
mais je suis bien trop timide
pour te mordre
où se rejoignent ton torse et ta tete,
veux tu me présenter ton cou
s’il te plait ?
… une femme se tient au bord d’une étendue d’eau en mouvement. Tourgueniev n’a pas de mot pour désigner ce puit dont l’eau bouge sans fin, sans qu’on la manipule. Nikolaï passe la langue sur ses lèvres, soudain très sèches, semble chercher quelque chose tout au fond de lui.
– « Un torrent ! c’est un torrent ! » Nikolaï sourit comme un enfant.
La femme porte une tenue nacrée aux incessants reflets argentés et irisés. Natalia bondit au dessus de l’eau et atterit près d’elle. Elle prend une posture menaçante auprès de la dame du torrent et tourne son visage vers Tourgueniev, guettant son autorisation de briser le cou de l’étrangère.
Tourgueniev prend la parôle :
– « Dame, sais tu qui nous sommes ? »
elle hoche la tête, toujours souriante.
– « Je viens prendre possession de ces lieux au nom du conseil de la ligne, toute resistance est inutile, rends toi et tu seras bien traitée »
elle semble tout d’abord ne pas comprendre puis remue le visage comme une enfant qui dit non. Natalia montre les dents, approche ses ongles de la longue chevelure et bondit, croyant attrapper facilement le corps de la femme aux écailles. Ses doigts dérapent sur la tenue argentée; d’un mouvement souple, la dame d’argent glisse entre ses doigts et plonge dans le torrent, laissant Tourgueniev et les siens ébahis d’une telle gràce et d’une telle rapidité …
non-perfo-romance : les dessous d’une histoire de figues
d’après des sources bien informées ( Volvic, Evian ), on nous apprend que le neo-situationniste N. et plus si affinités aurait été payé par le combinat d’interêts concomitant « Suze-Casannis » pour façonner ce qu’ il est bien convenu d’appeller, au téléphone du moins, un coup de publicité. En effet les marques de nettoyants ménagers que sont Suze et Casannis cherchent à se prendre des parts de marché dans ce qu’il est bien convenu d’appeller l' »herpès sans complication ». Cette technique, bien qu’approuvée par de nombreuses nonnes ne prendra pas, dites le vous bien m. N. ! Dans ce qu’il est bien convenu d’appeller, du moins au téléphone, la jeunesse neo liberale, ça ne sautera pas… Nous, « L’Art » et a fortiori ce qu’il est bien convenu d’appeller le bon goût de l’élite de la nation » ne vous laisseront pas faire ni fuir !!! Dites le vous et tenez le vous pour dit et avec un Carré d’as, même !
Ah ! Pardonne-moi !
Je suis un infame, et plus vil que les scorpions, que la fange et la poussière !
Tout à l’heure, pendant que tu parlais, ton haleine a passé sur ma face, et je me délectais comme un moribond qui boit à plat ventre au bord d’un ruisseau.
Ecrase-moi, pourvu que je sente tes pieds !
Maudis-moi, pourvu que j’entende ta voix !
Ne t’en va pas ! pitié ! pitié !
Je t’aime !
L’écologiste avait établi que le nombre de pigeons était un facteur inversement proportionnel au nombre de rats,
les uns et les autres occupant la même niche écologique, il se demandait s’il valait mieux favoriser les pigeons pour réduire la population de rats, ou l’inverse
Si tu ne cours pas
C’est le froid qui t’endormira
Et si tu ne t’arrête pas,
C’est le souffle qui te manquera
Et la mort te prendra
Sans savoir que tu n’y croyais pas
La neige, lentement,
Couvrira ton corps raide de froid
Ne pleure pas
Il ne faut pas
Car l’eau de tes yeux gèlera
Il faut croire
Jusqu’à la mort
Que l’inespéré viendra encore
Cours, cours, traîne-toi
Dans la steppe immense et gelée
Tu vivras, oh tu vivras
Jusqu’à ce que le soleil soit couché
à la lueur des étoiles,
on s’est embrassés,
on s’est promis d’etre tout l’un pour l’autre,
de s’aimer,
de se rendre heureux,
de rester ensemble pour toujours,
ce soir là tu quittais ton père
pour venir sur ma petite colline,
je t’ai présentée à la mer,
elle a béni notre union,
à chaque instant
ces moments sont dans mon coeur
et quand souffle le vent
et survient l’adversité
c’est ce souvenir qui me fait
combattre pour survivre
et me réchauffe le coeur
lorsque survient l’hiver
je t’aime
je ne sais plus, je ne sais pas
votre visage m’est familier mais je ne me souviens pas pourquoi
vous dites que nous sommes liés par un lien très fort
j’apprecie qu’une aussi honorable personne que vous pense cela d’une indigne jeune fille comme moi
mais quand j’interroge mon coeur à votre sujet,
rien ne vient, nulle chaleur jaillie du fond de ma mémoire
etes vous sur de ne pas vous tromper de personne ?
E buono perchè parli tutti e niente
e del piti tutto e gatto di piti mimi
i che cantino e che facciano tutti a noi
per cry, bouh, bouh, bouh…
(il est dans quelle équipe ce chat là ?)
La reine des glaces m’avait banni des terres de L’Ouest
et c’est le coeur lourd
que je franchis pour la dernière fois
les portes d’argent
dont la cruelle engeance des fées
me prive à tout jamais
» La maison de Tourgueniev est à nouveau menacée par la mairie de Bougival. Pouquoi tant d’acharnement sur une datcha qui ne prend pas beaucoup de place et nous fait honneur? Les maisons d’écrivains – celle de Mallarmé à Vulaines-sur-Seine, celle de Chateaubriand à la Vallée-aux-Loups, à Chatenay-Malabry, ou le chateau de Dumas à Marly-le-Roi – sont moins encombrantes et ruineuses à entretenir que nombre de vieilles églises. Peut-etre lit-on moins Tourgueniev qu’avant, et on a tort. On croit moins en Dieu aussi apparemment, mais il est plus facile de secourir Tourgueniev que Dieu. Ou alors l’éternité n’a plus de sens. (…) »
Michel Braudeau – Libération du 17 Novembre 2002
Il n’était pas Intertextuel, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ses seules relations sexuelles suivies étaient celles qu’il entretenait avec sa Télévision.
la source est tarie,
partout les drapeaux se lèvent
et les flammes rayonnent,
je ne sais pas sur quelle barricade
je veux mourir
je ne sais pas si nous passerons le mois,
je n’ai plus peur,
mon ame est prete
et de toutes mes dents
et de toutes mes griffes
je défendrai nos libertés.
semaine 1
soirée – soirée – soirée – soirée – soirée – soirée – soirée
semaine 2
go to semaine 1
run !
ANTONIO – Que la faveur de tous les dieux aille avec toi! (Sort Sébastien.) J’ai de nombreux ennemis à la cour d’Orsino; sans quoi je t’y rejoindrais bien vite… Mais advienne que voudra; je t’adore tellement que le danger me semblera un jeu, et j’irai…
lègère brise
sur le sommet de la colline,
le sage a quitté l’ermitage
les pins murmurent sur son passage.
Mama, juste tué un homme a mis un pistolet contre sa tête a tiré mon déclenchement, maintenant il est Mama mort, la vie avait juste commencé mais maintenant je suis allé et jeté le tout le Mama parti, ooo n’a pas signifié pour vous faire le cri si je ne suis pas en arrière encore cette fois demain continue, continue, comme si rien n’importe vraiment
plan fixe sur le Danube, immense
environ 6 heures de retard sur le plan
je redispose les petites briques de temps d’une autre façon pour pouvoir m’en sortir,
ça ne sera ni la première, ni la dernière fois que je procéderai ainsi
futur simple
pfff…
peut-être la soirée la plus ennuyeuse du monde.
être mis en echec par une si petite spirale
c’est quand même déprimant.
et rien pour rebondir en vue avant dimanche.
j’pense que mon samedi sera au Zoo mais
que le Zoo sera fermé. Que quand je prendrais
le métro suite à une agression il sera fermé et
qu’en arrivant ils prendront pas la carte bleue,
ca sera interdit aux téléphones portables et
Helene Grimault sera dejà partie.
m’enfin bon, plutot que de mourir, je vais, sans
impatience – est-ce possible ? – attendre demain.
Et qui sait… regarder deux ou trois trucs à la télé ?
Je vous rassure tout de suite, j’ai déjà vu le loft et
Graine de star, j’chui blindé, la p’tite spirale m’a
foutu d’dans et depuis, ca empire, ca rigole pas. Nan
là je vais surement choper un vieux Profiler ou une
rediffusion de la campagne officielle (youdi!)… Je
me demande à quel point la soirée n’etait pas plus
drôle à Savigny-sur-Orge… mais ca ne regarde que moi.
Les briques réfractaires possédaient les lentilles les plus puissantes
mais en cette cuisse de dinde de chandeliers consensuelle,
ils ne savaient contre qui s’en servir,
alors, de temps en temps,
ils asservissaient un petit Etat,
un petit pays que personne n’aimait vraiment au hamac de se galvauder pour lui,
ce petit état restait un temps dominé par les moufles
qui s’en déclaraient les sans-culottes lors de noyaux d’olives discours fleuves,
après quelques temps, leur attention se détournait de notre petit Etat
et les soeurs siamoises et leurs sardines à l’huile quittaient le gros porc
pour en attaquer un autre, s’en proclamer les montagnes russes
et prononcer de nouveaux discours,
ils se sentaient fiers,
comme au régional de l’étape de l’univers
et un rabat-joie sans pareil
guidait leur soif de baguettes de pain
on acceptait leur existence
comme on accepte la barbe de 3 jours
ou les dents pointues :
qu’y pouvons nous ?
Je peux te faire l’amour de toutes les manières,
à la façon du nouvel amour,
de l’amour pervers,…
je connais toutes les manières de faire l’amour
sauf à la manière de l’amour vrai.
… Nikolaï éponge la sueur de son front. D’une culbute sur le terrain caillouteux, Natalia vient de prendre position devant lui. Tourgueniev fixe une bande de papier huilé sur l’ouverture, la bande indique « ne pas entrer, risque de maladie grave – tout contrevenant découvert passé cette ligne sera passible… » et s’engage à son tour dans la galerie. Nikolaï épaule la torche à fusion en silence. Natalia sourit et commence à décrire des cercles à la limite du rayon d’action de la torche chimique. Cette méthode, Tourgueniev l’a progressivement compris, lui permet de provoquer l’attaque d’un éventuel agresseur tout en restant en état de se défendre efficacement. Tourgueniev hume l’air et y détecte des relents d’humidité… une humidité telle qu’il n’en a connu qu’à Lo, près du grand puit. Il fronce les sourcils et intime silencieusement aux deux autres l’ordre de se remettre en marche. Des champignons semblent s’être adaptés à cette galerie …
elle pleure toujours lorsque vient la tempête qui les dispersera
sereinement il attend la non-existence,
les premières rafales dispersent leurs membres
les rafales suivantes sèment la confusion dans leurs esprits
les voilà à nouveau indifférenciés,
sans conscience,
sans douleur,
sans rien,
juste la plénitude d’être portés par les vents,
toujours.
Impossible de lire les informations d’abonnement. Il vous faut peut-être des privilèges d’administrateur.
J’entends le son de milliers de fleurs qui s’ouvrent
aux frontières de mon champ de conscience
c’est merveilleux
des milliers de petites ailes fêtent la vie
et jubilent sous le soleil
le chant des grenouilles
emplit l’air,
ça et là des couples se forment
et se défont
un rongeur surgit de notre bosquet d’orties favori,
sa truffe goutte le parfum des herbes douces
je t’invite à danser,
tu souris et acceptes en riant
nous tournons,
encore et encore,
sous le soleil printanier
tu glisses
et je te retiens,
nous roulons dans l’herbe,
sans fin