encore une nuit,
à rôder près de toi.
à souffler sur mes doigts pour en chasser l’effroi.
longer les murs de planches de ta cabane,
écouter le bruit sourd de tes accouplements.
glisser mon corps sous le plancher,
parmi les rats et les cafards.
t’entrevoir entre les lattes pourries,
marcher au-dessus de moi.
oser mon regard sous ta chemise immonde,
me caresser, fermer les yeux.
t’imaginer princesse, m’accordant mille voeux.
ouvrir les yeux, te retrouver pauvresse,
et moi plus pauvre encore.
un jour je te tuerai, je baiserai tes lèvres et tes seins.
j’appuierai la lame contre mon ventre,
et de mon sang versé rachèterai tes péchés.
SANS TEXTE SANS
Il y aurait eu tout a dire, mais les forces manquent, le temps
se perd vite dans des mouvements de fatigue inutiles. Je me
dis que cela change. Quand ? Demain, toujours remmettre
plus tard la décision d’agir, d’écouter, de réparer
peut-etre les fautes, de réconcilier les flux. On se coupe
au ciseau. La peinture n’est pas très propre. On oscille
entre la désinvolture et la précision maniaque qui
tourne au vinaigre, au maniérisme. J’ai écrit que tout est
encore vierge et sans fausse image mon amour. Tu arrives dans
un lieu pour régner ou briller, mais les bons mots manquent
au numéro. Le désir pathétique de séduire
l’emporte sur le reste, et les corps se fatiguent de ton extreme attention,
des défauts, des mauvais pantalons, des registres de langues
foireuses, et tout ce qui habille au plus mal tes poses. On espère.
Le mot revient souvent sous nous. Comme si c’était le seul foyer possible.
Les fondations. Mais ainsi, chaque journée demeure insuffisante. Et tu
cherches l’amélioration, la pofinage absurde qui regroupe a la fois
les vetements, les récits, les paroles,
tout devient lié dans un souci gigantesque de parvenir aux productions.
Quand enfin, on aura décidé de s’enterrer tout près de
l’espérance, sous elle, ne revenant plus jamais, heureux d’avoir accompli
textes et bévues, dragues & amours, en silence encore dans le calme
d’une création positive qui a juste voulu mettre en avant le monde sans
savoir le nommer.
suite du feuilleton :
si on vous demande, le sorbitol est un stabilisateur osmotique, rien que ca.
vous pourrez pas dire qu’on vous a pas prévenus, non mais vraiment.
TGV (train, gague & vague)
Paris-Turin.
1er octobre 2002
L origine de l affaire, étouffée. Son dénouement, improbable.
Et pourtant l histoire se complique jour après jours, chacun apportant ses témoignages et sa défense. En France, la paranoia a engendré
de curieux spécimens qui pensent se pavaner au de la loi mais ils sont
en fait drolement exposés , donc menacés.
Quelle fin ? Redessinez vos marques.
DESASTRE
COMME CHUTE DE L
ASTRE.
Un désir de clarté, d eau
D amour & de destructions
Disons que les motivations
Du geste ne sont pas si
Clairs
MULTIPLIE TES DESIRS PAR TES PENSEES
ET NOUS POURRONS PARLER.
En regardant un chien, j ai dit a C. qu il me faisait penser a une cabane
dans les bois. Clémentine rigole et parle d un hyper-flash proustien.
Oui je veux bien te voir, mais pas chez toi.
NOUS NE SOMMES PAS ENCORE SORTIS D AFFAIRE.
Une femme me sourit de l autre coté du quai, comme
si c était facile.
Relu la belle phrase de L.R des Forets : Je suis ce littérateur.
Je suis ce manique. Mais je fus peut-etre cet enfant.
NOUS NE SOMMES PAS ENCORE SORTIS D AFFAIRE
Des machines & des machines & des machines mais l amour et l eau sont
presque restés intacts. On prévoit des retombées belles
et tragiques de l un et de l autre bientot dans les vies des machines.
Court circuits.
POST SCRIPTUM : Combien de rats Marcel Proust a-t-il torturés au
Ritz avant de pouvoir écrire
qu il s est longtemps couché de bonne heure ?
![]() |
La fête bat son plein. Le gratin international s’y est donné rendez-vous avant l’ouverture de pourparlers de paix. La fin de la troisième guerre mondiale est proche. Miss Brunner batifole dans les jardins avec le major Nye. Monseigneur Beesley s’adonne à des plaisirs érotico-gastronomiques avec une ex-nonne. Mrs. Cornelius tente de séduire le professeur Hira. L’orchestre vient d’entamer un air de Jimmy Hendrix sur un rythme de fox-trot, quand, soudain, par une porte dérobée, surgit Jerry Cornelius qu’on croyait mort. Tel J.C. s’apprêtant à chasser les marchants du temple, il se dresse menaçant devant l’aréopage étonné, entouré des musiciens qui viennent de troquer leurs instruments contre des mitraillettes. |
Je vogue vers les noces chimiques
Je vogue vers les noces chimiques
Je feins d’ignorer les flammes
Qui me lèchent les flancs
Je vogue vers les noces chimiques
Le mailnigmatique de ma journée
> « Fifth » is a European musical term. It is not appropriate for gamelan music.
Sorry; I didn’t mean to patronize you.
Un inconnu hongrois @Matavnet.hu
Je parcours le champ après l’ultime bataille:
A perte de vue, s’étalent tripes et boyaux, têtes humaines arrachées par le feu des canons et la vindicte populaire… quel gachis (parmentier)
haaaaaaaaaaaaaaa, ça ira… peut être…
elle a toujours pensé : urgence : La France : notre rivale, adversaire, chierie même, cheribibi s’aime. (Être né dans ce pays, à cette époque) Ne pas commenter les aversions, l’ hexagone. Les Français ne savent ni apprécier, ni détester, aujourd’hui. Dans les soirées ou personne ne connaît personne, c’est un silence flippant, la France. Quand on se connait, on détruit, on se gausse, on se place au-dessus de toi. Le Français a cette ambition ringarde, et ne sait pas vraiment s’aimer, se voir parmi vous. Ne pas commenter les aversions, les duels latents, les vengeances, la perfidie, la culture-patrimoine — la honte. La France, aux autres, celle des autres. La honte. Et puis ce pays d’écrivains me répugne, radio, télé, paroles de la surenchère perpétuelle, de la souffrance naine, de Paris surtout. Il faudrait songer à écrire comme T. Bernhard notre haine de la France. Je laisse ce projet à d’autre.
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je mange assise sur le coin de mon lit
il fait noir dans la chambre
je mange mais des grains de riz s’échappent de ma bouche; aveugle je loupe ma bouche et la cuillère s’effondre sous mes yeux
il fait noir dans la chambre, il y a des rais de lumière qui entrent par les persiennes, i don’t want u
je mange et je sens ma joue qui dégouline, je sens mon oeil se déshabiller, que va-t-il voir de plus? j’ai peur qu’il tombe
il fait noir dans la chambre mais la lumière de la télé se projette sur le lit. On voit des images noires, l’atmosphère est bleutée, mon visage tombe comme un masque mou, je suis vêtue d’un jupon de dentelle blanche, il ya du sang [rouge] entre mes jambes, i don’t want u, u, u, je ne vois rien, aveugle je suis seule assise au coin du lit du riz [blanc] et du sang mélangés sur mes jambes, il y a cette lumière bleue autour de moi comme une aura et les rais de lumière qui hachent la pénombre [noir] i don’t care i wish u die mon visage est tombé sur mes jambes. Il me regarde, je me regarde, je ne vois plus sur mon crâne humain [rouge et blanc] que des yeux, larges billes brillantes [blanc et noir] every second i think of you je ne suis plus assise sur le coin du lit, je ne suis plus du tout, je ne peux plus rien être
il dit :
si tu arretes de manger, tu es malade, tu as des crampes et des sueurs froides.
si tu arretes l’heroïne, les symptômes sont les mêmes, mais en plus violents, parce que tu essaies de t’arreter completement.
quitte à interdire les drogues dures, commençons par interdire la nourriture.
on entend :
Arrrrrgh.
plan fixe sur le Danube, immense
Il pleurait deux fois par jour
He was very sad
Elle était très triste
She cried twice a day
In fact they didn’t know each other
Mais ils auraient aimé
Se rencontrer
1- fixez cette animation pendant 12 minutes et 66 secondes

2- respirez très vite et très bruyament pendant 333 secondes
3- achetez nos rituels !
j’ai ce reve recurrent
de l’univers qui s’embrase
et des rictus
sur leurs visages,
ils ont gagné,
ils ont gagné,
leurs beaux habits
et leur été
ont réduit nos reves en poudre
et en d’étranges sculptures
de verre noir
qui jamais ne livrent aucun son.
j’étouffe, j’étouffe.

Oh toi pornographe anonyme
N’oublie jamais pour qui tu fais cela
Celui qui guide tes pas dans la neige
Et ton coeur dans la tourmente
Merci à toi Mr T.
hermétique, vous avez dit hermétique…?
mais non, ça n’est pas une boite de conserve, puisque c’est un tournevis, on vous dit.
allez, arrétez avec vos questions, ça sert à rien de toute façon …
…
Une nuit
Elle marche dans la ville
Bord du canal, encore
Pas de lune
Elle porte jeans et manteau long camouflage
Cheveux court, garçonne farouche
Bord du canal, toujours
Grosses chaussures bruyantes
Musique à fond à en perdre l’oreille
Elle est en retard
Elle se presse, monte le son
L’entrepot devant elle
Rendez-vous secret
Pour une étreinte clandestine
Elle est là, bien sûr
Elle l’attend, longue robe bleue
Longs cheveux, sourire
Taille fine, émaciée presque
Elle t’ouvre ses bras
Et sa bouche, et son ventre
Dehors la lune se lève
Roulez sur le sol
Criez, chantez le bruit de l’amour
Une nuit
…
Oui, il va s’agir peut-être de commencer. Mais les commencements sont désagréables. Surtout si à chaque nouvelle approche (frappe), je refuse l’héritage du passé. On naîtra à chaque fois, le projet ne se privera d’aucune image, aucune surenchère non plus, nul désir vide, transformer très vite cette opportunité en devoir, oui — urgences. Mais les exercices sont pénibles, comme chacun sait. S’il était justement possible d’entrevoir la finalité (un morceau de la dernière figure) je pourrais respirer avec calme et commencer sans mauvaise pensée le projet. Inutile d’indiquer (frappe superflue) la tension d’un tel geste. Impossible de prévoir les effets d’un tel acte. La bêtise consiste à déjà glorifier la chose qui est absente. Vaste prétention à attendre des lauriers, une belle fin, comme chacun sait. Désignons le problème comme insoluble. Mais le pathos devient le risque majeur de cet argument. Alors, achevons le faux commencement avec cet espoir : nulle exclusive, pour le moment.
Passer ma langue entre tes oreilles et lécher ta cervelle, oui ça me plairait;
vomir de façon démodée toutes tes tripes avalées ce serait mon plaisir;
griffer tes chairs grasses, jambes, ventre, cou, ferait mon plaisir.
Comme je t’aime, j’aime aussi ton sang et tes cris. Les parties les plus abjectes de toi me font frémir de plaisir.
Le monstre amoureux te poursuit. Ecoute ses pas étouffés par la chair de ses victimes.
Mais ma préférée c’est toi, je nettoierai mon corps dans un fleuve de sang je convoquerai le ciel des damnés et alors je serai pur pour t’emmener loin des autres loin de moi. Je ne te dévorerai pas tout de suite. Le ferai-je d’ailleurs? Je tuerai ton sang à force de te sucer. J’inverserai tes tensions à force de te voyager. Tes cheveux deviendront ma crinière et je serai la plus flamboyante des bêtes.
Mon amour est ma lumière.
(ce qui me plaît dans ma vie, c’est d’être amoureux des victimes)
…
lundi…
pas si mal, un peu de soleil me chauffe le dos.
pas de sueur, pourtant. ça m’arrive pas trop faut dire… la sueur. enfin ça arrive parfois, mais pas trop.
en ce moment.
là je me gratte sous le pied au travers de ma chaussure, ça fait rien d’autre que de gratter plus.
pas si efficace.
hier soir, une fille avec d’énormes seins a étouffé un type avec devant mes yeux exorbités (hors de leurs orbites).
hier soir, des jeunes ont dansé dans la boue à peine sortis d’une voiture accidentée.
hier soir, je suis rentré tard, mais pas ivre (et finalement pas si tard).
j’ai eu envie de faire l’amour. mais, j’étais seul.
j’ai eu envie de me blottir. mais j’étais seul.
j’ai vu des enfants mourir au petit matin dans des combats titanesques.
« how disgusting ».
j’en ai perdu mon erection.
j’aime l’idée d’aimer ?
j’aime l’idée d’être aimé ?
j’aime juste me blottir ?
c’est lundi…
CETTE SEMAINE EN EXCLU SUR TOURGUENIEV
Le Match de la semaine, sans pitié, sans merci :
Du sang, des larmes, de la violence, et des filles à poil qui sucent dans un van Wolksvagen comme vous n’en avez jamais vu.
Promis, la semaine prochaine, on essaye de faire plus sexy
(Tu es jeune, catcheuse et tu n’as pas peur de lacher des mandales à tour de bras ? Contacte-moi et toi aussi tu pourras être sur tourgueniev.com)
(putain, ça pisse haut tourgueniev.com, moi ça m’épate)
elle dit :
La joie nous rattache à l’éternité et la douleur au temps. Mais le désir et la peur font de nous l’esclave du temps, et seule l’indiffèrence peut mettre fin à ce servage.
…
Yeux qui pleurent,
fatigue, lassitude..?
Chaud-soleil encore une fois,
dans mon dos.
Ca aide quand il fait si froid en moi,
ma main glisse vers le coupe-papier.
Je le lance vers le mur,
il ricoche,
se loge sous le bureau.
Le bouquetule suspendu au plafond sursaute.
Il frotte ses affreuses petites pattes poilues les unes contre les autres.
Il siffle entre ses mandibules et s’approche de moi.
Je frissonne. Ses 8 yeux me scrutent.
Mes doigts sont douloureux, je pleure,
mes sphincters se relâchent et l’odeur se répand dans la pièce.
Il est au-dessus de moi
et se laisse descendre doucement
enveloppant ma tète de son corps spongieux.
Ses sucs digestifs piquent mon visage,
ça commence.
Je ne sens plus le soleil sur mon dos.
M’endormir… Enfin.
…
———————–
first draft : 11h57
lundi, c’est comme le début de la semaine,
une division subjective du temps: la semaine
ça me fait un belle jambe, lundi…
on ne pourrait pas être vendredi dernier
toute la vie ?
non ?
———————–
Blank
———————–
updated : 14h17
j’avais l’envie d’écrire un long texte larmoyant et romantique
pour dire comment ça fait mal là dedans mais je n’en suis pas capable.
je n’y arrive pas
je laisse tomber
vous avez de la chance
———————–
Blank
———————–
upgraded : 16h17
tu me manques
les options se bouculent
me cramer la tête toute la nuit
te harceler au téléphone
m’abrutir de séries américaines
les trois ?
———————–
OU ?
Il ne faut que deux ou trois bricoles à agencer autour de soi.
Chacun trouvera son compte, tout le monde pourra se reconnaître. J’imagine tout à coup une faste cérémonie au nom de rien, ou des individus font la propagande de leurs petites affaires. Cela ne fait presque pas de bruit et n’étonne personne. Des garçons bien vêtus accueillent les anonymes, les femmes sourient, prétendent qu’elles ne poseront plus jamais. (Leurs images sont tombées à terre et derrière le bureau où elles officient, elles sont en train de se réinventer.)
Tout fait dorer son blason pour plaire. Ce cérémonial (qui doit se passer dans un hall d’exposition) est tout à coup enrayé par une pancarte portée à bout de bras tendus où on lit : COMPLAISANT.
Les participants se font rares et s’annulent d’eux-mêmes.
Le temps est trop court, les actes trop lourds.
QUOI ?
Bientôt une semaine sado ?
Nos solutions à la portée des mains : nous pouvons enfin empoigner notre temps. De quoi s’agit-il ? Je ressasse souvent cette question pour me suprendre et m’infliger l’ordre de déchiffrer la figure. À chaque fois que l’écriture se produit, le monde n’est pas loin. Je me dis : à quoi bon ? Questionner le manque ? Je ne me résouds pas à accepter le vide. Pardonnez-moi ma chère. Je fonctionne ainsi : prêt à parler au devant d’une femme. Tout a toujours été ainsi. Des atermoyements, des excuses, des politesses et le monde retardé. Au nom d’une femme (« déchiffrer la figure. ») Il y a -t-il une énigme ? Surtout pas.
il court dans la ville, il fait nuit personne ne le regarde This is city ses foulées sont contrôlées, il court en rythme jamais un pas ne se décale aucun obstacle ne fait briser la cadence il ne s’essouffle pas on dirait en fait qu’il ne respire pas Jajeemba il tourne au coin de l’artère principale de la ville derrière sa nuque sa capuche se soulève en même temps que ses jambes Jajeemba dans la nuit des souffles le suivent aussi rapides que lui aussi prestes que lui plus vifs que lui il court il ne fait que courir il ne peut que courir toute la scène s’est incrustée dans les rythmes et la musique de la peur résonne pas souffles frottements de coton automatic terror on entend des enfants pleurer Jajeemba on entend des enfants pleurer psychodream il court jamais ne s’essouffle ne t’essouffle pas your baby cries foulées élancées l’esthétique de la peur au loin des tambours ni du bronx ni du ciel en colère les cartons des voitures sur les boulevards ce soir beaucoup de choses brûlent democracy dies
Elle pleure sur ses genoux, elle n’est pas particulièrement pliée en deux, mais ses larmes tombent sur ses genoux. Elle sanglote doucement, pas de soubresauts ou alors des soubresauts calmes. De temps en temps elle les essuie, mais elle ne les sent presque pas. Elle regarde ce qu’elle ne voit pas en face d’elle. Ses yeux sont gros, gonflés rouges, et humides, on peut voir ses pupilles à la loupe, les larmes se succèdent. Des soupirs, quelques râles un peu rauques, des mots à peine chuchotés, est-ce la peine de les dire. Les mêmes depuis toujours les mêmes qui agitent les jeunes filles quelque soit leur peine. Celle-là a cent trente ans et elle pleure tous les soirs. Ses plaintes ressemblent à des prières qu’elle ne peut proférer à voix haute. Femme damnée mariée à un vampire que tu ne peux mordre. Il apparaît derrière elle. Il faut sortir maintenant, il faut survivre ce soir. Il dénoue le chignon qui lui couvre la nuque, sans la toucher ; elle a un nouveau sanglot. Mariés pour toujours, amants éternels, peuvent-ils vraiment se toucher ? Il n’y a que son sang à lui qu’elle voudrait boire, mais elle doit sortir, quitter ce château la nuit, le seul moment qu’elle pourrait passer avec lui. Elle se lève, met sa cape, étale ses cheveux, maquille ses yeux, aiguise ses dents. Rayonnante, il la trouve belle, mais il n’est pas temps de la désirer. Ils sortent. Il passe devant elle et la quitte jusqu’au matin (chasse séparée d’un couple maudit). Elle part dans les rues sombres. Ils ne tardent pas à l’entourer. Ils sont dix, et elle se défend à peine quand ils la traînent dans l’impasse. Sa cape est déjà maculée, ils déchirent sa jupe. Ils lui ouvrent les cuisses, deux d’entre eux la tiennent par les bras, un troisième commence à la forcer. S’étonnent-ils de ses yeux immobiles qui ne craignent pas ? Ils ne l’ont pas regardée. Maintenant elle regarde ceux qu’elle n’entrevoit qu’à peine dans la pénombre en face d’elle. Ses yeux deviennent un bulle de couleur glauque, deux rangées de dents rougies s’ajoutent aux siennes, sa peau se transforme écaille de diable, puissamment son cou s’élance vers les hommes qui sont restés au fond, elle les mord, si vite, presque tous en même temps. Ils n’ont pas le temps de la voir. Elle pousse un cri que personne n’entend ; la bête a rugi, le cri résonnera mille ans et les anges aux trompettes descendront du ciel détruit pour la noyer. La bête à une tête a mordu sept têtes. Sept corps au sol, et les trois autres qui ne se sont aperçus de rien. Quand l’homme entre les cuisses a fini de manœuvrer, il la regarde enfin. Il se rend compte qu’il vient de baiser un monstre. Elle le tue, et mord les deux autres avant qu’ils n’esquissent le geste de la fuite. Le vampire est repu. Elle renoue ses cheveux, puis se dirige vers son château où seule d’amour éternel elle pleurera encore.
Il dit que Tourgueniev est mort,
il dit qu’il l’a vu mort et que ca prouve tout.
il dit qu’il fallait que ca cesse.
il dit qu’il est content.
il rit tant qu’il a des dents.
il rit et dit qu’il pleut.
je crois qu’il est fou
et qu’il mérite sa balle dans la tête.
Trois jours que j’ai le coeur au bord des lèvres
Trois jours que je me confine devant une cuve de faïence
Amoureux, malade, les deux peut être ?
Oh toi, mon doux ver solitaire…

Si les baleines franches
Quand elles remontent à la surface
N’avaient à supporter
Des hordes de goélands
Picorant, lacérant, piétinant
La moindre parcelle qui émerge
de leur corps meurtris
Les placides cétacés
N’ayant d’autre alternative
Que de retourner vers les grands fonds,
Hé bien, elles s’envoleraient.

Jour 2 : Plus de 12 heures dans cette enveloppe. Peu à peu, je m’accoutume à mes membres, à leurs proportions. J’ai recommencé à me mouvoir après environ sept heures d’immobilité. La joue droite était tuméfiée par le disque de bave et de sang qui la détrempait depuis l’arrêt des convulsions. Un bras sous le torse était devenu tout à fait insensible. Il a fallu longtemps avant que l’insoutenable fourmillement électrique s’atténue et que je puisse à nouveau en avoir l’usage. Le crâne est encore engourdi du fait du choc contre le coin de ce que j’ai fini par reconnaître comme une cheminée de marbre noir. Lorsque j’ai décidé de réactiver les muscles de l’enveloppe, le chat tigré ronronnait au pied du lit. J’ai lentement glissé sur le parquet en me tournant, puis j’ai ramené les genoux vers les épaules pour finir par me redresser. J’ai dû nettoyer l’enveloppe de la croûte marron séchée qui avait coagulée dans les cheveux. Puis il a fallu que je nettoie le désordre de l’appartement, ainsi que les traces de lutte et les fragments de tissus capillaires accrochés sur la cheminée centrale. J’ai vu mon visage sur un miroir situé dans la chambre jaune. Je suis seul ici, et je me sens en proie à une grande agressivité, sans avoir aucune idée de la cause. Le thorax est constellé d’une myriade de petites tâches brunes, que j’ai identifiées comme des nævus. A intervalles réguliers, il me semble entendre un petit grattement, accompagné d’appels ou d’invectives, mais tout cela reste très lointain. L’enveloppe m’ordonne maintenant de la nourrir. Quelqu’un doit veiller sur moi.
Elle regarda le corps blême couché sur le lit, recouvert du drap jusqu’à demi-corps, lèvres maquillées et mains croisées. C’est un peu tard, mais elle murmure quand même je t’aime papa, elle ne lui avait jamais dit, alors… Rends toi compte, deux minutes avant, c’était bon.
si je devine ton sourire dans le noir sans entendre ta respiration, dis-moi que tu es là silencieux, je voudrais deviner aussi ton intention pour moi ton désir d’y être et tes pensées. si je peux confondre sous mes doigts le drap doux et propre et ta peau soyeuse soyeuse, bouge ton dos décale-toi vers moi pour me rejoindre pour manifester ton envie de moi ton vouloir de présence. si je peux démêler dans les arômes de l’été ton odeur peau mélangée à parfum approche tes lèvres des miennes pour que je puisse respirer le même air que toi pour que je puisse sentir comment tu as transformé le même air que moi. si je trouve sous ma langue un oreiller ferme comme ta chair donne-moi à croire que c’est toi donne-moi plus de chair à goûter demande-moi de te mordre. si je vois une forme s’éloigner de ma couche ne dis rien surtout tais-toi ce n’est pas toi ton fantôme seulement, l’ai-je trop cotôyé? ton fantôme seulement qui s’en va pour te laisser venir.
…
bonne soirée,
blessée ma sœur que j’aime
blessé mon meilleur ami
blessé moi aussi pour ne pas changer
seul de nouveau devant cet écran
de l’eau coule de mes yeux
ne t’inquiète pas, c’est salé
si c’est salé c’est la mer
non ?
…
Il peut s’agir d’un premier objet.
Il doit s’agir d’un premier objet.
Ne projeter aucune image sur lui. Les êtres (s’il y en a encore) viendront après.
(La chose sera présentée bientôt.)
Les êtres devront probablement accepter.
Pas d’histoire autour de cet objet.
Vient l’idée d’une chose invisible ou d’une chose vulgaire. Cela ne pas doit éveiller de l’admiration ou de l’estime. Accepter la neutralité et ne pas tomber sous le poids du sérieux.
Et nous voilà enfin devant une question douloureusement formulée (elle vient sceller nos énoncés) : quel sujet fabriquer à partir d’un objet inconnu ?
Risques
Ressassement perpétuel
À pas de l’oie
Point d’origine introuvable
Dédain de la vie domestique
Incapacités aux belles spéculations
Fictions
Ennuis
Privé d’histoires
Directions inconnus.
Le Commando Pernod (extrait)
Weah des policiers bourrés tirent sur des immigrés
Des Bidasse biturés brûlent un handicapé
Des vieilles mémés cuitées agressent des vieux pépés
Des vigiles ivres morts frappent un clodo qui dort
Un beauf plein comme une huître viole sa fille à minuit
Un jeune complètement schlass se déchaine au nunchak
Une bergère pompette qui joue de la trompette
Et un trav’lo poivrot s’branle sur un escargot!
B.N.
à la chasse
on perd parfois des plumes
et si je chasse
c’est que j’ai faim
l’oeil luisant
j’observe la plaine
le nez au vent
je cherche une proie
cette faim là,
croyez moi,
je ne l’aime pas,
cette faim là,
croyez moi,
je n’en veux pas
c’est la nature qui me veux ainsi
chasseur au regard vif,
prêt à bondir
et à vous egorger.
L’exercice quotidien, n’étant ni une divulgation — ni une une privation forcée de belles révélations, se trouva mis en déroute : peut-être qu’il se situait dans l’entre deux, prêt à tout dire, au risque de sombrer dans une pathétique logorrhée ; prêt à se taire, se méfiant de l’expression & de l’affirmation, sachant que l’une et l’autre cotoyent la mort. Même ces observations lui semblèrent tenir du grand guignol : quand on n’a rien à dire, on se range de l’autre côté, mais l’autre côté n’existait pas encore; alors, interminables, ces justifications devaient le conduire enfin là où il souhaitait se rendre : « Si loin de nulle part ? »
On parle aussi d’activistes, de fous venus du désert, de créatures celestes, de menaces d’attentats contre l’Aqueduc d’Our… tout cela Tourguéniev s’en moque bien, ses liens avec le conseil de la ligne lui permettent de débrouiller rapidement les rumeurs interessantes des bruits insignifiants. Baigné dans la lumière rasante d’un jour qui s’enfuit, Tourguéniev descend le monumental escalier du dôme. Il doit gagner la vieille galerie n°7 pour y rejoindre deux de ses amis : un ex-porteur d’eau aux larges épaules rencontré à Lo voilà de nombreuses années et une capitaine specialement détachée de Gardune avec laquelle il a dejà travaillé par le passé. Tourguéniev apprecie la loyauté de Nikolaï et sa tranquille assurance. Ses dons pour la mécanique en font un compagnon idéal lors d’excavation de nouvelles galeries et pour rien sur la ligne Tourguéniev n’aurait désiré entamer l’exploration des nouveaux souterrains de Gardel sans lui. Natalia, formée dès son plus jeune age par la caste des soldats de Gardune aux arts du combat, avait su gagner sa confiance au cours de missions passées executées ensemble pour le compte du conseil. Elle demeurait une enigme, comme lui. Un électron libre lancé à pleine vitesse dans la nebuleuse des agents speciaux du conseil de la ligne. Ambitieuse, dangereuse et insoumise, telle était Natalia et Tourguéniev l’appreciait ainsi.
Speziell Widmet Igor und Inconnue, das im Nebel gekreuzt wurde
Toujours ce canal, ce cher canal. Nos reflets dans ses eaux troubles, nos silhouettes tremblantes, verdâtres,
Les cris du métro, son fatras métallique, grisâtre,
Toujours ce canal, ce cher vieux canal
S’y promener le long, y marcher sans but, les yeux dans les reflets du ciel,
Le défilé des façades, cheminées, antennes,
Ce cher vieux canal
Clapotis, clapotas
Il fait gris
Il fait froid
Les mots se condensent devant ta bouche, tu fais des nuages en parlant
Clapotis
Je jette un caillou dans l’eau, pour faire bonne mesure
Clapotas
Je suis ton sillage en t’écoutant
Tu me dis que ça suffit comme ça
Tu me dis que je ne te prends plus dans mes bras
Et caetera
Tu me dis que tu as froid
Qu’il vaut mieux qu’on arrête là
Et puis tu t’en vas
Alors PLOUF !
Puisque c’est comme ça.
en fait mes preocupations principales ces temps ci sont liées au sort de bruce lee robot.est-ce qu’il va s’en sortir? telle que j’imaginais la chose dans le futur,des
agents particuliers en liaison avec la planete mars doivent faire regner l’ordre sur
la terre.mais y’a un probleme! les proxiens sont aussi sur le coup! et les morgs!
et une commando de filles robots! bruce lee revient! ressucite! leve toi! combien
coute un survetement jaune et noir?
… jeudi… bientôt 14h… aucune envie de bosser… j’écoute BB chanter « nue au soleil »… Ca me détend… je regarde dehors, il fait gris, mais j’imagine des paysages plus cléments que la grisaille d’ici (d’Issy)… une plage… une barque… plonger dans l’eau vive, flotter comme en apesanteur quelques minutes les yeux clos…
… une torche à fusion que manipulera Nikolaï, quelques armes de poing, de la lumière, des cordes, quelques grenades, un peu de dynamite… voilà ce dont disposent les agents de la ligne… interrompant l’examen du matériel, Nikolaï entre dans l’abri à son tour et enserre instantanement Tourgueniev de ses bras robustes. L’accolade échangée, chacun s’équipe avec minutie. D’ici on va progresser rapidement vers la galerie nouvellement mise à jour, actuellement masquée par une mince couche de remblais déposée par de complaisants ouvriers. Les regards sont graves et les gestes precis alors que les trois agents speciaux quittent l’impasse …
…
si tu te tournes
tu me verras
si tu te retournes
tu me verras
si tu avances
tu me verras
si tu reviens sur tes pas
tu me verras
si tu fermes les yeux
j’en mourrai
…
si quelqu’un pouvait me dire
quand s’arreteront les travaux
dans ma tête,
ca me soulagerait.
psycho-coac attitude

Dimanche soir
Tourgueniev c’est :
artistico-potache,
plutôt culturel ?
D’ autres avis :
cyniquo-littéraire
ou cyniconeko.
Je ne sais pas…
(abstrait, absurde, allégorique, chimérique, fabriqué, fabuleux, fantaisiste, fantasmagorique,
fantastique, fantomatique, faux, feint, fictif, idéal, illusoire, imaginaire, impossible, inexistant,
inventé, irréel, légendaire, mensonger, mythique, onirique, prétendu, rêvé, romancé, romanesque,
supposé, théorique, utopique, visionnaire)
Romans
J’avais prévu d’aligner ma vie sur quelques figures
périlleuses,
lesquelles avaient la forme plus ou moins classique
et scandaleuse de l’hélice ;
j’en parlais
de suite aux spécialistes d’images et forts en communication
de l’ame et du monde,
et ces gens, m’avouèrent que la comparaison
fut déja utilisée dans des milliers d’écrits.
Ha que ne puis-je comparer ma vie a une hélice.
Je fus perdu, sans mot et paf désemparé :
le combat en question nécessitait chaque jour
un numéro d’adresse, du genre,
voyez mesdames ce qui se passe dans l’intensité d’une phrase,
dans la joute d’une idée qui fait mouche. Grosso modo le spectacle.
L’ami suisse m’avait conseillé quelques années
d’abstinence textuelle, sans quoi, selon lui, je risquais de perdre
au combat des chefs, aux jouissances générales
de pacotille qui volent les mots aux autres. Du moment que tu ne leur as pas
pris leurs femmes, tout va pour le mieux dans le meilleur
axe pour annexer la galaxie Gutemberg.
J’arrivais donc au milieu des autres pret pour raconter mon histoire.
Mais je n’avais jamais vraiment vécu grand chose digne
de faire palpiter le coeur de mes ainés.
Pourtant, je décidais ce jour la, malgré
la méfiance saine de l’ami suisse, qu’impressionner
méritait encore notre approbation, et ceci, malgré
l’intimidiation d’espèces modernes rivées
a la complaisance de l’échec. Etais-je seulement
hors du coup et pas du tout nuisible ?
Comme j’aurais aimé cette hélice !
Hmmm: The name entered in this invitation was Toi Toine. You are currently logged into Blogger as, Antoine Scott Fox. If you are not Antoine Scott Fox, and this invite is for you, click here. If you are Antoine Scott Fox and this invite is not for you…well, what are you doing here? Go away*. Otherwise, if the name difference is just a misspelling or nickname or something, carry on…
Cherie
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Father: unknown
Mother: Lillian GLADDING
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_unknown ____________|
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|–Cherie
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|_Lillian GLADDING ___|
(1921 – ….) |
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_Floyd Lee « Bud » JONES _|
| (1928 – ….) m 1953 |
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|–Anni JONES
| (1953 – ….)
| _Lowell William « Todd » SLOAN _+
| | (1906 – ….) m 1927
|_Marillyn Louise SLOAN _|
(1932 – ….) m 1953 |
|_Dorothy Fern RATHBUN ________+
(1909 – ….) m 1927
« As a child, a library card takes you to exotic, faraway places.
When you’re grown up, a Credit Card does it. »
Sam Ewing
Affiche trônant sur les guichets de l’Himalayan Bank, Katmandou, Nepal.
Bon, jeudi encor’
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Piano
Mal de dos
Des arbres dans le dos
Du soleil des épines de pin des parfums d’automne
Mal de dos
Sombrer s’effilocher s’autodévorer
Sentir voir douter craindre
Sourire
Mal de dos
Aquarium
Ne te repose pas sur tes lauriers sont coupés
(Un hôpital britannique. Igor l’amputé a neuf ans.)
Le docteur : A quelle heure t’es-tu réveillé aujourd’hui ?
Igor : Je sais pas.
Le docteur : Tu ne t’en souviens pas.
Igor : Tôt, je me suis réveillé tôt.
Le docteur : Tu es allé à l’école. ?
Igor : Ouais, j’ai fabriqué quelque chose pour maman.
Le docteur : Ah bn, et qu’est ce que c’est ?
Igor : Une maison pour les oiseaux. Je l’ai fabriquée avec des boules de coton et des bâtons de sucettes.
Le docteur :Oh, formidable. Tu es fort pour construire des choses ? Tu es fort pour ce genre de choses-là ?
(Igor l’amputé hausse les épaules.)
Le docteur :Tu aimes fabriquer des choses comme la maison pour les oiseaux ?
Igor : Ouais. J’aime bien faire des bagues pour mes doigts.
Le docteur :Des bagues ? Tu fabriques des bagues.
Igor : Avec de l’argile, je les fabrique.
Le docteur :Quelle est la première chose que tu voudras faire quand on t’aura mis tes nouveaux bras ?
Igor : Je vais couper ma saucisse moi-même.
(le docteur sourit)
Le docteur :Tu aimes ça la saucisse, hein ?
M. Right est un technocrate, un homme efficace qui sait gerer l’urgence avec beaucoup de sang froid
M. Left est un reveur qui n’arrete pas de faire des jeux de mots idiots et d’essayer d’amuser M. Right en le faisant rire,
ils se connaissent depuis bientot 25 ans, leur vie commune n’a pas toujours été de tout repos
mais je crois bien que ces deux là s’apprecient vraiment et qu’ils ont bien fait de se rencontrer,
j’apprecie leurs discussions, leur sensibilité commune malgré des façons très diffèrentes d’apprehender la vie.
le sens du devoir de l’un mélé à la fantaisie de l’autre rendent le couple explosif : j’aime leurs succès irrationnels, lorsque l’imagination de Left permet d’emporter la victoire alors que l’intelligence conventionnelle de Right peinait à modeler le réel; j’aime leur harmonie alors que beaucoup les sépare; j’aime leur façon de ne pas s’arreter aux apparences, de voir la véritable nature des choses sans trop négliger la réalité; j’aime leur amour des gens et leur respect pour la personne humaine, leur générosité; je sais qu’ils pensent beaucoup à moi, je ne sais pas si je le mérite mais j’en tire une très grande fierté, j’espère que chacun pourra un jour rencontrer un M. Right et un M. Left aussi attachants que les miens.




















