Jerry Cornelius : « je ne peux laisser mon âme ici, pas aux miliciens, ça jamais. Et si on me dit que Franck le fait, je ne serait pas dupe. »
Igor, Carver, en slips, trop petits, attendent la fin du monde. Dans l’ascenseur, Mina, de faction, commence ses mémoires. En chinois.
En toute chose il y a rythme. Dans le cas particulier du rythme de la tactique on ne peut l’atteindre sans s’exercer.
Clairement.
Au village on gardait la virginité pour les grandes occasions. Collectionner les oreilles, c’était, à ce moment là, d’un coup, un peu vain.
Dans le lointain, les lourdes basses, le dub. Igor, Mina, le reste de la bande, sur la pelouse, enlacés, préparent la suite. La fin, enfin.
Par la fenêtre, une dystopie, uchronique, cyclopéenne, de toute beauté. Dirigeables, Grand Amour désespéré, guérilla urbaine pour nos héros.
Je vais ramasser les douilles dans le préau. Les serbes sont vraiment l’idéal quand on doit se débarrasser de nuisibles. Je monte le fusil.
La réserve : plus de piles, plus de munitions, plus d’eau, juste des boites de Lego, un gros stock, et sept mimes muets. On ferme la porte.
At the Copa, Copa BenvenisteThe hottest spot north of Havana (hise) At the Copa, Copa Benveniste Music and passion were always the fashion.
Lieu ou construction sommaire servant de protection contre les intempéries, de refuge contre un danger. Contre pluie, bombes, rats, dindes.
Ce soir j’irai mourir au club.
Rome, pour qui sonne le glas. On signale activité guérilla de type 9 ou utopique d’oberkampf.
En 1950, Sri Aurobindo a quitté son corps. Quelqu’un l’a-t-il retrouvé depuis ? Les cagoulards depuis les anciennes carrières fomentent.
Les lamas incendiaient les pneus, la colline de la mélancolie, le nuage de fumée rendaient les délires islandais bien vains. Je, le réseau.
Fil à retordre.
Du bouledogue au sanglier : vous recevrez encore des amis ce soir. Le vent souffle les flambeaux.
La pythie vient en mangeant. t.co/zcYQihrP
Poignant. ✔ t.co/mC9NusBX
Drivin’ In Your Car… plixi.com/p/63769247
Mina manoeuvrait le petit dirigeable en perdition, les flammes et la fumée, sauver ce qui pouvait être sauvé, les animaux dans la cale.
Igor se demande : poser une pierre sur le dos d’un ours à duvet persistant à plus de 5 km, sans sortir de sa chaise roulante bleue. #oaistar
Je marche sur la plage une à deux heures par jour, Chloé reste à l’hôtel à bosser sa fiction, On nous porte des glaces à la papaye vers 10h.
Et le monde, ainsi, se termine, un mardi. t.co/cDhBzoM0
Igor fait le malin.
Les bombardements, la sirène, une fois de plus. Tous aux abris. Blitz. t.co/UtHua1yt
Fin de soirée. Amis très importants. Amour. L’homme a la tête de chat discute le bout de gras avec les serbes citoyens. Groau.
Anthracite.
Hum.
Mina invente cent recettes modernes afin de se préparer une apocalypse implacablement ludique. Dans le bunker voisin, on compte les slips.
Et nos élites, dangereusement sobres, de décider, en grandes pompes, sur un joli papier doré, et sonnent les trompettes, de ne rien décider.
Jouer avec les scalpels, c’est juste pour les docteurs.
Le Doctor Who Flight Control Tardis est un ajout à la collection pefect tout aspirant Temps Seigneur !
Brûlez, repaires de curés,
Nids de marchands, de policiers.
Au vent qui sème la tempête.
Se récoltent les jours de fête.
Igor : « ce soir je morfle ». Mina : « ben mouche ton nez ». Carver : « dadouronneronne ». Igor : « non mais sérieux, à l’aide… ». Mina : « crève ».
Dans le terrain vague à l’arrière de la maison en ruine, Igor trouve un vieux goban miteux, ramasse des cailloux noirs, des blancs, se perd.
I’m the mad scientist !
Hélas! Pierre fut malade toute la soirée; sa mère le mit au lit et lui fit prendre de la camomille.
Un mec de la ville, de passage : « Tuer avec des gants, ce serait comme baiser avec une capote ! ».
Sur la terrasse ensoleillée, le temps semblait passer au ralenti. En contrebas les touristes, ivres, exigeaient de rencontrer le Pape, nus.
Sans doute pire que le foot. Sans doute. Igor balance l’écran par le sas. Dehors, la ligue des rouquins ricane.
Anniversaire. Pollen de tournesol. Solitude. Campagne. Pluie. tweetphoto.com/36405472
C’est une belle journée, je vais me coucher.
Eliot ne cherche ni ne trouve.
Et la pluie.
Le cratère, presque l’aube. On stocke nourriture et vêtements pour le festival. La neige, brune, recouvre tout peu à peu. Mina somnole, nue.
On a décoré nos masques à gaz avec de petites étoiles phosphorescentes. On parfume le bunker à la sauge, à la myrrhe. Dehors, tout est mort.
R.I.P. papy.
Du coup je.
Au milieu des débris du cockpit, une unique pépite. Ses bras crochetés autour de la jeune galaxie encore inerte. Mina dort encore.
Igor aimerait vous conseiller sur les gens à suivre le vendredi mais Mina lui signale qu’ils sont en mode privé ou super célèbres, donc.
Le lundi matin, je vais à la cave, donner à manger aux animaux domestiques, furieux, fous, dangereux, voraces, dans le noir ils attendent.
Je passe une heure à nettoyer une lunette de visée, un pinceau, un stylo argenté et un ukulele en bois de cerisier du Japon. Soupirs lents.
La cave, encore, sous l’usine au bord du canal, le béton partout, le groupe électrogène dans un coin, les punks qui s’agitent, nous enlacés.
Hier c’était la fête au père d’Igor. Une ode au queer, le mec. Respect.
Le baron Saturne retrouvant sa BMW défoncée : « J’aurais pourtant juré entendre crier les pneus d’un éditeur diabolique, lâchons les chiots »
La fille, avec les fleurs.
A4 – elle a coulé mon chalutier. On se demandera pourquoi les chants de Noël des plutoniens sont si tristes pour un peuple si gai, pourtant.
C’est le bal des schizos !
The Lesbian Conspiracy 2.0 manifesto mais je vais à l’étage supérieur. J’ai une superstar. — thatcan.be/my/next/tweet
Sujet du bac philo Lyon : « Une douleur au tendon d’Achille peut elle être symptomatique d’une grippe A ? »
Quand j’étais petite, je me souviens, trainer dans la forêt, habillée en rouge, visiter mamie, et ne pas craindre les rencontres, bath !
Et on va dans la forêt la nuit, on a juste la pleine lune comme lampe de poche et on peut imaginer facilement des choses effrayantes. Peurrr
Igor : « dans le doute, le tigre, serein, sautille ».
Je me sens #bouc émissaire au centre du #pentacle. #666 #satan #panda
Les serbes portent de longues blouses brunes tachées d’encre de chine. Je ramasse les douilles à l’étage. Je démonte le fusil. #☠☠☠
Zzz…
Le soleil, la vie, l’amour, les petits enfants et Daniel. www.youtube.com/watch?v=dMYjCINcH9g
Pontypool.
Poignant. ✔
Mina, en combinaison de parachutiste soviétique, regarde le camp en contrebas avec un monoculaire anthracite. Les réfugiés quittent la région, la menace nucléaire a tué tout conflit interne. Igor ondule lentement, ragtime. Le dirigeable chinois, couleur savane, brûle, au ralenti.
Chez les Navajos, c’étaient les femmes qui prenaient l’initiative du divorce en exposant les affaires du mari devant la maison commune.
Comme le rappelle si bien Médoc, dans les années 80 on s’habillait exclusivement avec les vêtements des ennemis vaincus au combat.
Dans la table de nuit de la chambre 42 : une bible, un colt 45 et une médaille. Une légion d’honneur de 1870. plixi.com/p/62360583
Mina : une belle fille comme toi / Igor : c’est l’ombre de la mort qui s’étend sur nous / Carver : alors ce @xibe, c’est un bon danseur ?
Carver, en homme, aimait la pêche à la ligne. En femme, le dessin. À présent, la danse, le vélo et ses nouveaux seins. t.co/fARMrFkZ
Et Igor, hurlant, de balancer la bouteille enflammée au travers de la fenêtre entrouverte : « tamanoir ! »
Et Igor, tellement peu loquace, béatitude des guérillas réussies. Se blottir, sous les bombes, se sourire. t.co/BYZBhycW
Mina, Igor, Carver, un peu orphelins. t.co/0lIJ0sKq
Trop de vin. On s’est écroulés. Dans la chapelle on peaufine le plan d’invasion de tokyo. #labaule
Dans les ruines, deux petites filles jouent à la guerre. Mina se fige, mimant une blessure par balle. Carver l’embrasse pour la soigner. Si.
Au paradis pour le climat. En enfer pour la compagnie.
Mon arc s’échappe de ma main, ma peau devient brûlante, je ne puis me tenir debout et ma pensée est comme chancelante.
On marche alors, jusqu’à l’Usine. La nuit. Les étoiles, propices. Nos bottes résonnent, ferrées. Au train, rapidement. t.co/Q8aUStz9
Je suis l’homme à la tête de chat (intraduisible).
Hey! Matilda, Matilda, Matilda, she take me money and run Venezuela.
Je sors dans la brume, des bruits de tambourins, la nuit est impénétrable mais j’entends comme une mélodie. Chelou. t.co/yeVGlLU9
Une scie, douze couteaux, un peigne, et. Igor aimait la franchise de Yuki et son amour pour les chats et les hachoirs. Justice minée. #ipad
Mais sourire aux lèvres.
Other girls went and other girls came, I can’t get over my old flame, I’m still in love with Emily Kane…
C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar.
Allez, mec. On évite les contraintes créées aléatoirement par des gens qui nous détestent. On vaincra Todd demain.
Joie douce et calme. Physionomie pleine d’hilarité. Gaieté subite. Mouvement d’hilarité. Ces paroles excitèrent l’hilarité de l’assemblée.
Tear my knickers off with your teeth.
L’homme à la tête de chat, sur la terrasse de l’hôtel en ruine, contemple, au téléphone, la destruction de l’époque humaine. Des croquettes.
Pondichery : séance photo avec les tigres.
Je sais que les hommes me dégoutent. Vous ne pensez qu’à ça.
Well it’s been a long time, long time now since I’ve seen you smile.
Гости давно разъехались. Часы пробили половину первого. В комнате остались только хозяин, да Сергей Николаевич, да Владимир Петрович. Boum !
Nada.