de Suzy à Gros loup…
je pense à toi
nuit et jour
et mon
tic tac tic tac
ne bat que
pour toi…
Le bunker. Igor passe la serpillère en écoutant « Papa don’t preach ». Nu. La chaleur est intense. Les filles se bandent les seins. Boogie.
Jamais de flageolets en avril. Carver possédait plusieurs dictons utiles en cas de conflits armés. Sagesse des ancêtres. En Corée on rigole.
Dehors, tombe la neige, noire, sur l’antique capitale européenne. Les véhicules blindés inutiles encombrent la rue, défoncée. Et, on chante.
Varsovie – Novembre 1945
Igor est depuis trois mois orphelin
Igor ne possède pas de toit
Igor se moque de la mort
Igor se moque de la douleur
Igor songe aux feux qui brûlent dehors
Igor est fier de sa dernière opération
Igor ne…
Igor Tourgueniev ne se rappelle pas de ses parents
dehors les spectres agonisent
Je bus une gorgée de mon cocktail. Ç’avait le goût de vieilles couvertures de cheval trempées dans de l’urine.
Igor mangeait de la dinde. Vieille tradition des anciens.
Après 8 jours de courses nocturnes, de bagarres, de sexualité furieuse, l’homme à la tête de chat commençait à sérieusement fatiguer. #oneko
Et on arrive à Toulouse.
E
« Et la bête féline en massepain chevauchant le drapeau des invertis dévorera les espoirs des justes par sa chanson éternelle » – Jean XIII 1
Après des litres d’incompréhension : le Zorba.
Piétiner des couteaux à Tourgéville.
Le Chaos, la Magie et le reste.
je t’aime
je crois que j’aime tes traces de pas
dans la neige
je crois que j’aime les traces de sang
sur la moquette
je t’aime
——————
ici Paris
demain Pau
retrouver Nicolaï
couper les ponts une semaine
aller à la montagne
ou à la mer
ou juste à la campagne
compter les moutons
et les pissenlits
par la racine
Les gens pensent que je suis parti en vacances cet été, mais en fait j’étais perdu dans les égouts.
Mort tragique d’un jeune surréaliste poignardé par une bande affiliée à une école radicale d’impressionnistes français.
Convenez que c’est étrange : t.co/xIO5FBBd
Qui m’aime me suie – C’est ce qu’on appelle une interruption – Il y a un chef indien nu qui me harcèle moralement, la perte de ses frères.
Soyez même putain de mythologique !
Si notre danse est satisfaisante. Si et seulement si.
Et, là, malgré les explosions, les fumées et la poussière, tu arrives.
Les pages jaunes sont en latin. Je ne comprends plus du tout le latin je crois. Le chat m’aide pour la traduction. Un étang, une chanson.
Le saucisson, la vie.
La femme limace qui rampe la nuit dans le jardin. L’homme à la tête de chat qui philosophe. Les croquettes de colin panées au sang. #hell
Igor, célibataire, se demande, si, tout cela, est vraiment cohérent. Nouveau départ ou fausse fin ? Les miliciens ne rigolent pas. Du tout.
A Alamo, les cowboys sont tous morts…
Même Davy Crocket qui n’a jamais peur
Olé !
Alors Ma Dalton idem
Moi je la connais pas hors liste
Mais en liste c’est insupportable
Marmitte (qui n’est pas Troudy)
Sait trouver les mots justes ceux qui
Me viennent aux lêvres avec la bave
Du cracheur de venin épuisé
Et chauve de surcroit
Alors Truc-Guibert
Bon vent et Adieu
A Alamo, les cowboys sont tous morts…
Même Davy Crocket qui n’a jamais peur
Olé !
Dans la table de nuit de la chambre 42 : une bible, un colt 45 et une médaille. Une légion d’honneur de 1870. plixi.com/p/62360583
La barmaid, donc, sexy, ok d’accord, c’est @Flore_m. Et je suis mouillé. VENERE. OUAIS.
… clairement mon livre papier est déjà presque sec et une liseuse, ben… Pour une fois, avantage papier !
Ok, on danse. Dubstep.
Mammifère carnivore domestique, assez petit, à pelage soyeux, à museau court et arrondi, à oreilles triangulaires, à griffes rétractiles.
El Georges commins à straner com enn’ canaille.
Et un simple piquet de bois, marqué de l’infamant Y, indiquait, sans gloire, la sépulture du dernier des mâles humain. t.co/OtsTCqzA
Mercredi. Carver ouvre les volets. Entrée d’une aube blafarde, chargée de poussière de radium. Mina révise son morse. Igor reste au lit, nu.
Carver, décidant de ne pas décider, reste sous la couette. Mina bouquine. Igor cuisine. Œuf, bacon, grenade. Les pieds se frôlent, sourires.
Je pense que si je laisse tomber ce joli bouquet de roses bleues par la fenêtre, je vais enfin savoir à quoi sert Twitter. Révélation.
L’homme à la tête de chat, sur la terrasse de l’hôtel en ruine, contemple, au téléphone, la destruction de l’époque humaine. Des croquettes.
On trouve des tourguenistes dans les mares de ferme, les bassins et presque tous les trous d’eau sans poissons et peu ou pas de végétation.
N’allez pas sur la lande tout seul, Lord Baskerville. t.co/eLJsN3uW
Solune venait de mourir. On ne rigolait plus au Paradis. L’increvable vieille dame en partance, destination finale. Le parrain, en larme.
Mais M. Camping s’est déjà trompé sur la fin du monde. En 1994, sa prédiction, basée sur le contenu de la Bible, ne s’était pas avérée.
Les rebelles se terraient dans les sous-sols de la ville. Vastes salles aux multiples aménagements. Dehors, les bombes. t.co/1Jg5mH69
J’ai l’impression que quand je publie un tweet il se publie à l’identique sur d’autres comptes.
La preuve par l’italien, l’heure pile : la nuit solide et mes souvenirs si fluides me donnent les moyens de « suis un personnage de friction »
Sans ma barbe. t.co/hTJ0Ts7
Enfin les larmes amères. Igor le poing levé vers le ciel maudit les dirigeables, les utopies et l’amour. Play it loud. bit.ly/two_joy
Anniversaire. Pollen de tournesol. Solitude. Campagne. Pluie. tweetphoto.com/36405472
C’est l’aube. Dans les débris éparpillés les réfugiés récupèrent métaux lourds, organes transplantables et petits biscuits au sésame. Deuil.
Martine Aubry retrouve son labrador 12 ans après qu’on lui a volé. Un message de la SPA de Longvic. « C’est à propos de votre chien ! » #eu09
En ce moment, elle jeta les yeux autour d’elle, et vit Lorenzo et le duc qui avaient suivi don Ramirez. #ns
Par ailleurs, les bateaux les plus robustes ne peuvent avancer sur une mer encombrée de glaces à la dérive.
And thanx to @SashaGrey for the end of the night.
Igor se fait asperger par Mina. Humidité et syndrome pour tous.
Pour Mina, cette histoire de protestation non violente, c’était une invention du pouvoir pour s’assurer que les choses ne changent jamais.
Il marchait déjà depuis une tétine dans ce strapontin de bol de soupe à l’oignon jaune et les oeufs de lump de drag-queens qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour lubrifier. Il avançait vers le nord, vers cette illusion d’optique de langues de chat qui semblait pouvoir lui procurer un pesticide contre le ver solitaire et éventuellement dissimuler une entrecôte aux cèpes. Il repensait sans cesse à la barre de fer d’or abandonnée à l’herbier de la 66, à ces bâtards ignorants en route vers le Mexique et à Charlie et à ses petits saints têtant de la poire qui l’avait si bien mené en bateau. Il pestait contre le moteur à explosion entier et avant tout contre sa pétasse. Le pet-de-nonne tapait dur sur la blonde squameuse des rabots…
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Mina, Carver ont quelques jolies robes, un poulet, de vieux jouets et quatre fusils russes de bois, d’acier. Elles sont vraiment belles.
Dimanche : je suis une asperge confite.
Poignant. ✔ t.co/mC9NusBX
Carver : « écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes. »
Igor raconte : « mon post précédent vient de là : yes.thatcan.be/my/next/tweet/ . Pas tous les autres, mauvaises langues ! «
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Ce matin, le marais autour de La Maison, je suis allongé dans l’herbe humide avec toi. Tu me souris. La vieille demeure semble pour une fois accueillante. Des bruits d’eau, je me sens renaître, enfin. Les rues en pente nous mènent à de charmants jardins où la fraicheur nous accueille et nous entoure de toute son attention et de toute son affection. Ta main dans ma main, je suis là, de nouveau vivant, mes folies et mes égarements se dissipent ne me laissant plus qu’une évidence : toi. Merci. |
L’idée du jour, c’est « essayons de rendre le monde meilleur, pas juste notre petit quotidien personnel et nos adorables histoires de cul ».
Fil à retordre.
Oui ! @_omr !!
Je peux entendre les pensées de mon chat, pas les comprendre. Trois kilos de croquettes au poulet ou de la philo, je ne sais. #lucide #bis
28 minutes avant une souffrance vraiment insupportable.
Poker.
Quand j’étais petite, je collectionnais les oreilles.
le récitant : bon, ici un texte de merci merci à tout le monde MAIS il y’a une fuite dans ma salle d’eau ET DONC mastiquage en règle.
Dans la cave, ombragée, de l’appartement 42 on écoute Pop Satori religieusement. Dernières minutes avant la fin de tous les chants. Éclairs.
La nuit est traditionnellement la période de temps qui s’écoule entre le coucher du soleil et le lever du soleil.
« Révolution » par @troudair ? t.co/H8J7D4vI – t.co/73EmkdtH
Poum poum poum poum (air connu).
Des fez d’ange à damner un sein. Igor Tourgueniev rencontre Princesse Sarah à Istanbul. Mina conduit le taxi dans les petites rues du souk.
Se toucher et/ou se retoucher (un mac brulant).
Tendres pensées. Bonne chasse pour le film. Ici ça picole, on glisse des billets dans mon corset.
Comme sur un vrai blog – jeudi matin
Mois de mars en sucette, départ pour venise demain, il pleut, le festival du film de grenouille va se passer dans les meilleures conditions. On annonce des acque alte épouvantables.
On ne le dira jamais assez : Venise est un vrai labyrinthe. C’est souvent un plaisir de se perdre dans le dédale des ruelles. Certes, mais lorsqu’on a faim, et que l’on cherche désespérément une osteria, qui pourtant, on en est sûr, était bien là hier… le plaisir tourne court. Les murs, comme par enchantement, semblent bouger dès que vous avez le dos tourné ! La meilleure solution consiste donc à se munir d’une bonne carte (avec un index complet des noms de rues), d’une bonne dose de patience et d’une pointe d’humour (pour ne pas devenir hystérique lorsque vous repassez pour la quinzième fois au même endroit). L’office de tourisme en distribue une gratuitement, mais elle n’indique que les orientations générales.
Arrivée à venise hier soir, palais des festivaux, sous la pluie, les pieds dans l’eau, donc, où sont les chats, j’ai vu trois films ce matin, les grenouilles en synthèse sont à la mode, l’image par image se perd de nos jours, je fais grave vieux con, les jeunes se foutent de ma gueule, je tombe à l’eau, le matériel electronique ne survit pas, de photos point. Je tombe aussi sur un couple de rats volants, on cause de la bourse et de bénéfices indirects, je m’endors. Au reveil encore deux films, un chinois merdique et un japonais vraiment bien, si on aime les monstres géants et j’aime. A la sortie je courtise une des ouvreuse et elle me livre une info capitale : lynch va tourner un film de grenouille, on a pas vu ça depuis magnolia, la fille se barre, je retombe à la flotte et dérive jusqu’à saint marc où reprenant pied je picole avec un groupe de jeunes, on chante de vieux tubes de queen en karaoké, je m’endors. Mois de mars pourri, si au moins j’étais pas venu seul à ce festival bidon, venise ville des amoureux, pour l’instant c’est la ville des bains forcés.
Pour les fêtes de fin d’année, Laura part avec son oncle et sa tante faire une excursion dans le désert lybien. Moyennement enchantée, la jeune fille apprécie rapidement le charme magique des paysages…
Humeur du matin : zzz. #vagale #sarkozy #tamanoir #lundi #encoreunmotclefdeplus #tralalala #blip #etc
Mina, l’homme à la tête de chat parlent de Chomsky jusqu’aux premières lueurs de l’aube atomique. Dehors les imprudents brulent, nus, seuls.
![]() Rideau de douche rose et chauve maigre, ça me rappelle quelque chose :
De l’héliport de Cherbourg, où les secours en mer français l’ont ramené à terre, Georges Leblanc a expliqué dans une liaison avec le PC Presse de la course installé au Havre (nord-ouest) la chronologie des événements, de son avarie à la récupération par l’hélicoptère. C’est moi chérie ? |
Le Père Noël en danger de mort, enfermé, avec le cadavre de sa sœur, dans sa propre maison par le cannibale de la prison Bonne-Nouvelle.
Dans le bunker, l’allégresse de l’année nouvelle. Igor, à demi fou, accueille le navet du mystère. Les filles rient. t.co/1SDlZYO2qT
Tout bèl followers mw yo ki poko domi yo mw ta renmen nou ekrim yon bel ti sms pou n bonne nuit ?
Mina et Igor roulent vers Toulouse. Dans le ciel, les dirigeables veillent. t.co/nYeYPnP3
Petite pièce minimaliste, monologue chiant en un acte et un personnage :
le personnage, un peu chauve, est seul sur le plateau vide, il se prend grave la tète genre « je suis un poète maudit ». A l’appel de la viande on jette des abbats sur le public.
Fatigue intense…
Se demander comment enchaîner.
Vers où se diriger.
Escalope !
Comment faire des vagues sur un lac gelé.
Gigi sauve moi !
Moral médiocre.
Ecouter France Gall sur MSN.
Danser enfin toute la nuit et m’écrouler de fatigue sur une montagne de coussins accueillants.
Des bras m’enserrent doucement, me donnent chaleur et plaisir.
Envie de s’arroser d’essence et de jouer avec les allumettes,
si possible devant l’ambassade américaine.
Steack !
Ne plus se laver la bite autrement qu’à l’eau de javel.
Ca récure et ça fait frais. en plus le reste parait tout bronzé.
Ca gonfle un peu mais ça brule beaucoup, effet garanti.
Je vais me lancer dans un intense roman sur l’union syndicaliste dans le milieu agricole afghan.
Ca promet.
Je ne sais plus vraiment qui est Punky Brewster, une victime de Dutrou ?
Bavette !
Je crois qu’il n’ya rien à ajouter.
On va encore dire que ce blog est dépressif.
Pourtant ça va pas si mal, en fait.
Félicitation à Mlle A qui marque 18.
Je ne suis plus seul mais pas comme on le pense.
Gigot !
Le ciel. tweetphoto.com/35246156