Et sur le cadavre, encore un poil bouillonnant, Mina de déclarer : « et pour déterminer la cause de la mort rien ne vaut une bonne autopsie ».
On va tenter le super.
Nuit blanche bavarian glam bondage. La nuit quoi.
le récitants : de nouveaux amis extrêmes.
En 1989, j’étais au lycée au Kremlin-Bicêtre. Je jouais à AD&D, roulais en 41v Motobécane. On était les pestiférés, les nuls. #hell
Morts ! Tous morts ! Vous ne viendrez plus obéissant à ma voix,
quand, assise sur le bord du lac, je vous jetais dans la gueule
des pépins de pastèques ! Le mystère de Tanit roulait au fond
de vos yeux, plus limpides que les globules des fleuves.
Sur les flancs du dirigeable des terroristes, une maxime : « Jubilation matriarcale contre castration patriarcale ! »
50 secondes plus tard il perdait son chemin. Ses amis ne le revirent jamais. Ses ongles reposaient, rangés, sur le rebord de l’évier. Fin.
Déjà 4 hivers.
Disque. t.co/7Quule5R
There is no cake.
Ne pas oublier d’enduire…
Maintenant c’est certain, nous sommes un site PORNO !!
Pupilles énormes, dans ce café désert, Igor rencontre, enfin, les jumelles Lee. Dans le ciel, le dirigeable sénatorial, écarlate, rôde.
« Klout believes you are influential about Apple. »
Mina, Igor et Carver, en traître, décident de s’embarquer pour la Sicile. On y signale une invasion. Des ours. Fariboles.
Igor, nu, s’allonge sur le sol. La terre, juste retournée, exhale une douce chaleur contre sa joue, son ventre. Il écoute le murmure, chthonien.
N’allez pas sur la lande tout seul, Lord Baskerville. t.co/eLJsN3uW
Les méduses empêchent les gardes côtes d’approcher de la ligne de démarcation.
MME DE SAINT-ANGE : Bonjour, mon frère, eh bien, M. Dolmancé ? twitpic.com/2qohts
Je vais te bouffer le coeur n’est pas la meilleure phrase d’introduction quand on cherche un boulot dans le baby-sitting non sataniste.
Sur le kiki.
On raconte que dans Ulthar, de l’autre côté de la rivière Skaï, aucun homme n’a droit de tuer un chat.
« …with dreams, with drugs, with waking nightmares, alcohol and cock and endless balls,… » Ginsber – Howl
Grand concours : Amour, Nénuphar & Tamanoir.
Sur la thématique « Amour, Nénuphar & Tamanoir », imaginez le faire part de mariage de Mademoiselle Chloé Delaume et de Monsieur Igor Tourgueniev, ce mariage se déroulant en juin quelque part en France, dans la plus stricte intimité. Ce concours est ouvert à tous. 3 lauréats seront choisis et eventuellement invités à la noce. Le gagnant sera sans doute remercié chaudement pour son talent et son oeuvre reproduite à x exemplaires. Le concours débute ce matin et prendra fin le plus vite possible. A vos souris/plumes/pinceaux/pinces de crabes/stylos/tarentules.
« … je vais me livrer à la police, c’est mieux ainsi…
ou alors me suicider ? »
Et je danse sur la langue de la déesse me demandant si la bombance durera toujours. t.co/JbZ6PwY9
Nudisme. tourgueniev.com/2003/08/08/1098
Et Carver de répéter en boucle dorée : » Kill jonquille ».
Mina, en pleine révolution cubaine, le scalpel entre les dents, souhaitait à son vieux philosophe juriste de père un bon anniversaire boum !
Rien n’est vrai. Tout est permuté.
Association Nationale des Amateurs de Lézards.
Du bouledogue au sanglier : vous recevrez encore des amis ce soir. Le vent souffle les flambeaux.
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regards affligés sur la morne et pitoyable existence de Benjamin Tremblay, personnage falot mais ô combien attachant
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le récitant : Igor Tourgueniev n’est pas un casseur de hype.
La vérité me parait comme une pierre polie
Stig à Igor : « Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. »
Igor au serbe borgne : je révère un dieu avec une tête d’éléphant. Mina : je peux toucher un pigeon à 200 miles avec ce satellite afghan.
CARTILAGE A GOGO / A CURE FOR CANCER / ENTROPY TANGO / DUEL AU SOLEIL / MAJUSCULES BLOQUEES
El Georges commins à straner com enn’ canaille.
le récitant : bon, il est temps de fermer et de rejoindre la « kill your boyfriend » night à la salle Wagram.
Mina : « Je suis froide et j’ai honte, limite, et cassée sur le plancher, vous êtes peu un en retard, je suis déjà déchirée, déchirée. »
Le récitant : Les anciens pays communistes vous réservent des surprises, sous des petits galets très doux. #Mina #Killyourboyfriend
Saké !? t.co/ouNIeVN
There’s joy in repetition
Ce matin en sortant de chez moi je ne savais pas comment m’habiller alors j’ai juste épinglé mon badge blanc un peu au-dessus de mon sein gauche. Ca ne saigne pas tant que ça, ça pique juste un peu. Dans le métro, au début je me sentais un peu nu. Au commissariat du 5ème, là où les forces de l’ordre m’ont traîné, je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Ils m’ont envoyé direct en HP. Ici tout est blanc comme mon badge, je m’en fiche, je suis invisible.. Dehors il pleut. Je me demande si les premières explosions seront perceptibles jusqu’ici. Une grande lumière et nos corps qui se volatilisent. La nuit je fais des cauchemars en rouge. Pour oublier, je me masturbe avec une lame de rasoir volée au surveillant en chef. Je pense aux hanches de Nathalie et aux fesses d’Alain et j’entaille doucement de haut en bas. En général, ça suffit. Je cultive des algues sur ma fenêtre. Elles me font penser à une « pierre étrangère ».
Carver et Mina occupaient leurs journées à résoudre des tsumegos sans se soucier ni des dirigeables ni du typhon venu du sud. #apostasie
…
samedi, la nuit…
il fait bizarre, chaud, froid.
ça doit être le lycra.
ça colle à la peau ce truc.
mais en même temps, c’est plutôt sensuel,
un peu comme les touches douces de ce drôle de clavier blanc.
on coupe le cordon,
le bébé pleure,
je me noie,
j’ai froid, chaud, le lycra..?
Arsene, tu pètes les antennes…
bonne nuit à ceux qui veillent.
…
C’est encore la nuit ?
Raconter une histoire, ça peut commencer par un « il était une fois » ou par un truc plus anodin genre « il marchait déjà depuis une heure dans ce putain de désert jaune ». Forcement, ça n’implique pas les mêmes choses pour la suite. Dans le premier cas on attend un truc du genre « dans un pays très lointain », dans le deuxième cas plus un truc genre « et les fils de putes qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour attendre ». Raconter une histoire, c’est tout un tas de décisions plus ou moins importantes pour la suite, sur les mots à choisir, sur les personnages, les lieux, les actions, l’existence même de personnages, de lieux et d’actions, la pertinence de la notion temporelle et la force de l’entropie sur l’idée originelle. Raconter une histoire tendre, c’est aller contre la paranoïa, les griffures de la vie, les cicatrices et toujours rechercher cette petite ligne si douce qui glisse partant de la hanche vers le pubis. Raconter une histoire, c’est faire acte de foi, de contrition, se blottir contre une idée, la choyer. Raconter une histoire, ça peut se faire en se regardant dans les yeux, doucement. Raconter une histoire, ça peut ne pas réussir, ça peut ne mener à rien, ça peut être un échec. Raconter une histoire…
Douces pensées. Aux losers. Aux amis.
Mallony Guerrila et Eléonore Mc Muffin contre tout chacal !
Un marteau à tête ronde, six clous et un hideux crucifix en laiton, le contenu de sa besace. Ses bottes militaires rouges, un son rassurant.
« Levons nos verres à nos assassins, à nos meurtriers, à nos frères, pour ne plus jamais les revoir »
Mina, Igor, Carver, un peu orphelins. t.co/0lIJ0sKq
Les ambassadeurs croquent des amphétamines au breakfast, mâchent de la coca au déjeuner. Le soir, défoncés et nus, ils négocient la guerre.
Donnons du merci en ce jeudi déjà nocturne.
Dans le ciel bleu, les dirigeables noirs diffusent les hymnes chaloupés du pouvoir absolu : bit.ly/17zt8G
Lundi, est un chat, il pleut.
un peu de fraîcheur mortelle : troudair.free.fr/underwater.html from @troudair ce héros
Maintenant je suis vieux, et j’attends juste le sommeil en nettoyant le vieux fusil de papa. Tu me manques. Les bouts de verre, aussi.
Un univers, un docteur, un hamster.
Bernard Frédéric, ce héros.
Mort pour Claude François
autant dire mort pour la France
celle-ci te regrette déjà..
Merci pour tout ce bonheur.
Nos pensées t’accompagnent
Tes amis, tes fans te rendent un dernier hommage
avec ce mashed-potatoes qui va suivre.
(Premières notes de Magnolias for ever
Foule en délire
Bernadettes en place pour effectuer les moulinets
Une immense affiche de Bernard,habillé en Cloclo Olympia 74,
se déroule devant devant l’autel.
Cris, pleurs, émotions.)
Nous sommes les dandys de l’an 2000, grands chevelus glacés, pâles et frileux, voûtés peut-être, lèvres exsangues et serrées… (air connu)
J’ai froid. Il faut dormir. Mina lorgne sur les réserves d’or des uniformes dorés. On met un plan au point. Au poing. Je dors. Il fait nuit.
Le baron Saturne retrouvant sa BMW défoncée : « J’aurais pourtant juré entendre crier les pneus d’un éditeur diabolique, lâchons les chiots »
Question de thon au cœur de la nuit.
Il me reste douze cartouches et, autour de l’hôtel de ville, les miliciens festoient, en bons voisins. Personne dans le no man’s land.
Europe fille d’Agénor est une amante de Zeus ; Europe l’Océanide est une nymphe des eaux; Europe fille de Tityos est une amante de Poséidon.
Et Igor, hurlant, de balancer la bouteille enflammée au travers de la fenêtre entrouverte : « tamanoir ! »
En autochenille Citroën, Mina et Carver rejoignent l’Éthiopie pour assister au retour du Messie Volant. Igor, dans les geôles sibériennes.
Au secours, au secours, voilà Monsieur le marquis de Carabas qui se noie !
le récitant : après une épreuve d’escalade de barrière, on retrouve les cocktail freaks.
Nous chassions autour du cratère verdoyant. Nous utilisions les arcs plutôt que les fusils, trop bruyants. Le gibier ne se montrait pas.
Mina se proposait de trouver deux nouveaux amis avant 22h. Un manuel et un cérébral. Elle trouva finalement un homme avec une tête de chat.
Je ne pense pas. Non.
Je viens de planter, le tracteur, un pommier, brule doucement. Espérons que le feu ne se propage pas en Russie. Je mange une pomme. #hop
Dans la pénombre de la chambre numéro huit, regarder Mina dormir, mes mains tremblent, je pose le livre sur la table, je sors. C’est l’aube.
Messagerie « 666 » Free: le 17/02 à 18:06, ce correspondant a appelé 1 fois sur votre mobile sans laisser de message
Dans les prisons de Nantes (air connu).
Jour 1 : provisions réduites, dehors le vent souffle durement sur les antiques.
Jour 2 : rien à bouffer, vent plus fort, sifflant sur la rocaille.
Jour 3 : on grignotte le cuir de nos pompes. Vent infernal, bruit à se pendre.
Jour 4 : plus d’eau. Il me semble que le vent a une voix.
Jour 5 : O. hurle, assomme G. et sors de la grotte. Son cri se perd dans le vent.
Jour 5… : G. est mort. V. pleure sans cesse. I. Essaye de se crever les oreilles avec un couteau pour ne plus entendre le vent, ça semble marcher, il est plus calme mais il saigne beaucoup.
Plus tard… : I semble inconscient, je lappe le sang qui coule de ses oreilles, il ne bouge presque pas. V. m’observe sans plus vraiment me voir. Je me traîne vers elle. J’ai ramassé le couteau, son regard pèse trop lourd. Je perd conscience…
Eveil pateux: Le vent me siffle de fermer les yeux de V. Quels yeux..?
Une nuit, plus tard : Je sors de la grotte, le vent est plus chaud que je ne pensais, il semble me souhaiter la bienvenue, je fais quelques pas, puis m’assied.
Mina, Igor, Carver, se laissent séduire par les paradis artificiels. On imagine sans peine que cela va ralentir l’avance des troupes alliés.
Igor à Mina, regardant les ballons s’écraser doucement dans la campagne normando-serbe : « ça sent la polka lisse ».
Poum poum poum poum (air connu).
Expliquer : Amusement des ventrerouges aux moulins de crânes vides.
Terrorisme à base d’explosion de ventre.
Le jour de la fin du monde, l’aube était arrivée calmement, comme à son habitude. Tout était normal, partout. Puis, plus rien.