Deux semaines de pêche au saumon en Alaska. Et me retrouver à manger de l’algue géante sous un vieux rondin pluvieux. Igor maudit Carver.
Je suis le chasseur. Je vais aller chasser. C’est la nuit. Ma nuit. La nuit du chasseur. La nuit qui mène d’hier à demain. En route.
Les miliciens du rail portaient en permanence capuches et manteaux verts. Leurs prénoms, première lettre, un W. De sacrés loulous. Vraiment.
J’ai froid.
le char de l’ump a été arrêté avant la place de la Bastille par des militants mangeant des ongles de poulpe
Dans les ruines de l’Élysée Montmartre, le Golem en pleine répétition, Mina tente d’apprendre le calypso à un Igor en pleine mutation.
Aviation
Un JOUR de 1916, l’aviateur russe Igor Tourgueniev est envoyé en reconnaissance près de la frontière turque et survole le mont Ararat, qui culmine à 5.100 mètres. C’est là que, les eaux du déluge universel s’étant retirées, l’Arche de Noé aurait repris contact avec la terre ferme. A son retour, l’aviateur fait un fantastique récit : « Au sommet du mont Ararat, dit-il, j’ai vu un LAC de GLACE et, juste au milieu, emprisonnée dans cette glace, quelque chose qui ressemblait à la charpente d’un navire gigantesque ».
Et l’enchaînement des nuits, entrecoupées de virgules ensoleillées. Et nos sourires, nos mains, soudées. Et toujours la transe.
Une petite pensée émue pour Nicolaï qui arpente en ce moment la rue Saint Denis afin de recueillir les témoignages des tenanciers de Sex-Shop à propos de la crise irakienne et de la grogne des enseignants. Carlos Castaneda serait fier de toi mon frère. Que le dieu à tête d’éléphant te garde des dangers qui te menacent.
Sur ce dirigeable, dans la grande salle de bal, il y a un plancher transparent, on peut y danser ensemble au dessus des déserts australiens.
La fonction #psychopompe peut elle se manifester sous forme de crise de #bruxisme en présence de passeurs liquides ?
On la surnomme la folle aux chats.
La fille, avec les fleurs.
Toutes les villes devraient avoir un chat qui les guide.
Igor, les murs du salon et Mina tremblaient sous bombardements. La peur et les fissures visibles sur chacun.
Lundi matin,
La semaine porno vient de finir,
on est tous encore un peu dans les vaps,
mais, bon, rien de grave qu’un massage épicé ne puisse soigner.
On va se oindre mutuellement pour faire passer les courbatures.
Hum…
Enfin, c’est terminé et on va faire l’impasse sur le sujet quelques jours.
Redevenir les romantiques éperdus que nous étions, avant.
Retrouver nos rêves d’enfants pleins de princesses et de modestie.
Moi, par exemple, quand j’étais petit,
j’avais pas trop d’amis (je déménageais souvent) et
je me racontais beaucoup d’histoires, juste pour moi.
Souvent, je me voyais en chat,
un petit chat trés pauvre, trés sale et trés humble.
Ces histoires commençaient toujours pareil :
Un jour, une belle princesse passait par la ville et
du haut de son carosse, elle me remarquait,
moi le pauvre petit chat et me recueillait.
Elle voyait, à travers la crasse et la pauvreté, que
j’étais un super petit chat en fait.
Après ça devenait super à l’eau de rose alors je passe.
Ca correspondait pas mal à mon état d’esprit du moment :
Pour les filles, je n’existais pas.
Ce qui est bizarre,
c’est que la princesse, c’était toujours une vraie fille
et moi un chat…
Docteur… Ca veut dire quoi ça..?
C’est grave ?
Lorsque vous le côtoyez, prématurément vous ressentez une force de talent en matière d’innovations 100% Rock british.
Un bon (et gentil) neurologue sur Paris amis de twitter ?
Je t’ai cherchée longtemps mais tu n’étais pas venue, à notre rendez vous, de Carson City. #Mina
Epopée
![]() Les Bouriates de la forêt sibérienne ont plusieurs épopées similaires de petite dimension, ceux qui sont proches de la steppe mongole ont une préférence pour Geser, mais n’en ont que des versions orales, divergentes entre elles et ne devant aux versions tibétaine et mongole guère plus que le nom du héros. Bien documenté, leur cas illustre les constantes et les facteurs de variation. La tradition prescrit de réciter l’épopée durant la saison de la chasse au cervidé, pour la favoriser, et interdit de le faire l’été ou sans raison, sous peine d’orage, de maladie…. L’exécution est un «?devoir collectif?»?; aussi le barde, choisi parmi les bons chanteurs, n’est pas rétribué?; il doit chanter jusqu’au bout, et l’assistance doit l’y aider?; il chante d’une voix grave ancrée dans un son de bourdon, assimilée à celle du chamane –?condition de l’efficacité rituelle. Dans les milieux proches des Mongols, le barde voit son statut s’affirmer, étayé par le succès aux joutes oratoires préalables et par la maîtrise de la vielle?; il reste néanmoins un üligersin, un homme de tradition orale populaire (différent du barde mongol, tuul’cin ou gesercin, qui s’inspire de versions écrites et qui, avant le régime communiste, se mettait au service d’un chef pour sa course au prestige). Le héros commun est soit un bon tireur, mergen, soit un fils, xübüün, qui venge son père aidé de son seul cheval. Geser, fils vengeur, est en outre chef politique (car fils de l’aîné du lignage ou fils d’un être céleste) et chef militaire, entouré de preux baatur-bagatar.
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S’égarer dans une forêt, la nuit. Vraiment se perdre. Allumer une balise GPS. La fixer au dos d’un tigre non castré. S’éloigner super vite.
Nigiri, atari et moku. Les dirigeables des forces impériales japonaises stationnaient au dessus de la station service façon péniche amicale.
Perdez un peu de votre ventre chaque jour grâce à cette vieille astuce mystérieuse.
Mobilis in mobile.
La finale du cent mètres, les concurrents, étranges, se bousculent sur la ligne jaune. Le juge lève son pistolet. Frisson dans les tribunes.
Et on m’écrase une cigarette sur la poitrine. Je reste cool.
Cette nuit je pense à toi ↑ toi ↓ toi ↙ toi ↖ toi ← toi ↘ toi ↗ mais aussi et surtout à toi →
Quand j’étais petite, je collectionnais les oreilles.
Il fait frais dans la cave. Pas sûr que Carver se rende compte de la chance qu’il a. Mourir jeune.
Je suis la météo et je suis un personnage de fiction.
« Surequipée » de @troudair – #lecturedusoir – approuvé ! – bit.ly/aPwNNu
Je vais te donner du fil à retordre vil rascal, tu ne l’emporteras pas au Paradis. Etc.
Igor : « à l’aide ! ». Carver : « un bras de bébé dans la buanderie ? ». Mina : « la règle numéro 34 ». L’homme à la tête de chat : « miaou… ».
« les fantômes ivres avaient tendance à se minoucher«
I.Tourgueniev, in Sociologie de l’ivresse, 1922
Un océan de souffrance, les milices sont à nouveau sur la plage.
Exclusif. @sumoto_iki et @Troudair décryptent, bicéphales, les secrets du #remaniement, d’#Albanel, de l’#Iran et des infos collantes. #eu09
j’aime arriver
à l’improviste
chez toi
un peu bourré
me faire peur
te faire peur
rires nocturnes
et finalement
m’endormir
heureux
à tes cotés
insouciant
Ceci n’est pas un Haïku
J’irai interrompre mes projets
J’imaginerai me croiser enfant
Je me moquerai de mes faiblesses
Je ne te raconterai que la vérité
Mes idées seront les tiennes
Mes enfants seront les tiens
Mes mains sur ton corps
Et sans doute tu te lasseras
Jalouse de nos idéaux si purs
De ta bouche être l’élu
Et ne jamais m’en plaindre
Comme une licence de droit entartée ?
Chhhhh
Et Mina, souriait à la lune, rousse. Ses copines, barjotes, tendres mais sobres, n’en menaient pas large. t.co/CGIwvEWk
Spleen l’ancien ?
No v rukah zavoda Alis, my umiraem ! #dnd
Samedi matin. Se débarrasser de la corde de guitare. Planifier nos prochaines actions avec grâce. Mina somnole. Igor craque le code. Apogée.
Et nos artistes, avatars (que jamais), comédiens et autres héros masqués (ou pas) vous souhaitent vagues d’amour et tendresses variées.
oui, chut.
Igor laissait tout le monde tranquille : angine blanche.
Le désert de glace, la cabane et le vieil homme. Les osselets, le destin, l’homme à la tête de chat consulte les oracles aveugles.
Après avoir raté sa dernière mission un assassin découvre qu’il est en train de mourir et décide de cacher la vérité à sa fille unique.
C’est l’Calder l’dire…
Alors, allons-y pour le guignolet.
Elle va beaucoup mieux depuis qu’elle est morte.
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j’ai envie de faire une pause
de monter sur la montagne
et avec un Don Juan d’ocaze
prendre l’herbe du Diable.
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ma vie en vrai sur un blog – mercredi
ce matin, reveil tardif, foncer sous la douche, le néon droit déconne, épilépsie programmée, ça clignote, agace le regard, file un mal de tête balladurien, ça clignote. l’eau mouille, le savon mousse, les femmes changent notre vie. dans le salon un plateau avec quelques cookies homemade (poudre + un oeuf + du beurre + cuisson) un poil trop sucrés, vérifier les enchères, s’habiller comme hier, uniforme, jean bleu, t-shirt noir, le reste noir aussi, texto pour le retard, vérifier encore les enchères, le forum, rien de neuf, glisser vers la sortie, ramasser un cookie au passage, je suis dehors, je mange mon cookie homemade, petit sourire en coin, l’alliance pèse lourd, ça réconforte, je sourit encore un peu plus, je dois passer pour un con, ou un fou ou les deux. les types « rdn en force » me font le petit signe secret qui lie nos deux guildes et m’accorde libre passage sur leur territoire. métro, direction beijin, direction angkor, un peu trop sucré ce cookie mais tellement homemade que j’en pleurerais, je rate ma station, toronto, stalingrad 1945, je suis sur le quai vide, juste moi et un vieil indien, on se sourit, je crois que je suis bien.
Si notre danse est satisfaisante. Si et seulement si.
Les Rongeurs de Taille Inhabituelle ? Pouh, je crois pas qu’ils existent.
Bon @fbon il faut dormir !
Carver, Igor récupèrent les idéaux, les utopies abandonnés sous les bancs de la grande salle. Recycler, c’est capital.
La nuit quoi.
Vous vous réveillerez frais et dispos, prêt à affronter tous vos problèmes. Ne pas dépasser la dose prescrite.
Après des litres d’incompréhension : le Zorba.
Et encore une nuit bien sérieuse. (cc @Flore_m )
Je vais me coucher, les barbus sont à l’affût.
Mina est la reine du bal. Dum-dum au nickel strié. Igor au bord du canal. Pluie. Carver, humide, ne veut plus sortir. t.co/VcZUauGP
22 mecs se tirent dessus pour un bout de terrain sec, un vieux dirigeable et deux voitures bricolées. On peut trouver mieux, ou pire. #cdm
Le codage entropique (ou codage statistique à longueur variable) est une méthode de codage de source sans pertes.
Et Igor de se laisser glisser lentement dans l’eau glacée. Au fond de l’eau, l’entrée du tunnel. Et les requins bleus atomiques consanguins.
Are you a photographer?
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ici un texte
mais rien
ne vient
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Dans la buanderie, un bras de bébé.
Et la pluie.
La Reine Blanche : Le Gros Coco l’a entendu, lui aussi. Il est venu à la porte un tire-bouchon à la main…
Grenouille. tourgueniev.com/2003/08/18/1125
Cela, plus que tout autre comportement, vous signale comme débutant puéril.
Je ne vivais que pour la Course, pour le son des bornes gigamétriques contre les flancs de nos âmes flétries, le claclac de tes cuisses.
Rien à ajouter.
Jerry Cornelius : « je ne peux laisser mon âme ici, pas aux miliciens, ça jamais. Et si on me dit que Franck le fait, je ne serait pas dupe. »
Carver, Mina, commencent à organiser l’évacuation de la tentaculaire mégalopole. On recrute les chauffeurs de taxi, les mimes et les hamacs.
Le chat est vraiment étonné de l’apparition de son double maléfique. Je ne pige pas. t.co/GVJNXTH
Je veux recevoir des morceaux de ton corps. t.co/3toWtXf
En campagne, les agneaux sont petits, boiteux, ou pas. On brule les anciens au napalm. Mamie Collette n’aime pas ça, le feu. Barbecue. #cdm
Manquent tes bras.
Carver, à vélo, traverse Westeros, sous l’averse.
Agitateur thermostaté, modèle Lapierre (1959 – 1962).
Je vis dans la mort
Je n’sais pas si c’est très académique
Massacre de Porcs
Je n’vis bien qu’à travers la polémique
Je vis dans la guerre
Moi, mon train-train, il est plutôt électrique
Je n’aime pas mon père
Je garde rien, je préfère qu’on s’explique
Je vis dans l’suicide
C’est sûr, je n’ai pas ma langue dans ma poche
le monde est une ruine
C’est plus pratique pour rouler des galoches
Je mange de la viande
Même en zique, je mets la quinte dans la croche
Le monde est violent
Je dis du bien, et j’enchaîne les reproches
Je vis dans la peur
Je suis un agitateur
Le noir, les horreurs
Un provocateur
Je ne sais pas vivre
Un animal
Et je saute dans le vide
My name is Jean-Pascal
Je n’connais pas l’amour
Un agitateur
Car le monde est trop lourd
Un provocateur
Je suis mal dans ma peau
Une bête à poil
Car le monde n’est pas beau
My name is Jean-Pascal
Je suis mal dans la vie
T’inquiète pas, j’ai mon avis sur tout
Car le monde est tuerie
J’mets tout dans l’plat, il faut trier c’est tout
Et je pense aux massacres
Je supporte pas ceux qui font juste la moue
Que personne ne condamne
Qui d’une p’tite voix disent « Oh ! lala ! c’est fou »
Et je pense à la mort
C’est comme en amour, moi j’aime le piment
Que tout le monde ignore
Moi les toujours je les vis dans l’instant
J’ai les testicules froides
Je veux pas me taire et devenir un flan
Et ma tête est une boîte
Moi j’suis sur terre et libre comme le vent
Regarde mes excréments
Je suis un agitateur
La course aux armements
Un provocateur
Je suis bisexuel
Un animal
Le monde est cruel
My name is Jean-Pascal
Par le bien et le mal
Un agitateur
Le monde est brutal
Un provocateur
Et j’encule la France
Une bête à poil
Esprit de vengeance
Mon nom est Jean-Pascal
Le corps éparpillé, l’esprit comme les larmes d’Atlas, je retrouve les limites de nos idéaux. Enfin tout ça. Histoire de dire un truc. Nuit.
Oracle, pourquoi as-tu écrit « Le Poids de la sauterelle » ? Que sommes-nous censés apprendre ?
Et soudain, le train.
Nous remontons à la surface avec nos combinaisons intégrales. Carver est en larmes, Mina serre les poings, je pousse la dernière trappe. Nous sortons du bunker. Dehors le ciel est violet, la pluie noire, les bâtiments relativement intacts. Nous sommes les derniers zombies. Enfin.
Ca colle à la peau ce truc. mais en même temps, c’est plutôt sensuel, un peu comme les touches douces de ce drôle de clavier blanc.
Dans les tunnels, on manquait de tout. Sauf de rats et de pestilence. Nos fêtes étaient légendaires et éphémères. Mina, toujours en blanc.
…
Dehors il pleut.
Et je me range à l’idée
d’une conspiration mondiale
visant à nous rendre heureux
a tout prix.
Sans nous laisser le choix du malheur,
ni aucune autre alternative
moins cruelle.
Alors j’écoute tomber la pluie
en aiguisant un scalpel.
…
B.O. : Winter Camp – Nothing Complicated
Les chats roulés en boule derrière l’imprimante, les écrivaines discutent et rient dans le salon et je dois bosser et ça ne vient pas, un mail que j’attends et qui ne passe pas, ça me laisse du temps pour, comment on dit en 1997, surfer, et je regarde les chats, la petite élégante sur le gros circonspect avec la musique qui hurle juste contre leurs oreilles, ils doivent apprécier la voix d’Adeline, j’espère qu’ils aimeront la voix de la nouvelle chanteuse tout autant, encore des éclats de rire, j’ai déplacé une des sources de chaleur électriques dans le bureau mais mes doigts s’engourdissent plutôt vite m’obligeant à taper n’importe quoi afin de ne pas les laisser inactif. La tasse de thé est complètement gelée et le givre avance peu à peu sur l’écran, je pousse le chauffage au max en espérant que les plombs vont tenir, déjà dans la cuisine on se sert du four ouvert pour conserver une température positive. On gratte à la porte du bureau, les chats sont là et les filles au salon, un manchot glisse sur la moquette pour aller ouvrir à un gros ours blanc qui voudrait lui aussi écouter la musique, on se serre tous pour lui faire de la place, y’a pas à dire la fourrure ça a du bon, on partage le poisson cru : la vie est belle.
Sur la plage, Carver, nu, se perfectionne au maniement du grand arc. Sa barbe se coince encore, parfois, dans la corde. Hurlements et rires.
Ton aura est violette.
Je ne sors plus en plein soleil, les rideaux sont noirs et opaques, ma vie sociale est particulière, le chat vole dans le salon, undead.
I lament the abandoned
terraces, their shattered
waters, silent ears
of stone and light…
bit.ly/cPycId