Et la jolie laborantine de s’élancer dans le vide espérant ainsi accomplir un voyage dans le temps salvateur. Et ça marche.
Ou alors devenir invisibles.
Nigiri, atari et moku. Les dirigeables des forces impériales japonaises stationnaient au dessus de la station service façon péniche amicale.
Sans déconner. Twitter c’est pour dire juste la vérité. Les mythomanes c’est vraiment rugueux. Sans déconner. Oh, un tigre !
Explosions variées. Nocturnes.
Sacrifions le poulet.
Carver : « Igor, tu ressembles à Paul Kalkbrenner ».
Ad lib…
Toulouse hier, Le bar à bouquins, 36 rue du Taur. Franck, le patron, a ma bibliothèque dans son café et des tracts antifafs sur ses murs. En plus son thé est bon et il fait librairie. Un jour qui sait, moi aussi ? Tu rentres à Paris aujourd’hui, l’amour comme un boomerang, je vais revenir aussi et me blottir dans tes bras si doux et tes odeurs qui me rendent sauvage et tendre. Le soleil me chauffe à travers la baie vitrée, mon chat et moi on ronronne à l’unisson, terminé Lafon, King, repris Sfar (reste plus qu’Ukulele), en attente Bernhard et Rowling. Mon chat lui, il ne lit rien, chat d’ignare ! Maman bouquine des trucs chinois, javanais et des trucs sur le jardin, les cabanes. J’écoute The Lo-Fi Covering Orchestra en boucle et Igor Tourgueniev pratique la guerilla urbaine dans les quartiers nord de Nice en jogging rose. Pendant ce temps là, Igor Tourgueniev boit un double pastis à la terrasse ensoleillée du Zebra 3 (Belleville). Au même moment, on signale Igor Tourgueniev en approche basse altitude de Sarajevo sous LSD. Igor Tourgueniev contre tout chacal. Ad lib…
too late to write – JE suis un personnage de friction – 660
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la nuit solide et mes souvenirs si fluides me donnent les moyens de repenser à ces moments sur l’île, nos étreintes au bord de l’eau la nuit si lourde et les songes fluides me donnent le temps de ramener à moi ce passé si doux et tellement bref la nuit si bleue et mes mots si faibles me laissent impuissant face à mon désir de t’évoquer à nouveau devant moi cette nuit si dense si danse si seulement tu et moi ensemble sur ces plages si blondes et ces nuits si légères que ne troublaient que nos hurlements et nos pleurs et nos rires me demandent de t’invoquer à cette heure où se heurtent les bruits de nos flancs si lourds et si beaux et tu moi enfin.
|
Paris 8 – 1995, on teste SLIP et PPP pour se connecter à Internet via World-NET. Accès illimité gratuit, mais 10000 FF de facture téléphone.
hello
Hi. I know I should be laying down but I had to get up to let Shady out.
He’s a pain in the ass sometimes.
I just wanted to say Hi. I am going to go lay down in my room. I dont have
the energy to clean up. I’ll just forget about it for one day, besides we
have no water yet. I told the kids we’re not turning it on til after my
breother-in-law comes & checks out the busted pipe. They’re ok with it. Bryanna is
still asleep. Giovanni just woke up but is going to watch tv.
I just wanted to tell you that I LOVE YOU with all my heart & soul baby. I’m
so happy were together again, for good this time!
XOXOXO
love,
your baby
Read each balloon in whatever order appeals to you most. Freestyle! It’s your book now! Don’t let the man tell you which direction to read!
Hey Jim ! Ici c’est très bon ce soir.
This is not a suicide note.
Je peux lire ton cœur : révolution !
Et bang !
je roule sur le sol
la douceur chaude
coule sur mon cou
le vent dans ma tête
par le trou les idées
s’échappent et me
laissent un peu con
fumant face contre terre
et bang !
Pas de réponse de votre part. Obligé de prendre le bus. On n’annule pas les trains sans raison deux jours avant un voyage. Avec des mails contradictoires qui confirment le voyage et l’annulent dans la même minute. Pas merci. Dans l’attente du remboursement et de la compensation.
Une fête réussie, ce sont des trucs qui explosent.
Igor se demande : poser une pierre sur le dos d’un ours à duvet persistant à plus de 5 km, sans sortir de sa chaise roulante bleue. #oaistar
Toxicologie
– C’est vrai, dit Monte-Cristo ; j’ai vu des Russes dévorer, sans être incommodés, des substances végétales qui eussent tué infailliblement un Napolitain ou un Arabe.
Textos
« Je suis là, où les écossais portent des strings sous leurs jupes au lieu de rien«
« Eisberg aux habitudes malsaines, dites moi ce soir qu’un jour on sera bien…«
M.
Drames des temps modernes en bref, no teasing : www.youtube.com/watch?v=doE9E7E64GU&feature=related & hipsterhitler.com/
Igor, célibataire, se demande, si, tout cela, est vraiment cohérent. Nouveau départ ou fausse fin ? Les miliciens ne rigolent pas. Du tout.
Écrivons ensemble les légendes, les murmures, les histoires, les sagas de la fin des temps. Mains nouées, souriants, échangeons les secrets.
—————
A lire en passant : le CNDP sur les écritures hypertextuelles.
A lire en PDF : Je blogue, tu blogues, nous bloguons. Du carnet individuel à l’écriture collective (avec la chambre des demoiselles)
Toujours en PDF : Désir de s’exposer, désir d’écrire (avec du Tourgueniev ce héros dedans)
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Il neige sur Belfast.
Chloe et Lydie nous renversent en la chapelle. C’est la littérature. #labaule
Et pour les livres numériques, réévaluer l’autodafé. t.co/PKCZjlZr
Paradise is hell.
Le soleil, la vie, l’amour, les petits enfants et Daniel. www.youtube.com/watch?v=dMYjCINcH9g
Bang bang (My Baby Shot Me Down)
I was five and he were six
We rode on horses made of sticks
he wore black and i wore white
he would always win the fight
Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down
Seasons came and changed the time
when I grew up, I called him mine
he would always laugh and say
Remember when we used to play
Bang bang, I shot you down
Bang bang, you hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, I used to shoot you down
Music played and all people sang
Just for me the church bells rang
Now he’s gone I don’t know why
untill these days Sometimes I cry
he didn’t even say goodbye
he didn’t take the time to lie
Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down
Le cimetière d’aéronefs était une perpétuelle source d’émerveillement pour Mina. Carver trouvait ça, au mieux, barbant. Igor filmait tout.
Tear my knickers off with your teeth.
Bonjour, vous habitez chez vos gardois ? Les longs filins d’acier occupent tout l’espace. #ΣΨΩ
Carver fabrique des munitions. Igor fait du vélo sur les murailles. On ne fait pas de selfie en zone de guerre. Les miliciens sont en grève.
Androginy
freeparty au supermarché : installation tourgueniste = nain de jardin + encens + offrandes + worshipers
Pub gratuite
Manque passager d’inspiration, manque de temps, coup de flemme, absence momentanée, vacances… vous voulez malgré tout garder votre blog vivant.
Nous pouvons vous aider.
Equipe de blogueurs polyvalents nous pouvons vous assister sur un ou plusieurs « posts ».
Nous sommes suffisamment expérimentés pour composer sur des thématiques variées: politique, littérature, journal intime, actualité, art… en langue française ou anglaise.
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Nous intervenons régulièrement de manière parfaitement anonyme sur quelques blogs francophones dont certains sont très en vue.
Nous ne revendiquons pas la propriété des « posts »: vous apparaissez comme étant le (ou les) seul(s) auteur(s).
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Notre seule motivation est de fournir à la communauté des blogueurs un service dont nous aurions aimé pouvoir disposer à certaines occasions.
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L’équipe « Negre_de_blog«
Le bébé raton-laveur semble un peu mort-né. Je fais de mon mieux pour le ranimer. Sa mère m’ignore salement. t.co/ykjy5EFH
Le dragon : Et quand j’ai besoin de ma soir j’ai vu que je pourrai faire la dépanneuse il faut que je vais voudrais le même le bruit énorme.
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Je suis bien content d’avoir conservé ce petit scalpel, ce soir je vais jouer à Michael Jackson, me refaire le nez, me gratter la peau pour me refaire plus blanc. Si ça saigne trop je vais essayer de ne pas trop foutre de saloperies dans la salle de bain et de ne pas me rater, baby. |
Et le matin.
Mardi matin. On fait l’inventaire. Le matériel est aussi défectueux que l’humain. Essence, chiffons, bouteilles. Les filles nous sourient.
Mina nettoie sa carabine, astique sa lunette. Relire Solanas. Prendre de la hauteur. Tenir compte du vent, retenir sa respiration. Sourire.
Et si c’était pas un urinoir ? plixi.com/p/46568506
Mina : « Boum ! »
DESTOROYAH !
Et l’homme et la bête, solidaires. Supplice du train.
Igor : il faut que je dorme…
Nice and Smooth.
Mina, soutenant un Igor bien mal en point, hésite quant à la façon de quitter la ville assiégée. Elle opte pour un dirigeable serbe rapiécé battant pavillon japonais en partance pour les états libres du Canada. Igor, en sueur, regrette la nuit passée, pupilles folles et murs nus.
La Chine l’autre pays du fromage.
le récitant : bon, il est temps de fermer et de rejoindre la « kill your boyfriend » night à la salle Wagram.
Papa, pourquoi tu as mangé mes frites ?
Comme le rappelle si bien Médoc, dans les années 80 on s’habillait exclusivement avec les vêtements des ennemis vaincus au combat.
Mina, Igor, Carver, l’homme à la tête de chat, sur un forum d’études bogomiles, se rencontrent, enfin. La vie réelle, bien plus tard, Paris.
Léopoldin Désiré d’Haguenôtre : Tourgueniev, représentant de l’éternelle émergence du toujours différent.
Et ça bougeait les meubles chez @samuellaurent et @julieguilbault , de bon matin.
Mina, Igor, rodent dans les parages. Visite nocturne ultra connectée des antiquités égyptiennes. Momie en folie. Carver, sa valise, en bois.
Donc on est pas dimanche. Mais c’est la nuit. La nuit des asperges confites.
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hier soir, famille nombreuse. me retrouver sur le dirigeable officiel de la confrérie, fiançailles et anniversaire.
« hé capitan, on va bientôt voir la Finlande ? » il sourit, et ne dit mot. je cherche mes cousines sur la coursive avant, mais ne croise que les amis de Ben en monocycles et un surfeur. jongleurs et petits animaux se pressent autour des convives ivres. En contrebas, la Finlande enfin ! je pense m’y faire déposer pour pouvoir essayer mes nouveaux skis, les chiens piaffent (edith) d’impatience. tout le monde est dans un pitoyable état de retournement d’estomac, je file un bout de viande à la chatte enceinte sous le table. Fox tente de faire la conversation… enfin, je m’écroule. |
Igor ne pleurait toujours pas. Mais le vide, le vide n’était pas une petite plaisanterie. On entendait le vent par ses ventricules, béants.
Mina projetait d’offrir à Carver les cordes vocales, la fille riait toujours, de la milicienne ivre, les soldats sur elle, pour son noël.
Et dans le coffre de l’Aston Martin, le corps démembré de Giant Coocoo. Mina accélère.
Mina me donnait ses vieilles robes, les longues, pas pratiques pour courir. Ça me dépannait totalement pendant la, courte, saison des bals.
Fuck Jimmy.
Le bacon est le terme anglais pour désigner du lard fumé. Et je veux une initiation au Bloody Mary. Kof kof.
Tout chacaux ?
Raconter une histoire, ça peut commencer par un « il était une fois » ou par un truc plus anodin genre « il marchait déjà depuis une heure dans ce putain de désert jaune ». Forcement, ça n’implique pas les mêmes choses pour la suite. Dans le premier cas on attend un truc du genre « dans un pays très lointain », dans le deuxième cas plus un truc genre « et les fils de putes qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour attendre ». Raconter une histoire, c’est tout un tas de décisions plus ou moins importantes pour la suite, sur les mots à choisir, sur les personnages, les lieux, les actions, l’existence même de personnages, de lieux et d’actions, la pertinence de la notion temporelle et la force de l’entropie sur l’idée originelle. Raconter une histoire tendre, c’est aller contre la paranoïa, les griffures de la vie, les cicatrices et toujours rechercher cette petite ligne si douce qui glisse partant de la hanche vers le pubis. Raconter une histoire, c’est faire acte de foi, de contrition, se blottir contre une idée, la choyer. Raconter une histoire, ça peut se faire en se regardant dans les yeux, doucement. Raconter une histoire, ça peut ne pas réussir, ça peut ne mener à rien, ça peut être un échec. Raconter une histoire…
Chère Elise,
Malgré tous les torts dont vous m’accablez, avec raison.
Malgré les autres ignominies dont j’ai été coupable
Malgré, en effet, la folie qui m’habite
Malgré le remord de mes coups bas passés qui me tord littéralement le cœur et le corps
L’objet en question, qui, avec raison à nouveau, vous choqua tant
Si vous l’aviez observé de plus près, ce qui n’est pas chose aisée, je le reconnais
Porte bien le T. brodé des Tourgueniev, mais aussi le G. de l’infâme Grishka
Bien évidemment déposé en ce lieu afin de me moquer
Par l’atroce Nicolaï Tourgueniev un autre de mes frères parfois fanfaron
Je ne suis excusable en rien pour mes autres forfaits mais pour celui ci
Croyez bien que je n’y suis, heureusement, pour rien…
J’en fais ici le serment, en espérant que vous prendrez ma parole en considération
Ce qui n’est pas facile, je le comprends.
Et je ne suis pas un professeur de piano formidable.
Cap’taine Zombi, c’est un homme ! Les jours de malheur, Cap’taine Zombi est un homme. Cap’taine Zombi est aussi un homme.
Alors je porte Deux masques. Zéro ambition. Une amie et Trois comparses. Et la nuit du passage. t.co/HoC02C1t
Igor à Mina : « Sorcière, sorcière, prends garde à ton derrière ». Mina à Igor : « Je me demande ce que tu veux dire par là, avec ton sourire ».
Mina : mais c’est n’importe quoi !
Ce faisant, il exécutera l’arrêté de reconduite à la frontière pris à son encontre par le préfet du Nord le 26 août 2010.
Mina : « La seule doctrine valable est la folie calculée. »
Marcher encore et encore le long de ce même canal glacial
Chercher encore et encore à croiser un regard
Regarder encore une fois le jour se lever
Renifler
Jeter un caillou dans l’eau turbide
Renifler encore
Ne pas te voir encore une fois
T’imaginer au lit, au chaud
Me demander pourquoi je pense te croiser
A chaque fois au bord de ce canal
Chaque matin
Alors que toi
Tu dors
Renifler, ravaler mes larmes
Le ninja du biriani a encore frappé.
28 minutes avant une souffrance vraiment insupportable.
Mina, les deux zozos, établissent les modifications géographiques nécessaires. t.co/iJKXNBUDyB
je viens de voir « la jetée » de Chris Marker
(comme PNPLMN ?)
et je repense à un vieil album des X-men
où pour changer un futur ravagé
par la guerre et les camps
les héros décimés en 2013 envoient
Kitty Pride Raspoutine
vers 1980 pour modifier le passé
et changer les voies offertes.
déjà discutant avec Maurice G. DanteX
de « Babylon Babies », les liens
avec les X-men nous semblaient
évidents et essentiels.
le récitant : Souhaitant vivement vous rencontrer pour vous exposer plus amplement mon expérience et mes motivations, je me tiens à votre disposition et vous prie de recevoir, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.
ma vie en vrai sur un blog – mercredi
ce matin, reveil tardif, foncer sous la douche, le néon droit déconne, épilépsie programmée, ça clignote, agace le regard, file un mal de tête balladurien, ça clignote. l’eau mouille, le savon mousse, les femmes changent notre vie. dans le salon un plateau avec quelques cookies homemade (poudre + un oeuf + du beurre + cuisson) un poil trop sucrés, vérifier les enchères, s’habiller comme hier, uniforme, jean bleu, t-shirt noir, le reste noir aussi, texto pour le retard, vérifier encore les enchères, le forum, rien de neuf, glisser vers la sortie, ramasser un cookie au passage, je suis dehors, je mange mon cookie homemade, petit sourire en coin, l’alliance pèse lourd, ça réconforte, je sourit encore un peu plus, je dois passer pour un con, ou un fou ou les deux. les types « rdn en force » me font le petit signe secret qui lie nos deux guildes et m’accorde libre passage sur leur territoire. métro, direction beijin, direction angkor, un peu trop sucré ce cookie mais tellement homemade que j’en pleurerais, je rate ma station, toronto, stalingrad 1945, je suis sur le quai vide, juste moi et un vieil indien, on se sourit, je crois que je suis bien.
Plus de lumière. La maison du capitaine est attaquée par Clichy. Je porte une tenue vraiment étrange. Ma maison est toute en briquettes.
je t’aime
je crois que j’aime tes traces de pas
dans la neige
je crois que j’aime les traces de sang
sur la moquette
je t’aime
——————
ici Paris
demain Pau
retrouver Nicolaï
couper les ponts une semaine
aller à la montagne
ou à la mer
ou juste à la campagne
compter les moutons
et les pissenlits
par la racine