personne pour arreter le temps, rien qu’un petit peu ?
je ne veux pas quitter cette ile que j’aime tant,
je veux y passer encore une dernère nuit,
là,
entre tes bras.
personne pour arreter le temps, rien qu’un petit peu ?
je ne veux pas quitter cette ile que j’aime tant,
je veux y passer encore une dernère nuit,
là,
entre tes bras.
You are Morpheus, from « The Matrix. » You have strong faith in yourself and those around you. A true leader, you are relentless in your persuit.
Quel test étrange !
Se dirigeant vers un rocher qui paraissait offrir un abri, Perceval aperçut un serpent qui fuyait à flanc de montagne tenant dans sa gueule un lionceau. Perceval escalada la roche mais un lion poussant des rugissements, le dépassa et engagea le combat avec le serpent. Parvenu au sommet, le chevalier blessa d’un coup mortel le serpent qui succomba en crachant des flammes. Le lion retrouva son lionceau et fit grande fête à Perceval.
Je brûle mes dernières cartouches.
Je ne sais pas à quoi tu joues. Je t’ai tout dit mais tu as encore peur. Ferme les yeux. Allonge tes jambes sur mes genoux. Donne moi ta main. Je sens ton coeur trembler. Un peu pour moi. Un peu devant l’inconnu. Qu’avons-nous à perdre ? Crois-tu que je ne sache pas tous ceux qui me haïrons ? Crois-tu que j’ignore le le prix de ma trahison ? Crois-tu que je n’aie pas eu le temps de songer à tout cela ?
Je rêve de toi depuis si longtemps que j’ai dû perdre un peu la raison.
Je rêve de toi depuis si longtemps que l’attente m’est devenue presque indolore.
Je survis, en sursis, une éternité dans ton ombre.
Ne t’éloigne pas trop, chacun de tes pas loin de moi resserre l’étau autour de ma poitrine.
Je t’aime à mourir sur la plage devant le soleil couchant.
Mes mots d’amour sont aussi risibles que cela sans doute.
Bientôt il y aura du changement tu sais. Je rassemble mes forces avant la revolucion. Je ne t’ai jamais menti malgré toutes ces années de silence. J’ai trop attendu peut-être. Je me suis endormi quelques temps. Mais aujourd’hui je suis bien en vie devant toi et n’attends plus qu’un mot pour t’emmener.
Ne joue pas.
Je t’aime.
Nous étions les cowboys modernes et maintenant nous sommes juste les gardiens de la vieille idéologie. Nous invitons les prêtres a notre table et pour se faire pardonner leur sectarisme ils font des blagues idiotes sur la maternité et le prix des petits pois. Nous ne saurons jamais comment on en est arrivé là mais une chose est sure, rien ne nous empêchera de fêter ton anniv Nico!
Femme Fatale
mon cul….
qui dit mieux ?
outre des débris archaïques ?
qui invente ?
who’s better ?
who’s next ?
Le lendemain du premier jour de calvaire mensuel…
Les grues, les terrains vagues, les imprimeries désaffectées…
Le melon mûre, le sorbet à l’anis et les cerises-coeur de pigeon…
Dormir dans des draps fraîchement changés…
Ouvrir le frigo et avoir le choix…
Choisir des papiers précieux, les caresser…
Tu m’as pris dans tes bras
et nous avons volé
vers le haut de ta colonne,
j’ai embrassé tes lèvres
et retiré ta couronne
pour caresser tes ailes
et tes cheveux dorés
tu dis que dans mes bras
tu es plus forte,
je ne sais pas pourquoi
mon ame chavire
de t’entendre parler ainsi
je pleure de ne plus t’aimer
comme j’aurais du
mon ame est naufragée,
je veux me noyer.
la course était lancée :
on ne savait pas qui du microcosme ou du macrocosme s’écroulerait en premier,
une chose était sûre :
ils s’écroulaient
Combien de jours vais je encore dormir dans nos draps…
Combien de jours cette fois pour ne plus regretter les traces de ta substance sur mon duvet.
Combien cette fois ci?
Et l’hiver m’a apporté l’affreux rire de l’idiot.
Zen,
Prendre du recul à chaque instant
savoir faire la part des choses
ne pas s’emporter pour des broutilles,
s’énerver au moindre couac
cool toujours!
Open, tolérant. Ne pas avoir d’avis tranchés, être à l’écoute.
Voter pour le centre gauche. A Bas les extrêmes de tous bords.
Participer à des repas de quartier, contribuer à des oeuvres de charité.
Signer des pétitions pour les réformateurs iraniens contre la peine de mort, contre la faim dans le monde, pour la liberté de la presse…
Zen,
Trouver sa voie, la sérénité.
Comme le blondinet pull près du corps, cuisine équipée intérieur froid gris blanc de la pub IKEA nous présentant ses étagères.
Flanqué de sa femme et ses deux gamins, il a l’air épanoui des gens heureux qui vivent à crédit.
PERPETUITE DE LA CONSOMMATION.
A suivre….
Jou en lib.
Ego trip land sur on
Run ici
New spot
Temp car free ride only
Tout voir
In day fun, day no Jou, pas in le toto
On mars
Out ère
Temp only
So day here ?
En raison d’un encombrement des lignes, votre correspondant ne peut être joint. Merci de renouveler votre appel ultérieurement.
Les voyages c’est son dada.
Il te raconte l’époque où il est parti
au Maroc dans une vieille Fiat 500 avec ses potes. Il a particulièrement aimé au Brésil l’Amazonie, en Argentine la Patagonie, Cuba avant l’arrivée du dollar. Il adore faire son shopping dans les aéroports du Quatar. Mais quand même, il n’oubliera jamais l’Inde ( il y est allé cinq fois) la Thaïlande aussi. Aujourd’hui fan de Sanskrit et du mythe de Guilgamesch, il apprend le japonais par la méthode ASSIMIL ( trente leçons pour ne pas être trop largué).
Il est résolument cosmopolite, citoyen du monde. Il fait la grève de la faim avec les sans-papiers quand il ne bosse pas le lendemain. Fait le squat des églises et gymnases mais se barre avant l’arrivée des flics.
Ah oui j’oubliais! Zen c’est pas un révolutionnaire. Il a bien fait 68, balancé son pavé, malheureusement il n’y a plus de témoins. Aujourd’hui il croit à la politique du citoyen à la consultation, au milieu associatif. Lecteur assidu du Monde Diplomatique, il est sûr que l’Afrique s’en sortira sans la corruption et que la démocratie triomphera.
Même si pour le fun, il va faire le nostalgique à la fête de L’Huma. C’est roots, c’est convivial, c’est la Courneuve quoi.
le passé m’a écrit sur du papier à spirales
« une odeur, un songe… m’ont remémoré ton existence »
il dit qu’il a réussi sa vie
et me demande comment va la mienne,
j’ai cette impression étrange
d’être à un carrefour de mon existence
et de ne plus savoir que faire
je crois que le présage de la lettre est le suivant :
« va de l’avant, travaille dur et tu réussiras »
le passé frappe à ma porte
le présent s’effrite et explose
le futur se fait exigeant
des trois temps je choisis le futur,
bannir mes vieux démons,
je le veux,
renoncer au présent,
je le veux,
j’embrasse le futur,
je le veux
PARIS (Reuters) – Un inconnu a été arrêté sur les Champs-Elysées en marge du défilé du 14 juillet alors qu’il venait de sortir son gros fusil d’un étui à guitare peu après le passage du président Chirac, rapportent des témoins.
L’homme a déballé son arme non loin du Rond-Point de l’Etoile, alors que Jacques Chirac venait de passer à découvert, à bord d’un véhicule militaire, a constaté un photographe de Reuters.
Des passants ont donné l’alerte par des cris et les policiers présents ont jeté l’homme à terre. Interrogée par Reuters, la Préfecture de police a expliqué qu’elle ne pouvait pas fournir d’autres éléments dans l’immédiat.
les braves morts au combat
se tranformaient
en oiseaux des mers,
ils s’élevaient progressivement
et s’envolaient vers le soleil
nombreux sont ceux qui ont pleuré
de n’etre pas morts ce jour là.
Alors voilà. Le sang qui coule de la plaie on sait très bien où il va. Il tombe par terre et ça donne les Erynnies. Le sperme aussi, on sait. Il macère pas mal de temps dans la mer, et à force de se mélanger à l’écume il engendre Aphrodite. Ok. Mais est-ce que quelqu’un peut m’expliquer où sont passées les couilles d’Ouranos une fois que Cronos les a tranchées, hein? Parce que c’est bien gentil cette affaire, mais des couilles de dieu, a fiortiori fondateur, ça disparait pas comme ça putain de merde.
Hésiode m’a tuer. Et puis de toute façon j’ai passé l’âge de jouer au micro-ondes. N’empèche. Je peux même pas concocter une tarte aux pommes pour faire diversion on va encore me dire que ma maïtéite aigue nuit aux avancées féministes. Pourtant (sans point et toc) se renseigner sur le destin des testicules nécrosées d’Ouranos c’est quand même un peu s’intéresser aux bienfaits de la castration antique, même si la chair est lasse à force d’avoir macérée dans l’Etant, non?
Non.
…
M’en fouts j’ai mis des coussins en forme de fleur partout et de l’encens cannelle orange :|
augustine a mal dormi
c’est toujours comme ça quand il y a un changement d’heure
en plus comme hier son arthrose la faisait souffrir
c’est lucienne qui a préparé le diner
garbure et endives, elle l’a fait exprès
augustine digère trés mal la garbure
ça lui donne des gaz
ça explique en partie la mauvaise nuit qu’elle a passé
ça et le changement d’heure
le changement d’heure n’affecte pas tellement lucienne
elle somnole devant télématin
augustine est tentée de mettre la une
ça agacerait lucienne
ça oui ça l’agacerait
De tendres containers blindés, des tankers entiers, une corne d’abondance,
téléportés à sépulcro-assassine les synapses en révolution, depuis un arthrobunker sonique.
– ORDUUUUURE !!! JE TE DETESTE !!!
– Heu… attend, je t’explique…
– Tu m’avais promis. TU T’ES BIEN FOUTU DE MA GUEULE !!!
– C’est tout du faux, calme toi voyons…
– Et les photos, c’est tout du faux ? SALE TYPE !!!
– On ne te reconnait pas…
– Tu n’es qu’un mec malsain et pervers, ADIEU et ne t’avise pas de croiser mon chemin.
– C’était pour rigoler, c’est tout… Pars pas…
On s’est aimé
Sous le couvert des fleurs
Les oiseaux, complices
Chantaient pour étouffer nos cris et nos rires
Le soleil jouait sur ta peau
Tu étais si beau
De ces journées magiques
Je n’ai gardé que des souvenirs
Et quelques regrets
Souviens-toi toujours de ces moments-là
De nos oeillades et de nos baisers exquis,
De nos égarements divins,
De notre union parfaite,
De notre deux rendu un
Pour toujours se trouvent en moi
Ton gout, ton odeur,
La caresse de tes doigts fins,
Tes demi-sourires lorsque vient le plaisir
Ta façon de gémir,
Je me souviens de tout
Et lorsqu’un visage
Ou un éclat de rire
Ravive ces souvenirs,
C’est du feu qui envahit mon ame,
Une éruption de toi,
Une explosion de nous
Dont les cendres embrasent l’espace tout entier
Je t’ai aimé,
Ne m’oublie jamais,
Garde de nous ces quelques moments parfaits
Oublie les disputes
La jalousie
La haine lorsque j’étais bourré
Ces coups,
Je t’aime, Je t’aime
Pour toujours je chéris ton nom
Et ton ame si belle, mon ange
J’en garde pour toujours un petit bout en moi
Tu ne m’as pas vraiment quitté
Et peut etre qu’un jour
Tu reviendras des étoiles
Ou peut etre que tu m’attendras
Lorsque j’irai moi aussi
Je t’aime tellement
Pense à la joie de se retrouver
Ensemble, l’un contre l’autre,
Toi l’ange, moi le poète, notre chant sera si beau
Je pleure souvent en guettant ce moment,
Nos retrouvailles
Je pleure tellement
Chaque porte qui s’ouvre est ma torture
Derrière chaque fenètre je t’imagine,
Si fier, caché, me punissant de ma dernière colère
Oh, Pardonne-moi
Je t’aime tellement
Pardonne-moi
04h51 qu’il s’est enregistré dans la moquette rouge putain le pingouin cet enculé de sa race. Putain non mais ho.
Tu veux qu’j’t’en foute des 05h25 ?
comment a-t-on pu en arriver là ?
les chants des femmes n’apaisent plus mon âme,
une énorme blessure
comme un gouffre béant
noircit ce qu’il me restait de passé,
ces lumières qui dansaient
et que dans mon coeur je gardais,
elles s’éteignent une à une,
j’ai été fou de penser qu’il pourrait combler ce manque
je n’ai plus de feu
je n’ai…
La phrase de la journée :
Sophie, comment on met les clous dans Word?
Béatrix, reine du royaume de l’OIE (qu’il faut que je forme au HTML, c’est pas gagné)
Parfois le simple envoi d’un e-mail a quelque chose d’incroyablement vertigineux. Un banal clic de souris devient presque une mise en abîme. Pris d’une audace rare, on cherche à repousser ses limites, on en vient à rédiger un truc invraisemblable, qui ne passerait ni sur le papier, ni à l’oral, ni à l’image. Paradoxalement, le truc en question est souvent anodin, voire insignifiant, presque dérisoire. Et pourtant, sublimé par l’e-mail le message est comme transfiguré ; gravé dans le pixel, il est investi d’une énergie illimitée. Une amitié peut se briser d’un seul clic ; une histoire d’amour peut naître, le cours d’une action peut s’effondrer, etc., vous connaissez le principe. Et surtout, il y a ce moment indicible où tout va basculer, ce moment où l’on s’apprête à cliquer sur « envoyer ». Quelle jouissance, quelle sensation grisante, c’est un jet de dés tragique – non, c’est un tir de missile, et peu importe les dégâts collatéraux, seul compte cet instant magique où l’on appuie sur un bouton en se disant « est-ce bien raisonnable ? ». La montée d’adrénaline persiste encore quelques longues minutes après le clic – il faut la savourer ; parce qu’à cet instant précis, quoiqu’on ait fait, on a encore raison.
aujourd’hui nous ne sommes que mardi et c’est déjà vendredi pour moi
ce matin, j’ai croisé un enterrement et suis tombée sur la pire caissière à la poste
aujourd’hui nous ne sommes que mardi et c’est déjà vendredi (13) pour moi
ce matin je me suis habillée, involontairement, en gothique attardée
on aurait pu venir me soutenir à l’enterrement me tendre un mouchoir et me demander si j’allais
hier ils étaient trop loin maintenant ils sont trop près.
mon corps gonfle des larmes retenues
___________________________________________________________
Do You Yahoo!? — Une adresse @yahoo.fr gratuite et en français !
Yahoo! Mail : fr.mail.yahoo.com
de l’autre coté du miroir
Livingstone, mon Lapin blanc que j’avais échangé une fois contre papa, nous voit un peu comme ça
– Qu’est-ce qu’une bigote ?
– Une goth qui porte deux fois plus de crucifix que les autres.
[rires]
[jingle]
[pub]
Vous êtes prêt(e) à faire saillir votre chienne. Votre chienne a 18 mois au moins, vous avez prévu un local pour héberger les chiots à l’abri du froid, vous avez du temps libre et vous avez prévu à quelle personne et par quelles filières vous cèderez les chiots. Vous êtes en possession de l’imprimé de déclaration de saillie (chien avec pédigré).
Il vous faut maintenant choisir l’étalon. Il vous faudra évaluer les sujets individuellement, mais aussi connaître leur généalogie et leurs précédents accouplements. Les deux reproducteurs devront être sain afin d’éviter la transmission d’anomalies héréditaires. Les premières chaleurs d’une chienne apparaissent entre huit et douze mois. La saillie n’est conseillée qu’à partir de 18 mois car l’organisme n’est pas encore arrivé à maturité, une grossesse risquerait de compromettre le développement de l’animal. La durée des chaleurs est de l’ordre de trois semaines environ. La chienne change de comportement, elle devient nerveuse,imprévisible,fugueuse, à la recherche de mâle,elle urine peut et souvent, elle joue avec des compagnons mâles et imite souvent l’accouplement. Ce n’est qu’entre le dixième et le quinzième jour qu’elle accepte le mâle. La première fois, la présence des deux maîtres est souhaitable. Après la copulation, le mâle se retourne sans se détacher de la femelle,le pénis fléchit de 180 degrés, les deux chiens restent unis pendant une durée variant de dix minutes à une heure. C’est au cours de cette période, que le mâle éjacule, le volume du pénis se réduit alors et les deux animaux se libèrent. Il faut alors empêcher la femelle d’uriner avant au moins dix minutes. Une séparation violente après la copulation peut provoquer des lésions des appareils génitaux. Aidez vos compagnons canins à prendre patience, parlez leurs,caressez les… Deux accouplements sur 24h sont conseillés. Pour de plus amples renseignements, rapprochez vous de votre vétérinaire.
Putain j’ai horreur des sites internet qui te tutoient, ça me fait penser aux radios libres et ça me donne des envies de mass murder.
![]() |
Des portraits en tous genres des posés-des volés-des supliés des baisers-des osés-des branchés des coincés-des allumés-des ratés des objets-des bébés-des pépés… 3000 clichés semés Vous ne pouvez pas vous déplacer ? |
AVEZ VOUS CHEZ VOUS UN POLAROÏD DE GÜ.?
RAMENEZ LE AU BOUQUIN AFFAME POUR L’EXPOSER…
DU 07 AU 31 JANVIER 2005
VERNISSAGE LE JEUDI 13 JANVIER A PARTIR DE 19 H
ouvrir la fenêtre sous la douche où mettre son amour
j’ai envie de sortir de chez moi
mais j’ose pas trop
je sais pas trop ce que je vais trouver dehors
j’ai pas envie de me faire attaquer
avec tout ce qu’on entends à la radio
ça serait con quand même de se faire attaquer
juste parce qu’on aime la neige
juste parce qu’on aime marcher dans la neige
non je préfère rester chez moi
j’ai qu’à mater le dvd de fargo
dans fargo y’a plein de neige
et plein de gens marchent dedans
ça fait ce bruit ce bruit vous savez
ce truc si caractéristique et impossible à imiter
en 5.1 c’est presque parfait
ça vaut pas le coup de se faire tuer
juste pour retrouver ce plaisir sans importance
je regarderai bien au moins la neige tomber
à travers la fenêtre
mais on sais pas ce qui peut arriver
quelqu’un pourrait m’insulter
se moquer de mon physique
ils sont comme ça les gens
ils se moquent du physique des autres
ils traitent de sale ceci ou de sale cela
et moi ça me fait beaucoup de mal
et puis il y a les autres
ceux qui veulent me frapper
ceux-là ils attendent
ils ont toute la journée
mais je sortirai pas
eux ils peuvent attendre longtemps
il peuvent pas non plus venir chez moi
je leur ouvrirai pas
de toute façon j’ouvre à personne
et bientôt je vais voter
je sortirai cette fois-là
je sortirai armé et protégé
la police m’escortera
c’est pour protéger la démocratie
et je sais bien moi pour qui je vais voter
Lu in Libération aujourd’hui, 19 août 2004
19 août 1854.Tourgueniev préfererait ne pas avoir reçu la traduction française de Mémoires d’un chasseur tellement il est indigné. Le titre est devenu Mémoires d’un seigneur russe ou Tableau de la situation actuelle des nobles et des paysans dans les provinces russes, ce qui donne une tonalité politique dont le livre n’a pas besoin, étant déjà dans le collimateur des censeurs. Mais c’est surtout le texte, des pages ont été supprimées, le traducteur en a aussi ajouté. « Voici un petit exemple de ses procédés : j’ai dit à un endroit « Je m’enfuis »; il traduit ces trois mots de la manière suivante : « Je m’enfuis d’une course folle, effarée, écheuvelée, comme si j’eusse eu à mes trousses toute une légion de couleuvres, commandée par des sorcières » et tout est du même tonneau. » Et celle-ci : « Un lièvre poursuivi par un chien devient sous la plume enjouée de mon traducteur « un écureuil qui monte sur le sommet d’un pin, s’y place debout et s’y gratte le nez ». »
|
les yeux exorbités? oui, les yeux exorbités. il s’avance. est-ce qu’il fait noir? un petit peu. il chreche un petit peu mais il voit assez. il a les yeux exorbités parce qu’il a hâte d’avoir vraiment peur. il avance, ses mains se transforment en serres de rapace. il est à moitié baissé, il a remonté le temps jusqu’à la préhistoire. et son jean le serre. il avance toujours, le cou tendu, tendu et tendu vers l’avant, ses dents sont serrées et découvertes, ses mains attrapent déjà quelque chose. Le couloir est un peu long et à moitié dans la pénombre, il a le temps de devenir l’assassin. il voit, il voit le couteau par terre, à manche de bois, un petit couteau pas très bien aiguisé. son corps contracté peut-il se pencher? il se plie, ses os craquent, ses muscles hurlent, il attrape le couteau, il est presque couché au milieu du couloir pour l’attraper, il rampe un peu, mais ses serres de charognard n’accrochent rien, il n’arrive plus à avancer, et son corps raidi ne peut plus se relever. son dos continue à se voûter, ses muscles durcissent.
c’est son ennemi qui attrape le couteau. il le tient fort et poignarde le dos, par terre. la lame se casse. cette viande est trop dure, impossible d’attaquer la bête. il bave maintenant et ses yeux exorbités tournent; il grogne. mais son corps est durci.
son ennemi s’esquive. il l’abandonne, vivant. vivant? ses yeux sont vivants, son coeur qui bat douloureusement, ses crampes, sa bave, ses ongles qui crissent, son sexe tendu aussi, ses nerfs qui l’emprisonnent. il ne se relèvera sans doute jamais, et il a vraiment peur maintenant. de mourir tard.
Et moi je te dis,
mes dents sur tes lêvres
et ton amour sous mes rêves
Envôle toi, petite et,
nos idées sont comme du cyanure,
douces et mortelles
Non ?
Dans Surgery I stole de Devendra Banhart, il y a ce passage :
« All I do brings me close to you,
All I see brings you close to me. »
Dit comme ça, c’est chiant, mais à l’écouter, on dirait presque un mantra obsédant et doux.
Enfin ça ne fait peut être cet effet qu’après 312 écoutes.
Essayez, pour voir.
Mes inséparables sont si déprimés
Je sens le pot-pourri
De leur solitude
Je veux qu’ils me parlent car je serai à leurs côtés
Ils le savent, ils le savent
Mon ex copine m’a appelé
Seule et désepérée
Du téléphone de la prison
Ils veulent… lui donner 7 ans
Pour avoir été triste
Mes amis sont tellement en détresse
Et debout
Au bord du précipice
Pas de rose sans épines… je ne sais comment exprimer
Ce vide insondable…
Dans le cadre de l’émission » La Zone » diffusée sur la télé nous préparons actuellement un reportage sur le thème de l’amour intertextuel en vacances.
Pour préparer ce reportage nous sommes à la recherche de témoignages de jeunes célibataires et de couples qui vont profiter des vacances pour faire des rencontres ou se retrouver.
Contactez Julia ou Catherine au 01 55 38 94 32/01 55 38 94 33 ou par e-mail : docu@tetramedia.fr
L’impression d’avoir dormi dans un buisson d’épine
avec 7 nains en train de chanter à tue-tête
est persistante,
c’est grave Docteur ?
Katherine étant amoureuse de Bobby et Mark poursuivant Pamela de ses assiduités, il semble de plus en plus incertain que le couple puisse se rejoindre. Une fois réglée la vente de la Southern Cross, Clayton trouve un nouveau domicile à Dallas. La popularité grandissante de J.R. incite Donna et Ray à penser que l’aboutissement de la compétition entre Bobby et son frère pour la présidence de la Ewing Oil risque de sérieusement compromettre l’avenir de Dave Culver au Sénat.
« No puedo salir porque temo que al salir suene el teléfono en la pieza vacia. » R. Piglia
est-ce que quand vous rentrez chez vous vos objets vous dévisagent? le pire c’est peut être quand ils me tournent le dos. mais ça…