Le tourguenisme avance,la fiction collective se fragilise…
Mina passe les nuits avec sa tendre amie, skateuse, insulaire. Elles causent philosophie, féminisme, révolution et post colonialisme. Nues.
Igor constatait que, au bord de la piscine, les jeunes filles de province, donc qui se nourrissent, ont un petit ventre, sain et joli.
La nuit.
TONIGHT I’M A PORN STAR
6 : 20
pas de putes rue st denis
pas de femmes saoules à enlever
pas de plaisir à recevoir (ni à donner)
les Tourguenievs sont le bec dans l’eau
on pense à faire une tournante sur Mlle S.
(en chaleur).
mais elle est trop poilue
Nicolaï semble dépité,
et Igor se frotte l’entrejambe d’énervement.
et nous déclarons ouverte la semaine du Porno
sur Tourgueniev.com.
belle nuit ma douce,
ne pense pas à moi en entrouvrant les jambes
sous le vent.
TONIGHT I’M A PORN STAR
Marc Levy : Il y a des tempêtes, il y a des situations extrêmement vertigineuses, il y a bien sûr une histoire d’amour, il y a tout ça.
Mode groupie on – merci @DevoreAlyce et @electrelaneyeah – mode groupie off t.co/NSLEoq3
Misère des excentriques amantes de l’homme à la tête de chat / nostalgie pluie acide / bruissements solides, bruxisme. Sixième cercle. #hell
Mais quand je vois mon Stallone me sourire avec ses dents blanches sur fond caramel, j’ai envie de connaître le secret de la Caramilk. #hum
Elle a besoin de se sentir aimée et unique et voit la réalité de façon binaire : c’est tout blanc ou tout noir. #albanel #remaniement #adieu
Fumazu finit par rendre les armes.
Il n’est pas toujours évident pour un serpent de retrouver la carte choisie par un spectateur !
Heureusement Aldo n’est pas un serpent comme les autres.
Apprivoisé par Don Jose, il est capable, s’il le veut bien, de réaliser des prouesses.
Surprises et éclats de rire garantis.
Aldo, quelle classe !
Les milices pastels occupent la plage Sud. Dans le ciel, les ballons bigarrés filment les alentours. Mina, dans sa Morgan Aero 8, s’éclipse.
Et l’eau. t.co/xoF4W2u
We lied. We are not at war. There is no enemy. This is a rescue operation.
Deuil. Mina accélère. Le véhicule racé tangue dangereusement. Igor termine la vodka. Carver canarde les poursuivants, ivre. Enterrement ok.
Igor, levé dès l’aube, s’aventure prudemment dans Jérusalem. C’est noël, la neige recouvre Southampton bien mise à mal par les bombardements alliés. Restés à l’hôtel, Mina et Carver inventorient les munitions, les provisions, le sel. Les rues charrient les espoirs de l’an passé.
Et Igor de fêter aujourd’hui ses 14000 jours.
Igor se fait asperger par Mina. Humidité et syndrome pour tous.
EPIC 2015 – l’autre pays du fromage.
Aujourd’hui je viens terminer l’écriture du troisième tome de l’Universelle Tourgueniste, on peut chercher en ligne dans les données qui la composent en tapant un mot clef ici : Universelle Tourgueniste.
Notons par ailleurs que Sartre particularise l’analyse idéationnelle du tourguenisme.
Ouais. Miel. Aussi. Et nus.
On me souffle que dimanche c’est comme un jour férié hebdomadaire.
Jeudi matin je vais trouver un poisson rouge dans ma cafetière Bodum, au milieu des feuilles de thé vert bio. Et la fin du monde suivra.
Raconter une histoire, ça peut commencer par un « il était une fois » ou par un truc plus anodin genre « il marchait déjà depuis une heure dans ce putain de désert jaune ». Forcement, ça n’implique pas les mêmes choses pour la suite. Dans le premier cas on attend un truc du genre « dans un pays très lointain », dans le deuxième cas plus un truc genre « et les fils de putes qui l’avaient lâché ici ne perdaient rien pour attendre ». Raconter une histoire, c’est tout un tas de décisions plus ou moins importantes pour la suite, sur les mots à choisir, sur les personnages, les lieux, les actions, l’existence même de personnages, de lieux et d’actions, la pertinence de la notion temporelle et la force de l’entropie sur l’idée originelle. Raconter une histoire tendre, c’est aller contre la paranoïa, les griffures de la vie, les cicatrices et toujours rechercher cette petite ligne si douce qui glisse partant de la hanche vers le pubis. Raconter une histoire, c’est faire acte de foi, de contrition, se blottir contre une idée, la choyer. Raconter une histoire, ça peut se faire en se regardant dans les yeux, doucement. Raconter une histoire, ça peut ne pas réussir, ça peut ne mener à rien, ça peut être un échec. Raconter une histoire…
AFK
Trop chaud pour dormir. Bestioles espionnes télécommandées sur les murs. La nuit. Le chat inquiet et les miliciens en sueur.
« I kill the bad guys like they’ve never been killed before. »
Harlington – lundi 25 novembre 1985
22h30 – Nuit, je déambule, peu de voiture, la lune est cachée par les nuages.
solitude, égarement, hasard, vent, froid, calme
23h00 – Nuit, je vagabonde, plus personne dans les rues, la lune est visible à présent.
solitude, froid, obscurité, calme, vent, humidité, indécision
23h10 – Nuit noire, picotement sous la tempe gauche, je reste encore un peu dehors, où est la lune ?
solitude, démangeaison, douleur sourde, humidité, froid, sentiment de perte, vent
23h15 – Nuit, le temps n’arrange rien à l’affaire, mon oeil gauche dégouline de pus, fait chier.
solitude, démangeaison, douleur larvée, humidité, froid, dégout, vent, faim
23h42 – Nuit, sur un banc, je regarde passer les cyclistes. L’œil ça va mieux.
calme, faim, fatigue, froid, humidité
00h03 – Nuit, je gobe un peu plus de speed. Dans mes veines, la musique du club.
tension, chaleur, vitesse, musique mentale, éveil
00h45 – Nuit, cette fille me sourit tranquillement. Je me sens plus paisible. Je danse un peu avec elle. On se frôle.
musique, foule, sensualité, caresse, joie, affection, complicité naissante
01h59 – Nuit, elle s’appelle Anne. Elle me présente sa petite amie, Anne aussi. On danse à trois à présent.
vitesse, musique, foule, sensualité, caresses, joie, amour, empathie, complicité, regards
02h24 – Nuit, on prend un taxi tous les trois, on échange des numéros, des mots, on s’embrasse, on s’enlace.
confort, baisers, contacts, chaleurs, confidentialité, empathie, complicité, tendresse, amour
03h53 – Nuit, Oneko m’accueille impatient, je m’installe sous la couette, aucune envie de dormir.
vitesse, chaleur, douceur, ralentir, attention
06h30 – Petit matin, le Rivette vient de finir, Jeanne, Oneko et moi, on s’endort…
fatigue, bonheur ?
je me demande…
analogique : une toile moche dans une pizzeria à 60 euros
numérique : une jpg trouvée par google du même genre « gratuite »
analogique : tu peux retourner la toile, voir le dos, le cadre, et la tenir entre tes mains
numérique : quoi que tu fasses, l’image reste sur ton écran
la vraie vie est analogique ou numérique ?
Mina, Igor, Carver et l’homme à la tête de chat se taillent une citrouille énorme au couteau de cuisine king size, hommage à Mr Myers.
Le bunker. On se repasse encore les mêmes vieux serials : « Hips, dans ta gueule mon batarang, joker de mes deux tentacules, hips. »
Merci pour ce jour étonnant. Pour les verts et vifs esprits des arbres. Des cailloux dans les remous brillants.
Je ne sais pas pourquoi les choses se fissurent et je ne sais pas ce qui me fait garder l’espoir et je vais reprendre du thé. #██▀
Ainsi m’étais-je dit, mais avant que neuf heures du soir aient sonné, je me trouvais sous le vieux chêne. #ios4
Attributs du 4e grade (Lion), foudre de Jupiter.
Les membres du Front de Libération de la Réalité ne se nourrissaient que du riz ramassé par terre après les mariages et autres offrandes.
ce que j’aime chez les mecs c’est
la bite
parce que chez les filles c’est rare
la bite
en général, alors si t’es avec un mec
autant aimer la bite et les petits seins
remarque
y’a des exceptions genre
t’es dans un bois avec une fille et
vlan !
c’est un mec ou avec un mec dans
une salle de sport et en fait
paf !
c’est une fille. mais bon, à mon avis,
la vraie différence c’est sûrement
la bite
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le récitant : self advice –> change brain…
We Shall Abovecome ! (dictons tourgueniste)
Mina entre et annonce : « le petit chat est mort. » Les yeux s’embuent, on parle avec passion, les souvenirs et les sourires affluent. Le vin recouvre tout. Dehors, toujours la pluie, toujours noire.
Il faut que je dorme.
Alors, le Tigre, le costume, la malle, les pucelles, le belvédère des jardins suspendus de l’Académie et cette lumière toute particulière.
La couleur tombée du ciel. tweetphoto.com/35094522
sautiller
sautiller
sautiller
léger
léger
pied léger
sautiller
sautiller
sautiller
piou
piou
léger
ne pas trop retomber
hop
anti
hop
tout
hum…
La nuit tombait doucement sur l’île, une chanson emplissait l’air du soir, deux voix de femme, un piano…
L’immense hôtel semblait désert, abandonné. Quelques lézards, seuls occupant de la piscine vidée et des tables renversées. Toujours cette chanson dans l’air, entêtante et triste. Sur la terrasse qui dominait le Patio, Igor regardait la mer, à côtés de lui, Oneko, son chat, dormait paresseusement. En contrebas, près du bar, Orad jouait du piano et chantait, accompagnée par Gwendoline, qui se tenait derrière elle, les mains passées autour de son cou. Derrière elles le professeur Fox, allongé sur un transat, semblait dormir. Igor huma l’air, tentant d’y retrouver le fort parfum de vanille qu’il n’aurait pas du pouvoir trouver ici, mais qui semblait imprégner toutes les chambres de l’hôtel fantôme. Oneko se redressa doucement, s’étira et entreprit de se lécher nonchalamment le bout des pattes.
En bas, le professeur Fox dormait maintenant profondément, et les ronflements sonores du petit indien montait doucement vers la lune. Les filles toujours enlacées avaient rejoint la suite qu’ils s’étaient choisie au dernier étage. Nicolaï remontait maintenant le sentier menant à hôtel, portant quelques gros poissons; il semblait avoir arrêté ses toxines habituelles, et commençait à retrouver figure humaine: on pouvait même lui trouver un début de bronzage. Bien sûr il refusait toujours de dormir dans hôtel, et occupait un bungalow sur la colline à l’est de la piscine, mais Nicolaï restait Nicolaï…
La nuit était douce, Igor regardait toujours la mer, dans sa poche la présence du petit pistolet à aiguille le réconfortait, maintenant tout pouvait aller très vite…
La première explosion vint vers deux heures, d’abord une lueur aveuglante, terrible, puis le champignon qui s’élève lentement, le fracas n’arrivant que quelques minutes après.
Nicolaï fut, bien sûr, le premier à sortir, il portait des lunettes protectrices de sa conception, elles semblaient terriblement complexes à Igor, lui ne portait que de classiques Ray-Ban.
Les filles arrivèrent, main dans la main, Orad pleurait un peu, Gwendoline, restait terriblement calme: « trop loin. » Dit-elle doucement, dans un souffle.
Le professeur lui ne se réveilla qu’à la troisième explosion, quand l’onde de choc fit basculer son transat. Un juron plus tard, il rejoignait les autres sur la terrasse.
Igor pris la main de sa sœur et l’embrassa doucement; sa bouche sentait la vanille…
Oneko s’étira de nouveau et s’endormit; Sur la colline, Nicolaï pleurait doucement.
Une chaude brise venant de la mer soufflait maintenant sur l’hôtel.
#hop
Un choix difficile : insomnie ou rêver de me faire dévorer lentement par de petites souris très mignonnes. t.co/BPAjxa4H
Grishka : « Je suis celui que vous avez laissé dans la neige, je suis celui construit sur la haine, je suis le double maudit. »
Bon ben merci à @fabricecolin pour la bande son du jour des tourguenistes joviaux. bit.ly/lpeFUq
Back to the roots : Saint-Denis.
Le monde est totalement complètement durablement en train de brûler. Vif.
On tombe là dessus et tout est dévasté. Rock’n roll / Love / Drugs / Sex & Nostalgia. bit.ly/9WX9i8
Dans l’ascenseur. t.co/8f2lgu9v
Sur Rowe Island, Mina, Carver, Igor et l’homme à la tête de chat achèvent les préparatifs. On décore les palmiers. t.co/yA2xfh75
En effet #Sara, les nouveaux modes de communication rapides et anonymes vont favoriser la transmission du #virus. omegle.com/
Qui va au concert de Joy Division mardi soir ? #time #capsule
Steve Jobs en 2008 : » We don’t know how to make à $500 computer thats not a piece of junk. »
Mina n’aimait pas, mais pas du tout, les animaux qui parlent. Et les ongles, et les souris.
Le machin le plus « fin du monde ». #ipad
Quelques minutes avant la pluie, l’air, gel cotonneux, brulant gorges et naseaux, le Général, ses pucelles papotent, en retard.
Sous la terre, sous la dalle de béton, sol humide, odeur champignonnière, vibration sourde, les filles frissonnent, se blottissent. Suspens.
Carver va à la salle de sport au petit matin. Il fait froid. Ses seins sont bandés. Les gars sont, particuliers. t.co/iLZcUQJA
L’Empire n’a jamais pris fin. La Police du karma patrouille, tricycle rotatif urbain mutant inox ionisé à pédales quantiques datées 1984 !!!
P
La poétesse guérisseuse avait sauvé, de ses paumes expertes, la vie d’Igor plus d’une fois, réaffectant ses flux : bit.ly/ak4CmP
Ma maison est faite de briquettes.
C’est l’Calder l’dire…
Et les yeux dans les yeux, tressauter sur le parquet glissant, l’âme contre cœur, lame contre corps, la transe, suicide à la kashinawa.
Dans le chaos total de cette folle journée, sous les bombes, boire un thé à la menthe au Soleil, Menilmontant, écouter le temps passer, nus.
Le bacon est le terme anglais pour désigner du lard fumé. Et je veux une initiation au Bloody Mary. Kof kof.
Igor, sur le sable luminescent, sous un soleil mortel, repensait aux décisions égoïstes, financières, masculines qui menaient à ce moment.
La nuit. Hum.
Nos vélos, le dimanche, pour l’hippodrome, Carver en tête, moi peloton. Souriante, dangereuse, fatale, nous f… ♫ blip.fm/~98z86
Afin de maximiser les impacts, Igor pouvait joindre le Front de Libération de la Réalité plutôt simplement : omegle.com
DEVORER : comme de toutes petites dents blanches bien pointues qui déchirent la chair et ne laissent que les os, la douleur. Beaucoup.
Les dernières gouttes d’essence, les dernières balles, les dernières étreintes paniquées, nos doigts qui se touchent, puis la fin, de tout.
Pourquoi je dors jamais ?
*tousse*
Mina et Igor se jouaient aisément des manigances des impériaux. Carver content(e) comptait ses deniers dans la cale du petit chalutier. Fin.
C’est en 1475 à Paris, que la corporation des charcutiers « chair cuitiers » devint autonome et distincte de celle des bouchers. #xfactor
Paroles et musiques – Dany Brillant
c’est toi chérie qui fais battre mon coeur
c’est toi qui me donnes mes joies
c’est toi chérie qui feras mon bonheur
c’est toi qui me brûles les doigts
j’ai connu des filles plus ou moins jolies
mais aucune fille n’avait ton éclat
Il y en a des belles, il y en a des tas
mais des filles comme toi, il n’y en a pas
j’ai été chercher dans le monde entier
une fille qui pourrait me réchauffer
j’étais comme un fou, oui je la cherchais partout
et tu étais là, je ne le voyais pas
Gewalt.
Ouroboros et vieilles dentelles.
Et Igor, de visiter le rayon charcuterie, hipster de base. t.co/xKkVkI7R
La colline a des yeux. tweetphoto.com/37416553
Nous nous tenions la main, un sourire aux lèvres, lunettes sur le nez. Depuis le toit du supermarché les explosions lointaines, si belles.
je me demande : pourquoi on fait ça ?
je me demande : pourquoi on lance ces petits messages ?
je me demande : pourquoi on poste ?
je me demande : pourquoi on s’illustre ainsi ?
je ne comprends vraiment pas : pourquoi on s’obstine ?
je te demande : à quoi ça sert ?
Et Mina de poignarder un Igor hilare. Et Carver de proposer au Parlement bulgaro-normand un programme d’ouverture. Sacré tribun. Assez.
Convenez que c’est étrange : t.co/xIO5FBBd