Follow me home little girl

cinq sens

Dans ta face

Le tourguenisme projeté en ondes continues, à partir du cyclotron particulaire MS 20 de San Diego, provoque des spirales d’amplitude macrostochastiques, et de magnitude microtellurique. Les spectres imprimés, mis bout à bout et accélérés 102 fois, donnent de petits extraits éthero-vidéo troublants. L’exemple ci-dessus est tiré d’une étude tourgueniste consacrée aux psychotropes et excitants en milieu urbain. L’onde est totalement aformelle, elle n’a ni consistance ni direction particulière, elle monte et descend – elle avance, elle tourne et s’élève, plus exactement – le spectre visuel est aformel, mais l’accélération en cyclotron lui confère une forme, et plus qu’une forme, une expression. Une trace fantomatique, résiduelle, mais nettement figurative. Le MS 20 combiné aux boucles Klang permet pour la première fois, en quelque sorte, de « voir » le tourguenisme. En quelque sorte.

Dr. Sikorski et Dr. Kraken-Korsakoff, « Traité Radical de Chaospire », 2011.

Old par ... le 22 Oct 2005

equilibrium dédé

on the radio

Si la guerre était un jeu qu’un homme ou un enfant
Pouvait penser gagner
Quelle sorte de règle
Pour renverser un fou
Et laisser la terre comme déteinte ?

Old par M. Fox le 16 Avr 2003

Ethique

J’assassine de jeunes hommes et je revends leurs organes

à des vieux répugnants qui peuvent payer

Old par M. Fox le 15 Sep 2004

Avec mes yeux (l)ivres

Delicious? All Day.
Vicious? All Night _________
(17/17)

Il n’avait pas de beaux yeux : il avait un bel oeil.

Old par M. Fox le 28 Jan 2003

(candidats à la déité)

Old par -- Zan le 10 Jan 2003

Je ne vous aime pas.

Old par Rodia le 19 Avr 2003

Georg Tourgueniev fait une chute de vélo

TUNGUSKA, Sibérie (PTAS) – Georg tourgueniev s’est fait des coupures et des bleus samedi après-midi en faisant du VTT dans son kholkoz sibérien de Tunguska, selon Dimitri Velocipedovitch,porte-parole du Vachrin.

Le célèbre Dictateur-humoriste souffre de légères contusions et égratignures au menton, à la lèvre supérieure, au nez, à la main droite, aux deux genoux et au testicule gauche, a précisé Dimitri Velocipedovitch.

L’accident s’est produit sur une autoroute alors que le chef de la première puissance mondiale se baladait à vélo avec des membres du service secret, de son médecin personnel le Dr Mighael Ovtalmik et de son petit chiot de 3 mois Toby. Le Dr Mighael Ovtalmik a nettoyé les éraflures et le Dictateur-humoriste a pu finir sa promenade en claudiquant à gauche.

Georg tourgueniev portait son casque de vélo lorsque l’accident s’est produit, a précisé le porte-parole, affirmant qu’il ne connaissait pas la cause exacte de cette chute. « Il a beaucoup plu, la terre est meuble et y’avait des trucs dans le ventilo. Vous connaissez le Dictateur-humoriste. Il aime beaucoup sortir par temps de merde. Je me contenterai de dire qu’il ne faisait pas de la figuration et qu’il saôulait tout le monde avec ses blagues nazes. Alors je l’ai un peu poussé.

Peu après sa chute, le Dictateur-humoriste a quitté Tunguska pour se rendre à Visan, où il devait assister à une fête privée organisée pour la remise de diplôme de sa fille Irina Tourgueniev. Alors qu’il prenait place à bord de l’hélicoptère dictatorial, des éraflures pouvaient être aperçues sur sa tempe droite et au menton. Lorsqu’il a salué la foule en boîtillant, celle-ci a également pu voir un petit bandage sur sa fesse droite. PTAS

Old par To le 23 Mai 2004

=’leftéchapper àl’incertitude();

(pour)

se.Libérer.De.Linconnu =’right’ /

quelques liens by INCORECT...

Old par igor le 27 Juil 2003

chhapkattituD’ #3

chhapkattituD' #3

Old par Gu. le 03 Fév 2004

C’est ce qu’on voit dans les westerns. Je peux t’assurer que si un Indien appelait une femme « squaw » (= putain), on lui faisait son affaire. Pour autant que le mariage existât déjà, il aurait retrouvé ses maigres possessions devant la tente. (Chez les Navajos, c’étaient les femmes qui prenaient l’initiative du divorce en exposant rituellement les affaires du mari devant la maison commune). Chez de nombreuses tribus indiennes, des femmes siégeaient même au conseil de guerre (alors que la guerre était une affaire d’hommes). La confection de chaussures, indispensables pour les déplacements longs, était une tâche féminine. Lorsque les femmes, chez les Hurons de la région des Grands Lacs par exemple, n’approuvaient pas l’une ou l’autre guerre, elles refusaient de fournir aux hommes les chaussures, et c’en était fini des projets de guerre. Chez d’autres peuples de chasseurs-cueilleurs également (les pygmées Aka du plateau du Kalahari) et d’autres peuples d’agriculteurs primitifs (certaines régions de Chine), les femmes étaient les chefs. Chacun régnait sur son propre territoire: les femmes, chargées de la gestion de la communauté et de la récolte de nourriture dans les environs régnaient sur ce territoire. Les hommes régnaient sur les terrains de chasse et de bataille. Lorsque ces derniers rentraient à la maison, fini de faire l’important. Les femmes portaient alors la culotte. Le communisme primitif était en principe matriarcal.
Old par igor le 04 Sep 2005

Old par Gu. le 12 Juil 2003

Old par igor le 16 Août 2003

je t’en prie le temps presse

Old par -- Zan le 18 Sep 2004

Bon anniversaire Tourgueniev

Old par igor le 03 Mar 2004

Farfadets Ectoplasmiques !
Le vieux Ruben courait à travers la pièce enfumée, emplie de la moiteur torve des clients.
Au bout de son périple, goguenard, attendait son double surmoi même, Nadir le gnome des plaines, le célèbre voleur de pièces de Backgammon.
Foutriquet tourneboulesque, violeur de lombrics putrides, fantasmagorique hérisson écrasé, je t’avais bien dit de ne plus jamais remettre tes doigts palmés sur mon comptoir !!
– Mon ami, mon frère, mon autre innocente personnalité, comment me jeter quand je t’apportes félicité et sonnants sonnets ?
Au diable tes plans foireux, je ne me ferais plus avoir. Mon fondement a encore honte de ce que lui fit subir ta dernière brillante idée.
– Rooooooooooooooooooh, comme s’il n’avait connu pire qu’un ballet d’haltérophiles Moldaves…
Et il se moque le faraud, il se gausse, m’humilie plus que de raison, assassin de mon souvenir dansant déjà la carmagnole sur mon tombeau ! Dehors ou je t’expédies au paradis des bienheureux rétrécis !
– Des menaces, on s’apprête à molester son sauveur… quelle ingratitude…
Si tu ne déguerpis sur le champ, cette ancestrale balayette te pourfendra de haut en bas !
– Vas y donc si tu m’aimes si peu…

Et, ne l’aimant vraiment que peu, il le fit…

Old par Rodia le 16 Oct 2002

au dos de la brosse à dents on trouve : M2329653D

au bout du tube de dentifrice on trouve : 3120IT10103

sur l’emballage du fil dentaire, ces caractères : 042L3

Ces codes sont plus rééls que les objets qu’ils désignent, tu ne le vois pas très cher 1137227106 ?

Old par M. Fox le 15 Juil 2003

notre vie est lente il faut l’accélérer
notre vie est lente il faut l’accélérer
notre vie est lente il faut l’accélérer
notre vie est lente il faut l’accélérer

Old par -- Zan le 29 Avr 2003

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Old par Gu. le 19 Jan 2004

[…] Hier soir des inconnus m’accostent en m’appelant « Rocco ». Ben oui, « on a vu tes photos »… Sourires légèrement ironiques mais pas malveillants, qui cachent surtout une inavouable jalousie. Décidément la magie d’Internet et le pouvoir de l’imagination sont des trucs qui me fascineront toujours. Plus tard dans la soirée je croise C. ; zoom sur cet irrésistible regard mutin, ce petit air espiègle qui brise toutes mes défenses. Sourire spontané, elle me reconnaît illico. On se resitue très vite, on a pris un apéro ensemble en mars, « ah c’est cool de se revoir comme ça par hasard »… S’en suit une conversation improbable, nous réalisons tous les deux qu’elle se souvient de moi, mais qu’en même temps elle me confond avec au moins trois autres personnes. J’essaie de la mettre à l’aise mais c’est pas gagné, elle est presque rouge de confusion. Fais-moi ça compréhension, désinvolture, autodérision : éclair du flash. […] Avance rapide, deux coupes de champagne plus tard : apparition de l’adorable A. Elle aime beaucoup ce que je fais, elle veut m’aider à placer mon manuscrit quand il sera fini ; sa sincérité est touchante, pourtant elle ne m’a jamais lu. Remarque, je fais le malin mais je suis secrètement amoureux d’elle alors que je la connais à peine, c’est pas mieux. […]

Trashing days

reconstituer ne serait-ce que pour ne pas comprendre

guerre et pets

Mets ton masque à gaz Sokolov

Que tes fermentations anaérobies

Fassent éclater les tubas de ta renommée

Et que les vents irrépressibles

Transforment abscisses et ordonnées

En de sublimes anamorphoses

LORS DES OBSÈQUES ILS SE SONT RÉUNIS POUR UN DERNIER FROMAGE…

tu fais frissonner les filles,
tes baisers sont les plus doux
d’un seul coup d’oeil tu fais fondre la plus digne des religieuses,

ton pouvoir est sans fin
sans arme ni menaces,
tu peux vaincre l’univers,

tu es le plus dangereux
des salopards
le plus ignoble des séducteurs
et le plus doué des assassins

tu passes toujours à la maison ce soir ?

Old par M. Fox le 24 Oct 2002

Et soudain, la tornade, les éléments se déchaînent contre La Maison. La tentation de tout laisser broyer dans l’orage est sans doute grande. La pluie, enfin…
Old par igor le 07 Août 2003

a quoi sert d’avoir un nom

puisque seul m’importent les oui.

je suis perplexe

Old par igor le 03 Nov 2003

blogonanisme

L’activité blogotourgueniste est manifestement dangereuse pour la santé,
celle des chats en tous cas. Chacun ses obsessions.

Old par ... le 24 Avr 2005

le récitant : back to life, back to reality…

Old par igor le 08 Sep 2003

ce soir je mange une salade de lentilles

Old par ... le 01 Déc 2006

INDESIRABLES?

SOYEZ IMPLACABLES…!

Old par Gu. le 15 Jan 2003

On est à six que je mens que je dis on on on onh Aix fonctionne seront on ne on compte que vous ont auront un bon nombre de bons ont de bon on est on est à l’art demande de Boulogne le grand rang mon grand même en que nous grands mouvement en goût en août vous baie en bout goût de bout ont même d’une bout en mouvement en ont 2 2 me vous m’en mouvement rend quand on mit le mis en mines ont d’une bout de membres irons ou de qui ont roues ont auront ans auront ans ou de bons ont devront de même de bons ont auront mon même mime le deuxième mime long ou de bons ont auront on on rend bran rend ronron devront ont rend auront on prend en Nîmes de ces mines dans elles ronron bons ont une auront on rend l’aile de monde on on on.

Note pour plus tard : Ne jamais laisser le logiciel de dictée vocale allumé quand je donne un biberon.

Old par DrT le 17 Mar 2003

Encore une nuit passée

dans l’étreinte du manque

sueurs froides, panique et cauchemars

étaient au rendez-vous

Merci d’etre tous venus,

mes amis

(tu me manques,

j’aurais aimé pleurer et frissonner entre tes bras)

Old par M. Fox le 16 Juin 2003

Old par DrT le 13 Mai 2003

Old par ... le 10 Août 2006


j’aurais pu être gentil et te chanter une chanson au creux de l’oreille te raconter une histoire jolie mais je fais le fier je me retourne et je dors
(igor ton chat fait chier)

Old par -- Zan le 12 Nov 2002


le récitant : pour essayer de mieux comprendre mes amies, je m’abonne ?

Old par igor le 10 Mar 2003

L’aspirante au bonheur, la rêveuse de malheurs
L’étrangère du réel (amoureuse teinte de fiction), la désespérée de n’être pas là
La tourmentée du temps, l’asphyxiée de l’espace, la matérielle
(Je est un autre.)
L’ambitieuse, l’imbécile
Tic Tac une seconde est passée à l’autre (L’amoureuse de F., la fille de W., la gourmande) (un autre possible s’avance)
Moi et moi allons bien

Rien à voir

et ça se poursuit dans une folle allégresse…

et je vais me gondoler à un point

   que vous ne pouvez pas imaginer.

————————————

ce matin un lapin ?

Old par igor le 18 Oct 2003

[message perso : que je t’aime]

Quand ta bouche se fait douce

Quand ton corps se fait dur

Quand le ciel de tes yeux

D’un seul coup n’est plus pûr

Quand tes mains voudraient bien

Quand tes doigts n’osent pas

Quand ta pudeur dit non

D’ une toute petite voix

Les tourguenievistes d’aujourd’hui seront les tourgueniegrévistes de demain.

Old par igor le 29 Oct 2002

j’aurais voulu être une actriiiice…
et puis manger des michokooooooo.

la starac c’est comme capri, c’est fini.

le récitant : Je n’suis pas un héros. Faut pas croire ce que disent les journaux…

Old par igor le 06 Oct 2003

peste diable gouffre

On va au clash. La sinusoïde s’est encore accentuée. Cette fois le crash est programmé.
Une simple absence renvoie le pendule trés loin sous la ligne de flottaison, dans un battement monstrueux qui accumule une énergie dont la polarité n’est pas encore déterminée. La bascule dans la torpeur négative est vertigineuse, un atroce grondement caoutchouteux trés sourd se fait entendre à chaque oscillation autour de l’axe – la torsion des matériaux chitineux éprouvant leur résistance et leur mémoire. Par dessus cette plainte élastique caverneuse, un murmure rempli d’angoissantes dentales souffle directement aux oreilles à intervalles réguliers, parfois modulé en voyelles malsaines, en pulsations déréglées aaaaa-eeeeeeeee-e-e-e-eeeee déglingué malade oppressant, cliquetis métallique mêlé au grincements des plaques céphalotoraciques qui ploient dangereusement. Ce conflit est latent depuis un bail, l’arthropode rampant écrasé sous une lourde minerve de fonte glaciale inscrustée sur les épaules, vissée dans la nuque par trois gros rivets ronds et mats qui distillent l’hormone sombre directement au coeur de la neuromère cardiaque, au moyen d’immondes tentacules perforants, pour la propager ensuite tel un virus dans tout le réseau artériel, de l’aorte aux veinules, par à-coups, sécretions iridescentes de l’hormone amère et acide par pulsions anti-adrénaliniques liquéfactrices.

Ne plus se contenter de rapides coups d’oeil aux compteurs maintenant, le seul cadran qui compte est celui de l’horloge, la variable temporelle annihile toutes les autres et son aiguille n’indique plus rien à l’heure actuelle.

L’identification de la minerve est récente, même si ça fait sans doute quelques temps qu’elle pèse sur la colonne vertébrale comme un xénomorphe vampire et absurde. La constitution de l’exosquelette impliquant un durcissement continu de l’épiderme et une réorganisation politique des plaques, la métamorphose en question entre donc directement en conflit avec cette minerve artificielle, chitine lamée contre fonte sale, cuticule vivante contre plomb froid. L’origine de cette saleté de picotement cervical permanent est enfin localisée. Pas possible de l’extraire pour l’instant, sa connexion aux neuromères filandreuses est trop poussée : si on l’extrait on arrache tout, filaments egotiques et ligaments affectifs, coaxial d’alimentation et fibres de dérivation optique – la neuromère à vif crèverait aussitôt. On croyait que la liquéfaction interne était intrinsèquement liée à la solidification des couches épicuticules, par une sorte d’équation ironique ou une symétrie circulaire, mais cette minerve donne une toute nouvelle illustration du problème, redistribution des cartes et rien ne va plus.

Mise à jour :

Peur, urgence et maladresse, tout s’est écroulé tout à l’heure directement sur le rostre. Il est trop tard. La sépulcro-assassine s’est évaporée en même temps que la chimère où elle avait pris forme, reste un amas spongieux de boyaux fumants d’où émane un sifflement strident et la promesse de sombres réveils par légions. J’ai encore aucune idée des dégâts. Y penser en occasionne autant de nouveaux. Quelle que soit la prochaine carte, elle est perdante, c’est mathématique. Le coup a porté.

J’avais cru, un instant. Une étoile plantée dans le front aura fait couler un peu trop de plasma dans les yeux, et troublé la vision – comme maintenant, à dire vrai. Difficile de maintenir le cap à présent. Quel cap, d’ailleurs ?

« Nous nous embarquâmes aussitôt et lançâmes la nef sur la vaste mer, ayant dressé le mât et hissé la voile blanche.
Lorsque nous eûmes quitté l’île, que nulle autre terre ne fut en vue, qu’il n’y eut que le ciel et la mer, le fils de Cronos dressa un sombre nuage bleu au-dessus de la nef creuse ; la mer au-dessous s’obscurcit ; et la nef de courir. Mais ce ne fut pas pour très longtemps. Aussitôt arrivèrent, avec des cris stridents, les bondissements furieux d’un grand ouragan du Zéphyr. La tempête de vent brisa les deux étais du mât. Le mât tomba sur l’arrière et tous les agrès se déversèrent dans la cale. Sur la poupe de la nef, le mât frappa le pilote à la tête. Le choc lui brisa tous les os de la tête à la fois. Il tomba du gaillard, comme eût fait un plongeur, et son âme vaillante quitta ses os.
En même temps, Zeus tonna et lança la foudre sur la nef. La foudre de Zeus, en la frappant, la secoua tout entière. Une vapeur de soufre la remplit. Mes compagnons tombèrent de la nef. Autour de la nef noire, comme des corneilles, ils furent emportés par les vagues. Un dieu leur enleva le retour.
J’allais et venais à travers la nef, jusqu’au moment où une lame défit les parois et les détacha de la quille, que le flot emporta, dépouillée. Contre la quille il brisa le mât de la nef, sur lequel était jetée une courroie faite de la peau d’un bœuf. La courroie me servit à les réunir tous les deux à la fois, la quille et le mât. Puis, je m’assis dessus, et les vents de mort m’emportèrent.
Ce fut alors que le Zéphyr et l’ouragan mirent un terme à leurs bondissements furieux. Apportant la souffrance à mon cœur, promptement survint le Notos pour me faire prendre à nouveau la mesure de la funeste Charybde. Je fus emporté toute la nuit. En même temps que montait le soleil, j’arrivai au promontoire de Scylla et à celui de la redoutable Charybde. Charybde, avec un sifflement, engloutit l’eau salée de la mer. Je me soulevai en l’air contre le grand figuier sauvage. Je l’étreignis et m’y tins comme une chauve-souris. Je n’avais aucun moyen ni de prendre un appui solide avec les pieds, ni de monter sur l’arbre : les racines étaient loin, les branches étaient hors de portée, longues et grandes, répandant leur ombre sur Charybde.
Je me tins sans me relâcher, attendant qu’elle vomît, et rendît le mât et ramenât la quille. Ils mirent longtemps à venir combler mon souhait. Ce fut à l’heure où l’homme qui juge les mille disputes des plaideurs vigoureux, se lève et quitte l’agora pour aller souper, que les bois sortirent de Charybde et parurent au jour. Je lâchai mains et pieds pour me porter dessus. Je tombai avec fracas en plein dans l’eau, à côté des bois qui étaient très longs, puis je m’assis dessus et ramai avec les mains. Le père des hommes et des dieux ne permit plus à Scylla de me regarder ; la fuite alors ne m’eût pas fait éviter le précipice de la mort.
De là, je fus emporté pendant neuf jours. La dixième nuit, les dieux me firent: aborder dans l’île d’Ogygie, où habite Calypso aux belles tresses, la redoutable déesse douée de la voix des humains, qui m’accueillit avec amitié et prit soin de moi… »

Old par ... le 02 Mai 2005

– Qui êtes vous ?
– Je suis ambitieux, autonome, antipathique, autoritaire, directif, doué, égocentrique, égoiste, fier, génial, hautain, indépendant, indifférent, insensible, intelligent, intolérant, libre, méprisant, orgueilleux, prétentieux, sectaire, seul, sévère, snob, torturé, tyrannique, vaniteux et violent. Et je m’aime bien.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Dieu.

Old par Rodia le 03 Avr 2003

rituel extatik extraordinaire, bustier postume et con délicieux. mes doigts sur ta sueur. mes mains sous tes draps. langueur et langue dans ton oeil . douceur des cils. fraicheur du cuir. brulure de ta mouillure. se lever, enfin. pour etre celle qui monte sur ta croupe.

Old par M. Fox le 05 Jan 2003

où est il,

cet amour que tu m’avais promis ?

Old par M. Fox le 16 Oct 2002

Nous annulerons donc ce rendez-vous,
les loups sont sur nos traces
et nos pistes sont fraiches,

je te prie de faire preuve de prudence,
je suis proche d’une grande découverte
et ne peux pas quitter ma couverture pour l’instant

bénie soit la sagesse de la base de donnée

à bientot,

Fox

Old par M. Fox le 24 Jan 2003

high n0 pa0ning



rolling and tonneling

"tainted love" – photo numerique

Cet air qui m’obsède jour et nuit

Cet air n`est pas né d`aujourd`hui

Il vient d`aussi loin que je viens

Traîné par cent mille musiciens

Un jour cet air me rendra folle

Cent fois j`ai voulu dire pourquoi

Mais il m’a coupé la parole

Il parle toujours avant moi

Et sa voix couvre ma voix

Padam…padam…padam…

Il arrive en courant derrière moi

Padam…padam…padam…

Il me fait le coup du souviens-toi

Padam…padam…padam…

C`est un air qui me montre du doigt

Et je traîne après moi comme une drôle d’erreur

Cet air qui sait tout par coeur

Il dit: « Rappelle-toi tes amours

Rappelle-toi puisque c`est ton tour

y’a pas de raison pour que tu ne pleures pas

Avec tes souvenirs sur les bras… »

Et moi je revois ceux qui restent

Mes vingt ans font battre tambour

Je vois s’entrebattre des gestes

Toute la comédie des amours

Sur un air qui va toujours

Padam…padam…padam…

Des « je t’aime » de quatorze-juillet

Padam…padam…padam…

Des « toujours » qu’on achète au rabais

Padam…padam…padam…

Des « veux-tu » en voilà par paquets

Et tout ça pour tomber juste au coin d’la rue

Sur l’air qui m`a reconnue



Ecoutez le chahut qu`il me fait



Comme si tout mon passé défilait



Faut garder du chagrin pour après

J`en ai tout un solfège sur cet air qui bat…

Qui bat comme un coeur de bois…

H.CONTET

Old par Gu. le 16 Août 2003

Le pitch


En 1938, dans le midi de la France. Un vieux comédien ruiné,

autrefois célèbre, entre dans une maison de retraite

réservée aux nécessiteux du spectacle.

Son arrivée fait éclater passions et rancunes.

Old par JLB le 17 Jan 2005

CALCULON POP-ART

Sildred Condottiere-Baramir : Calculon est revenu !!
Jean-Vortex Abdelqayyoum : Trop fort ! Trop fort ! Trop FORT !

Old par ... le 11 Oct 2006


le récitant : It’s over. One more year of alibi-art. La lutte continue. Enjoy !

Old par igor le 03 Déc 2002

Promises, promises

juste rétribution de ma langue maternelle: telle est ma « sagesse » désabusée.

Les feuilletons tv du dimanche après-midi c’est du temps de cerveau disponible
pour des messages subliminaux.

Old par To le 07 Jan 2007

allez, quoi, tourguéniste, te prend pas la tête, viens jouer au baloon, quoi...

Persuasion n°1

Le ton de la voix n’est pas convaincant

Les mots sont beaux mais hors de propos en cette circonstance

Le regard fuit, les mains tremblent

La rhétorique est ton arme la plus redoutable

Si j’y mets un peu de bonne volonté, je vais pouvoir te croire

Entendre ce que j’ai envie d’entendre

Mais c’est moi qui décide

Old par D.b le 17 Juin 2003

Je t’aime petite étoile,
toi et moi
jetés au hasard,
tu flottes comme une plume
dans un monde merveilleux,
je te regarde
et je t’aime
je te regarde
et je brille
Old par M. Fox le 03 Juil 2002

Quoi Quoi Quoi ???

Mail d’anniversaire ciblé ce matin :

l’ahhh est demain lui mesdames et messieurs les six dernières heures où je dois asservir loin derrière le bureau de service jusqu’à juin prochain la liberté ! de liberté quoi qu’il en soit l’utilisation de votre joyeux mobilophone de troisième-génération a commencé à augmenter au Japon comme assurance de réseau et la qualité de téléphone améliore un directeur de donnie très gentil de vendredi par fournisseur supérieur de service mobilophone du Japon ! espérez que beaucoup plus viendront en avant vous remercient de tous que vous faites pour faire à ceci un emplacement d’anniversaire merveilleux. si vous au sujet d’un comédien du Maryland et vous au sujet de regarder pour avoir votre E-mail ici énuméré par emplacement nous avec votre information là est en plastique tourgueniste ?

Old par igor le 03 Août 2005

Dans la série Annonces Classées : Cinéaste cherche titre.


Voici le synopsis : Adolescents écorchés par la vie, Nicolas et Sacha fuient en direction de Toronto. Entre ces adolescents à la dérive, révélés ici dans ce qu’ils ont de plus brut et de plus énigmatique, se tissent des liens troubles et fragiles qui les mèneront au bout de ce qui leur reste de passion désespérée.

Laissez vos suggestions ici même… ou par courriel. Merci…

ici
à Paris
il fait gris
et il pleut
aussi
ici
  ici
à Paris
il fait gris
et il pleut
aussi
ici

Old par igor le 08 Août 2002

– Vous avez demandé la Lune ?

Ne quittez pas je vous la passe…

Old par igor le 11 Fév 2003

c’est toi chéri?

va savoir

Old par Gu. le 03 Nov 2003

couleur

lotus, ctgr - là haut

I belOng tO tOurguenism’ (…)

Old par Gu. le 28 Août 2003

t’aurais pas un aspro ?

Le verdict de l’expert en chef
a enfin été rendu public :
il s’agit là de DRAGOLO

(savant mix de Dragibus, Floppy, Fraisibus et Ours d’Or)

Old par Gu. le 16 Mai 2003



this One ‘s nOt sO bad, anyway tOo late (…)

Old par Gu. le 17 Fév 2004

Projet pour la reconstruction de la tour de Babel

Rakov, je t'aime

Old par M. Fox le 29 Avr 2006

Igor ce zéro - Become invisible
« Hé, mais Thomas, tu existes encore ?« 
Une collègue de travail

Je suppose que
ce genre de remarque
peut rendre fou.
A court ou à long terme.

et pourquoi pas ?

Old par igor le 17 Déc 2002

Mi-nuit sur l’Italia

Le rock satanique peut-il conduire à la violence ? C’est à cette question que Carlo Climati, auteur de livres sur la relation entre le satanisme et le rock a tenté de répondre, dans une interview accordée à « Radio Vatican ». « Le message négatif qui est transmis par un disque ne peut pas en soi inciter à la violence ou à tuer mais il peut parfois être comme une graine semée dans le terrain fertile d’un sentiment général de malaise chez les jeunes. Un cocktail dangereux de rock nihiliste et de problèmes humains peut produire des effets dévastateurs dans l’esprit de jeunes en crise ou fragiles sur le plan psychologique ».

« Par ailleurs, a précisé Carlo Climati, n’importe quelle fille de quinze ou dix-sept ans peut entrer en contact avec le monde de l’ésotérisme en écoutant un disque. Les maisons de disque ont découvert que le diable peut permettre de faire de bonnes affaires et elles continuent à lancer des produits sans se soucier des conséquences. L’une des revues de musique les plus connues en Italie, ‘Flash’, a publié la direction de l’Église de Satan, aux États-Unis, décrivant cette dernière comme ‘l’association la plus sérieuse et la plus fiable pour ceux qui s’intéressent aux théories occultes’. L’article se termine par une invitation aux lecteurs : ‘si vous pensez que la connaissance du satanisme peut vous aider, et si vous voulez entrer dans le grand gymnase de la pensée qu’est la philosophie satanique, l’Église de Satan vous attend' ».

Les Motards

Old par Rodia le 31 Août 2002

Bienvenue sur ce putain de bordel de merde de site des Abrutis Amoureux de l’Art Anonyme

Les Abrutis Amoureux de l’Art Anonyme sont une association d’hommes et de femmes qui partagent entre eux leur expérience, leur force et leur espoir dans le but de ne surtout pas résoudre leur problème commun et d’aider d’autres Abrutis Amoureux de l’Art Anonyme à s’enferrer dans la connerie la plus crasse afin de ne jamais au grand jamais se rétablir.
Le désir de ne jamais arrêter des A.A.A.A est la seule condition pour devenir membre des A.A.A.A.
Les A.A.A.A ne demandent ni cotisation ni droit d’entrée; nous nous finançons par nos propres contributions. Les A.A.A.A ne sont associés à aucune secte, confession religieuse ou politique, à aucun organisme ou établissement, bien au contraire ; ils ne désirent s’engager dans aucune controverse, bien au contraire ; d’ailleurs, ils n’endossent ni ne contestent aucune cause, toujours, bien au contraire.
Notre but premier est de demeurer demeurés et d’aider d’autres A.A.A.A à le devenir, et pourquoi pas, à le rester aussi un peu, peut être, le plus longtemps possible en tout cas, et ceci, malgré tout, bien au contraire.

©A.A.A.A

ps: oeuf dur powa rulez

Sally Mara s’est salie dans les marais. Elle s’y mirait, seule (selon Marie).

Old par -- Zan le 03 Avr 2003

la 4e grande révolution de la pensée : la fin de l’anthropocentrisme.

(surdité)

Old par M. Fox le 19 Jan 2003

The sand of the desert of Yondo is not as the sand of other deserts; for Yondo lies nearest of all to the world’s rim; and strange winds, blowing from a pit no astronomer may hope to fathom, have sown its ruinous fields with the gray dust of corroding planets, the black ashes of extinguished suns. The dark, orblike mountains which rise from its wrinkled and pitted plain are not all its own, for some are fallen asteroids half-buried in that abysmal sand. Things have crept in from nether space, whose incursion is forbid by the gods of all proper and well-ordered lands; but there are no such gods in Yondo, where live the hoary genii of stars abolished and decrepit demons left homeless by the destruction of antiquated hells.

Old par igor le 27 Mai 2003






JE VOUDRAIS BIEN SAVOIR

SI LES FILLES ONT DES SEINS

TOUJOURS ASSYMETRIQUES

SI C’EST UN EFFET D’OPTIQUE

Old par felix le 27 Nov 2003

Il ne me reste qu’à devenir lesbienne zoophile.
Solune viens là.

Carillon

La grande aiguille indique la quantité à ne pas dépasser.

La petite indique le nord.


Old par ... le 02 Fév 2005

Qui fait guerre à la guerre assure sa défaite
de ne faire guère victoire de la guerre.

Old par To le 29 Oct 2005


lundi
ici, tenir mon journal
ici, ne raconter que ce qui est vrai
ici, ne pas mentir, ne pas pipoter
ici, ne pas embellir, ne pas salir
ici, être moi même, en vrai
ici, être une personne sans masque
ici, être moi pas pour de faux
ici, tomber les camouflages
ici, être Igor Tourgueniev

midi

Old par igor le 24 Fév 2003

Il ne se passe rien.

Il ne se passe rien, jamais rien. On pense que ça va venir alors on guette, on guette le changement, la modulation, mais rien ne se produit, rien ne se produit jamais. Quelque chose, quelqu’un devrait arriver, on guette la porte, on guette les médias, on guette par la fenêtre et du haut de la tour, et l’on ne voit rien venir. Il ne se passe rien, sur l’écran, une image figée depuis, une petite fille, robe bleue, un arbre, dégarni, et une balle multicolorée au premier plan, obstruant presque totalement l’image ; second plan la petite fille et l’arbre qu’on devine à ses branches, herbe drue que l’on devine aussi, autour de la balle, de la fillette et du caméraman hors-champ. La fille semble sourire au caméraman, à la vie, à toute cette verdure autour d’elle, un sourire tout simple, éclatantes dents brillantes cassantes sous le soleil de janvier, ses yeux, que l’on devine bleus cornichon brillent de la joie simple de l’enfance insouciance. Il ne se passe rien, jamais rien. Alors on reste là à fixer l’écran, à détailler fillette, à attendre un message officiel ou une publicité pour reprendre une activité normale, mais rien ne change, les yeux qui brûlent, pleurent à force de regarder les electrons, l’écran, répétition.
Old par igor le 08 Fév 2006

En effet, méfions-nous…

A la mi-nuit, boire une infusion de camomille et d’absinthe en branche afin d’éveiller en moi divers cauchemars et songes malsains, gros acariens cancéreux (de forme crabe) à cuire au feu de bois avant dégustation.

Old par igor le 26 Fév 2004

Old par M. Fox le 03 Juin 2002

bAck in tHe strEet mOmO, yeahhh!!!

Old par Gu. le 08 Déc 2003

« là ici »