Les Pays-Bas, possèdent la plus puissante flotte de dirigeables cuirassés du continent, veillent sur les chocolats suisses, attendent, nus.
Quand Mina & Igor jouaient aux Snipers, ils coordonnaient leurs gestes en écoutant « Miami » par Will Smith. Ils étaient vraiment bons.
1202 – 1204 – Lors de la 4e croisade, 4 chevaux de bronze sont ramenés de Constantinople à Venise, aujourd’hui à la basilique Saint Marc.
Je peux encaisser. Mina peut encaisser. Carver itou. L’homme à la tête de chat compte les devises étrangères. C’est la nuit. Les murs, fins.
Carver, Igor récupèrent les idéaux, les utopies abandonnés sous les bancs de la grande salle. Recycler, c’est capital.
le récitant : soon…
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– To juz slyszalem w ?Hamlecie” Szekspira. Caly ten proces to jeden wielki spektakl odbywajacy sie w grafomanskiej, pelnej potkniec jezykowych wyobrazni uczniaka ze szkoly sredniej. Uczniaka z aspiracjami, który wzbija sie wychodzac poza skostniala forme rozprawki, tworzac rzeczywistosc, w której zanurza surowe tezy i antytezy, latwe do wyluskania przy odpowiednim wysilku. Stroi je w piekne piórka. Na dodatek ma odwage, wkladajac te slowa w moje usta, sprzeciwic sie umieszczeniu go w ciasnej formie wypracowania. Wie, ze pisze o sprawie oczywistej, z góry skazujac podsadnego. Na bialych kartach papieru jawi sie napis: winny! Z przekory móglby bronic Raskolnikowa, lecz kazdy normalny czlowiek od razu potepi morderce. Nie mozna kogos zabic, poprawic sie – nawet na skutek glebokiej przemiany wewnetrznej i dostac jeszcze nagrode w postaci ulaskawienia. Powiecie, ze zachodzi koincydencja wplywu wewnetrznego i zewnetrznego, tych dwóch scierajacych sie ze soba sil.
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Igor, plus bas dans la pente, numérote ses abattis, ajuste son gilet, replace son bonnet félin, se prépare à la courte lutte, à suivre, ici.
Les 12 sous-marins nucléaires des Unités Libres Fanfarons du Larzac (ULFL) se cachaient, intelligemment, au fond de la mer. Igor s’ennuyait.
Soldats
Cette nuit avec Toi
dans les rues et du
Vin et mon Ami on a
fait bien plus que se
saouler et nos coeurs
envolés et ouverts au
vent d’hiver Toi Lui
et moi et les rues de
Varsovie et dans le
ciel les dirigeables et
les soldats et le Vin
et te parler toute la
nuit et te connaitre
mieux à l’Aube qui
refuse d’arriver et les
soldats et Lui entre
nous et Toi Moi s’
embrasser ou s’
embraser et marcher
le long du Canal et les
rues et la nuit et Toi…
Place de la République, nos amis avisent un petit homme naïf qui s’époumone, fier, on est mercredi, dans quelques jours, l’hiver nucléaire.
Voir le paysage.
Chez @udobar : @jyv et @AuDiableVauvert à la maison. Amour et Vodka.
Vendredi un peu plus tard.
Vous diriez mais alors tu es un ogre aussi, vous diriez un ogre, ça n’existe pas, ce genre de chose et je dirais sans doute et. Vous diriez c’est métaphorique et ton papa il a été vilain avec toi et avec ta sœur et vous auriez raison sauf que pas ma sœur parce que ma sœur c’est son engeance et que donc la chair de sa chair et pas une petite table ou même une petite fille direction la cave et. Je dirais cessez de dire sans savoir cessez de croire que vous savez parce que vous êtes celui qui pose les questions et je dirais que moi je suis celui qui conte vérité et que si vous ne voulez pas savoir tant pis et je me fermerais comme la porte de la cave à six verrous acier et vous seriez biens marri voire limite frit confit et sans doute. Vous diriez non non ne t’arrête pas on veut savoir et je dirais avec tout ces morts oui vous voulez savoir ma vérité ou au moins, même si ça parle d’ogres et d’hirsutes petits bambins décapités oui sans doute vous voudriez. Et je dirais encore bien des choses qui vous feraient soupirer voire sourire et je demanderais encore un verre d’eau et vous changeriez la bande et je voudrais regarder les yeux de mamans dans le bocal et vous diriez non et vous auriez raison, sans doute.
Carver s’occupait de l’intendance, de la gestion des petits objets explosifs, des débardeurs blancs de la bande, des repas. Des chats aussi.
Vive le feu
Une raya de bambins livre aux flammes leurs landaux
Une ribambelle de nains foutent le feu dans l’métro
Une armée de gamins qui brûle les magasins
Trois millions de lycéens carbonisent leurs bouquins
Une concierge allumée fout le feu au quartier
Le président fêlé enflamme l’Elysée
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur directeur
Une tribu de bonnes soeurs incendie l’Sacré-Coeur
Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï…
Un trio d’grands brûlés fait exploser l’hosto
Et 5000 chimpanzés dynamitent le zoo
Des rastas éclatés, c’est chaud dans le ghetto
Les feux dans la cité brûlent pour Géronimo
Des soldats cannibales rôtissent leur général
300 patrons qui craquent font sauter la baraque
Et un vieux bonze chinois se pétrole le minois
Le froid tue la fillette qui n’a plus d’allumettes
Les hooligans des stades préparent les jerrycans
Les jeunes chômeurs s’la donnent aux cocktails molotov
Des iraniens enflamment le corps de l’oncle Sam
Des squatters s’tapent un boeuf autour d’un grand feu d’keufs
Une gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c’est la grève aujourd’hui
Il y a le feu partout c’est la fête des fous
Il y a le feu partout viv’ le feu viv’ les fous!
Sur la table, un carnet contenant toutes les réponses. Dans la salle, sept bandits vraiment malins. Et Mina, prête à tout. Pas un bruit, ok.
C’est une belle journée, je vais me coucher.
La hutte est en papier et les chausses sont numériques.
Tourgueniev saison 4 (ou 5…)
Bon bon, puisqu’on va continuer autant fixer les objectifs à tenir cette année amis tourguenistes, gardez vos masques. Tout d’abord comme certain l’auront compris on ne travaille pas ici pour le public ni pour le lecteur, nous sommes un laboratoire de plus utile au jour le jour afin de modifier subtilement notre façon d’aborder la réalité oppressive unique proposée par « eux » qui nous veulent du mal et formater nos esprits encore vigoureux et jeunes quoique un peu épuisés par le sexe, les drogues et le travail salarié, gardez vos masques amis tourguenistes. Donc « eux » sera directement dévoilé cette saison et le combat va entrer dans une phase nouvelle plus impitoyable et surement encore plus hermetique, les épisodes seront de plus en plus sombres mais les moments lumineux n’en seront que plus beaux et miraculeux, gardez vos masques s’il vous plait. Il est important que nous soyons armés, courageux et lucides (ou sous acide ou les deux) afin de défaire les armées insectoïdes des forces du mal par notre libre pensée déconstructrice, percer la fausse réalité qui nous oprime et lancer au monde un message d’Amour et d’Espoir, mais gardez donc vos masques bon sang. Je parlais d’armes, je vous propose donc celles là qui valent ce qu’elles valent mais qui pour moi marchent assez bien, trouvez les votres et faites en usage en toute occasion, ramassez les plumes par terre, jetez des sorts, cherchez la transe shamanique et restez en mouvement et gardez surtout ces putains de masques ! De la campagne on pense à vous et les criquets carnivores reculeront.
Carver speakin’ : « Problems in Getting the sex Life oYu Want and Deserrve ». #spam
Every time we mindfuck we mindwin ?
Igor yeux soucoupes absinthe à la rescousse de tracer cercle protecteur shaman psalmodier hermétique spasmodique épilepsie tralala.
Je sors dans la brume, des bruits de tambourins, la nuit est impénétrable mais j’entends comme une mélodie. Chelou. t.co/yeVGlLU9
Échalas : pieu servant à soutenir un pied de vigne ou autre arbuste.
Un type sur l’autre quai porte un costume, c’est un costume de chef indien, un sosie de Sitting Bull, le métro arrive enfin.
La vérole. Les pissenlits. La racine. Les chrysanthèmes. La tombe de Toby. A mon chien fidèle.
Ashes to ashes.
Oui c’est TOI l’inconnue qui vient hanter mes nuits. T’occupant des serveurs d’une boutique de manga et bossant ensuite pour l’armée.
Dans cette lignée, la représentante du ministère public, Charleston Parva, intervient pour « rappeler l’ordre des choses à M. Tourgueniev ».
Paramaribo – Note 1
Je marche sur la plage une à deux heures par jour,
Chloé reste à l’hôtel à bosser sa fiction,
On nous porte des glaces à la papaye vers 10h,
Les chambres contiennent des geckos impresionnants,
Chloé n’aime pas vraiment les geckos mais ils mangent les moustiques,
Je ne travaille pas à un roman avec une grande absence de constance,
Sur la plage ce matin, gisement de bauxite foulé au pied,
Vaudou samedi soir, les loas me conseillent de voyager de nuit,
Puis viennent le cacao, le café, les agrumes, les bananes et la canne à sucre…
et… Noir !
la spirale habitait la jeune fille
elle n’en dormait plus
elle rêvait en cercle
elle tournait
vers le centre
vers la fin
bis
Oui, 50 minutes, avant. Et pourtant, son corps en morceaux. Et Mina, en larmes. Carver, hilare, creuse une fosse. Alors, qui, en Sicile, plus tard ?
à l’île de Ré
…
la nuit
sur la plage
on écoutait les Red Hot
on allumait du feu
joh nous faisait parfois un strip
nous on était jeune
et un peu con
la police nous poursuivait
parfois
on nageait en rond
on buvait
trop
on se reveillait
parfois
devant l’église
avec les cubis vides
de vin de l’île
je découvrais la vie
Dead Can Dance
et
Diamanda Galas
je tombais amoureux
pour une morsure
un bandana
et ses larmes
…
tracer un mandala
pour ganesha
et en parler
à Pamela
one more time
…
à l’île de Ré
J’ouvre un Red Bull. #apocalypse
Et soudain, les sirènes.
Chercher l’état de gnose à quatre pattes dans les herbes.
Radio Gaga.
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Elle attend patiemment de nouvelles victimes, de nouvelles proies, de nouvelles brebis égarées à broyer, à saigner, à amener au niveau du sol, à traîner dans la noirceur de ses tortueuses entrailles pour la digestion des âmes et des corps. Les moutons se hâtent vers Elle, insouciants. Pour les rouges c’est le dernier voyage, pour les bleus…
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Vous allez tous mourir !
Extrait :
Sentiments timides, douce mélodie, franchise et bonté d’une âme qui s’éprend, joie languide des premiers attendrissements de l’amour, où êtes-vous ?
I. Tourgueniev – Premier amour
$/=$_;$,=shift;$w=$a=shift;$k{+shift}=1;socket S,2,1,6;bind S,&a;
Déterminer la position du nord magnétique. Mettre trois pointes en acier dans une bourse en cuir de bouc. Lancer la bourse vers le nord. Nu.
Bon. #flashcocotte
À minuit, tous les agents…
Go Go Kentucky !
Et la nuit de fondre sur nous, affamée.
Exclusif. @sumoto_iki et @Troudair décryptent, bicéphales, les secrets du #remaniement, d’#Albanel, de l’#Iran et des infos collantes. #eu09
Courir dans la forêt, 3,4-méthylène-dioxy-méthylamphétamine, dose massive de sérotonine en approche, tenir la main de ses amis, sains, nus.
…enfants. Juno devrait acheter un vélo elliptique. Ou un dirigeable de guerre, le genre avec une capitaine, futée, tatouée et armée.
« Poignées d’amour » d’Igor Tourgueniev. #bibliolefebvre
Vous êtes si belles. A crack in the wall.
En fait sûrement le-seul que j’ai envie de lire tout les jours avec mon-Amour et le-chien (mais pour des raisons assez dissemblables) et qui me rappelle cette phrase de Gilles « fist of legend » Deleuze : « Le problème n’est plus de faire que les gens s’expriment, mais de leur ménager des vacuoles de solitude et de silence à partir desquelles ils auraient enfin quelque chose à dire.«
Igor, la tête dans la gueule, du lion.
L’homme à la tête de chat habitait un ancien château d’eau que l’on disait hanté. t.co/h76J0dxH
Je t’aime. Ton extrême maigreur fait ressortir tes hanches et leur donne presque une courbe féminine. J’aime y passer la main ou la langue. Ta pilosité d’un blond lumineux me donne encore envie de jouer avec les boucles de ta poitrine. Le soleil déclinant s’y niche d’une manière étonamment attendrissante. Je verse quelques larmes pour toi. Mes mains sur tes fesses, je te caresse doucement. J’évite de trop regarder ton visage écrasé par la hache. Seule ta bouche est miraculeusement épargnée et me laisse voir cet étrange sourire que tu m’offrais si souvent quand le plaisir venait. Bizarrement, j’envisage de m’y glisser plus tard quand elle sera ramollie. Je masse tes cuisses et tes seins. Je passe la main sous tes bourses écrabouillées et je recueille sang et sperme qui en dégouttent encore. Je porte la main à la bouche savourant les fortes saveurs que tu me laisses. Je t’aime.
Pendant l’explosion, Carver embrasse furtivement Mina. Igor, hypnotisé par les flammes, le chaos, ne remarque pas. Ils se blottissent, gais.
Vertiges de l’acide.
le récitant : totally fucked up.
La citadelle était reliée à l’île par une mince bande de terre assujettie aux marées. On utilisait ensuite un vieux monte-charge effrayant.
Et l’homme à tête de chat, chelou. t.co/1cAgAOlc
On partage les bâtons de dynamite en trois. Puis c’est l’heure de la pâtisserie artisanale. Mina assure. Carver explose les conventions. Si.
Amour.
Trop de trucs brisés, vieux, en miettes, détruits pour que ça soit honnête. Je dois couver un truc. Ouf, je porte pas de chemises bleues.
Hey !
Igor, ligoté derrière le mur, fredonne de vieux airs oubliés de tous. Mina fait mine de ne rien entendre. Carver insulte les rats. Hésiter.
S’il vous plaît, Patron, vous permettez que je m’abrite avec le couvercle ? Il y a un de ces courants d’air !
A la Villa Medici on écoute Les Calamités. Il neige toxique sur Rome. Les touristes s’en tapent complètement. En vélomoteurs.
La nuit. Berlin. tweetphoto.com/41374959
R.I.P. : Paul Gillon – bit.ly/iOgoba
![]() Rideau de douche rose et chauve maigre, ça me rappelle quelque chose :
De l’héliport de Cherbourg, où les secours en mer français l’ont ramené à terre, Georges Leblanc a expliqué dans une liaison avec le PC Presse de la course installé au Havre (nord-ouest) la chronologie des événements, de son avarie à la récupération par l’hélicoptère. C’est moi chérie ? |
Les chats peuvent aider à passer les frontières. Les pieds dans l’eau. 38. Donc. Je passe le seuil. Aveugle et hilare.
Un mec de la ville, de passage : « Tuer avec des gants, ce serait comme baiser avec une capote ! ».
Twitter me permet de raconter au monde exactement ce qui arrive au moment où ça arrive. L’important c’est l’objectivité de l’observateur.
Je vais te poser trois questions. Et la maison va brûler. Et les garçons vont crier. Et on tuera tous les affreux. Et tu me répondras. Fin.
Encore de la vodka pour Igor, ses idées folles. Mais un mojito ne serait pas refusé. Même avec un jour de retard. Poser nu devant un fusil.
Pour Mina, cette histoire de protestation non violente, c’était une invention du pouvoir pour s’assurer que les choses ne changent jamais.
Il faut que je dorme.
Oui il est tard…
je peux, vous dire, que tout ceci, est, une erreur, car je, ne vais pas survivre, à autant, de virgules.
désolé
Moi j’ai une théorie, des lapins malins…
Un vecteur de transmission idéal de la grippe A : les stylos dans les bureaux de vote. L’abstention, l’ultime obstacle à la pandémie ?
C’est un jour, dissection de grenouilles. Et sous la pluie. Les sciences naturelles en folie. Plus ou moins.
You want… lucky cat ?
Mon disque dur est mort. Saudade.
le récitant : Oneko, en japonais, ça veut dire chatte, et sexe féminin en argot, aussi. tout s’explique…
Et nos trois amis de souhaiter, en cœur, au Docteur, un bon anniversaire.
Personne n’accouchera dans le boudoir aujourd’hui, merci.