À qui de droit, aux autorités compétentes, à dieu et tutti quanti,
j’exige que l’on me rende dans les plus brefs délais les deux heures de mon temps, dont je n’ai plus aucun souvenir, que j’ai malencontreusement perdues la nuit dernière.
J’ai de gros moyens logistiques pour arriver à mes fins et j’ai, depuis hier, beaucoup moins à perdre que vous.
Sachez que ce matin, à 9h12, j’ai pris le temps en otage et qu’à partir de demain j’exécuterai une seconde par jour tant que ma revendication ne sera pas prise en compte et que mes deux heures ne me seront pas rendues.
Je vous conseille de ne pas faire les mariolles en faisant tourner la terre plus lentement ou un autre truc du genre, sinon je passe aux minutes.
Préparez-vous à régler vos montres, demain premier jour aux 86 399 secondes, le temps presse.
Sur ce.
Cordialement.
tout ça semble devenir de plus en plus insaisissable….
L’impossibilité ontologique de glisser sur un continuum provoque indirectement des maux de crâne dominicaux passablement calamiteux. ça et les sommeils froids qu’elle induit depuis. Quinze fois sur le métier, motherblogger, you got bugs too. (Le petit Ricky Oates s’était lui-même griffé les yeux en revenant de l’excursion…) « no good » – start the dance. Café – clope. Gnn.
je me demande : pourquoi on fait ça ?
je me demande : pourquoi on lance ces petits messages ?
je me demande : pourquoi on poste ?
je me demande : pourquoi on s’illustre ainsi ?
je ne comprends vraiment pas : pourquoi on s’obstine ?
je te demande : à quoi ça sert ?
If you’ve been hiding from love
If you’ve been hiding from love
I can understand where
You’re coming from
I can understand where
You’re coming from
If you’ve suffered enough
If you’ve suffered enough
I can understand what
You’re thinking of
I can see the pain that
You’re frightened of
And I’m only here
To bring you free love
Let’s make it clear
That this is free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
I’ve been running like you
I’ve been running like you
Now you understand
Why I’m running scared
Now you understand
Why I’m running scared
I’ve been searching for truth
I’ve been searching for truth
And I haven’t been
Getting anywhere
No I haven’t been
Getting anywhere
And I’m only here
To bring you free love
Let’s make it clear
That this is free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
Hey girl
You’ve got to take this moment
Then let it slip away
Let go of complicated feelings
Then there’s no price to pay
We’ve been running from love
We’ve been running from love
And we don’t know
What we’re doing here
No we don’t know
What we’re doing here
We’re only here
Sharing our free love
Let’s make it clear
That this is free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
le récitant : sous les pavés, la plage, enfin !
Elle s’imagine des spirales
un peu partout,
dans chaque petit bout de son corps
ça lui donne le vertige
elle sourit
___________________________________________________________
Do You Yahoo!? — Une adresse @yahoo.fr gratuite et en français !
Yahoo! Mail : fr.mail.yahoo.com
Parents ! Eloignez vos enfants !
terrorisme Tourgueniste assassinats Tourgueniste massacres Tourgueniste
Au coeur de la nuit
Un acte
Tourgueniste
Lors de la nuit blanche.
Exceptionnellement présent à Paris
Elles/Ils envahiront un lieu fort connu
Afin de le brûler
Entièrement et de faire
Des photos (moches) du
Brasier
Et
Ainsi
Passer à l’Action Directe.
Ici, bientôt, les photos (floues).
terrorisme Tourgueniste assassinats Tourgueniste massacres Tourgueniste
Parents ! Eloignez vos enfants !
Faudrait voir a pas pousser l’
urgence à devenir soudain
célèbre dans le monde entier, du Népal au
kentucky.
Mesurons,
eveillons,
Impitoyablement le niveau et les
‘mpff !!
Moyens mis en oeuvre afin de
Finir complètement les
amusements et les
mystêres Ganesha et chiens,
ou la mélodie en Si ou en
ut mais tout en
se parant de l’air du temps, définitivement.
Minuit pile
L’absinthe renferme un marteau à bomber le verre menthe caverneux amer, l’absinthine, et de 0,20 à 0,50 p. 100 d’une huile essentielle très aromatique, aux tuiles de sept lieues de crachat open source de plumeau dentaire juvénile vinaigrette de chaussures vernies érogènes en coin laser nombreux, les plus notables étant un coquetier d’abeilles à came ambidextre gonflable, le gargariser tue-mouches d’encens, et l’ectoplasme de son noeud coulant coulant d’asphalter toilette, l’agrafeuse. Cette dernière substance, poison de l’insecte coprophage d’épiciers nerveux, convulsivante (12 g d’essence provoquent une mycose 4 fromages divergente épileptiforme chez l’homme), fait de gibecière de genouillères de mine anti-personnel une poule d’eau à tarte détachable de binette en biais à tamiser à barbe d’orange toxique à forte dose. L’absinthe des sportifs d’agneau à la vieille mansarde électriques du temps de Zola, qui associait l’essence de casque à pointe de patinoire municipale secret espagnol d’organes à celles, non moins dangereuses, de runes d’accélérateur de pépites de chocolat hystériques, du petit bonhomme vert, d’angine, etc., était un mille-pattes cocktail de belles mécaniques explosives de l’arc-en-ciel de clémentine rouges marseillais responsable de bien des pseudopodes d’assaut tremens.
Huit ça suffit
J’ai pas mis d’H à hémisphère. Je réalise maintenant.
Au début j’ai cru que c’était la fatigue, l’inattention, l’orthographe défectueuse spécialité maison.
Mais en fait non. Je crois que c’est parce que le H ça ne sert jamais à rien.
Juste à nous compliquer la vie et à prendre sa respiration. A faire chier les prolos, aussi.
Les prolos qui savent pas et qui font des liaisons parfaitement sordides aux glaucomes de l’Académie.
J’ai pas mis d’H à hémisphère peut-être aussi parce qu’au passage il est parfaitement probable
que mon cerveau l’ait gloutonné. Il y a des jours, surtout des nuits où mon cerveau s’appelle Jean.
Ce sont des choses qui arrivent, voyez-vous.
liberté d'(in)ex-pression
Ils sont caractérisés par une tête bien distincte, pourvue de deux grands yeux d’une structure très analogue à celle des yeux des vertébrés et couronnée, à l’entour de la bouche, de huit ou dix prolongements mous, très mobiles, nommés pieds ou tentacules.
Mort amoureuse, passage du coit au cercueil,
vieillissement prématuré de ton sein droit que
j’aime encore, échange de salive et d’instants
momifiés dans ma mémoire, existences.
PLUSIEURS VIES VECUES ENTRE DEUX PHRASES !
claticule gololed
La combinaison des excroissances calciques et des prescriptions opiacées produit un amusant
contraste, entre rondeur générale engourdie, pesante, et brusques douleurs névralgiques
lancinantes. Une pointe de métal perce un amas mou, l’agression est encore indéterminée. Une
pince glacée se saisit des tendons et les torture l’espace d’un instant. Torsion de nerfs, quinze
mille neurones y passent à chaque fois, alors qu’ils ne sont pas franchement en première ligne,
pour le coup. La sensation est ancienne, assez bizarrement : un gigantesque conglomérat blobeux
contre des nano-pics à glace. Cette colossale masse informe écrase quelques têtes d’épingle
indistinctes depuis plusieurs décennies, un freudien y verrait peut-être une histoire de nourrice.
Je préfère creuser dans d’autres directions. Le céphalothorax en formation n’est peut-être finalement
que la concrétisation d’une pointe de résistance, la constitution d’une cuirasse, à force. Les champs
d’interprétation sont nombreux. C’est une éruption chitineuse. (Un stylet a poussé ce matin).
Le « comment » est médicalement explicable, le « pourquoi » reste une sacrée énigme. J’ignore quelle
famille pourrait libérer cette conversion en insectoïde, je n’impose de joug à personne et en vampirise
encore moins. J’ignore encore quel conformisme martial et pachydermique la solidification des chairs
pourrait signifier, les cadences binaires ne me plaisent que lorsqu’elles sont sonores, pas morales.
J’observe. Et reprendrais bien un peu d’éther d’Egarement, à vrai dire.
Pas comme une machine avec laquelle on voyage, non.
Avoir le don de ne plus sentir la vie.
Pendant un mois un seul.
Comme si l’on m’avait endormie…
Avoir le don de me sortir de ma létargie.
Seule reste à ma conscience la connaissance.
De tous les évenements.
Sans une seule trace d’émotion.
Un être pensant, froid, distant et imperturbable.
Une machine à ne plus vivre…
Toi aussi, tu rêves d’un fist … magique
d’une pénétration … jusqu’au fond.
Essaie donc le poppers magique du Docteur Tourgueniev.
Disponible pour la modique somme de 9 euros au magasin du Docteur Tourgueniev ; 69, rue de la gaîté à Paris.
Le club des chasseurs de peluches
se réunit
tous les mardis
dans l’arrière boutique
on compare nos trophées
ours, colley ou giraphon
et même parfois
tourgueniste
[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie
il y a des gens qui ont peur
sans raison
il y en a de plus en plus
et les raisons sont de moins en moins concrêtes
de plus en plus les gens commencent à admettre que la peur ne dépend d’aucune cause
que c’est un monstre autonome
qu’il se nourrit de ce qu’il trouve et ne revendique rien
de plus en plus on croise ces gens hagards
ils marchent lentement dans les rues et ne regardent pas leurs semblables
quand on leur adresse la parôle leur corps tressaille et leur visage se fige
leurs yeux se vitrent
la peur s’empare d’eux à toute embardée
cette embardée est la plus petite que se permet l’étroit radeau de leur vie quotidienne
ils sont tristes
baisent peu et mal
leurs vêtements sont étriqués et de couleurs ternes
quand ils croient s’amuser ils ne font que perpétuer des codes
des conventions dont ils ont perdus le sens
ils rient mais leurs rires sont sans joie
ils crient mais leur voix est morte
ils dansent mais leur corps est lourd
Messieurs,
Je n’ai pas le désir d’être illisible, alors, je vous prie, puisque vous avez un certain pouvoir,
de corriger au plus vite les textes envoyés, les accents surtout . On parle de communication.
Alors, s’il vous plaît, rendez moi la possibilité d’être lu, pas comme un martien.
D’autre part, quelques éclaircissements s’imposent :
Je regrette souvent les productions défilantes.
On se dit qu’on est attendu ailleurs.
Trop d’impatience vous coupe les jambes.
Cela ressemble à du poétique.
Mais le mot me gêne.
Je relisais récemment le « journal de Moscou » de W. Benjamin dans lequel
il souligne l’importance du va -et -vient entre communication et expression. Cette difficulté
semble bien opérante au regard de ce qui se fabrique entre vous et moi.
Mille regrets de ne pas savoir parler davantage de lui, de Walter Benjamin.
Pourions-nous faire preuve davantage d’audace ? Vous êtes parfois capable du pire, et moi aussi. La retenue semble bien interdite ici. Mais il faudrait peut-être affronter l’impudeur. Au risque d’être obscène, pas dans le sens collégien de la semaine dite pornographique.
Je me demande pourquoi tout ceci se dit aujourd’hui.
Pardonnez la distance que j’impose entre vous et moi. Je vous avoue ceci : je ne me sens pas
vraiment chez moi ici, comme à peu près partout.
————–
Petites notes du 17.02.03 à la galerie Leo Scheer
en vrac dans petit carnet Moleskine noir.
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Soirée lectures & performances
Lecture-performance de Bienvenus à SeXpol par Christophe Fiat
lecture voix sèche de La Vanité des Somnambules par Chloé Delaume
lecture de L’Echec par Lucette Finas
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Une entité extra-réelle possède le corps réel de Chloé
Un exorcisme peut-il le sauver ?
——————————
Une brûlure au Ripolin.
Fait venir une idée.
« Dans le fond, je n’aime pas les juifs » –> la femme = Gilberte
Je ne sais pas qui a dit ça, sa femme je vois.
Il veut la faire renoncer à cette idée.
Faut-il exorciser Chloé Delaume.
——————————
Wilhelm Reich : retrouver le court métrage : Orgone.
——————————
Faut-il libérer le corps de l’entité Chloé D. ?
Faut-il aider le corps ?
——————————
Elle aurait du marquer les pages.
En fait on aime bien la voir tâtonner.
Elle est charmante.
Elle parle de cet homme maladroit.
Le Figaro (-> ou le Figaro, qui sait ?) : gros caractères.
Le Monde : petits caractères.
Il ménage son coeur.
——————————
Un bébé brûlé vif par une bouteille de Butagaz
——————————
(ici petit dessin : cheveux, lunettes, yeux de la dame qui parle de son premier livre.)
Ca c’est le psaume
n’est ce pas…
Ne perdez pas de vue…
n’est ce pas.
C’est admirable
n’est ce pas Gilberte
Relis-moi la jument verte.
——————————
Artefacts de cette réalité : ici et là
————–
L’herbe était verte et les filles très belles
Depuis les étoiles sont parties et les robes sont noires
Le renard, après avoir festoyé, a jeté les restes sanguinolants de son précédent met.
A la nuit tombée, dans les vapeurs éthyliques de l’anis étoilé, il crie « Tavernier! la même chose »
Et personne ne citait le docteur Moreau. C’était il y a une semaine jour pour jour…
Ile + brownie + Amour + cartons + go + insomnies + Amour
je suis content de cette journée de déménagement
et de ma soirée de la veille et de celle d’avant aussi
et puis celle de jeudi n’était pas mal non plus dans le genre
ce soir c’est un peu de repos pour ne pas mourir
ok il est tard quand même mais bon je vais me regarder
encore un ou deux épisodes ou me faire une ou deux parties
ou revoir Ong-bak, qui sait ?
—————————–
never post after midnight ?
where’s the blue color?
stop watching OUTside, be IN!
Because the blue of the sky
disappeared for an unspecified duration,
we advise you a solution of replacement:
change the window by which you look at
and find blue INside INternet wINdow
mange tes morts
avale tes rêves
remballe tes désirs
crible ton ombre
suce ta fierté
vomis ton amour
mange tes morts
broie ton cerveau
suce tes rêves
va mourir
mange tes morts
encule les anges
bouffe ton cœur
vends ton âme
mange tes morts
suce les anges
avale ta fierté
crible tes désirs
va mourir
revenir
Un retour.
Même s’il paraît que les gens qui vous disent Non ne reviennent jamais.
Réajuster. Deux pas en arrière pour jouer en cercle.
« Caresser-le il deviendra vertueux » comme il l’a dit.
revenir pour retracer l’écart creusé par les coeurs qui n’osent plus se regarder.
Pourquoi?Allez savoir! ça ils ne le diront pas
Ode à la différence
Personne dans le monde
Ne marche du même pas
Et même si la Terre est ronde
On ne se rencontre pas
[Chorus]
Les apparences et les préférences
Ont trop d’importance
Acceptons les différences
C’est vrai, faut de tout tu sais
Faut de tout c’est vrai
Faut de tout pour faire un monde
Personne dans la vie ne choisit sa couleur
L’important c’est d’écouter son coeur
Si celui qui te paraît différent
Très bien, c’est le sien
Tu as le tien et j’ai le mien !
Alors donnons-nous la main
Personne dans le monde
Ne marche du même pas
Et même si la Terre est ronde
On ne se rencontre pas
[Chorus]
Ce qui compte dans la vie c’est le bonheur
Chacun de nous le trouve à son heure
Tu veux le partager
Alors c’est gagné
N’attends pas demain
Ici tout va pour le mieux
On pourra tous être heureux
*** Break musical ***
Personne dans le monde
Ne marche du même pas
Et même si la Terre est ronde
On ne se rencontre pas
[Chorus]
Faut de tout tu sais
Faut de tout c’est vrai
Oui c’est vrai tu sais
Faut de tout pour faire un monde
Au désir de renouer avec la toile, vacance : forme ?
petits jets de petites choses. Pour préserver comme
dirait l’autre, pas pour construire.
Impératif fatras, mélange,
c’est tout ce que je peux faire, et vaille que vaille.
Oui, parfois qualité douteuse. Gommage interdit.
…
Et Marie aiguise son regard
Elle a vu ce qui vient de nulle part
Elle a crispé la main sur la lame
Attention à la blessure madame
…
Bonjour ! Je m’appelle Zan. Je suis amésique mais pas fou.
Bonjour ! Je m’appelle Zan.
Je suis un peu fou, mais si j’étais déjà venu ici, je m’en souviendrais…
Ce genre d’endroit, ça ne s’oublie pas…
Il y a une pioche garée contre le mur de côté,
je me suis demandé
si vous ne l’aviez pas laissée à mon intention,
pour que je vous remonte les sourcils…
J’étais docteur oui avant,
et j’ai déjà fait hausser des sourcils
qui étaient bien plus bas que les votres,
hum,
ma spécialité c’était que les yeux restaient vides,
ah non pardon ça c’est VOTRE spécialité,
hum,
pardon,
surveillez votre cerveau, j’ai toujours ma pioche,
enfin tout ça pour vous dire que les sourcils épilés
ça vous irait mieux que cette grosse chose touffue.
en même temps cette grosse chose toufue est sympatique,
je me demande ce qu’elle donnerait
sur un surf…
Oh elle bouge mais arghhhhh…
le récitant : une année de plus c’est comme une nouvelle façon de sortir en courant d’une niche divinement peinte en bleu.
tout noir
ouais.
plus de messagerie…
tinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn…
tinnnnnnnnnnnnnnn…
alors j’utilise le panneau des affitches d’annonces.
lost : cat
name : messagerie
colour : green
stripes ? : stripes !
call me home please ! : driiiiine !
ouala : merci
Mi-nuit contre l’homme pieuvre
donc : le festival se prolonge…
ce soir ici
demain 3ème étage de la tour eiffel,
dimanche ici et
lundi là pour l’apothéose finale.
Une image exclusive
Du siège de la secte des tourguenistes
On peut constater que leur bâtiment
En plus d’être molletonné
Est aussi irrationnel
Et on aperçoit également
le dôme de l’étrange statue
de 60 mètres
de leur grand gourou
enfouie dans leur jardin
00 h 24 je suis seul, emmuré dans mon épiphénomène.
Les cookies se sont fanés, mémé a dégommé le rebouteux.
Mon jeu de cartes intérieur est dégueulé par l’avortement de mes boulons cutanés.
Ah Edgar, repense aux jours heureux, quand l’entrecôte aux cèpes de l’église résonnait dans le cubitainer.
Le mollusque lamellibranche aveugle qui conduisait les restes de dinosaures vers la porte du garage, ce béret basque qui avait dérapé.
Moi je n’oublierai jamais ton commissaire-priseur devant la manifestation pacifiste, ni le pousse-pousse saccadé de la merguez-party facétieuse.
Forever j’aurais en moi ta chambre à air qui faisait des huit, et l’agrafeuse dans ton ellipsoïde incertain.
Je reste seul, le bac à glaçons souffle sur ma boucle d’oreille jonchée des clés dynamométriques de mes bien aimés.
Et je perds la chemise à fleurs du temps qui dessine de belles mécaniques d’oie sur mon spéculum carbonifié.
Goodbye «non merci pas de café» Bernardo, avance vers le bonhomme de neige de ta plaque chauffante spectrale et glucophage.
Bad Taste
Heard on Channel 4 :
« Wesh y avait nos mères qui sortaient de la mosquée et les keufs ils les ont traité de ninja, quoi ! »
Allez, rions un peu : Paris brûle-t-il ?
Ce sont des Métazoaires Triploblastiques Coelomates Protostomiens Hyponeuriens à symétrie radicalement bilatérale.
V Tavern Zabugrom, sur les coups de dix heures. J’ai entendu le coup partir,
mais j’ai pas eu le temps de rentrer la tête dans les épaules : le rostre coince.
ça fait un bruit étrange, cloc-cloc. Mais de toutes façons la balle a rebondi,
j’ai pas rêvé. Au passage j’ai découvert la fonction de certaines extensions
chitineuses, d’une résistance extrême apparemment. L’intrus eût-il réarmé et
visé qu’il endurait une frappe non-conventionnelle compacte.
La sinusoïde devient vertigineuse, l’amplitude la fait sortir du cadre. En tous
cas la cuticule est plus forte, et le reflet intéressant, constat agréable
qui laisse craindre un revers particulièrement épineux.
(Et sincèrement, j’aimerais bien ne serait-ce que l’esquisse d’une confirmation.)
« crash. reboot. crash. » A un néocortex cuirassé s’ajoute des déconnexions
intempestives, une première dans le genre. Kernellpanic derrière une barrière
complètement verrouillée. Mais il va quand même falloir y arriver.
Sternite abritant une neuromère reptilienne et un processeur cardiaque réamorcé,
un peu en surrégime hier soir, soit un arthropode transi auquel les protocoles font défaut.
AUTOLOGIE
(Le héros accumule des notes dont il
ne sait que faire ; fourre-tout encombrant.
Il a décidé maintenant de s’en délester.
L’exercice — qu’il appelle pompeusement AUTOLOGIE
ressemble donc à cela :)
Bravo.
J’ai envoyé ce soir, par texto à
des femmes nombreuses éparpillées au bord
de la méditerranée :
« nuit sans air à Paris ».
Triste
(C’est tout, trop court, pense-t-elle.)
Weil
« La grandeur, de nos jours, doit prendre d’autres voies.
Elle ne peut d’ailleurs être que solitaire, obscure et sans écho…
(or, pas d’art sans écho). »
Titres
Compléments d’objets.(Ne pas me voler merci.)
Diatribes contre une femme ailée.(Me la retrouver, merci.)
Mots de passe.
L’identité pleure.
Atroce.
Quand je dis je, j’ai l’impression de recevoir une claque dans la gueule.
10 rue, de Rome.
Belle serveuse, belle comme une gravure d’intérieur, sage et décorative.
Vérifier plus tard
Inanité de ceux qui écrivent, de tout ce qui s’écrit.
Difficulté
Comment écrire un cri ?
Handke.
« Il ne percevait rien, cela lui tombait sous les yeux. »
Projets.
Ecris comme tu penses comme tu vis comme tu veux.
Téléphone
Une femme parle : » Je ne comprends rien. »
Le jeune homme dit : » Je ne t’entends pas. »
Bis
Si je pouvais parler d’un autre point de vue
que le mien, croyez-le, je le ferais.
Oui.
Tu vois une chose et tu penses à une autre.
?
Il n’y a que des défauts.
Radio
La misère ne te secoue pas assez.
Souvenir.
« Si tu continues à jouir en moi, tu seras père avant la fin du mois. »
Roman
Dans le cafouillis d’un carrefour, j’arrivai pour me faire plaquer,
jeté du haut d’une histoire, devant une femme plus âgée
que moi dont j’avais tout espéré, y compris la mort.
Duo.
Le suce-suce panique
(expression trouvée en buvant un verre d’eau.)
Naufrage du non-sens
(expression trouvée en pissant.)
Drame
Toute pensée se produit sous l’autorité absente
(ce qui est la pure preuve du pouvoir) de L.
Scandale
Le séduction et ses immondes banderolles.
Drame II
Plus j’écrirai, moins j’aurais l’impression d’avoir dit quelque chose.
Trio
Un homme, une femme, le monde.
Après l’inventaire, il ne subsiste que ça
Fable
Tout est bien qui finit enfin
Image.
Le string de la maman baissée via Giosue Carducci.
Triste.
Besoins d’échanges réguliers avec des spirituels estimables.
Baudelaire
« Et le printemps adorable a perdu son odeur ! »
le récitant : results are what count. Try something. If it works, try it again to verify. Continue to practice the technique until you perfect it. If the technique doesn’t work for you, drop it and try something else. Explore – and don’t accept as truth anything you haven’t experimented with yourself; you are your own laboratory. « Everything else is mysticism, » according to Pete Carroll. Phil Hine is a little more elaborate: « Rather than trying to recover and maintain a tradition that links back to the past (and former glory), Chaos Magick is an approach that enables the individual to use anything that s/he thinks is suitable as a temporary belief or symbol system.
What matters is the results you get, not the ‘authenticity’ of the system used.«
Ojos que no ven…
Ma vie fragmentée, anti personnelle,
irradiée par le désir vers l’inconnue
s’est retrouvée piegée lors de
l’explosion du coeur ouvert déclenchée
par ton regard, un soir d’été, brisant
d’un souffle émotion un seul
le mechanisme sophistiqué d’auto défense,
ces quelques bribes de lucidité
qui sommeillaient en moi.
Et depuis cette nuit la,
ma sérenité n’en finit plus
de s’enflammer en éclats ___________
J’ai reçu ce message, le 11/06/02 à 20h17 :
« ils veillent sur nous depuis longtemps déjà. Nous ont offert la vie, lui ont
trouvé un contenant (qui génère pourtant cette inquiétante étrangeté: le
contenu astral semble avoir quelques réticences à éprouver ce corps aux
multiples contraintes: ce dernier mot n’appartenant pas au paradigme de
l’âme. Ah! misère de l’incarnation). Depuis, ils attendent…le dégel? plus
de bon sens? le retour de Bros sur les ondes? une chose me semble sûre, ils
doivent être sacrément laids (c’est à dire conformes à l’image que notre
imagination leur prète) ou salement ridicules pour demeurer cachés. Alors, à
l’instar de ceux qui ont sans doute tout compris (les raeliens), livrons nous
à un pronostic: nos protecteurs ont des tentacules sur la tête (sept pour
être précis), 1m20 d’os et de chairs grises, de long doigts, au nombre de six
par organe préhensile, soit 36 doigts, et, bien sur, ils disposent d’une
flotte immense de ridicules soucoupes plates. Ils attendent les élus de notre
race, qui les sauveront de leur longue dégénerescence (c’est pour ça qu’ils
ont besoin de nous sucer le cerveau: pas la peine, comme peter jackson, d’y
voir une preuve d’hostilité ou de mauvais goût). Ces élus existent ou
existeront quelque part en france. leur but? leur valeur? je l’ignore. je ne
connais que leur noms: le glaude et le bombé!
la vérité est ici: dans la beauce!
le plus dur, c’est de s’y faire…
a+ Mr B. »
l:l:µn<
l:l:µn<
#38
(En témoin de la vie sordide, intérieur-jour.)
Comment soulager l’énervement ? Ecrire multiplie la haine.
Partir serait mieux mais il a rendez-vous avec une femme,
alors il faut subir ces vieux cons alignés comme
des bocks le long du zinc.
La jeune fille : « Vous m’en voulez ? »
— Absolument !
— Qu’avez-vous fait en m’attendant ?
— Des projets de meurtres !
— Sortons s’il vous plait.
— Bien entendu.
Il faut imaginer le héros s’en allant,
la femme à son bras vers une nouvelle aventure.
En chine les tamanoirs sont soldés
jour 1 – en chine les tamanoirs sont soldés, je fréquente une grande blonde hongroise, nous cherchons à acheter un dirigeable, le marché est étriqué, elle s’appelle Ilsa, c’est troublant comme ce genre de nom est chargé de sens, je l’appelle le plus souvent possible par son nom de jeune fille, Bob.
jour 2 – grande ristourne sur les tamanoirs aujourd’hui, pas de dirigeables en vue, Bob me trompe sans doute avec un allemand très beau, Hans, que nous avons croisé à l’hôtel.
jour 3 – Bob n’a pas dormie à l’hôtel hier soir, je hère dans le souk au hasard, les petits garçons me montrent leurs jambes, j’ai trouvé il y’a une heure le plan d’un LZ129, l’espoir renaît.
jour 4 – je ne me suis pas levé accablé par la fièvre.
jour 5 – Bob est repassée aujourd’hui à l’hôtel, avec Hans, ils ont fouillé mes affaires et volé mes cartes de crédits, pas le liquide, je me lève, ils me repoussent, dans la baignoire je brûle les plans du zeppelin.
jour 6 – pas de souvenirs
jour 7 – on me livre les tamanoirs que j’ai commandé jour 1 et 2, la chambre est bien trop petite et ils me réclament des fourmis, j’appelle le room service.
jour 8 – Bob…
je saigne trop,
mes blessures sont trop profondes,
je quitte la mélée pour cette année,
puissent mes compagnons d’arme
remporter pour notre clan
la bataille de l’hiver.
ho non jean-robert!
t’endors pas dans les spaguettis!
il ne savait plus trop qui il était :
pute, étudiant, fonctionnaire, chercheur, musicien
il revait d’un ailleurs
où la vie serait simple
« Non mais attend Sophie. T’as pas des magazines porno pour Sophie? »
Le mec de droite
Non mais vous voulez pas qu’on se roule des pelles?
Nicolaï T.
Bruit de langues – Bruits de clic clac clavier
Devinez qui fait quoi?
j’aime bien « 24 images seconde défilent translucides sur membrane irisée » ce n’est pas aussi short and sweet que « stormy weather » ou « haut les coeurs! » mais c’est fort intéressant…
Pataques cérébral
amour-art
jouissances intercédées
politique oblique
dispositif machinal
jardins de la tête d’or
la jeune femme et moi
ciel inconnu
la femme éléphant a chié rouge
extension du doigté
le ciel est tout
le safran était dans le coup
so sweet
tuez moi
oui, si je me
noie muet
dans le monde, là, autour.