Carver : « Etre avec un gars ou une fille, je m’en fiche un peu. Etre un gars ou une fille, je m’en fiche pas mal. » #jocari
Mina est la reine du bal. Dum-dum au nickel strié. Igor au bord du canal. Pluie. Carver, humide, ne veut plus sortir. t.co/VcZUauGP
Je viens de passer 15 minutes à discuter avec un vieux compagnon, le fantôme du métro, le chef indien triste et sage, et sa coiffe à plumes.
L’animation image par image est une technique permettant de créer un mouvement à partir d’objets immobiles. ♫ blip.fm/~aqhvg
Les bicyclettes neuves contre la barrière de la maison trahissaient la présence de visiteurs. Explosions à l’intérieur : ennemis enragés.
« Et la bête féline en massepain chevauchant le drapeau des invertis dévorera les espoirs des justes par sa chanson éternelle » – Jean XIII 1
Étrange de prendre connaissance des détails de la destruction de sa vie commune via un site dont on est le concepteur-webmaster. #hell
Pour le lever de la constellation du chien, la canicule : Augurium Canarium à la porta Catularia, sacrifice de chiots roux.
On veut que je me connecte au SOCIAL NETWORK : merci @manusalah
De Ricco la fripouille à Zeppo le clown blanc, combien y-a-t’il de clowns qui sont devenus déments ?
J’aime faire des « en plus » inutiles.
Comme Bootsy Coolins, je dois réparer la fuite du lavabo de la salle de bain. J’ai juste des lunettes plus simples et moins de technique.
le récitant (under a blue moon) : eeuauaughhhuauaahh.ytmnd.com/
Nefertiti prend son panard
petite pièce minimaliste en un acte à jouer aux toilettes
(ou à l’Opéra Bastille, voire au Palais de Tokyo)
les personnages :
un homme : habillé en poète maudit.
une girafe : habillée en John Wayne par Jean Paul Gaultier.
Acte I – Scène 1
un personnage se tient sur la scène, il est mal coiffé, c’est un homme
L’homme : Ah ! Oh ! Oh ! Ah !
il fait petit tour sur lui même
L’homme : Oh ! Hi ! Ah ! Oh !
il lêve les yeux vers le ciel implorant
L’homme : Oh ! Ah ! Ah ! Oh !
il se gratte l’aisselle et plisse les yeux
L’homme : Seigneur !
la foudre frappe le poète maudit, entre une girafe
La girafe : mon dieu, quelle fumée… Rascal !
la girafe sort.
Rideau
Où l’on reparle de la Camona Tong.
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Pendant tout le début du conflit, les enfants sont restés dans les ruines de l’hôtel. Le plus souvent dans la piscine. À jouer aux cadavres. Nus.
La seule grande ambition de Carter, c’était de travailler au zoo avec les lions. Toutes les nuits. Sa seule grande ambition. Les lions. Zoo.
Sur la table, un carnet contenant toutes les réponses. Dans la salle, sept bandits vraiment malins. Et Mina, prête à tout. Pas un bruit, ok.
Ferkit ! Kroofrudi ! Nukgnursh !
Akim se montrait, avec l’aide de mina, un excellent chasseur de parasites. On ne s’en sortait pas vraiment, de cette panade grise.
Les histoires à faire peur de mon oncle borgne n’étaient rien comparées à l’absurde réalité de mes nuits parisiennes. On mange des rasoirs.
beaucoup de sang
attachée à une chaise
je prends la première balle de ping-pong
je m’approche
ta bouche est maintenue ouverte par une pince
métallique
tes dents sont
sciées
gencive limée
je glisse la première balle de ping-pong
et la pousse sur la gauche
une deuxième balle
tes yeux affolés
– du calme !
tes dents saignent encore pas mal
mais la morphine tient la douleur
à distance
j’insère la deuxième balle
sur la droite
je ris de bon cœur
un rire franc et chaud
qui contraste avec la cave
glaciale
je passe à la vitesse supérieure
et c’est deux balles que j’insère
une en haut et une
en bas
tu suffoques un peu
c’est de plus en plus grotesque
on dirait un écureuil
tout rouge
à mourir de rire
Etre un clown, le clou du spectacle, riant à gorge déployée, la mâchoire béante, les dents étincelantes sous les lumières aveuglantes. Se tordre d’hilarité, se rouler par terre en grimaçant, se perdre pour oublier et faire oublier la réalité de l’âme humaine et de la vie là dehors, hors du grand chapiteau. Ne plus penser aux charniers, à l’odeur du napalm, à celle acide des corps en décomposition, ne plus penser aux hurlements des enfants. Etre là, clown triste à jamais seul sous le regard de la sinistre assemblée, cadavres disloqués, aux visages toujours ricanants disposés chaotiquement sur les gradins où la mort les avait saisit sans complaisance ni pitié, n’épargnant que le clown, le laissant seul, seul avec le vide et la folie, poursuivant son numéro à jamais, comme un exorcisme jeté à la face de dieux vengeurs et injustes. Etre un clown, le clou du spectacle, riant à gorge déployée, la mâchoire béante, les dents étincelantes sous les lumières aveuglantes…
Jeremiah Karnellian (1915-1945)
Mina, Carver, Igor et l’homme à la tête de chat, classiques nomades temporels, avaient un sens aigu de l’étiquette. Même nus.
I’ve been looking for you, baby Anywhere that I can find
And I was searching for your sweet name.
J’ai la voix de Marlon Brando, en plus grave.
Vibre au dessus de ses moyens. Écheveau et curry pour tous. Mina, Igor se cultivent, préparent d’importantes expériences polysexuelles. Nus.
Bonjour, j’ai 37 ans et j’ai encore et toujours la larmounette quand passent, dans le ciel, les dirigeables de la milice chinoise. #uchronie
Roder, ramper, rimer, ruer, muer, tuer. 50% de matière grasse en moins. Sur un humain c’est mortel. L’humain light n’est pas viable. Bof.
You want… lucky cat ?
Prâtar namâmi gananâtham ashesha haetam brahmâdi deva varadam sakala âgamâdyam
La piscine vide, moussue, où grouillent crapauds, moustiques. Igor, en scaphandre, plastique blanc, contemple les champignons, dans le ciel.
Mina à Carver : je vais te balancer par la fenêtre, tes minables os creux de petit oiseau feront flutes et petit bois en contrebas velu. #ns
Dans les rues désertées les miliciens chassent les élans pour leur viande et leur peau. Mina, Carver et Igor, nues et confinées dans le bunker, préparent tracts et cocktails, mojito et Molotov. Dehors pluie noire et soleil froid. Arc en ciel grisâtre. C’est la fin des temps. Ouf.
Tiens pour toi mon frère, le vieux boucau, un ermite que très peu de gens ont exploité.
Une noix de muscade posée en équilibre sur un rebord de fenêtre.
Pas de pilulle contre la grand mère. Je ramasse le pactole, toujours les yeux ouverts.
Et la nuit de nous engloutir.
Mina : « Fermez bien les yeux, ça brûle. »
Les pourparlers se passent surtout dans le bunker des tahitiens. Ailleurs on ne fait que picoler, sec. Les délégués, ivres, se font tatouer.
Les infos du monde – Hier soir…
Elodie : allo…
Igor : allo ?
Elodie : euh.
Igor : c’est qui ?
Elodie : allo, j’ai qu’une minute, Edouard ?
Igor : euh, oui…
Elodie : ben, je, tu me manques, je ben tu vois.
Igor : oué, oué si tu le dis.
Elodie : tu es un peu froid, je trouve…
Igor : mais non, je t’assure, je pense à toi mais tu vois Patxi va passer là alors tu vois…
Elodie : euh, Ed, j’ai presque plus de secondes là.
Igor : pas trop tôt.
Elodie : bip bip bip
Igor : allo ?
Elodie : bip bip bip
Igor : sympa la meuf…
14/02/04
serge balasky : nous venons d’assister à la fin de l’art et à la naissance du music-hall.
Coupez !
Dans la pénombre de la chambre numéro huit, regarder Mina dormir, mes mains tremblent, je pose le livre sur la table, je sors. C’est l’aube.
Igor et Nicolaï se retrouvent en zone neutre pour parler de la #vérité. On boit.
s.o.s…s.o.s…s.o.s…s.o.s…s.o.s….NYC: le pot de Ben & Jerrys est a 2$ et j’ai des Shaolin Kung- Fu Shoes Roses (existent en noire, bleu, mauve, vert, rouge, orange, dans toutes les tailles pour 4$, je crois que je vais me lancer dans l’import-export).
Lancons des aujourd’hui la Shaolin Kung-Fu Shoes Company!
le récitant : et les médias bouleversés etc….
Hey ! Tu veux acheter un appartement dans le vieux quartier de Rennes ?
Minuit pile
Ca y est c’est le week-end
Vive les super week-end
C’est comme ça qu’on les aime
Faire le plein d’énergie,
C’est comme ça
C’est le week-end
On veut des happy-end
Pour finir nos week-end
On est prêt pour affronter
La nouvelle semaine
Et chanter ensemble sur ce thème, allez !
Et chanter ensemble sur ce thème
Encore
Les gamins, au narrateur, forcément, omniscient : « mais alors il est mort Igor ? ». Silence de.
Aveux
Et je danse le tango de l’entropie, eyes wide open.
La Chine l’autre pays du fromage.
{*:?:procedes.title(id_procedes)} – ma vie comme dans un blog sans mentir
Mercredi matin, {*:?:procedes.content(id_procedes)}, j’ouvre les bras et je m’élance dans le vide, le choc est presque, immédiat et je pars en morceaux multicolorés. Le vieux chef indien qui ne parle jamais est là pour m’accueillir au bord du canal avec ses apaches et leurs drapeaux noirs et rouges, ils me saluent en brulant le drapeau et la croix. paulos doulos christou iesou kletos apostolos aphorismenos ei euaggelion theou. {*:?:procedes.image(id_procedes)}, et je réponds, porquoi pas, on enfourche nos scooters italiens et on file en banlieue insensibles aux balayages sonars des dirigeables et aux patrouilles des Milices Chinoises Bienveillantes. Je me suis fait tatouer un nénuphar sur la hanche, là ou repose la crosse de mon. Royal Air Force ou Red Army Faction, Third Battle of Hastings et toujours vive le feu…
Troubler, tripoter, tâter, substituer, sonder, révolutionner, retoucher, remuer, relâcher, rectifier, recevoir, porter, pétrir, percevoir…
Carver, au réveil, couvert de paillettes et de sang neuf : « mais qui voudrait être banquier quand on peut être poète ? ».
Il fait si froid contre le chauffage.
Ca sent le Paso.
Carver termine son discours. Le bombardement commence. On rase gratis.
Paris, bords de seine. Les miliciens passent les arbres au lance flamme. L’odeur est très musquée.
Carver découvre la vérité sur ses origines. On brûle un village breton pour protéger un élevage de galettes sauvages. Mina pleure.
Bon anniversaire @damepipi !
Mina se proposait de trouver deux nouveaux amis avant 22h. Un manuel et un cérébral. Elle trouva finalement un homme avec une tête de chat.
Le bœuf c’est la maladie mangeuse de chair. Le poulet ça va. Enfin surtout à Montréal. Des études j’en fais pas trop aujourd’hui. Lire, non.
Mon très cher Az*,
Me voici donc arrivée à Paris, après ce long et si éprouvant périple, tant par la désastreuse condition des chemins que par la douloureuse séparation qui n’a cessée de me hanter, en veille comme en sommeil. J’y ai trouvé tout d’abord d’obscures périphéries, sombres et ravagées par une vermine invisible, couvrant les murs et les linteaux, les frondaisons d’antiques demeures dépouillées pour laisser place à de hautes colonnes fantomatiques, hurlant aux échos d’un vent froid et poisseux comme pour signifier la lente agonie d’un peuple qui n’a plus même l’attention de savoir qu’il existe. Aussi me suis-je réfugiée dans la rêverie, la douce somnolence de la remembrance, celle de ma fille, bien sûr, sur qui vous veillez aujourd’hui – et je ne doute pas que vous ferez pour elle le meilleur des tuteurs – mais aussi celle de mon défunt At* – que son âme repose en paix – dont vous honorerez la mémoire en mon absence, comme le meilleur des amis.
C’est toute emprunte de cette mélancolie que je pénétrai les portes de la capitale, couverte d’un manteau de pluie et de deuil en ce mois où le Soleil se doit de régner en maître ; comme vous le voyez, il ne m’a pas suivie dans mon voyage, il a dû rester près de vous, mes très chers, pour vous témoigner de la chaleur de mes pensées, de mon affection et de ma bienveillance. Dieu sait pourtant les raisons de mon exil, et je dois vous avouer – oh, vous l’entendrez j’en suis sûr sans vous faire de soucis, mais je me dois de vous le dire, vous mon seul ami, mon seul interlocuteur, le plus proche de mon foyer et de mon cœur – que lorsque je songe, même de façon fugace, à cette triste assemblée de blancs sires qui m’attend sans pour autant connaître jusqu’à mon visage, je ne puis réprimer un frisson, comme un avant goût de la mort.
Je souhaiterais tellement rester encore près de vous, par la plume, par la pensée, mais nous voilà approchant de la rue des B*, et je vois déjà ma logeuse impatiente sur le perron. Je vous embrasse, tous les deux, de tout mon cœur.
Ar*
La Reine Mère des Terres Maudites communiquait. Son messager, muet et sourd, nous apportait un message, difficile à saisir, mais lisible.
παραδεικνύναι : Jamais plus de deux longues. Une longue, deux courtes, ou trois puis on peut se permettre une autre longue. #chance
Ou un liminal domestique…
Mina, Igor et Carver surveillent l’horloge nucléaire coréenne. L’Homme à la Tête de Chat ouvre son abri plombé au public. Années 80.
Mina entreprend le paysage franchement, croise 2 cyclistes grotesques, un chauve et Carver. Ses cheveux sont tressés de terre, de perles.
Quelques minutes avant de débuter ce nouveau projet, je me posais foule de questions métaphysiques. Dans la salle de classe : grand silence.
Répondeur : pas de nouveaux messages.
« Ouais salut, c’est Florian, je voulais savoir si t’avais des nouvelles du petit Gabriel… »
« Salut Alex, c’est Jean Christophe, c’était pour savoir si tu venais toujours à 13h… »
« Salut Alex c’est Fred, c’est pour savoir si tu as eut mon mail de vendredi »
« Salut Alex, c’est Sacha. Comme je t’ai dit on est a Paris ce week-end mais on part demain… »
« Bonjour Alex, c’est maman, il parait que tu veux une copie de ton baccalauréat… »
« Oui bonjour, c’est Sophie de l’UDA, pour confirmer qu’on avait bien rendez vous vendredi à 11h30.. »
« Salut Alex, c’est Yoan, je t’appellais juste pour te dire qu’il y avait un petit Lamy en plus, c’est Vincent Lamy. »
« Ouais, t’es ou ? Rappelle moi à toutal .. »
« Allo ? AllO? AlllO ? »
*chuintements* « Ouais Alex c’est Erich rappelle moi steplait.. »
Mina : « n’importe quoi… »
Allo ? Il y a quelqu’un ? Dors je ? Hum. #hop
Mina, Igor, ne se lassaient pas de compromettre la sécurité du pays en promulguant lois et décrets stupides. t.co/zFvOUVEN
L’hiver, pour manger, les hommes courraient dans la lande chasser le marmotton. Ragoût exquis. Bon poil à manteau, aussi. Lune gibbeuse.
Luther et Igor partageaient le même goût pour le spectacle vivant. t.co/rcPeWLlA
Les dates d’anniversaire de personnages historiques comme Jésus, Mahomet, ou Tourgueniev, sont souvent l’occasion de périodes de vacances.
Igor : « ronpich »
Saponification
Le savon de Marseille résulte d’une réaction chimique de saponification, transformation chimique au cours de laquelle des corps gras (graisses ou huiles) sont hydrolysés en milieu alcalin par une base, de la soude (NaOH). L’hydrolyse des corps gras produit à du glycérol et un mélange de carboxylates (de sodium ou de potassium) qui constitue le savon.
Réaction de saponification :
CH2(OOC-R) – CH(OOC-R) – CH2(OOC-R) + 3 NaOH –> CH2OH – CHOH – CH2OH + 3 R-CO2-Na
soit : corps gras + NaOH (ou KOH) –> glycérol + savon
où R est une chaîne d’atomes de carbone et d’hydrogène. On peut avoir par exemple R=(CH2)14 – CH3
Mon grand-père est mort.
Les Rebelles
Nous sommes les rebelles
Nous marchons libres dans la rue
La jungle nous appelle
Rassemblons toutes nos tribus
Rejoins notre raïa
Nous ne sommes pas des soldats
Ici y a pas de chefs
Tous dans les mêmes galères
Nous vivons comme en Afrique
Au rythme de nos musiques
La jungle nous appelle
Pour une vie nouvelle
Nous rejetons le système
Et les prisons nous attendent
Nous sommes les rebelles
Nous ne nous laisserons pas prendre
Nous sommes les rois de la fête
Sauvages et fiers de l’être
Et toi le déserteur!
Rejoins notre raïa
Et toi le renégat!
Rejoins notre raïa
Et toi qui es squatteur!
Rejoins notre raïa
Et toi qui cris basta!
Rejoins notre raïa
Et toi le gladiateur!
Rejoins notre raïa
Et toi le déserteur!
Rassemblons toutes nos tribus!
… et si ?
Il y a un taxidermiste ivre (et flou) devant la porte. Mina ne veut pas lui ouvrir. C’est sûrement mieux. On boit du cidre. Hips. Nus.
The Lesbian Conspiracy 2.0 manifesto mais je vais à l’étage supérieur. J’ai une superstar. — thatcan.be/my/next/tweet
But Captain Jim had shovelled out doors and paths, and Miss Cornelia had come down and kindled the hearth-fire.
Holiday, Celebrate et vive et vive le feu. Holiday, Celebrate et vive et vive le feu. Holiday, Celebrate et vive et vive le feu. Oh yeah !
bon,
j’ai inscrit ici le texte d’une chanson d’EDaho
qui, je trouve, correspond bien à la vie
que je mène / que je ne mène pas
ces temps ci
donc
je le
signale.
mais,
une question
s’impose à moi :
———————————
Qui est Charleston Parva ?
———————————
Les pieds tranchés posés roulés pelés hachés chair charcutier maison rouge euh thé c’est etc… #ns