le récitant : une utopie où poser son hamac ?

Old par igor le 05 Juil 2007

shooting star(t)

a star

is painting

on my screen

and #ff6600

is drawing also

Old par LiLi le 09 Déc 2004

 

Et aux pieds de Ganesha, Igor, Mina, de s’agenouiller. Pluie de cendres. C’est la nuit.

Short par igor le 17 Mai 2013


Only bastards say : « No fun » ???

ET elle lavait son linge la petite Violaine. Elle donnait peine à voir à essuyer, tremper, essorer et se pencher jusqu’à rompre. Car elle y donnait du coeur. On pouvait discerner dans les plis de sa robe, ceux de son visage se creuser sous l’effort. Et plus elle ployait, plus son corps de s’affaisser devant tant d’efforts, à battre le linge de son manche de bois pesant. Les gouttes de sueur salée perlaient sur son front ridé, l’empêchant de frapper plus fort, pour faire sortir l’eau, « oui : ce maudit liquide qui apesentait les draps ! » comme elle le constatait régulièrement de haute voix. Ahh ! La Violaine !!! Qu’elle était belle à voir dans son tablier ocre de fleurs sombres se prosternant devant cette eau du fleuve qui lui causait tant de tracas – vous comprenez ; à cause de son linge. Chaque jour vous pouviez la voir lutter contre la saleté avec pour seule arme son courage et ses mains de femme…

Mais un jour, elle rossa si fort qu’elle tomba dans l’eau, et elle se noya.

Old par To le 03 Août 2004

 

Igor devait rencontrer @caroline_hazard un soir de mai dans les ruines d’Oberkampf. bit.ly/horoscopitone

Short par igor le 03 Mai 2010

Old par igor le 16 Août 2003

 

Mina, Igor, Carver, l’homme à la tête de chat, sur un forum d’études bogomiles, se rencontrent, enfin. La vie réelle, bien plus tard, Paris.

Short par igor le 07 Déc 2012

Il vaut mieux parfois
s’en remettre aux signes

Old par -- Zan le 30 Oct 2002

 

Present Day… Present Time… Mouhahahahaha !

Short par igor le 31 Déc 2012

Un homme, une femme, le monde. Après l’inventaire, il ne subsiste que ça.

C’est une page du cœur intime. Les méchants
peuvent m’attaquer. Les méchants, quant à
eux, n’en n’ont jamais fini. Ils peuvent dire que la
parole à soi, c’est insuffisant. Mais si tel
est le verdict, je meurs. Bizarre comme
la voix vient caresser ma pensée. Souvent,
je me bats pour faire une phrase. J’essaye d’être
direct pour me saisir.

 

La charcuterie désigne l’ensemble des préparations alimentaires principalement à base de viande de porc crue ou cuite. #xfactor

Short par igor le 28 Juin 2011

Unit 1 – Lesson 1 : WAR WITH A BLUE TIE


Old par To le 13 Sep 2005

à peu près

où sommes-nous, sinon là, à peu près … ?

 

La chanteuse aphone, la peau diaphane, une main sanglante, s’appelait Mina. Ses musiciens, invisibles, armés, nus, les Minettes. Si logique.

Short par igor le 24 Juin 2016

 

Non.

Short par igor le 02 Avr 2011

 

Les Magiciens du Chaos sont souvent décrits comme amusants, individualistes, peu sérieux. Ils se décrivent eux-mêmes comme tolérants.

Short par igor le 02 Mai 2011

Obsolete est aussi l’allumeuse qui

Portait des bas résilles et empestait le patchouli

Pour des services rendus elle me dit « j’te paye en nature »

Et je reste stoïque quand elle me tend des confitures…

 

Poum poum poum poum (air connu).

Short par igor le 24 Sep 2011

Old par Gu. le 01 Juil 2003

Femme doucement à son mari:
« Je t’ai préparé un petit gateau avec amour! »
Mari hurlant à sa femme:
« Avec qui??? »

 

ma tête…

Short par igor le 01 Jan 2011

 

Chère maman, ici tout se passe bien. Les chats sont plutôt fiers de leurs nouvelles amitiés. T’embrasse. t.co/CvFaPK3c

Short par igor le 16 Mar 2012

 

Se réveiller avec une sensation de blessure par balle. À la joue. Une coulée, chaude, de sang. Épaisse et noire. Et la mort qui vient.

Je me manque déja.

Old par Rodia le 08 Avr 2003

Mais peut-être faudrait-il dire plutôt que le tourment de base, essentiel, est tout bonnement celui qui nous vient des limitations que nous impose un autre homme, du fait que nous étouffons, suffoquons dans l’espace resserré et rigide où l’imagination d’autrui nous enserre.
Witold Gombrowicz

 

Cheval.

Short par igor le 01 Sep 2012

 

Et j’ai réparé ce putain de rideau, et ça me fait bien marrer. Je LOL follement à la face des dieux anciens, terribles, froids et oublieux.

Short par igor le 10 Juin 2011

Un café au lit ?

le récitant : je ferai tout pour le tourguenisme même (et surtout) n’importe quoi.

Old par igor le 10 Avr 2003

 

Où es tu ?

Short par igor le 25 Sep 2011

je saigne trop,
mes blessures sont trop profondes,

je quitte la mélée pour cette année,

puissent mes compagnons d’arme
remporter pour notre clan
la bataille de l’hiver.

Old par M. Fox le 26 Déc 2002

Old par -- Zan le 05 Déc 2002

dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage dommage
collatéral…

Old par -- Zan le 21 Jan 2003

Cette loi de l’alternance est aussi un motif, ou plutôt une épreuve
qu’il faut accepter, sans ressentiment ; lorsqu’une phase d’abattement
rend le travail impossible, espérer pouvoir à nouveau retrouver
ce pouvoir de dire, d’exister en somme puisqu’on a pu enfin accepter le péril,
car cette loi est bien entendu une machine infernale !

je ne suis pas toi.

Old par M. Fox le 13 Jan 2003

La mort

J’ai affiché un peu par bravade les radios récentes de mon cerveau,
coupes de ma boite cranienne, globes occulaires mis en evidences,
tranches longitudinales, verticales du centre de mon « moi » chimique.
De petits bouts de matières organiques en interactions, des impulsions
éléctriques, fragiles mécanismes que je prends plaisir à malmener et qui
continuent à tenir bon malgré… Mais pour combien de temps, je tourne
la tête et je me demande si les chefs indiens aperçus, par moi seul,
dans le métro et les dirigeables gris, invisibles pour tous, dans
le ciel sont les signes de la fin de cette brillante collaboration.

Old par igor le 11 Oct 2006

Acte II – Scène 5: ARNOLPHE, AGNES.

ARNOLPHE
La promenade est belle.

AGNES
Fort belle.

ARNOLPHE
Le beau jour!

AGNES
Fort beau.

ARNOLPHE
Quelle nouvelle ?

AGNES
Le petit chat est mort.

ARNOLPHE
C’est dommage; mais quoi !
Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi.
Lorsque j’étais aux champs, n’a-t-il point fait de pluie ?

AGNES
Non.

ARNOLPHE
Vous ennuyait-il ?

AGNES
Jamais je ne m’ennuie.

Old par igor le 02 Oct 2003

f r e e f a l l i n g

Old par M. Fox le 28 Jan 2003

– tu refuses de me voir un jour sur deux, tu réponds pas au téléphone la nuit, tu fait des manip’ pour pas que je voies les sites sur lesquels tu surfes, tu trouves les prétextes les plus absurdes pour me faire des procès d’intention… Franchement, tu sais de quoi tu as l’air ?
– d’un type normal ?
– t’as surtout l’air d’un mec qui sort avec plusieurs filles en même temps.

Veuillez briser les images, décoller

le résidus du monde, plonger

ces fragments dans l’eau chaude, attendre

de nouvelles craquelures, et restez joyeux,

je vous en prie.

(DIX MILLE MONDES ENTRE CHAQUE PARAGRAPHE)

 

Mardi, Mina lève le voile. Igor ignore le danger. Carver, explicitement, est homme et femme. Dehors, il pleut.

Short par igor le 04 Sep 2013

elle est forte,
dans tes bras

serre la fort contre toi,
avant qu’elle ne se désagrège

simple poussière
emportée par le vent

embrasse la,
donne lui la vie

de peur qu’elle ne se décompose,
là,
contre toi

lambeaux de chairs noires
qui tombent à tes pieds

regarde la fleurir
par la magie de ton regard,

vos couleurs se mélangent
elle s’ouvre,

son âme est immense,
et son cœur infini

Old par M. Fox le 19 Mar 2003

 

Rien.

Short par igor le 25 Mar 2011

Minuit pile

je suis casqué

Old par igor le 08 Nov 2003

« IL FAUT REVALORISER

LES VALEURS, M’DAME CHABOT !!!!!! »

(un ex-candidat bourré à la goutte)

Old par ... le 29 Avr 2007

Minuit pile

je suis ivre mort

Old par igor le 01 Nov 2003

I just don’t know what to do with myself…

TWS

Old par Gu. le 02 Mai 2003

 

Mina : Camille, elle est tellement jolie qu’on a envie de l’empailler.

Short par igor le 03 Mai 2010

 

Et nos voix, lointaines, de se mêler, enfin, malgré le vent, glacé. Et une mélodie, optimiste, de retentir dans les couloirs du bunker deux.

trop près, trop loin
ce n’est jamais la bonne distance de toute façon
je pars…

 

Twittpic de saint.

Short par igor le 03 Sep 2011

 

Et merci à la visiteuse onirique « de l’enfer » d’avoir rapidement interrompu ses incursions à base d’avatars dessinés.

Parfois je

me demande si…

et je me dis que

ou eventuellement

mais la véritable solution c’est sûrement

ou encore

quoique

yessss

!!

Old par igor le 17 Juil 2002

Je suis un salaud.
J’ai fait rire la femme d’un autre
06 61 63 58 84

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

allez y arrachez la peau des morts d’il y a cinquante ans

foutez-vous là sur les yeux

cousez-là bien solidement

et pleurez

laissez les larmes grossir et s’accumuler

laissez l’odeur redescendre jusqu’aux narines

laissez bien la peau des morts bien cousus sur vos yeux bien vivants

et évitez de voir ce qui se passe autour de vous

pleurez le sorts des cadavres

c’est plus simple que de cracher à la gueule des vivants

les cadavres ne répondent pas

on peut leur dire ce qu’on veut

et nous sommes tous ventriloques

aux cadavres on peut aussi leur faire dire ce qu’on veut

c’est bien d’avancer masqué

dissimulé par des cadavres muets

c’est bien d’avancer masqué

aveugle et sourd à la vie

en deuil pour l’éternité

les yeux les oreilles cousues

avançons masqués et parlons

masturbons-nous sur les cadavres vieux ce cinquante ans

aimons-les eux

puisque les vivants nous n’en sommes plus capables

aimons les morts d’il y a cinquante ans

portons leur deuil

jusqu’à l’éternité

fouettons-nous

flagellons-nous

marchons en pleurant

aveugles et sourds à tout le reste

le visage couvert d’un masque de mort

la peau des morts cousue sur notre corps

avançons masqués c’est ça qu’il faut faire

avançons masqués il n’y a que ça à faire

ne voyons pas la vie

n’écoutons pas la vie

ne parlons pas à la vie

la vie n’existe pas pour nous

nous sommes du côté de la mort

nous sommes du côté du deuil

nous sommes du bon côté du cadavre

[konsstruktVOUSaime]

Le maugréant : Pas celui qui a tagué « tourgueniev, ce héros » sur une table du

Old par ... le 11 Mai 2006

Complainte du héros
#44
Vous insinuez qu’il n’y a aucune diff&eacuterence
entre lui et moi, que cette division est une coquetterie,
ou pire une lacheté, que je n’ose pas assumer
le grand jeu, le grand bavardage de soi, et que j’use
de ce moyen à des fins de duperie, façon complaisante
de complexifier la tache ? Oui vous avez raison, en un sens,
mais la réponse à votre scepticisme prendra
un tour violent et sincère : sachez docteur que je me
considère à la fois comme le sujet le plus banal
qui soit (et dont la vie ne mérite aucune considération)
et aussi comme quelqu’un menacé de disparaitre ;
ainsi j’ai confié au héros, digne représentant
de mon ame égarée, la mission d’agir pour me requinquer
et retrouver dans la vie et dans l’autre des petites graines
que j’ai plantées jadis.

 

Je ne doute pas que tu sois quelqu’un de raisonnable. Je ne doute pas de tes bonnes intentions. Je ne doute pas de ta réalité. Presque pas.

Short par igor le 05 Sep 2015

Pingouin d’avril…viens pas te découvrir d’un fil…

le gouingouin y fait rien qu’a pisser sur le ponton sa mêre en short en regardant le soleil aller se coucher le gouingouin…

Ordure

Vilain

Salopard

Traitre

Pourriture

CONNARD !!!

(…)

Old par Gu. le 12 Mai 2003

Soyons réalistes.

Paris

18e.

15 heures.

Je sors de chez Mathilde.

Un escalier en cotillons.

Je remonte mes hanches.

Négligemment je sors. Les portes me lessivent, frappé.

Je crawl la boulangerie.

James jouit.

Un couple tasse. Disant « Tu arrêtes maintenant » d’une voix aiguë dégueulasse à leur bouledogue chiot.

Puis ils s’arrêtent émus en silence le regardant chier. Ils se pressent les bourrelets, se palpent les os.

Ça sent l’oignon près de l’épicier, je lui dis comme ça :

votre femme prépare de sacrés bons plats.

Il me dit : vous allez bien ?

Non je suis sur invidation.

Je croise le voisin, le sale voisin de Mathilde et soudain.

Un type.

Donc j’accélère le type est toujours derrière moi ses mâchoires bringuebalantes je sais plus je tourne je mange un mur dans la panique le clochard gueule je continue je me retourne le type m’a retrouvé je me scratche dans une porte cochère il avance dangereusement je sais plus une vieille dame avance vers moi elle traverse la rue un parapluie menaçant elle me fixe tout le long du traversage de la rue avec sa tête de luxation mal fanée, le type la vieille, le clochard le type la vieille la vieille le type c’est vraiment la merde entre leurs ongles des scléroses en plaques dont ils vont me sillonner la frousse je m’arrache de la porte gouttière je commence à voltiger par petits bonds vers la fin de la rue je tourne à droite je commence à courir très vite un type m’arrête il hurle un sale type vraiment je m’arrête ébouillanté en plein dans ses deux yeux rouillés ce qu’il sue il me tient ferme le bras je me retourne je lui dis de cesser immédiatement à cause du type et de la vieille derrière moi qui grimpent en cloportes les cloutés je me retourne la vieille et le type ont tourné au coin de la rue, le type devance la vieille d’un bon cinq minutes, la vieille avance lentement mais elle semble déterminée me fixe droit les yeux le type cavalcade bordel je m’arrache des bras du minautore suant je commence à courir comme un dératé et c’est où par chez moi bordel mais merde c’est pas vrai je croise plein de passants ils semblent vouloir m’arrêter, ils tendent les bras ils ricanent même des fois je crache sur leurs prothèses pathibulaires.

4h. Je suis près d’une poubelle. Y’en a un qui se protège dans une maison en carton. J’attends que ça passe. Je lui ai piqué son remède. Le type a disparu au coin de la rue du Départ.

J’appelle Mathilde, ça capte pas.

Soudain on s’est remis à s’embrasser manifester une espèce de chaleur moite à l’endroit l’un de l’autre, ce qui était fort étrange puisque la veille encore on était glacé. Mais tout s’oubliait. Est-ce que le visage des hommes c’est comme le soleil, dirait le générateur de phrases qui se prend pour un cordon et un mythe. Les genouillères sanglantes il a trépassé entre mes dents. Le type qui me suivait depuis toujours je lui ai fait un croche-pied, putain je lui ai saisi le menton j’ai crachoté en lui disant : MAIS TU VAS ME SUIVRE ENCORE COMBIEN DE TEMPS COMME ÇA ? COMBIEN ? TU CHERCHES QUOI LÀ ? Mes postillons s’accumulaient entre ses joues, ce qu’il semblait surpris entre mes doigts ses yeux avaient le tourniquet j’l’ai pris en sandwich entre le remède du clochard et ma haine je lui ai pressé la jugulaire, j’lui ai redit pour la dernière fois MAINTENANT TU ME VEUX QUOI ? et là très triste il a répondu je t’aime. Et j’ai eu honte. J’ai regardé le clochard, j’ai pensé à Jim Morrisson, Janis Joplin et Gil Scott Heron.

Soudain le téléphone a sonné : Mathilde a dit : réponds pas. Réponds surtout pas au type lui dis rien de toi surtout rien lui dis rien, éloigne-toi, lui dis rien, réponds-pas. J’ai commencé donc à l’endormir négligemment accoudé au clochard en fermant les yeux je lui ai raconté le napalm Hawaï le Machu Picchu et le Tibet.

On a commencé à danser dans la rue et des papillons se sont envolés du cul du clochard qui s’est mis à vibrer en cadence on a virevolté d’un chat de gouttière à l’autre en heurtant des putes. Le téléphone arrêtait pas de vibrer Mathilde se mettait à me harceler je répondais pas. On virevoltait avec nos gueules de caoutchouc sous la lune on se heurtait on pensait aux mecs dans les foins qui faisaient ça vite il avait encore le Tibet dans les yeux.

Soudain.

Un chat a commencé à danser vers nous, super malingre un peu méchant. On a pris la tangente toujours en dansant la gigue on s’est heurté au père Lachaise on a continué toujours les pieds en dedans à fouetter nos sens le Tibet le Machu Pichu, à jamais s’arrêter je savais rien du type, des fleurs ont commencé à nous poursuivre et à pousser à chaque pas devant les murs sales le générateur était content on avait accumulé plein de mots murs ville chat pas. On tricotait nos raisons. Le chat griffait sa queue je m’étiolais lamentablement contre un réverbère je savais qu’on allait moins vite que la petite musique qui nous trimballait depuis tout à l’heure.

Alors nos deux ombres pourries se sont mises à s’étirer sous le réverbère très loin jusqu’à Notre Dame. C’est pas arrivé, c’est pas arrivé je me dis, ça arrivera jamais je me dis, la misère ça colle à la peau, ça te détruit, tu pues pour toujours avec ton insalubrité.

On se racontait la vieillesse et comme on se servirait à boire des alcools agricoles sous le soleil du sud les pieds en crabes ne jamais s’arrêter le soleil chapiteau dans nos têtes mater les bonnes vieilles transhumances des gigolos à Accapulco le soleil ne s’arrêterait pas dans nos têtes les transats un bon vieux goût de rhum à s’embrasser dans la lueur des matins à oublier nos vieilles vies tremblantes et peut-être nos enfants en cadence contre la mer nous à contrepied des sables tu sais siroter des gin fizz faire du sport il dit peut-être que oui. J’ai la lèvre qui tremble il fait très sombre soudain, rue de la Verrerie. Je m’inocule encore un peu de vodka et je pense à des pays, j’commence à être super abruti.

Est-ce que tu penses qu’on aura une chaise à bascules je lui dis, la plage rousse qui bégayera entre nos orteils, est-ce que tu penses que la mer nous frappera est-ce qu’ils existeront toujours est-ce qu’on s’aimera déformés la mâchoire claquante de tellement de bons sentiments est-ce qu’on cuisinera des poulets au manioc est-ce que tu me feras confiance est-ce que je pourrai nager du matin au soir dans ton ventre je m’en fous de la pourriture j’aime bien tes intestins on m’a jamais donné d’intestins ni de rhumes je crache pas dessus non je m’en satisfais même, amplement, même d’un coin à vide sous tes ongles ou dans le gruyère de tes pieds quand t’as pris la mousson, même de ton coude à plumes, laisse-moi me loger et pas payer cher, s’il te plaît me fais pas payer de loyer, j’ai déjà du mal, faut que je peigne, tu sais, et que je regarde le monde putain c’est une activité à plein temps et personne te paye putain bordel regarde-moi laisse-moi un petit coin de cyanure même la strychnine à gauche au troisième couloir j’en veux bien, je veux même me loger là c’est rien à côté de la vie tu sais, je l’embourbe comme ça dans mon chemisier, je m’inocule encore un peu de fracas et je pense à des séismes, j’commence à être salement amoché rue du Temple ça a commencé détestable à crier l’oxygène ça se poursuit lamentable à Bastille une longue succession de cris et d’amants et de bêtes de luxures à vide ça se poursuit bestiaux en croix dans sexagénaires, ça a commencé méprisable en 78 depuis j’en suis pas sorti est-ce que tu penses que la mer nous flippera y’avait juste l’horizon la Tour Eiffel salivait des nuées rouges dans nos yeux de bâtards gris des flics en suspens dans nos haleines de chiotte la Seine commençait à se pointer sous nos pieds je lui serrais la main est-ce que je vais m’effondrer.

LeS rATs et Les pIGEonS La mEMe niCHe ecHO_loGE_hiCCCK ???
PuTAin, j’AvAis meME paS reMARqUE que Le me_trOP etaIT bliNDE dE pigeoNS a pLUme .

Old par -- Zan le 18 Sep 2005

 

Hey! Matilda, Matilda, Matilda, she take me money and run Venezuela.

Short par igor le 29 Jan 2011

 

Zarathoustra répondit : «J’aime les hommes.»

Short par igor le 04 Juin 2010

Il était une fois dans l’ouest parisien.

Old par Rodia le 13 Avr 2003

 

Marc Levy : C’est un roman où on passe d’un pays à un autre: il y a des volcans, il y a des avions, il y a des éléphants, il y a des bateaux

Short par igor le 23 Juin 2009

j’ai un pingouin télécommandé qui s’appelle Gigi.
Il (elle) est cool et il (elle) aime que les filles pingouin (pingouines ?).
Il (elle) plait à tout le monde. j’en suis content.
Parfois il (elle) se déplace seul(e).
Je l’ai posé au bord de la fenêtre et il (elle) a sauté tout(e) seul(e).
Pas de casse…
Il (elle) se sent peut-être triste pour faire des choses pareilles.
On peut-être aimé(e) et entouré(e) et ne pas être heureux(se)…
Si c’est ça la vie, ça va pas être facile.
Et encore, lui (elle) est télécommandé et en plastique.
Alors que nous…
Sinon, ben, faut voir…
Vous me plaisez bien vous là…
Oui vous…

Old par igor le 18 Avr 2002

TT ? i take

R E D S

and share

il franchissait
un à un
les passages
qui menaient
à une autre réalité

Old par M. Fox le 02 Mar 2003

DO

NOT

DECEREBRATE

BUT JUST

EXPLODE

Jojo les mains froides
il en avait deux…

 

Mina, Igor, Carver gisaient sottement sur la moquette incarnate, exsangues mais pas si laids. Les miliciens ramassaient les organes épars.

Short par igor le 13 Avr 2012

oui on peut changer

on peut évoluer

on ne peut pas savoir

ce qui va advenir



pile
oui on peut changer

on peut évoluer

on ne peut pas savoir

ce qui va advenir



face
Old par igor le 23 Oct 2003

le récitant : back to life, back to reality…

Old par igor le 08 Sep 2003

 

Je peux sentir les battements de ton cœur dans ma bouche.

Short par igor le 29 Oct 2011

Old par Gu. le 03 Juil 2003

La Vierge Megamagasin, ce héros

Old par M. Fox le 09 Avr 2003

Je n’embrasse pas.

Mais j’y pense, parfois.

Hum…
On se rappelle de mes citations :
on a coutume de dire que la vie est dure, moi j’me bats pour ma voiture, quelle aventure
2ning ta mère, 2ning to die, 2young to ning
last nite the 2ning saved my life with this song
ta mère et moi pendant 2 heures
Je ne sais pas si c’est glorieux, alors je souris…
C’est lundi.

Old par igor le 23 Sep 2002

pas mieux


petite lucie

Morts ! Tous morts ! Vous ne viendrez plus obéissant à ma voix,
quand, assise sur le bord du lac, je vous jetais dans la gueule
des pépins de pastèques ! Le mystère de Tanit roulait au fond
de vos yeux, plus limpides que les globules des fleuves.

Old par igor le 24 Fév 2005

un docteur !! vite un docteur !!
et moi qui croyait qu’on me proposait une invraisemblable partouze
la hype tout de même, c’est quelque chose.

Old par igor le 26 Juin 2002

JOyeuniev

annIgOrsaire

(…)

Old par Gu. le 02 Août 2003

« Quand je ne devrai plus rien à personne, je partirai.
– Qu’est ce que cela veut dire ?
– Comment ça ? Qu’est ce que cela veut dire ? Il y a un mot que tu ne comprends pas ?
– Ben non, je comprends tous les mots, mais je ne vois pas la signification de cette phrase.
– Moi, non plus ; et si par hasard il existe un sens, je ne l’assume pas !
– Mais, pourquoi alors dis-tu cette phrase ?
– Je ne sais pas. »

le récitant : rien.

Old par igor le 11 Avr 2004

NO REAL-BLOG, FICTION ONLY ?

 

La nuit. Berlin. tweetphoto.com/41374959

A se dépouiller de ces encombrants oripeaux
On ne perd pas forcément son âme.

 

Et le bacon, à la menthe, c’est particulier. t.co/gA3JOKC7

Short par igor le 30 Oct 2011

le récitant : oui.

Old par igor le 23 Oct 2003

A l’heure de l’apéro, hot&spicy vice…

Old par Gu. le 13 Avr 2003

 

Un océan de souffrance, les milices sont à nouveau sur la plage.

Short par igor le 25 Avr 2009

 

et Igor se frotte l’entrejambe d’énervement.
et nous déclarons ouverte la semaine du Porno.

Short par igor le 19 Juin 2011

tuer le jazz ?

(je suis le jazz, buddy)

« là ici »