Si on juge de la légalité d’un Mur à la Cour Internationale de Justice de La Haye,
Doit on juger de la légalité d’une Haie à la Cour Internationale de Justice de Namur ?
Le quatrième jour, Holoferne donna un festin à ses serviteurs, et il dit
à Vagao, son eunuque : « Va, et persuade à cette Juive de consentir de
bon coeur à habiter avec moi. Ce serait une honte pour un homme,
chez les Assyriens, qu’une femme se moquât de lui et le quittât sans
avoir cédé à ses désirs. » (Judith, 12, 10-11)
« Seigneur Dieu, fortifiez-moi à cette heure ! » Et de deux coups sur la
nuque, elle lui trancha la tête. Puis elle détacha le rideau des colonnes
et roula par terre le corps décapité ; et, sortant sans retard, elle donna
la tête d’Holoferne à sa servante, en lui ordonnant de la mettre dans
son sac. (Judith, 13, 9-11)
Tu me connais tellement bien. Je sais que tu retrancheras les vapeurs d’alcool, la peur, les fautes et que tu verras ce qui compte – un code à déchiffrer, écrit par un type qui croyait s’exprimer clairement. (367)
___________________________
367. Du coup, cette phrase qui parle d’un « code à déchiffrer » me rappelle que les plus belles lettres d’amour sont toujours codées, et ce à l’intention d’une seule personne et non de plusieurs. (368)
368. Dans cet admirable commentaire de la lettre de Navidson, Errand oublie curieusement de préciser que les plus belles lettres de rupture sont elles aussi des « codes à déchiffrer ». – Lect. (369)
369. Comment en serait-il autrement ? Les plus belles lettres de rupture sont toujours des lettres d’amour. D’ailleurs la seule lettre d’amour que j’ai jamais écrite fut une lettre de rupture. – Lect. ($$)
$$. Sauf que ça n’était pas une lettre de rupture. Disons plutôt une lettre de rejet. Et bien sûr, c’était aussi une lettre d’amour. – Lect. (371)
371._____________________________________________________ (371-bis)
371-bis. Manquant. – Admin.
jeudi matin
le jour se, je rentre à la, j’ouvre la, les chats sont, merci ça fait, tu dors et, le chauffage est, je ferme les, heureusement que tu, il ne manque plus qu’, il exite deux solutions que, je trouve la première sous, je range la cuisine au, les chats sont de sales, il ne manque que, pourquoi ne pas chercher, un dirigeable dans le, les chinois sur la table, je me demande ce qui, elle se demande ce qui, la musique est trop, ainsi va la, on s’éventre avec un grand, ça peut couter cher ce genre de, histoire de dire un, on peut toujours lui, je vais me coucher à, le sommeil ne veut pas, alors je me, et dehors il pleut.
Mais peut-être faudrait-il dire plutôt que le tourment de base, essentiel, est tout bonnement celui qui nous vient des limitations que nous impose un autre homme, du fait que nous étouffons, suffoquons dans l’espace resserré et rigide où l’imagination d’autrui nous enserre.
Witold Gombrowicz
Les 3 phrases du début de matinée :
Et bien pourtant, (…) je vous accuse de mentir. Je vous accuse d’ajouter à la réalité votre pulsion, je vous accuse l’air de rien d’enflammer inutilement nos consciences déjà ivres de dégoût, je vous accuse de vous engouffrer dans le mensonge pour le pur plaisir de parachever votre analyse, qui du même coup jette le masque et nous montre le visage non de la vérité mais de la haine.
Et du même coup me rendez ce service: je ne serai jamais dans ce camp, dans votre camp, celui de la facilité déguisée en résistance, de la haine primaire travestie en littérature, de la pulsion aux allures d’analyse.
Michel M., mail à Monsieur C. S., mon grand chef chéri de l’OIE.
» La maison de Tourgueniev est à nouveau menacée par la mairie de Bougival. Pouquoi tant d’acharnement sur une datcha qui ne prend pas beaucoup de place et nous fait honneur? Les maisons d’écrivains – celle de Mallarmé à Vulaines-sur-Seine, celle de Chateaubriand à la Vallée-aux-Loups, à Chatenay-Malabry, ou le chateau de Dumas à Marly-le-Roi – sont moins encombrantes et ruineuses à entretenir que nombre de vieilles églises. Peut-etre lit-on moins Tourgueniev qu’avant, et on a tort. On croit moins en Dieu aussi apparemment, mais il est plus facile de secourir Tourgueniev que Dieu. Ou alors l’éternité n’a plus de sens. (…) »
Michel Braudeau – Libération du 17 Novembre 2002
A Cana, les sauveteurs craquent aussi (REPORTAGE)
CANA (Liban), 30 juil 2006 (AFP) – Naïm Rakka, 50 ans, chef de l’équipe de
la défense civile dépêchée à Cana, s’enfonce dans la cavité pour ressortir à
trois reprises en serrant chaque fois contre son coeur un enfant sans vie. Puis,
brusquement ses nerfs lâchent et il ne peut plus retenir ses larmes.
« Cessez de me poser des questions, cessez de me demander les chiffres. Vous
ne vouyez pas par vous-mêmes l’horreur autour de vous? », lance aux journalistes
cet homme carré, aux cheveux gris et au regard direct, avant de se reprendre et
de se remettre à la tâche.
Si cela fait plus de 20 ans qu’il est employé de la Défense civile et que
l’horreur n’a plus vraiment de secret pour lui, ce qu’il a vu dimanche à Cana
l’a profondément remué.
« J’ai vu des femmes en position foetale, collées contre le mur, pensant que
la cloison les protègerait, mais c’est le contraire qui s’est produit. Leur
choix leur a été fatal, les cloisons se sont effondrées sur elles », raconte-t-il
entre deux sanglots.
Les 25 membres de la défense civile et les 55 volontaires de la Croix-Rouge
libanaise de la région de Tyr au Liban sud, qui sont intrépides au feu, ont eu
au total, depuis le déclenchement, le 12 juillet, de l’offensive israélienne
contre le Liban, 15 blessés et deux ambulances et une pelleteuse détruites.
« Ma pire expérience a été de retirer les corps calcinés d’une camionnette à
Marwahîne. J’ai vu des enfants brûlés, j’ai du retirer des bras ou des jambes.
C’était insupportable. J’en fais encore des cauchemars », confie Ismaïl Chahine,
22 ans, qui, sans travail, s’est porté volontaire il y a deux ans.
Dix-huit personnes, dont onze enfants, ont été brûlés vifs le 15 juillet,
dans le bombardement de la camionnette à bord de laquelle ils fuyaient leur
village frontalier, sur ordre de l’armée israélienne.
Tous les sauveteurs reconnaissent que le plus dur est de porter secours aux
enfants. Dans une maison de Cana, un village proche du littoral du Liban sud, où
ont péri dimanche 52 personnes, dont 30 enfants, deux secouristes recherchent
des corps dans les gravats alors que se dégagent des effluves de mort.
« Mon coeur est noir de tristesse comme la chemise que je porte et je n’ai
plus de larmes car je sais que chaque fois que je trouve un enfant mort, je
trouverai pire la prochaine fois », confie Abou Ali, 42 ans. Les membres de la
Défense civile sont vêtus d’un pantalon et d’une chemise noirs avec des bandes
jaunes.
Cet homme, qui, en 23 ans de service, a vu tous les drames de la vie, confie
que le plus dur est de porter secours à des bambins blessés. « Je vois des
souffrances horribles, mais le pire ce sont les enfants car ils ne comprennent
pas ce qui se passe », assure-t-il.
« Chaque fois que j’essaie de retirer un enfant des décombres, mon coeur se
brise quand il crie en se débattant: +Je veux rester avec ma mère+ et, souvent,
elle a déjà rendu l’âme. C’est bouleversant », ajoute-t-il.
Alors que les dépouilles, enveloppées dans des couvertures, sont alignées
dans un terrain vague à Cana et que les avions israéliens continuent à bombarder
les collines environnantes, Khaled Yazbeck, 42 ans, actif au sein de la Défense
civile depuis 1986, considère que cette « guerre est la pire, car la plus
meurtrière ».
En 19 jours, il y a eu au moins 750 tués et plus de 2.000 blessés, la grande
majorité des civils, soit 40 victimes par jour, selon les estimations
officielles.
« Je n’ai secouru pour le moment que des civils et pas de combattants. La
souffrance des survivants est terrible et me retourne plus encore que la vision
des cadavres », dit-il.
Le Hezbollah et son allié chiite Amal ont annoncé la mort d’une quarantaine
de leurs combattants depuis le début de l’offensive israélienne.
bmk-sk/jj
AFP 301825 ??? JUL 06
11:57:38 : je prends mon petit déjeuner au soleil
14:18:15 : je renonce à prendre mon vélo pour cause de temps de merde
Le temps, non plus, ne sait pas ce qu’il veut en ce moment.
France – Boulogne – Alimentation-Lavabo 14/10/2005 – 00:17 – TAZ – 8h23mn44
Un Boulonnais mange une pomme.
BOULOGNE-BILLANCOURT, 14 oct 2005 (TAZ) – Un habitant de
la ville de Boulogne-Billancourt aurait été aperçu en train
de dévorer une pomme à pleines dents. Le fruit de couleur verte
aurait fait un bruit sec sous les coups répétés des incisives
et des autres chicots pourris ont annoncé les témoins présents sur
place. Selon l’agence de presse TAZ (TroikA AgenZ), des traces de
salive ont été observés sur les joues du suspect tandis que ses
vêtements étaient maculés de petits morceaux verts. La police
enquête sur les lieux du drame, même si aucune revendication n’a
été portée à leur connaissance à l’heure actuelle. L’hypothèse du
mangeage avec préméditation n’est pas écartée.
mis-tour/gue/niev
TAZ 140017 GMT OCT 05
Cacher sa liberté c’est lui porter atteinte par définition,
pour la simple raison que ça la limite.
L’objet observé (la liberté) devient alors dégénéré, saturé;
il manque de souffle, de mouvement, d’apport de nouveauté.
Patrice Bonnefoy
Oui, en même temps,
l’important, c’est d’être cru , surtout pour un sushi…
[999poèmesSERIEtourgueniev]
202
les cafards promettaient le monde
les acariens donneraient la place entière
ils disaient une prière
[konsstruktVOUSaime]
Bonjour ! Je m’appelle Zan. Je suis amésique mais pas fou.
Bonjour ! Je m’appelle Zan.
Je suis un peu fou, mais si j’étais déjà venu ici, je m’en souviendrais…
Ce genre d’endroit, ça ne s’oublie pas…
Il y a une pioche garée contre le mur de côté,
je me suis demandé
si vous ne l’aviez pas laissée à mon intention,
pour que je vous remonte les sourcils…
J’étais docteur oui avant,
et j’ai déjà fait hausser des sourcils
qui étaient bien plus bas que les votres,
hum,
ma spécialité c’était que les yeux restaient vides,
ah non pardon ça c’est VOTRE spécialité,
hum,
pardon,
surveillez votre cerveau, j’ai toujours ma pioche,
enfin tout ça pour vous dire que les sourcils épilés
ça vous irait mieux que cette grosse chose touffue.
en même temps cette grosse chose toufue est sympatique,
je me demande ce qu’elle donnerait
sur un surf…
Oh elle bouge mais arghhhhh…
——————
hier j’ai passé Oneko
à la machine, envie
de vomir, nausée,
sortir le petit cadavre
mouillé et chaud,
programme « coton »
impitoyable avec
les félins, quelle idée
de se planquer dans
le linge. si tu voulais
un tour de manège,
il fallait le dire tout
simplement, au moins
tu serais pas mort
et tout déstructuré
comme ça…
remarque
au moins, j’ai pas
de soucis pour te
faire garder pendant
le voyage à Londres.
——————
le petit chat est mort ?
SPOKE
VOUS
PARLE
Spoke invite Tourgueniev le 09 janvier/20h à MdO/1rueCharlesGarnierSaintOuen
Bar ouvert + vidéos + performances littéraires et sonores + signatures en présence des auteurs.
SPOKE
VOUS
ATTEND
Né en 1818, Tourgueniev est élevé au domaine maternel de Spasskoje. Il y connaît une éducation stricte et les rigueurs et monstruosités auxquelles donnait lieu l’institution du servage, mais garde un bon souvenir de la vie en contact avec la nature et proche du peuple. À quinze ans, il entre en pension à Moscou et continue ses études à Saint-Pétersbourg. Il rencontre Pouchkline et commence à écrire de la poésie. Un long séjour à Berlin lui donne accès à la culture occidentale. De retour en Russie, il rencontre Pauline Viardot, la célèbre cantatrice sœur de la Malibran, et son mari ; il tombe éperdument amoureux de la jeune femme. Cet amour sera toléré par les jeunes époux et Tourgueniev admis dans le cercle familial. En 1847, Tourgueniev décide de quitter la Russie pour vivre auprès de Pauline Viardot. La publication des Récits d’un chasseur , réquisitoire implacable contre le servage, lui assure une toute première place parmi les écrivains russes. À la mort de sa mère en 1850, il devient propriétaire d’une grande fortune, mais il est retenu en exil sur son domaine. En 1856 seulement, il peut repartir en France, mais Pauline Viardot ne lui est plus favorable. Il devient mélancolique, voyage, rentre en Russie, continue à écrire récits et romans sur la vie russe. Il se brouille avec les critiques de son pays et décide de s’installer définitivement à l’étranger en 1864, à Baden en Allemagne, près du domicile des Viardot. Il y fréquente une société brillante d’artistes et renoue avec Pauline Viardot. La guerre de 1870 vient briser cet idylle, et l’écrivain reprend ses voyages avant de s’installer à Bougival, près de Paris, près du domaine des Viardot. Il se lie d’amitié avec Flaubert, Zola, les Goncourt. Sa gloire est désormais établie, il est élu vice-président au Congrès international de littérature en 1875, aux côtés de Victor Hugo, et reçu triomphalement lors d’un séjour en Russie. La création en 1879 d’Un mois à la campagne, écrite en 1850, est un énorme succès. Vieilli et malade, Tourgueniev meurt en 1883 à Bougival.
Une mort bien triste pour un héros… 1883… il y avait bien une guerre civile quelque part.. je propose donc de le faire mourir sur une barricade, cela le rendrait un peu plus flamboyant ce pauvre homme.
ceci est un attentat…
On peut pas refuser éternellement les invitations (c’est ce qu’elle me disent toutes).
On peut donc logiquement s’attendre à une pluie de chiures de mouettes dans le quartier…
alors, puisque t’insistes :
et comme on dit chez mycroft:
Thanx for the add…
Il voulait être enterré
dans le petit cimetiere de la colline de Zion
___________________chacun a raison de son propre point de vue, mais il n’est pas impossible que tout le monde ait tort._______________________________________
|
écran catholique, un homme brandit un serpent et boit son venin en prenant la tète du crotale dans la bouche… dieu a dit d’écraser les serpents de la terre… je suis impressionné et à la fois un peu terrifié… la foi déplace les montagnes… je me demande si j’aurai un tel courage… oui… peut-être… mais j’aurai peur et le serpent le sentirait sûrement… c’est pas bête un serpent… enfin c’est ce qu’on dit… c’est pas mathématicien, mais quand même… faudrait que la télé leur fasse passer un test de QI comme aux chauves et aux blondes… je crois que finalement si on me fout un serpent dans la bouche… je croque…
Toi aussi, tu rêves d’un fist … magique
d’une pénétration … jusqu’au fond.
Essaie donc le poppers magique du Docteur Tourgueniev.
Disponible pour la modique somme de 9 euros au magasin du Docteur Tourgueniev ; 69, rue de la gaîté à Paris.
je vais te chanter une chanson :
la lala lalala la lala
et te la rechanter aussi souvent que possible.
puis on va se poser, là dans le coin de la pièce et écrire nos noms
dans la buée. je vais ouvrir les yeux à ces mômes.
leur montrer la vraie vie.
mettre leurs photos dans les journaux.
un môme de plus
ou de moins.
—————————————————–
tourgueniev ce héros
—————————————————–
je peux t’écrire une petite histoire :
c’est Igor qui danse seul sur la piste éteinte.
c’est Igor qui possède plus d’une voix.
c’est Igor qui t’ignore et toi qui le veux.
enfin :
si tu veux porter un T-Shirt
« Igor je t’aime »
tu dois le fabriquer.
et encore :
oui, et c’est une bonne idée.
—————————————————–
tourgueniev ce héros
—————————————————–
« Et même si ailleurs se brisent nos oeufs de lump ,
Je garderai en moi la sonde anale des jours meilleurs
Pour qu’on soit toujours comme les 5 branches d’une guitoune »
( L5 – Les 5 branches d’une grippe intestinale )
Let me introduce doktor Elsa Vil & her two deadly insensitive assistants, who will operate of course without anaesthetic, some painfull tortures to innocent defenceless victims with some Wagner music in background…
revenir
Un retour.
Même s’il paraît que les gens qui vous disent Non ne reviennent jamais.
Réajuster. Deux pas en arrière pour jouer en cercle.
« Caresser-le il deviendra vertueux » comme il l’a dit.
revenir pour retracer l’écart creusé par les coeurs qui n’osent plus se regarder.
Pourquoi?Allez savoir! ça ils ne le diront pas
J’ai voulu faire l’amour avec mon xylophone,
il m’a répondu gentiment de sa voix carillonante :
j’accepterai tes caresses sans te les rendre
mais j’ai de la tendresse à revendre…
Help yourself Gü!
Bananiff ma salope (en retard…;-)
ps sans rapport avec la carte de voeux :
Estragon ma jolie j’aime ton art tu me fait délirer par ta trashitude infinie, je comprend pas tout ce que tu racontes mais: quand est ce qu’on se fait cuire des oeufs?
Excuse-moi
Je t’ai menti petit ange
Je voulais avoir l’air à la mode
cynique et mauvais,
pour que tu aimes mon coté mauvais garçon
Oui, je t’ai menti
l’âme existe
Ce n’est pas comme je t’ai dit
un mensonge à l’usage des pauvres gens qui n’ont rien à esperer
à qui on fait miroiter une vie future
Pense à tes atomes si tristes aujourd’hui
Comment pourraient-ils pleurer un être cher
sans cette petite flamme magique
qui brûle tout au fond de toi
Excuse-moi petit ange
Excuse-moi, je ne te mentirai plus
NOURRIR LES ANES #3
On m’a donné plusieurs consignes. Car les ânes, quoi qu’on en pense, sont plutôt difficiles. La première contrainte, et la plus pénible de mon point de vue, est qu’il faut nourrir les ânes à heure fixe. En l’occurence, il s’agit du matin, avant 10 heures de préférence. Si jamais on déroge à cette règle, l’âne peut le faire remarquer de manière assez désagréable et parfois spectaculaire. Cela s’est produit une fois, d’après ce qu’on m’a raconté. Pris par je ne sais quelle obligation, le propriétaire des bêtes n’avait pu, en effet, leur donner leur botte de foin quotidienne. Quand il est arrivé, sur le coup des 14 heures, il les a pourtant trouvé, tous les deux au rapport, calmes et l’air dégagé. Il faut aussi savoir que dans le champ d’à côté, il y a deux chevaux. De belles juments de race, autrement dit dont la progéniture peut valoir très cher, pour peu qu’on les fasse monter par des étalons assez dignes. Au moment de cette histoire, le propriétaire des juments prévoyait justement d’aller les faire engrosser je ne sais où dans l’ouest de la France. Le pauvre homme emmène donc sa bête un jour de grande chaleur, la fait monter comme il se doit par un pur sang bien membré, et revient sur la colline des moulins. Il fait constater la grossesse, paie la saillie, et attend l’arrivée du poulain. Bien entendu, au moment de mettre bas, ce sont deux grandes oreilles qui apparaissent au lieu du pur sang attendu. Les ânes (on ne saura jamais lequel exactement), avaient sauté la jument ce jour où ils avaient attendu trop longtemps leur repas. Voila pourquoi il me faut respecter avec rigueur cette première contrainte. |
TROC
vu hier au IKEA villiers
sur le mur des petites annonces:
je souhaite échanger:
un peu d’amour
contre
un peu d’eau fraiche.
« Alors voilà Clyde a une petite amie Elle est belle et son prénom C’est Bonnie A eux deux ils forment Le gang Barrow Leurs noms Bonnie Parker et Clyde Barrow » |
Private collection c’est toi chéri ?
toi qui m’appartiens, tu ne m’intéresses pas.
ta soeur, ta copine, ta mère, ta fille, par contre, oui.
Un air impertinent et content de soi en impose aux femmes et agace les hommes.
Récits d’un chasseur, Ivan Tourgueniev
LIGHT FOUR CANDLES AT NIGHTFALL AND CAST THEM TO THE FOUR DIRECTIONS (North, South, East and West). THEN PLACE A GLASS OF WATER AT THE BASE OF EACH CANDLE. PLACE HUMAN BONE, HAIR OR FINGERNAILS IN A COPPER BOWL AND IGNITE. PLACE THE BOWL IN THE CENTER OF THE FOUR CANDLES, THEREBY COMPLETING THE PENTAGRAM OF NEGATIVE SPACE. LAY A SOLID LINE OF MOIST EARTH IN A COMPLETE CIRCLE AROUND THE CANDLES. ON THE OUTSIDE OF THAT CIRCLE, LAY ANOTHER CIRCLE OF COMMON SALT.
Le nimportekoi de ma soirée
« Sapeurs Pompiers bonsoir.
-Bonsoir je vous appelle car je suis dans un cinéma, il ya eu un cocktail et un jeune homme se sent mal.
-Vous travaillez au cinéma?
-Heu non Adrienne et moi on est bénévoles
-Vous etes ouvreuse?
-Non on est derrière le bar.
-Haha ils vous ont seléctionnée pour votre voix?
-Heu non on s’est incrusté derrière le bar c’est là qu’on est le mieux servi.
-Vous avez une tres belle voix.
-Heu hihi merci. Donc c’est un homme d’une trentaine d’années il est allongé il bouge plus il est tout blanc.
-Il est évanoui?
-Heu… ah ben non il va mieux il a relevé la tête.
-On vous envoie les sapeurs?
-Heu ben non, il fait signe qu’il veut pas. Tant pis.
-Bon très bien bonne soirée.
-Bonne soirée à vous au revoir. »
Elle me pourchassera, indéfiniment, jusqu’à la fin de ma vie. Pulsion destructrice d’une pureté cristalline. Virus de dernière génération – en cela elle réunit en un même corps toutes les caractéristiques des virus précédents, tout en les surpassant allègrement. Incarnation parfaite, froide, lisse, sans faille, et souriante de surcroît. Aucune technologie, si avancée soit-elle, n’y pourra rien changer. « Lui » peut crever – ou simplement la renier, l’humilier une fois de plus ; ça n’y changera rien non plus (d’ailleurs, existe-t-il réellement ? peut-on être transparent à ce point ?).
« Suit un soupir, un léger haussement d’épaules, un autre soupir. Et au-dessus d’une des portes, masquées par des tentures de velours rouge, il y a un panneau, et sur ce panneau, en lettres assorties à la couleur des tentures, est écrit : SANS ISSUE. »
Vos préoccupations actuelles : les bijoux de mariage, bagues, alliances.
Vous voulez tout savoir avant d’acquérir ces précieux symboles.
Doit-on obligatoirement avoir des alliances lorsqu’on se marie civilement ?
Sarah, Saint-Denis
Non. L’officier d’Etat civil demande au début de la cérémonie si les futurs époux vont procéder à l’échange des alliances. Si oui, celui-ci se fera après lecture des articles du code civil sur le mariage et après signature du registre par les mariés et leurs témoins.
Pourquoi porte-t-on l’alliance à la main gauche ? Peut-on choisir l’annulaire droit ?
Valérie, Nantes
En France, depuis le Moyen Age, la coutume veut que l’alliance se porte à l’annulaire gauche parce qu’on pensait alors que la veine de ce doigt était directement reliée au cœur. Toujours selon la coutume, une fois passée au doigt, l’alliance ne doit plus jamais être retirée.
Qui, des deux époux, reçoit en premier l’alliance ? L’homme ou la femme ?
Marie, Neuilly-sur-Seine
C’est le mari qui passe d’abord la bague au doigt de son épouse. On raconte que si l’anneau glisse avec difficulté sur la deuxième phalange, la femme sera dominante. Certaines informées plient leur annulaire pour entraver la progression de l’anneau…
Doit-on retirer sa bague de fiançailles pour recevoir son alliance ?
Delphine, Colmar
Oui, c’est mieux de tendre un doigt nu pour recevoir son alliance.
Ensuite, on peut remettre sa bague de fiançailles. Le saviez-vous : ce sont les Egyptiens qui, les premiers, ont adopté le port de l’alliance, anneau symbole de l’éternité des liens unissant les époux…
Pourquoi le diamant reste-t-il encore la pierre privilégiée pour les bagues de fiançailles ?
Chloé, Metz
De tout temps, le diamant a été chargé de symboles à cause de sa pureté, son éclat, sa limpidité. En Occident, on le croyait capable de chasser les mauvais esprits et de guérir les maladies. C’était aussi le reflet de la sagesse, de l’amour divin. Et, depuis le XVIIIe siècle, c’est la pierre de l’amour invincible, de l’harmonie conjugale.
Je voudrais un rubis, ma mère m’affirme que ce n’est pas une pierre de fiançailles.
Anna, Paris
Bien souvent, en effet, le rubis est considéré comme une pierre que l’on offre plus tard, pour les dix ans de mariage, par exemple. C’est dommage, car le rubis symbolise le bonheur et c’est la pierre des amoureux par excellence. Alors, suivez votre penchant pour cette pierre, couleur passion.
Je croyais tenir une binette mais non, rien, que des boulettes infinies, ou presque,
des gencives de porc de marrons glacés grêles comme des billes de barque à l’eye-liner de l’escargot sauvage,
je croyais avoir sifflé des pots de confiture mais non rien, juste des caleçons longs qui fusillent mon polype,
non, deux miradors blasés, qui ne daignent même pas me poursuivre, je croyais goûter
des bikinis mais c’était le castor épileptique de la moquette qui dansait sur les gaines de contention et dessinait des
étoiles éteintes, je croyais que tu m’aimais.
En Attendant la Bombe
Engagé au cours de sa vie dans toutes les luttes pour la liberté – contre le colonialisme français en Indochine, le fascisme en Espagne, le nazisme allemand -, écrivain attaquant la misère des hommes et exaltant leur grandeur, Igor Tourgueniev (1901-2004) fut également un esthète et un critique d’art, qui fit découvrir au public français la richesse des civilisations extra-européennes.
|
Promises, promises
juste rétribution de ma langue maternelle: telle est ma « sagesse » désabusée.
This is hardcore
il y a un code dans mon coeur c’est le zéro absolu
souplesse
« En psychophysiologie, on observe des dynamiques tourguenistes dans les bulbes olfactifs (Katzenstein in « a spiral theory », 2006, p.16), qui indiquent que le tourguenisme constitue une caractéristique essentielle de l’activité neuronale collective dans tous les processus de perception. On comprend aussi de plus en plus le rôle du tourguenisme dans le fonctionnement du cœur par exemple (Sikorski, 2008, p. 74). Suite à ces découvertes, on a pu modifier par exemple les ondes d’impulsion dans les systèmes artificiels de stimulation cardiaque en introduisant du tourguenisme. Le tourguenisme fournirait ainsi plus de souplesse que l’ordre, selon ces auteurs. C’est ici l’image du pont trop adapté à l’environnement, qui peut s’écrouler avec l’addition de la rétroaction trop régulière d’une troupe de soldats à son passage. Le congrès offre des exposés dans ces secteurs de recherche aussi. »
Pr. Druunörst Gulkstra-Grüll, 8 mars 2009
Comme dans un ascenseur
7
6
5
4
3
2
1
RC
-2
-3
-4
DE NOUVELLES AVENTURES!
Ma chambre devint inhabitable.
Dans le coin des forêts vierges les panthères firent défaut.
J’en trouvai dix chez un fourreur et fabriquai les autres
avec des vieilles lettres d’amour rapiécées, les yeux d’un
civilise à la recherche des barbares, les sourire d’une promesse.
Bientôt les usines réclamèrent de l’or: chimiste, ton whisky
solidifie fut une trouvaille et les mots plats d’un entrepreneur firent le reste.
Pour le centre, la glace fut difficile à trouver; je me rappelai opportunément
les paroles d’un crétin qui m’appelait « sans cœur »
(il fumait un cigare muet et j’avais besoin de mille francs),
l’arrivée lymphatique d’une maîtresse fiévreusement attendue,
d’anciennes saouleries délayées en causeries -et les réveils
au milieu des lampes allumées
Dans le fond droit je devins brasseur d’affaires grâce aux chèques
sans provision distribues en guise de prospectus, la réduction
au dixième des contrats proposés, le vide romantique prêché
du haut d’un réverbère, l’indifférence à la pluie et la suggestion secrète.
A l’Ouest, j’acquis un ranch de voleurs de chevaux.
Appliquant strictement les méthodes de ma jeunesse
(quand je faisais tourner les péchés capitaux -et les femmes à mon profit),
je devins, après quinze jours de gérance, propriétaire d’un état.
Mais, fatigué par un multimillionariat sans incidents, je dus
retraverser l’océan plat. Il fallut alors inventer l’eau et l’immensité.
Sur un signe, trois amis m’analysèrent rapidement,
firent pivoter mes défauts sur un plancher de vices cachés
et de mensonges et définirent par quoi ils m’étaient supérieurs
– ô soleils et vos couchers sur la mer vous étiez enfin dans le décor!
•
Les ports sont introuvables. Je drapai quelques vieux désirs,
étendis des carpettes usées menant à des lits bretons,
façonnai quelques femmes; mais, mes idées vivant de plein air
depuis vingt ans moururent asphyxiées et se métamorphosèrent en matelots ivres.
Je les congédiai et déclarai la croisière terminée.
Plus de murs. J’étais sans socle suspendu dans l’espace,
écartelé par les éléments, le feu allait me démettre l’épaule droite
quand j’agrippai des dents une échelle de passage entraînant mes
quatre mendiants comme une tour quatre nefs d’église.
Je m’élançai vers les sommets et fus marchand de papiers peints.
Belles et soi-disant belles, les vertus théologales, modelées en rouge
sur le fond bariolé du ciel et de l’enfer, s’enlevèrent rapidement
et je fis une nouvelle fortune.
Quelques rouleaux d’espoirs sous le bras, je redescendis vers la ville.
Avec des complices, j’organisai toutes les banques en filiales
et dans la maison-mère j’installai un dancing. Je pris au sérieux
mes seules billevesées. L’orchestre fut un ramassis de souvenirs
bien accordés, d’orgasmes mal partagés et de saxophones.
Mais les copulations possibles sont en nombre limité.
Je cédai mes aventures et mon établissement au danseur professionnel,
et, maintenant, assis sur un tapis de prière, j’attends Lucifer
afin de lui proposer mon âme contre une dizaine de millions.
S’il existe, il va venir. J’ai dit: je compte dix et s’il n’est venu,
il n’existe pas. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10… J’étais un peu ému,
mais rien n’a bougé. Je suis rassure, j’ai couru le risque; je suis satisfait.
Exerçons notre courage, éteignons la lumière, refaisons notre voeu.
Il n’arrive rien. Je m’ennuie et m’enorgueillis de mon ennui
pour avoir au moins quelque nourriture. Je suis orgueilleux
par besoin de changement: il y a un monde où je suis seul sans décor,
où je peux m’absorber et me multiplier indéfiniment: équilibre difficile,
position instable. Si j’étais humble, je serais assis et tout tournerait
autour de moi dans un ordre parfait. Les hommes orgueilleux,
quand ils se rencontrent, se sauvent mystérieusement et retournent,
chacun, à leur trapèze. Les humbles seuls peuvent juger parce
que tout leur est volupté et embrassements. Je suis orgueilleux
par nonchalance; qui peut m’atteindre ? Je suis comme les épiciers:
la qualité de mes marchandises m’importe peu (ma famille est dans l’aisance).
Mais je manque de naïveté, et comment causer avec quelqu’un?
Je dois demeurer orgueilleux ou je me perds.
Supplice de l’orgueilleux: il se mange; et je mentais en disant
que la multiplication est illimitée.
Je tourne en rond et je suis une pointe: grotesque!
Si je ne descends pas dans la rue tout de suite, je deviens fou.
Je me lève; je mets un manteau en sifflant. Mais alors?
Je ne suis rien si une chanson peut me distraire de moi-même;
où suis-je à ce moment-là?
Ma vie n’est peut-être qu’une parenthèse. Ouvrons la fenêtre.
Ah !. si je pouvais entremêler mes pensées avec la précision
qu’ont les angles des rues au carrefour ! Mille variétés!
Je sens que c’est possible et je me sens soulevé: cet homme qui passe
et moi si haut, le vent qui passe ronfle en moi comme en une coquille.
Je suis emporté, je m’évade en fumée au-dessus de moi. Un triple saut périlleux.
Je suis dans la rue, mort. Mais je regarde la petite fumée qui s’élève…
Tout cela est faux.
PAUL MÉRAL
quelques épices
dans un bol de lait
faire chauffer à feu doux durant cinq minutes,
introduire les cendres de belette,
servir tiède
il court dans la ville, il fait nuit personne ne le regarde This is city ses foulées sont contrôlées, il court en rythme jamais un pas ne se décale aucun obstacle ne fait briser la cadence il ne s’essouffle pas on dirait en fait qu’il ne respire pas Jajeemba il tourne au coin de l’artère principale de la ville derrière sa nuque sa capuche se soulève en même temps que ses jambes Jajeemba dans la nuit des souffles le suivent aussi rapides que lui aussi prestes que lui plus vifs que lui il court il ne fait que courir il ne peut que courir toute la scène s’est incrustée dans les rythmes et la musique de la peur résonne pas souffles frottements de coton automatic terror on entend des enfants pleurer Jajeemba on entend des enfants pleurer psychodream il court jamais ne s’essouffle ne t’essouffle pas your baby cries foulées élancées l’esthétique de la peur au loin des tambours ni du bronx ni du ciel en colère les cartons des voitures sur les boulevards ce soir beaucoup de choses brûlent democracy dies
Je porte à mes lèvres la coupe chargée de tes vices le délice des calices le calice des délices le câlin à hélice le moulin à malice etc…
Hier soir à peine remis de cette soirée au 51 si bien racontée ici et là
Concert de David Tétard avec Car(r)o
Puis soirée Born2Ning chez Pouic
Quel Oaï cette soirée…
Oui, on voit bien que je sais me servir d’un appareil photo
C’est très net.
Finalement je reviens avec une meilleur opinion du GFIV
Mais Sarah pense que je suis un affreux goujat tacheur de chemisier
et Troudair est mon héros du jour
Merci a tous pour le T-Shirt surtout Marmitte (GTB crew) et Popy
A Clément pour le P.Juce à gogo et à P@t pour la chanson du looser…
Et à ceux qui ne m’ont pas cassé la gueule
Et à ceux que j’aime
Houla, faut que j’arrete là moi
Ca devient chiant.
J’ai pas l’habitude de raconter mes soirées mais là j’avais envie de faire des liens, de mettre des photos ratées, de parler de gens amicaux, de pas écrire de textes tirés par les cheveux, d’être aimable en esperant que Google ne retiendra pas de ce texte que les mots « chiant », « gueule » et « goujat » mais plutôt « aime », « héros » et « merci »…