de nos jours les loups aussi envoient des textos…

la preuve scientifique.

JE VOUDRAIS BIEN SAVOIR

OU SE CACHENT LES OISEAUX POUR MOURIR

ET SI QUAND ILS SONT MORTS

ON PEUT LES FAIRE ROTIR

Old par felix le 27 Nov 2003

Old par igor le 20 Juil 2003

 

The Amazing Feminization Slut Machine Slot Machine Flash Game and other hypnotic strangeness. bit.ly/fGtZnZ

Short par igor le 26 Mar 2011

 

Où Igor, célibataire, prend la très mauvaise décision tactique de revoir Moulin Rouge le jour de la fête des amants. bit.ly/sv-mr-11

Short par igor le 14 Fév 2011

 

Ce soir, Igor carbure à la garbure.


c’est toi chéri?

va savoir

Old par Gu. le 03 Nov 2003

alter ego

J’ai couru dans ma chambre pour terminer les réjouissances, tant pis, moi seule, mais à l’abri des regards. Cela je ne peux vous le raconter. Il faudrait pour cela que vous voyiez mes accessoires, qui sont exemplaires, et qui m’ont été ramenés par des mains amies de pays lointains. Ce que je peux vous dire c’est que ma couche en porte encore les traces, et que, paraît-il, certains couples cachés sous ma fenêtre pour se conter fleurettes m’ont entendue crier de contentement. Espérons que ce cri les aura aidés à être moins timides…

Old par Gu. le 22 Juil 2003

 

La nuit. Hum.

Short par igor le 10 Mar 2013

Je hurle à la face du vent
C’est un vent contraire

cette nuit j’ai rêvé

tu étais mort, tu sais

je pleurais dans mon sommeil

j’ai pleuré à mon reveil

que sommes nous devenus ?

tu m’aimais avant,

est-ce que tu m’aimes, à présent ?

Old par M. Fox le 06 Avr 2002

 

デストロイア !

Short par igor le 09 Avr 2011

DE NOUVELLES AVENTURES!

Ma chambre devint inhabitable.

Dans le coin des forêts vierges les panthères firent défaut.

J’en trouvai dix chez un fourreur et fabriquai les autres

avec des vieilles lettres d’amour rapiécées, les yeux d’un

civilise à la recherche des barbares, les sourire d’une promesse.

Bientôt les usines réclamèrent de l’or: chimiste, ton whisky

solidifie fut une trouvaille et les mots plats d’un entrepreneur firent le reste.

Pour le centre, la glace fut difficile à trouver; je me rappelai opportunément

les paroles d’un crétin qui m’appelait « sans cœur »

(il fumait un cigare muet et j’avais besoin de mille francs),

l’arrivée lymphatique d’une maîtresse fiévreusement attendue,

d’anciennes saouleries délayées en causeries -et les réveils

au milieu des lampes allumées

Dans le fond droit je devins brasseur d’affaires grâce aux chèques

sans provision distribues en guise de prospectus, la réduction

au dixième des contrats proposés, le vide romantique prêché

du haut d’un réverbère, l’indifférence à la pluie et la suggestion secrète.

A l’Ouest, j’acquis un ranch de voleurs de chevaux.

Appliquant strictement les méthodes de ma jeunesse

(quand je faisais tourner les péchés capitaux -et les femmes à mon profit),

je devins, après quinze jours de gérance, propriétaire d’un état.

Mais, fatigué par un multimillionariat sans incidents, je dus

retraverser l’océan plat. Il fallut alors inventer l’eau et l’immensité.

Sur un signe, trois amis m’analysèrent rapidement,

firent pivoter mes défauts sur un plancher de vices cachés

et de mensonges et définirent par quoi ils m’étaient supérieurs

– ô soleils et vos couchers sur la mer vous étiez enfin dans le décor!



Les ports sont introuvables. Je drapai quelques vieux désirs,

étendis des carpettes usées menant à des lits bretons,

façonnai quelques femmes; mais, mes idées vivant de plein air

depuis vingt ans moururent asphyxiées et se métamorphosèrent en matelots ivres.

Je les congédiai et déclarai la croisière terminée.

Plus de murs. J’étais sans socle suspendu dans l’espace,

écartelé par les éléments, le feu allait me démettre l’épaule droite

quand j’agrippai des dents une échelle de passage entraînant mes

quatre mendiants comme une tour quatre nefs d’église.

Je m’élançai vers les sommets et fus marchand de papiers peints.

Belles et soi-disant belles, les vertus théologales, modelées en rouge

sur le fond bariolé du ciel et de l’enfer, s’enlevèrent rapidement

et je fis une nouvelle fortune.

Quelques rouleaux d’espoirs sous le bras, je redescendis vers la ville.

Avec des complices, j’organisai toutes les banques en filiales

et dans la maison-mère j’installai un dancing. Je pris au sérieux

mes seules billevesées. L’orchestre fut un ramassis de souvenirs

bien accordés, d’orgasmes mal partagés et de saxophones.

Mais les copulations possibles sont en nombre limité.

Je cédai mes aventures et mon établissement au danseur professionnel,

et, maintenant, assis sur un tapis de prière, j’attends Lucifer

afin de lui proposer mon âme contre une dizaine de millions.

S’il existe, il va venir. J’ai dit: je compte dix et s’il n’est venu,

il n’existe pas. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10… J’étais un peu ému,

mais rien n’a bougé. Je suis rassure, j’ai couru le risque; je suis satisfait.

Exerçons notre courage, éteignons la lumière, refaisons notre voeu.

Il n’arrive rien. Je m’ennuie et m’enorgueillis de mon ennui

pour avoir au moins quelque nourriture. Je suis orgueilleux

par besoin de changement: il y a un monde où je suis seul sans décor,

où je peux m’absorber et me multiplier indéfiniment: équilibre difficile,

position instable. Si j’étais humble, je serais assis et tout tournerait

autour de moi dans un ordre parfait. Les hommes orgueilleux,

quand ils se rencontrent, se sauvent mystérieusement et retournent,

chacun, à leur trapèze. Les humbles seuls peuvent juger parce

que tout leur est volupté et embrassements. Je suis orgueilleux

par nonchalance; qui peut m’atteindre ? Je suis comme les épiciers:

la qualité de mes marchandises m’importe peu (ma famille est dans l’aisance).

Mais je manque de naïveté, et comment causer avec quelqu’un?

Je dois demeurer orgueilleux ou je me perds.

Supplice de l’orgueilleux: il se mange; et je mentais en disant

que la multiplication est illimitée.

Je tourne en rond et je suis une pointe: grotesque!

Si je ne descends pas dans la rue tout de suite, je deviens fou.

Je me lève; je mets un manteau en sifflant. Mais alors?

Je ne suis rien si une chanson peut me distraire de moi-même;

où suis-je à ce moment-là?

Ma vie n’est peut-être qu’une parenthèse. Ouvrons la fenêtre.

Ah !. si je pouvais entremêler mes pensées avec la précision

qu’ont les angles des rues au carrefour ! Mille variétés!

Je sens que c’est possible et je me sens soulevé: cet homme qui passe

et moi si haut, le vent qui passe ronfle en moi comme en une coquille.

Je suis emporté, je m’évade en fumée au-dessus de moi. Un triple saut périlleux.

Je suis dans la rue, mort. Mais je regarde la petite fumée qui s’élève…

Tout cela est faux.

PAUL MÉRAL

Old par JLB le 10 Avr 2004

 

Mina : tu peux être provincial ou provençal. Carver : oui, tout ou rien. Igor : ou crever, les yeux ouverts, nu. Seul. Sauver cap’tain Cook.

Short par igor le 16 Jan 2010

 

Danser en tracteur !

Short par igor le 04 Oct 2011

 

Mode d’emploi : En cas d’obstruction de la pompe, Rincez abondamment à l’eau chaude.

Short par igor le 25 Fév 2010

 

Et ici, les bombardiers, les sirènes. Tu vois, les filles à queues de poisson. On rase les murs, gratis.

Short par igor le 20 Juil 2012

le récitant : non, le site se termine ici.

Old par igor le 12 Avr 2004

 

Igor, ce lapin. t.co/2qel044O

Short par igor le 10 Fév 2013

Faut que j’arrête de penser à ça.

Old par Rodia le 07 Mar 2003

Off s’en fout

je ne veut pas que tu lise ce que j’ecris
le jeux a bien trop duré
arretons la, je ne veut pas manger

Old par fbwn le 24 Jan 2003

Si je pouvais parler d’un autre point de vue que le mien,
croyez le bien, je le ferais.

 

Et je me penche au balcon pour regarder les lueurs. La comète illumine la baie. Dans le ciel, les parachutistes tournoient, décimés, nus.

Short par igor le 22 Mar 2012

On avait depuis peu aperçu Ivan Tourgueniev dans près de 6 villes diffèrentes : Un témoin l’avait vu dans les jardins du sénat, à Paris, une femme enceinte jurait qu’elle avait croisé l’illustre grand-père sur le pont de Longdoz à Liège, un couple d’homosexuels certifiait que l’auteur russe était en extase devant le labyrinthe de la cathédrale d’Amiens le 14 Avril 2003 et que c’est son air mystique qui les avait fasciné, le premier conseiller du consulat de France à St-Petersbourg affirmait avoir identifié au musée de l’Ermitage un homme dont l’apparence semblait conforme à l’avis de recherche international lancé par le Vatican, Un couple de jeunes touristes français, Cécile et Antoine, déclarent avoir reconnu Tourgueniev à la station de Métro Bourse, à Bruxelles.

Il semble que la résurgence soit proche, il faut que nous soyons prets. Les planètes ne nous sont plus favorables et jouent désormais contre nous; mon dieu, donne-nous la force !

Old par M. Fox le 16 Avr 2003

 

Jou m’appelle Igor, Carver ou Mina et jou sommes des personnages de fiction. Eh bien ! Hal’, quelle heure se fait-il, mon garçon ?

Short par igor le 10 Juil 2009

 

Ouvre les yeux.

Short par igor le 31 Mar 2012

% et je cherche

Il est établi, et ce même au sein du système même, que Mao a eu raison à 70 %.
On soupçonne Tourgeuniev de l’avoir à 95 %.

 

Ce jour, vous avez le choix entre écrire sur « un complètement nouveau système de gouvernement égalitaire et juste » ou « je suis une licorne ».

Short par igor le 28 Sep 2011

Un indice : quelque part dans une clinique abandonnée... Avez-vous vu l'homme au sac ?

ce moment délicat entre tous,
rien qu’un souffle
entre nous,

trois fois rien
qui changent tout

Old par M. Fox le 01 Mai 2003

Touche mon coeur,
juste là

tu sens comme il bat pour toi ?!

Old par M. Fox le 25 Avr 2003

L’image — (dimanche, 13h07) — la chaleur dont le foyer serait sous le bitume attaquant l’air blanc, consistance noire, pollutions.

\c/to\i/ch\éri/?

Toucan gourou du matin
Toucan garou du soir

Old par -- Zan le 06 Jan 2003

 

Sommeil où es tu ?

Short par igor le 17 Sep 2010

bonsoir tristesse

Old par -- Zan le 24 Sep 2004

enlève tes lunettes,

que je puisse t’embrasser.

Old par M. Fox le 06 Nov 2002

 

Mina, Igor, sur les hauteurs, contemplent la ville, les flammes colorées. L’émotion est palpable. Leurs mains, serrées. Au Nord, ça explose.

Short par igor le 19 Avr 2013

 

Et Mina de sortir piques et torches. Et vive le feu. Enfin.

Short par igor le 22 Mar 2018

Hier soir j’ai retrouvé mon âme de midinette grâce

à KazaaLite

La phrase de la journée :
J’parle à toi pédé de ta race, vazy j’m’en bats les couilles la vie de ma mère.
Un tendre et jeune enfant sous mes fenêtres à Aubervilliers

Aujourd’hui c’est dimanche et j’ai trouvé ma vocation. Je crois que je vais postuler pour être « Counter-terrorism Analyst » ou « Operations Officer » à la CIA. J’ai passé les premiers tests d’évaluation en ligne et vous me croirez ou pas, j’ai obtenu des « excellent matches ».

La CIA recherche des « independant thinkers, adventurous spirits and passionate professionals » : ça me plaît bien, c’est tout à fait mon genre. Ils offrent des « competitive salaries » et même des « holiday pay », et ça c’est plutôt cool. Un « Operations Officer » du Clandestine Service, par exemple, peut être payé jusqu’à 60 000 $ dès la première année : moi ça me suffit.

Je me vois bien m’installer dans un pavillon avec jardin, garage et chien, tout près de mon boulot, au George Bush Center for Intelligence. Ça se trouve pas loin de Washington, à McLean en Virginie, sur la rive ouest du Potomac – très belle région. Là-bas c’est beau comme un campus ; d’ailleurs ils le disent, c’est une « campus like atmosphere ». Un peu comme à Camden. Il y a tout plein d’options pratiques : deux « fully equipped fitness facilities » et un « jogging track », et même un « child care center », au cas où j’engrosserais une « college student » du « Internship Program ». En plus, c’est une «drug-free workplace» : ça veut dire ce que ça veut dire, non ? (en fait je suis pas sûr ; je suis pas très bon en anglais).

A la CIA, tout le monde a l’air super sympa, ouvert, souriant, dynamique, pluriethnique. En plus ils bossent sur un fond musical hyper rock’n roll, ambiance Tom Cruise dans Mission Impossible. Trop cool. Avec un peu de patience je finirai peut-être comme Anne, une « senior analyst » qui voyage beaucoup et qui accompagne souvent W. Bush à bord d’Air Force One. La classe. Je finirai en vieux beau, les tempes grisonnantes, genre Harrison Ford.

la 4e grande révolution de la pensée : la fin de l’anthropocentrisme.

(surdité)

Old par M. Fox le 19 Jan 2003

Le fils caché de Jean Pierre Raffarin


Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le 13 mars 2005 à l’antenne de Radio J

Jean-Pierre Raffarin naked prime ministre sucks little boys a lâché un peu de sperm facial cum éjac éjaculation lest dimanche pour tenter sodomy sodomie Captain Kirk fucks Mr Spock de calmer l’agitation sociale, à un peu plus de deux plus deux échangisme swing couple libertin Michèle Alliot Marie domina dominatrix fouet whip gode ceinture mois d’un référendum sur la constitution européenne qu’il prédit « serré » tight little ass fist fisting Jean-Louis Debré Evreux orgy golden shower, mais n’entend pas céder sur les réformes contestées de lécole et des 35H.

Jean-Pierre Raffarin a un fils homosexuel caché au texas, sauras-tu le retrouver ?

Old par Nicolai le 15 Mar 2005

 

Mina, Igor arrivaient en gare de Charlottesville. Max, aux haut-parleurs : « Le voyageur tomba mort, frappé par le pittoresque. »

 

Comment tirer cela au clair ?

Short par igor le 07 Nov 2011

je te faxe mes pleurs

aux senteurs

de quarts d’heure

réponds

 

Carcassonne. J’adore.

Short par igor le 14 Juil 2011

***ALL IMAGES © COPYRIGHT BEN FROST 2001***

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Old par Gu. le 02 Avr 2004

 

Alors, le Tigre, le costume, la malle, les pucelles, le belvédère des jardins suspendus de l’Académie et cette lumière toute particulière.

Short par igor le 16 Mai 2011

attente, oubli

Old par A venir le 09 Oct 2002

Mes cernes me plaisent

J’aime tes cernes

Old par Gu. le 25 Mai 2003

Je reviens de Florence—————-

he bien John Travolta n’a rien inventé…

Old par -- Zan le 04 Déc 2003

Un étrange portail, la nuit et le chat. Je me demande où sont les autres, seul l’écran me donne un peu de lumière. Je peux entendre La Maison respirer si je ferme les yeux…
Old par igor le 07 Août 2003

j’ai repensé à cette histoire de FdM.
et c’est toujours la même question qui revient…


– il ne pose jamais de questions, je ne sait pas ce qu’il en pense.
– tu ne sais pas s’il éprouve de la jalousie ?
– son attitude signifie clairement que non…

 

Le récitant : Les anciens pays communistes vous réservent des surprises, sous des petits galets très doux. #Mina #Killyourboyfriend

Short par igor le 30 Avr 2009

C’est en forgeant qu’on devient forgeron

Soit, mais…

A trop roder on devient rododhendron
A trop gérer on devient géranium
A trop rêver on devient réverbère

Old par -- Zan le 17 Fév 2003

Old par Gu. le 19 Juil 2003

 

Igor et Mina adoptent un arbre. t.co/irSxcAyO

Short par igor le 26 Déc 2011

Un dimanche au soleil.

Old par Rodia le 06 Avr 2003

 

Mina, Igor et Carver, dans le salon, observent le géant, ivre, qui repose sur le canapé, défoncé. À la radio, Electrelane. Ici, il est midi.

Short par igor le 05 Jan 2015

Regarde mes yeux … j’en ai au moins deux .

THE ALIEN TENTACLE RAPE IS
THE ULTIMATE RAPE


!!! try it !!!

Soy un perdedor, …

L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente

Apollinaire
Alcools (1912)

Old par To le 23 Juin 2005

Samedi soir, ce Héros

deux clarinettes
et trois minutes à Bougival
tout près de la ville
des rues implicites
et des jardins obscurs

Old par M. Fox le 28 Avr 2003

:-) (-mimi-) :-)))

Old par Gu. le 12 Juin 2003

« pOst » ?

which One ?

iS there One ?

W. Dir ?

MuSe ?

Thing ?

It might / shOuld / wOn’t be all (…)

IN THE CIRCONSTANCES

FORMAL DRESS IS TO BE

OPTIONNAL

(…)

Old par Gu. le 29 Juil 2003

 

J’ai rangé les armes à la cave. Mina porte toujours un sabre de cavalerie, en avril. Carver : vélo et point de croix. Dehors les cendres.

Short par igor le 18 Avr 2014

Allen Vs Predator (Vs L’homme Homard)

Nous avons souvent l'occasion de lire des articles sur les Bien que beaucoup de personnes ont entendu parler de l'Andorre avec ses kilomètres de commerces hors-taxe et ses 5 stations de ski, peu d'entre eux se sont aventurés dans les montagnes ou un autre monde les attend, non touché par le tourisme de masse et loin des centres commerciaux et stations: des montagnes dont l'altitude frôle les 3'000m, de magnifiques vallées paisibles, plus de 60 lacs, de vastes étendues de fôret entrecoupées par des rivières d'eau cristalline et, ce qui est le plus important, beaucoup de truites et très peu de monde. On peut considérer un lac avec plus de 3 pêcheurs comme un lac bondé de monde!
Le chasseur Les deux autres
[ Les waders ne sont pas nécessaires pour les lacs car on peut pêcher à même le bord ]
Old par igor le 06 Nov 2004

 

Carver installe la table pliante. Mina apporte les chaises. Igor fournit la provende et le latex. Petit déjeuner dans les ruines de Londres.

Short par igor le 08 Juin 2016

J’espère que David Lynch a du succès avec les femmes.

Parce que là c’est un peu ma dernière chance, quand même.

Sinon il me reste mon « pseudo idiot ». C’est un peu léger.

Et mon image de « nerd solitaire ».

Assoiffé d’open-bar et fasciné par « le porno, les jeux-vidéos et la culture postpunk ».

Il paraît que ce sont mes « paradigmes »… Je savais même pas que j’en avais.

Ce qui est sûr, c’est que ça fait pas très sexy.

C’est pas non plus très véridique – mais bon, à la limite c’est pas ça le plus important.

40 000 lecteurs, ça fait quoi ? disons 20 000 meufs ? dont 5000 qui sont vraiment jolies ?

5 000 jolies filles qui m’imaginent comme un nerd boutonneux, le genre qui mange des pizzas seul devant sa play-station.

Sympa. Merci la presse branchée…

Décidément faut vraiment que je refasse mon plan-média.

Tiens, bah j’vais commencer tout de suite.

Je lance officiellement un appel d’offre.

Jeune intello-artiste-bidule très très talentueux cherche attachée de presse.

Travail non rémunéré mais socialement hyper-valorisant.

Ambiance de travail décontractée (tutoiement autorisé, casual friday, alcool à volonté, drogues autorisées).

S’adresser à la rédaction de tourgueniev.com (je n’ai pas encore d’assistante pour s’occuper de ma messagerie).

 

Nous réservons tout le 3ème étage. Certaines cloisons sont abattues. On fait de la place autour des chaudrons et des planches à découper.

le récitant : give me sodomy or give me death.

Old par igor le 13 Mar 2004

Old par Gu. le 15 Juil 2003

Cette nuit, j’ai fait un rêve étrange et pénétrant.

J’étais à la fois, Arnold, Willy et Virginia.

Mr Drumond et Margaret nous annonçait leur mariage.

Et nous, on se demandait bien qui serait notre prochaine gouvernante.

Old par igor le 13 Juin 2002

Glacée.

Old par Rodia le 16 Avr 2003

do e mo la ma n

i y a b e c s éc il e t q i m p us e un p u p r out – le m ins di c ète t me dé or s par ois la m itié du vi age – m is j squ’ ci ce n’est pas i dol re à arr cher.
C’est tou ours des qu stions et je s is là je ne uis pa fâché, non, non pas la tête, je ne suis pas malh ur ux, je s is bien qu’on me rt partout, très viola ment, et la misère aussi, je sais tout cela, mais quoi ?
to t va bi n, je suis t ujo rs moi-même, non ?
j’ai un p u moins de cheveux po r te plaire, je l’a mets, et ce ve tre : il y a ce creux, là, dessous les côtes, cette dép ession surp enante, ma s il suffit d’un peu d’ex rcice et c’est comme une lig e qu’on veux garder
aha … cette obsee sion
mais n n! c’est ta faço de me reg rder ta façon d ne plus me voir, co me si on ne s’étai jamais con us alors que pré isé nt nous ne no s sommes jam is connus, alors po rqu i pe ses-tu le contra re ? tu s is je n’ai pas envie d’e trer dans ton lab rinthe
mais … il n’y a pas de lab rinthe, seulement toi,
parfois j’ai du mal
c’est bi n ce q e tu veux ? ce que tu ve x ? c’est bien ce q e tu ve x ?

enfin une bonne idée!

les crudités…mmm…

c’est chouette.

Soyons réalistes.

Paris

18e.

15 heures.

Je sors de chez Mathilde.

Un escalier en cotillons.

Je remonte mes hanches.

Négligemment je sors. Les portes me lessivent, frappé.

Je crawl la boulangerie.

James jouit.

Un couple tasse. Disant « Tu arrêtes maintenant » d’une voix aiguë dégueulasse à leur bouledogue chiot.

Puis ils s’arrêtent émus en silence le regardant chier. Ils se pressent les bourrelets, se palpent les os.

Ça sent l’oignon près de l’épicier, je lui dis comme ça :

votre femme prépare de sacrés bons plats.

Il me dit : vous allez bien ?

Non je suis sur invidation.

Je croise le voisin, le sale voisin de Mathilde et soudain.

Un type.

Donc j’accélère le type est toujours derrière moi ses mâchoires bringuebalantes je sais plus je tourne je mange un mur dans la panique le clochard gueule je continue je me retourne le type m’a retrouvé je me scratche dans une porte cochère il avance dangereusement je sais plus une vieille dame avance vers moi elle traverse la rue un parapluie menaçant elle me fixe tout le long du traversage de la rue avec sa tête de luxation mal fanée, le type la vieille, le clochard le type la vieille la vieille le type c’est vraiment la merde entre leurs ongles des scléroses en plaques dont ils vont me sillonner la frousse je m’arrache de la porte gouttière je commence à voltiger par petits bonds vers la fin de la rue je tourne à droite je commence à courir très vite un type m’arrête il hurle un sale type vraiment je m’arrête ébouillanté en plein dans ses deux yeux rouillés ce qu’il sue il me tient ferme le bras je me retourne je lui dis de cesser immédiatement à cause du type et de la vieille derrière moi qui grimpent en cloportes les cloutés je me retourne la vieille et le type ont tourné au coin de la rue, le type devance la vieille d’un bon cinq minutes, la vieille avance lentement mais elle semble déterminée me fixe droit les yeux le type cavalcade bordel je m’arrache des bras du minautore suant je commence à courir comme un dératé et c’est où par chez moi bordel mais merde c’est pas vrai je croise plein de passants ils semblent vouloir m’arrêter, ils tendent les bras ils ricanent même des fois je crache sur leurs prothèses pathibulaires.

4h. Je suis près d’une poubelle. Y’en a un qui se protège dans une maison en carton. J’attends que ça passe. Je lui ai piqué son remède. Le type a disparu au coin de la rue du Départ.

J’appelle Mathilde, ça capte pas.

Soudain on s’est remis à s’embrasser manifester une espèce de chaleur moite à l’endroit l’un de l’autre, ce qui était fort étrange puisque la veille encore on était glacé. Mais tout s’oubliait. Est-ce que le visage des hommes c’est comme le soleil, dirait le générateur de phrases qui se prend pour un cordon et un mythe. Les genouillères sanglantes il a trépassé entre mes dents. Le type qui me suivait depuis toujours je lui ai fait un croche-pied, putain je lui ai saisi le menton j’ai crachoté en lui disant : MAIS TU VAS ME SUIVRE ENCORE COMBIEN DE TEMPS COMME ÇA ? COMBIEN ? TU CHERCHES QUOI LÀ ? Mes postillons s’accumulaient entre ses joues, ce qu’il semblait surpris entre mes doigts ses yeux avaient le tourniquet j’l’ai pris en sandwich entre le remède du clochard et ma haine je lui ai pressé la jugulaire, j’lui ai redit pour la dernière fois MAINTENANT TU ME VEUX QUOI ? et là très triste il a répondu je t’aime. Et j’ai eu honte. J’ai regardé le clochard, j’ai pensé à Jim Morrisson, Janis Joplin et Gil Scott Heron.

Soudain le téléphone a sonné : Mathilde a dit : réponds pas. Réponds surtout pas au type lui dis rien de toi surtout rien lui dis rien, éloigne-toi, lui dis rien, réponds-pas. J’ai commencé donc à l’endormir négligemment accoudé au clochard en fermant les yeux je lui ai raconté le napalm Hawaï le Machu Picchu et le Tibet.

On a commencé à danser dans la rue et des papillons se sont envolés du cul du clochard qui s’est mis à vibrer en cadence on a virevolté d’un chat de gouttière à l’autre en heurtant des putes. Le téléphone arrêtait pas de vibrer Mathilde se mettait à me harceler je répondais pas. On virevoltait avec nos gueules de caoutchouc sous la lune on se heurtait on pensait aux mecs dans les foins qui faisaient ça vite il avait encore le Tibet dans les yeux.

Soudain.

Un chat a commencé à danser vers nous, super malingre un peu méchant. On a pris la tangente toujours en dansant la gigue on s’est heurté au père Lachaise on a continué toujours les pieds en dedans à fouetter nos sens le Tibet le Machu Pichu, à jamais s’arrêter je savais rien du type, des fleurs ont commencé à nous poursuivre et à pousser à chaque pas devant les murs sales le générateur était content on avait accumulé plein de mots murs ville chat pas. On tricotait nos raisons. Le chat griffait sa queue je m’étiolais lamentablement contre un réverbère je savais qu’on allait moins vite que la petite musique qui nous trimballait depuis tout à l’heure.

Alors nos deux ombres pourries se sont mises à s’étirer sous le réverbère très loin jusqu’à Notre Dame. C’est pas arrivé, c’est pas arrivé je me dis, ça arrivera jamais je me dis, la misère ça colle à la peau, ça te détruit, tu pues pour toujours avec ton insalubrité.

On se racontait la vieillesse et comme on se servirait à boire des alcools agricoles sous le soleil du sud les pieds en crabes ne jamais s’arrêter le soleil chapiteau dans nos têtes mater les bonnes vieilles transhumances des gigolos à Accapulco le soleil ne s’arrêterait pas dans nos têtes les transats un bon vieux goût de rhum à s’embrasser dans la lueur des matins à oublier nos vieilles vies tremblantes et peut-être nos enfants en cadence contre la mer nous à contrepied des sables tu sais siroter des gin fizz faire du sport il dit peut-être que oui. J’ai la lèvre qui tremble il fait très sombre soudain, rue de la Verrerie. Je m’inocule encore un peu de vodka et je pense à des pays, j’commence à être super abruti.

Est-ce que tu penses qu’on aura une chaise à bascules je lui dis, la plage rousse qui bégayera entre nos orteils, est-ce que tu penses que la mer nous frappera est-ce qu’ils existeront toujours est-ce qu’on s’aimera déformés la mâchoire claquante de tellement de bons sentiments est-ce qu’on cuisinera des poulets au manioc est-ce que tu me feras confiance est-ce que je pourrai nager du matin au soir dans ton ventre je m’en fous de la pourriture j’aime bien tes intestins on m’a jamais donné d’intestins ni de rhumes je crache pas dessus non je m’en satisfais même, amplement, même d’un coin à vide sous tes ongles ou dans le gruyère de tes pieds quand t’as pris la mousson, même de ton coude à plumes, laisse-moi me loger et pas payer cher, s’il te plaît me fais pas payer de loyer, j’ai déjà du mal, faut que je peigne, tu sais, et que je regarde le monde putain c’est une activité à plein temps et personne te paye putain bordel regarde-moi laisse-moi un petit coin de cyanure même la strychnine à gauche au troisième couloir j’en veux bien, je veux même me loger là c’est rien à côté de la vie tu sais, je l’embourbe comme ça dans mon chemisier, je m’inocule encore un peu de fracas et je pense à des séismes, j’commence à être salement amoché rue du Temple ça a commencé détestable à crier l’oxygène ça se poursuit lamentable à Bastille une longue succession de cris et d’amants et de bêtes de luxures à vide ça se poursuit bestiaux en croix dans sexagénaires, ça a commencé méprisable en 78 depuis j’en suis pas sorti est-ce que tu penses que la mer nous flippera y’avait juste l’horizon la Tour Eiffel salivait des nuées rouges dans nos yeux de bâtards gris des flics en suspens dans nos haleines de chiotte la Seine commençait à se pointer sous nos pieds je lui serrais la main est-ce que je vais m’effondrer.

ils disent en le voyant qu’il marche à voiles et à vapeur

Old par M. Fox le 27 Nov 2002

un si vil incivil ainsi vil

et une paire de tongs dans la face !

Old par D.b le 13 Juil 2003

 

Dans le lointain, les lourdes basses, le dub. Igor, Mina, le reste de la bande, sur la pelouse, enlacés, préparent la suite. La fin, enfin.

Short par igor le 25 Déc 2014

 

Spleen l’ancien ?

Short par igor le 18 Sep 2011

Toujours à Vera Cruz. Un bruit assourdissant, des miettes de porte, un mastodonte la bave aux lèvres.
Les deux femmes en choeur :

– DRUANT !!!
– Ah ah ah oui, c’est moi, et je viens te tuer – tuer, Nadine mon amour, puisque tu es ressucitée !
– Objection, je ne suis pas morte, enfin je dis ça en passant, hein…
– Hum, euh, ma fille… en fait… comment dire… mon retour, j’ai du le monnayer…
– Quoi ? Tu as vendu mon acte de décès avant même le passage chez le légiste ?
Et en plus mon bourreau est un voleur de fausse argenterie !
– N’importe quoi… même pas vrai, c’était pas de l’imitation d’abord.
– Si si, nous avions vendu la vraie pour payer l’onchocercose du chihuahua, tu te rappelles maman ?
– *tousse* Oui ma fille, oui…
– Ah mais ça change tout alors… Madame la Reine Mère, nous avons à parler

Derrière la porte le mari écoutait

– Ainsi donc elles ne possédaient aucun bien vaisselier, quelle arnaque…

A suivre

Old par Rodia le 18 Déc 2002

je suis arrivée. arrivée? j’ai encore quitté pour arriver ici, quitté une fois de plus un lieu que je ne retrouverai jamais. aussi insignifiantes qu’elles puissent paraître des choses vont couler dans cet appartement dont je viens de claquer la porte. et parmi ces choses le temps. demain il sera différent. qu’en sera-t-il dans un mois?
de toutes façons je men fous voilà maintenant 22 ans que je quitte des endroits. ces départs m’ont-ils affectée? le premier sans doute, qui signait une vie d’errance. non, je ne vis pas dans une caravane, mais je ne vivrai jamais chez moi. je ne trouverai jamais mon pays parce qu’il n’existe pas. ma terre aurait été celle de mon lieu de naissance si on m’y avait laissé grandir. une terre qui n’avait rien à voir avec mes origines ni avec ma nationalité. mais c’est la seule terre que j’aurais pu reconnaître comme mienne, sans penser aux autres. si mon imaginaire s’était limité à cette terre. maintenant je sais tout ce qu’il y a autour de nous. je sais que dans ce fatras de pays, beaucoup m’ont donné de leur sang. je sais que tous nous en mêlons en nous. mais ce qui peut nous donner le sens de vivre dans un endroit sans se sentir étranger, c’est d’y naître. vous sentirez encore le pays de vos parents battre dans vos rêves, vous croirez encore que c’est le vôtre. moi, pour être revenue dans le pays de mes parents, je sais que ce n’est pas le mien, et je sais aussi que les autres pays non plus ne peuvent être le mien. le jour où on quitte un pays on apprend l’exil, et on le garde pour toujours.

solar skin on me ?


kung-fu is an old man

Happy World

happy world


ce soir les brigades tourguenistes
saouleront le vil avant de l’écorcher
pour que ses cris d’horreur
ne puissent donner l’alarme
aux tribus ennemies.

Old par igor le 04 Avr 2003

Camé Léon (1)


Dans un dîner, trois personnes lui disent qu’il ressemble
à John Irving. Quand il était jeune évidemment… Il se
souvient d’avoir essayé de lire « Le monde selon Garp » qui
lui était tombé des mains. Le soir il fait une recherche dans
Google images et ne trouve aucune photo de John Irving jeune. Alors il s’est dit : « voici à quoi je vais
ressembler quand je serai vieux. »

Old par JLB le 07 Avr 2006

« là ici »