lu sur un autre blog

j’ai réussi de justesse à rejoindre maman avant qu’elle ne prenne la voiture pour aller au déjeuner chez papa
j’ai jeté un froid sur place en disant à tous que j’avais une maladie
puis on a bu, alors ca n’a plus eu l’air de choquer personne, peut etre que je n’ai pas trop l’air malade,
en tous cas, on a bu plusieurs litres de vin (francais, espagnol, italien et argentin) au soleil, c’était agréable
mon frère a l’air en forme et joue beaucoup avec mon autre frère
mes soeurs sont arrivées en retard,
elles avaient trop pratiqué l’espagnol, ca les a empéché de se reveiller
papa nous dépose après le déjeuner avec sa jaguar sur les quais du canal st-martin
nous retrouvons un ami américain de ma soeur,
un autre américain arrive à vélo
on boit quelques bières
puis on va chez eux, un appartement très mignon dans un repli spatial près de belleville si j’ai bien compris
on achéte d’autres bières et on discute en anglais longuement
jusqu’au moment de bouger,
on va aller voir la fiancée de mon frère qui est dj et qui mixe dans un bar pas trop loin
on boit quelques bières,
je danse comme un fou,
j’embete un peu les djs en tenant les disques qui tournent pour voir l’effet que ça fait
on retrouve plein de gens là bas
je perds pieds,
je rentre,
je m’endors dans le taxi
mais je me retrouve miraculeusement à la maison
grace à l’honneteté de ce chauffeur là (mille mercis au chauffeur blogueur)
aujourd’hui je me suis réveillé tard,
j’ai une splendide gueule de bois,
je ne sais pas à quelle heure est le prochain train pour Nantes,
il faut que j’aille à la gare…

Old par M. Fox le 09 Mai 2003

 

Aujourd’hui ambiance de fin du monde.

Short par igor le 12 Juil 2011

 

Je suis un homme brisé, comme la pâte. #gâteau #quiche #patrimoine

Short par igor le 21 Sep 2010

 

Mina, en combinaison de parachutiste soviétique, regarde le camp en contrebas avec un monoculaire anthracite. Les réfugiés quittent la région, la menace nucléaire a tué tout conflit interne. Igor ondule lentement, ragtime. Le dirigeable chinois, couleur savane, brûle, au ralenti.

 

Je vais me servir de tes bras pour me réchauffer. Dès qu’ils seront décongelés. Mina sait jouer au go et parler japonais, aime les fusils.

Short par igor le 04 Déc 2010

Un immense moment de recherche scatologique…
Un intense instant de recueillement tourgueniste!!!


Old par Gu. le 02 Avr 2003

Caramba !


une baguette magique en jackie Chan !!

 

Au camp on continuait à ne se fier qu’aux apparences, surtout trompeuses. Ça sauvait des vies et du carbone. tetedampoule.com/roue/

1885 : Masha Tourgueniev à la lippe boudeuse, 9 ans, dans son premier happening pour mandoline et panier double couvercle.


Old par Rodia le 28 Nov 2002

So today …

… back to the roots

vacances forcées
et
chasse au mystère

dans les maisons cossues
et les jardins d’hiver

couvre-moi

Old par M. Fox le 02 Mai 2003

La putain-reveil-matin vous baise…mes enfants.

Embrasse-moi, j’étouffe !

Old par -- Zan le 15 Nov 2002

L’amour c’est comme une pièce qu’on lance
En espérant qu’elle retombe sur la tranche

Old par -- Zan le 22 Nov 2002

Et là soudain elle s’est mise à hurler d’un air miconfiant mibeuglant : « Mais tu ne te rends pas compte ma fille, il y a des zones de vide, on s’en aperçoit lorsqu’on dresse les diagonales et qu’on observe le centre, pense au spectateur, PENSE AU SPECTATEUR » elle s’excitait la morve ça dégoulinait autour de son grand plat de veau au curry tout plein de ses grands bras blancs là tout ahuris sous le lampion de sa noce de Noël, bordel j’me suis dit, mais d’où ça lui vient, et d’où je viens. Merde, mais quelle merde, c’est pas vrai que je me disais en sortant sur le balcon, à contempler ma sœur quatre étages plus bas en fumant ma clope et mes vieux fantômes de merde.

Putain, y’a qu’les cons pour se chercher un centre, quand tout ce qu’on est c’est ce qui est à côté. Merde.

Ah, et ça t’apporte quoi ? Rien, quand y’en a plus, j’accumule trois autres mètres. Et tu comptes aller où comme ça ? Nulle part, toujours au même endroit, mais trois mètres par trois mètres.

attrappe moi si tu peux !

Old par M. Fox le 14 Oct 2002

-I-

p e t i t   a v i o n

Hum
Bougredane et bougredandouille ne font qu’un.
Dicentim

Old par igor le 14 Nov 2002

les bras : les ailes



rien qu'avec le cerveau moteur

 

Mina et Igor, jouent un mash-up des bérus et de Madonna, à fond. « Vive le feu, To release the pressure, We need a holiday ». De circonstance.

Short par igor le 07 Mai 2016

si tu sais de quoi je parle

il faut que ça cesse.

mes ongles dans ton dos et nos conversations secrètes.

tes jupes retroussées et ton sourire mutin.

nos doigts qui se cherchent et se déchirent.

lundi, il ne restait plus qu’une dose

et je me suis mise à te hair, baby.

je suis ta pire ennemie et je suis à tes trousses.

Cendrillon et la signification m’échappent.

je suis à ton service. passe moi les Curly.

j’aime ce gout d’arachide sur ta queue.

Old par igor le 25 Août 2003

I love you M Fox
You can shake
Or rock and roll
Just like M Ali
I don’t care
Cause I love you

Aujourd’hui le virus hello frappe fort et paralyse la planète.

Leslie, after her first anguish was over, found it possible to go on with life after all, as most of us do, no matter what our particular form of torment has been. It is even possible that she enjoyed moments of it, when she was one of the gay circle in the little house of dreams. But if Anne ever hoped that she was forgetting Owen Ford she would have been undeceived by the furtive hunger in Leslie’s eyes whenever his name was mentioned. Pitiful to that hunger, Anne always contrived to tell Captain Jim or Gilbert bits of news from Owen’s letters when Leslie was with them. The girl’s flush and pallor at such moments spoke all too eloquently of the emotion that filled her being. But she never spoke of him to Anne, or mentioned that night on the sand-bar.
One day her old dog died and she grieved bitterly over him. « He’s been my friend so long, » she said sorrowfully to Anne. « He was Dick’s old dog, you know–Dick had him for a year or so before we were married. He left him with me when he sailed on the Four Sisters. Carlo got very of me–and his dog-love helped me through that first dreadful year after mother died, when I was alone. When I heard that Dick was coming back I was afraid Carlo wouldn’t be so much mine. But he never seemed to care for Dick, though he had been so of him once. He would snap and growl at him as if he were a stranger. I was glad. It was nice to have one thing whose love was all mine. That old dog has been such a comfort to me, Anne. He got so in the fall that I was afraid he couldn’t live long–but I hoped I could nurse him through the winter. He seemed pretty well this morning. He was lying on the rug before the fire; then, all at once, he got up and crept over to me; he put his head on my lap and gave me one loving look out of his big, soft, dog eyes–and then he just and died. I shall miss him so. »
« Let me give you another dog, Leslie, » said Anne . « I’m getting a lovely Gordon setter for a Christmas present for Gilbert. Let me give you one too. » Leslie shook her head. « Not just now, thank you, Anne. I don’t feel like having another dog yet. I don’t seem to have any affection left for another. Perhaps–in time–I’ll let you give me one. I really need one as a kind of protection. But there was something almost human about Carlo– it wouldn’t be decent to fill his place too hurriedly, dear old fellow . »
Anne went to Avonlea a week before Christmas and stayed until after the holidays. Gilbert came up for her, and there was a glad New Year celebration at Green Gables, when Barrys and Blythes and Wrights assembled to devour a dinner which had cost Mrs. Rachel and Marilla much careful thought and preparation. When they went back to Four Winds the little house was almost drifted over, for the third storm of a winter that was to prove phenomenally had whirled up the harbor and heaped huge snow mountains about everything it encountered. But Captain Jim had shovelled out doors and paths, and Miss Cornelia had come down and kindled the hearth-fire.

Old par igor le 28 Jan 2004

Death to the dinde

Et parmi la nuée

De Charons ailés

Tourbillonne,

Plane

Mon Augure

Qui décrit

Je ne sais quel destin…

This is the noise that keeps me awake
My head explodes and my body aches

Old par ... le 31 Mar 2006

 

Ce jour, vous avez le choix entre écrire sur « un complètement nouveau système de gouvernement égalitaire et juste » ou « je suis une licorne ».

Short par igor le 28 Sep 2011

 

Igor dansait nu sur la colline herbeuse. Igor, yeux au ciel nocturne, ignorait tout des guerres à venir. Au nord, l’atome.

Footbal

30/12/2000. Igor Tourgueniev, capitaine du Spartak de Moscou, a été désigné meilleur footballeur russe de l’année à l’issue d’une élection organisée à travers le pays et à laquelle ont pris part les spécialistes du football. Ce talentueux joueur qui obtient pour la première fois cette distinction, devance Dmitry, le milieu de terrain du Lokomotiv de Moscou. Alania Vladikavkaz, capitaine de Bakhva, se place en troisième position. Agé de 24 ans et auteur de 17 buts cette saison, dont quatre en Ligue des champions, Tourgueniev a permis au Spartak de décrocher son cinquième titre consécutif.

Old par igor le 17 Déc 2003

 

Hop.

Gü’s a lullabee
Gü’s a dragonfly

Old par Gu. le 14 Mai 2003

 

Il pleut tellement de trucs noirs, gluants, radioactifs que même les miliciens siciliens abandonnent les boulodromes aux alsaciens ivres.

Short par igor le 05 Avr 2012

Hier on m’a offert un pingouin télécommandé, c’est plutôt rigolo, il avance encore moins droit que moi quand je suis alcoolisé. Mais je vais lui greffer une caméra dans l’oeil et mon espion secret il deviendra. Héhé.Fight the power set free

gentil toutou

…Vendredi, il fait beau. Quitter Issy pour aller ailleurs. Quitter ici en tout cas. Grand sourire à tout le monde. Les véritables enjeux sont loin. On se sent un peu en terra incognita, mais bon, parfois c’est pas si mal. J’espère que tout le monde captera un peu de cette bonne énergie du soleil et la rangera bien au chaud dans son cœur…
Si on faisait aux adultes ce qu’on fait aux enfants, ils se fâcheraient sûrement tout rouge. Pensez-y la prochaine fois, messieurs les phallocrates !

Old par igor le 12 Avr 2002

 

Et en noir et blanc.

Short par igor le 07 Mai 2011

suivez-moi du doigt:
Le tour du visage c’est facile, mais sentez comme c’est doux sur les tempes et sur les lèvres. Descendez un peu sous le meton, peau vierge et blanche, caressez-la, je m’en mords les lèvres, ajoutez d’autre doigts pour que je sente l’emprise de la main sur le cou, vous pourriez m’étrangler, vous pressez un peu d’ailleurs, mais ça m’arrache des soupirs… Le doigt continue seul, il tourbillonne autour des clavicules, il aime bien cet endroit, et puis c’est le dernier stade avent d’aller valser sur les collines. D’ailleurs il y va, il commence par passer entre, et ça, les collines, ça les affole déjà. Le doigt passe dessus l’air de rien et tout s’agite, elles commencent à se soulever différemment. Des petits tours là-haut autour des tétons, tout ça ce n’est que du jeu; le doigt regarde déjà vers le nombril, mais c’est mieux de déployer la main et tout le ventre… c’est doux et moelleux, c’est toujours pur aussi, le doigt descend toujours. Ah…! L’endroit du corps où la peau est la plus douce, à l’intérieur des cuisses tout près du sexe. Et là le doigt s’attarde un peu, me donne envie, et après il ira amuser mon bouton.
Merci bien!

 

Su·per–du·per
Pronunciation: ˈsü-pər-ˈdü-pər
: of the greatest excellence, size, effectiveness, impressiveness – exactement miss @Flaurre

Short par igor le 30 Déc 2011

Et le Tourguenisme avance (coûte que coûte).

Le langage du héros vaste problème.
Comment puis-je en meme temps exprimer une émotion,
communiquer une pensée ; qu’on me reconnaisse sans
me caricaturer, parler d’autre chose que de ce que je suis en
train de dire, laisser le sens plurivalent mais précis quand meme ;
moins allusif que Mozart, aussi pointu que Webern, drole, sincère,
grave, catastrophique, touchant, aimable ?

Tout à la fois ? Plutot se perdre.
Le héros fonctionnera pas à pas.
« Quelle immensité et quelle misère dans le langage ! »
Le héros ne devra pas comparer le langage &agrave un monde
car il n’est pas po&egravete.
Il bravera les tentations lyriques, et revera comme il se doit, &agrave de grands récits.

(Langage monstrueux, imagin&eacute, volé, inventé, combiné, mélangé.)

Hérésie

J’en conclus que les chauves auraient mal aux cheveux

 

Mina, Igor et Carver empilaient les corps, les amis, les crevettes, sous la tonnelle aux alouettes. Sans transition, Destoroyah.

Short par igor le 28 Mai 2011

cet endroit à nul autre pareil

était hanté par un homme
qui se faisait appeler
le fou

c’etait agreable
de rencontrer
des etres humains
après tout ce temps passé en ville…

Old par M. Fox le 08 Nov 2002

 

Émerger doucement du grand lac Pastis, les nageoires engourdies et le chat comme, amorphe et souriant, posé sur la tête. Avec le sourire.

Short par igor le 02 Fév 2011

je n’aime pas le flash, je n’aime pas le zoom, je n’aime pas quand tu me regardes à travers l’appareil, l’image est fausse, certainement tordue, sûrement imag(in)ée. je suis faussée pour toi, oublions ce que nous croyions. point point point.
les listes sont émouvantes
etc

le monde
n’est pas assez grand
pour contenir
le monde

Old par M. Fox le 19 Fév 2003

Fondation Cartier, février 2005


En fait un autre artiste des années 90 avait déjà fait le même genre de travail, avec des fractals et des trucs en boucle comme ça… mais il est resté méconnu.
Il faut dire qu’il n’avait pas un si beau texte de présentation. Si je me rappelle bien, il s’appelait Microsoft et sa série, ScreenSavers

hinhin

Old par -- Zan le 23 Fév 2006

L’extase voluptueuse est le but souverain de l’existence, et ne demande aucune justification.
Mais le crime sans plaisir, c’est du mal gratuit, de la nuisance sordide.

C’est indéfendable.

Old par M. Fox le 06 Mar 2005

Je vais prendre une lame crantée
en forme de spirale et découper en demi-cercles
des incisions le long de la gorge et sous la poitrine.
Puis je vais extraire le parasite en essayant si possible
de ne pas provoquer la mort de la patiente
Je serai sûrement obliger d’utiliser la scie à métaux
trouvée dans la cave afin de faire mon chemin dans
la poitrine.
Si le parasite est trop gros, je vais le limer, le gratter,
le frotter afin de réduire sa masse.
J’ai posé des linges au sol pour essayer d’épargner la moquette
de mon bureau mais je pense que cela sera insuffisant.
La patiente bouge beaucoup mais elle est fortement attachée.
Elle parle aussi beaucoup malgré les coups au visage portés
afin de l’assommer convenablement :
Le petit marteau repose au sol,
dans les éclats de dents et la pulpe gingivale.
La chaleur est étouffante et j’ai du retirer tout
mes vêtements afin de mieux opérer.
La patiente semble s’étouffer à cause du sang qui coule
dans sa bouche, c’est drôle, elle gargouille.
C’est mystérieux, mais à l’intérieur,
il n’y a pas de parasite, juste une longue saucisse
fumante et nauséabonde et deux ou trois organes
qui gigotent assez grotesquement.

Old par igor le 26 Fév 2003

 

Quand j’étais petite : « So let me get right to the point I dont pop my cork for every guy i see ».

Short par igor le 28 Sep 2011

Deux pas dans une rue familiere trop familiere.

Et pourtant, une larme sort encore comme au premier jour, comme a nouveau une emotion premiere au fond du ventre, au fond des poumons. Je ne sais pas bien ce que mes doigts me dictent, le soleil ecrasant, l’odeur des chevaux immobiles sous un plomb liquide l’ombre du Giraldillo sur un aveugle promettant des millions, toujours Seville, des annees apres, et toujours un corps traverse de composes chimiques, comme avant, comme a Seville, immobile, rien n’a change.

Yo quiero Sevilla, y Sevilla tiene una cosa que solo tiene Sevilla.

Au fait… mon ami… c’est quand ton anniversaire?
C’est qu’on m’a déjà fait le coup.

Je te pardonne.

Old par Rodia le 01 Mar 2003

 

Igor : quand tu n’es pas là je mange vraiment des trucs supers. twitpic.com/1i5lrg

Short par igor le 24 Avr 2010

La conscience est dans l’escalier

Old par -- Zan le 22 Avr 2005

Avril, mois de la hache ?

Old par Rodia le 28 Avr 2003

 

Une mélodie, une rivière.

Short par igor le 06 Juin 2011

ZiLe

chérie

cOuld

yU

please

stOp

tO

be

sO

skinny

(…)

Old par Gu. le 24 Oct 2003

NYC 2morow

Old par JLB le 27 Juin 2005

John Cleese, ce héros

Old par Gu. le 11 Avr 2003

 

Et nous connaîtrons d’autres moments. D’autres moments plus grands. Mais aussi, sans doute, quelques autres, vraiment, petits.

 

Un univers, un docteur, un hamster.


« Il fait trooop chaaaaud pour travailler »

The Beast That Shouted « I » At The Heart Of The World

Old par igor le 04 Juil 2003

couleur

lotus, ctgr - blafardi planeta disCzka

Bien chère Ar*,

Vous savez comme ce rubicond faciès qui est le mien fut souvent le miroir d’une âme fameuse de ses joies, larges et généreuses tels ces fûts que l’on met en perce, en cette saison quand la vigne a donné ses fruits. Mais désormais, la seule émotion qui anime ce masque autrefois coquin, c’est la nostalgie ma chère. Et ce nez ample et charnu qui humait tous les fumets de la terre, de nos femmes et de leurs tables, s’est flétri. Et cette panse jadis fièrement enflée comme celle d’une pouliche lourde de son fruit s’est rétractée avec l’appétit. Jusqu’à ce gosier que vous louâtes aussi pour l’ampleur de son débit et qui ne sait plus que s’humecter petitement sans jamais reconnaître d’autre saveur que l’amer. Mais, perdre le goût ne m’a rendu ni sourd ni aveugle. Et je sais ô combien la tragédie qui vous a plongée dans l’obscurité vous a éprouvée et pourquoi elle nous a privé de votre faconde. Celle-là même qui s’alliait si bien à ce caractère épicé qui faisait ma nature. Je songe souvent à ces soirées d’automne sous les tonnelles de votre demeure aujourd’hui si silencieuse. Mais il a fallu que vous partiez à la rencontre de la lumière, en sa demeure que les français ont patiemment construit au fil de leur grandiose histoire, de leur exubérance et de ce goût pour le plaire. Ma chère Ar*, puissiez vous y cautériser vos plaies et laisser leur vin légendaire remplacer les saveurs passées que votre gorge ne saurait déglutir.

En effet, après m’être égoïstement épanché sur mes grosseurs de cœur, il me faut maintenant vous enjoindre de faire de ce voyage le purgatif de cette bile noire, pour vous, pour moi et pour l’amour de cette petite perle que vous me confiâtes ce soir-là. Mais, pour l’heure, c’est loin de notre honteuse patrie dont l’orgueil vous a si injustement spolié dans vos biens et votre cœur qu’il vous faut poursuivre cette œuvre de l’œil et de la plume dont on dit que Paris est le sanctuaire. Car sachez que ces efforts de lucidité, ce tranchant de rapière, fleuriront mieux la mémoire de notre regretté At* que nul chrysanthème.

J’aurai encore à vous dire combien l’évocation de ce Paris d’où vous m’écrivez me remplit de stupeur. Je ne sais si c’est l’émotion encore vive qui vous étreint ou si c’est la raison qui anime ce lugubre tableau que vous m’avez fait de votre exil. Notre imaginaire ne saurait s’accommoder d’un Paris sépulcral. J’espère donc que vous aurez tout le loisir de nous rassurer sur ce point dès que vous vous serez acclimatée. En ces heures sombres qui voient notre patrie sombrer dans le contentement de soi, l’autoritarisme et la violence, nous avons plus que jamais besoin de porter nos espoirs vers une terre promise.

Je vous quitte, ma chère Ar* en vous renouvelant la promesse que je tiendrai coûte que coûte, dussé-je me damner, d’élever cette enfant dans la dignité et le confort que procure l’espoir de jours meilleurs, à vos côtés.
Je prie pour vous, pour nos morts et notre patrie.

Az*

Old par igor le 10 Juil 2002

jadis comme disait tata gladys

Autosimilaire

Eh oh tendre aventuriere
réveille toi que je t’étrangle…

Lundi 7 février 2005

Elton John doit s’excuser auprès de Jean-Paul II



Le chanteur a dû demander pardon au Pape après avoir refusé de lui remettre son Hall of Fame Award à Londres.

Elton John a prétexté un dîner trop arrosé pour n’avoir pas pu se retenir de dire que c’était une honte que Jean-Paul II soit nominé pour la meilleure performance live, alors qu’il faisait du play-back.

L’attaché de presse de Jean-Paul II, qui a démenti les accusations de play-back, dément aujourd’hui que ce dernier ait répondu au chanteur avec une boîte de chocolats.


La rumeur voudrait en effet que le Pape lui ait envoyé des douceurs accompagnées du petit message suivant : « Visiblement, tu ne sais pas à quoi t’occuper en ce moment. »

L’attaché de presse a précisé : « Si JP II devait répondre à Elton, vous pensez bien que ce serait fait de manière bien plus intelligente qu’avec des bonbons et ce petit mot pathétique. »

 

Mina, l’homme à la tête de chat parlent de Chomsky jusqu’aux premières lueurs de l’aube atomique. Dehors les imprudents brulent, nus, seuls.

Short par igor le 29 Déc 2009

il est 17:37

 

Un jour.

Short par igor le 18 Fév 2011

Le soleil transperce la maison vide
de ses poignards jaunes

sans rien rencontrer
que des poussières qui dansent


Old par -- Zan le 23 Fév 2003

 

Autant de façons de se raconter, de se raconter l’oblique du monde, celui de la musique et de la technologie. t.co/yNojHGu

Short par igor le 13 Juin 2011

Casseur d’ambiancE !





le récitant : dans mon monde tout rose, je suis triste.

Old par igor le 28 Déc 2003

ah, raté…

Old par ... le 19 Oct 2006

 

Entrepenu ?

Short par igor le 18 Mai 2011

the way you do the things you do…

A Cana, les sauveteurs craquent aussi (REPORTAGE)

CANA (Liban), 30 juil 2006 (AFP) – Naïm Rakka, 50 ans, chef de l’équipe de
la défense civile dépêchée à Cana, s’enfonce dans la cavité pour ressortir à
trois reprises en serrant chaque fois contre son coeur un enfant sans vie. Puis,
brusquement ses nerfs lâchent et il ne peut plus retenir ses larmes.
« Cessez de me poser des questions, cessez de me demander les chiffres. Vous
ne vouyez pas par vous-mêmes l’horreur autour de vous? », lance aux journalistes
cet homme carré, aux cheveux gris et au regard direct, avant de se reprendre et
de se remettre à la tâche.
Si cela fait plus de 20 ans qu’il est employé de la Défense civile et que
l’horreur n’a plus vraiment de secret pour lui, ce qu’il a vu dimanche à Cana
l’a profondément remué.
« J’ai vu des femmes en position foetale, collées contre le mur, pensant que
la cloison les protègerait, mais c’est le contraire qui s’est produit. Leur
choix leur a été fatal, les cloisons se sont effondrées sur elles », raconte-t-il
entre deux sanglots.
Les 25 membres de la défense civile et les 55 volontaires de la Croix-Rouge
libanaise de la région de Tyr au Liban sud, qui sont intrépides au feu, ont eu
au total, depuis le déclenchement, le 12 juillet, de l’offensive israélienne
contre le Liban, 15 blessés et deux ambulances et une pelleteuse détruites.
« Ma pire expérience a été de retirer les corps calcinés d’une camionnette à
Marwahîne. J’ai vu des enfants brûlés, j’ai du retirer des bras ou des jambes.
C’était insupportable. J’en fais encore des cauchemars », confie Ismaïl Chahine,
22 ans, qui, sans travail, s’est porté volontaire il y a deux ans.
Dix-huit personnes, dont onze enfants, ont été brûlés vifs le 15 juillet,
dans le bombardement de la camionnette à bord de laquelle ils fuyaient leur
village frontalier, sur ordre de l’armée israélienne.
Tous les sauveteurs reconnaissent que le plus dur est de porter secours aux
enfants. Dans une maison de Cana, un village proche du littoral du Liban sud, où
ont péri dimanche 52 personnes, dont 30 enfants, deux secouristes recherchent
des corps dans les gravats alors que se dégagent des effluves de mort.
« Mon coeur est noir de tristesse comme la chemise que je porte et je n’ai
plus de larmes car je sais que chaque fois que je trouve un enfant mort, je
trouverai pire la prochaine fois », confie Abou Ali, 42 ans. Les membres de la
Défense civile sont vêtus d’un pantalon et d’une chemise noirs avec des bandes
jaunes.
Cet homme, qui, en 23 ans de service, a vu tous les drames de la vie, confie
que le plus dur est de porter secours à des bambins blessés. « Je vois des
souffrances horribles, mais le pire ce sont les enfants car ils ne comprennent
pas ce qui se passe », assure-t-il.
« Chaque fois que j’essaie de retirer un enfant des décombres, mon coeur se
brise quand il crie en se débattant: +Je veux rester avec ma mère+ et, souvent,
elle a déjà rendu l’âme. C’est bouleversant », ajoute-t-il.
Alors que les dépouilles, enveloppées dans des couvertures, sont alignées
dans un terrain vague à Cana et que les avions israéliens continuent à bombarder
les collines environnantes, Khaled Yazbeck, 42 ans, actif au sein de la Défense
civile depuis 1986, considère que cette « guerre est la pire, car la plus
meurtrière ».
En 19 jours, il y a eu au moins 750 tués et plus de 2.000 blessés, la grande
majorité des civils, soit 40 victimes par jour, selon les estimations
officielles.
« Je n’ai secouru pour le moment que des civils et pas de combattants. La
souffrance des survivants est terrible et me retourne plus encore que la vision
des cadavres », dit-il.
Le Hezbollah et son allié chiite Amal ont annoncé la mort d’une quarantaine
de leurs combattants depuis le début de l’offensive israélienne.
bmk-sk/jj

AFP 301825 ??? JUL 06

 

Les fugitifs souvenirs matinaux me permettent de saisir. Les inutiles questions siciliennes sont à bannir. Je peux sentir le vent, la fin.

Short par igor le 24 Avr 2010

Huit ça suffit

J’ai pas mis d’H à hémisphère. Je réalise maintenant.

Au début j’ai cru que c’était la fatigue, l’inattention, l’orthographe défectueuse spécialité maison.

Mais en fait non. Je crois que c’est parce que le H ça ne sert jamais à rien.

Juste à nous compliquer la vie et à prendre sa respiration. A faire chier les prolos, aussi.

Les prolos qui savent pas et qui font des liaisons parfaitement sordides aux glaucomes de l’Académie.

Les zaricots à écosser. Mais ça reste un exemple.

J’ai pas mis d’H à hémisphère peut-être aussi parce qu’au passage il est parfaitement probable

que mon cerveau l’ait gloutonné. Il y a des jours, surtout des nuits où mon cerveau s’appelle Jean.

Ce sont des choses qui arrivent, voyez-vous.



Ote ta grosse tête de l’écran…

Une question fort a propos de la part de Rosette, de Lyon:

« J’ai entendu parler du coma idyllique, c’est quoi? est ce vraiment lié au hippisme?

merci de me répondre. »

 

Mina portait une combinaison caméléon. Mina arborait un karma sans tâche. Et, un optimisme sanguinaire, homicide.

 

Martine Aubry retrouve son labrador 12 ans après qu’on lui a volé. Un message de la SPA de Longvic. « C’est à propos de votre chien ! » #eu09

Short par igor le 16 Juin 2009

 

Igor à Mina, les larmes aux yeux : « ça ne sera pas moi ». www.deezer.com/listen-2849984

Short par igor le 18 Mai 2011

Old par igor le 14 Mai 2003

I Gore Tourgueniev existe
I Gore Tourgueniev est beau
I Gore Tourgueniev est gratuit
I Gore Tourgueniev n’est pas beau car gratuit
mais
GRATUIT CAR BEAU
I Gore Tourgueniev connaît les machines
I Gore Tourgueniev n’en possède aucune [ CAR : ]
I Gore Tourgueniev est russe et a lu le Kapital et sait que :
I Gore Tourgueniev sera L’HOMME NOUVEAU en rompant avec le-concept-bourgeois-et-réactionnaire-de-propriété
I Gore Tourgueniev sait réserver ses billets de train par téléphone et
DECROCHER UN RENCARD AVEC LA STANDARDISTE en – de 2
I Gore Tourgueniev sait faire valoir ses atouts
I Gore Tourgueniev sait faire glisser ses semelles sur les bières renversée dans les fêtes
I Gore Tourgueniev s’en félicite
I Gore Tourgueniev s’EXIT

Old par felix le 18 Mar 2003

 

Et de se découvrir, dans les décombres fumantes, une amie. Passez donc de bonnes fêtes, et vive le feu. t.co/NyWe2VPdK9

Short par igor le 25 Déc 2022

 

Sérieusement, cette soirée estivale a un sérieux parfum d’apocalypse. On rase gratis, pour fêter ça.

Short par igor le 28 Jan 2012

 

Bricolage. Sous le plancher, origine de l’odeur, un corps oublié. Dans sa bouche un diamant. Dans sa main, un poumon de chat. On range, nus.

Short par igor le 19 Sep 2014

 

Nan sérieusement il faudrait dormir. Mater des truc comme ça c’est pas très sain. Enfin je veux dire. Mais oh. Hum. La nuit.

Short par igor le 10 Avr 2011

ça n’est qu’un passage, comme des garçons…

comme des garçons G mon ceinturon

je boys DON’T CRY moi non plus

parce que c’est NO WAY de pleurer

même si G beaucoup de mal

si JE VEUX ÊTRE UNE SAMOURAILLE

digne de ce NON

(non comme NON MERCI, je souhaite pas devenir une dame qui se tranforme doucement en de la poussière, NON, moi je veux refleurir au printemps, a chaque printemps il y a un phoenix à l’intérieur de moi et c’est tout alors… mille fois NON et MERCI pasque bon…)

I don’t want to be buried in a Pet Cemetery,

I don’t want to live my life again

——* *——

Old par -- Zan le 07 Déc 2004

 

Rough nuit à toutes.

 

Mina a un message. t.co/0HKNJHUi

Short par igor le 06 Mai 2012

« La question qui revient sans cesse sur l’obligation pour un tourgueniste de ne pas retranscrire son nom donne souvent à lire ou à entendre d’étranges choses. Cela peut aller de la simple prohibition automatique à la raison la plus occulte qui soit. La vérité est ailleurs, et il suffit de se plonger dans les racines du tourguenisme et de l’Ecole Hélicoïdale Molletonnée pour le comprendre. Nous essayons de décrire très brièvement quelques pistes qui devraient être suivies par nos derviches tourguespires. Mais entrer dans un tel egregore implique de conserver à l’esprit que si l’on cherche à percer les mystères de la Spire, l’on se doit de le faire dans le respect des hélicoïlinks car le paradigme tourgueniste veut que le Spirosyndrôme Circonbullaire soit chargé de la puissance de la création de l’univers lui-même. Le tourgueniste pense que le nominalisme interventionniste n’est qu’une permutation de la rosace bloguistique. Mais par référence à la sémantique habituelle, la carte n’est pas le territoire. Or cette occultation, si elle est mal comprise ou mal dirigée, peut être destructrice pour le tourgueniste. Osons donc méditer sur le nom, mais dans le souvenir du respect et de la crainte du pouvoir qui est en lui. Sans déconner.

D’ailleurs, depuis la parution du livre « Tourguaos : making new science » de Sikorski en 2009, cette science est en effet en voie de former un nouveau paradigme qui influence plusieurs secteurs de la science traditionnelle. Comme le mentionne Sikorski (ibidem) : « Avant 2007, aucun livre de prospection nexialiste ne contenait le mot fractal ; en 2015 je pense que l’on ne trouvera pas un livre de physiopsychomancie qui ne contiendra pas ce mot ». Cette nouvelle science appelée communément science de la complexité ou tourguenisme, a vu le jour dans les années 2000 et s’est développée notamment grâce à la puissance de calcul des nouveaux ordinateurs, aux réseaux de télécommunications multiplexés, et aux interfaces allégées. Elle regroupe actuellement plusieurs courants qui partagent notamment le fait de reconnaître le rôle du tourguenisme dans la genèse de la complexité. Trois tendances majeures s’appliquent a ces théories, qui sont : l’étude des systèmes dynamiques bullaires et chaotiques, à partir des précédentes modélisations des systèmes complexes comme la météo ou l’économie (toodidoo). La deuxième s’intéresse à l’auto-organisation des systèmes bullaires, réseautale, intersticielle, dans laquelle on peut inclure les structures dissipatives, les gigognes gidouillesques, et l’implémentation structurelle qui segmente les sous-groupes en circonbulles, nocturbulles, corticobulles et bulles. La géométrie fractale se caractérise par son invariance d’échelle, c’est-à-dire le fait de retrouver la totalité dans la partie, peut importe à quel niveau on observe la structure. Vous me suivez.

Mais malgré tous ces développements, il existe une confusion primordiale autour du terme « tourguenisme ». Selon Sikorski, on retrouve plus de trente-et-une définitions différentes de sa complexité spirale. Autant dire qu’on entre pas là-dedans comme dans une bibliothèque verte, vérole. »

Pr. Drunnörst Gulkstra-Grüll, préface au « Codex Troglodidactique de Tourguenisme Appliqué », mai 2009.

Old par ... le 24 Avr 2005

kézaKO

je te connais Igor, tu ne m'échapperas pas

Un indice : l'homme au sac ne dissimule pas son visage. L'avez-vous vu ?

Reminiscence

– …Une descente de lit rouge, avec de longs poils synthétiques pas vraiment agréables au toucher. Un décorum vachement seventies, vachement trop, de grosses fleurs blanches sur fond bleu au mur, et je crois bien une armoire en plastique coloré qu’on zippe et dézippe. Un camion Tonka au pied du lit. L’aspirateur, qui a manifestement interrompu son office monotone.
– Quoi d’autre ?
– Chais pas. Une espèce de grosse peluche, un truc assez haut et trés laid, je crois que ça représentait un chien. C’était fait de la même matière synthétique rouge et rêche, les poils devaient tomber, en plus, parce qu’en plus de la texture je me souviens du goût. J’ai dû en bouffer.
– Quoi d’autre ?
– De longs poils rouges, en tous cas. Un chien, avec de longs poils rouges et rêches, c’était un bâtard mais il avait une certaine gueule. Un van, un vieux tube je veux dire ; les sigèes étaient en longs poils rouges, une sorte de moquette qui s’est laissée aller, ou une moquette baba cool qui se rase plus sous les bras depuis le manifeste des 343, une moquette-larzac, qui sent le mouton, enfin tout un tas de clichés pour une moquette rêche et rouge qui devait salement gratter le dos en été.
– Quoi d’autre ?
– un frigo, un frigo avec de longs poils rouges à l’intérieur, de longs poils rouges et gluants cette fois, je crois pas que c’était rêche, c’était trés gluant, j’ai jamais pigé pourquoi ce frigo était rempli de longs poils rouges et gluants. L’odeur me faisait penser à un singe qui joue au tarot, c’était musqué et rance, un peu moisi – les jeux de cartes je trouve ça moisi – mais c’est surtout la texture qui revient, un truc particulièrement gluant. J’aimais pas ce frigo. La porte se coinçait tout le temps, je flippais de m’y retrouver coincé. J’avais entendu des histoires pas possibles sur des frigos carnivores. A priori un frigo, c’est un gros bloc froid clinique, qui fait office de réservoir high-tech et nous dispense du coup d’enfermer la bouffe dans trois tonnes de sel et un placard, ou de la fumer quelle qu’elle soit. Un frigo c’est le truc le plus rassurant qui soit, a priori, un indice de civilisation, le truc frais que tu adores ouvrir les nuits d’été pour taper une tomate, une bière ou un bout des restes. Le frigo c’est l’essor de la consommation bienveillante des années 50, tu vois tout de suite les gros frigos US avec les pubs kitchissimes qui vont avec – my god, freeze !. Le frigo, c’est la machine de combat grand luxe des années 80, l’embonpoint technologique et les glaçons sur commande, le foyer au sein du foyer, la cheminée à l’envers, le coffre-fort biologique, le garde-manger optimisé, mine de rien. On construit des baraques entières autour du frigo, parfois. Nan, sérieux, je déconne pas. Je suis sûr qu’en Californie, tu as quelques architectes barrés qui ont construit des baraques entières autour du frigo. Le centre névralgique du home sweet home. Qu’est-ce que tu as à foutre d’un home cinéma ou d’un jacuzzi dans la salle de bains si tu n’as nulle part où aller piocher de quoi grailler ? Bref, le frigo c’est le truc le plus familier qui soit. J’ai jamais compris pourquoi ce frigo-là était rempli de longs poils rouges et gluants, avec cette odeur de pourriture. Y en avait sur toutes les parois. Dans le compartiment congélateur, les poils rouges se transformaient en fines stalagtites cristallines et cassantes, mais ça puait toujours autant.
– Y avait quoi dans ce frigo ?
– Je me souviens plus trop. C’est surtout ces poils rouges qui me reviennent. Je crois qu’il était essentiellement vide, enfin la plupart du temps. J’allais pas y foutre le nez tout le temps, parce que je détestais ce frigo, en fait.
– Mmh.

Old par ... le 31 Août 2005

Il m’arrive de rater ma vie.

Old par Rodia le 04 Avr 2003

Wonton frito

Euh zut alors ______
Moi j’avais plutot compris
_________ Romance Eclectique
(18/18)

« là ici »